Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 januari 1918
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s.n. 1918, 25 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bz6154fq6h/
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LE XXE SIÉCLE PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone s Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Adminis^tloo du Journal Les petites annonces sont également teçues ù la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris, LE HAVRE 28tcr, Rue de la Bourse, 28,w Téléphone > 64 Beïjjo | ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois ■— 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Femand N EU RAY r™— La réponse bàg au Sain t-Siège Ori Ja lu hier en tête du XX8 Siè ■le texte complet de la réponse du gouv aiement du roi Albert au message de p; Vdu pape Benoît XV. Constatant l'àccc ! iparfait du gouvernement belge avec / autres gouvernements de l'Entente, YEc , de Paris écrit que cette réponse sera ol | leuréuisement approuvée par l'opinion ] /Clique des pays alliés. Nous croyons pc ' yoir dire, de notre côté, que cette affirn ; tion solennelle des droits imprescriptib I de la Belgique aura, réjoui profondémt /■tout le peqple belge. Le gouvernement a été le fidèle int Jiprète de la nation en remerciant le Se ; verain Pontii'e de sa sollicitude partit jJière envers la Belgique. C'est avec rais j qu'il a exprimé sa gratitude pour « 'nombreuses et charitables intervenue du Saint Père en faveur de tant de Bel< victimes des violences de l'ennemi », ni: |1 faut le louer tout autant d'à,voir clai pierit établi la (position du problème bel sur le terrain du droit devant la pi haute autorité morale die la chrétienté « . tentive à ne pas laisser détruire ou alt-éi au milieu des passions et des conflits c ihonimes la notion du bien et du mal », La politique du gouvernement belge s'; firme avec une continuité qui ne p.e manquer d'impressionner tout esprit loyj La Belgique n'a pris les armes que po défendre son cLroi<t violé ; elle ne peut 1 noricer à la lutte que le jouir où ce dr< pera rétabli et sérieusement garanti. « La Belgique ne saurait accepter qu'u: paix qui lui assure en même Urnips </ des réparations équitables, des sécurit et des garanties pour l'avenir », écriva il y a un an, le gouvernement belge i président Wilson. La note publiée hier rappelle cette d iclaration et la confirme en y ajoutant, propos de notre colonie notamment, d précisions fort heureuses : Vintégrité- du ierritoim belge — mélr faolilain .et colonial — V1XDRPEND A N C 'politique, économique et militaire S Ah CONDITION NI RESTRICTION, les rèp rations, pour le dommage subi, des gara ties contre le renouvellement de Vagressit de 1914, telles restent les conditions indi pensables d'une paix juste en ce qui co cerne la Belgique », écrit le gouvernerae' 'belge à Benoît XV. Et les ' auteurs de la note démontre: avec ^force que l'indépendance de la Be gique est lin droit, qui ne peut, faire l'o \ Yjet d'aucun marchandage. Il ne peut p; j &ivé question de subordonner l'évacuatic itet là restauration de la Belgique par l'A pemagné à l'abandon de tel ou tel autre te toire par ses ennemis et on ne peut, pc exemple, faire dépendre l'indépendance c 'la Belgique du sort des colonies allemai des. Qui ne voit que si on reconnaissait l'Allemagne le droit d1 exiger quoi que c tfût, en échange de la Belgique où e\. | «possède, grâce à la violation de tous sf i Engagements, « il serait désormais acqu u «ique, dans le domaine international, la vit Ration du droit, crée un titre à son autei fcipeut devenir la source d'un profit ». '* * Le Pape, gardien du droit et de la ju ftice, ne peut manquer de reconnaître 1 {valeur de revendications aussi fondées ■ aussi mesurées. Il est-bon que le gouve Snement belge les ait formulées publiqu ] ment à la veille des discours de Hertlin • et de Czernin et qu'il ait rappelé