Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 11 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 24 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm14n02/
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MERCREDI 11 MARS 1914 L'UNION DANS L'ACTION VTWGTIEWICHTÏTacns —TTTtT; .C' abonnements Pour toute la Belgique jjn ta. 9.0® Six mois ..«*.«. 4*80 .* f A flQ Trois mois Gr.-Bâché do Luiemfc. 20.00 gniou portai». . • • ■ *0,0t> Directeur : Fornand NEURAV Edition *** (fiWf). Edition** (IOh.solr> Edition Jf # (minuit) LE XXᵉ SIÈCLE ANNONCES Annoaces ordin., petite ligne • 0.49 Réclames (3* page), la ligne. /2>53 Faits divers corps • « o 4.00 Faits divers fin. • • » JLOO Réparations judiciaires «> 3.00 nécrologie* , , . . 0 £*99 v Les annonces sont reçue* au bureau du journal 3dX-V , pîl centimes %J? le numéro Téléphones 3B4G et 3S8G Instar are omnia in Ohristc Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles — FDITION * Le peuple et le roide Suède contre les politiciens radicaux plUlUiUllU £ UUi^HUU »(*£>&) * I Notre distingué collaborateur, M. René Pail- j; lot, qui a fait de longs séjours on Suède et qui a étudié en détail l'histoire des pays seau- V dinaves, a écrit pour les lecteurs du « XXe Siè- ^ | cle s, sur la crise politique dont il faut espérer 8 que la Suède se tirera à son honneur, l'intéres- £ sant article ci-dessous : J € La dame blanche et le petit homme 1 gris î C'est, à la cour de Suède, une croyance J qui remonte au temps de Yasa, qu'à la veille q d'un événement fâcheux pour la dynastie, on s I ivoit errer, la nuit, par les salles du palais c royal, une dame blanche et un petit homme v gris. Un jour qu'à Stockholm,je me trouvais à la table du comte S... et que la conversa- T tion était précisément aiguillée sur ce sujet s des fantômes — tout vieux manoir du pays a s sa chambre hantée — on m'assura que, ré- j cerament, la princesse X..., de séjour au pa- c lais paternel, avait, au fond d'une galerie, j; ohl distinctement aperçu la dame blanche et e son compagnon, le petit homme gris. j Voilée, à de certaines heures, par la brume ( de ses lacs et de ses bois, la Suède semble j bien alors ie pays de la légende et du înys- c S; tère. Parmi ses rois, plus d;uu furent mar- j qués du sceau, d'une destinée tragique. a jjans des âmes naturellement portées à la a rêverie et qu'oppresse en outre l'anxiété de £ leur destin, la loi aux pressentiments et aux c «interlignes» est bien près d'éclore. Gus- f. tave 111, que guettait le pistolet d'Ànckar- » strôm, compromettait la majesté royale dans 1 antre d une devineresse, Mlle Arfweds- s M son, qui était censée lui montrer l'avenir dans s le marc de café. Il avait coutume de raconter ; — et sans aucune expression de doute, dit \ j son historien, A. Gellroy — la légende con- [ | nue dès lors en Suède sous le nom de « vision r de Charles XI », dont Mérimée a fait le sujet d'un conte saisissant. Parmi les classes se- c ciailes qui constituent pour la royauté un v naturel appui, la popularité de Gustave V j est aussi solidement établie que celle de t Gustave III l'était peu: la vision de T Gharles XI, qu'à peu de chose près le dix- i huitième siecle à son déclin devait voir s'accomplir, n'inquiète plus les esprits à l'aurore f du xxe biècle, assurément ; il y a lieu de don- é ter que les ombres de la dame blanche et du 1 petit homme -gris hantent, en ce moment, la c î nuit ivenue, le palais de Stockholm. y [ La plaie finlandaise et le péril russe n Très délibérément, en un geste de haute v j allure, Gustave Y n'a pas hésité, pour la dé- l I fense de son pays, à entrer en lutte ouverte 1 | avec le Cabinet et le Parlement et à risquer I I ainsi 3a couronne. 