Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 23 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qb9v11wn3m/
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JEUÖI 23 AVRIU t91 4 Sfri*aTIElVI£ ANNEê— N° IÏ3 ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . Reclames (3* page), la ligne.1.50 Faits divers corps • • »4.G& Faits divers fin. . . »2.00 Reparations judiciaires g »S.CO Necrologies . • . , »~:2-00 Les annonces sont recue* au bureau du journal 5 centime» te numero f ABONNEMENT8 Poor tout© la Belgique Un an. ...... fr. 9.00 Six mois ....... 4*00 Trois mois1 , « • • • « 2.95 Gr.-DuchédeLuxemb. 20.00 Onion oottaU. • • • . • 80*00 Directeur : Fernand NEURAY Editicn *** (6 h. soir) Edition <¥4f (10 h. soir) Edition <¥>(minuit) UUNIOM DANS L-'ACTlOf* Telephones 3&4S et 3B8GZnstani-are omnia in Ohristo Redaction et Administration : 4, impasse de Ia Fidélité, 4, Bruxelles mamsa 1mtiU , \ UUUJüppgMMMj au point de vue religieux et social. Il a visite les ceuvres et les Ihommes d'ceuvres de France, de Belgique, d'Autriche, et il se proposait, me disait-il récemment. d'aller aux Etats-Unis. Maintenant qu'il a l'« honor» et l'« onus » de l'épiscopat, ce voyage lui sera plus malaise. M.gr Irastorza a regu longtem ps le «XXeSiècle», et je sais tout le bien qu'il pense du journal. Il ne l'a laissé que parce que la besogne l'aecablait, n'arrivant jamais, m'avouaitil, a pouvoif le l/re. A trentedeux ans, en effet, il était le seul vicaire general de Mgr Gandaségui,. a qui il succède sur le siège de Ciudad-Real. Le choix de tels hommes pour l'épiscopat est le présage de beaux jours pour l'Eglise espagnole. Luis Molina. + • » BULLETINI Mj Comment POLBTIfMIE Us out ropifliofl avec eux... Les Reflexions de M. Qraindorge i—»(**)t— Amitié amoureuse..* La population parisienne a reserve]*\nVw* mardi aux souverains d''Angieterre un Quelques ClliffreS SUggeStifS SUT IeS accueil dont la chaleur est tres significative. Cette même chaleur d''accent on la retrouvé dans les toasts prononcés le soir a VElysée. A ce sujet, les paroles prononcêes par le roi d' An giet err e ont paru plus progrès des catholiques dans Farrondissement de fflons. La plus chère occupation de nos adversaiI res est de chanter en tous lieux, sur un Amitié amoureuse? — Je vois vos lèvres s'amincir et vos joues se plisser; vmts souriez? Ah! vous n'y croyez pas, d l'amitié amoureuse. Vous croyez que quand un sentiment se forme entre un homme et une femme, fatalement zin beau jour ou un beau soir arrive oü Eh bien f il y eut un jour un homme et. une femme qui s'aimèrent d'amitié amoureuse. Les dmes seides se fond ir ent; les corps r ester ent'de marbre. C'est du moins, Af. Seillière qui l'affirme. Il est vrai que cela se passé au pays des Gretchen et des vergissmeinichh. Gretchen a nom CharlotU de Stein, Vautre n'est rien de moins que Gcethe. Je me hate toutefois d'a j outer que tous les biooraphes de Villustre poète ne partagent pas Vavis du critique francais sur la nature de cette liaison. Les uns croient qu'elle a naufragé dans le banal amour; ce sont des réalistes. Les autres disent que la baronne n'a été qu'une affreuse coquette qui expressives encore que les paroles pronon-'>ïythmQtriomPhal » <&'** ont l'opinion avec eux. cées par M. Poincaré. Serait-ce une satis- [ Il n'est pas de meeting oü Ton ne les faction accordèe a ceux qui, en France * voie s'enorgueillir de leurs progrès et annoncomme en Russie, têmoignent d'une eer1c 1erlannimminente du « régime clerical » taine impatience quand ils voient VAn-\ do?* leW Deveufc §lus ; WË Ü , Ti££*is. ~ $.