Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1948 0
15 november 1916
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s.n. 1916, 15 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6w78m/
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, / heures du matin | SUR L'ANCRE La victoire des ■armées britanniques Comment nos alliés cnt brillamment enlevé trois villages On commence à recevoir des détails sur la série de combats heureux qui ont valu à nos alliés britanniques la possession de trois villages et un butin de plus de cinq mille prisonniers. La lutte, écrit le « Petit Parisien », fut effroyable : peu à peu nos alliés obligèrent l'ennemi à leur céder du terrain. Ils arrivèrent à l'entrée de Beaumont, y pénétrèrent et firent tous leurs efforts pour conserver la petite place ; l'ennemi, que la configuration du terrain favorisait nettement — au nord-ouest de Beaumont il tenait deux petites crêtes d'où il pouvait diriger un feu d'enfer — put reprendre pied dans le village. Des corps à corps furieux se produisirent. Le combat dans les ruines se prolongea : un moment, les Ançlai3 durent céder du terrain, mais ils revinrent bientôt à la charge et après avoir fait prisonniers tous ceux «rui n'avaient pas succombé, ils purent déborder Beaumont et s'installer à quelques centaines de mètres au delà. Entre Beaumont et l'Ancre, tout le long dp U route qui relie Beaumont-Hamel à la Jtation du chemin de fer qui porte le nom de ce village, les Anglais engagèrent de vifs combats ; la ligne ennemie craqua bientôt sous la pression exercée par eux-Ils gagnèrent la route qui se trouve un peu plus au nord et qui fait communiquer Beaucourt et Beaumont. Là, la résistance fut moins grande. Dans_J'après-midi, après une journée et demie de combats acharnés, les Tommies pénétraient au pas de course dans Beau-court que l'ennemi évacua assez rapidement.Pendant que les formations qui avançaient ainsi le long de l'Ancre enle.vaient un point d'appui ïmportant, celles qui s'étaient arrêtées quelques heures à la sortie de Beaumont repartaient et gagnaient encore du terrain. La nouvelle ligne de ■nos alliés n'est, guère éloignee Se la limite des départements de la Somme et du Pas-de-Calais.L'avance réalisée par eux dépasse, dans la région de Beaucourt, deux kilomètres en profondeur. COMMENT FUT PRIS BEAUMONT-HAMELLe village de Beaumont-Hamel était, sur la rive droite de l'Ancre, le principal réduit de la défense allemande. C'est un gros village sur jne hauteur qui domine l'Ancre, à laquelle donne accès un raidillon escarpé. Ses retranchements, au témoignage des prisonniers, étaient, môme parmi les Allemands, une des curiosités de cette guerre. Ils en avaient fait une forteresse plus formidable que Thiepval, de redoutable mémoire. Quatre systèmes de fils barbelés d'une profondeur" de deux cents mètres en rendaient l'abord inexpugnable, ues caves immenses dont chacune peut aimer une compagnie entière et reliées par des conduits souterrains, complétaient la défense.C'est là que les Allemands ont ét6 cueillis « à la fourchette », suivant le mot d'un soldat, comme des escargots dans leur coque. Bien n'égalait leur stupeur, si ce n'est l'empressement quiis témoignèrent à se rendre. LES TOMMIES A L'ASSAUT La première attaque des deux journées Victor ieuse» de l'armée britannique eut lieu le 13, à six heures du matin. L'envoyé spécial du « Matin » la décrit ainsi : Le tir s'allonge. Sur deux lieues de tranché'-?, les vagues d'as.