Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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20 februari 1914
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s.n. 1914, 20 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jm23b5xc11/
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LE XXe SIÈCLE Téléphones 3646 et 368< Instav.A-are omnia in Ohristi nés 3646 et 3ess Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles AB0NNEMENT3 Pour toute la Belgique Un an. .••••• fr* 9.00 Six mois .•••#• • 4.00 Trois mois Gr .-Duché de Luwmb, 20.00 fnxon postale. • 30.00 Directeur : f-ernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition 10 h. soir) Edition if (minuit) ANNONCES «I Annonces ordin., petite ligne . 0*44 Réclames (3* page), la lignt. 1.59 Faits divers corps . • » 4.GG Faits divers fin. • • » 3.ÛQ Réparations judiciaire» » 3.OC Nécrologies . . . • » 2-QO Les annonces sont reçues M,il huppaii du iAimnal su bureau du journal 5 centimes le nufflén EDITION * Mitas SiiÉfi. 46 44 W Mil VJ MKiiJIMIdaUlUJUllBl »lj<0»j«ï Les journaux de gauche et d'extrên gauche publient fièrement, jeudi matin, texte des protestations lues la veille, à. Chambre, au moment du vote de la loi se laire, par M. Vandervelde au nom des soci; listes et par M. Yan Marcke au nom de libéraux. Encore une victoire morale 1 « Vous avez jusqu'au bout, ^ affirmé voti inflexible vouloir de faire décréter par la le que toute vérité réside dans une croyance qt compte cinq fois moins d'adhérents que d réfractaires et que la morale humaine ne pei avoir d'autre base qu'une religion dont le fidèles ne représentent même pas la majorit des Européens, lit-on dans la déclaration soci< liste. Devant une prétention aussi insolente, il n' a qu'une attitude possible : la lutte, apr<! comme avant le vote, la lutte à outrance, ave tout ce que les individus, les associatior libres, les communes ou les provinces oi d'énergie et de ressources. Le 6 juin 1879, en pareil moment, ÎVicte Jacobs disait à la gauche libérale victorieuse « Votre loi est une loi de guerre. Cet' guerre que vous nous déclarez ouvertemen vous nous la ferez en puisant dans les caiss< de l'Etat; nous saurons y répondre par d< sacrifices personnels... » Nous retournons contre vous ces paroles. Votre loi est une loi de guerre. IL .h Cette guerre, vous allez nous la faire en pu sant dans les caisses de l'Etat. Nous saurons y répondre et, pour défend: la liberté de conscience, nous ne ferons pî moins que vous n'avez su faire pour l'asse vir. C'est par ces motifs que nous refusons c E participer à ce vote. » Si ee macaroni au pétrole était l'œuvt personnelle de M. Vandervelde, il faudra: plaindre le chef de l'extrême gauche. Ma: nous en doutons fortement. L'odeur sui gent ris qui ferait reconnaître entre mille le productions littéraires de M. Célestin Den blon enveloppe tout ce morceau. Notammec le couplet sur la « religion dont les fidèles n représentent même pas la majorité des el ropéeus » sent toutes les gargousses litt^ raires et scientifiques dont s'est frotté, per dant vingt-cinq ans et plus, ce malheureu: Frimaire... Pourtant, si ses fonctions de che obligent à lire publiquement à la Chambr les devoirs de style rédigés par l'éternel rhé toricien de Fond-Pirette, il faut le plaindr* davantage encore. Même publique, la confes sion serait moins désagréable. Qu'est-ce que ça peut donc vous faire citoyens, que les fidèles de la religion cathc lique ne représentant vas même la majorit des Européens? Représentent-ils — pou emprunter un moment votre langage — 1 majorité des Belges? Voilà la questior Ont-ils dès lors le droit d'exiger pour leur enfants, à l'école payée par tout le monde un enseignement conforme à leurs croyances vraies ou fausses, peu importe, ce point n vous regarde pas ? Hier, vous ne parliez qu de protéger les religions africaines contr l'apostolat catholique. Aujourd'hui, vou opposez