Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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20 februari 1916
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s.n. 1916, 20 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2b79m/
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22fANNEE. — Sérienottvelle, — N° 468 Le numéro 10 Centimes (S CENTIMES FRONT) JM ___ ,rtmJw^^Trai»aagqgaaa^ra^n3rozrcrex3^:7.^re2g^ A Dimanche 20 Février Ï9I6 RÉDACTION & ADMINISTRATION jjUr rts de la Boursa — LE HÀYRS Téléphone : Le Havre il" 14,05 SSïOstsBï : FE8M5 S1SS4? Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées s8*',rue de la Bourse,Le Havre. LOPiDON OFFICEt £1,Panton Street IF YYE FSIECLE F Quotidien belge paraissent au Havre ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.Qd. par trimestre Autres pays.. 3 fr. » par mois. » . 8 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journêl au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Petites annonces^ page: Ofr. 30 la II gn Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, io, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. La pslpe fe | Oodefpoid M l dis »0H inc diii Mon article sur Gocfefroid Kurth m a va- ^ lu pas mal de lettres. Quelques unes contien- no nent des critiques et posent des questions. m Je ne m'en plains pas, loin de là. Critiques Rll et questions me donnent l'occasion de met- de tre en lumière l'aspect politique, si l on peut cr, dire, du caractère et de la vie de ce grand m-, citoyen. ■ . mi Un lecteur m'écrit : « Etes-vous bien sur ^v, que cet ardent catholique se serait rallié a la politique unioniste dont l'entrée au mi- |r( nistère de MM. Hym&ns, Goblet et Vander- velde a été à la fois le premier -succès et la ;Q première manifestation off'-'elle 0 » , du: Réponse : j'avais à ce propos, la semaine ^ •passée,- une cr itude mcn.fr.'. de iua connaissante ' . '■/'TV — ainsi que des longues conversations dont la Mort, nélas ! a brisé trop tôt, le fil. La preuve positive ne se sera pas fait attendre longtemps. Je viens d'apprendre d'un de nos minières," qui tenait le fait d'un sénateur de droite demeuré en Belgique, que M. Kurth s'est prononcé, plusieurs fois, catégoriquement, devant plusieurs personnes, pour un ministère de concentration où nos yy trois grands partis seraient représentés. dition nécessaire du relèvement de la pa- ^ trie. Avec quelle ardeur et quelle éloquence il se fût employé à rallier tous les catnoli- ; quès à cette œuvré de réconciliatior naho-nalo : ceux qui le connaissaient bien sont seuls en état de l'imaginer et cette pensée n'est pas la moins pénible de toutes celles qui avivent leurs regrets. De même que , ïlenri IV réconcilia tous les Français lasses les discordes civiles et rendit à la France, aij ivec la paix et la prospérité, la première vq place dans l'Europe du XVI0 siècle, de me- j me Albert 1er, s'il veut, fera tourner au bien et à la force de l'Etat les plus nécessaires, les plus fatales de nos divisions... Quels ac- £ cents un historien et un orateur comme } Godefroid Kurth eût tirés d'un tel thème ! faj $ dri * * . ., , tu< Avec le tempérament le moins fait du on inonde pour la vie politique, il avait des m,( vues et des intuitions d'Homme d'état. 11 ne f0I fallait pas lui demander d'être patient ni ^ de monnayer au jour le jour, suivant 1 liu- m( nieur des hommes et le hasard des ciroons- ij.c tances, eii modîestes réalisations les idées qu'une longue méditation fendues ^ évidentes à ses yeux.' Le milieu parlemen- , taire, où quelques-uns de ses amis voulu- ^ ireni, un jour, le pousser,l'aurait tout de sui- ^ te déçu et ennuyé. Autant que . droiture, mH «on ardeur eût répugné à la stratégie de gr couloir et aux manœuvres de fin de seance. ^ D'ailleurs, il n'a pas eu besoin d un fauteuil ^ dans l'hémicycle pour exercer sur les hommes de son temps, même dans le domaine ^ purement politique, une durable et féconde