Le travailleur de l'alimentation: organe national de la Centrale des ouvriers et ouvrières de l'alimentation

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01 augustus 1914
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s.n. 1914, 01 Augustus. Le travailleur de l'alimentation: organe national de la Centrale des ouvriers et ouvrières de l'alimentation. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pc2t43jw7g/
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LE TRAVAILLEUR de l'Alimentation I Organe National de la Centrale des Ouvriers et Ouvrières de l'Alimentation de Belgique PAS DE DROITS SANS DEVOIRS Administration et Rédaction : MAISON du PEUPLE Ktje Joseph-Stevens, Bruxelles PAS DE DEVOIRS SANS DROITS Compte Rendu 2me Congrès de l'Alimentation tenu à Anvers, les 7 et 8 juin 1914 sous la présidence du Camarade Armand Janssen, d'Anvers Deuxième journée La séance est ouverte à 9 h. 114 ,e camarade Bouchery, délégué de la Cen-: d'Education ouvrière, fait un appel en :ur de cette organisation, pour obtenir un side annuel de notre Centrale. La Cen-e d'Education a pour but d'éduquer les itants et compléter leur instruction afin de loser de militants capables de diriger les upes syndicaux et autres. .auwers propose de voter un subside an-î! de 50 francs. Somers prend la parole pour faire ressor-futilité de l'œuvre de la Centrale d'Edu- ion ouvrière et est d'accord sur le sub-p.equy propose l'ordre du jour suivant qui adopté, ainsi que le subside : ( Le congrès prend en considération les oies du délégué de la Centrale d'Educa-i ouvrière, déclare que cette institution d'une utilité sociale, et décide d'attirer tention des groupes afin qu'ils s'occupent cette question dans leur sein respectif et l'importance qu'il y a d'y envoyer leurs mbres capables de suivre avec fruit les irs de cette école. congrès vote l'affiliation a /internationale des boulangers :t confiseurs. ^e président Janssen fait remarquer que is avons un devoir à remplir vis-à-vis de ganisation internationale; nous avons tours été secondés dans notre tâche par le se-taire international, le camarade Allmann, le moment doit être venu de nous affilier à 'ganisation internationale. L'affiliation est ée et acclamée par tous les membres du ngrès. Reifferscheidt nous donne connaissance ne circulaire envoyée au bureau par les narades français et traitant la question de création d'une fédération internationale ique de l'Alimentation. Actuellement, il existe quatre fédérations ernationales, groupant des catégories dif-entes d'ouvriers ou employés de cette in-■strie;. ils se composent de : 1° la Fédéra-n internationale des ouvriers Boulangers-tissiers. Confiseurs, Biscuitiers et Choco-iers ; 2° Fédération internationale des ouvriers uchers et Charcutiers ; 3° Fédération internationaje des ouvriers Brasseurs et Meuniers ; 4° Fédération internationale des employés d'Hôtels. Restaurants et Cafés. La circulaire demande notre avis à ce sujet.Savoie (France) expose les raisons de la proposition tendante à créer une fédération unique, il fait ressortir les inconvénients de l'existence de quatre internationales. Cette proposition semble ne pas avoir été bien comprise en Allemagne, nous ne voulons pas changer le mode d'organisation intérieure d'un pays, c'est une entente entre les quatre internationales que nous proposons. Allmann trouve l'idée de Savoie bonne et j croit à l'utilité d'un tel organisme, mais craint des difficultés pratiques; des tentatives de fusion entre les organisations des Brasseurs et Boulangers ont été faites, mais trop de difficultés ont surgi en ce moment dans les différents pays de l'Europe. Decock de Bruxelles appuie la proposition des amis français, au nom des Boulangers. Goudsmid aussi juge une entente désirable, mais craint les difficultés du moment. Janssen propose l'ordre du jour suivant qui est adopté à l'unanimité. Le Congrès des 7 et 8 juin 1914, tenu à Anvers, forme le vœu de voir réaliser la proposition de la création d'une Fédération internationale et unique de l'Alimentation présentée par le camarade Savoie, de France. Le Comité national de la Centrale étudiera la question, d'accord avec les organisations des autres pays, afin de réaliser, malgré les difficultés du moment, la création d'une Fédération internationale et unique, englobant toutes les branches de l'alimentation. Savoie est satisfait de la réponse du camarade Allmann et se rallie à l'ordre du jour présenté. le rapport sur la situation des ouvriers dans l'industrie de la viande. Le rapporteur Maurice Van der Donckt étant absent, le rapport est commenté par ; Lauwers, qui demande aux congressistes de ; présenter des observations, s'il y a lieu. Stordeur (Bruxelles) voudrait voir défen-: dre aux patrons bouchers, d'exercer le travail d'abatteur l'après-midi, ainsi qu'aux ouvriers bouchers; cette concurrence nuit aux intérêts des ouvriers abatteurs. Lauwers dit que Stordeur veut empêcher les ouvriers de