Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 23 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t14th8cs5d/
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23e A NNF B * — Série nouvelle.—H* 62f Dimanche 25 Juillet 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter,-' ru h !a Saurs» — LE HAYRS TÉLÉPHONE :n'64BELGE SUREAUX A PARIS ; 33, A/d Jean-Jacques-Rousseau, 33 ——n qu LONDON OFFICE! 21, PANTON STHEET Le/caster Square, S. 9. Mes; : fimiffl 5EÏP17 MlWAiWVM IO cent, te N° LE XXE SIÈCLE AB0NNEMENT9 Prsne®...... 2 fp. so par moi* • 7 fr. 60 par trimestre Angleterre.. 2 sh. e d. par mois • .. 7 sh. 6 d. psr trimestre fttitra* pays. 3 fr. — par mois » . © fr. — par trimMtre PUBLICfTÉ S'adresser à l'Administration in Journal tes petites annonces sonl également reçue» à la. Société Bcropéecse d* Publicité, 10, rut de ta Victoire, Paru, qui en aie monopole pour Parts. ——«On——* £3 cent, au front dMlMirtn wÊtÊfSUuimm naiw ■■un mu i «Knraranw -^eaflssassisaa»»^ *œas»«K£Mït Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Quand les français ne s'aimaient pas " Notre distingué chroniqueur parisien, M. Raoul Narcy, nous adresse, à propos du dernier livre de ChaHés Mourras, le très bel article qu'on va lire : Serait-il vrai qu'il v eut un temps où, bien réellement, « les Français ne s'aimaient pias » 2 Par quel coup die baguette magique expliquer, en ce cas, le phenomène qui a, ins-tfi. ném.-m t, transformé leurs dépositions réciproques, résolu les antipathies en cordialité fraternelle et réalisé tout à coup, dans l'allégresse commune, la magnifique unanimité française ? N'est-ce pas, qu'à ce moment d'effusion généreuse, il y a eu, entre tous les fils de ce pays, quelque chose d© plus profond qu'un rapprochement volontaire : l'élan spontané des âmes, rendues à la vérité de leurs rapports mutuels, à la conscience de ce qui les unit, selon le sang et selon l'Histoire ? Et si elles se sont si aisément reconnues, si l'accord entre elles a été si prompt, si facile, si joyeux, n'est-ce pas qu'il n'avait iama.is été réellement rompu ? n'est-ce pas que, sous les apparences qui semblaient les séparer irré-missibîement la veille, maintenant qu'une égale résolution, un éaral enthousiasme, un égal esprit de sacrifice, les rassemblaient dans l'acceptation des mêmes devoirs, elles discernaient la persistance d'un lien doux et fort plus puissant que toutes leurs divergences passées, d'une amitié dont certains dissentiments avaient bien pu tempérer la vivacité mais qui n'avait jamais été que superficiellement altérée, et qui se retrouvait, ardente et sincère, à l'heure solennelle où l'étranger, le seul ennemi menaçait le sol sacré de la patrie ? Quand les Français ne s'aimaient pas. c'est qu'ils se trompaient un peu sur eux-mêmes. Ils prenaient trop volontiers pour • de l'aversion l'hostilité des partis, l'antagonisme des doctrines qui concevaient diver sement les rapports des citoyens et l'avenu national. Ils s'aimaient en se méconnhis sant. Ils s'aimaient dans leur France e tous ; dans cette1 émulation à son service sur laquelle ils se méprenaient mutuelle ment ert qui leur faisait considérer en enne mi celui qui prétendait la servir autremen qu'à leur manière. Si les dissensions s< sont soudain apaisées, si les défiances et le; rancunes se sont dissipées, si la solidarité » l'amitié françaises se sont si aisément at . testées par ?< l'union sacré.© », c'est qu'ai fond, les Français n'avaient jatnais cessi d'e s'aimer. »** Ils s'aimaient donc ; mais, pourtant, il: vivaient comme s'ils ne s'étaient pas aimés Idées, sentiments, tout ne lèur était qu cause de division et on les voyait surtou attentifs à ce qui les opposait Ils se ju geiipTit san? indulgence et se traitaient san ménagements. Se savoir frères, semblai même ne lejur fournir qu'un motif de plu do ot comporter en ennemis. Tel est le spec tacle que les Français donnaient naguèr et iusqu'à l'heure où l'effroyable crise qu secoue le monde vînt y mêler sa péripéti tragique. Elle leur a été salutàire puisqu'elle le a rappelés à une plus essentielle connais sanre d'eux-mêmes, qu'elle a restauré leu amitié et scellé leur union. Cette amitié cette union, éette fraternité retrouvée, il l'ont d'abord %aluée comme une répudiatioi de l'anormal, comme un tendre besoin d leurs cœurs : ils v ont reconnu ensuite 1: condition primordiale de leur