rP! îhfluence. Beaucoup trouvaient pront a s a m,( pourvoir chez M. Kurth, non seulement d'idées générales, mais de directives, quittes à en soumettre l'application aux exigences de la réalité quotidienne. C'est de loin et at — haut que son œil voyait le mieux. En septembre 1911, quelques-uns essaye- 1 renit de l'entraîner, sous prétexte de catho- L licisme intégral, dans un commencement ac conspiration contre le projet de loi scolaire d-u cabinet de Broqueviù'le, dont les grandes [lignes venaient d'être révélées au publQc. Des radicaux de notre parti, qui trouvaient ie projet de loi trop modéré, auiraiemt été heureux de couvrir lewr opposition de 1 aiu-«torité de Godefroid Kurth. Mais la finesse ai naturelle de celui-ci, mise en éveil par quel- uc ques-oi-ns die ses meilleurs amis, éventa le y/1 piège que cette campagne, déjà plus qu'à Lf° moitié organisée, eût fait courir a-u parti catilioïique et à l'état au lendemain d'une ■ Inquiétante crise politique. Et il résista aux t o. plus adroites comme aux plus pressantes 9? sollicitations. De même il devina, en 1905 et en 19Q6, le su péril auquel la guerre faite à l'Etat du Gon- mi go et à LéopoW II allait exposer, en même Vé temps que notre colonie africaine, l'indépendance de la Belgique. Ni les défauts ni les abus du régime léopoîdien ne l'aveuglè-iren/t «sur les mobiles de M. E. D. Mofired, sur 6a ampidité, sa mauvaise foi. Plus clair- uu voyant en cela que certains de nos hommes *A SdfEibat. il distingua nettement, dès le pre- 710 mie<r jour, l'origine, le but, et le terme fa- ne tal de cette entreprise, plus commerciale vo qu'huimanitaire, et sur laquelle les récentes révélations de la grande presse anglaise te ont imprimé, comme au fer rouge, un fié- ^ <rfesant « made in Germany ». L'habitude de la critique lui avait fait découvrir, au premier coup d'œil, les tares de l'homme et l'indigence scp'hismes les mieux" peints. Et puis, il jugeait le Roi Léopold de son 171 poiint de vue habituel, sans mesquinerie, m sans petitesse, sans complaisance non plus, m' comme il faisait, dans ses livres, d'un cr (Charte/magne ou; d'un Qovis, appliqué à embrasser dans son ensemble l'œuvre du chef d'état et du colonisateur. « * * an Un autre lecteur me cherche querelle — bl très gentiment d'ailleurs — à propos de ce pe *iue j'ai écrit touchant le « flamingantisme » rru de Godefrocid Kurth. Pourtant, sur ce point se B°n plus, je ne peux pas me dédire. la -, C'est dians son petit livre « La frontière Inguostique en Belgique » qu'il faut chercher, à ce propos, ses opinions et sa doc-an ne. II apprit le flamand sur le tard. Dans a P,0T}Sr^s di'i'ntituteuirs chrétliens qu'il vt présidait chaque année, il haranguait tour ho a tour en français et en flamand son nom- la îoreux auditoire, gu>i lui faisait fête à cha-que rois. Mans sur la nécessité pour la Flandre ne se baigneur dans le courant de la culture rcrançaise, jamais il ne transigea. Il y voyait Ja condition du relèvement intellectuel d'un tn peuple dont il appréciait mieux que person- Ni '^.vitalité, tous les dons ur, magTOLfoques. Il a defendu les droits du peu- l'o pie iiamand en matière linguistique avant qujl y eut un parti flamingant en Belgique 'Mais û tenait la guerre à la Ian5^ franl ernse, itnau.gurée par quelques 'échauffés, C0Iùa'e runHé naLio"«lc et Ce S el*e-méme- Cela, il l'a dit ou cent et cent fois, a\-ec sa franchise coutu- 19 un;™ a Sa"S- s mfTméter des contradictions, m, de deux "" lrois ignorants. M, ^.est surtout pour les Belges qui rêvent pc pour leur patrie agrandie des destinées di- co gnes de son passé et de son actuel héroïs-rne que la mort de Godefroid Kurth constitue urne perte irréparable. Il eût marché résolument à notre tête. Il eût groupé en un irrcsisti'ble faisceau des forces exposées, du moins nous le craignons, à l'éparpillé- ( ment. La quaî/ité et l'ardeur de son patrio-Uisrme auraient suffi pour montrer à tous 'nos concitoyens 'qudls Belges