Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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29 december 1915
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s.n. 1915, 29 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw48t16/
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LE XX SIECLE gT^""-1--"—■ -- "" iu® ACTION & ADM1N1STH ATION ;fUî tce Je la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre 11'14.05 Directeur : F2BMD NSERÂ? TevUs tes communications concernant la rédaction doivent être adressées s S1", rut de la Bourse, Le Ilavre. LOWDON OFFICE: gl.Panton Street (Leicester Square s.w)« ;ai m ueceinpre iyio« ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mt>ïs< » 7 fr. 50 par trimostr* Anglotorro.... 2 sh. S d. par mais. • .... 7sh.6 d. par trinsstrd Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre» Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimo3trâ l PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal aj Havre ou à Londres Annonças 4' page: Ofr. 40 la ligne Petltesannonces4* paga: Ofr.SOIaligne Les petites annonces sont cgalemen reçues à ta Société Européenne de pub// cité, 1o, r tic de La Victoire, Paris, qui en a le monopole nour Paris. Quotidien fc&eiae oaraisèsr&t qli Siavr liliisileittiHiiliis Arguments inattendns I p. .. io,.-u'Wuix {kariajènS) If. Petit Pari. I ... {.t Yliiloriuatiun, ont publié (la-lis leur ■nuiiià-o il» 28 décembre une dépêche de ■ M te député van de Perre au « Bclgische l;--',!(.l,'iarcl ». I M. van de Perre s'y prononce énergique- ■ li-.'ii't contre l'adhésion de la Belgque au ■ de Londres. C'est évidemment son |So:l cl. nous ne songeons jias ù ta lui conr ■ i -ter. Go que nous comprenons moins, I ■, «t l'riî -guméhtciiion extraordinaire à la- ■luii-ijle ta député d'Anvers recourt pour I inx.uvCii- que la. Belgique ne peut pas adhé- ■ : r ou: pacte de Londres. I Voioi en effet, d'après nés confrères pa-IB[;s\Mis, ta passage principal de l'article de-I ji. vaii de Poire : I « La Belgique s'est strictement tenue, dès I pnemi6res' li euros du danger, dans les Edàtes -<fa droit international. Mùnc l'en-I' .mi devra, un joui', en convenir ! I » (»r d'après ce même droit international, ■ !i Belgique est encore toit-jours un. Etat ■Viitne car un pays naître, qui se défend, l';;l le droit international, reste toujours un ■ iieu'fyrc. ■ W. Maintenant, si la Belgique adhère au de Londres, par le même fait, la Bel-I i'.i: déclare Qù'élte sort des limites du ; In qù'ellé rcoie sa oe.utraKté. I ,. i: " d'autres termes, cela donnerait lo I ilrojt, h l'Allemagne, de traiter la Belgique li'. qu'ennemie, cl d'agir aussi en con-Is&iurnc/e, à son égard,.lors de la discussion ■ des cco.uitioïra de la paix. » 1 Ne crolrail-on pas rêver 1 I Le adhérant .au pacte de Londres, la Bel* ■ jT.'iî'r sovHta.it des limites du droit, elle don-Ilémit à l'Allemagne le droit de traiter la IjWîtyuc.cn tant qu'ennemie !... I Ah ba-h ! Co n'est 'donc pas en ennemi ■ m',.' l'Allemagne a traité jusqu'ici notre • Irays? C'est (ta l'ami;t'iô du Kaiser, sans liii-ûle, que nous avons à attendre de bon- ■ nc» coudijUons de pais ? Et la Belgique ea> fcahie aux mépris des traités, torturée, dé-| -, , |.|8éc, garde des devoirs envers l'Ai-Biiitagns ï Ces devoirs lui incombent... ■nirce quelle continue a ê'a-e neutre 1 ■ Os iciiormités sont si... énormes que nous I txns encore croire, avant de tas attri- : i M. van de Perre, qu'eltas sont ducs ■ides erreurs de traduction ou de traœmis- ■ "il. Jusqu'à, ce que nous ayons la preuve ■ , i i>t;S • -■ pum'ons pas imagi-■i/r qi 'un Belge puisse farter ainsi. H M."van do Peï'ie qui sait que notre pays ftiuili mourir' de sa i uli-alité veut donc ■qu'il reste neutre, pendant la guerre d'à-Bord et après la paix ensuite i ■ Que tas Beiges qui seraient tentés de par-■Isgcr cette «rrôur y réfléchissent : elle n'a ■pas trouvé jusqu'ici de défenseurs plus cha-JK:i ix que tas Allemands eux-mêmes. I Co sont des journaux ofiemgirds qui, les Bjfemiers, ont prétendu obliger h la Belgi- ■ à reprendre après l'a guerre ta carcan ■iltf la neutralité ». Avec une impudence ■tint allemande,- la presse d'Oui re-Rhin. joue ■laaiiitonffat de noire neutralité : comme elle ■ta usait avant la guerre. ■ Chaque fois qu'avant la guerre Je gou-■ornement holge prenait. quelque mesure ■exigée pir là défehse nationale, des jour ■faux nids lui on faisaient