Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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13 december 1918
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s.n. 1918, 13 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zg6g15vk68/
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VENDREDI 13 DECEMBWE 1BTB L-'UNION DANS L'ACTION VINGT-QUATRIEME ANNEE Grande 10 centime* > Ie numero ABONNEMENTS ifmqa°C^^ 31«aars 1010 8 franca Directeur t Ctt TYTÜAT Instaurare omnia in Chrisfo Redaction et Administration: 4, Impasse de Ia Fidélité, 4, Bruxelies TARIF DESJNHORCES Ann onces commerc, petite ligne fr. O. Reclames avant les annonces, la ligne fr. 2. Faite divers • • ; • • 5.00 et 4.1 Sports ......... fr. 2. Reparations judiciaires % . . > 3. Necrologies ....... 9 3. Nos petite* annonces, paralsj simnltanément dans Ie « XX* 8i6< et Ie < Journal de Bruxelies » au reduit del FRANC les 3 iignes,chac ligne supplementaire 40 centimes. Payexnent par anticipation. 5W5? Une visite a l'Yser Un humble hommage Nous ne pouvions être, pendant quatre jours, sua* Se theatre de pareus exploits et partirr sans avoir fflaissé sur place um souvenir -de notre admiration pour nos héroïques défetnseurs. Nous avoms done fait déposer au cimetière de La Panne, par deux déiégués, une couroninje avec cette inscription : « Aux solldats bedges morts pour la patrie. Hommage de la presse bruxelüioise ». , *** Le soir, après souper, nous nous soanmes réumis dans la saöle de lecture de notre hotel et notre ami Duwaertts,- de la « Gazette », a remercdé, en notre nom, les commandants Van Trooyen et Leduc. Une coupe a été video en rhonneur de notre vailiante armee, de son admirable corps d'ofnciers et du Roi qui l'a menée a Ia viotoire. Les coupes, aiors, s'entrechoquèrent et une « Brabangonne * a souligné ce toast, auquel Bte oommandant Van Trooyen a répondu avec la coidHialité sans pretention qui caractórise cet aimabie officier : un vrad soldat doublé d'un homme charmant. Puis Pun a dit des vers, l'autre a chanté et oela fit, a l'improvisbe, ume petite soiree déÜcieused'imtimité. F. BATARDY. LE IOLLIDE ET L1TEHT La politique du cabinet ne recolt pas une adhesion unanime Nous avons reproduit hier la declaration faite par le cabinet de La Haye au sujet de mesures qui ont provoqué du cóté de l'Entente un mécontentement assez vif : hospitalitó. accordée au ci-devant Empereur d'Allemagne, passage de troupes allemandespar le territoire hollandais, etc... Il y'aquelques jours déja, M. Treuh, l'ancien ministre des finances, parlant a la deuxième chambre, a exprimé l'avis que l'autorïsation du passage des troupes allemandes sur le territoire hollandais fut une imprudence. L'autorisation au Kaiser de résider eu' Hollande aurait du n'être donnée que provisoirement. 11 u'a pas été seul de cet avis. "■ ^Mercredi, la seconde Chambre a discuté les declarations faites par le gouvernement. M. Marchant a declare qu'il considère les declarations que le gouvernement a faites la veille au sujet du passage des troupes allemandes et du séjour de l'ex-Empereur, comme satisfaisantes. A son avis, le gouvernement n'aurait pas pu agir autrement qu'il ne l'a fait. L'orateur est convaincu que l'annexion d'une partie du territoire hollandais ne pourrait jamais-avoir lieu qu'après une nouvelle guerre. • Par contre, M. Van Ravensteyn (socialiste révolutionnaire) a declare que les Pays-Bas n'auraient pas du laisser entrer l'ex-kaiser, puisque il avait appris que" la Suisse lui refusait i'entrée chez elle. En tout cas ils auraient du le renvoyer et le livrer au tribunal du peuple allemand. Dans ce cas, l'impression défavorablc causee par l'attitude nettement germanophile de l'ancien gouvernement n'aurait pas été renforcée. L'orateur a protesté contre les paroles de M. Marchant disant