redeviendraient, après trente ou quarante ans de civilisa! ion latine et d'administration belge, non seulement nos frères du Grand-Duché, mais encore ces milliers et ces milliers de Rliénans en-core inclinés vers nous, en dépit de la prussrification, par la communauté d'une origine lointaine et de récents souvenirs. Sa science et son éloquence auraient mis en échec, s'il eût fallu livrer bataille, plus de cent diplomates. Privés de son appui, il ne reste à ses disciples qu'à se montrer dignes de lui en consacrant leurs faibles forces, sans repos et sans trêve, à !a cause sacrée dont le triomphe, après la délivrance, lui eût singulièrement adouci : les approches de la mort. Fernand NEURAY. îz Cardinal Jfercier | i Reste ; UNE LETTRE DU CARDINAL MERCIER 1 A Mgr BAU3RJLLART ' Le cardinal Mercier vient d'adresser la , lettre suivant à Mgr Baudr-illart, recteur ; d.e l'Institut catholique de Paris et direc- . teur du « Comité catholique de propagande ' framçaise à l'étranger » : « Rome, le 14 février 1916. -» Monseigneur, )i J'ai été heureux de recevoir le 6alut de votre Université catholique, — la très aimée sœur cadette de Louvain, comme vous l'appelez, Monseigneur. Et vos vœux, le témoignage de votre affectueux, de votre militant secours à la oa,use de mon cher pays sont de ceux qui m'ont' le plus profondément touché. » Je n'ignore pas tout ce que vous avez fait pour la cause de l'Eglise et du bon droit dans l'horrible conflit qui déchire ac-, tuellpment le monde. Je vous remercie des envois que vous m'avez annoncés et qui m,e sont bien parvenus ; ces publication font du bien, éclairent ceux qui cherchent loyalement la vérité et fournissent des armes à nos défenseurs. Laissez-moi vous féliciter dé votre vaillance: Je demande a Dieu de soutenir vos forcés et de récompenser vos efforts généreux. » De tout cœur je vous remercie pour les soins fraternels donnés aux séminaristes belges réfugiés à votre foyer si générenf-ment hospitalier. Que Dieu vous rende en grâces particulières tout le bien que vous leur faites. Votre charité resserrera eno des liens déjà bien étroits et bien chers » Ma meilteure bénédiction, cher Monseigneur, à vous et à ceux qui vous entourai • ave- 'e« assura.! as de mes sentiments dévoués et reconnaissants. » D. J. Cand. MERCIER, Archevêque de Malines. » LES FAITSDU JOUR — y.O« Les nouvelles de Roumanie sont très sérieuses. Lû, nation, devant la politique menaçante de l'Allemagne et de l'Autriche, imrait evoluer en masse vers la politique d'intervention. M. Bratiano lui-même est devenu presque favorable à celte politique. Chose plus grave, le roi aurait exprimé l opinion que la Roumanie doit suivre sa destinée qui est opposée à celle de l'Autriche. Les préparatifs militaires s'accentuent et Ion s'attend à un décret de mobilisation générale. On trouvera plus loin des renseignements sur les conflits qui ont surgi entre la Roumanie et les empires centraux, ainsi que sur l évolution de la politique roumaine. HVWVWl'.W 1 ; tes Etats-Unis ont retardé le règlement ! au différend du Lusitania jusqu'à ce que i lAU£ma.gne ait donné l'assurance que son nouveau programme de guerre sous-marine ne mettra pas en danger les Américains voyageant sur des paquebots armés. Ils attendraient des assurances analoques ' U / Autriche avant de régler la question de 1 fAincooia. IVWWWVVVO Tjx. Konslamzer Zeitung croit savoir que la ministre des /inunces allemand émettra au mois de mars un quatrième emprunt de di.r milliards 4e mark, en utilisant à cet effet le , crédit voté dernièrement par le Reichstag. , j HT/VWVWVW t Le gouvernement hollandais a jait snvoir c aux Chambres qu'il ne veut pas discuter pu- , - bliquement les raisons pour lesquelles il ne ; peut procéder à la démobilisation de Var- ^ i m£c, mais il est disposé à donner sous ré- ^ L serve, en séance secrète du Parlement, ce r- ï taines explications à ce sujet. * ' ■ ■ f rtWVWUVM ; Le ministre de la guerre