Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 december 1918
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s.n. 1918, 25 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gb1xd0rw3g/
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MERCREDI 26 DÊCEMSRE 19TB ABONNEMENTS Jföfe4Hi"«KU dl mar» 1910 S franc» Wë flj Direstetr : CE TYTCAT ■HÉTiTiiftif m i-|ftii| L'TXRTöN DANtS L^AGÏTIOR ';Mbutauran amnio *» Chmte Redaction et Administration: 4, impasse de Ia Fidélité, 4, Bruxelies VINGT-QUATRIEME ANNtE «rif des mmm% Annoncescommerc., petite ligne fr. 0.50 Reclames avant les annonces, la ligne fr. 2.00 Faits divers • • • • . 5.00 et 4.00 Sportsfr. 2.00 Reparations judiciaires • • ♦ » 3.00 Necrologies . . . . i. • • i 3.00 Nos petitei annonces, p&ralssant stmultanément dans Ie < XX* Siècle » et le « Journal de Bruxelies » an tarif reduit de 1 FRANC les 3 llgnes,chaqao ligne supplementaire 40 centimes* Payezaent par anticipation» iajistte \ lepiFOi BI ill II F =^^=- ■#»*■ La Pologne fofmwle one double demaiidef II fautFentendre, par raison de Droit et pcu* raison d'iotérêt. Une evasion sensatlonnelle. — line femme a journée qui fait de la photographic. I f cette découverte a profit. Il lui arrivait souvent pour ne pas être vue, car ï'onicier dormait dans la chambre contigue a celle dont elle » faisait les poussières » et aurait pu la voir a l'ceuvre par le panneau vitré de la porte, de se coucher a terre pour transcrire dans cette pose incommode les dépêches et même les télégramnies chiffrés. Ce système, elle put le pratiquer impunément pendant cinq mois, jusqu'au jour ou les Mlemands ayant constaté les fuites qui se commettaient a leur détriment exercèrent une surveillance plus active et découvrirent lepot aux roses. »» I m M. Beels poarsult son réolt «Dès les premiers jours de mon incarceration, continue Joseph Beels, 'je me rendis compte que des charges extrêmement graves pesaient sur moi et que je devais tout mettre en oeuvre pour m'évader. J'examinai attentivement les lieux, mais j'eus tot fait de me eonvaincre qu'une fuite par escalade était impossible. Comme je songeais aux moyens de fausser compagnie a mes geóliers, je fis une constatation interessante. Chaque jour, après Ie repas, nous avions une demi-heure de promenade dans Ie próau, dont une des portes, munies de grilles solides, ouvrait sur l'extérieur de la prison. Cette promenade était toujours surveillée par des sentinelles en faction dans la ,cour et des soldats de garde au dehors. Un jour, je sollicitais d'un 9e mes gardiens la faveur exceptionnelle de pouvoir me rendre au préau, en dehors des heures règlementaires. . Le Boche y consentit et Ton me laissa seul dans la cour. J'en profltais pour prendre l'empreinte de la sérrure de la fameuse porte grillée; puis, au moyen de cartes a jouer .auxquelles j'étais parvenu a donner vaguepaent la forme d'une clef, je pris soigneuseflnent les empreintes des gorges de la serrure. Rentré dans ma cellule, je fis un {schema détaillé de ces gorges afin de rendre /£>lus aisée la fabrication d'une clef que je iprojetais de faire exécuter au dehors pour an'en servir au moment opportun. Lorsque ijpme Raes vint m'apporter a diner, je lui sremis adroitement ce schema, lui demandait Jme«faire exécuter sans retard une clef conMorme au dessin et d'essayer cette clef la Aouit sur la porte du próau s'ouvrant sur l'ex«érieur« de la prison. Le surlendemain, mme Raes qui avait fait diligence me fit rsigne, a l'heure du repas, que la clef dont ?'elle