1 La perte de la Finlande est une blessure c I toujours saignante au flanc de la Suède. Les <-j iRécits de l'enseigne Staël (Fànrik Stals Sa- | I gner») de Johan Ludvig Runeberg, où passe I tout le charme mélancolique de la douce I u Souomi » et qui redisent la lutte engagée I en l808 contre la Russie pour la défense de f I l'indépendance, sont dans toutes les mé- K I moires. Un professeur d'Upsal plaçait ce |( I poète au-dessus de Tegner, considéré comme I trop chargé, trop éclatant, à côté d'Homère, P H de Racine et de Gœthe. C'est qu'il sentait , I battre en lui le cœur héroïque de sa double I patrie : la Finlande et la Suède. bl On ne tranche pas d'un coup de sabre des n' I attaches Séculaires ; en dépit du traité de "?'• I Fredt'rickshamm (sept. 1809), la mère-patrie f1 I continue d'animer de-son génie le peuple fin- ¥ I landais et, pour n'en citer qu'une maniîes-[ tation, hier encore, c'était une artiste origi-■vnaire d'Helsingifors, Ida Aalberg, qui, sur I les scènes du Nord, incarnait avec le plus de i I puissance l'art dramatique suédois. f La haute société de Stockholm,très au fait n< I du mouvement artistique à Vienne, Berlin, C( I Copenhague, (Londres et Paris, ignore, de fc m propos délibéré, la Russie. En dépit de son R"» dilettantisme cosmopolite, tout comme la lc I classe paysanne, en qui se concentrent les V l&I énergies de la race, elle sent très bien, en ' I effet, par delà là Baltique, peser la menace ^ I du ctsarisme». Si la rupture de la Norvège j > [ *"5°^ «i profondément la Suède, c'est que, B *e faisceau brisé, elle se voyait comme une ' I riLt ^us en ^ws eX3P0S®e au di q, I /Se soiïvdeni encore du temps où la Bal- ( I taque était-un lac suédois. Un siècle n'avait f pl pas suffi à cicatriser la blessure qu'avait faite j I amputation de la Finlande. Le rescrit im- i. ■ pénal d'octobre 1909., la loi votée par la f ' I Douma en 1910 et celle de novembre 1911 et ■ ue 1912, bref, les mesures récentes montrant 'l-I Î* •?*? ^v.^cnce que la russification complète V ■ -tait l'unique visée du « tsarisme », vinrent I encore l'aviver. Il est en Suède bon nombre y I a esprits qui ne voient d'autre explication à ' a nouvelle politique russe en Finlande que ^ la poursuite d'intentions hostiles à leur pays. ,di puissant que soit l'empire moscovite, . cest un géant qui étouffe dans l'immensité i ses steppes. Il manque de débouchés sur ia mer, et c'est en vain qu'il dherohe des issues. Les Japonais lui ont fermé pour longtemps "l'accès du Pacifique. Vladivostock est ~ obstrue par les giiaces plusieurs mois de «p Jannee. Tant vers le golfe Persique qu'aux t Dardanelles, l'entente se fait pour lui barrer route. Or, la Suède, outre Gotland et bvealand dans la Baltique, c'est l'accès à la ®er du Nord, c'est la mer libre. Il y a bien «ne convention du 23 avril 1908, signée à oaint-Pétersbourg par les représentants de P|: |a Russie, de l'Allemagne, de la Suède et du se yanemark pour le maintien du « statu quo » Pr flans la Balti ue, mais on en est venu aujour-1 û'huia consiaérer comme un oreiller peu sûr ~~ J6 .Qu'il est convenu d'appeler la a foi des | traités >. a Les paysans et le Roi contre les politiciens radicaux Peu d'hommes, assurément, connaissent la Russie comme le 'Suédois Sven Hedin, l'illus- ia ® explorateur de l' Asie centrale. Or, avec in! .^Persistance infatigable, il parcourt ac- du en^ ^u®cle, multipliant les confé- bo iw^S?ime^ank ses compatriotes en garde oc< atre le péril russe,et sa parole allume l'ar- ■ "r patriotique au cœur des paysans. °e iî„ « ,1,ouî:naux ont relaté le «pèlerinage» £? 