que même l'annexion de notre pays ne devrait pas être cause d'une guerre. M. Van Groenendael (catholique) dit : Toutes ïes assertions concernant les préteiidus efforts.en vue de'favoriser des projets d'aunexion par la Belgique sont inexactes. M. Schaper (socialiste) declare que l'attitude du gouvernement en ce qui concerne la question du passage des troupes allemandes et du séjour de fex4:aiser ne mérite aucun blame. Nous attendrons un compte-rendu plus détailló de ces débats pour nous faire un jugemeut sur l'état des esprits dans les spheres poïttiques et -parleaientaires de la Hollande. Mais nous n'avonsguère d'illusion a nous faire. Précisément parce que l'attitude du gouvernement et les- mesures prises fort imprudemment ont provoqué un certain malaise, les cercies parlementaires se grouperont autour du cabinet ou mettront une sourdine a leurs critiques.'Cette attitude esL patriotique et nous ne songeons pas a en faire l'öbjèt d'uhe critique.-II serait cependant grand temps qu'en Hollande on se decide a ouvrir les yeux, ou qu'a propo& de questions découlant forcément des résultats aujourd'hui acquis de la guerre, on ne se mette pas, comme le depute Marchant, a parler de « guerre nouvelle ». Ce sont la paroles en l'air. La Hollande, qui se plaint d'avoir déja taht souffert de ces quatre années de guerre, ne s'exposerait. certes pas a une I guerre nouvelle » pour esquiver des solutions qui se réclament d'une double raison de justice et d'intérêt bien entendu. LA PAWNE ET.4LA (De notre envoyé spécial). Le rêveSiïi Sonne tófc, pour ooiifi, dimaiiebe, nous arrêtöp dewant Ie ohem&n 'dl© fer oü, parodie d'honaeu-r, ü poase um train! Tout Comme nous i'avons óê\i dit, les Bodies ns se sont pas conientés de nous onJevsr hos presses, noire papier, notre encre. nos cuivres, nos courroios bref tout ce qui est nécessaire a la confection d'un journal — lis nous ont voié encore un document précieux, pour nous, entre tous: ialiste ds nos abonnés a Bruxelies et en province Nous n'hésttons pas, dans ia détresse oü nous -nous trouvons de ce chef, a insister auprès de nos iecteurs ct amis, qui déja dans Ie passé ont donné tanfde pseuves de l«ur attachement au XXeSIÈCLE, pour leur demander un nouveau service : quMis nous fassent parvenir sans retard leur demande de róabonnement a notre journal en y joignant ieur adresse actueiie, ou qu'ils se servant, dans ce but, de ('intermediaire de lear facteur ou des bureaux despostes de lour locaiiié. lis contribueront, dec» chef, pour une large part, a réduire a nóant ies mssures systématiquement prises par Ies Allemands pour empScher le XXeSIÈCLE da recommencer a paraftre. Autre chose: Un tres grand nombre de bureaux de poste de province ont repris leur activité et mettront en recouvrement ies quittances d'abonnement au XX° SIÈCLE jusqu'au 31 décembre 1919. Le prix decet abonnement a dn être fixé a 20 francs a raison de I'augmentaiion formidabia du prix des maiièros premières ot notamment du papier. Ce prix sera abaissé des que la situation du marché (o permettra et notre plus ardent désir est que ce soit le pius tot possible Rappelons q*e nos anciens abonnés ont droit a une ristoame da 3 ïs-asics, TepréseRïsnt ie prix de leifi?'itóhr nement pour les quatre derniers mois de 1914. Parce que les Boches Tont void On s'est demandé pourquoi les services de ralimentation n'avaient pas fait ce niois-ci la distribution de sucre habituelle. La raison n'est pas tout a fait celle que nous avons donnée; radministration des finances n'est pas responsable d'une situation a laquelle elle s'est, au contraire, efiorcée de porter remede. En prenant possession de leurs services, après le depart des Boches, les fonctiounaires belges se sont apercus que les Allemands avaient détruit toute la documentation, lis ignoraient quelle était l'importance des réserves et avaient les plus serieüses raisons de croire que les Allemands avaient fait main basse sur les stocks existants. On a du se mettre en rapport avec les usines et les entrepots du pays et il n/a pas fallu moins de cinq jours pour recevoir les renseignements,. « par la voie télégraphique -'. 