avait confié l'exéeution a un nommé fBoeykens, fonctionnait parfaitement. La ^porte s'était ouvërte au premier essai. Tout I illait done a merveille. Il ne restait plus fïfu'a trouver une occasion propice... I Le quatorzième jour de notre detention, OuS étions occupés a deviser dans notrb Qcellule, lorsque nos geóliers s'introduisirent £pour nous annoncer, disaient-ils, une « bonne ypouvelle ». Ils nous apprirent que nous (adevions être ramenés le lendemain a f Bruxelies par le train partant a 7 heures 48 ftlu matin. Sur notre demande, ils nous fepprirent que nous serions accompagnés par rees soldats. Il était plus que temps d'agir. Je {fcins aussitót conseil avec mes deux cam^.es et je leur demandai de decider qui de ous trois partirait. lis furent d'accord pour connaitre qu'ótant le plus gravement mpromis, j'étais tout désigné pour tenter experience. Vers 6 heures du soir, M106Raes nous apfporta a souper. Comme personnene pouvait 'plus entrer a la prison après 7 heures, je lui avais préparé un billet disant : « Demain matin, a 5 3/4 heures, je serai dans la cour de la prison. Je tousserai pour prévenir que Ton ouvre la porte de l'extérieur. Vous aurez soin de me preparer un. local oü je puisse me rendre après mon evasion. » Comme je voulais absolument avoir une perruque afin de pouvoir me rendre meconnaissable des ma sortie de la prison, comme je désirais aussi savoir si MmeRaes avait rencontre quelqu'un d'assez audacieux pour oourir le risque de m'ouvrir la porte extérieure de la prison, il fallait trouver un moyen de faire revenir MmeRaes dans la soiree. J'avais ajouté sur lejpapier que je destinais a celleei quelques instructions complémentaires dont elle devait faire son profit. Xeus soudain une inspiration que, je n*hesite pas a qualifier moi-même de mervejlleuse. M'adressant a Mme Raes, je lui dis en presence de nos gardiens : « Madame, nous devons être ramenés a Bruxelies demain. Mais jene veux pas partir d'ici sans récompenser nos deux gardiens qui ont été vraiment tres gentils pour nous. Nous allons boire a leur santé quelques bouteilles de vin et vous voudrez bien me les apporter tan tot. «* Les deux Boches, ravis, acquiescèrént. Quand l'hótelière arriva le soir elle me remit, en menie temps que ma perruque, un billet disant: « Vous trouverez demain matin la clef dans le coin droit de la porte. Au bout de la rue, vous rencontrerez un homme qui vous indiquera le chemin a suivre ». Le lendemain, au moment ou les boches vinrent nous apporter le breuvage auquel ils donnaient le nom de café, je feignis d'etre en proie a de violentes coliques et je demandai a aller a la cour. Par contenance, je pris le seau dans lequel nous nous lavions et je me rendis a l'endroit que vous devinez en toussant éperdüment comme il avait été couvenu. 3o restai une dizaine de minutes dans une attente anxieusè, épiant tóus los bruits du Rehors. Rien. J'allai voir a la porte espérant irouver la clef a l'endroit indiqué. Rien non plus. De guerre lasse, j'allai a la pompo et «ne mis a5nettoyer .notre recipient. La senünelle qui dèvait faire sa ronde .a l'extérieur, ), constate qu-'a öaat «n cefttain imombre de oas tres regpetba-bies, ïiöi esprit de sdcoicèa^e lu^ion a prea-dë, penidiant la période d'occupatiton du. pays p«ar ï'enirüemi, aux relations eiut/re les patrons et-5ieuff persoflMiefi! ouwrier et emf^joyé. E23*e p»roc&ame que la péraiode dijfncdïe de Ia reetaniration. economiqoie et inldustriellje» de la Béijgiquie friecfeane pTius que jamais ume colr labpration oondiiaib entre les patron® et ötes ou.vri'etrs et employes, qu'il fauib ahsoküment suibaifcituer a la notion stéofee,— produat d'aid y a lieu de tenor abondamnxent coÉojpte des diffiouilbés d'ordirtefe' divers que peswxuntirfeait les-patrons dans la reorganisation de ÜJewois -iokfeislarte, on dodt cependant ".