8fp •• ner' a déterminé la crise. Le du RVV.le-r' trente-deux trains spéciaux, en sus [,l J10® ordinaire, amenaient dans la capi- toutes Ie? provinces de la Suède, des pé ik '! • Paysans. On avait compté sur 4,000 ; { étaient ai,300. iLea listes d'adhésions qu étaient revêtues de plus de 60,000 signatures. « „ Les manifestants approchaient Sa Majesté ■ pour déclarer qu'ils étaient prêts à accepter le fardeau d'un accroissement des dépenses B militaires et qu'à leur avis, les mesures nécessaires devaient être prises sans dé-lai. Le roi répondit en remerciât ies paysans de «leur patriotisme. Il termina en ces termes : (c Travaillons ensemble. Les générations passées et les générations à venir nous tiendront; responsables de notre décision. Que Dieu nous aide à ne point manquer à notre devoir ! » En ce jour, on sentit passer sur la fvdlle un grand souffle patriotique. Les drapeaux suspendus aux voûtes de Riddariholm, agités ainsi qu'ils Tétaient autrefois par le vent des 1 ' batailles, frémirent au-dessus des ossements n_ de Gustave-Adolphe et de Ohailes XII, en-dormis à leur ombre. Il suffisait, d'ailleurs, er au roi de traverser une aile de son palais s- pour prendre conseiil de ces grands souvenirs. J'y ai vu la chemise, couverte d'un sang noir et desséché, quo portait Gustave-Adolphe ie lorsqu'il tomba au champ de Liitzen. J'aurais pu suivre du doigt les érafiures des balles sur son lourd morion de fer. J'y ai vu, encore je teints de son sang, les gants que portait e Charles XII, « le jeune dieu sans oarbe »; au ^ siège de Friedriksall. La Suède se souvient 1S des jours glorieux de son histoire ; la Suède veut vivre. Mais il se fait qu'elle était dotée d'un mi-nistère radical — le cabinet &taaJE£ — impuis-Ct sant- à se soutenir sans l'appui de la fraction a socialiste. Par crainte de se compromettre, e~ le parti au pouvoir ajournait des dépenses, a" qu'il jugeait impopulaires. Ce n'est pas que { e> le péril extérieur fût- méconnu. Les socialistes i eux-mêmes n'ont à cet égard aucune illusion. ,, Dans une interview relatée par la « Daily ^ je Chronide » du 17 février dernier, leur chef, ' M. Branting, reconnaissait que le «tsarisme3 s" constitue pour la tSuède un danger continuel. — r" Mais ce n est pas ce qui les inquiète. Le but • p avoué de ce parti, dont les voix donnaient Ft a au gouvernement la majorité dans la seconde Chambre, est le renversement de la monar-lx chie et l'avènement de la république. La Suède, ensuite, - s'en tirera comme elle r" pourra. _ t La démonstration inattendue du 6 février ' s" surprit M. 'Staaff. Il a-Sfirma qu'en exprimant j son opinion sans avoir consulté les ministres, j le roi avait agi inconstitutionneliement et il j l'invita, avant de faire une déclaration poli-' n' tique, à prendre désormais l'avis du gouver-,n nement. Le roi n'accueillit pas cette invite, ! 6t aiais déclara qu'il ne renoncerait pas au ^ droit de parler librement à son peuple. Il ne ^ m. restait plus au ministère qu'à démissionner. ^ La manifestation socialiste, saluant M. Bran- ve te ting aux ci'is de <cYive la République! », fut ^ noyée dans le fiot des acclaniations loya- Q' listes. _ _ c- C-ependant, la jpiateiorme choisie par le av c parti libéral, la defense du parlementarisme, ^o était d'une tactique habile. Les efforts du de '-v baron de Geer, membre de l'aile droite de du la ce parti et fils du grand ministre de Charles pa XV, chargé par le roi de la formation du ^ nouveau ministère^ ne purent aboutir. Au soi ,w feentimeût de la majorité, îe prescige du gou-1 no te vernement parlementaire primait le souci de j ma é- la sécurité nationale II ne restait plus, dès tra te lors, d'autre issue que la dissolution du me ei- Biksdag et, le 13 février, le baron Hammars- ^ kjôld recevait la mission de constituer un nu: L-e cabinet conservateur. Quatre jours après, l'a js c'était chose faite. Hc i- La couronne lie son sort à la défense |o nationale ^ Dans quelques semaines, le pays aura à se qu. c prononcer. iLecture a été donnée, jeudi, de néi Ç. la lettre par laquelle le roi annonçait la dis- voi 'e solution, suivie d'élections générales, pour de? e fournir au peuple suédois « l'occasion d'ex-primer son opinion sur la question de la dé- spl tense nationale ». En même temps, le chef du l'éi ç cabinet exposait son projet de réorganisa- Ws tion. « J'ai donné, disait le roi, mon assenti- l'in s ment