suédois vient de renvoyer dans leurs foyers quinze mille hommes quil n estime plus nécessaires pour ■ la mobilisation de sécurité. ; yvwiwwwu Le gouvernement grec est en train de faire i transporter sa réserve d'or de Londres A ■ New-York,- les Etats-Unis lui ayant ouvert ; un créait de abt millions de francs depuis ■ l'occupation de SalonUiue par les Alliés. Un communiqué du ministère français des ' Colonies donne des détails sur un complot' i ourdi dans Vile de Madagascar, à a fin de ■ 191-5, contre le régime irançais. Tout se ramène aux agissements d'un petit groupe de Malgaches sans moyens d'action■ ; les incul. ■ pés ont été arrêtes et leur procès est en Die lin sait Samedij 19 février. La semaine, qui avait fort bien débuté : pour nous par l'annonce du succès naval anglo-belge sur le Tanganyka, s'achève dans la flambée de gloire d'Erzeroum. M. Briand, qui est un beau forgeron de mots, a dit, ces jours-ci, qu'il n'y avait pour les Alliés qu'un seul front, marquant par là, — c • qui n'est point seulement une vérité d'ordre moral mais aussi une vérité d'ordre militaire, — l'interdépendance de toutes les opérations de guerre où qu'elles se déroulent. Nous sommes aux prises, en effet, avec un seul ennemi et non point avec une coalition d'ennemis. Cet ennemi a ramassé toutes ses forces et leur a imposé une seule autorité, encore que les uniformes soient différents. Pour en venir à bout,il faut aussi aux Alliés la force d'âme, la largeur de vues, la suprême sagesse qui coordonnera tous leurs efforts La conquête du Cameroun. l'offensive contre l'Est Africain Allemand, la prise d'Erzeroum, encore nue ce ne soit point là des événements décisifs, sont cependant; à des degrés divers, de ces ; événements qni amèneront plus tôt encore que nous ne l'espérons la rupture d'équilibre des forces ti notre profit, — cette rup-; ture d'équilibre nui sera le deuxième acte d3 la victoire, dont. le premier acte fut joué à Liège, sur la Marne, sur l'Yser. sur la 1 Dwina et. sur la Strypa et dont le troisième acte se jouera nous ne savons où, mais qui entraînera, lui, la décision. On avait annoneé pour la Noël et le Nou-. vel An une grande ruée allemande sur notre ^ front. Pour diverses raisons que nous avons [ exposées en leur temps, nous" sommes resté ' sceptique et nous avons bien fait. Puis, on • a annoneé cette ruée pour les premiers jours | d:? février. Pour les mômes raisons, le môme scepticisme s'imposait. La marche sur Calais par Ypres, la marche sur Ami^s.. par Frise et Hompierre, la mareho sur Rel-5 fort par Seppoîs, — qui avait si fort alarmé 1 nos excellents amis les Suisses, n'étaient t que fanfaronnades. Sans doute, du 10 au ] iC février, les Allemands ont frappé dure-i ment au saiïLant d'Ypres, d'abord à Boesin- - ghe, puis à Pilkem, enfin à Tîooge et à t Saint-E'loi. Partout ils furent foudroyés et - ils n'insistèrent pas. Tout an plus, ont-'îs - réussi à péné'rer dans les lignes anglaises, sur- m à 80(» mètres, au sud-est d'Yprfc», - entre la côte 60 et le canal de Comines. Ce succès, insignifiant en soi, est resté sans 3 lendemain, ce qui lui enlève toute impor- 3 tance tactique. La conquête des que!-n:<^ - mines calcinées de Frise n'a p*is eu plus de i conséquence et une attaque sur Soissons, s dont on n'a guère parlé et qui fut jnenée par surprise le 12 février, se termina lamentablement pour l'agresseur. L'action fut plus - chaude près de la falaise deVimv, si chaude . même que l'on chiflre les pertes allemandes . entre Lens et Arras à plus de 10,000 hommes. Faut-il ne voir dans toutes ces aetions d»* détail qu'un moyen pour l'ennemi de réchauffer l'enthousiasme des populations civiles et de reprendre en main ïes troupes - ankvlosées par une longue guerre de tranchées? Faut-il v voir de vrais échecs de grandes tentatives dont l'amorce a fusé au lieu de provoquer l'explosion? Nous ne nous chargerons point de répondre à ces questions. En tous cas, l'Allemagne doit être maintenant mieux persuadée qu'hier " erieore nue le front occidental est inviolable " pour elle et que si elle y veut obtenir de > grands succès il n'y a plus pour son armée ; qu'un moyen : Abandonner ses tranchées ; 1 regrouper ses forces et jouer le grand jeu -, de la guerre de mouvement qu'elle n'a aban- ' donné après la Marne que pour éviter un ■ désastre. Ce moyen, nous gageons qu'elle ne le mettra pas en œuvre et, dès lors, tout £ espoir est perdu pour elle en Occident. 