„' nijiijAurécent congres de Ia Federation des gieterre faire la sour de oreille aux deman- Cercles et des Associations catholiques,réuni des pressantes de transformer V Entente \ a Mons, le secrétaire a pris le soin d'examïcordiale en accord plus précis? En tout i*1®* en détail la situation de nos amis dans cas George V et le president de la Répu-\ ^arrondissement de Mons. Et vraiment les bliaue se sont rencontres dans Vaffirma- ' suc ?es?olltlflugs rk\ cetétat d'A ""•-'-*^SB£aS — 7- ii3&3& europèenne. i exerce d'elle-même,^ par la seule influence du j milieu. Les proprès que les catholiques y — Depuis mardzjes relations des Elats- tfont, d'élection en election, n'en ont done Unis et du Mexique ont pris un caractere qu'une valeur plus significative. qu'il serait malaise de dèfinir. La guerre?\ Letableau suivant permettra a chacun de Le président Wilson se defend d'y son- ^"vniJnn ^g/e" ,fCC Smphs' Ttout •par . ■ ■ger. Simple blocus paciïque, ditll. En ! ïlTeSTe ll!%o^luL^ l^?^ ^ den Besselaer. Nous ne reviendrons plus sur cette vieille ' ioutca* &<?* coups de fusü ont ete tires a ;dissément de Mons en 1894, date de la prehistoire qui, déja avant les elections de 1912, ! Vera-Cruz et les pertes en hommes parais~ ?pAre ,application du suffrage universel, et en ne rapporta pas le moindre succes a ses ex- sent être sensibles. cordant point ce qui eüt fouetté son génie \en couronnant ses désirs. Cc ne sont pas des ! rigoristes. Ni les uns, ni les autres ne sont tendres pour la femme aimée. Je dois avouer que M. Seillière defend assez aisément sa these avec les arguments que lui fournit la correspondance in time de la baronne. Elle était ou elle se croyait mal marièe;elle approchait, quand elle con- nut Goethe, de la quarantaine, de cet age oü une revolution profonde se fait dans le moral de la femme. Une sympathie s'établit tout de suite entre les deux personnages. Mais Mme de Stein n'était point une j dme ordinaire; loin de ld. Elle était assoif- \fê.e de perfection dans ses amis. L'amitié, i écrira-t-elle plus tard, ne peut se mainte- nir durable qu'au prix d'un effort récipro- 1912 date de la plus récente election 18941912 Catholiques17,21031,502 Libéraux19,50923,324 Socialistes42,31354,335 Done depuis 1894 les catholiques ont gagné 14,292 voix; les libéraux 3,815; les socialistes 12,022. Et si l'on considère la proportion des augmentations, on voit que les catholiques ont presque doublé leur chiffre de voix tandis H que leurs adversaires n'ont vu leurs effectifs Cl U/lul UU II Iwlu s'augmenter que dans une proportion beaüj coup plus faible. Ces résultats splendides sont dus, en ploitants.Si ga les amuse de continuer, grand bien leur fassel Nous nous étonnons cependant de voir l'« Etoile beige » ramasser dans les restes du « Peuple » de quoi subsistër jusqu'a la saison prochaine. Vraiment, il faut que nos adversaires n'aient pas grand chose a se mettre sous la dent pour qu'a la veille des elections ils en soient réduits a chercher des polémiques aussi majestueuses 1 io« LA BATAILLE ELECTORALE est d'ailleurs livrée par l'opposition sans aucun espoir. Hier encore, le « Matin » d'Anvers, après d'autres journaux de gauche, reconnaissait que •« la campagne s'annonce assez molle » et en trouvait la cause dans la certitude que le gouvernement ne peut être remplacé. La faute en est aussi, évidemment, a l'embarras ou nos partis anticléricaux se trouvent de préciser leurs vues politiques — Les nouvelles venues de Vienne au sujet de la santé de Vempereur FrancoisJosepk sont décidément rassurantes. L'alerte aura été vive, mais ce n'aura éiè qu'une alerte. t+q» <- Le temps qu'il fait. »mm iMMQ ■ snriTi fillsPfl i• - ü.