Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 13 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 22 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/542j679z2v/
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zz ANNEE. —- Séné nouvelle1. = N° 902 TJe !V«m6fo ÎO Centimes CS Osntïïiles au refont) DIMANCHE 13 MAI 191T. MDACIIOS £1 ABÎ11S1ST8AT10S 3, Place des Deux-Ecus, PARIS Téléphone : Central 33 04 BUREAUX AU HAVRE: 28'", Hue de la Bourse, 28' LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR Fcrnand NEDRAY LE XXe SIÈCLE abonnements France..,3. 2fr.50 par mois a 7 fr.50 par trimestrt Angleterre. 2sh. 6d. par mois s . 7sh,6d.partrirnQstro Autres pays 3 fr. — par mois ■ 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'ateer à HfliiaistrïtioB Sa Joiiras Les petites annonces sont ègalemetfk reçues à la Société Kurop«x_uue <3o I"uCiiicHc, 10, rue de la Victoire, Pari+ qui en a le monopole pour Paris. àK5s2tiOâS» mSSBBBm ggazattsgmaflaattia Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris LA FAILLITE DE L'INTERNATIONALISME Nous avons donc dépassé le millième jour de la guerre, et, non seulement on no sent point lléchïr, chez les combattants, la résolution d'assurer les destinées de la patrie, il semble, au contraire, que la durée qui accumule pour eux les douleurs et'les sacrifices, ailt accru en eux la conscience de ce qui se décide dans cette lutte formidable. Bien plus, son véritable caractère, apparaît désormais clairement, même aux •Etats qui s'étaient cru d'abord garantis contre la tourmente. Ils n'en subissent pas que les inévitables répercussions, ils s'y sentent impliqués, s'y voient peu à p.eu directement engagés. Car :c'est le patrimoine universel qui en est l'enjeu : il s'agit de la liberté dans le monde ; de l'indépendance de tous les peuples ou de leur asservissement à un seul. L'un après l'autre, ils entrent en ligne pour sauvegarder leur pays, ses traditions et son génie contre les desseins d'une détestable hégémonie. Entre tant d'enseignements que nous apporte cette guerre, celui-ci est peut-être le plus .digne d'une sérieuse méditation. Aux esprits aventureux, aux théoriciens chimériques qui prophétisent la fraternité universelle, la disparition des patries dans l'unification de l'humanité, il faut opposer le rude démenti des faits. Non, le monde ne tend à s'unifier ni, comme l'entendent les apôtres du pacifisme, par l'abandon de tout idéal historique, ni comme le suppose l'évangile anarchiste, par une sorte de retour à l'état grégaire, ni comme le rêvent les agresseurs de 1914, dans l'allégeance germanique. Tout, au contraire, dans les événements qui les bouleversent, dans le sursaut d'énergie qui secoue tous les peuples, tout atteste la profondeur et la puissance du lien qui constitue les iden-tiés nationales, la force du sentiment qui fait, des frontières matérielles, le signe d'une différencia.tion rigoureuse. Le patriotisme, réaction collective du « moi » contre le « non-moi », s'est affirmé, non pas comme une. timide survivance du passé, mais comme le fecteur Le plus actuel, le plus vital, le plus irréductible qui puisse agir sur l'a société des hommes. F * 1 * + En d'autres temps, la notion de la patrie et çles devoirs qu'elle impose a pu paraîtra- obscurcie dans certains esprits ; il a -wlf i qtiè si>h avemr 'fCtt menace "où son indépendance mise en caiise, pour que, partout, un élan instinctif reformât spontanément l'unité du pays, .et ralliât tous ses. fils dans une volonté unanime d'en mettre l'intégrité à l'abri de toute atteinte. Par contre, il ne manque pas d'organisations qui, soût qu'elles , le recherchassent