Le travailleur des villes et des campagnes

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22 maart 1914
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s.n. 1914, 22 Maart. Le travailleur des villes et des campagnes. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rb6vx07c3t/
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Le Trauailleur DES VILLES ET DES CAMPAGNES Oq s'abonne aux bu- On s'abonne à tous roaux du journal. les bureaux de poste. ABONNEMENTS : Annonces. La petite ligne, fr. 0,15 Abonnement ordinaire, un an, fr 5,10 — Faits divers, corps, » 0,75 Abonnement populaire, un an, fr. 3,10 BURE \ XJ X : » fin, » 0,50 Abonnement international, fr. 6,50 Bruxelles I et à Faris Nouvelles judiciaires, * 1,25 L Nécrologie, » 1,00 Le numéro, 5 centimes. » ^ ^ „ „fQ.f II sera rendu compte de tout ouvrage dont deux exemplaires seront adressés à la Rédaction. xraiie a ioriais. AVIS. Dans l'intérêt de notre œuvre et pour éviter une augmentation improductive de nos frais, nous irions instamment ceux de nos amis qui, ayant ieçu un ou deux numéros de notre journal à l'essai, seraient décidés à ne pas s'y abonner,de nous en aviser de suite par un mot ou comme il est dit ci-dessous. Certaines personnes acceptent parfois sept ou huit numéros successivement et ce n'est qu'au moment de la présentation de la quittance — présentation entraînant elle aussi dejs frais — qu'elles déclarent refuser le journal. C'est là un procédé d'autant plus regrettable qu'on peut nous retourner sans frais, les numéros envoyés à l'essai. Nous nous permettrons de considérer comme abonnés ceux de nos amis auxquels nous aurons adressé deux numéros successifs du journal et qui auront bien voulu ne pas les retourner. Le journal envoyé à l'essai peut nous être retourné sans affranchissement nouveau. Il suffit d'en changer l'adresse. BELGIQUE Nos paquebots Ostende-Douvres. — L'exp'oitation du service des paquebots entre Ostende et Douvres paraît se solder en perte, si l'on met simplement en regard d'une part les dépenses d'exploitation et de renouvellement du matériel et, d'autre part, les recettes directes de la ligne, c'est à-dire celles encaissées du chef de transport des voyageurs, des bagages et des colis. Mais il fïut considérer, en outre, les avantages pécuniaires qua la poste retire de ce servies les bénéfices indirecis qu'il assure au pays, ainsi que l'appoint important de clientèle, surtout celle de transit, que le service des malles procure à nos chemins de fer. 1. Dans une exploitation aussi va3te que celle de nos paquebots et de nos chemins de fer réunis, c'e3t l'ensemble du trafic qu'il convient d'envisager pour supputer les résultats de l'entreprise, et non un seul facteur de l'exploitation. Or, les voyageurs qui empruntent la ligne de nos paquebots assurent iu chemin de fer une recette importante qui, à elle seule, compense largement la perte apparente du service maritime considéré en lui-même. L'on a, d'ailleurs, de tout temps, attribué un grand prix à l'existence de communications stables, fréquentes et rapides entre la Belgique et la Grande-Bretagne. 2. Il n'est pas douteux non plus que l'intérêt général du p >ys est lié à l'existence de notre route maritime nationale. Les nombreux voyageurs étrangers que celle-ci nou3 amène font des dépenses en Belgique et y séjournent. Ils s'intéressent à notre vie artistique et industrielle et à nos produits. Ils sont ainsi une source de bénéfices pour la nation. 3. D'autre part, la ligne d'Ostende-Douvres constitue un avantage capital au point de vue du trafic postal de l'Etat Belge qui, sans cette ligne, serait tributaire de l'étranger et perdrait, par conséquent, une part énorme du transit. Si l'on tient compte, dans les résultats financiers, de la part revenant à la poste du chef du transport des dépêches par nos paquebots, au lieu de se clôturer en perte, les recettes et les dépenses se soldent par un excédent en faveur des recettes. Cet excédent, qui s'est élevé à environ 350.000 francs pour l'année 1912, atteindra 420.000 francs environ pour 1913. * * * Néanmoins, le département des chemins de fer et de la marine ne cesse de se préoccuper de rendre l'exploitation plus rémunératrice, tout en prenant des mesures qui tendent à l'amélioration du service dans tou3 ses domaines et particulièrement en ce qui concerne la diminution de la durée des voyages internationaux via Ostende-Douvres, le confort des voyageurs et la modernisation de la flotte. C'est ainsi que cinq paquebots à turbines d'une vitesse de 24 nœuds ont été mis en ligne depuis 1905. Les deux derniers de ces navires, spécialemeni affectés aux traversées durant la période d'hiver, période pendant laquelle le mouvement des passagers est faible, ont des dimensions plus restreintes que les trois autres, en vue notamment de diminuer les frais d'exploitation qui leur sont propres. Le service Ostende-Douvres tut aussi le premier, parmi ceux de la Manche, à équiper ses paquebots de la télégraphie sans fil et /I y existe un service à la disposition du public. La voie d'Ostende acquiert d'ailleurs de plus en plus de vogue ; ce qui le démontre péremptoirement, c'est la progression constante du mouvement qui Rétablit comme suit pour les cinq dernières années : 1909 159.191 passagers. 