que pc ' un mot n'est venu de l'Allemagne ou c ; l'Autriche pour promettre justice' à leui victimes. Il est heureux aussi que ne droits aient été clairement exposés, les te: mes du message pontifical ayant été poi; certains l'occasion de combinaisons o nos titres n'étaient pas entièrement re: Restés: Benoît XV avait préconisé dans son mes Isage du 1er août « te restitution réciproqu des territoires actuellement occupés : po conséquent, du côté de rAllemagne, Vévt cuation totale de la Belgique avec gara7 itie de sa pleine indépendance politique Jnilitaire et économique, vis-à-vis de n'in porte quelle puissance, Vévacuation égah 'ment des territoires français ; du côté de xiutres parties belligérantes, semblable restitutions des colonies allemandes ». On en avait conclu que le Saint Sièg fconseillait l'échange des colonies alternai des contre le rétablissement d'une Belg que neutre dans le statu quo ante bellui et certains journaux catholiques ita-lien avaient même voulu voir une adhésion cet,té" formule dans l'accusé de réceptio, tikérent envoyé par le gouvernement belg tau Souverain Pontife. Nous avons aJors signalé leur erreur e inous avons conseillé à nos confrères ita fliens d'attendre la réponse explicite d gouvernement belge. Cette réponse est. iRome. Elle est claire. Elle est précise ftous ne doutons pas que le Pape, donn aux revendications qui y sont contenue 9a consécration de sa haute autorité e qu'ainsi il accroisse encore ses titres Ja gratitude du peuple beige. — l'n violent cyclone j-ègne dans tes région Centrâtes de TAustralie. — Un bateau qui portait des marins de 1 «lotte die guerre allemande a sombz'ô sur 1 ^cCte ouest du Jutland. UNE REVANCHE DE LÉOPOLD 11 * Les meseors ceiifielsi n'étaient pe des agents tp ûe l'Allemagne... r- reconnaît un grand journal anglais ix d La « Miorning1 Post » vient de consacrer son es ia signature d'Alrieanus, une série d'article 10 très documentés à l'étude du traitement ii: fligé à leurs colonies d'Afrique par les Aile nuinds. U'uri de ces articles, publié le 17 jati u- vier paT notre grand confrère londonien, nou il- extrayons les lignes suivantes. Elles font, un a l'ois de plus, bonne just.ice.de calomnies don la Belgique a soultert gravement dans 1 -s passé et dont le • XX" Siècle » s'est trouv at presque sou! à certains moments à dénonce la mauvaise foi, les Casement et les E.-iJ Moi^i ayant trouvé dans.notre pays des allié r" aussi complaisants qu'aveugles : u- ...Tel est, en résumé, le système gé ,n néral de Vadministration allemande ei 3S Afrique. Elle a apporté la misère et li ts désolation à des tribus ordinairemen ;s dociles ; il a dépeuplé des contrées Jer iS tiles et a réduit leur valeur au point dt e. vue de la civilisation. L'agitation contn re les prétendues atrocités au Congo belg< îs fut probablement organisée par l'Aile t- magne pour détourner l'attention de se: propres méfaits ; pour brouiller l'An ;s gleterre avec la Belgique et pour assu rer l'attribution à l'Allemagne de l'Em f. pire colonial de la Belgique. Un. de ceui ,t dont Ifs dires étaient les vtieux occep 1 lés par le public anglais, sir Roger Case i- ment, n'était, comme nous le savons rien de plus qu'un espion et un traître it Son ami intime, M. E. D. Morel, don, le livre ,< Le Caoutchouc rouge », fit uni e telle sensation, saisissait, avant la guer e re, toutes les occasions de dénoncer U s France ou la Belgique, et dé louer l'Ai lemagne, dans ses livres et dons h, 11 presse. Son livre, « Le Maroc dans la Diplomatie », n'est guère que le réqui - si toire de l'Allemagne contre la France à et l'Angleterre, selon que le voulait le s Ministère allemand des Affaires étrangères. De plus, depuis la guerre, M. Morel était derrière tous les mouve- ; ments — ou presque — . macft&iés, J comme l'Union du Contrôle Démocr'a-. tique, par exemple, pour affaiblir l'An- - gleterre dans la poursuite de la guerre, i vwwv — ; L'ŒUVRE