positivement, soit qu'elles n'eussent en vue que l'affinité des intérêts, l'association motivée par l'entente des travaux ou la communauté des croyances, groupaient les hommes par-dessus les patries. Combien le lien qui les unissait, de la sorte a paru fragile, quand l'heure sonna de se ranger selon les affinités véritables et les relations fondées sur la nature pt, sur l'histoî; re ! Gela seul qui a compté, qui s'est resserré et affermi, c'est la famille nationale, alors que tout le reste s'est trouvé instantanément, non pas compromis, bien prs que'disloqué, proprement inexistant. A l'heure du conflit, quelle plénitude de sens, quele vertu eficace ont pris, tout à coup, les mots concitoyen et ennemi ! A ce moment, un même frisson a parcouru les âmes ; chacun s'est pathétiquement senti de sa race et de son pays. L'appel au drapeau'a dominé toutes les autres voix. Ce qui débordait, le cadre national s'est vu ipso facto annihilé, fraopé d'impuissance, submergé dans l'oubli, tenu , comme s'il n'était pas. La réaction était si générale, si absolue, si allègre qu'on ne s'est aperçu, qu'on ne s'est étonné que plus tard de l'inconsistance des organismes mondiaux dont on eût pu croire .l'influence susceptible de peser de quelque poids dans le conflit. Cette influence a été nulle ; la guerre a révélé la faillite des internationalismes. ■a - M * Cette faillite est-elle ôans appel ? Oui, en tant, bien entendu, que le groupement international se situe au-dessus des patries, et prétend créer entre ses adhérents un lien plus fort que le lien national. Deux points paraissent nettement acquis en effet : d'une part, aucune forme d'internationalisme si vénérable qu'elle fût, si agissante .qu'ele parût auparavant, n'a pu demeurer intacte, ne pas être ébranlée, désagrégée, rompue, sous les poussées contraires du sentiment national ; et d'autre part, si quelques-unes, parmi celles qui pensent survivre à la catastrophe, ont essayé ôe montrer quelque vitalité, ou elles n'oni réussi à donner que le spectacle de leui désarroi, ou. elles ont dû pour faire illusion, recourir aux compromis les plus la orientables, ou, enfin, elles n'ont abou'.i qu'à devenir un moyen cauteleux de dissociation, âu service d'un nationalisme plus ou moins déguisé. A vrai dire, c'est bien plutôt dans ce dernier rôle que la guerre nous montre les plus imposantes organisations cosmopolites, soit qu'elles y aient été conduites, pat la pression du milieu, ou entraînées pat la puissance d'un instinct plus fort que ïéu;r principe constitutif, soit qu'elles révèlent- seulement maintenant les arrière-pensées d'investissement - et d'embrigadé-ment mondial propice aux desseins d'un impérialisme de profits, qui prenait sournoisement l'offonsive, dès le temps de paix. L'exemple assurément le plus éclatant de cette évolution destructrice d'une unité artificieuse, en môme temps que de cet offert déviateur et de cette manœuvre occul-d'asservissement est celui de l'Internatio nale socialiste. Les faits sont ici trop no-toi>es pour que j'aie besoin d'insister : ellt n été brisée net. Sauf la dissidence italienne, partout, les socialistes ont d'abord spontanément consommé la rupture et sui vi sans hésiter leurs drapeaux respectifs, Mnic :LlïSSi nous ÛV0T1S VU,, tout. flJlSSitôr et, depuis lors, nous n'avons cessé de voir le socialisme allemand — auquel déjà Karl Marx, dans une lettre fameuse assignait un rôle déictatorial — s'efforcer de semer la division, et de recruter des auxiliaires dans les autres pays, en invoquait cyniquement les principes qu'il abandonnait chez lui, déployer une activité, fiévreuse'pour tourner, au bénéfice