au projet présenté par le président du les g eonseil. > Et il terminait par cette déclara^ de g tion : « Avec Dieu, pour la Patrie, j'ai exercé voi le pouvoir d'après le texte et dans l'esprit Bri de la Constitution. Telle sera aussi ma ligne ■_ de conduite à l'avenir. Je suis décidé à ne — r pas m'en écarter. » e La Couronne a lié son sort à celui de la défense nationale. Monarchie, patriotisme, k notions distinctes à coup sûr, mais qui, sinon corrélatives, se révèlent une fois de plus ^ comme notions connexes. Verrons-nous, sur le champ d'azur, les trois couronnes d'or . remplacées par le bonnet phrygien? Demain ; verra-t-il l'aigtle moscovite étendre au-dessus 3 de la mer du Nord ses serres avides? Il va de l soi qu'elle ne pourrait projeter jusque là ses 3 foudres sans que toute l'Europe fût ébran-3 lée. Mais les peuples résolus à vivre savent ' aussi qu'ils doivent compter avfcint tout sur ^ eux-mêmes et, quand ils se sentent menacés, " qu'ils ont à fournir le plus énergique effort. Aux heures critiques de son histoire, quand ' tout semblait désespéré, £a Suède a toujours trouvé chez ses paysans des cœurs qui ne défaillaient pas. Au temps des Jarls elle dut son salut à ceux de Dalécarlie. Cette L fois, comme jadis le roi Gôsta, Gustave V f a mis la main dans leurs mains. Avec leur j " aide, le premier des Yasa put secouer le joug î de l'étranger; puissent .leurs descendants ^ préserver la Suède du joug des sans-patrie! ; Jusqu'en ces derniers -temps, ils avaient ; gardé les coutumes si originales de leurs ! pères. Il me fut donné jadis de les visiter et de faire route avec leur compatriote, l'illus-; tre peintre-Anders Zorn. J'aimerais à vous ; les faire connaître. Ce sera l'objet d'un pro-dhain article. René PATLLOT. ^ t l Echos parlementaires x BUSTES ROYAUX l Le buste du Roi et celui de la Reine seront j 3 placés, dans quelques jours, dans la salle des \ séances du Sénat de chaque côté du bureau e présidentiel . — s L'OBSERVATOIRE ^ Uccle, mardi matin. 1 C La pression ne d^as9e plus 755 mm. que sur q le sud-ouest des Iles Britanniques, l'ouest de o 1 la France et le nord-ouest de fÉsoagne et sur ^ " la Provence, l'Italie et les Balkans ; elle est v 3 inférieure à 745 mm. sur le sud-est de la mer s< - du Nord et ie nord-ouest de l'Allemagne (Ham- d - bourg 743 mm.) et à 748 mm. au large des côtes î occidentales de la Norvège. ; Si Le baromètre descend sur le nord et '''est rj de la mer du Nord, le Danemark, la Baltique, ^ # le nord et le sud-ouest de l'Allemagne, la / > Suisse, la presqu'île ibérique et la Méditer- ^ ' ranée; il monte partout ailleurs. v 3 En Belgique, le vent est modéré ou assez fort, ^ ' d'entre ouest-sud-ouest et nord-ouest, et tem- P 5 pérature est comprise entre 4° et 6°. j «Prévisions : Vent W. à N.-W., modéré; quel- C s ques ondées ou giboulées. le Un violent incendie à Ixelles Les maisons de la rue Armaiirî-Campenîiout aUnQutes yar le feu IXELLES sons îe règne de E Dursy .. ■ ;Un groupe d'abonnés ixellois nous écrit : Monsieur le Directeur, Dans votre numéro de lundi, vous dites que notre inaïeur, M. Duray, a manqué de tact en priant le Roi d'intervenir dans la question de l'aménagement de l'abbaye de la Cambre. Vous allez peut-être un peu loin. Nous sommes plusieurs ici à nous réjouir vivement de l'initiative de notre -bourgmestre. Ça nous donne le droit .d'en faire autant, r^uand le Roi viendra visiter i'abbaye de la CJambre, nous le prierons de pousser plus ivant sa promenade dans Ixelles. Il pourra voir l'état où le fameux système, dit régime les poubelles, inventé par M. Duray, a réduit une des plus grandes communes du pays. Pour autant que ses regards royaux puis-iéht~prendre intérêt à ce spectacle il verra, rcs~ i aes encor/iDrées dé détritus du pïus nalheureux effet et tous les terrains à bâtir ransformés en tas d'immondices, dépôts im uenses autant <^ue peu hygiéniques. Si Sa