1910 222.410 — (année de l'exposition de Bruxelles). 1911 181 040 — 1912 190.617 — 1913 254.169 — (année de l'exposition de Gand). Ces succès encouragent l'Administration à poursuivre constamment l'étude des améliorations dont le service est susceptible. Actuellement encore, elle examine les réformes suivantes : 1° Nouvelles bases de recrutement des états-majors et des sous officiers de ses navires, de façon à s'assurer le concours d'un personnel d'élite ; 2° affectation du même état-major et du même équipage au même navire ; 3° régularité en toutes saisons dans le roulement des unités mises en ligne ; 4° augmentation du confort offert aux passagers en chargeant de tout ce qui concerne cette partie du service des agents possédant les aptitudes spéciales nécessaires ; 5° création d'un service de location de couvertures, de capotes huilées, d'oreillers, etc. ; 6° autorisation à donner aux passagers de 2e classe, lorsque des places sont disponibles, d'avoir accès au restaurant sans payer le supplément réglementaire ; 7° faculté pour les voyageurs occupint une cabine de séjourner à bord en attendant le départ du train. L* limitation de la journée du travail des machinistes d'extraction dans les charbonnages. — Voici le texte du projet de la loi que la Chambre vient de voter : Article unique. — Le temps de présence au charbonnage des machinistes d'extraction, durant les jours de travail, ne pourra excéder neuf heures. Ils ne seront employés à la translation que pendant huit hei res au plus. Il est fait exception pour les dimanches et autres jours de chômage où le temps de présence pourra être porté à douze heures et employé à la translation aussi bien qu'aux autres travaux. Au Parlement. — Chambre et Sénat, cette fois, avancent dans l'accomplissement de leur tâche. A la Chambre, cependant, la séance de mardi fut de nouveau consacrée à une interpellation (qui pouvait d'ailleurs très bien être incorporée dans la discussion du budget de la Guerre) et ce, quoiqu'on eût déblayé précédemment leteriain des interpellations déjà annoncées dans l'espoir de vider pour la fin de la présente session la question des assurances sociales. « Faire et défaire, c'est toujours travailler », disent les Bruxellois.Après quoi, l'interpellation n'étant pas terminée, on a fini par où on aurait dû commencer : on reparlera de ce qui en faisait l'objet... lors de la discussion du budget de la guerre. Et puis, on a repris le défilé des budgets, enlevés au pas de charge. Cette session-ci, sous le rapport de la façon dont la Chambre aura travaillé, ce qu'elle sera sortie de l'ordinaire !.... Télégraphes. — En ce qui concerne le télégraphe, la situation financière s'établit approximativement comme il suit, pour l'année 1912 : 1° Recettes fr. 7,043,921,14 2° Dépenses ordinaires, et prestations fournies par d'autres services de l'Etat fr. 7,927,234,84 Dont il convient de déduire le coût des télégrammes de service échangés pour le compte des autres administrations (chemin de fer et autres services), charge qui n'incombe pas au service des télégraphes fr. 2,814,516, ï Reste : . . fr. 5,112,918,84 3° Charges annuelles résultant de l'amortissement financier des capitaux de premier établissement fr. 508,403,63 Total des dépenses et des charges de l'exercice fr. 5,621,322,47 Différence ou bénéfice : fr. 1,422,598,57 Les données ne peuvent encore être fournies au sujet des résultats financiers de l'exercice 1913. Réseaux téléphoniques nouveaux. — « Toutes les communes d'un arrondissement administratif ne pourraient-elles être comprises dans un même réseau ? Par exemple : Tournai, Ath, etc. » Telle est la question posée par la section central de la Chambre qui été chargée d'examiner le budget des postes, télégraphes et téléphones. Voici la réponse faite par le Ministre : « Dans le rapport au Roi, justificatif de l'arrêté royal du 12 août 1911, relatif à la nouvelle tarification téléphonique, M. le Ministre de Broque-ville, à cette époque chef du département des chemins de fer, postes et télégraphes, s'est exprime comme suit : « L'examen attentif des statistiques tenues par » l'administration a fait constater que la grande » majorité des conservations da chaque réseau » s'exerce dans un rayon de 30 kilomètres. C'est » ce qui m'a amené à concevoir des groupements » régionaux de cette étendue, dont tout réseau » local formerait le centre et au-dela duquel la » correspondance serait comprise dans le régime » dit interurbain. Toutefois cette conception doit » tenir compte de l'existence, décélée également » par les statistiques, d'un notable courant de » communications vers les chefs-lieux de pro-» vince ou vers d'autres réseaux principaux, cen-» très d'affaires industrielles et commerciales ; il > faut aussi considérer le cas particulièrement » intéressant des réseaux situés aux limites du » pays, où l'airp régionale, réduite par les fron-» tiêres prochos, peut ne pas procurer un champ » suffisant à l'activité téléphonique ; pour ces # régions, le rayon a été étendu, autant que de » besoin, jusqu'à 45 kilomètres. » Ainsi se trouvent écartés tous les systèmes » empiriques