du pangermanisme agresseur, les intelligences qu'il s'était çà et là ménagées et la force du prolétariat universel. Ses menées n'ont nulle part entamé sérieusement la cohésion nationale : l'Internationale demeure disjointe et la SozialdemoUratie s'est montrée aussi ardemment nationaliste qu'aucun autre parti allemand. * ■ * * Sans vouloir, bien entendu, faire entre eux aucun autre rapprochement, il est permis d'invoquer un second exemple non moins concluant. S'il existe une institution dont le caractère soit pleinement internationaliste, dans sa conception même, son recrutement, son gouvernement, c'est bien la Compagnie de Jésus. Milice vouée essentiellement, par son illustre fondateur au service des intérêts généraux de l'Eglise, mise, de façon plus expresse qu'aucun autre ordre religieux, à la disposition du Souverain Pontife, et fière de s'attester dans une étroite dépendance des inspirations et des desseins du Siège Apostolique, il semblerait que l'Institut de Saint Ignace dût, par sa, constitution même, si fortement Unitaire, échapper à tout, effet interne des compétitions et des hostilités qui s'élèvent entre fractions de ce peuple chrétien sur lequel, sans- considération de frontières politiques, il exerce ses sollicitudes. On pouvait croire qu'une institution si puissamment disciplinée et' centralisée ne serait point troublée dans son unité par la crise qui secoue le monde. Il n'en a rien été. L'Ordre des Jésuites a subi le contre-coup de la guerre ; en dépit du lien congréganiste, et quelque claire qu'ait été la détermination du Saint-Siège de demeurer dans l'expectative en face clés belligérants, les membres de la Compagnie ont, 'individuellement, pris leur place à côté de leurs compatriotes, é.pousé leurs revendications antagô-ni;-tes;combattu sotfô toutes les formes p'ôu'r le triomphe de leur pays. L'appel de la .patrie, a été décisif et ils lui ont subordonné sans hésitation toute à-utre obédience. La France a trouvé en eux des fils enthousiastes et héroïques ; maints faits ont prouvé l'ardent patriotisme des Jésuites belges et l'Allemagne de son côté a reconnu le dé-vouerîfent des siens en rapportant la mesure qui fermait à leur Institut les portes de l'Empire. La fiction de l'internationalisme s'est donc écroulée pour la Compagnie, et partout, même dans les pays neutres, on a vu ses religieux prendre parti entre les combattants, non sans quelque intempérance, parfois, ni oubli de la charité. Là encore, c'est le nationalisme qui a déterminé i\s attitudes et qui a suscité des sympathies.A vrai dire, cela ne.paraît nullement insolite à ceux qui ont suivi avec un peu d'attention l'histoire religieuse des vingt dernières années. Le prosélytisme n'était point partout exempt "de préoccupations ultra-confessionnelles et l'Allemagne, notamment, trouvait dans ses missionnaires d'actifs' agents de sès desseins politiques. On sait avec quelle ténacité, que le seul amour des âmes ne suffit pas à expliquer, les jésuites allemands contrarièrent l'effort des pères ma.ristes français au Japon, ou sous couleur d'orthodoxie, tendirent à miner l'admirable Institut biblique du père Lagrar^e à Jérusalem et l'in-fleuence exercée par les dominicains français. Le père Funk agissait en bon Allemand quand il essayait de leur opposer une concurrence dont on n'allait pas tarder de voir qu'elle recherchait davantage l'intérêt germanique que l'intérêt scienti-.ficiue.Oui, la réalité de la guerre a achevé de faire la preuve : le nationalisme a usé les internat!onalismes. Une■ « société-des nations » s'élabore peut-être ; mais, précisément, elle les suppose, affirme leur autonomie et ne