force, £ s'ils'en mesurent le bienfait dans le présenl ils ne l'estiment pas moins nécessaire dan l'avenir, " < Mais, dès lors, n'est-il pas inopportun d ranimer le souvenir de nos discordes peu sées ? Ne convient-il pas d'observer à leu égard la consigne d'un strict silence et d laisser sur elles s'épaissir les voiles prop ces de l'oubli ; n'est-il pas sa.sre et mêm politique, de ne point interrompre ou cor irprier ici l'action du temps qui, d'une e? périence. tire une habitude et en fortifiai; le précaire,'lui présage la durée ? C'est une opinion fort soùtenable et j' inclinerais pour ma part. M. Charles Ivlam ras ne la partage pas, comme le prouve 1 réédition qu'il fait aujourd'hui d'article choisis parmi ceux qu'il couvait « quan les Français ne s'aimaient pas ». Et dé boi nés raisons légitiment ce coup d'œil en aj ri ère. (1) En somme, tout le monde concède qi: T « union sacrée » n'est qu'une trêve. L'i mour de la patrie et la préoccupation d salut public ont bien pu faire tomber toute les barrières entre Français, les fond] dans une égale volonté de vaincre et un se® bla-ble esprit de sacrifice, leur inspirer l'ei thousiasme et l'héroïsme ; mieux que cel; le, ior sans effort, h la soumission ai principes permanents d'ordre, de disciplin de subordination, d'économie des forces qi maintiennent les peuples dans la plénituc de leur nuissance d'action et de leur éne gie défensive ; au respect des caractèr historiejues et psychologiques particulie qui assurent l'intégrité et la continuité n tionales. Le patriotisme, la conscience c danger, l'intelligence de l'intérêt commu ont réalisé l'entente, l'accord des citoyens niais ceux-ci n'ont fait que temporaireme le silence sur leurs dissentiments, deveni secondaires ; en cessant de se combattr les partis n'ont point souscrit la renonci tien à leur idéal propre et ils n'entende qu'en différer momentanément la pourst te. Une louable abnégation leur fait to>' subordonner, à l'impératif de l'heure pi sente • mais elle a simplement assoupi leu querelles et, s'il est patriotique de le so boiter il <eTa.it téméraire de croire qu'ell ne survivront pas à la crise qui les a, su pendues. Les doctrines antagonistes d'h'i se retrouveront, demain, en conflit. Et ! déjà, cà et là, nous voyons certains de n 1 nol firmes s'efforcer de concilie avec la détente actuelle, la préparation d luttes prochaines, comment ne reconn; (1 i Charles Mvurras : Quand tes Françc ne s'aimaient pas — Chronique d'une, rena aance. 1890-1905. Un vol. in-12. Nouvelle 3 brairie Nationale. trait-on pas à M.'Maurras et à ses am>-j droit d'en faire état et de prendre implicitement leur place dans le champ clos des partis. Nul, mieux qu'eux, n'a respecté 'e pacte tacite d'uflion sacrée, et n'a coopère a fortifier l'action gouvernementale en cimentant l'unité de la nation devant l'ennemi. Pourquoi s'étonnerait-on qu'ils tiennent à nous montrer que. ce faisant, ils demeurent néanmoins conformes à eux-mêmes ? Et que dis-je néanmoins, si c'est par cela même qu'ils le elemeurent ! Car, en exhumant ces pages anciennes, M. Maurras décèle un autre dessein et entend invoquer une justification plus haute. *** La gtuerre actuelle aura été. pour les doctrines ,un juge inexorable • elle a permis de vérifier leur consistance et leur vertu. Toutes ne nous sont pas apparue® égales ele-vant sa barre. Certaines ont reçu des faits l'éloquente consécration de leur vérité, d'autres se sont vues convaincues d'erreur ou de malfaisance. Et lorsque tous les Français rompant avec les divergences de 'a veille, se sont accordés, unanimes de vues et d'action contre l'ennemi commun, les uns ont pu le faire sans rien démentir de leurs convictions passées • il a fallu à d'autres l'énergie de se renoncer, sinon toujours de se repentir. Les nécessités vitales ont pris leur rude revanche de tenaces aveuglements de l'esprit de faction et de l'esprit de chimère. L'évidence du caractère funeste de certaines idées, de certaines théories sociales, de certaine® formules politiques résulte de l'expérience et reste désormais fi-c quise. C'est ên les répudiant, c'est du mom< en puisant à d'autres principes que le pays a recherché son équilibre et assuré les con ditions de sa sécurité. A cela tout le mond< s'est prêté, il est vrai, mais encore un< fois, l'entente implique, de la part de quel ques-uns une véritable conversion. C'est