préconisant des divisions purement » artificielles dans notre matière, telles que les » groupements par provinces. » Les raisons pour lesquelles le groupement par provinces a été écarté empêchent également l'adoption d'un système de groupement par arrondissements administratifs. Il est à remarquer, d'ailleurs, qu'aux termes de l'article 3 de l'arrêté royal rappelé ci-dessus, « les réseaux qui, dans les anciens groupes téléphoniques, avaient des rapports importants avec un chef-lieu de province, conservent la corres. pondance régionale avec ce dernier. Il peut en être de même à l'égard du réseau principal de l'ancien groupe, s'il n'est pas celui du chef-lieu de province. » Bulletin international France. — La circulation totale des billets de la Banque de France se monte à 5 millards 713 millions 551 mille 290 francs gagés par une réserve d'or et d'argent de 4 milliards 157 millions 500 mille francs. * * * Il est mort en France, durant l'année 1912, 666 millionnaires, dont la moitié résidaient à Paris ou dans la banlieue. Trois des cfécédés possédaient plus de 50 millions de francs ; trois autres avaient de 10 à 50 millions et 24 étaient à la tête d'une fortune de 5 à 10 millions de francs. La statistique enseigne, qu'après Parie, c'est dans le Nord de le France que l'on rencontre 18 plus de personnes fortunées. * * * La population en Europe. — Elle est très inégalement partagée ; la Belgique est toujours considérée comme le pays le plus peuplé, avec 225 habitants par kilomètre carré ; après viennent les Pays-Bas avec 187, l'Angleterre avec 146, l'Italie avec 120, l'Allemagne avec 112, la Suisse avec 91, l'Autriche-Hongrie avec 76, la France avec 74, la Russie avec 23, et en dernier lieu la Norvège avec 8 habitants par kilomètre carré. ♦ * * Angleterre. — 2.500 000.000 de francs sont dépensés, chaque année, en annonces, en Angleterre.Un Comité financier pour 1® Congo. — Le Moniteur Belge publie un arrêté instituant, pour un terme limité, un Comité financier chargé d'aider le département des colonies dans l'élaboration du plan financier de l'administration coloniale.La mission de ce comité, qui est composé de personnes d'une compétence reconnue, consistera à : 1° Etudier la situation financière générale de la colonie ; 2° Rechercher les mesures utiles au rétablissement de l'équilibre du budget colonial: 3° Examiner quels sont les rapports de la Belgique et de la colonie en matière financière ; spécialement, rechercher les conséquences financières qu'ont eues pour la colonie les charges imposées par les traités relatifs à l'annexion du Congo et étudier éventuellement la révision du système de répartition adopté par le législateur de 1908 ; 4° Etudier les charges qu'entrainera, pour unè période d'années déterminée, la mise en valeur de la colonie et spécialement le développement de ses voies de communication ; déterminer les ressources que ces charges exigeront et rechercher les moyens d'y pourvoir. « Éclairée par les travaux du Comité financier », a déclaré le Ministre des colonies, « l'administration coloniale pourra ensuite coordonner mieux ses efforts pour assurer le développement et la prospérité de la colonie. » Une Commission de recrutement du personnel colonial a été, d'autre part, instituée. Elle aura pour objet d'assurer un meilleur recrutement et une meilleure préparation des fonctionnaires et agents du Congo belge aux carrières coloniales. Danemark. — Assurrance contre la maladie. — Le 12 novembre 1913 le Ministre de l'intérieur a présenté au Folketing un projet de loi concernant le régime des caisses publiques de secours en cas de maladie. Ce projet modifie la loi actuellement en vigueur, qui est celle du 12 août 1892. Il tend à introduire le régime suivant : Les crisses de secours contre la maladie qui remplissent les conditions fixées par la loi peuvent être reconnues et bénéficier des subventions allouées par le Gouvernement à ces organismes. Les Caisses doivent, à cet effet, compter un certain nombre de membres, en général cinquante. Elles doivent être limitées à une seule commune ou à une profession déterminée. Sont seules admises à faire partie d'une caisse-maladie, les personnes peu fortunées de la classe ouvrière ainsi que les personnes qui peuvent leur être assimilées dans la classe des petits cultivateurs, artisans, commerçants, petits employés, etc. Lorsque la situation économique d'un membre s'améliore de façon que son revenu dépasse la limite prescrite, il peut continuer à faire partie de la caisse, mais il perd ses droits à la subvention de l'Etat et cesse de pouvoir bénéficier de certains avantages (par exemple le traitement gratuit dans un hôpital). Il peut être astreint à payer un supplément de cotisation. Nul ne peut être admis comme membre s'il n'a pas 14 ans révolus. La limite d'âge est fixée par les statuts de la caisse. Nul ne peut être admis tant qu'il est atteint Vingt-Cinquième Année Dimanche 22 Mars 1914

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Dit item is een uitgave in de reeks Le travailleur des villes et des campagnes behorende tot de categorie Vakbladen. Uitgegeven in - van 1890 tot 1914.

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