repose point'sur le postulat si magnifiquement démenti, de leur prochaine disparition. Raoul NARSY. . ' wvwv Une fête fraîico-belge A \EW-YOItK ON Y RECUEILLE PRES D'UN DEMI-MILLION POUR LES ŒUVRES FRANÇAISES ET BELGES New-York, 12 mai: Le Maréchal Joffre a assisté au Métro-politan Opéra à une magnifique soirée musicale organisée au bénéfice des œuvres des Orphelins de guerre français et du Comité de secours belges par moitié. Les prix des places avaient été fixés a un taux extrêmement élevé, chaque loge se payant 5.000 francs. La sçsllo, cependant, était comble jusqu'au faîte et la manifestation dont le maréchal fut l'objet dura 20 minutes. La soirée fut triomphale. Des ariistes belges se firent entendre avec succès. La spi'rée a donné un bénéfice net de 80,000 dollars soit .«0,000 francs qui, sou? forme de chèque, ont été remis aujourd'hui au maréchal Jofl'ée .pour qu'il le transmette lui-même dès son retour en France aux œuvres bénéficiai re's. Ce résultat est un des plus considérables de ceux obtenus pour des fêtes en faveur des victimes de la guerre. (Aqrncp. Pn.ns-T6Ltajayi.mes.) LKÊroiŒEOI! jamais de paix séparée \mmm déclaration sb m. unshb ^ r Washington, 12 mai. — Les informations ] relatives à l'attitude des Etats-Unis sua- la . question de la paix, viennent d'être conflr- , niées par une déclaration officielle de M. Laiœing, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, où il affirme que les Etats-Unis ne leront pas la paix tant que l'Allemagne ne ( sera pas . vaincue. i La .question d'une paix séparée, a-t-il 1 dit, n'a été soulevée -par aucun des membres des missions française et an- ' glaise. IL n'existe, à ce sujet, aucun engagement écrit entre l'Amérique et les < Alliés mais l'accord le plus complet est < établi sur ce point. Si iAllemagne fait î des propositions de paix aux Etats- '■ Unis, ceux-ci en'référeront immédiate- ' ment aux autres puissances alliées et 1 c'est seulement dans le cas d'une ac- , ceptation ou d'une discussion ouverte j entre tous les Alliés, que l'Amérique entrerait en négociation avec l'Alterna- i gne. Il est absolument impossible que l'Allemagne puisse détacher les Etati-Unis de l'alliance formée contre elle. L'Amérique reconnaît que les inquiétudes de l'Allemagne, à l'égard de son commerce après la guerre, augmentent chaque four. L'Allemagne se rend compte que les Alliés sont maintenant en état de lui fermer les marchés du .inonde. C'est 1 ce qui. donne son prix à l'aide que four- 1 nissent aux Alliés les Etats de l Améri- \ que du Sud, tels qtie la Bolivie et le \ Guatemala, ainsi que la Chine et la , République de Liberia, qui, tous, peu- < vent porter un coup mortel au com- < merce allemand d'outre-mer. (Agence Radio.) 1 ■ <WWV\ A CHACUN SON 01) Un document intéressant sur deux complices de la politique boche en Belgique l Ce document nous est fourni par l'arti- ' de suivant extrait de la Métropole du ^ 10 mai : On sait que -dans .un récent numéro de la Deutsche Revue, le professeur von Dyck a exposé les prolégomènes de la fondation de l'Université von Bissing à Gand, et a cité, parmi les » conseillers » du gouvernement royal et impérial prussien 1 et allemand à Anvers qui furent te consul- ] tés » à ce sujet, les sieurs Adelf-cns Hen- 1 derickx, d-éputé, chevalier dè l'ordre de ■ Léopold, Auguste Bomus, professeur à < l'Athénée royal de Gand, membre du soi- 1 disant » Conseil des Flandres » et cheva- i lier de l'ordre de Léopold II, et un cer- < tain abbé Th. Spaeninckx. Ce Spfieninckx est, paraît-il, recteur d'un couverJ. à Borsibeek-lcz-Anvers- Mis en cause par le Professer von Dyck, 11 a envoyé au Nicuwe Uotterdamschc