aux croyances des Belges cathc liques la majorité des Européens!... M. Van dervelde est devenu aveugle ou insensible o ridicule : il n'y a pas de milieu. *** Vous dites que nous avons fait décréter pa la loi que toute vérité réside dans no croyances. Ce n'est pas vrai. Il n'y a rien d pareil dans la loi. La loi ne dit, nulle part que nous sommes dans la vérité et que vou êtes dans l'erreur. La loi ne donne même pa aux familles catholiques, dans les commune anticatholiques, l'égalité en matière scolaire Elle ne nous dispense pas de sacrifices qu sont d'ailleurs notre espérance et notre or gueil. Elle nous aide à mieux organiser le; écoles que votre sectarisme nous fait ur devoir de créer si nous voulons que les ou vriers catholiques aient la liberté effectivi de soustraire leurs enfants à un enseigne ment dangereux pour leur foi, et voilà tout Aux yeux des représentants officiels de h démocratie socialiste, c'est trop, c'est beau coup trop. Pour la bourgeoisie anticatho lique de l'Université maçonnique, ces ci toyens votent sans compter, dans les assem blées où ils siègent, subsides et faveurs Mais la liberté du peuple catholique les laiss indifférents. Au contraire, eux qui parlent ; tout bout de champ de la solidarité ouvrière ils donneront le tour de vis qu'il faudra, . I l'occasion, pour aider la bourgeoisie anti Catholique <à étrangler la liberté de conscienc des travailleurs chrétiens. Une religion qi n'a pas même la majorité en Europe ! Oel n'a pas d'importance... Nous leur ferons payer cher cette sottise Nous leur apprendrons une fois de plus, dan quelques mois, ce qu'il en coûte à un pari politique, surtout quand il est exclusivemen populaire, de juger en dessous de son pri la force du sentiment religieux, l'attache ment traditionnel d'une natiçn à sa foi séci laire: Est-ce que votre religion à vous « re présenterait par hasard la majorité des Ev ropéens » 1 Cest la Libre Pensée la plus pr; maire et la plus dogmatique. Vous prives vous cependant de Ta faire reconnaître e subsidier. partout où vous le pouvez, pa les pouvoirs publics? Allez-vous mesurer a nombre de ses adhérents dans le monde le titres d'une croyance au respect du Pouvoi et à l'enthousiasme de ses fidèles? Dépê chez-vous donc de nous dire, monsieur Van dervelde, que cette perle, ne vient pas d votre fonds; dépêchez-vous vite: nou sommes pressés de vous l'entendre dire... Quant aux sacrifiées personnels dont li déclaration socialiste nous menace, faut-i dire que, loin de nous effrayer, ils nous ré jouissent au contraire comme une annoncia tion 1 Enfin ! nous allons voir un phénomèm inconnu en Belgique. Sans doute, ce ne son ni les propriétaires socialistes ni le parti lui même qui payeront. Ce sera peut-être ui opulent bourgeois anticollectiviste. Mais çî fait rien. Nous sommes prêts à dénom brer, à décrire et à exposer à l'admiratior de nos lecteurs tous les sacrifices personnel. Sue feront les socialistes, non content! avoir dans toutes les écoles des grande: villes autant de bureaux de recrutement poui leurs troupes, en vue « d'arracher la jeunesse * l'Eglise ». *•* Nous voudrions bien publier un extrait de la proclamation libérale. Mais le chiendent est qu'on ne sait par où la prendre. C'est mou, c'est flasque, ça vous glisse entre les maips.Banalitas banalitatum, et omnia ba nalitas... Notons ceci : « la loi constitue ur défi à l'esprit moderne »!... Alors — sans parler de l'Angleterre — la Hollande, notre voisine protestante, est présentement en insurrection contre l'esprit moderne? n n'y a clone personne, sur les bancs de la gauche uberale, qui lise de temps en temps un jour- «nal étranger? Les dernières élections législatives ont mal tourné, en Hollande, pour les — partis chrétiens. Officiellement neutre, majs composé en majorité d'anticatholiques, le cabinet s'appuie, à la Chambre, sur une majorité de gauche. Or qu'a-t-on vu 1 A 1 initiative du gouvernement