innsiOTiMiaiE 3 Le haut personnel du nouveau département Les services du nouveau ministère de la Keconstitution nation,ait- viennent d'être " constitués comme suit : , M. De j ace, directeur général de l'ensei-[ gneinent supérieur, est nommé secrétaire général du département, et il remplira les ' fonctions de secrétaire général des comités de guerre. En cette qualité, M. Deja.ce as-' sistera aux séances de ces comités. ! M. Gregoir, qui appartient au haut, coin-: mer.ee' anversois, est nommé directeur de - l'Office du, Ravitaillement. Sont attachés comme secrétaires : Du premier comité de guerre, M. Devisscher. professeur à. l'Université de Garni; — Du second comité. lM. CorMau, professeur i l'Université de Louvain; — Du troisième comité, M. Dupriez, proie.sseui' à l'Université de Louvain. M. Galoppin, directeur de la Fabrique Nationale d'armes de guerre à Herstal, est nommé conseiller technique aux Affaires économiques. M. Delannay est nommé secrétaire de M. Dejace pouir le secrétariat, et. M. Briant, pour les services administratifs. Le cabinet du ministre reste sous la direction de :M. Léo Van der Essen. Le comte Louis de Lichtervelde, M. Da-barsy et M. Paul VeAdaketns sont attachés aux secrétariats des coimités de guerre res pectivement pour le 1er, le 2' et le 3» comité.M. Bourquin, professeur à l'Université | de Bruxelles, et M. Louis de Krouckère, ^ tout en conservant leur collaboration à MM. Hymans et Vandiervèlde. collaboreront à l'action du nouveau dépa.rtement. M. de Broque.ville compte faire le plus souvent possible appel à des compétences choisies en dehors du département pour ' l'examen de questions spéciales. www-—— — , " M. Liivinoii représente à Notticgham : un régime pire que le tsarisme" proteste au nom du part* srfciaiisîe russe !e leader AxelrotJ Stockholm, 23 janvier-Le leader socialiste Axelrbd proteste énergiquement, ait nom des socialistes russes, contre la présente de Litvinoff au congrès socialiste anglais de Nottingham. « Litvinoff, dit-il, représente un parti qui a introduit en Russie un régime pire que le tsarisme, supprimant la Constituante et la liberté de la presse et, assassinant en masse ses adversaires politiques. Au point de vue intérieur, les bolcheviks préparent avec certitude la vole à la réaction, de ' même qu'au point de vue extérieur ils sont., malgré leurs vaines déclamations, bien résolus à signer à tout prix la paix avec l'empereur Guillaume. 11 serait navrant. que les travailleurs anglais et français fissent, le moindre'crédit à des hommes qui sont les pires ennemis de la révolution russe et du socialisme international. {Radio.) , Discours du comte Ozeroio sor la paix ■ ... ./VVWVfr-»■■■"■• i "En ce qui concerne h Belgique l'Autriche défendra ks possessions de ses Âiiiês ' , .. I. ■/WVf^VVV■ ■.«* Les propositions du président Wiison accueillies favorablement — Des menaces à l'Italie — Le litige polonais et l'annexionnisme allemand dans l'Est — Convoitises sur le blé ukrainien jji♦JhJ* i Zurich, 24 janvier. : Le comte Czernin, ministre commun de: ai fa ires étrangères de la Double-Monar chie, a prononcé cet après-midi devant k ■ Com-;miSvSion des affaires étrangères de-t Délégations le discours attendu sur K : guerre, les négociations et les conditions ! de paix de l'Autriche-Hongrie. Après avoir signalé la difficulté des , go'eiattons de Brest-Litovsk. qu'aggrav , encore leur publication, le ministre a ei , un mot destiné à calmer l'effervescence qui s'est manifestée chez les populations au tri chien ne s. Il a dit : Il faut que la masse populaire, que l'inté rieur et surtout qtie nos chefs .politiques gar dent leur calme. La partie doit être jouer jusqu'au bout et elle ne se terminera de façon heureuse que si les peuples de la monarchk austro-hongroise apportent, leun- appui 6 ' leurs représentants responsables ù la Conférence de la paix. Puis il a abordé directement l'exposé de l'état où en sont les