Courant, feuille germanophile autorisée ; en Belgique, une « lettre d'explications » j que ce journal a publiée dans son numéro du samedi 21 avril (édition du soir) et que nous croyons devoir traduire, parce qu'elle jette sur les pirouettes du Prof. Dr. Julius Persijn, dont nous nous sommes déjà occupés ici, un jour précis. Voici le morceau : Le 2 mai 191G. le Dr. J. Persijn me fit connaître qu'il étair d'avis de remplir son devoir ; ilamand (sic) à rUni,versité flamande et me demanda par la même occasion ce que je pensais de ces intentions. Comme partisan de la flamandisation de , l'Université de Gand, j'approuvai le projet de ■ mon ami. Après que le Dr. J. Persijn m'eût invité à 1 plusieurs reprises de venir en Hollande, pour ] avoir un entretien avec lui, je reçus deux fois , un passeport pour Scheveningue. Pendant nos < entrevues, j'exprimai a chaque fois ma convip- ; tion nu sujet des devoirs des Flamands au ré- ■ garcl de riiniverSité flamnde. Lorscme le Dr. J. Persijn. pe.u de temps après l'arrangement (regeling) de son professorat à Gard donna (déjà sa démission. io , m'attristai et je me rendis -une troisième fois ; en Hollande, pour connaître de la bouche , même du Dr. J. Persijn les raisons de son 1 acte irréparable et pour en obtenir , sinon une justification, du moins une. déclaration et d'éviter ainsi, une rancune contre un ami fidèle et cher. Mes trois courts voyages en Hollande n'ont eti d'autre objet et d'autre but que ceux indi- , , qués ci-dessus. Ma collaboration à l'organisation de l'Université flamande se limite aux relations ci-dessus ayee mon ami le Dr. J. Persijn. La preuve est faite^ que le Prof. Dr. J. Persijn après avoir joui à Oxford d'une ■ hospitalité plus qu'écossaise," a accepta 1 une chaire des mains de von Bissing, puis ; a démissionné. Dont acte. 1 1UVW — UNE CONFÉRENCE ; de M. ïmhart de ia Tour à Milan ■' Milan, 12 mai. ïw M. Imba.rt de -la Tour,'membre de rlns-; titut de France, répondant à un appel qui i lui avait été adressé par le comité des lec- ■ tures « Antonio Fogazzaro », a donné hier, : à Milan, une conférence sur l'évolution des idées' morales dans la France contempo-; raine. * ' ■ .' , Un auditoire d'élite y assistait. L orateur, qui a été ex^sircment brillant, a été très applaudi. Arrière, les fauteurs DE DIVISION Sous le titre : et Activisme ? » .3n pou-'ait lire l'entrefilet suivant dans" le nu-néro des 22-23 avril du Belgisch Dagblad, e vaillant quotidien flamand publié avec ant de succès ù, La Haye depuis deux ns : « MM. Camille Huysmans et Frans Van ■ auwelaert envoient ensemble aux flamingants qui résident en Hollande une invi-aiion à se joindre à eux pour fonder une i'aue flamande qui mènera une propagande active pour le mouvement flamand. » Cette tentative de division au moment •ù tous les Belges, Flamands et Wallons,1 combattants, opprimés et réfugiés, affir-nent énergique ment leur volonté de res-;errer leur union patriotique, a été sévè-■ement jugée par les milieux flamands de rlollande. Dénoncée par le Belgisch Dab-dad, elle a été désavouée par des flamingants authentiques comme Cyriel Buysse, e député Arthur Buysse et le professeur ^eo van Puyveldç. C'est dire qu'elle est ■endamnée à un piteux échec. a —<VW\W : ECHOS Lacuiics Nous publions ci-dessous d'intéressants locuments relatifs ù la lutte contre l'a-:oo'lisme dans la Belgique libérée. Person-ie ne songera à marchander au gouver-îement les éloges que mérite cet acte de saut public. Nous sera-t-il permis cepen-Lant d'exprimer un regret à propos de la Composition de la commission instituée à ïet effet ? Il semble qu'on ait été esclave nie fois de plus