Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 18 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18th18/
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te* ANNEE. —' Sérié nctovelfô. = M" 968 Hjo Numéro ; ÏO centimes (S centimes au Front) LUNDI 18 JUIN 1917, REDACTION El ADMISTRATIOS g, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS Téléphona : Central 33-04 SUREAUX AU HAVRE: g8"'j Rue de la Bourse, 38'°' LE HAVRE Téléphone : 64 Belga DIRECTEUR Fernand NEtRAY LE XXE SIÉCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mole » 7 tr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. G d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays 3 fr. — par mois d 9 fr. — par trimestre. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire parisk qui en a le monopole pour Paris. LÀ FIN DE TOUTE ILLUSION les conditions de paix de h Smaldémokraîie -* r t 'Avl questionnaire socialiste» sur les buts fle guerre qui leur fut remis à Stockhol-m, tes délégués majoritaires de la Soz-ialdémo-îkraile aJAcmando ont répondu par un mémoire détaillé. Go mémoire, le comité hol-■larfidoisccwxlinave de Stockholm en a translate te texte à l'envoyé spécial de la « Daily Chronicle ». Nous le donnons ci-dessous d%près le journal londonien, en l'éclai-ra.nt de quelques sous-titrea et en soulignant les paa&ages les plus importants i Il faut s'entendre et et faire la paix, La Sozialdemokratio allemande recherche «rte wnix otrt/cnruo par voie d'entente. I>e môme ^n'olbe demande dos garantie^ pour le libre «tèreloppement politique, .-fconombque et culturel de son propre peuple,, do mérae elle condamne la vholai/iocn des drrtérôts vitaux des •utoes nations. Seule une pareille paix impliquera des garanties durables, seul# elle r^ermettira. a*rx nations de sortir de l'aimos-ç-hère fîe tension hostile dans laquelle elles rivent actuellement et de mettre toutes leurs force* e«u service du progrès- social et de l'avancement d» la civilisation nationale est mondiale. > La paix doit fitro sans annexions maie... C'est en nous fixant ce but général que nous avons adlwfré etu projet du. conseil ces ouvriers de rétrograde en faveur d'une paix sens annexions ni indemnités et Ixiséte sur le droit pour chaque pars de choisir sa vie. Kous avons, en conséquence, .adopté sur ces différente pointe les résolutions suivantes : Noue sommes opposés à toute saisie de territoires par la. violence. En cas de change, mtnta de frontières consécutifs à un arran-g cwent. la po-pulatUm en cause si elle désire 'demeurer attachée A l'ancien Etat dont eUe faisait partie,être pourvue de moyens légaux et économiques pour hnigrer et décliner l'annexion. L* restauration des colonies eaiMrs est revendiquée par nous comme chose allant de soi. L'extorsion de toute indemnité doit Mro retroussée- D'ailleurs, cela équivaudrait à la destruction d'un - des pîirtis belligérants ou même (tes deux. . . La mi&e on ' servage économique d'un, peurple par mtre rendrait d'ailleurs toute paix tlwabki iavpoBsiblot. Pas d-o « restauration » 9i le terme de « restauration », signifie rés-tauration politique, rétablissement do Tindé-rendance nationale, nous répondons : « Qui ». Mais nous refusons d'interpréter do mot de « restauration » "dans ce sens qu'un des peuples en cause pourrait se voir obligé de « ros-iavrer » les régions dévastées pendant la puerro. Les dé g dis de cette nature sont V œuvré aussi bien des amis que des ennemis et il est infiniment difficile d'en déterminer après coup les auteUrs et une fixation unilatérale des responsabilités ne serait rien d au~ tnev. que l'imposition d'une indemnité dègui- La Belgique et la Serbie. Par le terme « détermination du statut national par