Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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15 januari 1915
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s.n. 1915, 15 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1g0ht2h555/
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Série nouvelle - N° 65 Le numéro : 10 Centimes Vendredi 15 Janvier 1915 pfiiX DE L'ABONNEMENT 3 Francs par mois (<i envoyer par mandat postal) Envoyer les demandes à. •ADMINISTRATEUR du JOURNAL 28 ter, rue de la Bontse — LE HÀYRE Directeur : îERNAND NEURAY LE XX e SIECLE Quotidien beige paraissant au Havre PUBLICITE PETITE CORHESPOSXDAIKCË > Le» 3 lîgrne» 0.50 lJgac Hupplémcntalre 0.25; Annonce» diverses à forfait Adresser les annonces à _ I/ADMINISTRATECRdo JOURNAL] 28 ta, ne fe II tarss — LE HÀYRE Téléphone a" 1405 lianes de lassitude en Autriche et en Allemagne! A Vienne, la « Neue Freie Press» réclame une paix séparée. A Cologne, la « Koelnische Volkzeitung» sollicite l'intervention du Pape. Donc les journaux die Saimil-Pélerbourg de , lient eu évidence- um article de la Neue raf vit Presse dé Vienne, dans lequel l'auteur Ml i ,iv que l'honneur de l'armée autrichien-.,.4 sauf, car elle se trouvait on présence un ennemi plus foi 1 que l'Allemagne. La i \ nomrall bien être conclue maintenant. \x \X'Siècle a publié hier, en faisant re-ai-quer son intérêt, celte information. [l'autre pari, la Koelnische Volkzeitung iWiait, il y a quelques jours, le 10 janvier, IiIj ;i ,1a soir, un long article sur la misai pa'i ifiealrice du Pape. "i « Celui-ci, di-ait-elle en sufest-once, a déjà hi la reconnaissance des .peuples pour p« ,n juiîialive, îclativcmcnt à l'échange des ni ank'rs d'e guerre invalides. es „ Il peut mériter l'avantage celle recon- «. ',v à présonl. Le» Irais cardinaux ck m''! irai as du Nord ont, en effet, fait des uc .innées auprès dm président Wilson pour j)r i'i'1 appuie une médiation pacificatrice du m i! El il semble que M. Wilson veuille ac- m •nier cette proposition. » . pc La feuille catholi [uc rhénane insistait en- (l( lile sut celle situation cl celle de lVtro, J ( rs que la médiation du président Roose- ([( cil réussit à amener la. paix entre la Rus- ,c el le Japon. ...... , ni : Nous ne savons si une initiative du apr. encore que appuyée moralement par a acte du président Wilson, atteindrait m but immédiatement, ajoutait-elle. 'j' ,i En Allemagne,. d'aucun côté, ne s est. a< ncore manifestée une iassiitate quolcon- a] ne par rapport à la guerre. J;: « Maintenant, comme dans le premier 1> 10111 eut, le peuple entier est imantmemenl rc •sulu à ne pas vouloir la paix aussi long- la ;mps qu'il ne sera pas sûr d'une paix avan-iu use et durable. l v. Mais ce qui n'est pas encore, peut être, ' sera certainement dans un avenir plus ii mains prochain. h Si une initiative du Saint-Père ne reus-issàit pas tout de suite, cela n'empêche-lit pas le Souverain Pontife de la reprendre 1 nouveau dès que les circonstances devien-raient plus favorables, du moment sue cl on aurait dès à présent la preuve que l'ini- e utirr prise par lui ne serait pas reponssée n h bloc. Ef-même si, pour le momenl, il de- s< ait v avoir un refus, les réponses respee- ri vos' des puissances .pourraient faire con-aitre que la motion pontificale en soi n'est d as mal accueillie. d « Dans ce cais, comme dams tant d'autres, q e serait le ton qui ferait la chanson. Il Quoiqu'il en soiI, si le Pape réunissait culcment à avancer l'œuvre des tentatives e paix, ou s'il faisait seulement une ten- tj al.ive il en acquerrait une reconnaissance u terpelle de la part dos peuples. » II. N'Y V QU'UNE i. PAIX «POSSIBLE p Avions-nous raison tout à. l'heure de trou-ci1 intéressant cet article de la Koelnische 1 'ollaeining '■> C'est un appel à peine dégui-é à une intervention pontificale en faveur le la paix. Nul doute qu'il ait été publié ivcc l'autorisation expresse du gottverne-nent allemand. Pas une ligne ne partit, « ans cotte feuille catholique d'outre-Rliin, d li-r encore si fière .de son indépendance d is- y - du Pape, sans Vapprobation de la q hauceileiie impériale. Mes socialistes l a peut dire Guillaume II, depuis le commcn- r emenil de la "guerre, quand il parle de la q >nci il démocratie allemande. Hélas ! il , iciil dire aussi « mes 'catholiques », en par- < aut des gens do Cologne et de Mûnchter ^ slaslbncli. Ces messicursasiont plus aile- , nantis que catholiques. Leur catholicisme ( mpoisonné n'csl plus qu'une dérivation de i monstrueuse knlture prussienne. Ils nous < 'ont bien fait voir. La catholique Belgique saigne encore de ( Durs coups, lis ont insulté nos soldats, nos laysans, nos prêtres, notre roi. 11 n'est pas , ni ' avanie qu'ils nous aient épargnée. 