Maieste préfère s'en tenir aux mo-tuments publics, qu'elle vienne voir ce que 'artiste et diligent M. Duray a fait de notre lôtel Malibran en y installant des bureaux idministratifs. Où il y avait un charmant >avillon, s'étale maintenant un monstre sans tyle ni cachet. M. Duray se lamente parce. |ue la Cambre attend depuis quelques an-tées? Hé! la place Sainte-Croix et les rues oisines, verrues du Bas-Ixelles, attendent [epuis bien plus longtemps encore. Venez, Sire, venez vite contempler les plendeurs de la commune administrée par éminent M. Duray. Que n'étiez-vous rue Vas'hinçton, lundi après-midi, au moment de incendie.Vo.us auriez ou les pompes d'Ixel-3S dans toute leur splendeur. Celles du style le M. Duray sont plus belles : nous l'a-ouons sans détour. Sans les pompiers de Bruxelles, toute la rue y passait... 3?*ar otree Colonie • »o< LE BUDGET DU CONGO Le ministre des colonies vient de déposer un projet de loi sollicitant des crédits supplémentaires au budget du Congo de l'exer-* cice 1913. Un crédit de 657,000 francs inscrit au chapitre des dépenses extraordinaires est jus-es tifié par le développement de l'agriculture le dans le Katanga,qui en raison de l'accroisse-la ment de sa population blanche et de son oc-la eupation plus étendue par des sociétés de n. recherches minières pt de transports, a exigé ri- la création de nouveaux centres de culture e. et d'élevage. A cette fin, et en vue d'assurer t. l'avenir, le gouvernement du Katanga a été la .-autorise de traiter d'urgence l'acquisition is c;'un important troupeau de gros bétail dans a la Rhodesie septentriouale, dont l'exporta-ie ; Ion, vers notre territoire,avait été, jusqu'en é- ces derniers temps, interdite par les auto-lu rités rhodésiennes. MORT DU MAJOR DE BAUW Une personnalité très connue du monde VcOloiilJ^ ZZ. xù 'iSts&jèi De Bauiv, a succombé lundi soir, aux suites d'une atteinte d'hématurie.Le major De Bauw qui avait longtemps appartenu au régiment des grenadiers était " /depuis le mois de juin dernier attaché au 1er régiment de ligne en garnison à A th. Il a fait plusieurs séjours au Congo où il dirigea , la zone de l'Uere-Bomu et où il fut plus 1 tard appelé à commander le district de l'E-quateur.Le major De Bauw avait 48 ans. !S L'AVENIR DU CONGO BELGE it Tel est le sujet d'une conférence que donnera aujourd'hui mercredi soir, à 8 h. 1/2, s à la Société des Ingénieurs (Hôtel Raven-r stejn), notre sympathique confrère, M. Fritz e Van der Linden. e On sait que M. Yan der Linden, après !- avoir fait au Congo un voyage de reporter, le y est retourné en qualité de fonctionnaire, i- Il sera intéressant d'entendre cette « con-ie quête » de ndtre colonie raconter ses souvenirs et dire ses vues d'avenir. oruABues, ioute îa rue y passait... « nirs ei aire ses vues a avenir. L'Albanie est indépendante » 6UA8D SEBA-T-EUS PACIFIÉE î ? Le port de Santi Quaranta dont les puissances ont décidé le blocus pour ' réduire les insurgés épirotes ' l •La politique qui s'imposait au nouveau v souverain d'Albanie était de se concilier les n bonnes grâces de l'élément musulman et de d lui donner des garanties en confiant à un mu- s; sulman les fonctions de premier ministre, n On avait mis en avant les noms de Ferid pa- p sha, d'Orner pacha. C'est Turkhan paeha qui r vient d'être appelé à la présidence du con- à seil albanais et il arrivera à Durazzo aujourd'hui. i( Turkhan padha est né à Trikala, en Thes-salie, en 1846. Après un passage dans la carrière diplomatique, il fut nommé gouverneur de Tekké (vilayet d'Angora), puis d'Ourfa i( (vilayet de Diarbekir). Il rentra dans la car- o rière diplomatique, fut nommé ministre à g Madrid et géra l'ambassade de Turquie à c Paris. En 1896 il fut rappelé à Constantinople e 3t nommé gouverneur par intérim de l'île de q Crète. Pendant quelques mois oo^ lui confia c le portefeuille des affaires étrangères. Il re- o vint en