et du consentement ■ de tous les partis de gauche, une commission parlementaire a été constituée en vue de résoudre définitivement la question scolaire, me dans le sens non seulement de la liberté, le mais de l'égalité. De légalité : vous enten-la dez,monsieur Van Marcke! Pour les libéraux co- et pour les socialistes hollandais, l égalité ia- de toutes les écoles devant les subsides pûtes blics, dans un pays en majorité protestant, n'est pas contraire le moins du monde a l'esprit moderne. Et vous vous flattez, vous, ;r(r de faire croire au peuple belge que l'esprit moderne vient d'être assassiné par une loi qui augmente, dans une modeste mesure, ;ut 1 aide prêtée par l'Etat, dans un pays cathodes lique, aux écoles catholiques!... ité Vous retardez ; vous retardez sur les An-ia- glais et sur lés Hollandais ; vous retardez de cinquante ans ; vous ne savez pas même être l'y sectaires à la mode d'aujourd'hui ; et vous "^s vous flattez cependant d'être des hommes rec de Progrès!... ,n^ Quand le gouvernement et la droite font voter une loi qui répond plus ou moins au tor vœu du parti libéral, la presse et les politi e . ciens de gauche crient au voleur. — Vous tte nous «olez notre programme, disait au gou: nt, vernement, l'an passé, à propos de la loi 5es militaire, un député libéral de Gand. Mais les quand le gouvernement et la droite font voter une loi qui, réclamée par toute l'opinion catholique, offense les préjugés de la . minorité antichrétienne, c'est un scandaleux, U1~ un abominable attentat contre la liberté de j conscience. De sorte que voilà la majorité et ias Ie gouvernement condamnés au crime, quoi er_ qu'ils fassent, à perpétuité. Voleurs ou violateurs : qu'ils choisissent ; ils n'ont pas de de milieu. Et voilà tout à l'heure trente ans que cette abomination dure... . N'importe : à la place de l'état-major du rr.® parti libéral, il nous semble que nous nous . demanderions si ce n'est peut-être pas la Xls faute de notre impéritie, de notre roman-}e~ tisme, denotre incapacité à voir les faits tels l0s qu'ils se passent et le peuple belge tel qu'il m" est. F. N- np. le u_ —— t Hasiletira politique ix nx L®f Les relaïioris diplomatiques de la, Serbi et de la \Bulgarie sont rétablies. A Sofia, l re ministre de Serbie a remis au roi Ferdinand ïs- ses lettres de créance et les discours échar, gés à cette occasion ont porté sur le rétablit "e> sement des bonnes relations et des rapport d'intérêts si nombreux entre les deux payi ^ A Belgrade, le ministre de Bulgarie, en pré ja sentant au roi Pierre ses lettres de créance m. a tenu un langage analogue. irs — En Roumanie, aux élections du deu le, xième collège pour la Chambre des député ont été élus 52 libéraux, 2 conservateurs dè ne mocrates, 2 nationalistes. Il y a 16 ballot re tages. Dana tous les résultats aciuellemen us connus, ce sont les libéraux qui Vemporten [O- sur toute la ligne. Quatre anciens ministre n- conservateurs ont été battus. su — Il paraît que la Russie, lasse des ater moiements de la Turquie dans ses négocia lions dernières avec la Serbie, a pris l'a) 0<J iaire en main et entend que les négociation rjç turco-serbes soient reprises et terminées ra 't, pidement. Il est fort à remarquer que l us Matin de jeudi publie une note disant qu as la Turquie négociant un emprunt à Paris es c'est bien le moins que Gonstantinople n< contrecarre pas l'action de Paris qui veu ir_ dans les Balkans une liquidation complète 3S C'est une invitation peu déguisée à la Tur m quie d'avoir à mettre un terme à sa politi u- que de tergiversations. \7e — On annonce de source russe que le mi nistre de la guerre déposera prochainemen sur le bureau de la Douma un grand pro u_ gramme militaire qui exigera d'important. o- crédits. Ce programme sera discuté ei ïi- séance secrète. D'après certaines indication n- ou indiscrétions, il est permis de croire qu> 's- le programme comporterait la création