-aut se précipitent. I >ffeusive se dépluia parallèle à la rivière. Lri seul pont sur l'Ancre — une passerelle plutôt. Tout le reste est marécage. C'est le « no man's land — la terre de pei-sonne — que les obus et la-boue rendent d'ordinaire intenable. D'un élan for-ce.ié, les hommes la franchissent. Par endroits, ils ont de la fange ou de l'eau jus-qu à la ceinture. Ils passent quajid même. Leur entrain est magnifique. Cinq lignes de tranchées à enlever d'abord. Et ensuite s'emparer de vive force des hauteurs, des villages qui surplombent la rivière et s'y maintenir, tel est l'objectif En une heure, les cinq lignes de tranchées sont prises. Une division enlève l'une d'elles — la quatrième ligne — en dix-huit m nu tes. Au centre et à droite, notamment, tout cède devant la force formidable des Tommies. L'enemi, surpris, se défend mal Cependant, au ravin Y, un nid de mitrailleuses oppose à l'assaillant une résistance désespérée. Les grenades anglaises en ont bientôt raison. Saint-Pierre est pris à huit heures. A ineiuf heures Beaumont-Hamel succombe. LES ALLEMANDS AVOUENT DES PERTES SANGLANTES Le quartier-maitre général Ludendorff chargé de la rédaction du bulletin, ne dis simule nullement les pertes considérables signalées par le kronprinz de Bavière. Ces en ces termes qu'après avoir avoué la pn se par les Anglais des positions de St Pierre-Divion et de Beaumont-Hamel, i fait connaître aux empires centraux et auî neutres l'importance des trous creusés dan: les rangs de l'armée allemande par no< vaillants alliés : Notre résistance achar née nous a causé des pertes sanglantes. < Les batteries Mrs font à ikt-Sas mi tir de destruclioi (Communiqué officiel) Vicient bombardement réciproque sur l pont de l'armée belge. Le duel d'artilleri a été particulièrement vif dans la région de Dixmude. La région à l'est de Hetsas été soumise au tir de destruction des bai irries belges. Lutte d coups de bombes ver Steenstraetç UN ACTE ENERGIQUE Un torpilleur norvégien caîionne un steamer allemand Ce dernier avait violé r les lois maritimes de la Norvège e La Norvège vient de faire un acte d'éner- ^ q gie et de montrer qu'elle entend faire respecter ses droits, même par les Allemands. ( ,t On sait que depuis le début de la guerre c jt les navires marchands, naviguant dans les j j. eaux norvégiennes ne sont pas autorisés à ç avoir d'installations de télégraphie 6ans fil. { jr Malgré cette interdiction un vapeur de com- j [a merce allemand quitta, jeudi dernier, le , e. port de Skudesnes, ayant à bord un appa- e. reil Marconi. c it Bencontré au large de Stavanger par un j .e torpilleur norvégien qui lui ordonna de c iS stopper, le navire allemand ne tint au- tg cun compte de cet ordre; .le torpilleur tira c >g alors deux coups de canon pour renouveler îs l'ordre de stopper, mais le vapeur continua r ;9 sa route. Le commandant norvégien n'hé- t ii sita plus et fit tirer dans la mâture du c r- navire allemand qui, cette fois, s'arrêta. îs Les matelots norvégiens montèrent à c bord et saisirent l'installation Marconi. » g De leur cftté, les pirates teutons conti- r à nuent à couler les navires norvégiens: hier, z le quatre vapeurs : le « Camna », le « Tripel », ( ît le « Balto » et le « Fordalen » furent cou- , a lés et, pour la seule journée d'hier, tes H. pertes subies par les assurances maritimes j n ont atteint neuf millions et demi de cou- !r ronnes. La presse allemande, avant que le der- î. nier incident ne fût connu, a pris une atti- e 3t tude plus violente à l'égard de la Norvège, £ :s qu'elle accuse d'être aux mains de l'Angle- î- terre. e- >—<- ]\ La reconnaissance des mères [t envers le Roi d'Esfa^ne le / te >°* s- Madrid, 14 novembre. — M. Altamira, un is des académiciens qui faisaient partie de la ;s mission espagnole à Paris, a été reçu hier par le roi auquel il a remis une lettre de remerciements signée d'un grand nombre de mères