les populations en cause », nous entendons le droit pour les nations de con-sorvter ou de recouvrer leur indépendance jtoiltiqu* Le premier groupe à considérer est oelul 'des Etats qui ont perdu lou.r indépendance ou cours de la guerre otcuelle. Nous désirons rendre à la Belgique son indépendance. La. Belgique ne doit pa.s 'être un Etat vassal de VAllemagne,. PAS PLUS QUE DE LA FRANCii OU DE L'ANGLETERRE. Pour ce qui est de la Serbie et des autres ■Etarts balkaniques,, nous adhérons à. la dècla* ration de nos camarades autrichiens. Pologne et Finlande. Un second groupe d'Etats avaient perdu teur ancienne indépendance, mais se trouvent Ubéré6 par les événements de cette guerre, te sont la Pologne et la Finlande. On ne pout ■ teur rofuecr le droit de déterminer oux-méines leur statut futur. fc'euftres territoires habitée par ces étrangers doivernt, «fi on ne'peut leur accorder I'in-cîtétpendanoG nationale, ail moins se voir attribuer la liberté d$ développer leur existence propre. Des victimes inattendues de l oppression impérialiste. Un troistmc groupe de vieilles nations indépendantes, devenues les victimes de l'oppression impérialistes, est constituée par l'Irlande VEgypic la. Tripolilaine, le Maroc, les Indes, le Thibet, la Corée. Les soziakléano-terrctes allemands affirment leur pJrus grande sympathie pour les efforts faits par ces nations en vue de la restau ration do leur libellé nationale. Es se réjouiraient si les socialistes des Etat* <rui gouvernent ces nations voulaient bien ©lever la voix en vue die les llbé-k** de l'oppression étrangère. Petite® concessions fiour d'autres opprimée. SI pa.r « autonomie nationale », on entend l'autonomie culturelle pour des régions parlant une langue étrangère et appartenant à ♦une plus grande confédération d'Etats, la Soziaidemokraiie allemande défendra une telle autonomie dans l'avenir, comme elle l'a toujours fait dans le passé. En ce qui concerne l'Allemagne, il y aurait a tenir compte .des revendications diè nos concitoyens du Slea-.vig de la Pcynanàe, de la. Prusse occidentale iet àe l'Alsacc-Lorraine, qui patient le danois, le polonais et le français. ïsous condamnons iénergiquement toute espèee d'empiétement sutr l'emploi de leur langue maternelle, et aussi toutes les autres entraves apportées au libre développement de leur culture et caractère nationaux. fl ne peut ôtre question de restituer l'Alsace et la Lorraine. En co qui concerne rAlsace-Lonraine, n faut tout d'abord déclarer qu'elle ne peut pas être considérée comme un Etat national uidépen-ôônt ni, d'aucune façom conumo ayant une natâonalité distincte. Et h n o g.raphiquemen t. 2«s neujf dixièmes de ses habitants sont d'origine allemande. Seulement un demi pour eont de sa population fait usage de la langue française. En outre, H faut remarquer quo 2'AJsace-Lorrahne n'a pas changé de mains au cours de la guerre. A l'exception d'une 1res petite région, elle est restée sous la do-rmrauion allemande. Anpartenant d'abord à VALlemagne, ethnographiquiemient et politiv r'"Went» les territoires de l'Alsace-Lorraine r- ti g i ont, au cours des ûges, été séparés de l'Allemagne par la Francw au moyen d'une an-' nexaon forcée. A Francfort-, en 1871, ils firent de nouveau retour à l'Allemagne. Il est donc P absolument injuste de parler dtu droit histo- n - rkrue do la Franco. Le retour de l'Alsace- f< - T.o'rraine à la France équivaudrait à une an- 0 r nexion de la part de cette dernire nation, et ^ s elle doit en conséquence être repoussée, con- . formémerU au principe de la paix sans an-nexions.La •Sozialdemokratie aUienrantfe (demande si pour l'Alsaoe-Lorra.ine, en sa qualité d'Etat A » fédéral indépendant englobé dans l'empire S( allemajid, des droits égaux et la libre exten- [, sion politique de ses institutions. a Avant la guerre, les camarades français se , î déclaraient prêts à régler la nuestion de l'Ai- a 3 sace-Lorraine sur la base de l'égalité fcd.