1 Ses espoirs sont aussi bien compromis sui le front de Russie où le soleil du prin- • temps fera briller des millions de nouvelles - baïonnettes russes. Devant Valloha et de- • vant Salonique, ses espoirs viennent aussi mourir, tandis que nous pouvons compter qu'un jour est proche où des tranchées du Vardar surgiront les bataillons auxquels l'éçée du général Sarrail indiquera comme t point de direction la route de Sofia et la ' route d'Andrinople. J Paul CROKAERT. M. Prum est condamné à trois ans de prison Cette fois c'est un télégramme Wolff qui annonce la condamnation, par un tribunal allemand, à trois ans de prison, de M. Prum, bourgmestre de Clairvauix. L'agence Wolff donne comme motif : : offenses enve-rs l'arméo allemande Renouvelons au- vaillant leader catRoHcfue taxembourgeois l'hommage de l'admiration : ot de la reconnaissance de tous les Belges C'est potpir avoir défendu l'honneur de nriff5 . peuple contre les calomnies allemandes nue M. Prum est ainsi frappé. Koiîs~ne l'oublierons jamais. Ca lettre de lepiscopàt belge à l'épfscopat allemand Nous sommes maintenant en mesure de fournir les deux brochures contenant l'une en français. Vautre en flamand le texte de die la lettre de l'épiscopat belge à l'éuisco-pat allemand. Chacune de ces deux brochures de 32 pages est mise en vente dans nos bureaux au prix de 0 fr. 10 l exemplaire. Envoi {ran-Co contre 0 fr. 20 en timbres-poste à l'Administration du Journal, 28 ter, rue de la Bourse, Le Havre. Pour nos abonnés et lecteurs en Angleterre, prière de s'adresser au London Office du « XXe Siecle », 21, Panton Street Lon-don S. W. La brochure sera expédiée franco contre envoi de 2 1/2 pence en timbres-poste. Cette brochure se recommandé-riarCiculièrement POUR LA PROPAGANDE PARMI LES RÉFUGIÉS ET AUSSI DANS LES MILIEUX ÉTRANGERS. C'est pourquoi nous avons décidé de REDUIRE LES PRIX PAR QUANTITE. Les deux éditions française et flamande seront livrées à raison de 8 FRANCS LE CENT, port non compris.Adresser les demandes avec mandat postal au bureau du Journal au Havre où A Londres. mmoBXù La prssse et ia déclaration dss puissasisês Le « Times » a souligné dans un éditorial de son numéro du 18 février la signification de la déclaration des puissances : , « On sait, dit le grand journal anglais, [ que l'Allemagne a fait récemment à la Bel-| gique des offres spécieuses que le roi Albert | et son gouvernement ont repoussées avec la même dignité tranquille et la même fer-| meté qui ont été la marque de leur acti-. tude dépuis l'attentat criminel commis con-. tre Leur pays. Sans doute, les Alliés ont . senti qu'ils devaient une attestation ; et ; certainement ils n'auraient pu trouver . pouT elle une forme meilleure que celle choisie aujourd'hui. Pourtant l'eng-age-» ment ne pouvait promettre de reconnaître ; la plus lourde dette qu'ils doivent à la Beû-; gique — celle-d'avoir donné à la cause des ; alliés cette suprême sanction morale qui i a fait de cette guerre une croisade, et de : la défaite de l'Allemagne une expiation né-i ceasaire. Cette dette ne peut être payée ; et • les peuples alliés ne souhaiteraient pas la ■ payer, hormis en dévouement et en grati-; tude, parce qu'elle constitue la gloire dès , Belges et leur tout premier titre à une place ; d'honneur dans les annales de l'héroïsme - humain. » [ Une dépêche de Rome au « Times » pu ; bliée dans le même numéro dit que l'adhé i sion de l'Italie a causé dans la péninsule [ une