0 Comme ils nous ont crucifié par ordre, -:'est par ordre, il n'en faut pas douter, ju'ils parlent aujourd'hui de pacification •I qu'ils balancent sous les yeux du Saint ! Père. dans l'intérêt de l'Allemagne essouf-lée, les oliviers artificieux. , Ni la lielgique, ni les puissances alliées ( le seront dupes de cette manœuvre. S'il y i jamais eu au monde une nation pacifique, î'est bien la nôtre. Mémo l'amour de la aaix a fait fleurir sur notre sol des ' illusions qui nous ont coûté cher. Quand la paix >era rétablie en Europe, aucun peuple ne saluera celte aurore avec plus d'allégresse jue, le peuple belge, aujourd'hui gémissant sous la botte des vainqueurs. Mais il faut four cela que ce soit une paix véritable, réparatrice, durable, conforme aux largesses lie ta justice violée dans notre chef, con-'orine aussi a'ux intérêts de l'Europe, pour La liberté de qui la Belgique s'est offerte en holocauste. 1 | La paix, pour tous les Belges, c'est la 1 ■ration du territoire national, le relève- 1 ■t de toutes nos ruines, la restitution de ' biens pillés et volés par les soudairts siens, la réparation de tous les domina- 1 ■ibis, enfin un élargis»nient ou. plutôt 1 • clilicalion de nos frontières, .qui nous ■' désormais à l'abri d'une invasion 1 Tout antre serait imparfaite, boi-■'■caire. Tout antre serait indigne de ' i om. Sur ee point, comme sur toutes ' ms en litige, la Belgique est d'ac- ' es alliés." Cest elle qui a sup- i nier ehoc <lc l'ennemi et le plus la guerre. Voilà cinq mois • rtyrisée. Ses plaintes ne peu-is arriver jusqu'il son roi et. -nent. Eli bien, que son sup-oincore plutôt que de nous x bâtarde, à une .espèce de énne qui exposerait. l'Europe, .■es d'ici, à une nouvelle inva-^ lierreurs !... t. marquons d'un caillou ■mière journées. /gland des journaux vienne l'assentiment, lui anssi, . de son pays, que le mo-iour l'Autriche d'e négocier ...ne jpaiix séparée, fia Koelnische Votltzéilung ; ie .de s'interposer entre lés payés de nos peines et récom- , ,ios sacrifices. Après cinq mois i ; guerre nos bourreaux commencent à de-ander merci. Oh t timidemnet encore, tois ce n'est qu'un commencement !... ENCOHL' L.N SIGNE 1 e directeur général de la « Nordetitsciie l.lovd » demanderait une paix sépaive avec la Russie l « En Allemagne, des hommes de la plus tune inuuenoe regardent i avenir avec une iquieiuue proïoiiuè. C est le correspondant ii ileuliëh.'iiieilt, bien inionné de 1 « 11 Limait o » a Geneve. Ils 110 mettent plus leur >poir que dans une paix sepaiee avec la ussie. C'est le cas du directeur générai e la puissante Compagnie maritime «Nord-eutsciie Lloyd, M. IleinekKen, qui s'est rononcé dans ce sens en déclarant récem-lênt. : « L'Allemagne pourra tenir éconoinique-lent jusquau 11101s d'octobre laiô, cest our cela qu'il faut tout faire pour battre e nouveau les Russes, ce qui donnera à impératrice douairière, qui est l'adversaire es grands ducs favorables à la France, la ossibililé de convaincre le tsar que le mo-îent est venu de conclure la paix avec Allemagne. 