Crete comme gouverneur général, fut w nommé membre de la section civile du conseil d'Etat. Il 'fut envoyé deux fois en mission v spéciale saluer le tsar à Livadia, devint ministre des fondations pieuses, fut' nommé * premier délégué turc à la Conférence de La r Haye, et enfin envoyé comme ambassadeur t, à Saint-Pétersbourg. > Turkhan pacha passe pour un homme aux idées libérales et d'une réelle honnêteté. ,7-1 DES CONCESSIONS SERAIENT FASTES ' AUX EPIROTES Les journaux grecs nous apprennent que S les représentants de l'Autriche et de l'Italie 1 ont fait connaître samedi dernier que leurs , gouvernements admettent en. Epire ie prm j cipe de l'égalité des religions et des langues j et accepteraient la rectification de frontière i quand l'évacuation sera terminée. Enfin, en j ' ce qui concerne la gendarmerie locale, ils ont admis son recrutement sur place,, ' LES NOUVELLES Au Palais de Bruxelles Le Roi a reçu mardi à 1 heure le colonel jBridges, attaché militaire d'Angleterre, qui doit quitter Bruxelles incessamment. Dans l'armée Nous apprenons que le prochain mouvement de promotions trimestrielles dans l'ar-f mée comportera 150 promotions au grade de i capitaine en second dans l'infanterie. Le Sénat * est convoqué pour le mardi 17 de ce mois, à 2 heures. ^ Le Conseil provincial du Erabant est convoqué en session extraordinaire pour j le mardi 17 mars 1914, à 2 heures. j Aux Hospices j Le clan anticlérical bruxellois est plus em-! barrassé que jamais par la question des hos-| plces. Le conseil communal devait lundi pro- • céder en comité secret à la nomination de deux membres en remplacement de MM. : Van Langenhove et Frison, rééligibles. Le 4 groupe radico-socialiste voulut qu'en même ; temps on nommât deux membres en rempla-] cernent de MM. iDelbastée, démissionnaire, i et Verheven, décédé. f L'entente n'a pu se faire sur ce point, et finalement on a renvoyé toutes ces nomîna-| tion s à un mois. : Il est vrai que pour la belle besogne que îkfont ces conseillers cela n'a pas grande importance.La Fédération générale des secrétaires communaux avait organisé dimanche, à Bruxelles, une réunion des présidents et secrétaires des as-i sociations fédérées. Cette réunion, présidée par M. Biddaer, s'est occupée surtout de la situation actuelle des secrétaires communaux quant aux traitements et aux pensions et a étudié les moyens de l'améliorer. Bijouterie Bergfts-Hesbaln, i, rue Neuve, grand rabai® avant inventaire. O La Fédération nationale des Entrepreneurs de transports réunie dimanche à Bruxelles en assemblée générale statutaire s'est occupée entre autres choses du désarroi des chemins de fer. Elle a émis le vœu de voir l'administration consulter en pareille^ occasion des compétences commerciales et notamment les entrepreneurs de transports. o Les meilleurs cables et ft!s électriques Le plus grand stock et les plus bas prix. J G. Hiroux & C°, 7, square de l'Aviation. Bruxelles. lîsûiaÉ IMimi Le « XXe SIÈCLE » sera servi d'ici au /er juin prochain pour2 FRANCS Les personnes qui désirent profiter de cette oçcasion pour prendre un de nos abonnements à prix réduit sont priées dyenvoyer un bon-poste de 2 francs au bureau dit journal, impasse de la Fidélité, Bruxelles. BULLETIN POLlTIQUE La question de Vévacuation par l'Italie les îles qu'elle occupe dans VArchipel n'esi vas près d'être résolue. L'Italie, on s'en sou viendrai subordonnait cette évacuation ai, payement par la Turquie d'une indemnité d'une vingtaine de.millions. Au besoin, elle se refusait catégoriquement à reconnaître h fnonnayée en avantages économiques dans VAsie-Mineure. Or le grand-vizir a déclaré lundi à l'dThbassadeur d'Italie que la Porte se refusait catégoriquement à reconnaître le principe dune indemnité. Bref, elle réclame l'évacuation immédiate du Dodécarièie et quant au railway d'Adalia dont on avait annoncé un peu trop tôt, paraît-il, la concession à l'Italie, la Turquie déclare qu'elle discutera cela après entente avec VAnglc-< terre. Or, ici il y a des droits acquis par une Compagnie anglaise. En Bulgarie, d'après les données actuelles, le gouvernement obtient une grande majorité dans les villes. Le parti sec:'alisie y subit une défaite. Par contre, on prévoit de. ■maintenant un certain renforcement des partis démocrate et national, lesquels"seront mieux représentés que dans le dernier so-hranié.