ce qu'il ne faut pas entièrement ou blier en face de ceux qui prétendent cepen dant persister dans leurs anciens errements Ou leur attitude d'aujourd hui n est pa.s sin cère ou ceilë qu'ils croient pouvoir repren dre demain sera tarée d'une contrâdictioi cynique. Que chacun ait fait son devoir, ai | jour du danger, ait coopéré à l'effort corn mon pour La victoire ne constituera pas pour ceux qui se sont, au moins implicite ' ment désavoués, un titre, à tenir, pou 1 nulle en non avenue, l'éclatante leçon d l'expérience, à s ériger sans modestie ei : docteurs, à se poser de nouveau en maîtres à restaurer les théories qui consommaien : la ruine de la cité. Il a fallu rompre ave ! elles pous assurer sa sauvegarde. Elle ' étaient funef-t^s ; elles h? demeurent. Il n; ! a pas une vérité de la guerre et une vérrt ■ de ia paix. La France de demain n aura pa ! moins besoin que celle d'aujourd hui d< s'affermir contré les causes d'affaiblisse ment et les ferments de désagrégation na , tionale. Aux d<5ctrinaires, aux partisan ' que les faits ont condeunnés, il faut en v< ; ri,té quelque inconscience pour ne pas a.t f cepter les conséquences d'un discrédit ra« rité. La prétention de parler en chef ne; I pas tolérable de qui fut hier un « mauvai t berger. » s Cette conclusion n'est pa s la seule qui res - ' sorte du livre de M. Charles Maurras, î 5 sans doute celle qu'il a. recherchée princ i paiement. En face des idées antisociales < 3 des politiques désorganieatrices, il repn sente un corps do doctrines fortement liée s dont l'éprouve de cette guerre l'autorise - 'se prévaloir. C'est une grande habileté de r r le faire qu'indirectement pour ainsi din , et simplement par le rappel des controve 3 ses qu'il soutint — et dont quelques-unc i sont célèbres — pour restituer les cond î tions de l'ordre français, pour nous rapp-1 1er au sens de notre tradition, comme c t nos destinées nationales, et oui constitue; . Ce qu'il appelle le. « chronique d'une renai s sance ». Tous les bons esprits, même cet: qui ne le suivent 'pas iuscru'à la dernièi e exigence de son système, saluent en lui v s- maître et il leur est cher commeun des pli r utilès serviteurs du pays. C'était ain ® « quand les Français ne s'aimaient pas 1- Maintenant que l'amitié les rapproche d ® vantaire ils n'en sont cjue plus pénétrés c - ses rares mérites, plus disposés h rend '' hommage à cette clairvoyance qui n'a cas ■t de leur dénoncer le danger, à faire leur pr fit de cette critique pénétrante, de cet y di alectique irrésistible tournées assuréme: *" vers ses buts d'apeilogiste, mais toujours d a minées par le souci du bien public. Ce gu s faut croire, ce qu'il ne faut plus croire, d qui a été justifié, ce qui a été condami pa.r le contrôle des faits, voilà ce qu'est £ fond le livre de M. Maurras et « le gen d'utiles clartés » que lui sauront gré d e trouver les lecteurs du plus acéré, du pli l" animateur de nos écrivains politiques. u « Raoul NARSY. •e i- — \ La Fûts MiQiale Belge i Rn le f" Notre correspondant romain nous têl'ègr ^ phie, le 21 juillet : i- « Ce matin, a été célébrée en i'êgli u Saint-Julien-des-Beiqes une messe sole n neue suivie du Te Deum. Aux premie rangs on remarquait M. Jules Van eten Ile it vel. ministre de Belgique prèis le Sair 1S Siège, et M. le comte van den Steen e> lehay, ministre de Belgique près le i a" d'Italie, entourés du personnel'des deux it gâtions et de nombreuses notabilités bel# i- \jgr Locatelli,le nouveau nonce à Bruxeffi< avait également tenu à assister à la -céi e" monie et Mgr Vaes, le distingué recie^ur rs l'église nationale belge, tint à l'en rems u" cier dans une oourte allocution où il exprir 38 les sentiments patriotiques et .les espérant s" des Belges. Après la cérémonie, le nom "r reçut les hommages de la colonie belge, i Le soir, le comte van den Steen de Jeh l 0ffrit aux notabilités belges un souper tdme où il porta, en termes chaleureuseme applaudis, la santé du roi Albert, de k rei Elisabeth et des princes belges, et but - succès des armées italiennes. M. Luzaîti . is avait envové un message très chaleure f- ! et MM. Destrée et Lorand s'étaient assoc: À- j à cette féte par des télégrammes enthe ' siastes. » Un télégramme du Goaveraement au Roi A l'occasion de la. fête nationale, les membres -du gouvernement ont adressé au R-'i le télégramme suivant : , A Sa Maiesté le Roi des Belges, au