'Hier, c'était, avec la France, que les bannière et les industriels allemands parlaient 0 traiter séparément. Aujourd'hui, c'est vec la Russie. D'un côté comme de l'autre, s se heurteront à un mur d'airain. Liés par intérêt et la Justice, les Alliés ne dépose-ont. les armes, on peut en être sûr, qu'après 1 victoire définitive. ,e comte Borelïlold, ministre des Affaires Etrangères d'Autriche-Hoiigrie, donne sa démission. L'ofiicieux viennôis « b'remdenblatt >1, lublie Ut note suivante : « Le comte Berchtold, ministre de la hanibrc impériale et royale et des atfaircs traiigêres qui, depuis longtemps déjà, de-nan-dait à Sa Majesté de le décharger de «s fonctions, a renouvelé aujourd'hui su ■equêle. » L'empereur, reconnaissant l'importance les raisons personnelles qui inspirent la lécision du ministre, a fait droit à sa rente.» Le baron Stepben Burian, ministre hongrois, remplacera le conile lierclitold. » C'est-à-dire que l'Autriche-Hongrie, lasse l'être battue par les Serbes, va inauguicime nouvelle politique. Quand le navire fait eau, les rats décam-ient, et réciproquement... —O— [in critique militaire allemand avoue avec mauvaise humeur, que l'armée allemande est tenue en échec. Le major Moral h, critique militaire du 1 Berliner Tageblall. », du !i janviei*, public le la situation militaire une appréciation lécelant l'impatience et les appréhensions lui commencent à gagner l'opinion publique .dlemande. 11 fait observer que personne t'aurait, jamais pu croire, en temps de paix, pic l'armée allemande serait arrêtée par le mauvais temps dans ses manœuvres ou opérations de guerre. Si pareille cliose-feftt été déclarée, les techniciens eussent dit que pareil doute révélait un principe de décadence die la race. El justement le mauvais temps en Flan-dire, dit-il, a empêché gravement, les opérations allemandes, comme il les ralentit •en Pologne. / Voilà, ce que constate — pour la première fois en Allemagne — dans 1111 journal allemand fin critique militaire allemand. Et il lie constate avec une amertume à peine dissimulée. Il se console en ajoutant qu'on peut se réjouir que le mauvais temps, s'il nuit à l'activité offensive des Allemands, ne profite certainement pas aux adversaires, dont il paralysé l'activité offensive en Flandre en facilitant aux Allemands la défense des territoires conquis. I.e major Morat.h se console à bon compte. iiN JOURNAL ITALIEN dit que la Belgique sera sauv je Dans la a Gazetla del Populo », sous le pseudonyme de « bpectator », qui cacnc une personnalité émineiite d flâne, un amcie cnaieurcux fait l'éloge de la Belgique eu ces lernies : a Dieu sauvera la Belgique, dit le cardinal Mercier, et certainement il la sauvera parce qu une justice immanente veille aussi sur le destin des; peuples, cl 11011 parce que la Belgique est catholique ou musulmane. Il la sauvera parce qu'avec elle seront sauvés le patrimoine idéal des peuples et toutes les aspirations de l'Humanité vers une civilisation plus parfaite, parce qu'un si cruel sacrifice pour l'Idée ne peut avoir sa fin en lui-même. a Heureux le peuple belge qui a trouvé, dans son immense détresse, la force de se rebeller contre la plus profonde injure, qui a trouvé à sa tête un roi qui est. le premier de ses soldats, et, dans son diocèse, un cardinal qui, lui, parle plusse la patrie ensanglantée que de Dieu. Sur les tranchées, les Belges ont fait tout leur devoir, et la vive attaque du cardinal Mercier a plus do valeur qu'une victoire guerrière, parce que c'est îine victoire morale qui rehausse le vaincu à cent coudées au-dessus du vainqueur, surpris de n'avoir pu, en tuant, le corps, assassiner l'Idée. » -— Paris. — l.e ministre de la guerre ayant fait expérimenter un plastron pare-balles et avànl acquis la cerlitudc que l'appareil présentait un danger réel pour ceux qui le portaient, a intente des poursuites contré l'inventeur qui a ùlé inculpe d'escroquerie. paroles d'Eveqnc J'ai ressenti encore un mouvement de légitime fierté en apprenant le superbe mouvement du cardinal Mercier. 11 fait bon, en dépit do (oui, d'être belge, par le temps qui courl, si l'on a •')ue."ju-.; souci de la grandeur morale. Les u-t-on biagué li s bons et empâtés Beulemnns ! Ut. je ne nie pas que 110s petits travers el 110s vanités un peu naïves n'aient prêté te liane à des plaisan telles. Mais depuis six mois, la vanité, même dans les dernières couches de la population, s'est haussée jusqu'à l'héroïsme.. Aujourd'hui, c'est la robe rouge du Càroinal qui se dresse, du milieu des ruines accumulées, pour dire à l'envahisseur et à l'incendia:'''' qu'il a. beau tenir une nation sous son pouce brutal, que la force 11e prime pas. 11e peut pas primer, 11e