grief au ■m» de notre neutralité, lis continuent au ■ jhl'iiv.i. L'alarm:- que leur cause l'idée de ■rair la-Belgique libérée de la neutralité doil ■ssjfiio à. éclairer tous, les Beiges sur ta parti ■ prendre'.' L'inquiétude des Boches est uii ■»n critère'dc l'intérêt national... ■ La vi^aie question ■ VOsscrvalore Romano a publié en têt< '■ son nraméro du 22 décembre un articlc ■ ni ux en faveur de la paix immédiate. I ■ftproche à u.n journal nationaliste de pré-Mer ta gue.ia'e-à outrance et de s'attacher ■ •emoutrer la supériorité des ressources éco ■i-'iiiïtpjçs, mlilitoires et '.tteimiques d'un ■froijjic die beiligérants. I II serait facile de répondre S ce prêchf ■feurriiolîartl, mais le cardinal Gasque ■liât d'en faire justice à Home même. ■ I.'émstiant prélat ang'.ais, prenant soleil ■ riï le'.-int possession de son litre, 'a l'églis< ■:- Kauta-Maria-in-Portieo, vient de pronon ■or mil discours qu'il a terminé en souhai ■ ■tait la cessation de la-terrible giierrc euro ■fe-ute PAJÎ LE TRIOMPHE CX)MPLE1 •u DllOIT SUR I.A FORCE BRUTALE. ■ Ccst, on, effet, là 'la vraie, question. S ■ Osscri'atorc llnmaiio connaît un moyen d< ■assurer sau-s les forces économiques, mi ■laires c<t techniçiùes, qu'il k» dise... k CHORALE BELGE AU HAVBJ ■ Ainsi que nous l'avions annoncé, la Clic ■île belge, bic.n que de création toute m ■ aile, s'ost fait entendre samedi derniei ■ lu do Noël, aux messes de 8 et. de "J lieu en l'église do Saint-Adresse. Cette exé ■.,,;: ri a été réussie en tous points. La Clic Siki, sous la direction de M. Ph. Moussel ■ li avait dû égatoment assumer, pour 1 ■ircftnstancé, les fonctions d'organiste, a in ■■Tpréty 1' « Ave Veram d et. « O Magnum . ■ Moiârt, avec intelligence, beaucoup d'en Bwible et un réel souci des nuances. L ■ N'oiil des Exilés », paroles de M. P. Ne B'ioinb, musique do M. Pli. Mousset, a ét ■: ;u ec art et sentiment par un membre d ■ (Jiorale. Les vers, de M. Nothomb, son ■i impK-ssionnaats dans leur simplicité ■Hauteur de la musique a su rendre parfa1 Bment les sentimenl.s de tristesse, d'espi ■mec et -d'enthou siasme qui s'y trouvent ci I M. Brasseur,, violoniste, qui avait-bic: ®Mu préder son gracieux concours il cet! ■ Tiionio, a! fait apprécier son jeu finemen B«ancé et sa parfaite compréiiension dan ■=- ouvres do OJlaussnian et do Sivori. ■ Pour terminer, la Chorale a exécuté, ave ■jicniliousiasme çommunicatif, une vibrai: ■ Brabançonne ». ■t'ii nous prie d'annoncor que les dame ^plcs messieurs belges qui désireraient fai ■ rai-'tîe de la Çboralç peuvent envoyer Jeu ■'lésion au président, MèÀrEpèrnoï>'-j C, a Par les vistimes de I explosion de Bravilli —^11311 I,os onziéroes et. douzièmes listes porter le total des souscriptions à 107.022 fr. 00. Nous les publierons demain. —o— Nous avons rocu .de là. Chambre do Cori meroe belge du Havre un troisième vers mont de 80 francs, ainsi que 205 fr. 25, r sultat d'une collecte faite à l'Hôpital mi' taire de Cabourg au cours d'une fête t Noël. — Merci I «ou ERRATUM En publiant le samedi 18 courant, la lis des dorns recueillis pan- le comité offioic nous avons mis sur le compte des cheir . nots bt.'jges en Firarice, une somme de dei mâlle francs versée par l'association il tioniale des cheminots de France. Eux rectiiiajii cette ej-reur invodon.taiii nous sornincs heureux do soiUigncr le- ge lo de solidarité des ouvriers do Fran powir nos maltieurcux compatriotes. LA SITUATION MILITAIRE Mardi, 28 déeembre. Nou3 avons déjà indiqué les raisoi pour quoi il y avait, lieu d'accucittir av qulelqiio scepfteisme tes nouvelles arino caniti iane grande offensive allemande < Marâtre et en Artois. La sourco de ces i formations est suspecte : les ABeman passent leurs petits bHleta dans une ci tair.e nrosse hollandaise ; ou cette sour est sans valeur technique : il s'agit souve de petits journaux d'occasion, rédigés p des gens qui connaissent les questions n lilaires comme les pitres, connaissent l'r tronomie. Ensuite, la boue étend ses ck qti.Cs c-i, ses marécages sur lowt le front Flandre et d'Artois. Enfin, les Alteiiiant s'ils possèdent, — comme nous lo disio hier, — des réserves tactiques « ne poss dent pas ou guère de « réserves strate qu-os ». Quelques mois de précision sur ce! raison-ci. Ijf-s Aïtenande ont une bonne inmifî de mener, la guerre de tranchées et ch&e ferait peut-être bien do tas imiter. Ils plac&nt en première ligue — nous parlo des tranchées de Flandre, sans affirm qu'il en soit absolument do même ailleui — qu.e fort peu d'hommes, mais souten par de nombreuses mitrailleuses sous alr ou blockhaus. I^s hommes de tranchées sont généràlembnî pas prélevé^- sur 1 meillburs éléments do leurs troupes car vie des tranchées gâte les soldats, les lii gu.e, dilue, leur énergie, altère l'esprit nu taire et diminue leur ardeur d'offensive, n'en peut être autrement. Les Alterna® conservent à l'arrière, dans les càatohî menfs du front, leurs meilleur» éléments les v critraiiîénf, fout en leur accordant repos irahspcnsablo pour obtenir d'eux te l'effort nécessaire te jour du coaiib; Qu'une attaque se produise et la préfiai I lion- d'artillerie, de l'adversaire et la rês lance des mitrailleuses et des fusils d< lieront le lemps aux soutiens et aux rés-ves d'arriver en oremière ligne par-l nombreux boyaux de communication • L Allemands disposent donc, sur le terra de nombreuses « réserves lactiques » p: tes à renforcer Les fronts, à nartir en ce tre-atlaquo et môme à fournir tes efied nécessaires pauirraïe offensive locale, co nie celle dont la plaine entre Ypres et Arm< lié-res vient d'être le tliéftt.re L'art do guerre consiste essentiellement, à n'e ployer ses. forces qu'à bon escient, mais les employer alors avec toute leur viguci dos lors, il importé d'avoir toujours s troupes en haleine et. pour celù de ménaf leurs forces, de ne point les harasser ir Ulerncnl et de ne point mettre -w exe pta, toute une compagnie dans une' tr. cliée alors qu'une section peut suffire, f importe aussi que (a troupe sache rem-i La terre, il n'importe pas moins qu'elle soit pas astreinte à un tel travail nu r,o ; de. n'avoir plus toujours tas nerfs et : : muscles a^sez solides pour se servir co me il est indispensable du fusil et de baïonnette. Les Allemands, d'après k ; ce qwe nous savons de l'organisation de k vie de tranchées, évitent ces errements, ont raison. Les « réserves stnatéginuies » sont ces mecs oïl ces éléments .d'armées qi< dé; géos complètement des oblteations' de' . guerre de tranchées, sont dans la main. - général en chef qui en disnose pour i mer la niasse de choc et la masse ma ho vre doslinée à mener, sur un vaste secte; l'action principale d'une offensive dite « néraJe n, de crever le front ennemi et poiirsuivmc, au-delà, La guerre de mou mont. Ces réserves, pour mener bon l.n leur 'entreprise, doivent être fonnii ■ blés en hommes et en mâiiériel de lou espèces. I^s A'Ue.mainds possèdent peut-ê - ta matériel, mais nous gageons fort ou • ,nie disposent plus des hommes indisrx saiiilos. Qui troD ombrasse mal être I (Irasp ail, fall ail, disent les Anglais. 1.500 à 2.000 kilomètres de tranchées II l'ii'anee et en Russie ininaobiflisenit au mo millions 1/2 de soldats. Leurs aveintu 5 d'.Qrieiiit leur, on mangent beaucouip d'i ; très. Où dome iraient-ils encore cliercl 3 de quoi constituer tas « réserves straté ; quos ». qui doivent être formées de troua l d'élite. — de l'élite do l'élite ? — C'est d£ , co fait que nous (levons puiser la confiai - que noire front (l'Occident est inexpug. - bip et duo les Alliés, —■ qui (iispo***..'., <- - dé piiissantes « réserves slratégiouos ». ipouiTOnt, un jour prochain, dicter la lo i l'ennemi. Paul Crokaert '' — la Soine est assez fortement en cru on appréhende un arrêt de la batellerie ' risioimc — En lîspagne, le gros lot de C.OQO.ÛOO s selas, de la .loterie de Noël, est échu à - quipagé du cuirassé r Alphonse XIII », , v eré dans le port du Ferrol. C'est un. peu.p i de 8.CM) fr. pour chacun des 715 marins H .t i ir le le 1. i-xs-?c13 . îc; 'i-n-n-:1s ' ,r- oe nt ar îi- ,s- ie ;S, 1S Ô-3fi-•te ro .111 : ne us er 'S, LIS vis tic es la ti-li-IIIs :'G-' et le iii :t. ;a-is-n-^r-eses •n, "6-n-ifsTl-•11-Lail-àir; es ;er L'U-11-n-i'H:<er ne n>t .es m-laut ur II® | ÏT-,fa-lad'û >r->u-i r, rH- I de ' ,re- i :në la-fes(rc ils ii-.Titirs en ils XiS 111-ior>es .ns toe la- IX, i à o ; >a- pc-l'é-,m-, [«s du Mioseo oeige paraissant au n ' Vient de paraître : s Une nouvelle liste de prisonniers belges n c- Le premier fascicule de iioîre nouvelle liste tle militaires belges prisonniers e:i T" Allemagna VIENT DE SORTIR DE PRESSE. !l contient, en 24 PAGES GRAND FOR-Je MAT, les noms tîe quelques milliers da militaires dent les noms sont compris ENTR'ë LA LETTRE A ET D S T in=lus. Celta brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contrs l'envoi de 0 fr. 60 EN UN BON POSTAL au bureau du journal, rus de la Bourse, te 28 ter, Le Havre. Ll- Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Oîfice: oi il rîinastei- Sriiiare' London S. W. Joindre 6 PENCES. Les socialistes français Cfliiirela,'Paiial;erio]le ))C«- — LES LEÇONS D'UN CONGRÈS —.i— Les ,socinlistes français ont continué à t1 nir séance dans.xm socret qui n'est pas u argument ù dédaigner en faveur du seçn J. des grandes délibérations politiques et (1 ploinatiques. : IvCtenons des articles publiés à cette o ' camion dans la presse française quel'jiu " notes intéressantes. ® Dans la « Guerre sociale « du 26 décen ô bro. M. Chartes Andler, professeur en So j bonne, l'un des français qui connaissent . r mieux l'Allemagne et, l'un des socialb' i. qui avaient dénoncé avant la guerre 1 duplicité des socialistes; ali-imands, a con !_ battu aves .énergie l'idée de rcssuscit" l'Inteniationale au profit do la paix ail ." mande, à M. Àndler s'étonne que des syndicalist; .. comme Merrheim songent à emboîter J I pas aux Eourderon et consorts : « Je me rappelle, écrit-il, les artieh e d'une étranga cloirvoyènco dans la cc V Oiv.-ri'.'i ;■ >-, mi Merrheim démontrait, di o 'ifit:?,-?(nro j'.'tâf-do la 'métaiîurgiie'allemani: n .nécessitait une guerre très prochaine. 1 e 1012, que l'état de la métallurgie alternai" s préparait, il sivait que la classe ouvrièi r allemande ne.l'empêcherait pas. Comme! i, faire la paix irniïi.éJia.te avec des puissanci s sociales qui lie sont pas encoie réduites, s qui ont m-éparé la guerre connue une néce o sité vitale '! » a Ét M. Andler montre par d-es citations (1 t- cisjves oue toirt» la Sozial Demokïatie a i- lomande a mené comme une guerre sain II contre la France. s « Kaatsky lui-rnênie, qui aujourd'hui i trouve dans la très petite minorité rétr .1 aux exigences du pouvoir ,écrit. Ï.I. Andle c a eu l'aplomb d'écrire .ail début de la gue il rc, ^que la victoire de l'Allemagne sera ,. n d'iilii-anebis^nriient (te la Pologne, de i-, Finlande et (le l'Egypte. » j. Aussi, M. Andler ne rêve-t-il pas. lui, ( !_ renouer avec les socialistes allemands api .. la guerre : s <; J'ignore, .éeritril si jamais tes sociaili .s tes allemands reparaîtront à un Congn !, international, mais ce quo je sais, c'c V que ce ne sera pas sans conditions. Ce i i- sera pas sans que leurs plus vieilles lia.te 's nos marxistes et leurs plus impériaux jo i- veneeaux révisionnistes soient traînés, p; i- les, nageoires, f, la tribun®, pour rendre di a eoittptîs et donner des garanties. » i- Et Al. Andler adjure les socialistes ira à çais de reprendre la tradition proudiï r; njenno pour reconstiaiire à pied d'oeuvre r is socialisme nouveau, •r -—o—- i- 1- L'INTERNATIONALE EST BIEN MORT" 1- i! C'est Çfùstavd Heàré liii-raême qui 1 =r crie à ses-amis dans la « Guerre sociale te du 28 décembre : l't n Comme jo vous ai prédit la guerre i ■s 1903, écrït-ii ; comme je vous ai prédit, d 1- 1911, que la question d'Alsaco-Lonain a était aussi dangereuse après 44- ans qu't 't lendemain du traité de Francfort ; coinr jr je vous ai prédit que la guerre venait s ® .'noué par la Serbie, je vous prédis aujon d'bui que l'Internationale, fondée sur r" dogme « lutte de classes » cher ' v otre grai père, est morte et bien morte ; qu'après !° {fôrtw il n'y aura, plus que des partis s ,li cialistes nationaux, c-t que la nouvelle I 1_ ternationalô sio-ii -une Fédération de pe-r J" nationaux ou qutello no sei'a pas. » —0— î,e GOMMENT LES SOCIALISTES ,p ALLEMANDS TROMPERENT ENCOF L LES SOCIALISTES ALLIES LE ^ 1" AOUT tSH... Jg RéfceSbns encore du compte rendu du co j. gros publié par te « Journal » (n0 du S jt quelques faits intéressants rs k Au cours do la séance de l'après-mii :n M. Bedouce- prononça un discours cont is la reprise des rapports internationaux, q is fut bien accueilli par la grande major, u- -du congrès. sr il provoqua, par la voie d'interruptic ;i- d'importantes déclarations faites par ï 53 Hubert Rouger ,sur les propos que tint ; is groupe parlomentaire, ' le 1 août 1914,i oe Millier, membre du comité directeur du p: a- ti sdciailiste allemand.' Un con.gressistf x, ayant demandé : « Que vous dit Millier ? — M. Hubert Itouger, qui a rédigé le proci à verbal de cette entrevue, répond : « Mulior nous a dit que deux courai existaient dans la social-démocratie :!'; ~ hostile au vote de crédit, l'autre favoris! i h l'abstention. Il nous dit. également qu a". ocinprolla.it fort bien quo la situation d socialistes français n'était pas la même o c- celte de leurs coreligionnaiies d'outivi-lîl] é-, La France étant attaquée, tes socialis.1 n- (te France voteraient les crédits ; ceux d'/ is lamaïsme voteraient contre ou y'absii.p, lu ,draient Multeï partit et les 'socialiste allemands votèrent tes crédits. » » M. Bracke ajoute : n Ces choses ont été dites daim la prc,-s anglaise et Muller n'a pas rectifié ce l'écil Il v avait d'ailleurs un autre étranger, (p ' accoaipignait Muller, c'était Huysmans; d1 pute iK-lge, secrétaire du bureau intcrii: tional. Lui, a, confirmé le récit que \iei de vous faire Houger. » i; Ces renseignements produisent unç viv impression sur le congrès. » DESLASATiONS ENERGIQUES DE fflEU MINISTRES SOCIALISTES n » M. Marcel Sonibat, ministre des tri •t vaux publics, intervient ensuite — nous c i- tons encore le'« Journal » — pour montre l'inanité dés espérances ,d® paix que pou: > rait faire naître dans certains mi lieu ,s l'annoiice de négociations poursuivies pt le parti socialiste français dans des pou: i. paniers qui ne sauraient avancer d'un •- iieurc la solution d'un problème (jue la iy e ce des armes peut seule résoudre. (Vu •s a >-.r- ' i u d i ssemei ît s. ) a Mais te gros succès fut pour M. Atbe: i. Thomas le ministre des munitions : r " Avec qnç srrande autor té. dit le « .Ton i- nal. >■ iicoîistate que tout lo monde est u n c i l sur ia question ue dmense national; 'S Tout 1s monde veut libérer, tes départernsyi 0 envahis, la Belgique et la Serbie. « Nous i: sommes en désaccord que sur les moyens. ,5 » D'aucuns pensent qu'on peut récour, ,, aux lamrparlers internationaux. ., » Mais cette heure dit-il avoc force, ; i.e ; iix pas nie rencontrer en ïaeë-SS R •t Sudekum qui voulut rêérasément de nie pays. » J, » Tout 1c congrès se lève à ces mots i ,r aoc'amo l'orateur. » Nous accuriruilons munitions sur nrun t tjoi;matériel sur matériel pour l'ceuvi .. militaire indispensable. Tout ce travail g gante-sque de nos usines, do. nos nianufa turcs serait rendu inutile si vous portii atteinte à la force d'âme 11 d'héroïsme c l- ceux qui sont appelés à utiliser matériel ;e munitions. Nous n'irons pas à une conf renee internationate, ^arce (fue notre pr ;. i.ence risquerait do diminuer la force d'îter ■o nécessaire à la victoire... » c. » M. Thomas fut acclamé pendant pli aieurs-minutés cf., aprivs lui. la s&àîc'è-îi ;t levée. » ;e Un prêtre condamné à mort par les Allemand ■s "°"-- it La u Croix du Pas-de-Calais >■ annom ie que M. l'abbé Bellard. vicaire à Saint-Ma r- tin de Roubaix, comparaissait, il y a qui 1 (pic temps, devant lo Conseil de guerre a ir lemand. Il était inculpé d'avoir pronon 's en chaire, il l'occasion do la fête du Sac- Cœiir. les paroles suivantes : « Nous alloi i- prier, mes frères, avec les millions dfe Fra 3- çais dont nous soimnes séparés et ans i" avoc nos compatriotes de l'Alsace-Lo raine. » Il a été condamné à mort. Ileui'eusenie le vénérable curé de Saint-Martin, Mg !.. Bertaut, âgé de 93 ans, a pu obtenir ui commutation do peine. \ m u Une escilienîe initiative Sï dg laGreiE-Eeuge de Selgiqi ie Don ir r Dan- un article reproduit par 1e.ti Temps le de. Paris, te « Voinvâêrts » dit qu'il serf vd désirable do permettre aux familles liai a .aut les territoires occupés par l'eniinri, i o- recevoir do temps à autre, des nou.vellos-s n- l'état de santé de leurs enfants, soldais ï is front. Le n Vorwaerts a signale l'état d'ango: se épouvantable dans lequel se trouve des mères do famille, des fiancées,, d sœurs, des vieillards, qui vivent depuis d i p mois dans-u.no incertitude horrible quant i sort des êtres qui leur sont ehers. On por rait conclut lo correspondant du a Vc waerts » organiser dans un pays neutre, i n. poste de transmission qui, deux ou tre 'g) l'ois par mois, recevrait (les nouvelles^ l'état do santé des combattants de chaq ,. nation qui ont leur famille dans un territi **J re envahi et qui los transmettrait, à l'adw ^ so indiquée. ~l Nous apprenons qu'en ce qui concerne territoire belge occupé, la Croix-Rouge Belgique a déjà depuis plusieurs mois cr î' l'organisme préconisé par le n Vorwaertt et 1e « Temps » de Paris. Un bureau org '11 nisè è I.ii Hayo (8fi, Lange Voorhiiilt) trai met régulièrement par la poste les inform ir- tions au sujet de l'état de santé des solde 1 de toute, nation dont les parents habite "■ les territoires accupés par les Allemant La Croix-Rougo de Belgique fournit s une carte postale un bref état do santé q sts est accueilli avec joie par les familles q in désirent les recevoir et qui sont ainsi 'fixé de sur le sort do leurs enfants. 