françaises, qui ont tenu à expri- , mer à Sa Majesté leur gratitude pour son . intervention en faveur des blessés, des pri-ir sonniers et des disparus français. é- ; in < t îe a- La levée en masse ; in \ Il en Allemagne — ] ,r- è- L'agence Wolf confirme "la nouvelle. es Motifs et caractéristiques du , er du projet — L'appel j es - des femmes. , é- . , La nouvelle de l'introduction en Alleuaa-lis gne du service civil obligatoire, donnée hier )1- par quelques journaux allemands est con-e. l'irmée aujourd'hui par le communiqué st Wolff, qui dit : se Nous apprenons qu'il est projeté d'utili• ( ser, pour les services auxiliaires et pour la production du matériel de guerre, toutes les énerqies de travail disponibles, ou es j spontanément ou. si cela peut se trouver ' îu | nécessaire vis-à-vis de la population mascu-V line, par l'introduction de l'obligation du travail i J Le Ëerliner Zatung am MUtag dit que 'e * n- projet, déjà pi épuré dans ses grandes li- | it. gnes, sera soumis ces jours-ci au Conseil . >e. fédéral, pour discussion. Les détails ne le sont pas encore fixés, ruais on peut considérer avec certitude qui. le projet ne com-ie prend ni l'extension des limites d'à se pour n- le service militaire pour les hommes, ni u'- l'obligation au service civil pour les fem-n- mes. A l'origine, on avait pensé à l'obliga-:s- tion du service civil par ordonnances, ouïs ;e. le gouvernement se décida à reconvoquer le Ri'ichstag. La nouvelle session aura lieu a- dans environ deux semaines. ce La « mobilisation civile » a pour but nt essentiel de procurer de la main-d'œuvre ■c- aux usines de guerre de l'Allemagne: 'a n- décision qui l'instaure est assurément le ne résultat de la supériorité actuelle des Al-iit liés en artillerie et en munitions. Les journaux allemands eux-mêmes !e ut reconnaissent franchement. Ils écrivent no-n- tamment avec une touchante unanimité crue ■e- la supériorité du matériel ennemi, que l'on il- a pu constater sur la Somme, constitue un ce sérieux avertissement pour l'avenir et nue nt l'heure est passée où l'Allemagne pouvait <-e rire des efforts industriels de ses ennemis. A Le général Cujppet, qui aura la haute ie main sur l'élément civil mobilisé pour les besoins de la guerre, ne se contentera pas de ce que lui donnera la mobilisation des hommes ; il fera appel au patriotisme volontaire des femmes, qui, comme leurs .ff époux ou leurs frères, seront appelées à jol participer à la fabricatiutt du maféfîel et lP„ des munitions, à l'aide desquels les Allées, mands espèrent contenir l'élan victorieux in dts Alliés. Ce, n'est qu'au cas où les fem-&+. mes feraient la sourde oreille que le ser-il vice obligatoire des civils serait étendu ux à l'élément Téminin. •ns > «>»-< LOS AU FRONT ITALIEN Le communiqué italien signale de léger» progrès au Carso, de vifs engagements d'artillerie au Trentin, et un® série de bombardements aériens. jll BENOIT XV FLETRIT LES AUTEURS DU BOMBARDEMENT DE PADOUE Le « Corriere d'Italia » dit que le cardinal Gasparri a envoyé à l'évêque de Pa-■ le doue une dépêche disant que le Sainteté Père, déplorant et flétrissant les bombar-ion dements aériens sur d'inoffensives villes s a ouvertes, effectués par n'importe qui, en-<at- voie aux familles de cette ville, récemment ers affligées par un si grand malheur, la somme de dix mille lire. ( EN ROUMANIE Nouvelles attaqnes de Falkenhayn Les Roumains cèdent du terrain en deux endroits COMMUNIQUE ROUMAIN 14 novembre 1916. Sur la frontière ouest de Moldavie, noire artillerie a réduit au silence l'artillerie ennemie dans la "allée du Trotus et de l'Uzu. Entre la vallée de l'Uzu et dans celle de Caen, l'ennemi a attaqué sans discontinuer