èrale 8 - et d'une large autonomie politique. Ce règle- | ) ment répond également aux desiderata sou- d 3 vent exprimés par le Parlement d'Alsace-Lor- j - raine, dont les membres sont élus par le suf- r; > frage général, égal, direct et secret. Le principe de la paix sans annexions n'ex- , 5 \clut pas, bien entendu, un règlement amical, a 5 au sujet d'une rectification des frontières. a 1 L'opinion de la presse française i Nous laissons à nos lecteurs le soin fa-j cile de iii?er les auteurs de ce factum. î C'est bien le cas de reprendre la formule d [ consacrée par l'usage : « Tout cornmen- r, 3 taire serait superflu n. Mais nous tenons c, } à leur montrer qiie leurs réflexions sont j partagées par la presse française- p L'opinion générale des journaux pari- ,*t - siens de dimandie soir, c'est giue les « four- ij - bee ont avoué n. Ils ont avoué leur conni- t\ \ vence avec le gouvernement impérial, mis ]< : A nu le fond pangermanists de leur âme, /j ' dévoilé aux moins clairvoyants toutes les ; emibûches de leurs manœuvres de réconci- ^ . liation et de paix. Ali ! que les socia-listes frança.is ont bien r( " fait, grâce % M. Ribot, de n'êtrç pas allés ^ [ à Stockholm I n; On sait maintenant pourquoi, écrit M. Lata- ,"1 s pie dons la Liberté, les socialistes allemands • wnaimt tant à rencontrer les socialistes fran- V Cais a Stockholm et lenrr tendaient la main : n c'était pour leur donner un soufflet. s< ...Si après cela nos délégués français ne remercient pas le gouvernement qui leur a rafluisé des passeports, c'est qu'ils sont bien f, ingrats. Il-leur a épargné, une cruelle humi- ■ iiation publique et il leur a évité la réception A-cougis <fe tomates et d'œufs pourris qui leur auaait été réservée à Lour retour à Paris. j,. Même, Vyo.te dans l'Intransigeant sous fr la plume'de M. I_^on Bailbv : di Quinze Jours plus'tard vous, nos socialis-tes, abusés une fois de plus par la fourberie ™ allemande, vous rentriez avec une lourde déception dans unp France hésitante, troublée par de faux espoirs, énervée par la mancea> vre allemande. n" Vous voyez bien qu>on eut raison de vous a: ■ rendre impossible le voyage de Stockholm. Ce qui touche particulièrement les cœurs „ 1 français, c'est le refus intransigeant de , rendre l'Alsace-Lorraine. Rapproché des »- > revendications exprimées on fav^eur de & : l'Irlanide, du. Thibet, de la Corée, qne sais- ^ je encore ? ce refus apparaît empreint d'un ; illogisme qu'Alceete, dans la Presse, met fort bien en relief : 1 Avec une impudeur qui sue la vassalité et ■ la vénalité, ces Kamarades de 1a sozialdemokratie ne veulent pas rendre l'Alsace-Lotreine bi à la. Fiance sous le prétexte qu'il n'y a que ri vingt-cinq pour cent de la population qui i parle français et que ce pays n'a pa$ changé jr de main au. cours de la présente guorre ■ Par contre, ils soupirent après'la. libération ^ » de l'Irlande, où tout le monde pourtant parle > anglais, de l'Egypte, qui ne se plaint pas. de La Tripolitaine, du Maroc, des Indes, du Thi- ■ bet et même de la Corée, tous pays qui, ■ croyons-nous, n'ont pas non plus changé de ■ mains depuis 1914. Conclusion d'Alcesfesi : a; S( i II est impossible d'être p-luB vil et de mon- a-trea* mieux le bout de l'oreille, et quelle oroil- a le ! En lisant ce boniment d© Sheidemann et de ses complices, on no demande pas pour. ^ quoi, mais combien. n: Contre les sozialdémokrate^, le Temps ^ » invoque judicieusement Bismarck : Bismarck lui-même n'osait pas employer ; '.'argument que les sozialdemorkates viennent I 1 d'invoquer à Stockholm. Quand il soumit aai " Beichstag îe traité de Francfort, il se garda bien de sou,tenir que les territoires annexés avaient « recouvré leur position ancienne dans l'Etat ». Il dit au contraire : « Je vous prie instamment de vous abstenir d'un juge-. ment sur la forme que peuvent recevoir définitivement, un jour, ces acquisitions alleman-, des. e i Enfin, nouâ trouvons dans le Journal . des Débats un excellent compendium de tant de fourberies accumulées ; faute de 1 place, nous n'en pouvons reproduire que j ce qui concerne notre pays : Telle est, réduite h sa plus stricte expres- ^ 1 sipn. la paix allemande socialiste. Elle admet S ' pourtant aussi le rétablissement de l'indépen- « ' danco de la Belgique, avec une grosse malice ® ' qui en- d;it long, quand on songe au passé : « La Belgique ne doit pas être un Etat vassal -r de l'Allemagne pas plus que de l'Angleterre ou de la France. » Car il est bien entendu, V n'est-oo pas, que la Belgique n'a été attaquée y par l'Allemagne qu'à titre de vassale de l1An- gleterre. Aussi n a-t-elle dToit, -elle aussi, à L ■ aucune réparation. q Concluons avec M Latapie, déjà cité : Les mobiles de la guerre sont bien définis ? une fois do plus par les socialistes ennemis C ■ emx-mêmos. Ils veulent - établir « la domina- jj ; tion allemande ». Plus de discours ! Plus de divisions ! Plus' > d'illusions l Tous les . peuples civilisés se sont F > levés pour abattre le militarisme allemand! ; pas un seul socialiste libre ne doit .manquer 0, . a l'appel, ne doit manquer au devoir de oom- ^ battre et d'abolir, avant) tOUit, oeè obstacle qui iT1 ' arrête l'humanité. r< Les mesures des Alliés en Grèce Autour de la proclamation L * du roi Alexandre Athènes, 1G juin. —.A 7 heuies du matin, la roi Constantin à, quitté le territoire v grec. e Le gouvcrnem«nt . et les hauts commis- é î saires alliés prennent toutes les mesures o 7 pour éviter tout désordre. Le général com- g - mandant le premier corps d'armée a /ait q - fermer provisoirement le cercle militatre g - où les otficiers royalistes se réunissaient a fréquemment pour discuter la situation. a Les autorités du Pirée ont affiché dans s les rues un avis expliquant à tous les pos- t: ; sesseurs d'armes de les livrer d'ici demain, v t Après cette date, les détenteurs d'armes 1 5 seront sévèrement punis en conformité avec e " la loi française. Un autre avis dit que p , toutes les personnes surprises en train r ; de toucher aux fils téléphoniques et télé- il ; graphiques militaires seront fusillées. n Les présidents des ligues de réservistes c - du Pirée et autres lieux, arrêtés aujour- ■ d'hui par la police alliée, ont été relà- e - çhés après avoir reçu un sévère avertis- - t rnent. Un avertissement semblable a été p [ donné à des journalistes et à certaines c autres personnes. p De nouvelles troupes ont débarqué au- q jo'ird'hui au Pirée. S' *'* à La proclamation du roi Alexandre a pro- £ s "Dit une très mauvaise impression à Salo- p - nique. On dit qu'elle a été dictée par les 5 conseillera germanophiles du souverain t déchu. En autorisant le ntnryrèaiï roi à la " ptwUcir, M. Zaïns;» a assurément manqué £ - île cartwlf-re, et l'on estime dans les mi- fi - lionu véniz-Miistcs qu'il est devenu très dit- h - fipie pottr le pftrtf libéral, dont M. Vénizé- J s k ; <;st Je h> f, vie collaborer avec le prési- d tfsnt du conseil luïtvÀ . a > M; VéGii/t'oz ■' tél^raptiié à M. Ribot ,d ■ pprti lui c'xTiiriroe; :.i rsconnaissance de {hellénisme pour la. France. M. Ribot a <• ■ répouili- fTJC !e pr-;,,Mc français est hou- n > re'ux d'être u.