primera pas le droit. Et en même temps, qu'au peuple exaspéré, il montre la libération qui s'approche, il prêche la patience et la confiance en la Justice divine Les paroles ont été dites, qui devaient être dites. Précisément quelques jours .auparavant, un quotidien parisien avait publié une lettre d'un catholique anonyme qui se plaignait que la Papauté 11'élevàt point la voix en faveur du droit et de la justice foulés aux pieds. La Papauté peut avoir ses raisons do 11e point parler, raisons dont je .ne me fais pas juge. Elle est une puissance morale, mais elle est aussi une puissance internationale ; elle a la charge des intérêts catholiques aussi bien dans un camp que dan< l'autre, et sans parler des résistances qu, pourrait rencontrer la parole pontificale dans l'Allemagne catholique dont le sentiment es ici absolument faussé, je comprendrais qu-. le Souverain Pontife voie avec inquiéiud-. l'influence de l'Autriche catholique s'elfon drer dans les Balkans et avec elle, disparai tre tout, contrepoids à la prédominance ctci confessions scliismatiques. Du reste, si la Papauté s'est lue, les Etals Unis n'ont pas été plus bavards. lit les Etats Unis sont, eux aussi, une manière de puis sanco morale. Leur influence a été grand-dans les conférences de la Haye 011 l'on a s éloquemment parlé des beautés du pacifisme et où ont été édictées de si sages règles pou 1 enlever aux fureurs de la guerre ce qu'cll >: ont de trop hideux et de trop sauvage.. Hé las ! il n'est pas une de ces règles qu n'ait été violée par les troupes des don: empereurs, et jamais la guerre n'a montn un visage si haineux et si grimaçant. E jamais, non plus, les Etats-Unis n'ont pro testé contre la violation de tous ecs proto coles 0(1 figurait sa signature, ni rappelé le: furieux au respect do leurs propres engage meiiis. I\*'ut-j',re n-'enteotls-je rien aux de voirs des neutres et peut-être ce silence obs tiné est-il un caractère de l'impassible neu tralilé. Quoiqu'il en soil,lotis nous souffrions de ci que le bon'droit liU muet cl la juslice sati . voix. Le geste du Cardinal-Archevêque délivré nos cœurs du poids qui les oppressait. Sans violence, sans haine, avec la séré nité et la .bailleur de vue d'un philosophe avec la sollicitude d'un pasteur, avec 1 fièré liberté du grand Pontife milanais don je parlais l'autre jour, il a fixé les droits ( les devoirs de chacun : il a fixé à l'envahi: , seur les limites où s'arrêtait son-pouvoir. Cette lettre devait être lue dans tontes le: églises de l'arohidiôcèse, en ce jour presqu , ' qui, dans l'Eglise, commémore la cérémoni rituelle où lut versé le premier sang J; divin enfant et 011 la pluie, le ciel gris les arbres dépouillés rendent plus lugubre les paysages de désolation qui marquent 1 passage des Barbares. L'intrépide Prélat a envisagé toutes le conséquences possibles de sa grande actior Il sait que la pourpre n'a pas toujours mi ceux qui-en sont revélus à l'abri des main * criminelles. Mais il n'a. pas oublié son sei 8 ment de prince" de l'Eglise, le serment don " la couleur de sa robe est le symbole. Il a dit la Vérité, el. si pour l'avoir d.il< de sacrilèges violences entravaient sa libert " elles ne feraient,en le grandissant,que hâte 1 l'heure trop lente de l'inéluctable justice. GRAÏNDORGE. 1 : T ; Un bdge à l'académie française e La a Croix de Paris » public l'inlércssanj 1 information que voici : 0 « Il a été plusieurs fois question, ce temps-ci, do l'accession d'un Belge à i'Aco a dértiio française. « Ce n'est plus 1111 secret qu'on a. parlé ce jwopos du roi Albert, du poète Akelei linck, du poète Emile Verhaerrn el do Ai Carton deAViarl, ministre de la Justice. 11 Aujourd'hui — cl sans qu'il y ail là 111.' me ombre d'une indication pour l insl i ! utio auguste qu'est l'Académie française, si j 11 s tement jalouse de ses prérogatives, — o: donne à entendre que S. Ein. lé cardint Mercier, philosophe puissant, écrivain d'u rare talent et. président des Académies d Belgique, pourrait bien être au nombre d ceux dont la candidature est soulignée. >1 Nous pouvons ajouter que le nom de l'hi : roïque général Léman a aussi été mis ^ avant. si « ;• I. Max Harden critique 'ê la politique autrlohienn >i & Le numéro do la 7.ul;un[t paru il y ;, -une quinzaine do jour» contient une crifiqt c sévère de la poliliicftie autrichienne par ,\ ii I-Iarilien, qui avise Vienne et Budape 1- qu'elles iv doivent plus compter désorma. ■_ sur l'appui de l'Allemagne pour une no: !