0r, ces renseignements ont permis de constater que Ton ne possédait, en tout et pour tout, que neuf millions de kilogs alors qu"il eu faut sept millions de kilogs par mois pour les besoins du pays. La repartition de ce sucre est faite, depuis le 7 décembre. Mais pour pouvoir en assurer la distribution, il faudrait des moyens de transport. Sur les les 11/2 million de kilogs nécessaires aux besoins de l'agglomération, on en possède, en depot chez Graffe pres de 400,000 kgs; il faudrait done en faire venir 1,100,000 kgs de Tirlemont. Mais comment les transportera: ton? Si le ministère des chemins de fer ne parvient pas a fournir les wagons nécessaires ou le département de la guerre, un certain nombre de camions militaires, nous pourrions attendre quelque temps encore... pfojetis de loi M. le baron de Broquevüle a depose deux projéts de loi relatifs au recrutement de l'armée et au contingent. On sait qu'en vertu d'arrêtés-lois successifs pris par le gouvernement du Havre, et dont le dernier date du 12 novembre dernier, tous'les jeunes gens se trouvant en dehors du pays ont été appelés au service ainsi que ceux se trouvant dans le pays, au fur et a mesure de la liberation. Mais l'armistice étant intervenu, et les besoins auxquels il y avait lieu de pourvoir étant désormais d'une autre nature, les arrêtés pris au Havre deviennent sans objet. Il s'agit d'arrivér le plus rapidement possible a constituer une armee de facon a pouvoir démobiliser celle qui se trouve sous les drapeaux et le gouvernement en revient dans ce but, aux principes de la loi de milice de 1913; en faisant table rase de toute sa legislation de guerre. On va procéder au rappel des classes de 1914 a 1919, mais en appliquant a ce rappel la procédure rapide inaugurée pendant la guerre, afin d'etre en mesure de démobiliser a bref délai l'armée actuelle. C'est ainsi, notamment, que la loi supprime l'obligation pour les miliciens de s'inscrire et charge les bourgmestres d'inscrire d'ontce et d'urgence les jeunes gens sé rattachant a chacune de ces classes. Ceux-ci seront convoqués immédiatement devant des commissions de recrutement, a comméheer par les classes les plus anciennes. La loi du contingent fixe a 350,000 hommes le contingent sur pied dé guerre et a 100,000 hommes l'effectif de paix. Les subsides aux êcoles Hbres Le ministre des sciences et des arts ne pourraitü songer a liquider les subsides aux écoles libres ? Nous ne parlons pas ici des écoles libres de Bruxelies et de l'agglomération car ces écoles ont pu vivre,°pendant la guerre grace a la générositó des communes faisant partie du Grand Bruxelies. Menacées du retrait des subsides si elles ne' se conformaient pas aux prescriptions allemandes qui leur enjoignaient de flamandiser leur enseignement, elles ont trouvé un appui inattendu auprès des communes anticléricales qui leur ont spontanément offert de les subsidier. Et ce ne fut pas une des moiudres surprises de cette guerre que de voir ces administrations prêtant, dans un esprit d'entente patriotique, leurs deniers a un enseignement qu'elles avaient toujours combattu. Les écoles que nous avons en vue sont les écoles libres de province; celles-ci ont du vivre, presque toutes, d'emprunts depuis vm an et' demi. Le ministre ne pourrait-il leur appliquer au plus tot i'arrêté-loi paru a,u Havre majorant les subsides, arrêté qui u'a pas encore été ótendu a la partie réoccupée J[ du pays? COMME SIÈCLE AU XX*

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