des vieilles recettes du emps de paix qui prescrivaient un dosage savant de parlementaires, de foncionnai-'es, d'avocats, de savants et de sociologues, în chambre, additionnés d'un très léger iourcentage d'hommes d'action et de gens )ratiques. Pourquoi n'avoir pas fait la 3art un plus large ù. des industriels et à les commerçants dont les lumières ne sont :ertes pas à dédaigner en pareil cas ? Pourquoi n'y avoir pas appelé dés repré-;entâiits , jÉk* : nos ynoicat^ ouvriers dont es avis offrent cependant quelque intérêt m l'occurrence ? Assurément, cette lacu-ie n'est due ni à. une aversion, ni à un dé-lain quelconque pour la classe ouvrière, ruisque cette commission est présidée par £mile Vandervelde. Simple errement dû 1 la routine, mais qu'on pourrait peut-être •orriger... w\w\ H la placc belge du Havre On a appris avec satisfaction la promo-■ion au grade de commandiant du capitai-le Brouyère. l'aimable et sympathkrue attaché de la Place belge du Havre. Sa ser-,'iabilbité et sa bienveillance ont conquis à et excellent a dministrateur des sympathies inanimés. Nos alliés français et anglais >nt joint leurs félicitations .à celles de la colonie belge du Havre. Vti belge noyé an Congo Une lettre du Katanga nous apprend que e frère salésien Florent Merland s'est loyé accidentellement dans la Kafubu à Siniama. wwv* Equipement Tous les officiers belges s'habillent et s'équipent, à des prix raisonnables chez Lévy, Gi, boulevard SainWMartin, à Paris, ournisseur du Ministère des Colonies de Belgique. (Visiter ou écrire). uwv. 5our vos permissionnaires sans famille Aujourd'hui, dimanche, sous les beaux ar. jres du jardin d'Acliânatation, nos lecteurs courront bnaver les juvéniles ardeur d'un ioleiï printanieir. Ils entendront d'excellente nusique. En applaudissant, sous la direc-ion du capitaine Walpot, la musique/'roya-e dil lor régiment des guides, ils fourni-•ont à l'Œuvre des permissionnaires belles de la porte Maflillot les ressources dont îette œuvre si louable a besoin pour héberger nos. poilus en congé. www * ■ Un Sous-Marin allemand 3APTURÊ DANS LES EAUX AMÉRICAINES Newport News, ,9 mai. — Un sous-marin allemand, i'U-36, a été pris dans un filet oi'ès de Newport News. Ce sous-marin fut capturé, dit-on, par ''équipaije d'un des plus grands navires ■le guerre américains. L'avant du sous-'tiarin vint s'engager dans le filet tendu iûur protéger les eaux navigables. On ne sait quel sort a été réservé à '.'équipage. Il est probable qu'il a été expé-lic vers un fort de l'intérieur sous la sur-leillance d'une garde spéciale. Le récit de la capture de ril-36 s'est répandu ici dans la soirée lorsque les officiers d'un grand navire de guerre vinrent 1 terre. Le sous-marin était entré, probablement, :lans les eaux américaines, dans l'espoir i'il rencontrer des imités de la flotte. Le 'ait qu'il n'ait pu avancer bien loin indilue que le port est parfaitement protégé. ^Herald.) \xx\x\ — A Londres, on annonce ia mort de M. Liberty, le roi du satin qui porte son nom, à i'ùïe de 74 ans. NOUVEAUX SUCCÈS BRITANNIOUES Prise du village de Bullecet de tranchées enlevés. — I ACTIVITÉ 8S mflLtniE MEip Ê wv>t< COMMUNIQUES BRiTAHNIQUES H h. 10. Des attaques ont été lancées sur la ligne Hindenburg, dans le voisinage de Bulle- 1 court, ainsi que, lie part et d'autre, lie ia 1 route Arras-Cambrai et au nord de la Scarpe. Nous avons atteint tous nos objectifs, 1 en faisant quelques centaines de prison- 1 niers. Des coups de main heureux qui nous ont i valu des prisonniers, ont été exécutés, la ! nuit dernière, à l'est d'Ypres. < 23 heures. ( Les derniers détails reçus sur les atta- < ques de la nuit