„ vellc offensive contre les Serbes. L'autei s prétend avoir averti l'Autriche déjà en ju e Jet, ou encore mieux « avant que le résult; de l'en tente sur Ta teneur de. la. n ote à ci v voyer à la Serbie fût connu. » U attribi ' aux déclarations de M. Giolàfcti, à la Char . bi-o italienne, un caractère de preuve doc ~ mcnluire que l'Autriche avait déjà décidé y u dix-huit mois do faire'la guerre a ai •Etats serbes déprimés, mais non affaiblis "" Le refus, continuc-t-il, de l'Italie de se joi u dre à elle dans cotte aventure aurait t être pris comme un avertissement signifie {" tir par tout Autrichien non aveuglé par t' haine et par tout Allemand n'ayant pas 01 hlié les maximes ï»oMj>qucs de Bismarck. "S. Entre Hollandais |l et Allemands UN ALLEMAND EXPLIQUE POURQUOI LES HOLLANDAIS SE MONTRENT FROIDS A L'EGARD DE L'ALLEMAGNE La Haye, 13 janvier. — Un journal allemand, le c Kœlner Tageblat-t », vient de publier un article de M. Hermann Ritter sur la Hollande. Les journaux hollandais le reproduisent en déclarant qu'il caractérise l'état d'esprit qui règ-ne actuellement en Allemagne au sujet delà Hollande. Ils citent, < en particulier, les passages suivants : « Le royaume de Hollande, dit M. Ritter, , rameau détaché de la Basse-Allemagne, de-vrait sentir battre son coeur à l'unisson de ■ la Germanie tout entière, à cette, heure où la « kultur » germanique livre une lutte de : vie ou de mort. . . « Il n'en est malheureusement pas ainsi, déclare M. Ritter . « Les Pays-Bas observent à l'égard de l'Allemagne une "attitude correcte mais froide. On a pu même relever souvent en Hollande des signes d'antipathie vis-à-vis des voisins de l'Est.. La chose s'explique par ce fait que la Hollande ne constitue nullement une nation, mais une sorte de carrefour dé races, dé tribus même — Saxons, Frisons, Francs — dont le « puv » sang germain s'est fâcheusement adultéré par l'immixtion d'éléments étranger. C'est ainsi que les Hollandais ont dans leurs veines du sang des huguenots français réfugiés, du sang des Espagnol amenés par le duc d'Albe, du sang malais, sans parler du sang judaïco-portugais ! Après un pareil mélange comauent pourrait-on parler d'une nation ou d'une race néerlandaise ? « Il n'existe pas non plus de langue néerlandaise.« La froideur des Hollandais à l'égard des Allemands, ajoute M. Ritter, tient encore à d'autres causes, des causes lointaines qui remontent au temps de la « brillante période » où la Ilolande, grâce à sa suprématie sur les mers, comptait parmi les pa.ys les plus riches et les plus florissants de l'Europe.« En ces temps-là,il n'y avait en Hollande que mépris pour l'Allemand, qui était plutôt dépourvu des biens de ce monde. « Aujourd'hui il n'en est plus ainsi. L'Allemagne est plus puissante et plus prospère que jamais, tandis que la Hollande est bien déchue de son ancienne splendeur. Néanmoins, affirme M. Riter, beaucoup de Néerlandais ne sont point encore revenus de leur dédain-ancestral à l'égard de leurs voisins. En outre, le Hollandais. « voit injustement da « x s ... Une •">- " ! • m t " o fin mi litarisme, qui ne lui est pas s>mpathique et qu'il ne comprend nullement d'ailleurs, en ce qui concerne 1" Aliéna a <xne-». Enfin le «sort bien mérité » de la Belgique et l'occu-' pation d'Anvers font craindre aux Pays-1 Bas nour l'avenir de Rotterdam. « Voilà pourauoi, conclut M. Ritter, la Ilolande ne souhaite pas la victoire de l'Al-1 lemagne. Elle ne tient pas à voir se dresser J Hisou'au ciel le ehâteau-fort. impérial à côté : de la petite maison du petit Etat néerlan-[' dais. UN HOLLANDAIS EXPLIQUE POURQUOI IL NE VEUT PAS AV'OïR DE RELATIONS AVEC LES ALLEMANDS, , LES BOURREAUX DE LA BELGIQUE, ; La Haye, 13 janvier. — LTne des officines ; allemandes de propagande à l'étranger, le « Deutscher Uberseedienst » (Berlin Kur- i ; fùrstendamm 265) vient