à l( frontière occidentale de trois nouveau', .g corps d'armée, avec artillerie correspon à, dante. ii- - ; Pour détruire les dirigeables — »lï<0>î«4 ? inventeur lyonnais, M. Guerre, vient î d expérimenter à Paris des « flèches incen-t diaires » qu'il a inventées — afin de pouvoir : détruire des dirigeables. Du haut de la première plate-formèT de» la tour Eiffel, M. Guerre jeta dans le vide, à quelques secondes d'intervalle, deux de ses engins. Selon, les prévisions, dès que les pointes touchèrent le sol, le réservoir d'essence fut crevé, le déclachement (dont le mécanisme est naturellement gardé secret) produisit une étincelle qui enflamma le liquide coulant sur la paille répandue sur le sol. Qu'au lieu de tomber sur le gazon, la flèche soit tombée sur un ballon, elle pénétrait dans l'enveloppe et le gaz explosait. 1 mmmmmamrngm «IMariage princier et alliance politiques tua vj & — • le Les fiançailles du prince héritier de Grèce avec la princesse 'Elisabeth de Roumanie■' de La princesse Elisabeth de Roumanie, fille du prince héritier, et son fianc le nrince Georsres. héritier de Grèce le prince Georges Le correspondant à Bucarest du « Neues Wiener Tagblatt » dit apprendre de source bien informée que les fiançailles officielles du prince héritier de Grèce et de la princesse Elisabeth de Roumanie auront lieu en avril prochain à Bucarest, en présence du roi et de la reine de Grèce; le mariage serait célébré à la fin d'avril à Athènes. On cite comme devant assister aux fêtes le roi et la reine de Roumanie, les rois de Serbie et de Monténégro, et peut-être le prince de Wied, qui est l'oncle de la princesse Elisabeth et à qui M. Venizelos, lors de sa visite, remit une invitation. L'empereur d'Al îs, héritier de Grèce îs î lemagne, qui sera alors à Corfou, sera, dit :e on, témoin au mariage. îs Ce mariage, projeté par la reine de Rou î- manie, fut ensuite chaudement approuvé pai m M. Venizelos. u Le correspondant ajoute qu'une alliance 3- défensive a été signée dimanche dernier en-m tre MM. Venizelos et Bratiano; elle promet 3i l'aide de la Roumanie à la Grèce en cas d'at-ie taque de la part de la Bulgarie et de la le Turquie. M. Venizelos, de son côté, a donné i- l'assurance qu'il ferait tout son possible i- pour que la population grecque d'Albanie ne 1 crée pas de difficultés au gouvernement du prince de Wied. n-tssé Le gouvernement va faire frappe pour cinq millions de francs de louis d'or tes ^ , »<>«—— ïe- ot- Une nouvelle intéressante : ïe gouverne-,ni ment a décidé de faire frapper pour cinq mil-,nt lions de francs de pièces d'or de vingt francs. Les pièces seront à l'effigie du roi Albert res et. porteront : A l'avers : le buste en pçofil gauche, revêtu er- de l'uniforme de chef de l'armee, le manteau ia- jeté sur les épaules et ia légende « Albert xf. Roi des Belges » ou « Albert Konning der ms Belgen a. Au revers : un écu aux armes du Royaume, " entouré du collier de l'Ordre de Léopola le sous un pavillon ou manteau fourré d'her-ut mine et comblé de la couronne royale ; sur is, les côtés, l'indication de la valeur et au bas ne le millésime. ^ ■ui L'information a encore ceci d'intéressant ie pour notre pays que l'or devant servir à la frappe a été extrait des mines de notre colo-lT' nie. r.' nie. 1 EN DIX'ANS, t le déficit des Hospices bruxellois » a doublé Z Telle est la constatation éloquente ix d'un journal libéral tx a un journal iiuerai n- Les administrateurs des Hospices bruxel-— lois sortent grandis de ce TTébat, déclarait ç, l'autre jour au Conseil communal avec sa S jactance coutumière le citoyen Camille Huysmans. Grandis 1 Ce n'est pas l'avis de tout le , monde, même dans le camp libéral et la _ « Chronique » se charge de le faire savoir ?" elle-même au moniteur socialiste : ir c Nous avons examiné et défini une situation a en droit comme en fait inadmissible, en regardant plus haut que les personnalités et que les intérêts. Et, dès le début, le grief essentiel articulé par nous — outre le parti pris des nominations et leur caractère anti-universitaire.