— -^*— -~ "~" •"»*« tl v*^ ' y grande partie, a l'fnfatigable activité de la I £w<3poV:rdevemrjneilleur en vue de l'ami On voit que ce n'est pas le langage ordi naire de Vamow de celui sur tout qui, ev Uccle. mercredi matin. ,T „ nvor•„„ git • r. • . ncriréaeration catnolique borame. Grace aux au continent (Bodoe 758 mm.).| }escatholiques du Borinage ont pu se deve- Le reste de I'Europe est encore couvert par ! IoPPerau milieu de leurs adversaires et prenun anticyclone, les maxima s'observant sur let«re conscience de leur force, centre de la France (Clermont 773 mm.) et a Le travail appelle le succes .Et le succesPest de l'Allemag-ne (BresJau 772 mm.).jestvenu. Le baromètre descend sur les Hes Britan-1 ' Si devant cet exemple des progrès des Tandis qu au Sénat, le citoyen Lekeu s'es- niques la mer du Nord, la Hollande, le Dane-' catholiques, libéraux et socialises s'imagi- que 1 obligation sco-|mark, Ia Scandinavië a l'exception du sud dei^ent encore que de jour en jour l'opinion nord de la Russie; il monte ■ 'publique se rallie a leur cause, c'est qu'ils ont l'illusion tenace. Pout-être feront-ils bien de méditer aussi ces cbiffres : en 1912, cette fin du xviii6siècle, se pratiquaiiau tour d'elle. Goethe, pourtant, parnt_ d'abord assez goüter cette facon fiere et peu banale d'ai mer. Mais les meillcures choses ont une fin. Le* j demi-dieux gar dent tonjours quelquex coins humaans. Dans la ferveur de son idéa- lisme, Charlotte Voubliait. j Unjour vint oü son demi-dieu'rencontra , demoiselle Vulvius. Geile-ei rfemtendaii pas ï'maiice a l'amour; elle ne raffinait point j sur les sentiments. Elle er ut ce que le demi- | dieu lui disait et accepta ce 'qu'il lui of- frait. C'est la nor me des Nymjihes. Mais la déesse se f ach a; la jalousie ha, bite les hautes cimes de VOlympe. Charlotte — texcusez en si genie compagnie pareille reminiscence — fit comme le chien du jardmier; elle se fdcha de ce qu'une autre se reput de la pdtée a laquelle elle ne voulait toucher. Ce fut la rupture. Ainsi en advint-ü, d la difference de tant d avtres ruptures qui arrivent pour avoir trop accordé d la béte, parce que la bonne dame trop occupée de s'astiquer l'dme en vue de l'ami oubliait les contingences humaines de celui-ei. Je ne pense pas qu'il y ait une morale a tirer de Vaventure. — Mais vous avez cessé de voyez, mon bon, qu'elle fieurit quelquefoi*. I amitié amoureuse; elle nait dans Tazur bleu des dels pdlissants, pauvre petite fleur d automne; elle n'est pas d Vabri des vilaines tempêtes qui cassent sa tiqe sans racine et ballottent dans l'espace infini la pdu\ vrette qui n'a rien oü se raccrocher. *&£' Graindorge, souffle a démontrer laire est sabotée par le projet du ment, son ami Wauters qui est tout de même un peu plus sérieux, reconnaït dans le « Peuple » que notre pays va posséder « des. lois consacrant avec 1'obligation pour les pères de familie de cultiver le cerveau et le cceur de leurs enfants, la haute mission de l'Etat d'empêcher l'exploitation du travail des enfants et le surmenage de la femme. » Des journaux libéraux accusent le gouvernement de n'avoir pas fait oeuvre sérieuse par sa réforme militaire et M. Boel, tout comme M. Georges "Lorand, reclame a 1'Association liberale de Thuin la reduction du temps de service. Enfin le même M. Boel nous montre quelle est l'union du parti liberal touchant la réforme electorale en demandant le S. U. mais avec vote supplementaire aux citoyens marlés agés de 35 ans. Comment voulez-vous que des gens marchent avec entrain a la bataille, quand ils ne s'accordent que sur une chose,... qu'ils seront certainement battus % »o« UN PEU DE MODESTIE, CITOYENS ! Le «Peuple» pretend