'il II peut Ctre inversement, donné aux si es dats des nouvelles des parents restés i ne pays. . , n. : f CnimMé International do la Croix-Ro es o-e de Genève a applaudi à l'initiative qu il m-iso la Croix-Rouste dè Beteinue en rré« i et organisme d'une si grande portée Ii s nanitairë et elle y a recours pour ses pi près informations. r LEUR CYNISME —o— L'occupation allemande sonree de rewnus pour la Belgique ! LA « GAZETTE DE FRANCFORT » LE DÉMONTRE ... EN EXPOSANT LE MECANISME DU NOUVEAU VOL DE 480 MILLIONS —O— La « Gazette do Fraii-r-fort » a publié, dans son numéro du décembre uno cor-responidanco de Bruxelles consacrée à la nouvelle con tribut ion de guerre do 40 millions par mois impn.sée ii J.a Belgique par le gouvernement allemand. Naturellement, le correspondant de îa. feu-tille fr.uïcfortojse'" èomincnco par delca-rer que riiuposition nouvelle est al)solû-ment conforme au droit international., . N'insistons i>as et retenons plutôt à titre doçmneataire l'e passage où lo jounuili^tp alfeinaiid explique le mécanisme de l'op'-mtion par laquelle le gouvernement allemand est en train de voler aux Belges qu mirante nouveaux millions chaque mois : Il a suffi niï gSjuvorneur général âllomand. (ci'it-ii. de p'oïai^r un .état do! choses-existant j et. le d'':pai:leino'4. ImnttUre ressortissant au gou-v^rnearc-ilt gi';r.<M 'n'a-'eu qu'à s'entendre avec' l--s -banques pour les moyens et lo mode dei •pa-j'.'nient. <•» sont "éncoîfc I-js r^ovinees, qui assument- ! •l'oî>lig-a!lion df;s.paiçm:M:-ls à foiro. En émettant : des lx«3rs du ti-ésoi*, elles fournissent la.base né-e shaire pour lu foi;rn!turé des fonds avec l'aide des banques. Celte fois, on a adopté un sys-t'.'mc tout ii lait autre four la fourniture des t;iids. Qn ,]>CLLt dire avec oerlitucte, que le-pou-; veau système constitue un progrès considérable. ■ I .'an ci'ernifor, ]a guerre \ enait d éclater, la vie i économique était complètement suspendue, la | solution a consista a faine travailler La presse j à biLiels. La banque nationale ayant trai^oiié ! à l'étranger la partie la nlus importante cir,- $vn j notif le privilège d'émission des billets fut con- \ Çé'dé à b Société Géniale, la plus ancienne .des ; banques belges. Comptant sur l'obligation assu-1 î/iée. par les pix>vincf« de payer mensuellement ; »() misions, la Soeiét ' Générale* émit des billets. ■ •En oui *>. 1rs bons du trésor des provinces ne' cojîstilwaioiiil ;pas la seule garantie des bilblsi émis. La Société Générale, iveeuvi'Uant des titres j e t des avides sur J'étranger, qui d'après les ! statuts l'ont ofi.iec de couverture. niélailiquo, a < i. t -i tu'i-e potir Vk billets au >^0119^5; de l'année, ces eouverkuvs se son.' ac-'«•f/i cor,stamjn^nl. de sorte qu'il a été pos.^i-bl-e do sRixTe l imçport des" billets émis, lequel b/augmentait tous les mois de 40 millions, et d'as Mirer ainsi "aux billets une confiance suffisante.Maint:naj)t, il est évident que les provinces r; ont pas encore paj'é en espèces los 480 millions échus pour l'année écoulçe. Lestons, du •trésor omis ont-donc été prorogés pour un an. Les provinces paient les intérêts et, pour chaque. année un amortissement de .G mil lion?,s. Toutefois, le .service des intérêts cl de l'amor-Lssemoîit d êt maintenant figurer dans le budget (te l'Etat. L'an dej-n.i.er, il n'était guèio pos-sible de tfouver une autre solutiôn. L'arg.mt se . cachait. Depuis lors, il est revenu aux banques, les: rentiers ont louché leurs intérêts-sans trouver immédiate mon! comme en teums de paix un placement pour cet argent. Cetle, situation tle rargelst- a- permis de ehoi-■ su\ une autre'ba.se pour le nouveau ni .d.e de [ourniture (te> fonds. Si l'on avait simplement • 'eu recours à une «nouvelle émission de billets, ceux-ci ■ uuraic-nt pu subir une dépréciation. Comme les conseils provinciaux, ' dans leurs Séances des ?,o riovomt^e et t décembre, avaient r. in,nu les contributions mensuelles de *0 mil-li-.'iis fixés, sans limite de lemps celle fois, il convenait d'utiliser t.s disponibilités d'argent ■nour les bons du trésor à émettre. On fournissait ainsi aux capitalistes l'occasion do placer leurs économies. II n'a pas été possible, il est vrai, de fonder avec les banques une convention basée sur vin •• engagement indéterminé des provinces. Lo plan réel pour la fourniture des fonds a doiie trait à douze versements mensuels d'un import total de 480 millions. Cet import a été pais ferme par les banques et le premier versement u été l'ait dès le 10 décembre. Les 4S0 millions de . -bons du trésor sont émis pour deux ans, et donnent 5 0/0 d'intérêt. Ils sont émis en 4 It'an-chos.de 120 millions. 