d'envoyer une lettre circulaire à de nombreuses notabilités ^ d'Amsterdam pour leur demander si elles auraient plaisir à recevoir le service des ^ journaux et des brochures assuré gratui- 1 tement depuis le début de la guerre. Un des membres les plus distingués du barreau d'Amsterdam a répondu à cette J question par la lettre suivante que repro-> duisent certains journaux hollandais : « Ne connaissant pas suffisamment votro langue pour pouvoir l'écrire, je me sers du français pour répondre à votre question. Eh lrien. ma réponse n'est autre que celle-ci : Je ne saurais nullement aprécier vos communications sous forme de journaux ou de brochures. Comme homme et comme Hollandais, je sais depuis longtemps ce que vaut- la politique allemande. Les traités ne : sont que des chiffons de papier. La force brutale prime tout. Un petit pays qui ose ' faire son devoir, qui entend rester neutre ■ et indépendant,qui vous résiste,mérite comme pynition sa ruine complète. Tout est <• permis au fort. Gare à ceux qui se récla- - ment du droit international ! Qu'on les fu-. sille, qu'on pille leurs maisons, qu'on tue leurs femmes et leurs enfants ! Leur pays - prospère doit être saigné à blanc. Oh ! les \ imbéciles qui ne se jettent pas à plat ventre - devant la. « hochkultur » et qui n'adorent i pas le militarisme, ce fléau de Dieu. « Die 1 haben sich auf platter Erdc entwickelt », ! comme Je disait si bien Henri Heine. Nous % savons pour le reste de notre vie ce que si- 2 gnifie le terme « pénétration allemande ». Vive la Belgique ! Vivent les nations occi- _ dentales, dont nous sommes ! » i Les journaux hollandais font ressortir que l'auteur de cette lettre a une connaissance approfondie de la langue allemande ' et que c'est à dessein qu'il a rédigé sa communication en français. . LAV1LLE DE HONFLETJR" vient d'offrir à un régiment d'infanterie de ligne belge, formé dans se murs avec de , jeunes recrues, un superbe drapeau, sur-c monté du lion belgique. I La cérémonie de la remise du drapeau a. revêtu un grand éclat. M. le lieutenant gé-s néral de Selliers de Moranville, inspecteur général de l'armée belge, et M. le général r Buwette y asistaient. C'est le lieutenant l_ Merry qui a reçu le drapeau, en sa qualité it de porte-étendard. Un défilé admirable de correction devant .0 toute la population et les drapeaux des so-i- ciétés.d'l-Ionfleur a terminé la cérémonie. i- il * — x — Uennann Hoffmann, qui, après la dis-» grâce de Bismarck, publia ses confidences, i- vient, de mourir à l'hôpital- civil do Ham-ù bourg. Ancien rédacteur politique à la i- u Hamburger Xaehrichlen », il fut cliàrgo a pendant de longues années de faire comVai-i- tre au monde la pensée du chancelier de 1er., Très dur combat au nord de Soissons LA GRUE DE L'AISNE ENTRAVE LES OPÉRATIONS COMMUNIQUÉ OFFICIEL FRANÇAIS Paris, Vi janvier, 15 heures. EN BELGIQUE, la brume ~êne le tir de i 'artillerie. La canonnade n'en a. pas moins lté violente autour de Nieuport et d'Ypres. )es détachements belges ont fait sauter, au :ud-est de Stuvvekenskerke, une ferme qui eA'ait de dépôt de munitions à l'ennemi. ENTRE LA LYS ET L'OISE, dans la région de Lens, notre artillerie a dispersé des ravailleurs ennemis aux abords tl'Angres st a bombardé efficacement les abris et les ranc hé es au nord-est de la chapelle de No-,re-l ) a me-d e -Lo rette. AU NORD DE SOISSONS, de violents :onibats se sont livrés toute la jourliée. L'action a été localisée sur un terain comprenant deux croupes situées au nord-est 3t au nord-ouest de Crouy, dont nous ne lenions que les premières pentes. A gauche, notre contre-attaque a légèrement progressé, sans pouvoir cependant marquer d'avance sensible. Au centre, nous avons maintenu nos positions autour du village de Crouv malgré les efforts répétés de l'en nemi, mais à l'est, devant Vrigny, nous avons dû céder. LA CRUE PERSISTANTE DE L'AISNE a déjà emporté plusieurs ponts et passerelles que nous avions jetés, rendant ainsi précaires les communications de nos troupes. Dans ces conditions, nous nous sommes établis au sud de là rivière, dans la, partie comprise entre Crouy et Missy, avec des tétes-de-pont sur la