-:30fi.O il la grande œuvre r-tiMonate dont l'aocomplisBement se pour- a ,-ui' en Grèce. p ; Guillaume ' II a écrit à Constantin la ti . \ n spivanto qui - montre a.ix Alliés- la ;£ : nécoésït^ de surveiller les • agissements "vlii* tj souverain déchu : . • ci J'at'appris avec une juste indignation l'in-1 riY-me outrage çommi s sur toi et sur t.a. dy- ' nnstie par nos enhci™.s"CorrmnHis. Je t'afflr- ci i me gue ta dé-possession ne 'sera que momen- n tan/-e. La. main de. *c-r de l'Allemagne, avec d l'aide du. Dieu toutrpuissant. t.e fera rendre r, le tr'One dont personne n'a le droit, de te ^ ■ frustrer. Les armées de l'Allemagne et celles de ses saîliés te venccront de ceux: qui, si ai insolommept.. ont -osé porter leurs mains cri- , minelies su,t tpi. Nc.us espérons .bientôt t'ac-, a- ; cweillir en .Allemagne. r Au même instant, Constantin faisait de- ci mander à Berlin la route que doit suivre, d i afin -d'éviter d'être, torpillé, le yaclit qui l'emporte vers l'Italie. , « ■ WlVtA, . . î La Mission îielg-e aux Etats-Unis New-York, 17 juin. La mission envoyée par le gouvernement t belge, et que préside M. Moue heur, est ar-i rivée à bord d'un paquebot britannique. D'ici elle se rend directement à Wàs-, : hington par train spécial. i ■ nwx ■ « Adier serait gracié ; f Zurich, .17 juin. — La « Gazette de Voss n ® apprend qu.e le jugement contre Adler ne sera pas "exécuté, le tribunal ayant fait " ■ aussitôt après la condamnation à mort J une demande pour que la peine de mort " 1 soit commuée en celle de réclusion, de- <■ ' mande à laquelle il est toujours tait droit Grirnui expulsé de Russie Les négociations de M. Albert Thomas auprès du Soviet Le gouvernement russe ayant eu la preuve quo le socialiste Grimm, citoyen suisse ;t l'un des fondateurs du zimmerwaldisme, îtait un agent pacifiste de l'Allemagne, a >rdonné son expulsion de Russie. Le Congrès général cle tous les Soviet de Russie, fui vient précisément de se réunfcr à rétrograde sous la présidence de Tchoidzé, a été immédiatement saisi de l'incident et paraît Lvoir donné raison au gouvernement pro vira ire ; il a voté en effet, par 640 voix con-re 121, un ordre du jour qui approuve l'attitude des ministres socialistes reretellL et Skobelew dans l'affaire Grimm it déclare que cette attitude correspond >arfaitement aux intérêts de la révolution *usse et au socialisme international. Puis 1 a approuvé la décision du conseil des rinistres de publier tous les détails sur rette affaire. Grimm initiait dans toute la Russie — ;n allemand, bien qu'il connût le français — une propagande active en faveur de la )aix immédiate. A Cronstadt, il avait prêché la révolte contre le gouvernement. La >resse modérée approuve l'acte d'énergie lui expulse cet agent du kaiser. Le ministre français A. Thomas poursuit ;es efforts dans le but d'amener le Soviet i une vue plus réaliste de la guerre. Ré-jondant à une nouvelle note qu'il en a ■eçue (et dont le texte est inconnu) il s'ex->rime notamment ainsi : — Je note tout de suite dans cette réponse m réel effort de nos camarades pour com-)rendre nos points de vue. C'est, je crois, >our la première fois dans un document of-iciel que la question de l'Alsace-Lorraine se rouve ouvertement posée. Si l'Allemagne re-onnalt réellément, comme le fait le Conseil les délégués des ouvriers et soldats, le droit les peuples de disposer d'eux-mêmes, elle levra avec lui admettre que la question loit être ouverte. Je note aussi le même effort, certain pour comprendre notre idée d'indemnités légiti-nes.La Douma, dans une séance privée,vient le voter une résolution déclarant qu'une >aix séparée avec l'Allemagne et une inac-ivité prolongée sur lé front seraient une ' ' trahison ^pyers Les Alliés. E1K de-bande ronensivé immédiate. Les derniers