négociations avec la Russie. Il a formulé de la façon suivante lepoint de vue autrichien : Je déclare à nouveau que je ne demande aucun mètre carré et aucun kreutzer à la Russie. Je déclare que si la Russie adopte le môme atitude, la paix doit être conclue. ...Si )es délégués russes à Brest-Lit.owsk demandaient à l'Autriche-Hongrie une cession de territoire ou une indemnité de guerre; je continuerais la guerre, bien que mon désir de paix soit aussi fort que celui des Russes, ou, si je ne pouvais faire accepter mon poin. de vue', je démissionnerais. Il annonça ensuite les grands progrès des pourparlers avec les représentants de l'Ukraine, bien qu'il» && soient compliqué, par suite de l'arrivée d'une seconde délégation ukrainienne, et il insiste sur le point acquis de la reprise des échanges commerciaux avec l'Ukraine. !.e sort de la Pologne ; l'annexionnisme allemand dans l'Est Au sujet de la Pologne, il s'exprima ainsi : En ce qui concerne la Pologne, dont les frontières ne sont pas enepre exactement fixées, nous ne voulons absolument rien de ce nouvel Etat. Libre et sans aucune pression, la population de Pologne doit choisir son propre sort. Pour ma part, je n'attache aucune importance spéciale ù la forme de ce vote populaire. Plus il sera l'expression exacte de la volonté populaire générale, plus je serai content, car je ne veux qu'une « jonction « spontanée (frei-willigen anschluss) de la Pologne. ...Si après la guerre, la Pologne cherche à s'appuyer sur nous, nous raccue-'iiHlerons volontiers (wenn polen nach friedensschluss anle&uing an uns sùcht werdien wir es gerne aufheumen). La conclusion de ia paix ne doit pas ne sera pas' mise en danger par la question polonaise. Mais la solution de la question polonaise se heurte à plusieurs difficultés ; la première est le» refus des maximalistes (^admettre une représentation polonaise aux négociations de paix ; la deuxième, c'est » indéniablement la divergence d'opinion entre notre allié allemand et le gouvernement de Petrograd- en ce qui concerne l'interprétation du droit de disposer d'eux-mêmes pour les peuples russes des territoires occupés par les Allemands ». Or, cette question est épineuse : c'est tout le plan annexionniste de l'Allemagne ii l'est qui est mis par le fait, même en discussion! Voici comment le comte Czernin s'en tire : L'ÀMemagne aussi ne poursuit pas une extension territoriale par la force au détriment de la Russie, mais la divergence d'opinions est double. L'Allemagne soutient ce point de vue que les manifestations déjà enregistrées des corps législatifs représentatifs des provinces occupées réclamant indépendance et autonomie, doivent être considérées comme i une base provisoire de l'expression de la ! volonté des peuples, volonté qui devra être ; contrôlée plus tard par un vote populaire 1 institué sur une large base. C'est ce point de vue oue ia Russie repousse tant pour la Cour-; lande* et la Lit hua nie que pour les provinces polonaises. . . ■ La deuxième divergence d'opirawms réside dans le fait que la Russie demande que les troupes allemandes et tous les fonctionnaires allemands qui se trouvent «tons les provinces occupées soient retirés avàfrt qu'ait lieu» le vote populaire. Mais l'évacuation subie et la suppression de toute organisation en matière die communications, d'industries et d'administration entraîneraient une complète anarchie €it une profonde détresse. Dans ces questions, •ii s'agit de trouver des moyens termes. Ces, moyens termes doivent être trouvés. Ces « divergences d'opinion ». assure le comte Czernin, n'affaiblissent pas le moins du monde son vif espoir d'une paix générale honorable. L'. offre de paix » du président Wiison Il y a même quelque chose qui le fortifie dans son espérance, « malgré les manœuvres des pays occidentaux ». c'est « l'offre de paix faite par le président Wiison ». Voici pourquoi : Naturellement, cette offre n'est pas élaborée dans tous