— fut celui-ci, qui résume admirablement la gestion d'administrateurs aussi honorables qu'incompétents : « EN DIX ANS, LE DEFICIT DES hospices de Bruxelles A DOUBLE ». Ce grief essentied reste debout plus que jamais, et tous les autres y aboutissent : COMPTABILITE FANTAISISTE, IMPREVOYANCE, IMPUTATIONS INJUSTIFIEES, GESTION IMPRODUCTIVE, volonté arrêtée de placer le pouvoir de contrôle devant le fait accompli.Nous y insistons : maintiendrionc-nous seulement les critiques relatives au déficit, — comme le prétend erronément le « Peuple », — nous maintiendrions par là même la base de toute notre argumentation. Mais le « Peuple >, estimant sans doute le reproche bien léger, imprime : a Elle ne maintient QUE les critiques relatives au déficit. » Ne trouvez-vous pas ce QUE infiniment savoureux?Il ne s'agit que de s'entendre. Demain, notre rouge confrère .rendant compte de l'exécution d'un condamné à mort, nous avertira en soudant qu'on ne lui a coupé QUE la tête ! » Peut-être, le « Peuple » ajoutera-t-il même que l'exécuté sort grandi de l'aventure !... >-•♦«*—< L'OBSERVATOIRE à »0« es Un minimum secondaire, voisin de 788 mm., îs s observe au sud-ouest de la Norvège, s- Le baromètre monte légèrement sur le sud-ouest et le nord de l'Europe continentale, le ,t) Jutiai?d> 1 est la mer du Nord, la Hollande, j ' la Belgique, l'ouest de l'Allemagne et le nord-, est de la France; il baisse partout ailleurs. Le vent est modéré du sud-ouest sur notre pays, où la température est comprise entre la o° et 3°. e- Prévision ; vent sud modéré ou assez fort ; t. pluie. LES DEBUTS du Nouveau Cabinet suédois B^O^ta ' Les premières déclarations au t Riksdag u Le nouveau cabinet suédois a été très u favorablement accueilli, nous l'avons déjà dit, par la grande majorité de l'opinion pu-r blique et chaque jour apporte au Palais royal de nouvelles adresses témoignant d'un loya-, lisme ardent. j Le nouveau président du conseil, M. Kjal-mar de Hammarskjceld, est le grand juris-r consulte de droit international universelle-s ment connu. Il fut arbitre dans l'affaire de Casablanca. Aucun Suédois n'a été comme t lui mêlé aux grandes affaires d'Etat. a Le sénateur Knut Wallenberg, le nouveau ministre des affaires étrangères, est président de la Stockholms Euskilda Bank, demt „ il a depuis peu d'années laissé la direction effective à son frère. C'est un mécène qui a couvert de bienfaits sa ville natale, Stock- is e Le roi Gustave V de Suède e Un membre très influent du nouveau m: nistère est M. Dan Brostrom, député libë l" rai, grand armateur, qui prend le porte e feuille do la marine. ° Le nouveau cabinet s'est présenté mei credi au Riksdag. La déclaration du gouvet nement dit que le ministère s'est constitu e en dehors de toute idée de parti, s'assignan la tâche de préparer rapieîement une solu ~ tion satisfaisante du problème de la défens nationale. Un projet de lo; sera soumis a Parlement après la dissolution de la Second Chambre et les élections nouvelles. Pour as surer le service financier du projet, il ser créé un impôt spécial dont la base sera gra 1- duée suivant la fortune du contribuable. Ces déclarations ont été chaleureusemen accueillies à la première Chambre par 1 majorité de droite. re A la deuxième Chambre, la majfrité ra -e dicale et socialiste les a critiquées ave> amertume, en pronostiquant l'insuccès pre : ; ehain et complet des efforts du nouveau mi nistère -1 Chronique du Jour y VAJli v v/ m i lO» AVOUONS ENCORE... Dans les colonnes du « XXe Siècle ltlv a Peuple» a découvert un aveu. Nous avioi ' dit : t Que la propagande antichréticnne, si el est de droit en Belgique, est stupide et c minelle au Congo. Nous ne demandions qu'une chose : c'e que le gouvernement fasse ce qu'il faut po' mettre hors d'état de nuire les malheurei