Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 18 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4m91835084/
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SAMEDI 18 JUILLET 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° 199 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. . • • • • • 'r* 9.00 Six mois ....... 4.110 Trois mois ...••» 2.®# Gr.-Duché de Liuwinb, 20.00 Union postale. 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Editicn *** (6 h. soir) Edition Jf-ijt (10 h. soir) Edition Jf (minuit) LE XXe SIÈCLE Téléphones 3643 et 3333 Znstav.î-are omnia in Christc Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne • 0.49 Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps • « » 4.00 Faits divers fin. • » » 34t9 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies « • • • *> 2.00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro EDITI ON Il suffirait de quelques mer sures intelligentes poui que l'impôt indigène rap porte, au Congo, de 2C à 25 millions par an. * — Dans nos précédents articles relatifs à l'impôt indigène au Congo belge nç>us ayons m sisté principalement sur les trois points sur vants : le recensement des indigenes, qu: sert à fournir la liste des contribuables, doil se faire dans toute la colonie méthodique ment et systématiquement ; il ne peut encore être question d'exiger des noirs de n'importe quelle partie de notre colonie un impôt supé rieur à 12 francs; c'est vers la généralisatior de la perception que doivent tendre les ef forts de l'administration. Aussi est-ce avec satisfaction que nous re levons dans le « Journal du Congo », organe officieux du ministère des colonies, les ligne: suivantes ; « Rappelons que l'objet principal du dé cret est de rendre plus générale la perceptior effective de l'impôt par l'établissement de sanc tions nouvelles remplaçant les sanctions di décret de 1910, celles-ci ayant paru, à la lu mière de l'expérience, souvent incertaines er droit, ou de réalisation difficile et pratique ment inefficaces. » « Le rapport de M. Dubois insiste sur c< fait qu'il n'est pas question, en ce moment de relever le taux de l'impôt au delà du maxi mum actuellement prescrit, et il reproduit à ci sujet d'intéressants fragments de la corres pondance échangée entre le ministre des Colo nies et le gouvernement local. A la date du 14 novembre 1913, M. le ministre des Colonies écrivait : « Il doit être biei entendu qu'au cas où la proposition du relè vement du taux rencontre l'approbation du lé gislateur et est sanctionnée par le nouveau dé cret, il ne pourrait être question de passer à ss mise en application immédiate. Ce n'est qui dans un avenir plus éloigné qu'il faudrait en visager la possibilité de passer à des relève ments successifs du taux actuel... » C'était du reste, la pensée déjà exprimée pai M. le vice-gouverneur général du Katanga « Il ne peut être question, écrivait-il dans uni lettre du 14 août 1913, d'appliquer ce taux (d< 25 francs) que dans un avenir encore éloigné.. Nous prenons acte de ces déclarations, qu constituent de véritables engagements. Nous lisons encore au sujet du recense ment : « L'impôt de capitation étant dû par tout in digèaie adulte et valide, un rapport très étroi s'établit entre le rendement de l'impôt et 1 nombre de contribuables. » M-«is comment obtient on le nombre de: contribuables? Comment en dresse-t-on 1; liste ? Comment s'opère le recensement Voilà des points sur lesquels l'attention di Conseil colonial aurait dû s'arrêter plus long temps. Un recensement sérieux _est en effet 1j base de toute bonne administration, tan aux colonies que dans les pays civilisés. O on peut affirmer que nos agents et fonction naires sont totalement impuissants à opère un bon recensement de la population indi gène avec le système et les moyens que l'oi a mis à leur disposition. Alors que dans tou tes les