jours ont vu une série de :hangements dans le haut commandement iur terre et sur mer. L'amiral Maximof, ommandant la flotte de la Baltique, a dé-nissionné et vient d'être nommé chef l'état-major naval du généralissime en ■emplacement de l'amiral Roussine. Son uccesseur. dans la Baltique est le contre, umirad Verdercosgd. On annonce, aussi la démission des deux l-dijoints du ministre de la marine, les ami-aux Kanine ;èt Kedrof. Le général Lomkomsky, commandant un orps d'arméejsur le front, est nommé chef rétat-majjor du généralissime. VlVVU-> • .111 !.. ^ THEATRE DES VAR5ETES VENDREDI 29 JUIN 1917 à 2 heures de relevée GRAND GALA organisé sous les auspices du journal quotidien belge Le XXe Siècle Au profit des Œuvres militaires belges suivantes : LE FOYER DU SOLDAT BELGE LA LECTURE DU SOLDAT BELGE LE THEATRE BELGE AU FRONT Le prix des places est fixé comme suit : rauteuils d'orchestre, 11 francs ; Balcon, i francs ; Avant-scène foyer, 5 fr. 50 ; Fau-euils foyer 1er rang, 5 fr. 50 ; Fauteuils oyer 2° et 3" rang, 4 fr. 40 ; Avant-scène ™ galerie, 3 fr. 30 ; Secondes loges, 3 rancs 30 ; Stalles, 2 fr. 20 ; Amphithéâtre, ! fr. 10. Loges et avant-scène en souscription. Un Zeppelin abattu EN ANGLETERRE 1 ] Il avait participé à un nouveau raid ds dirigeables ». I WWW— ' ■ ■■■' < ». I wv Londres, 17 juin. — Officiel. — PLUSIEURS DIRIGEABLES ENNEMIS SE SONT APPROCHÉS DES COTES EST ET SUD-EST DE BONNE HEURE, CE MATIN. DEUX ONT PÉNÉTRÉ A COURTE DISTANCE AU-DESSUS DE LA TERRE. VERS DEUX HEURES, L'UN D'EUX TRAVERSANT LA COTE DE L'EST-ANGLIA, L'AUTRE APPARAISSANT SUR LE KENT QUELQUES MINUTES. CE DERNIER A JETÉ DES BOMBES, CAUSANT QUELQUES DEGATS. UN IN-GENDIE A ÉCLATÉ DANS UNE VILLE OE LA COTE. UN ZEPPELIN A ÉTÉ ABATTU EN FLAMMES. Une torpille aérienne parait avoir été le principal moyen d'attaefue (fe l'ennetni, mais des bombes explosives et incendiaires furent également jetées. L'incendie a kw— r—' b été promptement éteint par la brigade locale des pompiers. Plusieurs maisons ont p été endommagées par (Explosion des en< £ gins aériens. cl Le Pape protesterait à Berlin Rome, 16 juin. — Le bombardement aérien de Londres a causé ici une indignation profonde. On dit que le pape est sur le point d'à. dresser des remontrances à l'Allemagne, dans le même sens que Celles qu'il a adressées à l'Autriche après le bombardement fe des villes ouvertes italiennes sans défense. ri ne Rome, 17 juin. — Le cardinal Bourne a c< communiqué télégraphiquement au, Saint- ri Siège les résiiltats du dernier raid aérien Q sur Londires. La dépêche dui cardinal bl Bourne a pTod.uit une. grande impression rt au Vatican* ^tv LES PORTUGAIS AU FRONT Us ont repoussé plusieurs attaques ■ I ■ I ■ I wy COMMUNIQUÉ BRITANNIQUE 13 heures. Nous avons fait quelques prisonniers la nuit dernière à la suite d'un coup de main effectué par nous au nord da Gouzeau-ccrurt.Au sud du canal Ypres-Comines, un raid allemand a été pris sous un tir de barrage de nos batteries et n a pu atteindre nos tranchées. DEPUIS LE DEBUT DU MOIS, LES TROUPES PORTUGAISES ONT REPOUSSÉ A PLUSIEURS REPRISES DIFFÉRENTES TENTATIVES DE L'ENNEMI. Mm tentatives allemandes repoussées au front belge LA NUIT, GRANDE ACTIVITÉ D'ARTILLERIE DANS LA REGION DE STEENSTEAETE-iHETSAS ET VIVE LUTTE DE BOMBES YERS LA MAISON DU PASSEUR. A DE X REPRISES, LES ALLEMANDS ONT TENTÉ VAINEMENT DE S'APPROCHER DE NOS POSTES AVANCÉS ÉTABLIS VERS CET EN-DROIT.