depuis le 29 octobre jusqu'à ce jour. Tou-tes ses attaques ont été repoussées de façon sanglante. Nous avons contre-attaqué et fait prisonniers 2 officiers et 81 soldats. Nous avons capturé 3 mitrailleuses et du matériel de guerre. Depuis la vallée de Putna jusqu'à Pre-deal, en dehors du bombardement d'artillerie et de légères actions, rien d'important à signaler. Dans la vallée de la Prahova, bombardement intense d'artillerie. Dans la région de Dragoslavele, l'ennemi a attaqué avec son infanterie et son artillerie lourde, obligeant nos troupes à céder du terrain sur l'aile gauche. Sur la rive gauche de l'Oit, l'ennemi a attaqué violemment; les positions sont passées de main en main; finalement l ennemi a fait des progrès avec des forces nouvelles et supérieures, nos troupes, à la suite de combats acharnés, se sont vues obligées de se retirer au sud de Bumbeste. A Cerna, action d'artillerie et patrouilles d'infanterie. Sur le Danube, rien d'important. En Dobroudja, aucun changement. Notre flottille est arrivée hier à Seimeni et a bombardé les troupes du flanc gauche de l'ennemi. É li'iilleipgije Veut-elle ou do Veut-elle pa$ apqe^ep la Belgique UNE INTERPRETATION OFFICIELLE DU DISCOURS DU CHANCELIER Au sujet des polémiques provoquées uans la presse allemande par la déclaration de Bethmann-Hollweg , u Reirh;tag sur le <=<>rt de la Belgique, le comte Hœnsbrœch puolie dans le Berliner Kurier une conversation qu'il a eue, le 24 juillet, avec le sous-secrétaire à la chancellerie "Wahnschaffe. Hœnsbrœch remarquait que, sans la possession d'Anvers e' de la Flandre l'aller ■ i-gne ne pourrait jamais tenir l'Angleterre en échec et déplorait que les déclarations obscures du chancelier pussent éveiller l'impression que l'Allemagne serait disposée à restituer la Belgique. Wahnschaffe répondit : Le chancelier n'a jamais repoussé l'idée de l'annexion de la Belgique. L'exacte interprétation de ses paroles signifie qu'une annexion de la Belgique est encore possible.LES NATIONAUX LIBERAUX ET LA BELGIQUE Berne, 14 novembre. — La Gazette de Cologne du 12 rend compte de la réunion du comité central du parti national libéra l de Westphalie, qui a eu lieu à Dortmum samedi. A la fin de la réunion a été vot un ordre du jour demandant que le sort de la Belgique ne soit pas Téglé sans que l'o , pinion publique ait pu se prononcer à ce sujet Le comité central invite donc les de putés du parti à demander au gouvernement d'autoriser la libre discussion def buts de guerre. AU FF ONT EUSSE Le communiqué russe signale l'échec d'une attaque de l'ennemi dans les Car-parthes. EN MACEDOINE •" La victoire franco-serbe * . to sur la Cerna s à la Les Alliés ont pris 25 canons ^ dont S lourds lr SI COMMUNIQUE DE L'ARMEE D'ORIENT es ns La fournée du 13 novembre n'a été maf• la quée par aucune action d'infanterie. t0 La lutte d'artillerie s'est maintenue très ^ vive de la Cerna au lac Prespa. Pj Le butin pris à l'ennemi par les troupes ta 6 franco-serbes pendant les combats des 10, r 11, 12 novembre comprend : vingt-cinq ca- n( '' nons dont huit lourds, vingt-et-un caissons ae '' et une grande quantité de fusils, grenades sa et matériel divers. Le chiffre des prison-'■ niers dépasse actuellement quatorze cent u quarante-sept, dont une vingtaine d'offi- sc ciers parmi lesquels un colonel bi cc •" COMMUNIQUE SERBE vc t di Le 12 novembre, nos troupes, avec la bl coopération de leurs camarades français ont continué la poursuite de l'ennemi vers '' le nord. Le village d'Iven est tombé entiè- ai rement entre nos mains. io '■ Nos trophées de ce jour sont : 16 cornons le de campagne, 21 caissons, 14 avant- 111 a trains, une grande quantité de munitions Yi