administrations publiques, le dénom brement s'opère au moyen de fiches classée alphabétiquement, ou systématiquement, ai Congo belge on se sert de pesants registre où les indigènes sont inscrits par famille sans aucun ordre, au fur et à mesure de leu inscription. C'est un véritable travail de bé nédictin qu'il faut faire pour trouver de renseignements dans ces livres. En cas d< mariage,de décès, de départ, etc., les recher ches ,que rien ne vient guider, sont des plu ardues. D'autre part, les noirs réçoivent un livre d'identité des plus mal conditionnas, qui, ai bout de quelques mois, n'est plus à prendri avec des pincettes. La qualité des registres et des livrets es d'ailleurs absolument inférieure. Encore uni fois dans ce domaine on a trouvé que « c'é tait bien bon pour le /Congo ». Qu il suffisi de signaler que, destinés à; un pays humidi et chaud, les registres et livrets sont recou verts de serge simplement collée. Jugez com ment cela peut tenir ! Il faut donc absolument abandonner 1< système actuel de recensement et adopte: celui que suivent toutes nos grandes villes le classement alphabétique sur fiches est 1< seul raisonnable. De plus, il est nécessaire d< donner à l'indigène une pièce d'identité so lide, bien conditionnée et apte à se conserve] en bon état. En Europe, les livrets militai res, carnets de mariage, etc., sont fabriqué: le plus solidement possible, souvent en par chemin et glissés dans une gaine métallique Pourquoi ne fait-on pas de même en Afri que? 11 faudrait pour l'édification de ces messieurs du Conseil colonial qu'on leur fil parvenir une centaine de livrets d'identite ayant été un an ou deux aux mains des in digènes. La vue, le toucher et l'odorat, l'odo rat surtout, les aurait bien vite convaincu? de la justesse de nos critiques. #•* Une fois un système de recensement sérieux adopté, il faut armer l'administration de moyens pratiejues pour contraindre l'indigène à se faire inscrire ou pour l'empêcher d éviter l'inscription. Il faut, tout comme cela se pratique dans la plupart des pays d'Europe que tout indigène dépourvu, par sa faute ou sa négligence, de pièces d'identité puisse être passible de poursuites. Les sanctions, laissées à la discrétion des chefs indigènes que prévoit le décret sur les chefferies, sont absolument inefficaces. Il est nécessaire que les administrateurs territoriaux puissent punir les indigènes qui tentent de se soustraire au recensement. D'autre part, un contrôle actif du recensement, qui n'a jamais été exercé, devrait être assure dans toutes les régions de la colonie. #** Une récente circulaire du gouverneur général Fuchs insistait sur la nécessité d'opérer le dénombrement systématique des indigènes. Et tout comme nous l'avions estimé précédemment, ce haut fonctionnaire évaluait à un tiers seulement de la population du Congo les indigènes recensés. Donc un tiers seulement des ineiigènes qui devraient payer l'impôt figurent sur la nste des contribuables. C'est là une constatation très grosse de conséquences. En effet pour l'exercice 1913 le montant ue ■ impôt indigène, qui n'est payé que par Ljjg.'"" ■■■_. i.-.mm un tiers — au maximum — des individu qui en sont redevables, atteindra très pr< bablement 8 millions. C'est-à-dire que si tous les indigènes red< vables de l'impôt, à qui par suite du recei sement incomplet on ne s'adresse pas poi i le paiement, acquittaient leurs imposition: le Trésor de la colonie toucherait annuelh ment de 20 à 25 millions. Et ce chiffre es ' loin d'être exagéré. De plus il est calculé I un taux d'impôt moyen de 8 francs. Quan f le taux maximum actuel de 12 francs ser d'application générale^ce chiffre pourra don encore être augmente d'un tiers et atteir <-ïra.it les 30 millions. *•* Et comment procurer à l'indigène ces d zaines de millions qui lui sont nécessaire pour satisfaire le fisc ! Efl favorisant l'apport des capitaux dan notre