Grand Quartier Général de l'Armée belgt, Les membres du Gouvernement sont hcvi-reux de saisir l'occasion de la fête du SI juillet pour affirmer le respectueux attachement de la Belgique à sa Dynastie mtic nale. Ils évoquent aujourd'hui avec reconnaissance la figure des trois grands pirinces dont la sagesse, le dévoûment et le aouruge ont assuré depuis quatre-vingt-cinq ans It libre développement du pays et le large, épanouissement de toutes ses ressources. Fiers du Roi soldai qui personnifie en fore de l'ennemi l'indomptable résistance de la Belgique, ils entrevoient, avec une confiance de jour en jour plus grande. l'heure réparatrice où elle reprendra, sous la conduite de son Souverain bien-aimé, le cours régulier : .et glorieux de ses destinées. Ch. de Broqueville, H. Carton de Wiart, baron Beyens, P. Bemjer, P. Poullet, s A. Van de Vyvere, G. Helleputlc, 1 A. Hubert, P. Segers, J. Renliin, comte [ Goblet. d'Alviella, P. Hymans, Em. I Vanderuelde. paroles fraternelles ——«-»a« 1 Le « Temps » a eu, lui aussi, à l'occasion 1 de notre foie nationale, des marques de " sympathie dont nous lui sommes très re-> connaissants : " « Dans tous les pays alliés, ècrit-il, les sym-' pathies s attiraient chaleureusement aujour-d ûui pour la Belgique- et l'hommage 'de tous les 1 peuples combattant poui' le droit et la liberté va : à la natioa qui « donné au monde l'exemple du * devoir et de la iidélitè a ce que commande 1 hon-® neur. A la ltn de la seconde année comme au s premier jour de la campagne, la restauration de la Belgique «tens la plénitude 4e son toâ£p?n s paralion du droit pour l'Alsace-Lorraine, un des 3 buts essentiels de la guerre et aucune paix ne " sera pussible avec l'Alïetnagîie vaincue avant que ces buts soient atteints. L'énergie belge esl 3 une des grandes leçons qui se dégagent de 1-3 lutte européenne et nuil peuple n'est plus digne - do la liberté que celui qui a tout sacrifié au jusU orgueil de sa franchise et de son indépendance t La pensée de tous les Belges et de leurs fidèles s alliés va aujourd'hui aux populations des provinces occupées dont la résistance morale n'a pas moins de grandeur que la vaillance des troupes 'i du roi Albert sur le front de l'Yser. L'oppres j. seur ne leur permet point de commémorer pai ,+ des manifesta tions extérieures les origines de It ■_ Belgique indépendante, mais l'oppresseur de-meure impuissant à. étouffer la pensée de sepi a milhons de patriotes qui s'affirme en parfaite communion avec celle des soldais du droit et d< f la liberté. « -*> k" Remercions aussi le « Journal de Rouen > j du bel article qu'il a consacré à la Belgiqu* ^ dans son numéro d'hier. : e a Les Belges n'ont plus, comme nous d'ail ^ leiirs, les illusions de la première aîmèe où i 5" semblait qu'on allait d'un bond dégager le non x de la i'rance, Bruxelles, Gand, Anvers et Liège "e Mais leur conviction actuelle, comme la nôtre n n'en est que plus robuste parce qu'elle est plu is fondée. si . Les années françaises et anglaises, par l'œu "■ vre méthodiquement entreprise, que rien désor i- mais n'arrêtera parce que tous les moyens de li le poursuivre sont à pied-d'œuvre et incessamimen renouvelés, ouvriront à l'armée ielge réconstl îé tuée la route de cette Belgique qu'elle a. si vail o- lamment défendue et dont elle garde jalouse te nient le dernier territoire que l'ennemi n'a pa it foulé. Elle s'y engagera avec elles pour un re o- tour triomphal. il II n'y a "aucune date à assigner aux évône je ments tpie préparent les opérations concertée. ié sur tous les fronts. Mais la féte nationale de Bel [U gique du 21 juillet 1917 sera certainement célé re bréc dans leur patrie par tous les Belges enfli ■y réunis. j's Cette fête aura, d'année en année, un impéris sable écho chez tous les Alliés, comme noir fête nationale française se trouve marquée mata tenant, dans tous les pays amis, par des maai festations de sympathie. Les Alliés apprendron _ à honorer en commun leurs mutuels souvenirs ce sera, pour eux, la meilleure manière do s éprouver qu'ils se connaissent et se cortiprennen car, après une pareille guerre, rien ne pourri rompre une unidn faite de tant de sacrifices e de tant de deuils, mais aussi de tant d'actes su blimes et de dévouements héroïques ! » ®* Dans le « Journal du Havre » M. le séna teur Brindeau a aussi pour la Belgique de se paroles pleines de cœur : îî" it Les souffrances êtes opprimés, dit-il, t ruche ront bientôt à leur fin. Sans doute ceux qui son » encore sous la botte de von Bissing et uitre , reîtres peuvent manquer des données que nou ,■ possédons. Mais j'imagine-qu'en célébrant siler cieusement la date du 21 juillet au fond de leur ' demeures et au sein de leurs familles, ilr peu !S- vent trouver des données non moins couvain cantes dans l'attitude angoissée de leurj prr J" tendus vainqueure... de Sahîons, en ce jour de solennité beige fni îr" ^ rore de la justice immanente et'uifisi, po'jr u na peuple qui poussa la loyaqtô jusqu'au martjre es l'aurore de la gloire. 