satisfaction générale. > De son côté, la « Morning Post », signale • les approbations françaises et reproduit comme la frhis représentative de l'opinior . française l'appréciation du « Temps » don' s nous nous sommes nous-mêmes réjouir 5 hier 5 : • ^ * * 3 En Suisse, le « Journal de Genève » (y ^ du 18 février) et la « Gazette de Lausanr. I (n° du 18 février) applaudissent égal en à la déclaration des puissances. ^ Ln. « Gazette de Lausanne » constate qii< - « les termes dans lesquels la Belgique accepte Les engagements des puissances <r; rantes de son indépendance montrer1' I qu'elle lie son sort à celui des alliés ». : ■ -o- Les tentatives de paix séparée avec la Belgique UNE DOUBLE QUESTION AU GOUVERNEMENT ERITANNIQUî ET LA REPONSE DE M. ASQUmi •\ la séance de jeudi de la Chambre de-Communes, i' a été question à deux repr: ses de la Belgique. Le dépitri londonien Maior. a demandé s; le premier ministre n'était pas en posses sion d'une information officielle établissant que l'Allemagne a fait des propositions d-paix à la Belgique. M. Asquith a répondu : « D'après une déclaration de la légation ; belge, publiée dans la presse le 12 février, les rumeurs mises en circulation et d'apre? lesquelles des propositions de paix auraien: été faites récemment par l'Allemagne au gouvernement bclg* sont dénuées de fond = ment. » M. Mason insista alors : prenant texte de ce que l'adjectif « officielle » se trouve, dan., sa première question, accolé m mot « inf... mation », il demanda si le gouvernemen: n'avait pas quelque renseignement de ca ractère « non officiel ». M. Asquith répondit alors : a Non , Monsieur, je ne puis pas aller voir ce qu'il y a derrière la déclaration de la légation. » .** L'autre incident se rapporte au contrôla des œuvres de charité nées de la guerre ei en particulier du k Belgian war refugee?' fund ». Questionné à ce sujet par le députe' Andenson, M. Long, président du Local Go vemment Board, a déclaré que la recon naissance officielle allait être donnée à cett ii.stitution sous forme d'un diplôme accordé par son administration. L'entente est complète à ce sujet entre le gouvernement belg< et le gouvernement britannique. 0raws Sifficîsltés inîérieîirês dans k graii-ttodé k £uxembo«r§ Oh mandé de Berne : La Chambre luxembourgeoise rie s'est pas trouvée en nombre pour délibérer. La girandie-duchesse adresse à ce propos un aip pel pressant à son peuple pour lui demander de faire l'Union dans les graves circonstances où la politique extérieure a placé le Lu-xemUxmrg. ii Nous approchons. ditreHe, de l'heure décisive. Le gouvernement, qui aura à prendr de redoutables responsabilités, ne peut pas s'appuyer sur un moitié 'seuileraent de la nation. » SERBIE ET BELGIQUE L'héroïsme de nos soldats loué par un ancien ministre serbe Ai. Stoïanovitch exprime sa confiance dans l'avenir des deux peuples martyrs (■Correspondance particulière du XX' Siècle) Rome, 16 février. J'ai eu le plaisir de rencontrer à Rome M. Stoïanovitch, savant professeur de sciences physiques-mathématiques à l'Université de Belgrade, et ancien ministre du Commerce en Serbie. Il m'a parlé avec admiration de la résistance belge, et de ses célèbres universités. Il a voulu des renseignements sur le sort de quelques professeurs de Liège, et il s'est, fort intéressé à la résurection de la bibliothèque de Louvain. — Les boches, m'a-t-il dit, voulaient imposer leur kultur à tout le monde. Il ne leur suffisait pas de la propagande kolossale qu'ils faisaient par tous "les moyens et partout. Tout leur était bon pour soutenir leurs thèses. Première thèse : la décadence latine. Une fable habilement imaginé») par eux, répandue par le livre, par la brochure, par la con- • férence, par la conversation, par la mise en ! scène de voyages impériaux. I>a décade e latine! Eh bien, cette guerre a bien montré si la race latine est en décadence. En quelques mois, la France et l'Italie ont improvisé un armement supérieur, ; ont fondé d industries nouvelles, ont fait i face aux surprises des.