colonie par des mesures judicieuses d nature à attirer le commerçant, l'industrie et l'agriculteur, c'est-à-dire en cessant d consielérer l'intérêt immédiat et égoïste d l'administration pour envisager les innoir brables possibilités que présente notre cc lonie. Car le mal dont souffre le Congo es plus la méfiance vis-à-vis de son administra ■ tion que le manque de confiance dans so - avenir. BOULA. V-O-A-O—^ BULLETIN POLITIQUE : Bien que M. Poincaré ne soit attendit Cronstadt que lundi prochain, la press i russe lui adresse déjà des souhaits d bienvenue et commente son voyage. Ell affirme que le voyage du Président a pou but d'assurer les intérêts vitaux contr 1 toute surprise extérieure ; elle montre l . rôle des sentiments pacifiques des deu. - nations, d'un côté, la Russie, saturée d territoires et ne cherchant aucune acqui sition; de Vautre, la France, dont les dis ■ positions conciliantes ont été maintes foi prouvées. Le journal arrive à cette conclu . sion que, sur ses frontières russes comm i françaises, VAllemagne pourrait déman - teler ses forteresses. Attendons-nous à c \ que la presse*allemande réponde par u. . « A-prés vous » qui ne manquera certes pa 1 d'à-propos. — En Espagne, le ministre de la ma rine vient de faire une déclaration intè . ressante : parlant à Santander du proje t de seconde escadre, il a dit que le gou - vernement tient à nationaliser toute Vin dus trie et les fournitures navales, depui ' la fabrication des plaques blindées jus / qu'aux approvisionnements en charbon i et à créer des établissements nouveaux . - cet effet, ainsi que pour les construction de la flotte marchande et transatlantique î U Espagne, en effet, exporte annuelle J ment douze millions de tonnes de minera - de fer et doit par contre acheter à Vétran r ger pour 170 millions d'acier qu'elle peu j fabriquer elle-même. — Suivant la Neue freie Presse d - Vienne, les puissances échangeraient de 5 vues sur les moyens propres à remédier , , Vanarchie en Albanie. Actuellement pri , vaudrait Vidée de Venvoi de navires aus r tro-hongrois et italiens à Valona et dan " les autres ports du nord, les deux puis \ sances refusant d1 entreprendre seules un autre action. 5 — Le gouvernement turc vient de saisi t la Chambre d'un projet de loi ouvrant u. j crédit extraordinaire de cinq millions d î livres en prévision de nouvelles dépense militaires. L*exposé des motifs dit qu b ces dépenses sont nécessaires pour se pré parer à toute éventualité. Rien, cepen > dant, dans le discours d'Enver pacha, l ; ministre de la guerre, ne donne à ce pro jet un caractère particulièrement inquiê tant, le ministre s'étant borné à dire,aprè j une critique très vive de Vancien état d choses, que, grâce aux budgets ordinaire et extraordinaires, l'armée pourrait êtr mise en état de faire ce qu'elle n'a pu fair et remplir tout son devoir. L'affaire Wilmart IOI Mc bumond Picard, plaidant dans l'affaire Wilmart. ! Un nouvel aéroplane belge -, >—♦»-< -1II aurait résolu le problème du tourisme aéronautique M a ' €\ r Le nouvel aéroplane « de Monge » Nous avons dit qu'on pourrait assister, au que les efforts sur chacune des ailes restent sy-e prochain meeting d'aviation de Stockel, à métriques et en équilibre par rapport au plan x d'intéressantes expériences d'un nouvel aéro- <'e symétrie de la partie à grosse inertie : le e plane belge fuselage dont l'orientation sur la trajectoire est Il s'agit d'un appareil inventé par le vi- ^ssj fixe que possible rendant le voyage aussi - comte -Louis de Monge et qu, présente sieurs particularités ties curieuses. intégralement par les déplacements des sur- < Les caractéristiques de ce nouvel appareil, '^esjdaires autour de leur articulation à la écrivait, il y a quelques jours, 1' « Aéro », sont ca^an sur ^ j j" j i * i e nombreuses, mais se réduisent à une s4ule : Que peut-on demander de plus a un appareil: _ désolidarisation en inertie des voilures et des etr^ sur confortable... parties lourdes, la jonction des deux étant un . Ceux qui ont eu le mal de mer en aéroplane, joint à la cardan, convenablement orienté et I's sont nombreux d'ailleurs, apprécieront à 1 leur liaison étant faite par l'intermédiaire de ^ valeur cette seconde qualité; quant à la 5- disnositifs élastiques, constitués par des res- i première elle est la condition « sine qua non » sorts à boudin, métalliques, travaillant à la 1 de l'existence de l'aviation civile pratique et compression et de tension, réglable en vol. i da tourisme aéronautique dont de Monge sem-Et c'est tout... j ble bien être un des pionniers au premier chef. Mais c'est énorme... | puisqu'il a réussi à concevoir et mettre au point Car la réalisation de cette originale concep- - un appareil capable d'être mis, avec un ap-t tion permet de ne pas craindre les inégalités prentissage rédu.c à sa plus simple expression, _ du vent, puisque l'appareil, ou plutôt-sa partie entre les mains de tous. » influencée : la voilure, fait comme le roseau de , c, , -, * , , - , i i la fable « elle plie mais ne rompt pas» sous la ' 'Souhaitons a notre compatriote de voir les s rafale, les ailes s'effacent, mais reprennent en-/j .p^rienoes de fetockel confirmer ces apprer _ suiio leur position de telle manière que la sus- * éiations ele>gieuses. tentation totale reste constante, en même temps i. . Un dangereux èûhât € Distinguos » . Les fortes ciialeurs sont passées. L'«Etoile socialistes belge» expose à nouveau sa marchandise et recommence le boniment pour sa géographie e électorale. Pour changer, c est à nous qu elle Le <« Peuple » défend la pompe et l'osten- 5 s en prend ; c est nous qu elle veut convertir. fcatj0n des siens. ï « Le « XX0 Siècle », écrit-elle vendredi, joue « Les journaux catholiques, écrit-il dans son la naïveté avec beaucoup d'expérience. Il ne numéro de vendredi, donnent à nos amis du parvient pas à comprendre pourquoi nous atta- « Vooruit » un conseil que nous nous refusons " chons tant d'importance à la réforme de la à croire désintéressé. Selon eux, les socialistes, s loi sur la représentation proportionnelle. Com- au lieu de faire construire les locaux dont ils gjent peut-on se mettre martel en tête à propos °nt besoin, feraient mieux de consacrer leurs d'une simple loi électorale? Passe encore s'il économies à soulager la misère des ouvriers e s'agissait de la revision de la Constitution ! du textile frappés par la crise. Mais la loi de 1899, une simple loi ! Queues Et la « Flandre libérale » d'approuver, bourde cerises que tout cela ! Le « XXe Siècle » reste geoisement. Les bons apôtres ! r calme et froid. » Voilà les ouvriers chargés de réparer, avec 11 ... leurs propres ressources, les maux causés par p L'«Etoile» nous reproche aus-si de lui jeter le régime capitaliste! " à la tête les divergences de vues qui se mani Et eiuand les socialistes auraient secouru s festent au sujet ae la réforme électorale et de cette manière deux ou trois centaines de e de la procédure révisionniste dans les rangs fileurs et tisserands, les crises économiques de l'oppositicm. auront-elles ressé de sévir ? » Sa conclusion est que "nous ne voulons pas On le voit, c'est toujours la même réponse placer le débat à la hauteur qui lui con- commode : Inutile de dépenser notre argent ' vient. à soulager les ouvriers tant que le capita- Noua pourrions, en rappelant à l'«Etoile» lisme vivra, car lui seul est la cause du mal. _ les trois dernières années de sa vie, passées Cela permet au « Vooruit» de consacrer au service de la revision, qu'elle lâche au jour- plus de deux millions, prélevés sur le tra- d'h-ui pour une simple réforme de géographie vail des ouvriers socialistes, à ériger un - électorale — nous pourrions lui dire qu'elle luxueux palais des fêtes. Cela permet aux s joue l'expérience avec beaucoup