que les deux agents de change bruxellois dont la déconfiture alimente en ce moment la chronique sont catholiques et en prend texte pour monter sur le pavois. Admirez, dit-il a son public obligatoire, notre magnanimité et songez au tapage que mèneraient les journaux catholiques s'il s agissait de financiers libéraux ou socialistes, : ün peu de modestie^ó «Peuple», vous siérait mieux et puisque vous nous y obligez, souffrez que nous vous rappelions les certificats judiciaires «incomparables » que vous ont valus maintes polémiques convaincues de mensonge et de mauvaise foi contre des braves gens dont le seul crime était d'etre catholiques. Le «Peuple» aurait peut-être pu choisir pour célébrer ses vertus d'autres jours que ceux oü le calendrier nous rappelle i'hégire de son ami et illustre collaborateur le citoyen Furnémont... {r—— ïO« |fe LE CHROHOMETRE AU SÉNAT Un honorable sénateur qui a suivi toutes les séances consacrées au debat scolaire s'est amuse a prendre au chronomètre le «temps » des différents orateurs. Voici les chiffres que ce mandataire consciencieux a enregistrés jusqu'ici. M. de Broqueville, qui a ouvert le debat, a parlé pendant 1 heure 40. M. Poullet a pris 1 heure 10. Voila pour le gouvernement. Deux orateurs de droite ont jusqu'a ce jour pris part a la discussion générale, Mgr Keesen et M. Braun, dont les discours ont dure chacun 1 heure 20. L'opposition a été extrêmement prolixe comme on va le voir. Les socialistes ont été particulièrement verbeux. Le citoyen Lekeu, dont l'éloquence coule avec plus d'impétuosité que les eaux de 1'Intercommunale,a tenu Ie crachoir pendant 3 heures 30. Ce^l record ! Le citoyen-échevin Max Hallet êtait a bout de souffle après 2 heures 45. Le pittoresque Libioulle a sévi pendant 2 h. 25 min. Les autres socialistes, MM. Carpentier (de Saventhem), Bolland et Vinck ont fait respectivement 1 h. 30, 1 h. 36 et 1 h. 05 min. Les libéraux ont été un peu moins bavards, mais abondants tout de même. M. Goblet a résisté 1 h. 46, MM. Vandewalle, Coullié et Speyer 1 beure, Hanrez 55 minutes, Fléchet 40 miir,, Magis, 30 min., De Bast enfin 20 minutes* j La statistiQüe des grogs consommes est effrayante. Soucieux du prestige du Sénat nous ïious abstiendrons de la publier. Cela feraft un trop t gros guorum ». LE XX' SIÈCLE est lu pour sa rubrique: sportive comme pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES _ Scandinavië, ouverne- i *aSuède, et le partout ailleurs. Le vent est faibl-e öu'modéré, de directions varices, sur notre pa\ ays, oü la temperature est , i -— ^— comprise entre 11° et Ió°5.•yp^^rn^» lison't gagné 36,587 voix. Les catho- Prévisions : Vent faible, variable; couvert. *fï«iaes en ont gagné 126,248... La catastrophe aérienae & e sourire; vous A la Société scientifique de Bruxelfes ELL « T.IENTCES JOURS-CI AVEC GRAND SUCCES SA SESSION ANNUELLE La « Société Scientifique » tient en ce moment, a Bruxelles, sa session annuelle, et c est, comme toujours, 1'occasion de la rencontre dans notre capitale de nombreux savants de Belgique et de l'étranger. • ^'action de cette société qui compte auOourd'hui 535 membres est peut-être trop ignorée du grand public, mais elle compte de chaudes sympathies et dans le monde savant et dans le monde catholique. Ces sympathies, elle les mérite également, car ses membres sont dévóués avec une egale ardeur a la culture de la science et a la foi catholique. Par |leurs travaux scientifiques qui leur méritent l'estime de leurs pairs de toutes opinions, ils font «ft leur facon, et c'est aujourd'lhui une des meilleuresj oeuvre d'apologistes. Ils pubhent, dans une révue extrêmement interessante, la «Revue des questions scientifiques j>, des études fouillées sur l'objet de leurs recherches /et chaque 'année ils se réu. nissent en des séances de travail toujours Fécondes dont l'organisateur infatigable est M. Mansion, le dévoué secrétaire general. Il ne peut être question de rendre compte dans un journal quotidien de ces séances d'un caractere nécessairement inaccessible au profane. Disons seulement quelques mots des conférences publiques données a cette occasion a la salie Patria. Mardi après-midi, M. le docteur Haibe, directeur du laboratoire provincial de Namur, a parlé de la vaccination antityphique. M. Haibe a exposé les ravages faits par le typhus et a montré qu'il faut pour'les enrayer recourir au vaccin tout comme contre la variole. On a obtenu avec ce vaccin d'excellente résultats. Récemment, on a enregistré deux mille cas en Avignon ; 1,500 vaccines sont demeures indemnes; et, parmi les 600 soldats non vaccines, on constata 156 cas, dont trente mortels. M. Haibe a émis en terminant Pespoir de voir le vaccin antityphique débarrasser I'Europe de la fièvre tynhoide, Mercredi, M. l'aobé de 1'Epine, professeur aux facultés catholiques de Lille, a entretenu son auditoire de la formation des Alpes. M^ .deTEpine a fait un exposé tres clair et 'tres complet dés diverses theories proposées par les savants pour l'explication de ce phéiiomène et a indiqué les conclusions auxquelles s'est arrêtée la geologie moderne. Cette conférence, acompagnée de projections lumineuses bien choisies, a obtenu un grand succes. SjkskSg En hout, Vamateur l/< _-';°° s0nVolger M. d'Alhin tués dans la coUision oenen** de Bus* en baskBidot ei, soa fauager Pelado griève7nent blesses. EDITION^^ Notes d'Espagne RÉFORMES POSTALES. — LES POINTS SAILLANTS DU DISCOURS DU TRONE. LE CENTENAIRE DU CRECO. — LES DECLARATIONS DE MELQUIADES ALVAREZ ET DE DON JAIME.- A PROPOS OE DEUX NOUVEAUX EVEQUES. (De noire correspondant parti&ulier) Madrid, le 19 avril. Quand, en Espagne, on veut envoyer de 1'argent a l'étranger on en recevoir, il faut s'adresser a une agertce ou a une société financière. C'est la, pour le commerce et les relations extérieures, un gros embarras. M. Ortimo, le directeur des JPostes, qui avait déja entrepris, en 1908, sous le ministère Maura, d'importantes réformes en ses services, les poursuit, au plus grand avantaige de son pays. II vient de créer le mandat postal international qui, a cette heure, existe a peu pros partout. II a exposé récemment un plan de réformes qui mettra 1'Espagne, s'il a le temps de le réaliser, au niveau des nations les plus avancées au point de vue postal. On espere que ce plan sera en bonne voie de realisation quand, dans le courant de cette annee, se tiendra a Madrid le grand congres international des postes, telegraph es et telephones. Le discours du tröne a frappe tout le monde par son orientation pratique et concrete. Peu de promesses, mais toutes d'une realisation relativement facile. Oela nous change des encyclopédies verbeuses qu'étaient ces discours sous les ministères hbéraux. Les principales questions abordées sont : 1° la campagne du Maroc. L5Espagne! entière se rend compte du rude sacrifice en argent et en hommes qu'exige 1'expedition. Tous les partis désirent voir bientót diminuer ces charges écrasantes. Leroi annonce que, « vu l'état des operations^ il sera bientöt facile d'obtenir une reduction du contingent ». 2° La situation financière, qui, en raison de la negligence des ministères precedents., exige un rehianiement complet pour étabhr l'équilibre des dépenses et des recettes, -sans cependant créer de nouveaux impöts. 