les détails et ne serait pas acceptable dans tous ses détails. Il faudra donc entamer des discussions a ce sujet, mais je n'hésite pas à déclarer que je trouve que Walson, en faisant ses'dernières propositions, s'est rapproché sensiblement du point de vue allemand et austro-hongrois. De plus, je dé ,clare que je trouve parmi les propositions de |f Wiison quelques propositions que nous pou ^ rions accepter avec grande joie. jv Mais .avant d'en venir à une discussio précise, le comte Czernin tient d'abord poser en principe : ^ ...QUE, DANS LA MESURE OU CE 15 PROPOSITIONS CONCERNAIENT LE ALLIES DE L'A CTRICUE-HONGRU '« COMME DANS LE CAS DE POSSESSIO. 11 ALLEMANDE EN BELGIQUE OU DAN LE CAS DE LA TURQUIE, FIDELE AU. ENGAGEMENTS D'ALLIANCE QUI ON é: ETE PRIS, IL EST FERMEMENT RI v- SOLU D'ALLER JUSQU'AU BOUT POU. LA DEFENSE DES ALLIES. L> « NOUS DEFENDRONS LES POSSEÏ ; SIONS DE NOS ALLIES AVANT L. GUERRE COMME LES NOTRES PRC le PRES. C'EST LA LE POINT DE VUE DE a QUATRE ALLIES AVEC UNE COU, ■e PLETE RECIPROCITE. „ le (Note. — Les mots « pour. la défense i a dans le texte transmis de Vienne, sont soi a lignés.) Le ministre déclare ensuite qu'il doit pc k liment mais catégoriquement refuser le " conseils sur la façon dont l'Autriche-Hor .. grie doit s'administrer à l'intérieur. Il n' s, a, Pas dans le monde de Parlement plu i: démocratique que le Parlement autrichier Autre pierre d'achoppement dans le ,3 propositions du président Wilson : la. d j plomatie secrète,.à laquelle le comte,Czei ; nin fait, de.s réserves.'.Mais, ajo,ute.-t-il, o : ' pe'ut « causer '».' ' Au sujet du deuxième article, la iïbert „ des mers, M. Wilson a répondu aux per sées de tous. Le comte. Czernin souscri à ce paragraphe entièrement et pleine ment. ° L'article 3 qui se prononce d'une ma nière formelle contre une future guerr économique est si juste, et si raisonnable j son application a été si souvent réclamé par nous que, dit le ministre, nous n'avon , rien à y ajouter. ^ L'article 4 qui demande le désarmera,3.1 e général, exprime, d'une manière partie.] i, lièrement claire et juste la nécessité d 'i i amener la concurrence des armements j la limite qu'il a déjà indiquée dans un - professioh de foi. Aussi, salue-t-il a ver re g connaissance toute voix qui s'élève dans 1 ,. sens de ses déclarations antérieures. Offres et menaces à l'flalie Au sujet de l'Italie, de- Ja Serbie, di s Monténégro et de la Roumanie, le comi< J Czernin répète ce qu'il avait déjà dit à h J délégation hongroise ; ,1e me refuse, dit le ministre, a oft'rir de: . primes aux aventures militaires de nos enne j mis ; je me refuse à faire ù nos ennemis qu .. persistent- opiniâtrement à vouloir. farre U ' gueri,e jusqu'à la victoire finale, des conces - «ions unilatérales dont la monarchie souffri ' rait d'une façon permanente et qui donne - raient à nos ennemis l'avantage infini d( - pouvoir faire traîner la gueire en Longueu . et, relativement sans risque. f II y a, en particulier, la question di s l'Italie : La durée de la guerre ne restera pas san: influer sur la situation. L'Italie en est ui ; exemple frappant, L'Italie avait, avant la guerre, l'occasion di i réaliser un . grand accroissement territoria sans tirer un coup de fusil. Elle l'a refusée est entrée en guerre, a perdu des centaine: ' de mille morts, des milliards en irais d< : guerre et en richesses détruites. Sa propr< ' population est dans la détresse et cîjans le ; misère. Tout cela uniquement pour perdiv s définitivement l'avantage qu'elle aurait pi : recueillir. S Nous sommes aussi partisan de l'érectior ■ d'un Ltat indépendant t. polonais qui devrai , englober tous les territoires dont les popula i tions sont indiscutablement polonaises. Su: j ce point aussi, nous nous entendrions j; crois, vite avec M. Wilson. . Enfin, dans son idée d'une ligne des peu ' pies, M. Wilson ne rencontrerait, fort proba 5 Elément aucune opposition dans la monar ; chie. : Nous sommes donc d'accord pour l'essen ; tîel. i La paix avec l'Ukraine, c'est le garde-: manger garni... mais il ne faut pas le dire Après cela, le comte Czernin revint sui ' les négôciations de Brest-Litovsk, parti culièrement sur la paix qui se tra.me avec : l'Ukraine, et en signale l'importance : : Je veux utiliser la paix avec ces Etats rus, • ses qui possèdent des disponibilités «l'exporta tion de denrées alimentaires pour aider notn population et je ne veux pas, u caus« d'une nervosité hystérique quelconque pour a von la paix quelques jours ou une semaine plu? tôt, renoncer a cet avantage pour notre population....Si vous lîVattaquez par derri.re et si vouî me contraignes à conclure un uccord en toute précipitation, alors, nous n'aurons aucur avantage économique, alors, nôtre populatior devra précisément renoncer aux avantages qu'elle aurait pu retirer de la conclusion de la paix. Si vous faites croire de façon toui à fait erronée à nos ermeinis que nous devons absolument conclure immé.<Siatemént la pai> h to-'i't prix, nous n'aurons, pas un baisse ai de blé. Je répète, pour la dixième fois', qu'il ne s'agit î'as de visées d^mpérialisme, de plans » T1 «'«oit (\ir«r enfin à nn. ■- tre population la récompense méritée poo; son énergique résistance. Nos partenaire ;1 sont bons calculateurs, lis observent soignei ; sèment si vous m'Ôterez nua liberté d'actio ou non. Si vous gâtez la paix, si vous vente renoncer aux importations de céréales, alor: est logique de faire une ipression par de 5 discours, des grèves, des résolutions et de 5 dem ou s (rations. Si non, c'est une erreur et est complètement faux que nous soyons dan > une situation telle que nous dussions absoli / nient luire plutôt uare mauvaise paix sari -, avantages économiques aujourd'hui, que dt main, 'une bonne paix avec ses avantages. ^ Les difficultés alimentaires ne provieniier p pas. en dernière analyse du manque d'al ment s, mais des difficultés de transports e - d organisation qui seront, surmontées. Le y grevés rendent plus aiguë la crise et plus di ttcile 1 arrivée des aliments et d.u, cûiarrbor C. est se frapper soi-même. Ceux qui croler _• accélérer la paix par de semblables moyen ^ se trompent effroyablement. _ ^ Après cet éloquent et douloureux appe a la paix intérieure, le comte Czernin fi allusion, pour les démentir, aux bruits (r< - pandas particulieraient en Allemagne) se Ion lesquels l'action secrète du gouverne ment autrichien serait à l'origine des grè , ves et des manifestations pacifistes. ■Enfin, il posa nettement la question d confiance sur la ligne diplomatique d - I Autriche. 3 0" trouvera en Dernière Heure le -Ji-; cours du chancelier allemand sur le rrîêm s sujet, ainsi que l'appréciation de noîr collaborateur Percy. 5 — . : I i'âcadémie française ; SiSI'PÎION 22 B. HEm SEM30N L'Académie Française a reçu jeudi M . Henri- Bergson, élu voici bientôt quatr s ans au fauteuil laissé vacant par le décè d'Emile Ollivier. » Doumio présidait la séance. ; . récipiendaire débuta par les remai ciements traditionnels puis commença au s î sitôt l'éloge de son prédécesseur. Jl s'attacha ù préciser le rôle de l'auteu ;. de « 1 Empir e libéral »;il retraça les début , de son ministère, montra ce que fut soi ; ff uVTe politique, les réformes qu'il a,poil . qua conformément aux principes qu i , avait professés alors qu'il était- dans l'op position : .Mais voici que « dans. Le ciel serein éclat un coup de tonnerre ». Le '! juillet 1870 1 oruit de la candiidature Hohenzollern se né pana dans Paris. C'est, la guerre. Trois se , mannes après, le ministère tombe. Un moi plus tard, il ne restait plus rien du secom empare. Cette guerre de 1S70 est loin de ses dessine a nos yeux, aujourd'hui, comme lin événemen complet. Suite naturelle de la guerre de 136G elle se -continue en celle de 1914. Toute l'h.is toare de l Europe, depuis l'apparition de Bis ma.TCK, est, le déroulement d'une seule (grand phrase, u laquelle nos soldats vont mettr-le point final. Nous en apercevons enfin li pleine signification. \ ue de haut, elle se présente comme la su piyme .révolté du. principe de la force contr celui du droit. M. Bergson rappelle le mot tant repro ché à M. Emile OUivieT qui aurait dit 1S?0 : <i Nous acceptons la guerre d'ui cœur léger ». 