rive nord. SUR LE RESTE DU FRONT DE L'AISNE, sur la rive droite et sur lu rive gauche, il n'y a eu qu'une simple canonnade. ■ EN CHAMPAGNE, LA REGION DE iPERTIIES continue à êtr-o le théâtre d'actions locales pour la possession de Iran-. diées allemandes de deuxième ou troisième ligne. AU NORD DE BEAUSEJOUR, nous avon-fait sauitei- des fourneaux de mine pour gê ner le travail de l'ennemi. Celui-ci se croyan attaqué, a garni ses tranchées sur lesquelles a été ouvea't un len violent d'artillerie c d'infanterie. Rien à signaler sur le reste du front.. k docniwit Barfiarisfoti UN SOUVENIR DU BARON KERVYN DE LETTENHOVE. — LA BELGIQUE ET LA GRANDE-BRETAGNE EN 1871. A propos du document Bamardistoii et de l'emploi que prétend en faire M. von Bethmann-Hollweg, voici un nouveau té- j moignage contre les Allemands. Il émane du baron Kervyn de Lettenhove, le fils de l'ancien ministre des affaires étrangères, qui écrit* au « New-York Herald » . « On se souviendra qu'il a été fait beaucoup do bruit, à Berl'ii, à la "suite de la découverte. dans les archives du ministère de la guerre, à Bruxelles, d'un pseudo-document rapportant une conversation qui avait eu lieu, deux ans auparavant, entre l'attaché britannique et le général Ducar-ne, qui était alors chef de l'état-major de l'armée belge, conversation où était prevue l'éventualité d'une intervention militaire de la. part de la (ii ande-Bretagiie, garante de notre neutralité, au cas où cette neutralité était violée. « Cependant rien n'aurait été plus correct que l'examen loyal d'une telle hypothèse. et rien n'aurait pu être plus légitime. Sou s ce rapport, mes souvenirs me permettent d'affirmer ce qui suit : « En 1870-71, mon père était ministre de l'intérieur en Belgique. J'ai appris de lui — et j'ai reproduit ces détails dans la biographie que j'ai consacrée à sa mémoire — qu'à l'époque dé la guerre franco-allemande l'Angleterre, quoiqu'elle eut. obtenu des assurances formelles de la part des belligérants, avait pris, d'accord avec le gouvernement belge, toutes les mesures relatives à une intervention immédiate au cas où la neutralité garantie (de la Belgique) était violée. Tout avait été prévu : l'avance de fonds, le débarquement de troupes à Anvers, la force du corps expéditionnaire éventuel, etc. « Contre qui ces précautions étaient-elles prises ? Particulièrement contre la France, de qui, à cette époque, semblait devoir venir le plus grand danger. Mais nos voisins de l'Est ne considéraient pas les traités comme des « chiffons de papier » et nous n'avions à aucun moment été menacés par eifx. « Peut-il être dit par ceux qui raisonnent comme le font aujourd'hui le chancelier de l'empire et les journaux allemands, que du fait que la Belgique avait examiné le meilleur moven de faire respecter ses frontières elle était pour cela vendue à l'Allemagne et à la Grande-Bretagne ? « C'est cependnnt l'argument que M. von Bethmann-llollweg a fait valoir le jour où il a brandi le document à la" tribune (du Reichstag) en s'écriant : « Voici la preuve de la trahison de la Belgique ! » | « Les événements ont ensuite prouvé, hélas ! que la simple précaution prise n'était oue trop justifiée. » Sans doute ! le baron Kervyn de Lettenhove a raison. Son témoignage historique est concordant avec toutes les preuves qui ont été fournies de l'absolue bonne foi de la Belgique. La conviction des neutres est faite. UNISCQNTRE LES BARBARES U Italie imprime cette piquante information : « Le R. P. Rivet, Jésuite, professeur de droit canon à l'Université grégorienne, ancien élève de Saint-Cyr, mobilisé de l'armée française, .est nommé capitaine au 1er étranger. » On verra donc sans doute des garibaldiens conduits au feu par un Jésuite. Le fait sera d'une étrange té sptendide. Les paysans russes et la Belgique L'assemblée des paysans d'un des plus pauvres districts (volofs) du gouvernement «te Tchernigol'f a voté un crédit de 3.000 .roubles pour la guerre, puis 600 roubles pour la population ruinée de la Pologne, ot iOO rouble»'.