dernière confirment le suc- i ces de nos opérations. Hier soir d'importants rassembleraents ont été aperçus se formant en masses dans ( le voisinage de Bullecourt. lis ont été aus- ( sitôt dispersés par le feu de notre artille- ( rie et la contre-attaque n'a pu se développer. , PLUS TARD, NOS TROUPES ONT ATTAQUE ET APRES UN DUR COMBAT QUI S'EST PROLONGE TOUTE LA NUIT 1 ILLES ONT OCCUPE LE VILLAGE DE 1 BULLECOURT OU LA LUTTE SE CON- | TINUE. Cet après-midi une attaque ennemie sur ' le terrain conquis a été brisée par le lir : de nos canons. DE CHAQUE COTE DE LA ROUTE ; ARRAS-CAMBRAI, SUR UN FRONT DE ! PLUS D'UN KILOMETRE, NOUS NOUS SOMMES EMPARES DE LA LICNE ENNEMIE ET D'UN POINT FORTIFIE APPELE FERME DE LA CAVALERIE. AU NORD DE LA SCARPEj NOUS AVONS ENLEVE I E C5METSERE DE RŒUX ET LA FABRIQUE DE PRODUITS i \HIMIQUES AU NORD DU VILLAGE. AUJOURD'HUI NOTRE AVANCE S'EST CONTINUEE DANS CETTE REGION ET ] SUR UN FRONT D'ENVIRON DEUX KILOMETRES ET DEMI NOUS AVONS OC- i QUPE LES TRANCHEES ALLEMANDES. AU COURS DE CES OPERATIONS, , NOUS AVONS FAIT PLUS DE SEPT CENTS PRISONNIERS DONT ONZE OF- i FICIERS ET PRIS DES MORTIERS DE 1 TRANCHEES ET DES MITRAILLEUSES. Dans les combats aériens d'hier, sept ap- i pareils ennemis ont été détruits et cinq i abattus désemparés. Quatre des nôtres ne i sont pas rentrés. ; irt. « Plusieurs kilomètres 5îus de 'loo prisonniers n u un mm u la nm m COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures, L'artillerie ennemie s'est montrée n>oin3 sotive au cours de la nuit sur le Chemin-ies-Dames.Nos batteries ont exécuté des tirs de des-ruction sur les organisations allemandes it fait sauter un dépôt de munitions au icrd-est de Juvincourt. Sur la rive gaucho de la Meuse, la lutte j'artillerie a été violente toute la nuit dans a région du bois d'Avocourt, sans action l'infanterie. Nos détachements ont pénétré dans les ignés allemandes au nord de Bezonvaux et iur plusieurs points en Alsace dans le sec-eur d'Amnierizwiilcr. 23 heures. La journée a été marquée par l'activité le noire artillerie principalement au cud le Saint-Quentin, sur le plateau au nord ie l'Aisne et en Champagne. Dans la région de Verdun, nos batteries >nt efficacement bombardé les organisa-lions allemandes du bois d'Avocourt Aucune action d'infanterie en dehors l'une coup de main vivement executé par me de nos reconnaissances près de Berry-su-Bac et au cours duquel nous avens fait Jes prisonniers. Dans la journée 11 mai, noire avia-:ion de chasse a livré de nombreux combats îu cours desquels sept avions allemande ifcattus par nos pilotes ont été entièrement iétruits. Sept autres ora reçu de graves jvaries et sont tombés désemparés dans eurs lignes. COMMUNIQUE BELGE Activité réciproque d'artillerie tant de jour que de nuit sur tout le front beige et principalement dans le secteur de Raina-sapeile.DANS UNE &IVUHCK ALLSMAHÔE JNE MUTINERIE SE SERAIT PRODUITE Londres, 12 mai. Las Altamamds, dit le Daily Mail, conti-ruent à jeter leurs troupes dans la four-lai'se sans aucun autre résultât que de tous occuper à les tuer et de retarder no-re nouvelle avance. Il y a. une indication significative de va qui peut arriver dans le l'ait qii'une division prussienne, composée surtout de ■ jlessés récupérés, ayant reçu récemment >rdre d'aller en ligne, s'est mutinée et a refusé d'avancer. Un certain nombre de déserteurs qui iéjà avaient rompu ont été cernés par ia lavalerie. Jusqu'à présent, on ignore ce lui est advenu de cette division après cette iffaire. — (Radio.) IM MESURE M SALUT PUBLIC Pour la Suppression de l'Alcoolisme -s V L® Roi Gouverneajent instituent une Commission chargée de proposer