11 fait justice de cette- lé gende comme suit : Après avoir <3.:t, au début de son discours s Nous nous décidons à cette guerre, rami aesolée n, M. 011;vier s'écria, pour conclure « De ce jour commence, pour mes collègue et pour moi, une grande responsabilité ; nou 1 acceptons d'un cœur léger. . Comme la gaù cire intera-ompa.lt bruyamment : < Oui d'ui cœur léger : et n'équlvoquez pas sur' ceti, parole et ne croyez pas que je veuille dir. avec joie : je voiîs ai dit moi-même mon cha giin. Je veux dire d'un cœur que le rémora-n alourdit pas, d'un cœur confiant. » Hé'as on devait bien vite oublier 1' « âme désolée b tandis qu'on retiendrait, détourné de son sens le « cœur léger -. Il faut citer cette saisissante descrip t.i.on de la toin.be de l'historien du secon-Empire : Brusquement l'horizon se découvre ; on es sur un rocher très bas, dans la baie larçe ment ouverte qui s'étend du cap. de Saint Tropez à la pointe de Camarat. Devant sol ■ la mer :• A droite et à gauche, les forêts qu descendent jusqu'au rivage et dessinent d,'uit< épaisse lùgne verte le bord de la najkpe bleue si lcjn que porte le .regard., nulle habitattor napparaît. Unique, inattendu., le rocher avan . ce, comme pour recevoir quelqu'un. On a jets sjir lui quatre blocs de granit, et sur i'ur d eux on n gravé, avec le nom d'Ollivier l'fns. cripiion qu'il avait choisie : « Magna quic-s ii magna spe ». - un grand repos dans une grande espérance .-. i. :, jiresque au ras de; flots, Ollp.ier dort, isolé dons la mort comme il le. fut dans la vie. Dans sa réponse, M. René Doumic examina la curieuse évolution de la philosophie de M. H. Bergson. Au début de s'a carrière, le nouvel académicien, nourri de sciences, se croyait matérialiste. Il eut des scrupules louables et, constatation surprenante, il en arriva à conclure à la liberté humaine et à l'existence de -l'âme. C'est ainsi que M. Bergson est devenu le réno: valeur de l'ancienne philosophie et l'ad versaire victorieux du positivisme qui de puis vingt ans régnait en maître dans la doctrine française. îa -).'ri.. 7~z, Jv .'XTjJr. v.; ,:yrri~T" —jîiV/rtttfai'i'ai^TrCCl NOS FRÈRES DU LUXEMBOURG Ce ps souffre le 6nui-W sons la Mts allsianQe i, On ignore trop les souffrances de nos frères du grand-duché de Luxembourg sous la tyrannie allemande. Elles-méritent cependant d'autant, plus d'être connues de nos lecteurs que des milliers de Luxembourgeois combattent notre ennemi commun sur l'Yser avec leurs-frères de Belgique. C'est pourquoi nous avons demandé à un Luxembourgeois de décrire pour le XXe Siècle la situation matérielle et morale du grand-duché. ir Genève. 15 janvier. -s Une misère indicible règne dans la j" grand-duché. Dès les premiers mois de ,'j, l'invasion, comme en Belgique occupée, les vivres commencèrent à manquer par ■6 suite des réquisitions. Aujourd'hui en--s core, le Luxembourg doit, vivre de ses pro-il près moyens, hélas !• trop insuffisants. Le système des cartes — tout est rationné — 1" est en vigueur depuis longtemps et les ra-j. tions sont ridiculement petites, 180 grammes par jour d'un pain esécra-" ble, 300 grammes de viande par semaine... !" pour les gens très riches, un peu de porn-•g mes de terre et des choux-raves, tel est le (_ menu, ordinaire. Les œufs,, le beurre, la i. graisse, le café sont introuvables ou d'un n prix inabordable. Un morceau de savon se .8 paie 6 à 10 francs, une paire de souliers 160 francs, un complet d'homme coûte 600 ,j francs, etc. Le peu qui reste est accaparé ". par les soldats du kaiser et passe de l'an-. tre côté de la Moselle au moyen de la con-. trebande officielle instituée par la kom-mandantur. 