--mettre au premier rang des preoccupations icoananune® aux patron®, aux ouvriere est aux --emp-foyési oeSfte du' bienvêtre materiel1et moral Sï 9a c&asse iiaborieuse qui fouamit la mJainrd'o3UfVire sans iaquielüie rien ne se fait. Hffie décüare égaJement que dans eet oardsre d'iidées, deux choses intéressen* au pühis haut point Ia cöasse des ouvriers et era-paoyés, savoir üe taux des salades et fa du-rée.d'w travaö. HOLLANDE. — Le ministre hollandais en Chine, dont le rappel fut demandé a la suite de son attitude germanophile, quand il l représentait les interets allemands en Chine, a quitte Pékin hier, sur l'ordre de son gouvernement. HONGRIE. — VAz Est annonce que le comte Karolyi a mis a la disposition de Mackensen, comme lieu d'internement, un de ses plus beaux chateaux, celui de Forh. Après avoir pris l'avis d'Hindenburg, Mackensen a aecepté. .Oosmime ü oe parait pas possible de fixer, uDe foranule applicable a tous les métiers et a toutes les regions et piunsquie, dfiime part, iï faut tenor compte des legiitómes exigences de la vie chez ^oaivróön et chez 1'employé et que, dCautre part, ü fiaut egalemeintt tenda' compt© des possibaifiités tant des industriefe que dies coanités de secours, la Federation déoliare que les conditions de travail de dbaqute métier et de cbaque irégion doivent être exaaninées avec !e plus grand soim par 'lies patroffis et fenrs wiwers et employes qua, |animés des uös et les auitires d'uai même e®prit die cordiale union, etabÜiront d'une facon juste, et equitable de taux des saLaires et Ia duirée du travail ssenptöi^iaïeMG Et Hindenburg se charge de. la preparer Nous serions désolés a être accuses -:de pécher par un pessimisme maladif et incurable, mais il nous est impossible de fermer les oreilles aux étranges1 récits qui nous viennent d'Allemagne et qui nous comman-dent a tout le moins d'etre sur nos garejes. Ces récits nous viennent de sources di verses; ils se complètent et se corroborent. D'une facon générale il s'en dégage cette pensee que l'Allemagne ne se croit pas vaincue et qu'elle entend prendre sa revanche. Nous avons, rencontre hier un de nos braves~troupiers reyenus tout droit de Cre-feld, oü il est logé chez l'habitant. Les popu^ lations, nous dit—il, sont froides, mais cor-rectes et presque serviables. On m'a logé dans dne maison habitée par trois femmes, une mere et ses deux filles. Le mari est officier dans l'armée allemande; le fiancé d'une des jeunes filles est prisonnieren Angleterre. Toutes trois se montrent, a mon égard, fort obligeantes. Elles ont même poussó l'obli-geance jusqu'a m'offrir de me tirer mes bottes. Ét c'est qu'elles l'ont fait! Mais, ajoute-t-il, ne leur parlez pas d'unedéfaite de l'armée allemande ou de l'écrase-ment de la Germanie. Elles vous répondront par un petit sourire ironique, plein de sous-entendus..v^l--.