d'artillerie et d'infanterie, beaucoup de ^ fusils et autre matériel de guerrs. Les tu prisonniers ne sont pas encore dénom- brés. Les cadavres ennemis en très grand s'< nombre couvrent le champ de la bataille m , et proument que les Bulgares ont essuyé n< ici une grande défaite pareille à celle du Kaimatchalan. e I! règne devant Verdun une grande activité 4 Le Petit Parisien de ce matin publie la d note suivante : « Une assez grande activité n'a cessé de régner, hier, toute la journée, sous Verdun, plus particulièrement sur le front b entre ta Meuse et Vaux. „ « Les Alemands tiennent toujours, on le p sait, la côte du Poivre, Louvemont, sur e] les pentes septentrionales de cette dernière ainsi que les ouvrages d'Hardaumont ei au sud-ouest de Douaumont et au nord de e1 et au nord de Vaux. ■s « Au sud de la Somme, l'artillerie a bom-e bardé énergiquement le secteur allemand "t de Biaches-la-Maisonuette, que dans une n e affaire remontant à plus de quinze jours 1( 11 nous avions été obligés d'évacuer. » p â- ei COMMUNIQUE FRANÇAIS ^ J- t£ 15 heures. p [g P. AU sud de la Somme, la lutte d'artillerie cj à a été assez vive pendant la nuit dans la région de Pressoire. En Champagne, à l'ouest d'Auberive, un ® e fort détachement ennemi qui tentait d'à- i- border nos lignes après un violent bom- n ■e jardement a été aisément repoussé par s i- '108 ."eux. t< Nuit calme sur le reste du front. " a e; d 23 heures. Au Sud de la Somme, pendant ia jour- n 'r lèe, l'artillerie ernemie, énergiquement b n ontrebattue par la nôtre, a bombardé avec n 1 iolence, la région de Pressoire et le sec- , 1' 1 sur Bia.ches-la-Maisonnette. En Argonne, nous avons occupé, au Four ! ip le Paris, un entonnoir provoqué par l'ex- j; 3 ilosion d'une mine allemande. u 'e Sur le front de Verdun, canonnade in- rrmittente, plus active dans les régions de tJ 3" ' -otiaumont et de Vaux. v Journée calme partout ailleurs. c _ p jJ — Le général Porro, chef d'état-major de v l'armée italienne, est arrivé hier à Paris en p compagnie d'e l'attaché militaire à la légation française de Roire. n c La \ eille étaient arrivés à Paris le général Dall'Ollio, venant de Londres -M. Carcano, ministre des Finances. , ^ : Maladies de la Femme M i "LED FIBROME aî cur 1(j0 Femirîs, il y en a 90 qui sont atteintes |l| do Tumeurs- polypes, Fibromes, et autres en. £3 - - -——, gorgements, qui gêneiu plus gRa '% i oa m°in3 menstruation et £ J tIu» expliquent les H»morra- p| Pi R \ gies et les Pertes ptesquo ' i i W 1| continuelles auxquelles elles Pj si , J sor't sujettes. La Femme 39 ;À préoccupe peu d'abord de cej O ft I inconvénients, puis tout à H i tiwr - "tt* C0'JP ventre commence à Lj 5| ■>— grossir et les malaises redou- R» fient. Le Fibrome se développe peu à peu, il Pi pese sur les organes intérieurs, occasionne dej ||9 ^ 'iou.eurs au bas ventre et aux ^eins. La nialadi j « affaiblit et des pertes abondantes la forcent à P| ^ p aliter presaue continuellement. £$ miPJr/UPC 9 A toutes ces malîieurto. y U L, i H I n t ; ses, il faut dix-e et redir# } Faites une Cure avas la jouvence DE L'ABBE SOURY Ëj qui vous guérira sûrement, sans que vous ayez O y besoin de recourir à une opération dangereuse, gj N'hésitez pas, car il y va de votre santé, et sachez bien que la JOUVENCE de l'Abbé 11 If SOURY est composée de plantes spéciales, sans |§ pJg aucun poison ; elle est faite exprès pour guérir g ;2 toutes les Maladies intérieures de la Femme, a S Métrites, Fibromes, Hémorragies, Pertes blan- « "if ches, Réglés irrégulières et douloureuses, Trou* | ^ files de la Circulation du Sang. Accidenta du ï U RETOUR D'AGE. Etourdissements, Chalei "3, S Vapeurs, Congestions, Varices, Phiébite9. 