11 est interdit, aux douaniers grand-ducaux d'examiner les sacs bourrés des soldats boches... Dans plusieurs communes, surtout dans les cantons de M erse h et de Rédange, on est resté SANS PAIN" pendant plus" de trois semaines. La mesure de restriction la plus récente est la distribution réglementée par l'Etat 9 de... fil 'à coudre et des vêtements. J'fti e sous les yeux les prix officiels des tabliers pour les'ménages indigents : P.2 francs la . pièce ! Mais toutes les privations sont supportées avec un courage admirable. Ce qui pèse bien plus" sut les Luxembourgeois, c'est la contrainte morale exercée par l'occupant prussien. Comme en Belgique, les peines d'emprisonnement et de déportation se multiplient Des députés, des bourgmes-i très, des notables, des adolescents et des ^ vieillards sont arrêtés et incarcérés pc-n-; dant des semaines et des mois dans les s geôles d'Allemagne, sans interrogatoire, sans jugement ! D'autres sont condamnés à mort — tout, récemment encore un gar-çon de 17 ans — on n'a jamais su pour-!" quoi... Tout est. sous le contrôle de l'envahisseur : chemins de fer, routes, ponts, usi-® nés, télégraphes, téléphones. La presse est, , censurée et presque tous les journaux.Qnf. » été suspendus, leurs rédacteurs emprison-; nés pour avoir essayé de dire la vérité., Les journaux français et neutres n'âri-i-' vent. pas. ». . . ' ,. e .Mais les Grand-Ducaux ne flécH-issent. f pas, leur attitude fière et, ferme ne cJuin-g-era jamais vis-à-vis du Prussien exécré, haï depuis un demi-siècle. Suivant le S grand exemple de leurs frères de Belgique, ils attendent, stoïquement, mais avec con-r fiance le jour du règlement de comptes fi-I nal. Et tous les soirs une grande prière: i, monte vers le ciel, où les avions alliés vien-i- nent, bambard,er les usines boches — la prière pour la Victoire des armées alliées, e où tant de Grand-Ducaux versent leur.sarjg-| pour la cause commune de la justice ét-de .la délivrance... e quelques NOUVELLES v Les nouvelles sûres sont rares et ne por-* tent guère que sur les difficultés de la vie 5 et la résistance patriotique de la popula-1 tion. On signale cependant à la Chambre des( députés l'élaboration d'un projet de loi; : établissant le suffrage universel et la re-3 présentation proportionnelle. Mgf Koppes, évèque de Luxembourg, est' j toujours malade. Des ordinations de jeu-. nés prêtres ont été faites par Mgr Bonoh, i évêque auxiliaire de Trêves. Bien que1 :• l'usage soit déjà ancien de recourir en pa-9 reille circonstance à J'aide de 1'évêch.é de ; Trêves, le fait que cette cérémonie a été i présidée pendant l'invasion par un des ' chefs du clergé allemand a produit chez-les catholiques luxembourgeois une pénible impression. Un des leaders de la politique luxem-; . bourgeoise, AL Joseph Brincour, vient de disparaître après plusieurs années de ma.-ladie. Orateur éloquent et juriste de gran-, t de valeur, M. Brincour comptait en Bel-- gique de nombreux amis. Cet octogénaire " 'a gardé jusqu'au bout une parfaite lut!-, .- dité d'esprit. 11 fut'un partisan fervent de. ! la cause de l'Entente et. il ne douta pas ■ un instant do sa victoire. ; l. s. , — — - ■■■—«g Une conférence ■ des premiers ministres alliés se tiendra prochainement à Lendres Londres, 24 janvier. Une importante conférence des premier» ministres des nations de l'Entente est en voie de préparation et se tiendrait incessamment à Londres. M. Orlando, président du cotiseil italien, est arrivé ici hier soir pour s'entre-' tenir avec le gouvernement, britannique. Il prolongera probablement son séjour, pour participer à la conférence, des pre»\ miers ministres projetée. {Radio.) IJL.A 1 RlËMh 'ANNEE. N" £089 ^ ^ ï_i© NtUnjéfPO 10 OeatiffiieS H'ENDPiEDI 25 JANVIER. 1918

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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