-"-' Pour elles, TAUemagne n'est pas vaincue. L'Allemagne a mis un terme a la lutte, sur-tout par des raisons d'humanité. Et puis, il y avait les discordes intérieures. Mais l'Allemagne se réserve. Mais alors pourquoi sommes-nous ici et qu'y venons-nous faire? Vous êtes ici parce que nous l'avons bien voulu et vous venez nous aider a main-tenir l'ordre. Ainsi nous préparons la res-tauration de la patrieü Serait-ce la une opinion isolée et ne serait-ce qu'a Crefeld qu'on s'entretiendrait dans de si étranges illusions ? Nous aurions voulu le croire. Mais voici que des propos du même genre nous viennent d'ailleurs, d'une autre source. Les nombreusesétrangères, suisses, scandinaves, espag'noles, qui quittent l'Allemagne en masse et passent paria Suisse, aflirment que l'opinion générale a Crefeld est aussi l'opi-nion générale a Berlin. Si vous posez cette question : « Pourquoi les armées allemandes n'ont-elles pas continue de combattre? «, vous recevez cette réponse : « C'est parce que le grand état-major a estimé qu'au lieu de laisser dóeimer nos forces, il était preferable de les dérober a rennémi pour qu'elles puissent servir de noyau a l'armée future, qui recevra la mis-sionAlorsqu'une situation politique plus favorable existera, de venger ceux qui ont du courber l'échine sous les coups du monde entier. La droite, le centre et la gauche liberale sont convaincus qu'avant peu et par la force des choses ils reviendront au pouvoir plus forts que jamais, grandis aux yeux du peuple, qui aura assisté a l'impéritie des so-cialistes majoritaires et subi les violences des terroristes. Les banques, les établissements financiers, les grands commerces, les compagnies de navigation, l'industrie, bref, tout ce qui pro-duit et fait la prospérité d'un pays s'écartent systématiquement du gouvernement socia-liste et restent en liaison étroite et continue avec la .reaction boürgeoise et militariste. Les sociétés de preparation militaire n'ont pas été dissoutes, au contraire; elles recrutent toujours de.nouveaux adherents. Les officiers et les sous-officiers se sont constitués en ligues militaires et travaillent déja, d'un commun accord, a jeter les bases de la nouvelle armee. Les Allemands estiment qu'ils ont une revanche a prendre. Ce ne seront pas les que-relles d'Allemands qui vont manquer. Pourquoi en est-il ainsi? Tout simplement parce que i'Allemand se considèro comme une victinie, comme un être qui, en 1914, a ótó la victime de la plus odieuse des agressions et sur lequel l'univers entier s'est acharné. Fort bien, nous répondra-t-on; c'est la un sentiment trop naturel chez TAllemand vaincu, pour que nous ayions a nous en étonner. Devons-nous en être alannés? L'Allemagne veut la revanche, soit; est-elle en mesure de se la ménager? "Voici qui répond, toutes autres raisons laissóes a 1'ócart, a cette question. B'après une information venue de Berlin, via Copenhague, et reproduite par le Daily Mail. Le soi'disant gouvernement socialisfe allemand a aecepté le projef d'Hinden-bourg pour la formation $une armee nationale plus puissante que jamais. Les services auxiliaires de cette armee seraient assures par des femmesT% Tousle* officiers ont recu leurs instructions, mats le projet est tenu soigneusc-meut secret. Tout commentaire nous parait inutile. Paul BELi^DEHSEEI, (i.5KW). même la copie des. dépêches allemandes. Le premier jour, elle s'y prit maiadroitement et lorsque le cliché fut développé, on constata que Texcellente femme avait photographié son tablier. Mais elle devint rapidement tres habile et les clichés que le peintre Peereboom fit développer valurent au service, en raison de l'importance des renseignèments qu'ils contenaïent, les felicitations réitérées de l'état-major anglais. • MmeMasaerts n'hésitait pas a -visiter, les tiroirs ou ses pensionnaires déposaient leurs papiers. EMe avait, un jour, remarqué