Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 19 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8w3804zh8p/
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VlNGTIEME ANNEE- N°200 UUNION DANS L'AGTION DIMANCHE 19 JUILLET 1914 ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . Reclames (3» page), la ligne. Faits divers corps . . » Faits divers fin. . . » Reparations judiciaires » Necrologies , • • • » 0.40 1.50 4.00 8.00 3.00 2410 Les annonces sont regues au bureau du journa' \-\t>r'-,-iXnstaizZ'OZfe omnia in Christo Telephones 3546 et 3S8SWëi» &ft ..,.*..*. a «ii Redaction et Administration : 4, Impasse de la F.delitè, 4, Bruxelles 5 centimes Ie . numero DE|Une page trop ignorée I de notre histoire militaire ROS BEIAARD» A TBR -t ■♦«♦■ 'Aujourd'hui aura lieu d Termonde, d l>occasion.de Vmm^ri^ m-t-** < p. L'^ffaire Wilmart M° Thomas Braun, plaldant dans I'affaire Wilmart. -»o«— propos dn cmqnantenaire de la légion mexicaine lations. Il advint même qu'une^ münicipalité,voulant témoigner de son imperialisme, rjrétendit mordicus adjoindre au corps expéditionnaire un renfort de- trente-cinq fantassins armés de vie-illes escopettes du temps de Philippe II, et qui emportaient, comme provisions de bouche, des quartiers de boeuf portés en bandoulière 1.1^^ La vraie campagne allait s'ouvrir. Cette campagne fut folie. Folie d'incertitude, d'incohérence, de confusion. N'en accusons pas nos volontaires belges. Ils furent a peu prés seuls a faire bonne contenance et, par leur bravoure, par leur entrain, aussi par leur endurance, que n'abattirent jamais les conjonctures les plus facheuses, ils sauvèrent au moins la face des choses. Mais songiez i Pautorité centrale de Mexico leur avait assigné une mission presque «realisable. Pacifier une province grande a peu prés comme la Belgique ; manoeuvrer en pays inconnu, sous un soleil de feu, au milieu d'une population peut-être sympathique aux impérialistes, mais secrètement dominee par sa terreur des rebelles et dont le loyalisme ne devait pas être mis a trop rude épreuve ; poursuivre et surpre*dre un ennemi qui, en raison de sa connaissanoe du terrain, de ses intelligences, de la certitude de trouver sa subsistance sur place, faisait preuve d'une mobilité déconcertante : cette besogne était confiée a un corps de quinze cents hommes qui, même après s'être renforcé de quelques contingents franQais ou mexicains, était condamné a se tenir sur une perpétuelle defensive. Bref, il y eut des hauts et des bas. Il y eut des alternatives de succes brillants et de revers crueis; mais partout oü nos Beiges -parvinrent a se mesurer avec les rebelles, ik surent donner une fiere idéé de leur entrain et de leur parfaite insouciance du danger. Les rebelles -eux-mêmes leur ont rendu'ce témoignage qu'ils savaient se battre « comme des lions ». LE DESASTRE DE TACAMBARO Il y eut pourtant un désastre, un vrai désastre. Et il se produisit malheureusement dès le début de la campagne. Presse d'arriver a Pendroit qui lui avait été assigné, mais soucieux aussi d'assurer ses communications avec la capitale, le colonel Vander Smissen avait laissé a Tacambaro, a vingt-cmq lieues en-arrière, le major Tydgadt avec deux cent cinquante hommes, formant les 2°, 4e5" et6° compagnies du « bataillon Roi des Belges ». Or, bien que le major eut pris toutes ses mesures, il fut enveloppé par un contingent de =4,000 ennemis. Un combat furieux s'engngea dans les rues de ia ville; les Belges firent preuve d'une vaillance surhumaihe; par uatre fois ilsexécutèrent de furieuse» -W**lll*»WSWMSlM»M>Mtt^tia nmir rfimnre le^aaale cnarges a ia baioinre^W^aa*«W*0irtBBfTWT]j de-Ier et de feu qui les enserrait, mais ft succombèrent