qui retardent l'avènement de la civilisatic dans notre colonie en se conduisant vis-à-v des missionnaires comme ils ont le droit cor titutionnel de le faire vis-à-vis des curés < Belgique. » t Vous lisez bien, s'écrie le «Peuple » il s'agit d'empêcher des citoyens d'user d'i droit constitutionnel! La Constitution n donc nulle valeur au ■Congo. Merci de l'avo écrit, cher et loyal confrère 1 » Ce « cher et loyal confrère ï nous chanj tellement de l'habituelle façon du «Peupl< que nous sentons notre cœur s'emplir c tendresse pour lui. Aussi, dans le but de lui donner gratis i enseignement que nous croyons objecti quoique évidemment imprégné de confe sionnalisme, nous lui apprendrons que la m tropole et la colonie semt régies par des lo distinctes^ et plus spécialement qu'au Cong l'anticléricalisme n'est point soumis au mêmes lois qu'en Belgique. Chez nous, chacun a le droit constitutioi nel de combattre les curés, d'entraver lei action et nul n'est tenu de leur assurer ur protection spéciale, pas plus du reste qu'au savants et aux explorateurs qui voudraiei découvrir nos contrées - nous citons les si . vants et les explorateurs pour qu'on ne noi accuse pas de tricher sur les textes. Au contraire, au Congo, l'Etat — c'est-; dire les fonctionnaires en tout premier lie — est tenu par l'acte de Berlin d'assur< aux missionnaires, aux savants et aux e: plorateurs UNE PROTECTION SPI C-IALE. Les fonctionnaires coloniaux r ai peuvent pas nuire aux missionnaires, dén grer ni parodier leurs enseignements, contr carrer leur œuvre — à moins de soutenir qi f ces divers genres d'activité constituent ' protection spéciale en question. » Que le « Peuple » voit là-dedans autar ^ d'aveux qu'il y a de mots, s'il lui plaît. Ma i0 s'il s'imagine que ses bons amis, sous pri texte de Constitution belge et de liberté c conscience, ont le droit d'aller au Cong nuire à nos missionnaires, il se fait d'ant cléricales illusions, aca »0«—— RETOURNEZ-VOUS DE GRACE Dans son numéro de jeudi, le « Peuple s'attache doucereusement à persuader se lecteurs que Verheust, le jeune gredin de ] rue Willems, et le banquier De Coene soi des cléricaux. » Et dès lors, écrit-il, le « XXe Siècle § « n'éprouve plus le besoin de rattacher 1( agissements criminels de ces meurtriers une morale quelconque ». . Maintenant, savourez ceci. C'est la coi l clusion : « Et cette constatation faite, vous nous d v mandez, ami lecteur, pourquoi, nous auss nous n'exploitons pas ces épisodes de la chr< nique criminelle, aous vous répondons qu u" cette supposition est blessante et nous vov a* prions de ne pas comparer les procédés d'hoi a- nêtes gens à ceux de la presse cléricale. » bî_ Si ce n'est pas de l'aplomb, c'est rudemer s. bien imité 1 Dans l'article même où il e: e. ploite, avec une hypocrisie plus ou moir dissimulée, la chronique criminelle, le ve ae « tueux «Peuple» se défend de se livrer à cett ; exploitation qui répugne à son honnêteté m lu tive- 5i- Le malheureux ! il ne vit que pour ça e quand il n'a point de « chronique criminelle 3n à exploiter, il en invente, sous forme d a « scandales cléricaux ». k- Quant à nous, nous n'avons point l'hab tude de rendre une morale ou une collect i vité responsable des agissements d'un isol< Qu'.un libre-penseur fanatique tente d'assa: smer un propagandiste catholique, nous n mêlons point la libre-pensée à l'histoire. Qu'un Furuémont soit forcé de s'expatrie précipitamment, nous n'en faisons poin grief à la morale socialiste. Mais nous d: sons aussi que le parti socialiste et la cor grégation antireligieuse qui ont comblé le c toven Furnémont d'honneurs et de dignité? sachant cependant quelle était la valeur d bonhomme, ne se sont pas honorés en e faisant un grand homme. >Oi LEUR EMBARRAS Rien ne montre mieux l'embarras d M. Vandervelde et du "Peuple» que la gyn nastique à laquelle ils se livrent pour dénor cer comme un crime la publication de 1 lettre