événements avec une i énergie qui été une véritable révélation pour ceux. _ à force d'entendre parler de li décadence latine, avaient fini par y e.roi ce. Seconde thèse : la civilisation germanique est une e' "sation supérieure. ""On a bien vu en Belgique ei; en Serbie ce que c'est la f:v;i!-a."! nanique. L'humanité reculée de trente siècles, tout simplement. e autre fable, car la Russie est trop étendue encore pour sa population, elle n'est pas encore assez orga.';..- e pour mena-er, et il faudra encore des siècles pour qu'elle le soit. Pour mieux répandre leurs idées, qui faisaient partie du plan d'organisation de li guerre actuelle, les boches avaient besoin d'attirer chez eux notre jeunesse, et ils fondèrent une foule d'écoles prétendûment supérieures, où on donnait à peine un ensei-gnem.n j> ■ i -m,... eut les étrangers par leurs facilités d'études et par leurs pompeux diplômes. Cela explique pourquoi en Italie, en Ser-bie, dans tous les pays balkaniques, on ren-contre. Sùc» ■ : u-e ■ i ; i. - -•niies.-^e^ft explique pourquoi la Grèce en a oublié jusqu'à ses propres intérêts. La propagande avait été trop natense et trop bien organisée. uonun-e en i->eigique, nous avons vue eu •Serbie des 'nommes qui «'étaient enrichis ;!iez nous, y revenir avec les envahisseurs, >t s'y installer en maîtres brutaux. Cela est une violation barbare des lois de l'hospitalisé; violation qui fera ouvrir les yeux à beaucoup de monde. — Et que pensez-vous de 'l'avenir ? - — A l'avenir, après la victoire de nos armes, il y a deux choses à faire. Poursuivre la lutte économique ; plus de !-;>ches chez nous, plus de nos jeunes gens chez les boches. Etablir pour la Belgique et pour la Serbie des frontières sûres, pour que ces pays puissent opposer une résistance sérieuse i l'aggression que l'Allemagne tâchera cer-ac préparer pour l'avenir. C - t un point capital. Sans frontières stratégiques solides toute indépendance est il taut que la Belgique et la Serbie aient une juste compensation à leur ir artyre. — Vous êtes donc confiant dans la victoire ? — Mais pourquoi pas ? Succès militaires allemands. Lesquels ' ? Il n'y a que deux iays battus : fa Belgique, et la Serbie. Pour • ittre la Belgique il a fallu déchirer un traité et tomber sur un pays sans armes avec •es pièces de «0, et malgré cela les boches je sont, noyés sur l'Yser. Pour battre la Serbie il a tlallu trois empires et uin royau-ne, qui sont tombés sur elle lorsque la m. l-iacie et trois guerres avaient affaibli notie peupto. Et malgré cela, la Belgique et la Serbie r'ont pïs capitulé et elles ne capituleront i^rnars. Plus heureux que le nôtre, le Rui Ubert, peut a'ester encore sur le sol de la !"'atrie, mais le nôtre est sur le chemin du .etour. Où sont-elles donc les autres victoires boches ? La France est debout, la Russie aussi. 'Angleterre prépare des armes et des ,-.r-nées sans cesse, l'Italie tient solidement, et lie menace les empires centraux dans leur OTur. L'Allemagne n'a à son actif qu'une seiule victoire, celle de la barbarie sur la civilisation. Qu'elle soit fière ! Elle ne pourra l'être longtemps. Las Alliés préparent une grande offensive ; elle se produira certainement au bon moment, et elle sera écrasante.Les empires centraux ont profité longtemps des incertitudes et du manque 3e cohésion entre les alliés. I'I y avait trop d'intermédiaires : et nous avons appris avec plaisir de la bouche même de M. Sonnino que pour une solide entente entre l'Italie et la Serbie il ne fallait pas d'intermédiaires. Cela est vrai pour toutes les nations. Une entente directe entre nations aura son effet.. La. concorde la plus parfaite s'établira, et la victoire en sera le corollaire. » Ainsi s'exnrima Terminent homme d'état serbe : en Belgique on sera heureux d'ap-j prendre combien l'héroïsme belge a été apprécié par toutes les nations et que tous ] réclament