3° L'agriculture et les travaux pu blies, routes, chemins de fer, canalisations: seront l'objet de toute la sollicitude du gouvernement. 4° Creation d'un ministère du travail, qui concentrant tout ce qui a rapport aux questions économiques et sociales, soit en même temps « un instrument apte a 1'étude, a la preparation et a 1'application des lois sociales ». M. Dato se dit fier d'attacher son nom a cette creation. Elle lui féra, en effet, le plus grand honneur et lui attirern la sympathie de tous ceux qui comprennent Vimportance de la pacification preventive des coriflits éconèmtqtres. zOn vient de célébrer a Tolède le centenaire du Greco par de brillantes fetes. Une magnifique exposition réunissait, dans une vaste salie, les principales oeuvres de oe grand peintre. Pour la circonstance, une vingtakte de tableaux avaient été envoyés qV Paris. On a élevé au Greco, dans sa ville adoptive, un beau monument. Vingt directeurs' de centres d'enseignernent, venus de France, assistaient a cette inauguration. Le nonce a bém la statue et une oraison funèbre de Pimmortel artiste a été pronoucée a la aathédrale. #*# Melquiadès Alvarez, le chef des réformistes qui s'est récemment rapproché de ladynastie, vient de faire, dans un discours,des declarations qui produisent une-certaine impression. II a affirmé, entre autres choses,que depuis la mort de Canalejas, la monarchie a accentué ses- idees libérales, d'accord avec les aspirations du pays, « et pour celales réformistes ont cru ]uste de l'applaudiren renoncant a leurs projets révolutionnaires ». A l'entendre, la forme de gouvernement n'est pas essentielle et l'on voit desrépubliques maüvaises et des monarchies excellentes. « Entre l'Angleterrc et le Mexique, le choix ne peut être douteux. » La souveraineté du peuple est un dogme intangible La monarchie sera démocratique ou ne serapas. « Les réformistes seront les sérviteursd'une monarchie démocratique poursuivantle triomphe de la liberté et du progrès. » rJBJ es^ ^'avis que le ministère actuel manque de majorité au Parlement et que le système des partis tournants va se désagréger tout a fait. On se demande a quoi riment ces declarations et si Melquiadès Alvarez ne préparé pas, comme je vous l'ai déja dit, son arrivée au pouvoir dans le cas oü Maura, par son opposition rendrait la vie impossible au ministère Dato. Beaucoup de bons esprits envisagent sérieusement cette hypothese. *** En même temps que Melquiadès Alvarez, ' don Jaime, le prétendant carliste, faisait des declarations non moins sensationnelles a une demoiselle de Galice qui les a transmises a un rédacteur du journal déraocrate «La Mafiana ». « S'il apparaissait un nouveau Costa (un illustre républicain a la Caton, mort récemment) et qu'il fut chargé de la direction suprème du pays, croyez-moi, j'abandoünerais a l'instant mes pretentions au tröne... Bien que ja ^religion passe, pour moi, avant tout, si TarrTvais au pouvoir, chacun pourTait prier devant tous les autels, parce que aujourd'hui les rois ne peuvent pas imposer aux peuples leurs croyances particulières. » La demoiselle en question resume ses impressions sur don.Jaime en disant qu'il ne lui eemble pas espérer être jamais maitre des destinées de 1'Espagne. « Il se contenterait, conclut-elle, d'un portefeuille de ministre des travaux publics. » Les journaux n'ont pas encore démenti ces declarations, mais a un peu de vérité doit se mêler sans doute pas mal de fantaisie. ***S$» 'On vient de choisir cinq évêques nouveaux. Parmi ces élus je prends la liberté de signaler deux de mes meilleurs amis. Le premier, don Enrique Iteig, auditeur de la Rote espagnole, ancien directeur de « la Paz social» et mon collègue en différent-es semaines soeiales espagnoles, succède au tres regretté Mgr Laguarda sur le siège de Barcelone. il poursuivra, j'en suis convaincu, l'ceuvre « apostolat populaire enAreprise par ce grand prélat qui était son .