11 est bon de faire chaque jour des injections I | avec l'HYGIENITINE des DAMES (1 fr. 25 la | ' H b°L^' JOUVENCE de l'Abbé SOURY se vend fjf ij 4 fr. le flacon dans toutes les Pharmacies , £■ '4 4 fr. 60 franco gare. Les 3 flacons franco contre j|| 1 Efl mandat-poste de 12 fr. adressé Pharm^c'" Mag. PB DUMONTIER, Bouen 4.> Ë| fNotice contenant renseignements gratis) Ce qu'il y a dans les Journaux de Mercredi malin LES SUCCES BRITANNIQUES Eli - Le Matin. — Ct de Clvrieux : ^ V La manœuvre bntannijue apparaît dans toute sa clarté. cet Il s'agit pour elle de réduire le saillant ^e, ennemi, demeuré intact entre Hébuterne et ' Courcelette, puis d'e progresser parallèlement fe< à. 1 Ancre, de déborder ainsi par le nord-ouest aJ): la ligne fortifiée Wariencourt-le Transloy-bois IS de Saint-Pierre-Vaast et enfin, en dépassant çr< Bapaurae, de rompre la liaison entre ies deux ln£ fractions du front allemand au nord et au sud de l'Ancre. La première partie de la tâche entreprise vo IT est facilitée par la disposition nouvelle en tenaille des lignes anglaises autour des vil- tio xf- lages, objectifs de l'attaque. Si, en raison des ies tourbières de l'Ancre, plusieurs d'entre eux au ,as ne peuvent être visés de flanc ou de revers on par les assauts de l'infanterie, ils peuvent de tous être pris d'écharpe par les batteries ins-'fs tallées de Thiepval à Eaucourt. sai Le> succès déjà acquis par nos alliés au péi ■a- nouveau secteur d'un champ de bataille ns agrandi confirment la valeur sans cesse crois-les santé de leurs méthodes tactiques, >n- Le Journal . 1 Les Allemands avaient de multiples rai-f/t" sons de ne pas s'attendre hier à l'offensive , britannique. En effet, les Anglais avaient contre eux l'état de l'atmosphère le ciel couvert, contraire au travail des avions, l'état i du sol détr<"Tir>é, le terrain difficile et terri- 1 la blement fortifié. la lis Le Petit Parisien : Js C'est une victoire, une belle victoire que les ] Anglais ont remportée sur l'Ancre, dans les t0j- journées de lundi et de mardi. Ils avaient en- <sC( ns levé, après auelques heures de combat, le ha (je it. meau de Saint-Pierre-Divion, rattaché à Thiep- ^ie ns val. Hier, ils ont repris à l'ennemi Beaumont cjV j. Harmel et Beaucourt, qui depuis de longs mol, ] étaient dans les lignes allemandes et consti ict e tuaient deux bastions formidables. Le nombre 'es n- des prisonniers capturés en trente-six heure' ->tr nd s'élève à 5.000. Entre quatre heures de l'aprè" ,UJ lie mirti et dix heures du soir, de nouveau^ et es yé nombreux paquets de prisonniers ont été éva de evés. A l'heure où nous écrivons oes lignes, le , chiffre des prisonniers atteint, à peu de ch^sr Drès, 6.000 ' vil du n ia! 11 Par contre, les pertes inflierées par nos al- pei liés à l'ennemi sont très élevées, effroyables ne A en 1ueer par les monceaux de cadavre" ma trouvés sur le terrain, on neut évaluer à plus est de 15.000 le nombre des Allemands mis hors siti , de combat, prisonniers, tués ou blessés. ça' LA VICTOIRE FRANCO-SERBE DE LA CERNA qu Le Petit Parisien : va: ;r- "pi lT,+ Il est certain que l'avance réalisée dans la r,;r boucle de la Cerna amènera bientôt les Bui gares à modifier leur front au centre, s'ilr — le peuvent déiouer la manœuvre enveloppante ur en cours d'exécution. " îr- La lutte d'artillerie est d'ailleurs très vive ."if int entre les lacs Prespa et la Cerna (aile gauche 1 ^ de et centre de l'armée de Mcnastir.) °al LA LEVEE EN MASSE EN ALLEMAGNE ^ m-- Le Matin : " Les dirigeants allemands, qui nous oot don- re ^ nè si souvent déjà dies preuves de leur habi- a ( 118 leté à déguiser la vérité, viennent, une fois de plus, d'essaver de tromper l'opinion publiqur