\u cours de la Journée, légère activité d'artillerie sur tout le front belga. WVWV — Uni cor.]: de grirou au charbonnage die Craiisscs=?c (Mont.ootlior), a fait. 22 victimes', dont 6 morts. les blessés ®e trouvent deu* ouvriers bslgçs. Echec d'une forte attaque au front français 14 heures. Dans la région au nord-est de Cerny,ren-nemï a déclenché un feu violent sur no3 positions de la Bovelle, tandis que ses détachements d'assaut se rassemblaient dans les tranchées. Notre artillerie a fait avorter ces préparatifs d attaque et ramené le calme. Plus à l'est, la lutte dartillerie a pris, pendant la nuit, un caractère d'extrême intensité dans le secteur d'Hurtebise. Des reconnaissances allemandes ont été dispersées par nos feux à l'est de Reims et au nord d'Amberménil. En Woëvre et dans les Vosges, à l'Hilsen-first, nous avons réussi des coups de main qui nous ont permis de ramener des prisonniers et de détruire de nombreux abris. 23 heures. A la suite du bombardement dirigé cette nuit sur le secteur d'Hurtebise, les Allemands ont attaqué au nord du Menumént un saillant de nos positions dans lequel ils ont réussi à pénétrer. Refoulé après un vif combat l'ennemi a pu seulement sa maintenir dans un faible élément de notre ligne avancée. La lutte d'artillerie s'est poursuivie toute la journée dans cette région ainsi que vers Cerny et au nord de Braye en-Laonnols. Les Allemands ont bombardé Reims avec violence tous ces jours derniers. La ville a reçu aujourd'hui 1200 obus qui ont fait plusieurs victimes dans la population civile. | n MiBiir jis frt ® Ceux qui ne veulent pas travailler, meurent de faim, —- Ge que disent des évadés de l'enfer allemand. f i De renseignements parvenus au rixjnis-t tèr.a de la guerre français, il résulte 'que, . dans un camp situé,à quelques kilomètres de Liibeck, seraient internés des civils bel-t~>es qui se refusent au travail. Sur 2,000 - internés, 500 seraienF morts en trois mois, faute de nourriture. La misère des suxvi- i vants serait effrayante. f Voici, en effet, ce que disent dés déportés qui ont réussi à s'échapper de cet enfer. Deux' ouvriers du Hainaut'ont été enfer-> més au camp de Mescheiden. Là, les prisonniers français ne mangeant ni leur soupe ni leur pain passaient, comme ils pouvaient leurs rations aux civils. Seulement les sentinelles allemandes s'y opposaient : et. c'est ainsi qu'un civil affamé, qui atten- 1 dai à la grille du camp français l'arrivé*» ; d'un bol de soupe, ayant reçu Vorclre de se retirer et n'y ayant pas obtempéré à la première fois, fut assommé dSm coup de crosse et mourut de suite. Il avait ' le crâne ouvert. « En décembre 1916, un gamin de 17 ans, de la Louvière, ayant grimpé sur la palis-sadie entre les deux camps pour prendre une ration de soupe des Français, eut la jambe percée d'une balle par la sentinelle. Ii fut laissé sans soins ; la plaie s'envenima et il mourut trois semaines après. >5 : « Au camp de Semnelager, déclare un dé-, porté des environs d'Anvers, des hommes - étaient contraints de courir en rond sur 3 une piste boueuse porteurs, sur le dos, 3 d'un sac de soldat chargé de pierres ; 1 « D'autres recevaient 1 ou 2 jours de ca-, chot ; « D'autres étaient contraints de se placer sous la chute d'eau du toit pendant un jour entier sans nourriture ; « Un jeune soldat anglais a dû regarder £ le soleil pendiant un jour entier ; il en est devenu presque aveugle. Actuellement il est en Angleterre, après avoir été échan- r Un gantois, enfin, qui a passé par les caraps de Holzmiraden et de Sennelag.er, a r dit- : I k Les hommes étaient maltraités à tout t propos surtout quand ilg avaient à faire f les corvées du camp. ( « On les faisait notammemt tourner sur I une piste boueuse puis on les faisait ajrè- 1 ter pondant des heures. Le lieutenant pré- 1 venait les hommes que le premier qui se p ■ remuerait pour se réchau,fler ou même qui 1 battrait la semelle serait tuè. » t s ... Alors, qu'est-co que nous attendons " ' pour aller à Stockholm ? Demandez-leur • aux damnés de l'enfer boche, s'ils veulent faire la pais avant que l'Allemagne ne soit châtiée ! ' J . ■, .