75 banques belges, sous la direction de la Société. Générale ont pris te louf -au pair. Elles les conserveront pour elles-mêmes ou les remettront à leur clientèle. Pour dos raisons compréhensibles. les ban-ques ont renoncé à trouver du profit* nour elles à résulter du placement, bien que d'abord il .■ot été question d'une commission de 1/2 '°£. Pour faciliter l'opérai ion, la Banque .Nationale s'est engagée a escompter à i °/, les promesses •tes banques et ;V accepter en même temps en garantie les bons du taésor pour 80 % de leur valeur. Pour so procurer de son côté les esPè-o&s néce.ssaii-es, la Banque Nationale ù. qui le .nrjv.Bôfge d'éimissior. a été retiré, s'etefc" antee l'accord avec la Société Générale nour qu'elle •ve-'ompte les promesses ' aux mêmes conditions.Si la Sociéfé Générale guetta il encore d^s bil-: lots-, l'oporution se ferait à d'autres condilioiif me celles fivées jusqu'ici, puisque, entre les bib ; 'ets et les ^tens du trésor provinciaux, il existait line relatiop, directe. Par les promesses, te r-.ré(i:t des banques se voit renforcé d'un élémenl -iou:veau. Ix> succès du récent emprunt du Gré-• dit communal lancé pour les travaux comanu-_ naux de crise. dénioiilrer que lo besoin, ete p]a-1 icmisnks. cxtele de sorte qu'on p{M0t coînptei-sur le p'ncement des bons du trésor. 1-jn somme, pai* le nouveau système, on n réalisé 1 emprunt. On a-d'aiilleurs fait un. pas de plus dans celte v a'e. Si les provinces sont encore les porteurs de l'obligation, des travaux préliminaires sont en cours pour porter au budget de l'Etat le service dc3 yitérêLs dans de nouveaux- impôts. Par conséquent, de toute lft*contribution de guerre lo pays n'a comme charge directe que les obligations afférentes au oaie-ment de l'intérêt et de ramcû'tissement, et les '. oau^alistcs ont trouvé l'emploi de leurs fonds. Si l'on onvisage toutes les circonstances, on i peu-t dont dire que le montant de la contribution est toufUa-fai-t raisonnable (angomessen : •adéquat h la situation). En effet, en raison sur-ti5ut«dû blocus anglais, le ])ays est privé de son commerce d'exportation et des matiôi-es pi*e- ■ niiènes pour son industrie. Il aurait été imnos-s sible d'imiposer la.contribution sous forme d'im-t position de guerre spéciale.. L'interveution de-s banaues assure la tr-anquiililé du dévoleppe- • nient de l'affaire et elle constitue la preuve que j' malgré l'état de guerre l'administration alle- ■ mande a réussi,& mettre de l'ordre dans Je pays 1 et à faire naître la confiance. l. D'autre uart. il ne faut pag perdre de vue que l'amélioration dans la situation éroromique est - due pour une bonne nart à l'occupation alie-i mande. L'armée dépense dans le pays des sommes considérables, et nos sociétés d'achat ont amené également de l'argent dans le pays. De " celle façon, il s'est créé une circulation qui, faute d ure, pleine reprise de .l'industrie, n'est ' pas à dédaigner. L'exiiériense des dernières ■ années a démontré qu'en temps de paix, une - Opération, linanoière do cette importance n'aurait guère été possible en Belgique» N'est-ce pas- almirablo d'organisation..-et dé cynisme ? Pour .un .peu, ces gens dé clai'eraient quo leur invasion, a été au point de vue économique line bénédiction pour notre pays. En attendant qu'ils exigent notre reconnaissance, notons ici des réflexions publiées à co propos par M. Jean Herbettc dans 1'. « Echo de Paris » : L'Allemagne compte donc que, si elle occu* pait un an encore le territoire belge, elle aurait! imposé à la Belgique, sans parler de toutes le£ autres charges, une délite supplémentaire de DG0 millions de francs ; et déjà le budget belge de 101 G, prénaré par les soirs des autorités aile-mandes, comporte une dépense de 4;". millions 1/2 pour l'intérêt et l'amortissement do la