-camarade de college et son tendre ami.. Le deuxième évêque, qui * est uni par fes liens d'une affection encore plus five,-est Mg-r Irastorza, qui va occuper ie .1s .le3ö"de Oiudad-Reai, oü sont les ordres Jjixitaires espagnols. Il a a peine.39 ans. 1) une vaste culture théologique, d'une activité débordante, élevé quelque temps dans ■n séminaire crangais des Basses-Pyrénées, il n'ignore rien de ce qui se fait a l'étranger I NOS SQUARES Comment on fait leur toilette lis sont vraiment jolis,les squares de Bruxelles a cette époque oü ie soleil d'avril se joue dans le feuillage tendre des arbres et caresse de sa lumière les ravissants parterres de fleurs jaillis.comme de fraïches corbeilles du tapis vert des pelouses. C'est un veritable artiste, soucieux des nuances et des harmonies, qui preside a la toilette de nos jardins publics. M. Buyssens, depuis dix ans déja, assume seul la direction de ce service des plantations dont l'importance croissante se doublera le jour, prochain sans doute. oü 1 Etat décidera de 'ui confier la decoration florale de ses propres jardins. M. Buyssens est arrive après quelques années ej'eiïorts patients a créer, au cceur de Bruxelles, un vaste établissement de production horticole oü il a formé des jardiniers habiles, ayant l'amour propre de leur métier et qui le secondent avec autant de zèle que d'inteliigence. C'est au Pare Leopold, dans les anciens établissements Linden, donnant rue Wiertz, que l'architecte paysagiste est ïnstalié; c'est de la que sortent cJiaqu© annee pJusieurs centainesde milliers de plantes destin ées a J'ornementation florale de nos pares et de nos promenades. — Cette année-ci. nous disait M. Buyssens, avec une satisfaction visible, notre établissement donnera 600,000 plantes représentant toutes les variétés, et aussi toutes les nouveautés. En outre nous offrirons cette année 35,000 plantes a la ville de Bruxelles, qui les destine aux enfants des écoles. Elle vcut leur inspirer le gout des plantes, leur montrer comment on doit les soiguer, les entretenir. Pour déférer a ce désir, j'ai eu la precaution d'écrire au service de l'enseignement pour prier les directeurs et les directrices ae me faire savoir quelles plantes ils désiraient et combien de chaque espèce. Et aujourd'hui je suis pret a satisfaire a tous les désirs. Tout ce qu'ils demanderont leur sera fourni. Ces plantes seront mises dans les écoles soit a 1'intérieur, soit a l'extérieur des chassis des fenêtres et aussi dans les préaux efc les salles de jeux. Chaque enfant aura son pot a soigner. Il l'emportera chez lui au moment des vacances et le rapportera en octobro, a la rentree des classes. Ceux aui auront ramene leur plante dans le meilleur étafc seront encourages. On leur remettra des primes, on leur donera des livres pour les recompense?. Est-ce la première année que l'on sus cite de cette maniere 1'emulation des élèves? Il y a quelques années déja que nouspoursuivons cet essai et nous avons obtenuun resultat tres curieux. Depuis cette époqu»nos squares ne sont plus comme autrefois assailhs par de jeunes vandales. Ün ne toucheplus aux plantes. Les gens sont devenus, tout d'un coup, raisonnables, respectueux denos parterres. Il n'y a vr-a-iment.plus a lutterque contre les chiens. Autrefois, il y a deux ans de cela, nous utihsions de 20,000 a 22,000 plantes et l'on en x'olait plus qu'aujourd'iiui alors que nous en employons 600,000! La