de naïveté richards socialistes de ne se refuser aucun ? et rire de sa façon de « placer le débat plus des plaisirs de la richesse. ^ haut ». Mais ce serait peut-être une nouvelle Cependant, dans la troisième page du queue de cerise. même numéro, le « Peuple » met lui-même en Quant aux ((divergences» qui se mani- pleine lumière toute l'hypocrisie de son ar- festent dans les rangs de l'opposition, gument. C'est le citoyen Wauters qui se • 1'«Etoile» veut-elle nous laisser à nous Seuls charge de la besoçne. Il commente le vote la courtoisie d'y attadher quelque impor du congrès des socialistes français en faveur tance? Elle les traite de « queues de cerises ». de la limitation du nombre des cabarets. Ce n'est guère gentil pour ses amis, qui ne « On sait, écrit-il que la limitation du nom- méritent pas tous un tel dédain. L «Etoile» bre des débits a failli être admise par la Cham- aurait-elle peur d'apprendre à ses lecteurs bre ; mais certains élus socialistes votèrent ce que la «Dernière Heure», par exemple, contre. Il y a, en effet, des régions en France pense du « ministère multicolore »? où le bistro est souvent d'essence proléta- Mais 1'«Etoile» n'a d'yeux et d'oreilles que tienne et a une grande influence. pour elle-même ; si elle entend provoquer un ^ny a' Parmi les membres du débit pt, le nlaoer dans une tour e?ivoire congres, d'excellents camarades qui ne consl- cteoat et) le pi c , , ]lo derent jamais les questions que du point de vue encore se trompe-t-elle en croyant^ qu elle théorique construira cette tour à sa guise, qu'elle en Toici ,eur raisonnemem ASSEZ ETROIT A sera la-concierge et que, seules, s ouvriront NOTRE SENS : les portes et les fenêtres qu'il lui plaira d'où- n C'est le capitalisme qui enfante la misère, vrir. l'alcoolisme, le crime. Un débat sur la loi électorale de 1899, » Toutes les mesures préconisées contre l'al- avons-nous dit, serait un dangereux débat- coolisme ratent leur but. Elles sont dispropor- Mais le danger ne serait pas pour nous. S'il tionnées avec le mal. Donc ne nous attardons prenait fantaisie à la droite de reviser la loi Pas. a les realiser. Le triomphe du socialisme sur la R. P., c'est toute la loi qui risquerait cs' 'a seule et complété solution. . d'être revue et e>orrigée, ot non seulement tel C est-a-dire que ie « Peuple » trouve assez ou tel article dont les dispositions actuelles ETROIT un raisonnement identique aux rai- déplaisent à nos adversaires. La R. P. elle- sons opposées par le « Peuple », au sujet des même pourrait bien laisser des plumes dans dépenses somptuaires du « Vooruit », a la la bagarre. Elle pourrait même rester sur le presse bourgeoise. Nous ne le lui avons pas carreau, avec la case de tête. Ils deviennent, fait dire... en effet, de plus en plus nombreux, les ad- Quand un « clérical » entend à son tour versaires de notre R. P. et même de la R. P. faire quelque dépense de luxe, la demagogie tout court. socialiste hurle. Vendredi, par exemple, L'«Etoilé» veut-elle réellement un «haut » l'« Avenir du Borinage » trouve révoltant débat? On pourrait le lui servir. Peut-être qu'un philatéliste — un « clérical » — ait le trouverait-elle trop haut. payé plusieurs milliers de francs un timbre rare « quand tant de vaillants ouvriers man- pj /-^ * quent du nécessaire. » POUF jL ir. Apparemment, ils ne manquent plus élu nécessaire, les vaillants ouvriers, quand il s'a- on recevra, la iSemaine illustrée git de gaspiller des millions — leurs millions D'ici an 1*' janvier 1915 ~f ■ T°"""- S18 «m P'f tt. »! HM ("il fera pendant six mois, notre intéressante revue ,<>« hedomadaire illustrée. Le vent est faible ou modéré, d'entre sud- Axlresser les demandes d'abonnement, avec ouest et ouest-sud-ouest, sur nos contrées, où 2 fr. 50, au bivreau du journal, impasse de la température est comprise entre 15° et 18°5. la Fidélité, Bruxelles. Prévisions : Vent W. à S.