nouvelle dette. C'est un bel. échantillon de la prospérité que les Allemands assureraient aux petites nations voisines, s'ils pouvaient disposer de leurs destinées comme ils règlent en ce moment le sort de la Belgkju •. Mais en recourant à des opérations si compliquées, pour monnayer en papier les engage^ments quil arrache aux provinces belges, l'env-ailijssour (temontre aussi qu'il a tari les véritables ressources du .pays où il est. installé. Sa main dessêclie oe qu'elle louahe. et c'est justice qu'il sente venir sa propre ruine, après avoir ruiné des' peuples innocents. » Co jour-là les financiers d'Outre-Rhin auront à établir des Calculs peut-ôtro beau-coup plus simples mais, à coup sûr moins agréables ! DÈmem" BEUBG Communiqué officiel français Paris, te ?8 décembre, 15 heures. DANS LES VOSGES, iâUensp activité d'artillerie sur tout le Iront de I liaiImans-wiUerskopf ; sur les pentes sud-est de la cote Rehlclscn, une tentative de l'ennemi pour sortir de ses tranchées a iHé arrélôc par un tir de barrage. Rien d signaler sur le reste du Iront, .——non—— COMMUNIQUE OFFICIEL RUSSE Ptlrograd, 27 déccwR.?. — Offics:.'. -i Dan.» la diTeetfon. du litlpntl-, d;mii5 l:a légion d:o Schaiar^cii, à là'pOtle d'ilë"e'otij-i de maiia. nous tivons surpris . un poste allemand. Nous en avaùs anéanti lis ooeu-pamts nous nous sonumoè Bmpa-r&s de six pitisoiMiiers. Dan s la région de ia garé, de -fçhaj-torj sk, nous avons anéanti également un posté allemand, nous emparant de Ifr pi-isonmiea-s. Dans la mer Noire, près du rivage liuil.' gais, irous avons couié deux voiliers, Noui avons boaniiardô des poste côTiiers. Les attaques des sous-marins ennemis contre le tça'piiteuir Gromky ont été repoussées. Au Caucase, à l'ouest d« l\Jiamadaol noms avocs occupé Assadabail. A quarante verstes au sud-ouest de Te-. Itéiian, à la suite d'un conïbat.' ao'tis nous' soin.mes emparés de 71 insurgés, LLOYD GEORGE ET LE SERVICE OBLIGATOIRE I.andres, 28 décembre. — Le Daibj Malt prétend: que M. Ltoyd George a envoyé une tetiu'o à M. AS'tjuiUi, dans laffuelle il 'insiste sur la nécessité d'adopter la conscription pour les célibataires, et où il menace, dans le cas contraire, de so retirer du cabinet. ——llOU UN OURAGAN A NEW-YORK New-York, 28 décembre. — Un ouragan s'est aibattu sur New-York, causant do grands dégâts. Les fils télégraphiques ont été arrachés dans les environs. I/os communications sont, interrompues avec l'Ouest. Huit personnes ont été tuées. LESFAITS DU JOUR Les ministres du gouvernement brilan-nique délibèrent actuellement sur l'altitude' d prendre en ■pTôsenbè tCes résultais de la campagne de rccrutemeni de lord Derby. lin présence de l'engagement pris par tord' Derbxt vis-à-vis des hommes mariés, il semble qu'on doive ou recourir au service obligatoire, on prolonger le temps d'épreuve du recrutement à la Derby pour donner, am dernier* célibataires le temps de signer' leur engagement. On ne connaît pas encore la décision du gouvernement, mais M. Asquith o, dans la séance du 21 décembre à la Chambre des Communes, (ait présager la seconde soin-' tion. Mvwvmn On. disait hier que le p,rince von Biilow venait de quitter la Suisse pour rentrer en' Allemagne, emmenant avec, lui son nom-' breux personnel de secrétaires, sténographes et dactylographes. Auiourd'hui le Boni de Reme dit tenir de bonne source, que von Biilow est tou'iours à Lueernc, où il mène, ajoutc-t-il, une vie très retirée La principauté de Monaco cl la Saint-, Siège ont repris les relations diplomatiques qui étaient interrompues depuis 1911. Le prince Albert de Monaco a nommé mi. nislre plénipotentiaire, auprès du Saint-Siège, le comte Capello. Ce {ait c si d'autant plus digne d'être noté que le prince Albert de Monaco avait été l'un, des agents dg la rupture entre la ' ' France et le Saint-Siège_ gouvernement italien và lancer vit emprunt illimité à 5 c., d. 97.50 lires, libérable en ans cl nron soumis à conversion avant 1926. Im souscription sera lancée le 10 janvier rt f .YVWWW Ix goui^crncmcnt chinois a envoyé trotà divisions dans la province de Yunnan pour parer à Vaction du général Tsaïaol qui mo< nacc de provoquer, une mutinerie. Mercredi 29 Décembre 1915- Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES Al? FRONT i '21° ANNÉE.— Série nouvelJ - N* 415

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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