06 Nous ne parierons point de. l'indépendance car si le Sol h-ige est envahi, les cœutS de ay Belges, qu'ils soient demeurés sur le territoir n- de leur patrie ou qu'ils battent en ce rmmer nt auprès des nôtres sont demeurés aussi libres t ne aussi fiers, qu'avant la tourmente. Et nms sot au venant de ces beaux vers qui se chantafrr.t che lui nous et de l'autre côté de notre frontière mutiléf ux en 1871, nous dirons que Tes Boches ont vonl és germaniser la plaine, mais qu'ils n'ont jamaJ nu- eu les cœurs et qu'ils ne les auraient (aimai 'i eus, * t 1« il toi Pisli s Miim »o<^ Le Te Deum. de Sainte-Adresse prenait fin. Dans un de ces remous des foules qui vont s'ébranler, l'écho des hymnes patriotiques expirait sous les blancs arceaux des nefs. Un homme, un prêtre, parut, précédait la sortie des fidèles. Un murmure étonné accueille sa présence. Et lorsque, de sa taille souple de piince romain, iœil noir, profond et doux, il traverse l'église pour gagner la porte, dans le tremble de cette apparition chacun de penser et de dire : — C'est lui... Oui, c'est lui... C'est, en elfet, Mgr Tacci Porcelli qui passe, un instant escorté par le clergé et précédé de gens de service qui tui ouvrent îa voie. . • Deux années nous séparent du temps où, habitués à voir le représentant du Pape à Bruxelles, nous nous inclinions respectueusement au passage de ce elistingué prédjat auquel le joug allemand n'a point enlevé ce sourire a peine ébauché qu on lui connaissait et qui est comme le gracieux et fugitif attribut extérieur d'une tonction inspirée à la fois au sacerdoce et dte la diplomatie. Il disparaît pour gagner la demeure proche du curé de. Sainte-Adresse, dont Mgr ! Tacci Poiceili est l'hôte momentané. Un tumulte de pensées assaille l'esprit. « Quoi ? C'est donc là le prince de l'Eg.ise que ia rumeur publique désigne non cei tes comme un ennemi au sens violent du mot mais comirle un tiède défenseur de notre liberté et de notre honneur national? > Prestement, nous avons gagné la cure et Mgr Tacci Porcelli, auquel nous nous sommes lait annoncer, nous rejoint bientôt dans te modeste, mais clair saïonnet d attente où nous avions été introduit. — Le XX" Siècle ?... s'exclame le prélat en levant les bras au ciel. Hou ! qu il a été pour moi méchant et injuste ! (notre inier-iocuteur prononce : inïoute). Je jure (ye joure) et prends Dieu à témoin que ma oem-duite fut toujours celle d'un diplomate (dioloumate) correct.. — T-ouie la presse fut également « injuste », Monseigneur, objectai-je. Mais justement, c'est pour défenefre votre, version t ' vous que je su;s venu au nonce apostolique de Bruxelles, afin de lui donner l'occasior de sexpliqwer. a — Je ne puis parler sans manquer de con-venan.ee vis-à-vis de Rome et vis-à-vis de l£ Belgique elle-même ; mais dites bien que vous savez qu'on m'a calomnié... c.'esi- de la bouche même de Monsei-1 gneia- crue je voudrais l'entendre... ' - .Ah ! certes, je fue en rapport avec h gouvernement aîlemasnid, souvent même mais ce fut comme dlip.omate, en vue d' missions délicates, de nature pbilanthro , pique et humanitaire : des condamnation! parfois sévères qu'il importait d'atténuer i des commutations de peine qui s'impOsaaen elar.s notre pensée ; ma tâche, en vérité, n a vait d'autre que le soulagement de 1: ■ Belgique dons la mesure de mon pouvoir... i Le nonce apostolique du Pape est venu s.) 1 Havre pour prendre congé du gouvernemen belge ; dans un instant, il partira pour L; ' Panne où i! remettra, au Souverain ses fct 1 très de congé, — Je retourne ensuite à Rome, ajout J Mgr Tacci Porcelli, et Mgr LoçatellL qui fu : eléjà auditeur à Bruxelles et n est donc pa: ! un inconnu pour les Belges^ viendra pren dre ma succession ô la nonciature. » Et le