qu'un des ofilciers dont elle nettoyait la chambre cachait la clef de son bureau dans la boite de l'appareil téiéphoniquè.Et elle sut mettre La question polonaise entire dans taie phase touite nouveüe que faisait prévoia* la viefcoire de !'Entente. Dès les premiers jours die la gfüjetnre, i'e rétablissement de la Polüogne était chose faitie virtueHement, mais avec dies modalities bien différentes, suffivant que l'inaitóatLve de ce nrétabllssement partaat die 'F Entente ou des Puissances- centrales. Dans fa pensee $es PuSIssances centraJEes, Ja Pologne olevadt jnèssuscffifcer par un démembreanent de ,3a Eussie-et seuöis les territoires polonads de FEmpire des Tears \ dleviaient être appeÜJés a neprendire libremenib et pour oottnptie personnel les vieillLes traditions histoirdquies brutaJlement interaloanpues par ie morcefliteanent suecessuf de la», fin du XVIII* saède. Ges provinoeB reeonstituées vie et dKfe y oontprenaat expressémenft ies provinces prussdi&nines et üies provinces aütracMennes. Dès Sis premier jouir», le secret des combinaüsons allemiandes était percé a jour et ff on ne reconnuit auoun caractere dé sineéirite a des arrangements don* le territoire russe était seuH!a payer tous les frais. ? Miaiör la tournure prise par les évén/ements de la guenre parut Êavoriseiis au debut, les öoanbanaiisons des Puissanees centrales. GeHesHci, et d'Afllomagne pta pariaeulderement, songèrent a exploiter 2a sfcbuation a Leur benefice particulier. On vit f Aillemagne trav»adlliler a leveri en Pologne une armee' qufefie oounptait bien Janoer contre la Russie et souanettoe ^enteBmble du territoère poflbnaife a une kyiiel'lie d^adnidnistüiatóon® dont la fonetion réeflBe, sanon avouee, était d'abord d'expïoiter 3e pays, puds de le transformer de facon a en fiaire -uai pays d'avant-garde au p{rofit de 5ia Prusse. Mais 'on sait aussi aveo queüfe énergie têtuela Pologne se rebiffa contre ces tenfcatives d'absorption. Elle ne se laissa sedhiire na par des pronnesses qu& na se récüamaient d^aüicune droiture ni par par \w simulaere d'indépenidanoe dont un conseifll de-régenee ,i®5iiii a Ê •déyotli'.on.d©il'ASJtemagne» n'était que la paiote ianeamafeïP. ■ .Eile tint bon. ,E33ie ©ut même protester avec; urne vijgueur inattendue, Jte jouf, par exemr ple, ou- les Puissances cenibralies oondEurent avec lia RuBsie ce traite de Brest-Litowsk, qui disposal*' dl'une partiie die 'Jla Pologne, sans intervention dies Pdonais L'A3iemaginte eut beau agar de 3ia maniere forte qui 3fui est habituettle et qui transportaffit dans la Pologne russe 'lies methodes f amiiïères a l^adminlilstraiaon 'a/öiemaode dant üta Pologne prussienaie. , EüSe tint bon- et la voici récoanpensée d!è sa Êerlmeté en oe que son rêve de resurrection se réalasera compLètement et que -T'Enitenfte fera pour elile c© que Niapoléon n-'a pas osé OU' vouiki' £aire. La Pologne est aujourd'hui complètement ■6» Dans la cité mar tyre Ld Soi a visite Disast (De notre correspondent particulier.) Le Roi est arrive! Samedi matin, cette agréable surprise était faite aux habitants de notre ville. La nouvelle en fut bien vite répandue et une manifestation toute spontanée s'organisa aussitót. Vers neuf heures, le Roi, en petite tenue de general, accompagné du prince Leopold et du prince Charles, étaient arrivés incognito dans notre pauvre et chère ville, naguère si riante, dont il ne reste plus aujourd'hui que des ruines. Leur première visite fut pour la collegiale, ce monument du plus pur style gothique, heureusement