-W., faible ; ora-- CVoir bulletin de souscription en 8* porje) geux. Les Réflexions de M. Gràindorgi »o« ■-L'embarras du démagogue arrive i Le tableau des ?nœurs politiques du régime vrépublicain français qu'a peint dans soi ■livre récent, M. It. de Jouvenel, pour n'êtr> point flatté, n'est pas moins ressemblant. « La République des camarades » ." le mo est juste. C'est bien cela, la Répûbliqiu française d'à présent, celle que la secte anti cléricale, radicale et démagogique exploit< comme on ferait d'une affaire de famille!.. Elle est à eux, exclusivement, pas auu autres. Ils ne l'ont pas même faite, mais il l'ont prise et ils la gardent, de quels gr on dements et de quelles dents!... A chaque scrutin, ils la conquièrent dt nouveau, à la manière d'une proie que le loi les force périodiquement à lâcher e\ qu'ils se battent pour resssaisir aussitôt Tous les moyens de s'emparer du pouvoir lem sont bons; et comme le nombre est souverair. en ce royaume de la médiocrité élective, l'ar gument préféré de la discussion électoraU est fatalement l'appel aux passions triviale: de la multitude.Le ressort de « la Républiqui des camarades » ce n'est pas, comme le disœix Montesquieu, la Vertu, c'est la surenchéri démagogique. Le candidat le plus radica\ est,par définition, le républicain le plus pur. Les ambitions personnelles ruées à l'esca lade du pouvoir abaissent de parti pri> toute autorité pour s'en faire échelons ov porte-pieds. Il n'est pas un cuistre qui nt soit prêt, pour se faire élire, à sacrifier délibérément à l'incompétence de la foule lei acquisitions les plus précieuses et les plut difficiles d'une pratique politique séculaire, Les plus intelligents de ces entrepreneurs de politique savent pourtant que les jouis sances du pouvoir ont pour conditon Vexer I cice de la fonction du gouvernement. Moi: ils se disent, tout en prêchant la. démagogie. « Bah! quand nous serons arrivés au but l'électeur aura oublié ». Et en effet, dès qu'ils ont saisi le pouvoir. ; soit retour à la raison d'un appétit rassa ! sié, soit intelligence de la vertu consolida j trice de la modération, soit conviction tar-i dive des besoins réels et permanents dt l'Etat,- ils essaient de dépouiller le démagogue de la veille et posent aux champions j de la conservation politique et sociale. Voyet j Briand, voyez Millerand, voyez Vivian/. ■ voyez Augagneur, voyez-les tous, les chef de fi,te du radicalisme socialiste! [ Mais s'ils changent, eux, le peuple qui lei j a portés sur ses épaules et qu'ils endoctrinaient hier, le peuple ne change pas. La graine démagogique par eux semée sur cette terre de sincérité a levé, sur leurs pas, en moisson d'anarchie. Installés au pouvoir, ili ont perdu leur indépendance. Ils sont prisonniers de leur passé et de leur réputation. Ils ont pour premier adversaire leur propre renommée et le meilleur de leur habileté et le plus clair de leur temps s'épuisent à louvoyer au Parlement entre les ccueils de leur \propre programme électoral. C'est qu'en vérité les actes de la. vie politique se déroulent tout entiers dans le plan de la logique morale, logique inconsciente,h plus souvent mais aussi impérieuse que la logique qui gouverne l'enchaînement de nos idées. Nous sommes régis dans nos actions par un se?is naturel de la causalité qui est le fondement même de la responsabilité humaine et qivi explique tout ensemble la fécondité magnifique de la vertu et la prolifération terrible de l'erreur et du vice. Dès lors, aucune de nos initiatives n'est indifférente,et moins que toutes autres,celles i que nous proposons à l'instinct d'activité de la foule. Or, en régime de suffrage universel c'est la foule, ne l'oublions pas, quj, est le souverain politique. C'est elle qui, en dernière analyse, reste maîtresse de ceux qu'elle commet à la. régie de ses destinée.