prélat, sollicité par le curé de Sainte ' Adresse de mettre à l'entretien un terme qu-'■ l'heure im.pose, salue et disparaît à lins tant même où nous allions lui demander de nouvelles de Mgr Sarzana, son ancien au<u J teur. '• fol il ipi[iisl i La légende de la gueri'e déchaînée en A* k lemagne par l'ivresse ou le caprice d'un - poignée de germains est à la veille d'être dé - truite par les événements. On ne perdra jamais le souvenir du me s nifaste dés 93 intellectuels, représentants d - la science allemande, de la philosophie aile mande, de l'art allemand, appartenant ; - toutes les croyances et à toutes les opinions ; mais tous d'accord dans un acte de toi auss - aveugle qu'enthousiaste dans l'excellence - de la culture allemande. i Voici un nouveau document de la, mêm nature et presqu'aussi édifiant. Les « Basle - Nachrichten » du 21 juillet publient la ré 3 ponse faite par M. Stolgen, professeui - d'une université de Munich h une questio: - posée par une ligue pacifiste hollandaise rp: t demandait si après la guerre les efforts ps : cifistes pourraient reprendre. 3 M.. Stol."en aurait répondu que la questioi t était oiseuse. Il a dit notamment : 1 « La paix serait le triomphe de I'Allema ' g ne qui fixerait sa loi au monde. » Le peuple allemand étant dans toute 1 création la plus haute expression de la civ ' lisation, il lui est réservé d'imposer la pai - au monde entier. 3 » Les efforts des pacjfistes sont donc int tiles ; c'est d'Allemagne qui se chargera d maintenir la paix partout. » De même, le droit international est irn: t tiie car les Allemands, par instinct et d'eus s mêmes, donneront à chacun ce qui lui es s dû. » Ce Monsieur Stolgen n'est pas un isolé dan s l'Empire, loin de ià. Des milliers, voire de - millions d'Allemands pensent et parler - comme lui. Leur foi commune est que l'A - lemagne, supérieure dans tous les domaine à toutes les nations, est faite pour commar i- der à toutes. Les hommes d'Etat et les d ^ plomates qui sous-évalueraient ce phSnc i, mène d'ivresse collective et d'empoisonne ment général prépareraient à l'Europe de 1 lendemains terribles. —non— 3 t LES AUXMWDS RECLAMENT DES 't COLONIES NOUVELLES z La, Société Coloniale allemande vient d », voter un ordre du jour réclamant îa restiti u tion de toutes les colonies de l'Empire, ! s Togo par exemple, et de plus l'extension d s . territoire colonial allemand par la conquêt t de colonies nouvelles. C'est de la folie pur* le rythme de la bataille moderne SUR LE STYR ET EN ARMÉNIE La bataille motSerne est, malgré les apparences, identiqpie aux batailles du passé. Mais tous ies facteurs qui la composent sont démesurément grossis : nombre des soldats et des canons, puissance des feux et des fortifications, espace, temps. Ce qui, dans la bataille du passé, se déroulait en quelques minutes se dérouile maintenant en quelques jours, voire en quelques semaines. Mais pour être plus lent, le rythme est le nuêriie. Et qu'on ne vienne point dire que ce qui caractérise la bataille moderne c'est qu'elle s'achève parfois sans qu'une vraie décision intervienne, Içs armées advenus restant en présence sur le terrain arrosé de . sang, — ce qui adivint notamment sur l'Aisne (septembre 1914), sur l'Yser (octobre 1914), en Artois et en Champagne (1915). Les batailles indécises ont été fréquentes dans l'histoire, même dans la guerre en rase campagne. Le type le plus parfait du genre est la bataille de Vatoiy (20 septembre 1792), au. soir d® laquelle les Piussiens du duc de Brunswick allumèrent leurs feux de bivouac fawe aux Lignes françaises de Dumouriez et de Kedleraisnn et restèrent sur piace plusieurs jours, jusqu'à ce que le péril d'un enveloppement et la dysenterie les chassèrent vers l'Argoime, la Meueè et le Rhin. Plus près de nous, la bataille de Rézonville (16 août 1870) fut aussi indécise, Français et Allemands couchant le soir sur leurs positions. 