o-n, en dissimulant, sous un euphémisme enfantin la véritable portée de la mesure qu'ils ont l'in nw tention de prrndre à bref délai. Ils ont. en effet décidé d'appc'er < service obligatoirf pour les civils » ce que, dans tous les autre1 f pavs du monde, on a coutume depuis des siè-rie cles, d'appeler une 1* ée en masse la L'Action Française. —■ Jacques Bainville . Ainsi l'Allemagne rassemble ses énergies 1 un et tend les ressorts de l'Etat pour un plus e grand effort qui ne sera pas le dernier. Sans crainte de nous tromper nous avons pu an-m" nonoer bien des fois cette tension progrès- . iar sive de l'organisme allemand. Machine montée pour la guerre, l'Allemagne développe, agrandit, force sans cesse sa mécanique. Elle c. est logique avec elle-même. Elle continue a donner une impulsion que ses ad\ersaires D finissent par suivre. Entre 1912 et 1914 elle avait renforcé ses effectifs, poussé ses ar- N ur* mements, imposé à sa population une contri-vnt bution extraordinaire. Depuis, elle a conti-vec nué à précéder les Alliés à leur montrer r ■ec-1 l'exemple. CONVERSATION AVEC UN NEUTRE w Le « Petit Parisien » ; M. le député socia-ex' liste J. Bestrée rapporte sa conversation avec un Suisse : ... On a saccagé, sans raison, malgré des ae traités solennels, mon malheureux pays et vous ne voulez pas qu'il soit indemnisé r b — Oui, la Belgique a une situation spéciale. Ne parlons pas de la Belgique — Parlons-en, au contraire, car c'est un la uoiid de départ essentiel. Si vous n'admettez pda 'iue, là, incontestablement, le droit a été ses de violé et comporte des réparations inutile de en poursuivre. ▼ ga- — soit, mais reconnaissez que c'est l'organisation capitaliste qui a fait tout le mal. s gé- et —■ IIIIIIIM IIIIH Elle est responsable de la catastrophe ; elle la perpétue. Tous les gouvernements qui sont son expression politique sont coupables. — Tous ? En ètes-vous bien sûr ? Et dans cette culpabil'té, n'y a-t-tl pas, au moins, des , degrés 1 'J — Je n'ai pas à m'occuper de pareilles nuan-ces. Tous les chefs de la guerre doivent être ;t abattus, et alors nous aurons la paix. ® — Voila une solution assez simple, en effet. lt Croyez-vous oue les « compagnons » d'Aile x magne soient prêts à commencer î Leur exem-u pie aurait sa valeur. — Certes, mais il faudrait causer avec eux. e Voulez-vous ? j- — Non. Je ne désire pas pareille conversa t- tion. L'Idée seule m'en révolte. Mais qijand s les Allemands auront fait leur révolution e) x auront exécuté leur kaiser et leur militarisme s on pourra, alors, examiner s'il n'y a pas lieu t de causer. >- — Vous en demandez trop, vraiment ! Vous savez bien qu'il n'y a pas de révolution à es-u pérer en Allemagne. I LA SITUATION EN ROUMANIE L'Echo de Paris. — Marcel Hutln : Leur offensive bruquée a fait fiasco, et , maintenant les Roumains dispo/mt de m.« . nœuvre qui sont capables de se porter sSÇ t tout point menacé. Et puis les Russes n'ont t_ pas encore donné leur effort. t LA PRESSE FNNCM'n LA MOBILISATION CIVILE EN ALLEMAGNE Berliner Zeiîung am Mittag : Il saute aux yeux que ce « service obliga-s toire » va troubler profondément notre vie économique. Il privera le marché du travail 1 de ressources qui, jusqu'ici, servaient aussi bien à l'industrie de guerre au'à l'industrie 1 civile et au commerce qu'à l'agriculture Inspirée par cette idée que, dans la guerse 1 ictuelle, où il s'agit de vie ou de mort, toutes r 'es réserves disponibles doivent exclusivement Hre réservées au service de l'Etat, cette me-: ure sera appouvéç sans restriction par tous, 't es intérêts particuliers doivent disparaître 1 devant l'intérêt général. Vorwaerts : Une « extension du service obligatoire ci vil » qui influerait sur la condition générale du travail et des salaires serait extrêmement langereuse. Que l'on oblige à travailler les 1- personnes aisées et, par une pression plus ou 3 noins douce nous n'avons rien à y redire , mais la majorité de la population ouvrière is °=t déjà obligée de travailler à cause de la •s situation économique actuelle Une obliea-g-ation du travail imposée par ia loi pour cer classes de la population, signifierait simplt» ment non pas qu'elles doivent ravailler, cè qu'elles font dêià mais qu'elles doivent tra vailler à des conditions plus mauvaises quf „ -elles qu'elles ont actuellement. C'est là li 1 danger qu'il faut éviter Le — ,e — Le nouvel ambassadeur d'Italie à Paris e marquis Salvago Raggi. a été reçu mardi à ie 1 Elysée. Les discours échangés avec M. Poin-caré consacrent la fraternité d'armes des deux pays et expriment la volonté de restpj unis jusqu'à la victoire et dans la paix, — Le général Roques, ministre de la guet i- re en France, est arrivé lundi à Athènes ijf i- a été reçu mardi par le roi Constantin. 10 — C'est aujourd'hui que M. Foincaré si " gnera le décret instituant une grande com-1 mission des économies que présidera M. Ar* 1 mand Fallières n .p —>—•••—<: 1 l ppoSrairjjrie des Spectacles Ou mercredi 15 novembre Opéra — Relâche. ls Comédle.Française'(102-22). — 7 h. 5/4. On ne ls badine pas avec l'Amour ; l'Eté de la Saint-Martin r[ Opéra.Comique (106-76). — Relâche Odéon (F. 08-31). — Le Cardinal des Enfants • Tjv client sérieux. ■ " Pbrte-Salnt-Martin (453-5i). — L'AmazODe ' Sarah-Bernhardt (Arch. 0-70). — La Dame au* ^ Camélias. Variétés (Gut. 0Î-B2). — ï h 15 : Kit (Ma» ° Dearly)> ,e Théâtre Réiane (C. 88-78). — SI» 119 : Mister ^ Nobody. Oymnase ("02-65)_ — La Petite Dactylo. BouffeS-Parislena (145-58). — 8 h 1/8 : Faisons 00 ■r Rêve 1 Trianon-Lyrique (N_ 33-C2). — La Mascotte_ Nouvel-Ambigu (486-31-. — La Roussotte. Théâtre-Antoine. — Une amie d'Amérique. ' Palais-Royal. — 8 h. 30 : Madame et son filleul. Renaissance (487-03). — 8 h. 1/4. : Le Chopin. Athénée (S82-23) — L'Ane de Buridan_ 'S Châtelet. — Les Exploits d'une petite" Française St Cluny (G, 07-76). — 8 h. 1/4 : Le Truc de là Bonlche- é- Déjazet (A 16-80). — Due nuit de noces. Orand-Oulgnol (Central 28-84).' — La marque d» 11 la Bête ; In extremis ; Ah I quelle averse I !Z Vaudeville (102-69)_ — Crésus ; les Grandes Chas té ses du duc de Montpenster en Indo-Chine-le Nouveau-Cirque (Central 41-84). — 8 h. 1/9 : Notv veau spectacle d'attractions. a- Tivoli-cinéma, 14, rue de la Douane. Matinée d" J. 2 heures & 11 heures. La Pharmacie-Droguerie LE H A V R E Vend et oendra toujours le Mei'leur Marché * OLYMPIA * Rue Edouard-Larrue — Le Havre Programme de la semaine LE MASQUE AUX DENTS BLANCHES MADAME SANS-PEUR Matinées à s h» 1/2 les Jeudis, Vendredi ot Dimanche SOIRÉES TCVS LES JOURS i 8 HEURES Solides, bien faits &OTET , DENTISTE j 17, Rue Marie-Thérese, angle de la Rue de la Btarsi LE HAVRE Refait les Dsmul cassés on mal faits aillenrs Réparations en 3 h ures et Dentiers haut et bas livrés en 5 heures Dentiers depuis 5 fr. la dent Modeles nouveaux. Dentiers sans plaques ni crochets. Inlays cr et porcelaine. Dents sur pivots, couronnes et bridges. VURÏFICATIONS 0 —■< «fBtx ÎRÉS MODÉRÉS )— GRANDE TAVERNE (i, Rue Ed.-Larue (près la place de l'Hôlel-de-Ville) M LE HAVRES » x RESTAURANT A TOUTE HEURE Salons pour réunions et banquets U 15 BILLARDS FRANÇAIS et ANGLAIS ni ar Le Gérant : L. COSSON. Imp. de la Bourse de Commarce (G. Bureaui 35, rue J.-J.-Rousseau. Paris. LE XX© Siècle du 15 Novembre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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