■». Gare donc à qui déchaîne en elle des passions qu'il lui faudra brider demain!... T)e main la foule ne se laissera pas brider s'il | ne lui plaît, et le démagogue devenu homme | d'Etat., comme l'apprenti sorcier de la bal lade de Gœthe, sera impuissant à arrêter le torrent des eaux qu'il aura imprudemment déchaînées... Graindorge. . LES NOUVELLES Les Belges à Rome Mgr Keesen, sénateur provincial du Lim-bourg, a été reçu, mardi, en audience privée par le Souverain Pontife. L'Infante Eulalie, tante du roi d'Espagne, qui vient de passer quelques semaines en Normandie, arrivera au début de la semaine prochaine, en Belgique. Elle est attendue par la princesse de Ligne, au château de Baudour. La manifestation Léon de Lantsheere aura lieu à Assche le dimanche 20 juillet. La souscription a été fixée uniformément à cinq francs, qui peuvent être envoyés à M. Nerincx, professeur à l'Université catholique, secrétaire du comité, 36, rue Marie-Thérèse, à Louvain. Mariage Jeudi a été célébré au château de la Claire-Eau, à Ethe, le mariage de Mlle la comtesse Geneviève de Briey, fille de M. le comte Camille de Briey, gouverneur de la province de Luxembourg, et de la comtesse née baronne d'Huart, avec le baron Léon van Caloen. Les témoins étaient, pour la mariée : le sénateur baron Alfred d'Huàrt, son grand-père, et le baron Charles de Broqueville, chef du cabinet, son oncle- ceux du marié étaient les deux barons van Caloen, ses frères. La bénédiction nuptiale a été donnée par le révérend curé d'Ethe à l'église paroissiale. Le Père Hénusse a prononce une charmante allocution . Bourses de voyages Le concours de 1914 pour les bourses de voyages réservées aux porteurs de diplômes scientifiques a donné les résultats suivants : Faculté de philosophie et lettres. — 1° M. Lamy, Hugues, né à Fosses, reçu docteur en sciences morales et historiques par l'université de Louvain ; 2° Mlle Devigne, Marguerite, née à Dinant, reçue docteur en art et archéologie par l'université de Liège. Faculté de droit. — M. Fallon, Valère, né à Namur, reçu docteur en sciences politiques et sociales par l'université de Louvain. - C'est encore un beau succès pour notre Aima Mater. « Ferrer, médiocre pédagogue, . n'avait aucune sympathie à i Barcelone », écrit un grand journal républicain de Madrid. (De notre correspondant d'Espagne.) ! Madrid, le 15 juillet. Vous avez annoncé que le conseil provin-, cial de Barcelone avait émis un vote hostile J à l'érection d'un monument en l'honneur de Ferrer et gue le leader raeîical Lerroux lui-même avait protesté contre l'idée de cet hommage. Cela n'a rien d'étonnant, car nul à Barcelone, pas même les républicains, n'a demandé la grâce de Ferrer. « Del Libéral », grand organe républicain de Madrid, donne précisément la raison de ce fait capital et , suggestif, par la plume de son correspondant dans la capitale catalane. « Francisco Ferrer Garcia n'avait pas de . sympathies à Barcelone. Il y était plutôt haï qu'aimé. Depuis la bombe de Morral et le procès qui suivit cet attentat, une atmosphère d'hostilité enveloppait le médiocre pédagogue. Les radicaux eux-mêmes n'avaient pour lui aucune estime et le f uyaient. Ferrer n'avait que l'affection de quelques libertaires et encore pas de tous. * Au CONSEIL MUNICIPAL de BARCELONE Le -«Soir» publie- dans son numéro de samedi la dépêche suivante de Barcelone : Un groupe de radicaux s'est réuni devant l'hôtel de ville pendant la séance du conseil municipal afin de demander l'érection d'un monument à Ferrer sur la place de l'Hôtel de Viire. La police, qui avait été renforcée, a arrêté une vingtaine de personnes sur lesquelles on a trouvé des armes prohibées. A la séance du conseil municipal, les conseillers radicaux ont voulu donner lecture d'une proposition demandant l'érection d'un monument à Ferrer. Le maire, s'y est énergi-quement opposé Les radicaux ont alors protesté. Le maire répliqua'que la loi municipale s'opposait à une telle