« pour la rcslauration de la, Belgique », touchante et admirable résolution' quo les paysans ont prié le gouverneur de transmettre au roi des Belges. Gemment ils avaient prépare 2e passage de i:Ësca*' Les journaux français ont raconté, ces jours-ci, — avec plus'ou moins d exactitude — les préparatifs laits ae longue main par les Allemands sur les bords de l'Escaut, notamment entre Termonde et Gand, pour assurer un passage rapide du fleuve à leurs troupes. Faisant d'une pierre deux coups, les Allemands avaient installé aux points vifs de Ja rivière, près des ponts, de vastes usines où l'on gagnait, d'ailleurs, beaucoup d'argent, mais où l'on tramait, en vue de la guerre sert-aine, les plus habiles desseins. Notamment à Aîellc, était installée une fabrique de bleu de Prusse et, à Schoonaerde, mie usine de produits chimiques. Celle-ci était merveilleusemnt disposée pour remplir son rôle militaire. Bâtie sur la rive droite de l'Escaut, ses hauts murs de blockhaus, percés çà et là de fenêtres-meurtrières, dominaient la rive gauche qui est très en eon-Ire-bas. Une lour de briques, surmontée d'un calot métallique et garnie d'un balcon, constituait, au centre des constructions, un observatoire et un poste pour mitrailleuses. Lorsque le génie belge fit sauter le* pont do Schoonaerde, puis rétablit un pont provisoire en bois, pour permettre l'allée et la venue de l'aile droite de notre armée sur l'une et l'autre rive, les chasseurs volontaires de la garde civique de Bruxelles à qui la surveillance et la défense de ce secteur fluvial étaient confiées, visitèrent, l'usine de fond en comble. On y découvrit de nombreux madriers tout taillés et qui étaient évidemment destinés à construire un pont. Dans trois maisons bâties à la mode des villas allemandes et où logeaient les ingénieurs, on trouva des documents établissant que ceux-ci étaient partis en juillet, rappelés par la mobilisation et qu'ils étaient officiers de réserve. On ne fit pas sauter immédiatement cette fabrique-forteresse, et cependant on devine le soi l qui eut été réservé aux chasseurs, volontaires, terrés dans leurs tranchées, de l'autre côté du fleuve, si les Allemands étaient parvenus dans ces bâtiments : Pas un chasseur n'aurait échappé vivant au feu plongeant des fusils et des mitrailleuses. De fortes patrouilles allemandes vinrent bien jusque-là, à la fin d»' septembre, mais elles furent chassées à coups de fusil. Lorsque la situation devint plus critique, on mit enfin le feu à ces bâtiments maudits, mais, de derrière les décombres, lès Allemands, renforcés au début d'ôrtnhre, firent pleuvoir sur un escadron du V lanciers et une compagnie d'infnnterie, fini avaient relevé dans les tranchées lec chasseurs île la garde civioue, un feu meurfrier. Nous étions donc bien la proie convoitée de longue date.nar ces vaulon^s. Lorsque le Kaiser el ses eh»ne.^Her< nro<l!<>uaien! à la, BelsMoue leurs protestaHr#)s d'ami l ié, ils insultaient la -vérHé. ll,»nnéles gens que nous étions, pouvions-nous imaginer aussi abominable fourberie ? MORT DE M. DE CAILLAVET On annonce Iff mort de M. Armand de Caillavet le spirituel auteur dramatique auquel le théâtre doit une quarantaine d'étincelantes et délicieuses comédies écrites, pour la plupart, en collaboration avec M. Robert de Fiers. , r7 Faut-il rappeler le « Sire de N erg> les « Sentiers de la Vertu », 1' « Ange du Fover »,le « Cœur a ses raisons »,1' « Amour veille ». « Miquette et sa Mère », le « Roi », 1' « Habit vert », etc. H serait difficile de dire lequel des deux collaborateurs mettait dans ces pièces 1e plus de grâce touchante, d'exquise tendresse. de verve gaulôtse, de fine observation, d'esnrit raffiné. ,, , Ajoutons que M. de Caillavet collabora longtemps au » Figaro », où il écrivait d a-iiiusantes petites chroniques de la vie au jour le jour. , , Sa mort sera déplorée par le monde et par le public des théâtres, et pleurée sincèrement par Robert de Fiers, co-i'édacteur en chef aujourd'hui du « Figaro » avec Alfred Capus, et qui signe ses articles Robert de Lézeau. . G.-A. de Caillavet était, chevalier de la . -os 'et ap o.iresstututoo 13 .mauuoiLP uoiû./'i' ciété des Auteurs dramatiques. •J

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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