l'industrie de la viande de connaître toutes les branches de leur industrie; cela est contraire à l'intérêt des ouvriers qui devraient pouvoir exercer plusieurs mé-; tiers à la fois. Nous constatons que dans les métiers où le travail est très divisé, les ou vriers sont des instruments entre les mains des patrons. S'il y a quelques petits patrons bouchers, qui exercent le métier d'abatteur, l'après-midi, c'est que ces gens s'adaptent à une situation nouvelle, qui les oblige à augmenter, leurs revenus. Ces faits ne sont pas cause de la difficulté de recrutement au syndicat. Aux ouvriers abatteurs à faire de la propagande auprès de leurs camarades de travail. Stordeur insiste sur les mêmes faits. Reifferscheidt déplore la tournure de la discussion; ce rapport a été discuté à la section de Bruxelles et alors Stordeur n'est pas venu avec ces objections. Savoie pense aussi qu'il est désirable qu'un ouvrier connaisse toutes les branches de son métier; il croit cependant, qu'il serait souhaitable d'empêcher les ouvriers bouchers d'exercer le travail des abatteurs. Une propagande active doit être menée auprès de ces ouvriers, attendu qu'ils vivent dans des conditions déplorables. Decock est d'accord pour défendre aux ouvriers bouchers d'exercer le travail d'abatteur.Van Brusselen cite des exemples dans la production du pain; auparavant et encore aujourd'hui, dans la petite production, l'ouvrier boulanger fait tout le travail; il faut tenir compte des situations de l'industrie. Cooremans cite un cas analogue à celui de Van Brusselen dans l'industrie du pain à Anvers, où un étranger au métier gagne plus que les boulangers eux-mêmes. Le rapport est adopté. rapport sur la journée de 10 heures dans les brasseries. Neirinckx commente son rapport; s'il a présenté cette proposition à la discussion du Congrès, c'est que les conditions de travail en vigueur dans les brasseries sont lamentables.Des journées de travail de 12, 14, voire 16 heures sont courantes. A Alost, où la situation est la moins mauvaise en comparaison de ce qui existe ailleurs, nous voyons que les patrons maintiennent les ouvriers à l'ouvrage pendant trois quarts d'heure et même une heure après la journée de travail, sans rémunération. Le travail de nuit n'est presque plus payé. Il proteste avec énergie contre l'exploitation éhontée des ouvriers par le patron. Il demande donc au congrès de fixer la journée de travail de 10 heures; un minimum de salaire sera exigé selon le coût de la vie dans chaque ville. Il faut que les ouvriers brasseurs soient aidés par les autres branches de notre industrie, pour s'organiser solidement, car le brasseur n'est pas à comparer avec un autre ouvrier; le soir, le labeur fini, il rentre chez lui abruti souvent par la boisson et par un travail exténuant; il n'a plus la force voulue pour s'occuper de son iustruction; tout travail intellectuel lui est presque impossible. Le rapporteur demande au congrès de se . rallier aux conclusions présentées par lui, dans son rapport, et voudrait obtenir le concours de tous les groupes pour emtamer déjà à Alost, une campagne pour l'obtention de la journée de 10 heures. A l'unanimité, le rapport ainsi que les conclusions présentées par Neirinckx, sont adoptés. (A suivre.) + Rapport du secrétaire international des brasseurs (Suite et fin.) Pour l'ensemble des organisations affiliées au secrétariat international, il y avait 36 fonctionnaires permanents, 34 fonctionnaires de comités régionaux et 113 fonctionnaires de comités locaux. L'Amérique et l'Allemagne se trouvent naturellement à la tête avec le plus grand nombre de fonctionnaires permanents. En Amérique, il y en a 12 pour l'organisation nationale, 13 pour les régions et 73 pour les comités locaux'; en Allemagne, il y en a 10 pour l'organisation nationale, 15 régionaux et 37 pour les comités locaux. Des tableaux statistiques concernant les contrats collectifs conclus cfans les différents pays, dans l'industrie de la brasserie, sont très suggestifs. Voici un tableau démontrant leur développement : Contrats Contrats collectifs Collectifs conclus prenant cours durant à la fin l'année 1912 de l'année Amérique 269 521 Allemagne 317 898 Autriche 53 135 ; Danemark 12 140 Suède 3 30 i Hollande ... 3 5 . Suisse 5 30y î Ensemble . . 662 1 ,/^59 On constate donc de grands progr/ès dans la conclusion des conventions dan^ l'industrie de la brasserie. En Belgique ç-t en Fran- - ce il n'en existe pas encore, vi^, '!a faiblesse i de l'organisation des brasseurs,/cela est com- - préhensible. Les clauses des /contrats collec-i tifs en Allemagne et en Autriche sont à peu près similaires. Tenant compte des situations - différentes en Danemark dt Suède, les con- - vendons collectives du travail sont sembla- - bles à celles conclues enj Allemagne. Mais, il y a une très /grande différence en-: tre les contrats collectifs conclus en Eu- / DEUXIÈME année Numéro 8 AOUT 1914

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