pour la Belgique des frontières sûres qui la f %rantiss«Bt d'une seconde in- V&SÎûIL DERNIERE HEURE Gommuniquô ofHcisl français Paris, 19 février, 15 heures. EN ARTOIS, l'es Allemands ont tenté, hier, en fin de journée, au nord de Blangy, une petite attaque. Elle a été aisément repoussés.m »<*< LES ETATS-UNIS ET L'ARMEMENT DES NAVIRES MARCHANDS New-York, 19 février. — On manidie de Washington, à VEvening Post que le gouvernement américain a notifié i ses représentants à l'étranger qu'il ne pau.t pas ac-onp'ieir la thèse d'après laçfuelle l'Altejgia-gn-- s''anxoge le dmit de torpiller lés navires m-arcEarads armés pour leur défense. r:»tte noUficatiom: n'est pis d' Sf.'n/e à être oommuiîiiqiuée aux gouvernements étran-. gars, mais à expliquer aux rc pré tentants ' Ses Etats-Unis leur position réelle. LA CONTREBANDE ~0— New-York, 19 février. —■ Les douaniers 1 ! ont fait arrêter deux femmes dont les ba-, : g-ag-es contenaient du caoutchouc brut et | de srants de caoutchouc destinés à l'Alle-. , magne. L'une allait partir pour Christiania, à [ I bord de 1' « Oscar-II ». £e jjom'raa! sae pent être v&nûu spa m SENTIMES on I PEHHY en âssgMerre, 5 cesiis @® SSailaaÉ© ,le ESMïéro. 18 lie M opérations _ des services militaires i Sur proposition flo ministre de la guerre i une partie en est confite à J. Emile VanieryeWe Le « Moniteur » des 12-18 février a publié . un arrêté troval confiant ix M. Emile Van-derveide sur -roposition de M. de Brooue-ville, une partie des attributions du minis- • ti'e de la guerre. Voici le texte du rapport au Roi où M. • de Broquevil'le explique les raisons et la portée de cette décision : RAPPORT AU ROI. L Le Havre, le 15 février 1916. Sire, Les attributions du Ministre de la. Guerre . ont pris, depuis je commencement des hostilités, une extention telle que la nécessité se fait sentir de décharger le titulaire du département d'une partie de son travail, afin de lui permettre de consacrer un temps plus long à l'étude approfondie des questions importantes qui se posent journellement.La nomination récente de nouveaux ministres, membres du Conseil, auxquels aucun portefeuille n'est assigné permet d'entrer dans cette voie. Il ne s'agit pas de créer de nouveaux services ministériels venant se superposer aux services existants, aiu détriment de la bonne marche des établissements militaires, mais uniquement de confier à un ou plusieurs ministres nouveaux les pouvoirs nécessaires afin cpi'ils puissent gérer, sous leur responsabilité, des services qu'il est possible de détacher sains inconvénient du Département nour ta durée de la giuerre. L'approvisionnement des magasins généraux de l'Intendance impose une besogne aussi imnortante qu'absorbante, elle se fait en dehors de l'intervention de l'autorité miSitaire. Il n'est donc pas indispensable que le Ministre de la Guerre en assume personnellement la charge : celle-ci peut être confiée à un ministre sans portefeuille. Sous peine de troubler marche des services, l'action de ce dernier doit s'arrêter aux magasins de la base : là, en effet, cominence le rôle du Ministre de la Guerre en liaison avec les autorités militaires.II est souhaitable aussi de détacher du Ministère rie la Guerre et de développer notablemeîit 1e service du contrôle d'un certain nombre d'établissements militaires de l'arrière. A l'armée de campagne, le contrôle est assuré par des intendants de carrière dans des conditions normales. Il n'en est pas de même à l'arrière, où il n'-- a que très ^eu d'intendants en service. L'extension du service d.e contrôle présente un intérêt capital. Les attributions de ce service seraient définies de la façon suivante : « L'aclion du o^Qfi'trôftj s'étend sur les opé-ii rations administratives comme sur la p coanip'-abiilité des services ex'érieurs, à, - t'estoej>tion des services if anoiéa de

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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