toutes mesures efficaces contre l'alcoolisme l'œuvre de la restauration de la Belgique ; sera une œuvre immense. La Nation belge_ne , faillira pas à cette tâche, pas plus quelle , n a failli à la tâche redoutable la «lUense de ses foyers. Mais cette restauration de la ■ Belgique ne se concevait pas si 1 alcoolisme continuait à ronger notre population Cellç-ci- . ri'.nira oas trop de toutes ses forces pour réparer 1^ Ses et pour assurer l'avenir , Ce serait donc un crime de laisser laleoei , continuer ù empoisonner notre peuple et le ( Déjà le roi a i.ntérdit l'alcool dans la Bel- ciaue libre. Cette interdiction s'étendra, pen- j dant toute la guerre, à tout le pays qui sera ( libéré! MaLs c%e expérience heureuse dort , ê'tre transformée en mesure définitive. Cest ce que veut le gouvernement et c est ce que veut aveb lui toute la nation belge tout en- ! tière On rie saurait donc trop se felicatea des mesures qui viennent d'être prises îi la suite d'un Bapport au Boi dont voici le texte . I Le Rapport au Roi J i Sire, ' _ i Par le fait des'dispositions réglementai- i res vrises pendant la guerre, la Belgique i çc trouve dans celle situation d'être le seul ( vans de VEurove occidentale où la vente et < la consommation des spiritueux soient ( complètement prohibées. ... .M(J. . « C'est en vue d'arriver a ce doubld résultai -, nue, dès à présent, par l'accord de toutes je? bonnes volontés, on consolide les résul- ( ,lats acquis cl on prépare l'avenir. « Dans l'intérêt supérieur de la santé physique cl morale de nos populations, le g cm- ■ vernement tient pour hautement désirable , que nous proposons à Votre Majesté d ins- , tituer une commission qui serait cliargee : j 1» De faire des propositions au gouver- nement tendant à coordonner cl à compte- -, ter les mesures prises contre l'alcoolisme dans la zone occupée par nos trouves en ( me de leur application progressive à l'en-, emble du territoire, au fur et à mesure le sa libérat:Cn ; 2° De préparer Vavant-projet de loi sur e régime définitif des alcools dans la Bel' fique libérée. . Il ne saurait être question de limiter le nogramme des travaux de cette commis-ion à l'examen d'un régime prohibitif les spiritueux. D'autres problèmes se po(sent, qui inté-■essent à la fois les finances publiques, e commerce, l'agriculture ou l'industrie •t la lutte contre l'alcoolisme. Tout d'abord, les mesures prohibitives •isqueraient d'être inefficaces, ou du moins nsuffusantes, si des mesures complémen-aires n'étaient prises contre l'abus des au-res boissons contenant de l'alcool, telles lue le vin ou la bière. Dès à présent, il ist interdit, dans la Flandre Occidentale, l'importer, de transporter, de vendre, de, ïébiter et d'exposer en vente des vins de iqueurs ou des vins aromatisés dont le itraqe alcoolique dépasse 15 degrés ou des îières" contenant plus de 5 pour 100 d'al-iool ; en outre, la fabrication des bières le l'espèce est interdite. La commission luràit à examiner si d'autres mesures ne levraient pas être prises, telles que la h-nitatlon du nombre (les cabarets, le mo-lopole du débit, l'institution d'un comité lui, possédant des pouvoirs analogues a -eux du Central Control Board (LKJ'ipr frafic) anglais, pourrait créer des ctablis-■emenls de tempérance ou en favoriser la 'réalion, surveiller et renforcer l'appItca-ion des luis et règlements contre l alcoo-: sme, édic.ter ou proposer au gouverne-nent des mesures prohibitives ou régie-ncnlaires.D'autre part, la suppression de l alcool U bouche ne signifie pas 1a, suppression

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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