sous le nombre. C'était fatal! Il se produisit la des scènes épiques auxquelles les documents officiels font des allusions d'un laconisme tout militaire. Dès le début de Paction, le major Tytgadt est blessé a mort, mais il n'abandonne pas son poste. Le capitaine Delannoy, tarïdis qu'il mène la charge, est atteint par une balk en plein front; le capitaine Gauchin, blessé d'un coup de feu et le visage tout ensanglanté, entraine sa compagnie contre ^'ennemi; les artilleurs frappés a leurs pieces sont remplacés par un sous-officier payeur... Ce qui reste du bataillon se réfugié dans l'église. Elle prend feu. On y dépose sur le maltre-autel, ainsi transformé eu couche funèbre, le major Tydgadt qui vient d'etre blessé d'un nouveau coup de mitraille. Après une derniere charge, qui dégage provisoirement la place, la petite troupe indomptable cherche un supreme refuge dans la sacristie. Il n'y a pas dix metres qui séparent les ennemis. Le corps a corps s'engage. Du rang des rebelles s'élève alors une voix : «Rendezvous, Phonneur est sauf! » Il y a pourtant un instant d'hésitation. Mais les munitions sont épuisées; cinquantetrois des nótres sont morts; nous avons perdu huit officiers, et cette constatation faite, on se résigne a la capitulation. Cela' se passait le 11 avril 18G5. Bref, un désastre, mais un désastre dont nous-n'avons pas a rougir, n'est-il pas yrai? et dans lequel tout fut perdu « fors 1 honneur ». Un désastre, ajoutons-le tout de suite, qui fut bien vengé. Des rencontres successives infligèrent aux rebelles des ra- -clées d'imporlance,au cours desquelles furent faits des prisonniers de marque — citons les généraux Porfirio Diaz, Tapia et Canto — ce qui favorisa singulièrement les negotiations qui s'ouvrirent dans la suite pour la déuvrance des Beiges faits prisonniers et toujours détenus a Santiago. Ces negotiations, une tentative d'evasion faillit les rendre inutiles. Las d'attendre leur liberation, les Belges, une belle nuit, trompant la surveillance de leurs geöliers, s'étaient réunis au bord du Rio de las Balzas et, en depit de Pimpétuosité du courant, en dépit des chutes et des rapides, s'étaiententassés dans des barques grossières creusées dans des tiqncs d'arbres. Au milieu des écueils, ils avaient abordé a la rive opposée, mais ce ne fut que pour tomber aux mains d'Indiens qui, apres avoir songé a les fusilier ou a les pendre, les ramenèront a Huetamo. C'est la que vmt les surprendre un ordre de mise en liberté, dont les conditions avaient été arrêtées a Mexico, par le maréchal Bazaine. LA DEUXIEME CAMPAGNE ET LA RETRAITE La seconde campagne, qui s'ouvrit en janvier 1866, fut plus confuse encore que la première. Elle portait déia lourdement le poidsdes flottements qui allaient se traduire parle retrait du corps expéditionnaire francais etaboutir a Pabdication de l'empereur. Elk futpénible et douloureuse. Toute bravoure etaitrendue inutile par les incertitudes du lendemain, par une perpétuelle contradiction dan»les ordres,par de misérables tiraillemente qui sacrifiaient Pintérêt general a quelques ambitions particulières.S , Le regiment beige, toujours commandé par Vander Smissen, mais sangulierement arraibli par lamort, par la maladie^fut envoye a Monterey, dans l'extrême nqrd.Pour le pacifier? Pour contenir une action.eventuelle des Etats-Unis? D'aucuns pretendent que Ba: zaine songeait a s'y preparer les voies qui devaient le ramener en Europe... Lotemps se passa en marches, en contremarches. Le bataillon s'épuisa dan* les alertes apeu prés quotidiennes, dans des escafmouches ou sa vaillance restait sans recompense, puisque ces succes restaient sans xésultat-

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