mentahté du public s'est modifiée am si insensiblement'? Regardez le public qui frequente uoasquares. Son attitude est tout a fait différentede ce qu'elle était jadis. Autrefois on n'hésitait pas a profaner nos parterres en pleinjour. Aujourd:hui le public ne le permettraitplus. On se plait dans nos squares, et vousremarquerez qu'on prend plaisir a regarderles plantes et les fleurs. Mais vous devez disposer d'un vaste personnel... J'ai sous mes ordres quatrevingt-dixjardiniers. Ce personnel n'a plus été augmenté depuis des années, car il est stimulépar Pamourprupre. Il a compris que le spectacle de longues pelouses gazonnées étaitsans charme si on ne les ombellissait pas aumoyen de fleurs agréablement disposées etdont les nuances fussent bien assorties. Et üa pris gout au métier. Mon röle a moi consiste a faire les plans des. parterres, a harmoniser les tons. Je ne songe plus a 19-14. Déja les floraisons de 1915 me préoccupent, car le chef de culture doit, un an d'avance, savoir ce qu'il faut entreprendre. Et les combinaisons décoratives sont déja faites dans mon esprit. Si je visite les squares, e'est pour en faire la critique, pour constater los erreurs cominises et les noter afin d'en éviter le retour. Je parcours ainsi le Pare, le pare Leopold, le Bois de la Gambre, les squares du quartier ;Nord-Est : Ambiorix, Marie-Louise, Guttenberg; io square FrèrcOrban, le square de 1'Industrie dont la inoitic seulement appartient a 'la capitale. plus les petits squares du bas de la ville : la place Rouppe, la fontaine Anspach, je rqndpoint de la rue de la Loi et enfin les jardins des écoles. O'est un vaste domaine, continue M.Buyssens, mais je suis bien seconde. J'ai dans mon personnel des jardiniers qui m'aident autant et aussi bien que le feraient des diplömés. Voici un fait intéresant : J'ai parmi mes balayeurs choisi un homme que j'ai formé, je lui ai fait donner des cours a-fin de completer son instruction primaire. Eh bien! cet homme m'apporte un précieux concours. Je l'ai astreint pendant un an a m'apporter trois f pis par semaine trois branches de plantes qu'il pe connaissait pas. Aujourd'hui il les connaït a mei*veille, il s'est perfectionné et est devenu chef jardinier. --- Mais votre budget doit être important? — Tout ce qui a été fait-rue Wiertz n'apas entrainé des charges bien considerables-. L'établissement lui-mem e, bati sur des terrains appartenant a Ia Ville, a été acquispour tres peu de chose a la suite d'une liquidation désastreuse. Brei, je dispose de 160,000 francs par an, pour la decoration dessquares, des pares publics, .et aussi pour 1'entretien des boulevards qui f entre également dans nos attributions. Et croyez-moi, tout cela se fait tres économiquement.«e@-^>~ Ee prince de Wied appelle 20,000 hommes sous les armes Le bruit court a Durazzo que le prince de Wied aurait 1'in tention de se faire provclamer a bref délai roi d'Albanië. 'Oe n'est pas cela qui l'aidera beaucoup a arranger les affaires du pays. Ot les affaires ne vont pas fort bien. Le prince a convoqué lündr soir le président du conseil, les ministres'et les conseillers du cabinet pour examiner la situation générale et regier la questiou épirote. Le conseil a examine l'opportunité d'une action militaire en Epire. Une nouvelle reunion a eu lieu mardi matin a laquelle assistait Essad pacha. Il a été décidé d'appeler . 20,000 hommes sous les drapeaux. Il est tres provable que ce chiffre de 20,000 hommes représente a peu prés tout le contingent qui peut être leve utilement. D'après un ensemble d'informations nous l'avions évalué jadis a 25,000 hommes.

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