— La Chambre roumaine a adopté le projet dû à Vinitiative parlementaire et demandant la révision de la constitution pour réaliser : 10 la réforme agraire en établissant Véquilibre entre la grande et la petite propriété et permettant au gouvernement de vendre aux paysans dans certaines conditions et contrée un juste et préalable dédommagement de grandes propriétés; 2° la réforme politique en supprimant les collèges électoraux actuels qui seront remplacés par un collège unique avec représentation des minorités et obligation du vote. — La démission du cabinet italien est maintenant officielle. Le conseil des ministres s'est réuni mardi matin à 10 heures. La réunion s'est terminée à 10 h. 45. Les ministres ont décidé de démissionner en raison de la situation parlementaire. M. Giolitti s'est rendu à 11 heures au Quirinal, où il a présenté au Roi la démission du cabinet. — ■ . . le: XXe SIÈCLE est lu pour sa ÏUJBttlQUE 8POKTIVE comme pour se9 INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES 5 Chronique ûu Jour OBSTRUCTIOS el Des chants de victoire, il ne reste même ui plus une rumeur légère. Après avoir conduit son zwanze-rapporteur au Oapitole, en grande pompe, avec accompagnement de cantates triomphales, l'opposition perdit sa e- belle allégresse en constatant que ça ne l'a-,r- vançait à rien du tout. le Du coup, elle revint à une grande modération, jurant qu'elle n'avait jamais songé à faire de l'obstruction. Sourire poli de la droite et des journaux s> catholiques. Ils voyaient l'obstruction à l'œuvre et, suivant anticipativement 1e conseil sensé de l'« Indépendance », ils laissaient aller les choses. J1 D'où colère effroyable du « Peuple ». En gaspillant le temps du Sénat, ses bons amis empêchent la discussion des lois sociales. n_ Le temps passe... Si bien que les embouteil-leurs malheureux, la balle en main, hésitent 0_ entre le plaisir de casser lés pots et le cha-jô griot de payer la casse. j" Le « Peuple », certain que les ouvriers det-g manderont à ses amis les embouteilleurs un '[C compte exact de leur activité, essaie de dé-^ placer les responsabilités. Et voici comme : e> « Il n'est plus en ce moment, écrit-il, aucun prétexte de procédure parlementaire auquel ït puisse être raccrochée une nouvelle remise (des i- lois sociale?), et tout ajournement nouveau serait du flagrant sabotage, dé" la manifeste ie obstruction ». 3" . Et plus loin : « Encore une fols, ce serait du côté du gouvernement et de\la droite, une politique de sabotage et d'obstruction, qui légitimerait toutes ic les représailles. » * C'est entendu! C'est le gouvernement, r c'est la droite qui font de l'obstruction et du sabotage. C'est la droite qui a fait per-j. dre quatre mois de session à la Chambre et ÎS c'est elle qui s'est vantée publiquement d'embouteiller le débat ouvert au Sénat. Nous savons que la clientèle du « Peuple » a la foi robuste autant qu'obligatoire. Mais e. tout de même, s'il lui fait avaler .ça, il est plus fort que nous ne le croyons. • GAI î GAI ? MANIFESTONS I_ Un comité s'est formé pour faire une ma-r- nifestation en l'honneur des directeurs de n l'entreprise commerciale dite théâtre de la Monnaie, à propos des représentations de « Parsifal ». Les musiciens de l'orchestre congédiés pour vieillesse seront-ils de la cérémonie? Nous l'ignorons. Ce que nous savons, c'est que le comité 5 de glorification est présidé par M. Poullet, ministre des sciences et des arts. £ On peut se demander ce que les arts vont faire en cette galère. L'industrie et le commerce y eussent fait meilleure figure. M. Hubert étant sans doute empêché, c'est M. Poullet qui ira encourager le négoce. Mais comment les FF.