Wangermée en même temps qu'ils s servent d'une lettre privée de M. de Re nesse-Breidbach. — Si je n'ai pas intenté d'action judiciair contre M. Brifaut pour vol de lettre, disa: mardi à la Chambre M. Vandervelde, c'es à cause des lenteurs et des aléas d'une ir struction à charge d'un député. Or la publication de la lettre Wangermé remonte aux premiers jours de 1912 e M. Brifaut n'est député que depuis le 2 jui de cette même année! « Nous avions le droit, écrit de son côté 1 «Peuple», de publier la lettre de M. de Re nesse, puisou'elle faisait partie d'un dossie officiel. » Vraiment? On peut donc piller à loisir le dossiers des administrations publiques. es i simple comme bonjour, mais nous voudrion bien savoir comment nos échevins socialiste ou nos administrateurs socialistes des Hos pices traiteraient leurs employés s'ils s'av: saient de pratiquer ce petit jeu. ,i. »o« é- Afais DES OUVRIERS... e- L'anticatholiqu'e «(Gazette de Cologne» d 17 février, n° 185, publie une correspondanc de Bruxelles où elle analyse longuement 1 r- projet de loi sur les habitations ouvirièvei: rj Elle ne lui marchande point les éloges. Ell ié signale aussi que le projet répondra à un ît urgente nécessité, car, dit-elle, dans d u- grandes villes comme Bruxelles notamment se les quartiers ouvriers laissent beaucoup i<u désirer au point de vue de l'hygiène, et le le autorités communales belges n'ont guèr s- montré, jusqu'à présent, beaucoup d'initia • a tive dans ce domaine. a- Evidemment! Les conseils communaux d nos grandes villes sont tellement occupés d it laïciser leurs hôpitaux, de voter des protesta la tions contre le projet scolaire, d'émettre de vœux en faveur du S. U., de faire des procè a- électoraux; en un mot, sont tellement ab jc sorbés par l'anticléricalisme et la politicailîe 0- rie, qu'ils n'ont plus le temps de faire d 1- l'administration ai de songer à l'hygiène de quartiers ouvriers. ! Le Cartel en action! JUw VVfti • o^o^o — Te Un quasi-pugilat sur les bancs QS de l'opposition lie ' ri- 'Rendons grâce à la question flamande. Elle nous a valu mercredi après-midi,à la Chambre, si un jodi spectacle où se sont affirmés les senti-ur ments intimes qui animent l'une vis-à-vis de ux l'autre les deux fractions de d'opposition. >n Nous citons le « Compte-rendu Analytique» ris qui équivaut presque en l'occurrence au procès-! is- verbal d'un match de boxe : sn M. !C. HUYSMANS. - J'invite M. Hy-mans ,qui est conseiller communal à Bruxei-'• les comme moi, à m'accompagner dans les !n écoles, et, Dour nous départager, nous preni .a drons avec nous M. Vandeperre. ir M. HYMANS. — Me voilà bien livré. (Ri-, res.) Tq C. HUYSMANS. — Nous verrons alors qui de nous deux a raison, ïe HYMANS. — Vous affirmez toujours et vous ne prouvez rien. M. GIELEN. — Faisons l'enquête, c M. HYMANS. — J'ai déjà dit que vous g'_ étiez un Jacobin et je le répète. Vous êtes i un Jacobin physiquement et moralement. • (Rires.) 0 m. 0. huysmans. - Et si je traitais M'. x' Hymans de Girondin, que dirait-il ? (Nouveaux rires.) M. VANDERVELDE. — Ce n'est pas moi qui dis cela. ie M. C. HUYSMANS. — Je suis socialiste lx et flamingant avec une égale passion. Voua ^ êtes partisan de la doctrine dangereuse efc antipatriotique du déracinement, et vous et» as vo^re Parti n'avez jamais fait autre chose! M. DELVAUX. — C'est là uné audacieuse y affirmation. (Bruit persistant.) .u M. FRANCK. — "ie parti libéral a renda lr aux populations flamandes le plus grand seiv vice que la législature leur ait rendu en ma-_ tière de langue : c'est la loi de 1883 sur le ie flamand dans l'enseignement moyen. (Très j_ bien! à gauche.) M. HYMANS.