11 en faut donc conclure que la bataille de Picardie se développe suivant un rythme régulier et prévu et qu'il n'y a que le profane pour s impatienter. Il faust se bien .garder d'émettre des prévisions sur ce qui devra être réalisé par les années alliées pour que la bataille décisive nuit gagnée en Picardie. Cependant ce que l'on sait sur 1e tracé des positions fortifiées allemandes, incite à croire qu'une fois Ba-paume, Combles, Péronne et Chaulnes atteinte, pris et déliassés, une action générale pourrait être livrée sans epiéUe soit entra-• vée par les extraordinaires organisations défensives du front Une victoire tactique ■ couronnant cette action générale entraînerait des résultats stratégiques considéra- ■ bles, sur quoi les imaginations peuvent se - «tonner libre carrière. : En pénétrant dans le bois des Foureaux, — que les, bulletins de Londres appellent lligh Weod, —- les Anglais ont cbtcn-u un avantage tactique considérable. Ce bois, jus~. tement nommé par eux « haut- bois », est à la cote 155 et, à partir dte sa lisière, le terrain descend en pente doues jusqu'à Ba-paume, situé à 7 kilomètres de Li à îa cota i23 et vers quoi convergent les plissements du terrain. 4*± Jusqu'à présent (samedi midi), aucune information officielle n'est parvenue de Pefcro-grad au sujet de l'offensive de l'armée de Kouropatkine, annoncée par la presse russe. Mais les inquiétudes manifestées par la presse allemande au sujet dé ce qu'elle appelle « les grandes attaques russes dans la région de Riga » sont tout à fait significatives de l'énergie de l'effort accompli par cette énergique armée conduite par ce chef énergique. D'autre part, le nouveau succès ni s se en Volhynie est d'importance. Pour en comprendre toute la signification, il faut se rappeler que le Styr coule, en décrivant des boucles, dans une direction sud-nord, des plaines de la Galicie aux miarais du Pripet. A la frontière gallicienne, le Styr reçoit, à gauche, la Sydobowka, oui coule dans la direction ouest-est, et, à* droite, la Pijas-i zewka, qui couia dans la direction est-ouest, le Styr, la Sydobowka et la Pijaszewka forment donc une croix. C'est du point de : rencontre des branches de cette croix que tes Russes, par la prise des villages de Becesteczko et de Verbinj (ou Verbene), se sont emparés. Les chaussées de Kamiouka, de Busk et de Brtwîy, c'est-à-dire les principales avenues die Galicie, s'ouvrent, en éventail, devant eux. *** En Arménie, îa grande chaussée de Tfé-bizonde à Erzarourn .est maintenant toui entière aux mains des Russes. Cette chauB-séo était, jusqu'ici, coupée par les Turcs à . i f J J \ i *s flotte maintenant le drapeau du fsa-r. Grâce à cette chaussée, seule bonne voie de communication dans ce pays difficile, les Russes disposent d'une base puissante pour la. poursuite de leurs multiples opérations offensives. Paul CROKASRT. ECHOS ! M. le baron Beyens, i ministre des Affaires étrangères, est parti t vendredi pour La Panne où il a été mandé i par le Roi. —»0!t— M. le Docteur Émets, ? médecin-major, chef de l'hôpital belge de fa _ rue Anoelot, vient d'être cruellement frappé ' par la mort de son lils aîné, M. Charles Smets, décédé à Sainte-Adresse le 22 juillet, après une longue et pénible maladie. * On peut dire sans exagération ejue le doc-3 leur Smets a été la providence oes Belges ; qu® l'exil a. amenés au Havre. Voilà près d'à 3 deu>x ans qu'il se prodigue, avec un dévouement et un déstotéresseciient admirables, en faveur de la colonie. -Mme Smets et lui . trouveront dans leur foi, aussi éclairée que profonde, un adoucissement à leur peine. Puisse l'unanime sympathie de leuirs compatriotes les soutenir et les consoler. >H}K-— L'Exposition de la Cité Reeonsîltuée - ouverte aux salles du Jeu de Paume et aux a terrasses aeS Tuileries à Paris organise - une Journée Belge le lundi 24 juillet En voici le programme : à 3 heures, dans ia salle des Conférences du Jeu de Paume), 3 sous la- présidence de M. Georges Risler, - membre de la commission de direction ot i président de la section d'hygiène du Musée , isocial, M. Emile Verhaeren dira de ses ii poèmes. Conférences de MM. Colaert,bourgmestre d'Yprés ; D.umont-Wilden, homme de lettres : « La reconstruction des villages 3 ardennaia » ;■ P. Nothomb ; « Les petites r villes de l'Yser ». Une autre Journée Belge aura lieu îe ■ mardi 1" wût r à 2 h. 1/2, réunion dans le i pavillon de la participation belge (pavillon i bleu près de l'entrée de la rue Cambon). Visite de la section beige et conférence-promenade par M. R. Verwilghen, ingénieur, i secrétaire de la commission exécutive d'organisation. . A 3 heures, réunion dans la salle des conférences du Jeu de Paume sous la prêsi-3, dence de M. le baron Ancion, membre du _ Sénat de Belgique. j Conférences de MM. Marcq, architecte : « L'entente franco-belge en matière d'urba-. nis-me ; Patris, architecte ; De Waele. en-e trepreneur : n Les problèmes économiques d'après guerre, et l'urbanisme. » Lentréo à l'Exposition donne droit d'as-sister gratuitement, aux conférences et réu-t nions. —o— s* Humour alsacien ? L>u côté de 1 Alsace française, on se ra , COTtta aotiMlemerÊ uno «petit» histoire de chien qu'il serait, évidemment dangereux s de répéter dans l'autre Alsace. Au "cours d'une reconnaissance aux envi-~ rons du col du Bonlionrme, des alpins français rencontrèrent un chien sortitaire g allemand affamé et qui semblait avoir déstrié ses rangs. « Alors, mon vieux cabot, d'où viens-tu comme ça », M demandèrent les chasseurs alpins. Pour toute réponse, la bête exténuée se. mit à regarder en arrière. Les soldats comprirent et continuant leur entretien, ils e l'interrogèrent : i- « Alors, si tu viens de là-bas. dis-nous, e toi qui a tout vu, qui sera vainqueur, eux u 'ou nof.is. » e Et le chien se mit à aboyer de toutes ees î, forces ; « Vôu, vcm, von. » un grand chef LE GÉNÉRAL FOCH —o— L\( illustration n a publié dans son dw-nier numéro un admirable portrait, moral du général. Foch. M. René Puaux l'a composé de traits empruntés aux, ouvrages de c«i admirable soldat. Les fortes pensées qu'il y a puisées révèlent vraiment un grand chef. Nos lecteurs auront plaisir et profil, à tes lire ici : Le général Foch, dont là bataille de la. Mm nie et plus encore l'admirable manœuvr» qui devait aboutir à la bataille de l'Yser ont révêlé le nom au gmnd public, n'était pas un inconnu pour tous ceux crus les études militaires passionnaient. Nombreux sont les. élèves qu'il a formés lorsqu'il était professeur de tactique à l'Ecole supérieure de guerre, plus nombreux encore sont les lecteurs de sers deux ouvrages : Les Principes, de la guerre et De lu conduite de la guerre : (a manœuvre pour la bataille. Ces ouvrages, qui semblent a priori d'accès difficile, «sont) au contraire d'un lumineux attrait. L'œuvre est l'expression vivante de l'homme. Clarté,. • volonté, élévation .morale sont les caractéristiques de son esprit ; ingéniosité, précision, science étendue, celles de son talent, il n'a pas choisi sans raison comme autographe au chapitre inaugural du premier de ses précis cette parole de Napoléon Pr : ii Ce n'est pas un génie qui me révèle tout à •coup, en secret, ce que j'ai ù dire ou à faire dans une circonstance inattendue pour les autres, c'est la. réflexion', la méditation. » Les jeunes officiers brevetés se rappellent leur maître déclarant avec cette voix grave, sonore, un peu traînante, mais d'un accent énergique et prenant : <i On vous demandera plus tard d'être le cerveau d'une armée ; je vous dis aujourd'hui : apprenez à penser. » C'est le même général Foch, répondant dit tac.au tac, avec véhémence, à un commandant de corps d'armée qui arguait, dans une conversation de tabte, que la réussite de tel , ou tel effort était « un problème difficile » >: I — n Ne me dites pas qup ce problème esl efifficile ; s'il n'ôteit pas difficile, ce ne serait pas na problème ! Nous avons des cerveaux. c'est pour les faire travailler. Sans cela, à quoi servons-nous ? » Tout Foch, tout sou mécanisme mental, la. concentration intense de l'attention sur les données <îes questions, se révèle dans I-eva interjections familières dont il coupe l'exposé, qnsl qu'il soit, que lui font ses subordonnés : « Attendez ! —. Précisez ! — Evidemment !.» et surtout sa question intransigeante : « Conclues ! ». Son intelligence a horreur «le la peu près, du renseignement flou, des déductions fantaisistes, si belles et si ingénieuses soient-elles. Ne lui dites pas : « Il s» pourrait bien que... il semble que... ». C'est un vocabulaire interdit. Le général condamne l'abus dô la logique comme déterminante des actes. « C'est souvent l'erreur des giens epri raisonnent juste de croire que les autres en font autant », écrit-il, et il critiquera Mo'tke d'avoir, dans la marche à la Sarre, d'une déduction juste, tiré une conclusion inexacte. Certes l'intelligence est essentielle, le raisonnement !ndispen.sable, la connaissance livresque historique ét technique. d'incontestable utilité. Mais tout l'art militaire en revient toujours à la fameuse question quo Verdy du Verneiis se posait en arrivant- eur le champ de bataille de Na- *

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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