■ *WVW ■ — I » ^ i.-... . ■" ■■ mw * — ... lin pétrolier américain coiHè Une dépèche do New-York à, l'n Exchan-;e Telegraph », publiée par n Paris:Midi c, jmonce, que le pétrolier américain « Mo-eni » a "été incendié et coulé par un sous-aarin allemand après une bataille au ours de laquelle 300 coups de canon tuent échangés à 7 kilomètres de distance. )uatre Américains ont été tués et six ïessés. Les quarante-trois survivants f.i- ( ent recueillis par des vapeurs une demi- i ieure aprèa la disparition du pétrolier. < ECHOS L'agriculture au Cct/go belge Nous avons reçu le 4" fascicule septembre-décembre 1916 du Bulletin agricole du, Congo belge. Et nous avons admiré la sereine, volonté avec laquelle se poursuit l'a mise en valeur d£ notre colonie.--PenVant' que nos soldats battaient l'Allemand, agronomes et -colons continuaient ' leurs études. La culture et l'élevage, guidés par leurs observations, - emploient — dès à présent, en pleine guerre —- les merveil- • leuses ressources agricoles que le génie de Léopold II avait su discerner dans notre' grande colonie africaine. Ingratitude Lorsque, en « buse » et redingote, leS ■ sept te Conseillers da Flandre » s'en revinrent de Berlin, s'attendaient-ils à des acclamations ? Je l'ignore ; à tout le moins ne reçurent-ils pas de pommes cuites — (la . vie est chère en Belgique occupée)» Mais, oyez la mésaventure qui survint à l'un des pèlerins, le sieur van den Broek, à sa rentrée à Anvers. L'accueil fut différent de celui qu'il avait! attendu. Son père, un brave Anversois. flamant convaincu mais non flamingant borné, saisit l'aktivisite par les épaules et pas tout. Aidé de sa. famille, .il-j-eta'par la; le flanqua à la porte avéc fracas. C.é n'est fenêtre les vêtements de son fils maudit, ses livres, ses meubles, cependant qu'ater-ré l'avocaiHon restait au milieu de la rue, geignant et pleurant, ^t que les voisins ameutés le Couvraient d'injures. Van den- . Broeck finit par prendre la fuite — en redingote et haut de forme — poursuivi par toute la viJfe qui le conspuait. L'imbécile n'osa pas se plaindre à la Ko-mman-dantur. Il avait compris que les traîtres doivent connaître tôt. ou tard le châtiment. Van den Broeck en a eu un avant-goût assez prononcé. MVIM Lu Luxembourg libre Sous ce titre, vient de paraître le pro. miier numéro du « Bulletir; mensuel de la Ligue des Patriotes luxembourgeois à l'étranger ». Ce numéro, contient une étude sur le « Traité de Londres du 11 mai 1867 » (traité epui garantissait la neutralité du Luxembourg comme .m autre traité faisait la Belgique inviolable) ; une chronique de 1' « honneur national » et des nouvelles du. grand-duché. Notons que le n Luxembourg libre « salue avec empressement et sympathie l'excellent. « Bulletin des Lux.enibour. geois de l'armée belge ». WMA* Pour i)os soldats en I/3S soldats alliés qui se battent en Riis* sie et en Roumanie peuvent recevoir, chaque mois, un colis de cinq kilos de vivres, en poTt gratuit. Il nous revient que les soldats belges du corps des autos-canons r.o bénéficient pas de cette mesure. Les bureaux consultés n'ayant pas reçu d'instructions, les parents en sont réduits^ à multiplier les petits colis, ce qui coûte gros. Nous ne doutons pas que M. Qui do droit ne veuille — par un petit bout de circulaire — assurer à nos vaillants soldats l'envoi, régulier de quelques douceurs. ai — .i WWW—*— ' ■ — Le roi die Bulgarie, accompagné do ses deux fils, est arrivé à Munich. La ville était briLlamment pavoisée. Le roi de Bavière^ entouré des pmnees. rojaux, l'atteadeait

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