— Je suis partisan avec toufe ie mon parti, de la liberté et de la modéra-l„ tion. M. O. HUYSMANS. — Comme en matière sociale, sans doute.Vous êtes partisan à Bru-js xelles de cette politique qui %it que 1,400 enfants flamands restent sans enseignement 1 profitable. ■0 M. PEPIN. — C'est le régime prussien et de la schlague que vous voulez instituer. Nous ayons fait des révolutions pour conquérir la liberté. Respectez celle-ci. (Colloques. — Les interruptions se croisent. — Bruit prolongé. — Les membres des bancs socialis-. ® tes s'interpellent.) îs M. 1MPERIALI. - Voilà le vrai triom, phe du cartel ! (Rires à droite.) 14 M. O. HUYSMANS. — Je m'étonne de co déchaînement de colère. Je m'exprime avec 3 modération.ÇProtestations sur divers bancs.) M. DAUVISiTEE. — Mettez- vous d'ac-a cord avec les pères de famille de Bruxelles. M. O. HUYSMANS. — Je n'ai pas à pren-1 dre leur assentiment. Ce n'est pas une thèse. M. PEPIN. — Votre thèse est fausse. e_ M. C. HUYSMANS. — Je suis d'accord avec M._ Charles Buis, quand je dis qu'il 0! n'apparfient pas au père de famille, mais à ie l'instituteur de faire le classement des él&- s- M. DEMOBLON. — C'est clair! (Violentes protestations sur certains bancs socialistes.) ,i. M. LEONARiD. — Taisez-vous. M. DEMBLON. — Je parlerai. C'est aussi 15 bien mon droit que le vôtre. (Nouvelles pro-testations sur certains bancs socialistes.) ;e Vous avez beau faire du bruit,je défendrai ' les droits des Flamands. fLe bruit continue. On s'interpelle de toutes parts.) Les grandes manoeavri électorales ea France • »»î<o>j«« Mobilisation de la cavalerie de Saint-Georges De notre correspondant Paris, le IV février 1914. J'entends un bruit d'or et un froissement de billets de banque. Je rencontre, tout de neuf habillés, des bohèmes qui, hier encore, traînaient des souliers éculés et des pantalons frangés. Des journaux ont des rédacteurs et les payent qui, depuis longtemps, étaient déshabitués de ces folles prodigali^ tés. Le salon de la Paix est envahi par d'étranges publicistes que personne ne con-» naît. Ce ne sont pas encore les grandes manœuvres électorales qui commencent ; mais c'est déjà la mobilisation de la cavalerie de Saint-Georges, qui en est la préface obligatoire. Vous pensez bien que les f&rtis en présence ne livrent point les secrets de cette mobilisation. Mais, à en juger par les apparences et certaines indiscrétions, cette cavalerie est vraiment nombreuse et brillante, et elle a, pour la commander, des chefs de tout premier ordre. JUn jeune attaché de cabinet, qui est fort dévoué à un ministre quoique très antiblo-card, me confie : — « Les caisses de la rue de Valois sont pleines. Jamais les radicaux n'avaient été à pareille fête. On arrose, on gave toute une clientèle famélique. Je me demande ce qui restera pour les candidats du parti. Mais on m'assure qu'il y a des millions ! D'où viennent-ils? Quels banquiers a-t-on détroussés? Est-ce le tribut prélevé sur l'amende de huit millions que la Banque Perrier n'a pas payée et, sans doute, ne payera jamais ? Mystère. Mais ce que je sais bien, c'est que la valse des millions a commencé. » Un député radical du centre, qui n'appartient ni à la rue de Valois, ni à la rue Saint-Honoré, qui n'est ni « fédéré^» ni « unifié », riposte : — « On affirme que la Fédération des gauches, elle aussi, nage dans l'abondance. Les groupements de commerçants et d'industriels auraient, dit-on, fait des sacrifice^ considérables. Quant aux grandes banques, elles se seraient assurées contre les surprises du lendemain en se montrant également généreuses pour les radicaux unifiés de M. Caillaux et les républicains fédérés de M. Briand. Jamais on ne trouve tant d'argent pour les élections que lorsque les intérêts sont alarmés. » _ Un aimable vieillard, qui ne sollicitera pas le renouvellement de son mandat, nous fait, sur les élections en général, une petite conférence qui peut se résumer ainsi : La campagne électorale met aux prises plusieurs armées qui ont, chacune, comme -VENDREDI 20 FËVRIEF R 191- L'UNION DANS L'ACTION \/l Nr.TI r M F ÛNNFf — I £

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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