encore debout malgré l'incendie qui dóvora sa tour et sa toiture. Puis, se promenant a pied dans la rue Grande, tout famillièrement, le Roi s'informe auprès des passants du nombre de fusillés, des otages, des déportés, du nombre des maisons incendiées; il se fit indiquer remplacement de l'hótel de ville oü, voici dix-sept ans, Dinant eüt l'honneur de recevoir Albert le Grand, alors seulement prince Albert dé Belgique, et s'y est entretenu pendant quelqües instants avec la supérieure des Sosurs de Notre-Dame. A ce moment-la le Roi et les princes qui avaient passé inapercus, furent reconnus par les passants et des cris de Vive le Roi! Vive la Belgique! éclatèrent de toutes parts; les mouchoirs, les chapeaux s'agitent... une élève des soeurs présente, a Sa Majesté, une humble gerbe de chrysanthèmes. La promenade perd aussitót le caractere intime qu'elle avait eue jusqu'a ce moment et s'achève dans une forme semi-oftlcielle; la foule se fait plus dense, les acclamations redoublent. r'ïL^tL Nos hótes royaux se rendent a la Crèche Marie-José, oü le Roi félicite particulièrement Mile Laurent. Puis, accompagnés de quelques membres de l'administration communale et de l'abbé Schiltz, curé-doyen de Dinant, ils entreprennent par toute la ville un veritable pèlerihage aux endroits oü le 23 aoüt 1914, les troupes allemandes ont lachement assassiné 650 civils, dont 80 femmes et 18 enfants en-dessous de 14 ans, parmi lesquels huit de moins de 2 ans 1/2. Religieusement le Roi se découvre et, sans pouvoir cacher l'émotion qui l'étreint, il prend connaissance des plaques commémoratives apposées en ces différentes places d'exécution; il désigné du doigt les traces des balies laissées dans les murs; puis se fait j&séeenier les escapes de ces abomina- débarrassée de Pélémfent maüataire ou pawl allemand et voici Ja double demande qu ettie) portera a ia Conférence de ia Paix. EMe demandeira, iaTabordv que les pota\'ünces\' ineoffporée» par 3a Prusse et par 1 Autriche ' lui soien* irendues. Cette demandle, | croyonsoöus, ne se heurtiera pas a de grosses, dif fieultés quand' il s'agira des- pi-ovinces- autrdohiennes, c'est-a-ddre d'une partóe de ia GaKoie. Il en Ira peust-êtirte autrenienit .^d'ee j prowaneesi priussienne©. Mais 3a Pologne tra-| vai'Mle haballeanen-t. E3üe chercfae a galwaniseiö par -urn travail intense ces \üenles affimtés que la brutaüité prussienne avait seuüement engoupdies et qufavaient quelque-peut d5ét>ilitées une iaxfiitatLon prussienine séculaiöe | et une persecution systématique. Et, comüie Faction est décidément la pltue effroace de» njéthodes de propagandJe, elle cowie les Poionais dies viüüles prussiennes a éüaie leurs délégués a ¥ Assemblee constituante d!e Poffio* giiite qui se réunira enfin dans 3te courant diö| mods prochain C'est assez audacieux et nouaj ne sommes pas autament surpris dJ appnej^ dre que Üe gouiveirnöment. allemand se propose de combattre aotivement ces menées a de haute trahisop ». Vioaidi' le second) vcew qui'exprimé 3a Potegne : EÜ© demandle un acces a ia mer Balffeque. E& y a droit, autamt en raisoffü des soiwenars hastoriques, qa/en raison du droiÈ qufoni lui weconnait aujourd'hui a la liberté et.a ^indiépendianice. Or, une nation n'est independante et uübre que dans da mesuire oit ele a acces a la mer. Lel Président WÜsoalJ a bien conupras.