proposition. Parmi les personnes qui ont été arrêtées sur la place de l'Hôtel de Ville se trouveraient deux anarchistes militants, » Armes prohibées, anarchistes militants : compliments aux amis de Ferrer... La politique en France »(*>&)« Les dessous d'une double conspiration avortée (De notre correspondant particulier.) Paris, le 16 juillet 1914. Le Parlement est parti en vacances pour trois mois. A la Chambre, l'excitation des derniers jours s'est transformée en un joyeux éclat de rire, lorsque M. Malvy, ministre de l'intérieur, est monté à la tribune pour lire le décret de clôture. — « Voilà le meilleur discours de la saison ! » a crié M. Lasies. Et tout le monde d'applaudir. Le triste Malvy lui-même avait le sourire. «Et maintenant, jetons avec sang-froid un coup d'œil sur les journées enfiévrées qui viennent de s'écouler. Le ministère, qui avait le droit d'escompter une fin de session tranquille, s'est vu tout à coup en butte à des attaques sournoises dans l'une et l'autre Chambres. — '« C'est M. Poincaré que l'on visait derrière M. Vivian i », a-t-on dit. Cela n'est point exact sous cette forme rudiment-aire, ou du moins cela demande à être interprété. Que s'est-il passé à la Chambre? Lorsque le gouvernement a demandé des séances du matin pour hâter le vote du budget et permettre la clôture de la session pour le 14 juillet, M. Jaurès a protesté que l'on ne pouvait escamoter une discussion aussi grave que celle de l'impôt sur le revenu. Mais n'est-ce pas dans les derniers jours de la précédente législature, dans la fièvre d'un déoat mouvementé, que la Chambre avait voté le projet que le Sénat lui renvoyait après en avoir aecepté les dispositions essentielles? C'est à ce moment-là ejue l'intervention de M. Jaurès aurait été légitimé. On discutait, en toute hâte, sur des textes improvisés en quelques instants; on votait à la vapeur des dispositions dont les répercussions pouvaient être considérables. Est-ce que M. Jaurès a protesté? Non ; la majorité biocarde travaillait à sa réélection par cette surenchère démago- sigue- Pourquoi M. Jaurès voulait-il faire traîner le débat jusqu'au delà du 15 juillet, date fixée pour le départ du président de la République pour la Russie? Espérait-il suspendre ce voyage? Voulait-il seulement chercher noise à M. Poincaré? Je crois qu'il désirait, d'accord avec de nombreux blocards, empêcher non le voyage du président de la République, mais celui du président du conseil. On dit que les voyages forment la jeunesse ; M.Jaurès a craint que celui de Russie n'achevât de corrompre la maturité de M. Viviani. Il parait que l'air de. la cour du tsar ne vaut rien pe>ur les ministres de la République, qui en reviennent militaristes enragés. Mais, objectera-t-on, M. Viviani est ministre (les affaires étrangères en même temps que président du conseil. A cela M. Jaurès vous répondra qu'aucun texte n'impose au présielent de la République l'obligation de se faire accompagner par le ministre des affaires étrangères. Les blocards avaient compté sans leur hôte qui tient à aller à Saint-Pétersbourg. M. Viviani leur a tenu, dans l'intimité des couloirs, ce petit discours : — « Si le budget n'est pas voté mercredi au plus tardje clos la session.Je convoquerai le Parlement, en session extraordinaire, pour le 28 juillet. Je lui demanderai un nouveau douzième provisoire, et il pourra tout à son aise achever la discussion du budget pendant le mois d'août. » Cette perspective de revenir à la fin du mois a fait frémir les plus intrépides, et tout de suite, l'on a senti souffler un bon vent de conciliation. *•* Passons maintenant au Sénat. La. subite agression de M. Clemenceau a surpris et déconcerté tout le monde, à part, bien entendu, ceux qui étaient du complot. Le Tigre a fait semblant d'entendre pouï la

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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