*, négociants peuvent-ils sacrifier ainsi leur anticléricalisme au culte de leur gloire ? M. Poullet n'est-il pas actuellement la plus pure incarnation du sectarisme clérical? Et c'est lui qui va haranguer les FF.*, négociants, leur dire tout le bien qu'il pense de leur miousic efc le même davantage et leur mettre, dans sa ,s mansuétude chrétienne, un doux baiser sur , le front!... • ^ Quel plaisir pourront bien trouver les FF.». l~ négociants dans une cérémonie qui sentira ainsi l'eau bénite de ministère? £ UN PATRON MÉCONTENT A Un patron houspillé par le « Peuple » vient d'adresser au moniteur socialiste une lettre où il se défend fort bien. ■ Il reproche aux meneurs socialistes de L vouloir toujours tirer à eux toute la couver-tuer et revendiquer pour les industriels le droit, après avoir payé de justes salaires, de ;c faire fortune s'ils y réussisent, de se faire respecter par leurs ouvriers et même d'avoii * parfois raison contre eux. l' Voilà, direz-vous, un homme qui parle u d'or, mais semble terriblement réaction-\i naire. C'esC pour le moins un affreux cléri-, cal ï ' Détrompez-vous. Ce patron est un radi-•' cal bon teint qui s'en est allé aux élections <y du 2 juin bras dessus, bras dessous, avec les y' meneurs socialistes, espérant du même coup c renverser le gouvernement et se faire par-, donner ses tares de capitaliste. '' On voit qu'il a également échoué dans ses e deux entreprises. t Peut-être est-il, de ce chef, peu qualifié ■t pour tenir au « Peuple » un langage d'ailleurs parfaitement sensé. Souhaitons du moins que l'aventure lui serve, à lui et à ses amis de la bourgeoisie libérale qui, selon le - mot de l'« Ami de l'Ordre », se croient très c malins en brûlant une chandelle au diable rouge ! ° DISTINGUONS... Le « Matin » d'Anvers continue de & dis- - tinguer » entre la publication du document Wangermèc par le « Bulletin antimaçonni- v que « et la publication des papiers de Mgr Montagnini cambriolés par les combistes français. A force de distinguer, il ne sait plus très bien où il en est. Le gouvernement français, dit-il, avait le . droit de saifcir les papiers de Mgr Monta-gnini parce que celui-ci était un espion et un conspirateur!... Quand on est aussi épris de justice et de - légalité que prétend l'être le « Matin », on doit se garder de porter sur les autres, fus- , sent-ils monsignori romains,des jugements à ce point téméraire. Quand et où Mgr Monta-gnini a-t-ii été condamné comme espion et - conspirateur? S'il eût été tel, .croyez bien . que Clemenceau n'eût point manqué de le livrer à ses tribunaux. En réalité, les mufles du Combisme triomphant se sont emparé par violence des pa* • piers privés du prélat italien. Et même si ce cambriolage eût été légal, de quel droit le , gouvernement en a-t-il fait exposer le fruit dans la presse à sa dévotion ? Il n'est point difficile de discerner ses mobiles. Le « Ma-[ tin » s'obstine à le défendre. Nous lui en - donnons acte. ,o« «ROULETABILLE CHEZ LE TSAR » dont nous venons d'achever la publication en feuilleton, a eu grand succès partout, même — à moins que ce soit surtout — en Russie. Un de nos abonnés de Saint-Pétersbourg nous renvoie un numéro du « XX8 Siècle r « tel, nous écrit-il, qu'il est distribué en Russie ». Or, le rez-de-chaussée de la dernière page a disparu. Sans doute, les fonctionnaires de la poste préposés à la distribution du « caviar » ont-ils trouvé plaisir à lire les aventures de Rouletabille et ont-ils voulu garder la collection de nos feuilletons. S'ils en avaient égaré l'un ou l'autre et que cea

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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