$i$lï-' Coupee de la Baltkjue, ia Pologne seraöï eneerdee de toutes parts et sans contact dipect avec l'Entente dont eïLe est appelée a soutenir les intérête dans ^Europe orientaleL Ici eneore 31a Pologne cherehe a démontrer la justice de ses pretentions par 3/e fait. Les premiers contingent® de legions pdllonaases mappeüees du front occidental ont du être débarqués a Dantzaig «et ce n'est, en effet, que par eette voiie qu'iiis peutvent renteer dans la patrie.^a F'wL Ces oonsidériationjs nous paraiBsent d^urae telle evidence que nous avons peine a coneevoar qu'eËes soienfe combattues, füt-oe avec grande modérationi et beaucoup de réserve, par fo a fines ». Donner Dantzig a la Pologne, éea-it-il, aboutirait h* coupen toute oommp.unÜ'cajtLon itieffij^te^aiTiei entre la.Pmiisse orient' ■ tajBe jëp ïarPa^i'sse occi-denttafes.' "Et quand bien même ce§a:sferait^•-S'il entre dans les intentioais de FEntenÈel — et nous n'en doufttons pas — dé oreer une Pologne uübre, vraiment autononie et iaïdïépendante dans Des üümities territcunales qui LuiseroM' assignees; ei elle a 2te' projöt de réparer la ©rande tinQuslfcice que JfÉuricnpfö laissa s'accompJir sans protestation a iia fim du XVIII* sièefo, eU'le dfo-it donn-er a Ja Pologne 'ISibre acces a. üa mer. Toute autre soötotdon batarde, qui desservirait fatatenient Ües injfcérête die PEnfeenibe, qua mettwait tot ou tard la Pologne a 3ia merci de ses voisins et farait d'eïïe une pro£© toute inddquée pour 5a» Russie iTjév^^laonnaflffe.A. Z. bles tueries. Il les questionné et a, pou* tous, une parole de réconfort. Avant de quitter Sa Majesté veut se rendre compte des besoins de la population : il entre dans quelques pauvres masures, restes de maisons jadis plus luxueuses, oü vivent a l'étroit des families entières; il s'entretienif longuement avec les occupants, les console, leur inspire du courage. Il est 11 h. 45 quand, revenus sur la Grand'Place, Leurs Majestés remontent en auto pour se diriger vers Ardenne, suivis par des acclamations frénétiques. A l'occaslon de ia fête de la HoBl* le journal ne paraïtra pas domain. pooh Ms mms sPÉGifiüX DU PflHQOET On parle*de demobilisation. Il en est une qui s'impose avec urgence : C'est celle de la garde spéciale du Parquet. Au début de la guerre, une compagnie de gardes civiques fut chargéederemplacer au palaisde justice, pour le service des, détenus et des arresta* tions, la gendarmerie appelée a exercer k róle militaire qu'exigeaient les nécessités de la guerre. Lors de l'occupation allemande, M. le procureur du roi pria les membres de. cette compagnie de.'continuer volontairement leur service. Désireux d etre utiles au pays, tous les gardes acceptèrent comme, un seul homme. Et voila quatre ans que dure leur service! On sait — ou, plutót, I on ne sait pas —• quelle besogne ingrate ont accomplie ces auxiliaires, non rétribués, de la Justice et quelle utile collaboration il lui 'ont apportée. Ils o$t partagé ses corvees, ses perils et ses gloires, capturant les bandits et arrêtant, au nom du Roi, en pleine occupa, tion allemande, les Tack, lesBorms, sans s'effrayer des casques a pique. Maintenant, la Justice peut reprendre les services de ses agents et, si leur contingent est diminué ou occupé encore ailleurs, provoquer la reorganisation nécessaire da corps de ses auxiliaires naturels. Mais qu'on demobilise les gardes spéciaux, trop simplement fiers pour cesser spontanement un service volontaire. Ce sont des industrials, des commercants, bi jou tiers,pharmaciens, etc... Ils doivent, a présent, retourner a leurs affaires. On ne peut les retenir plus longtemps sans abus ni sansingra» titude. «^ É

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