Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 21 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 07 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7940r9n427/
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NNÉE. — Série nouvelle. — N" 190 Le numéro : 10 Centimes (5 CgHTOIll AU Fl^fff) Vendredi 21 Mai 1915 S L® ACTION & ADMINISTRATION fStir rne de la Bourse — LE HiYRB M Téléphone: Le Havre n-14.05 !) Pi?6cieu? : RBUIB REOM7 foales les communications concernant la rédaction doivent être adressées fS"',nic de la Bourse, Le Havre. london OFFICE : 21,Panton Street (Broadmead House) LE XX SIECLE ABONNEMENTS Franco 2 Tr. 50 »>ar mois. » 7 fr. 50 par trlmeâ&Pt Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh.6 d. par mois. d .... 7 sh. Ô d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles ; Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : la ligne 3 0. Quotidien beige paraissant au Havre LE MÉMOIRE BANNING tôt non cid Dans un article publié par la « Revue de iel«ique » au mois de février 1887, M. Emile hiining, directeur général au ministère des maires étrangères, démontrait que la de- j pnse militaire de la Belgique exigeait : 1) la mo Drtitication de la Meuse; » la réorganisation pai e l'armée belge et notamment 1 établisse- tro lent du servies personnel. va Fn Belgique et à l'étranger cet article fit à i „ bruit U aucuns y voulurent voir linspi- bte Sion du roi Léopold II. L'événement a, de- loiî ; ioi -, vérifié cette supposition. Quelques k, mis auparavant, le 9 novembre 188(5, le Hoi, ^ ivi-ant la session parlementaire, avait pro- V0: l0n. o des paroles, qu'il n'y a rien d excessif no , nualitter de mémorables : « Les questions et,. ■Clalives au recrutement de 1 armée préoe- bâ ■upent à juste titre l'opmion publique et il ■croit désirable que l'accord patriotique des _ lartis permit à mon gouvernement de leur tonner la solution que commandent les in- T ! rois de l'ordre le plus élevé ». Au cours de |_ vite session, le Hoi ne fut écouté qu à demi. îi la Chambre vota les forts de la Meuse, 'fie repoussa le service personnel, qui at-iendLit douze ans sur le métier parlemen-nire On sait que la loi qui le consacrait fut qu ■ienée, en 1909, d'une main déjà glacée, par nu 'Aïeux Roi mourant. , Ie" N'importe, c'est do cette année 1887 quil mit dater le système défensil' dont l'armée innsienne devait éprouver, au mois daoùt ii i la valeur.Il eut pour adversaires les par- au ■•sans du plan dit de 1859, qui consistait à va concentrer dans Anvers, aussitôt le terri- je, loirc envahi, toutes les forces militaires du jes oays et à attendre, sous la protection de la ^ lace, la fin de la guerre et la délivrance de la Belgique. D'accord avec le roi Léopold m. ot le général Brialmont, M. Banning, voyant jj( dans la vallée de la Meuse le chemin naturel y de* invasions étrangères,voulait que la Meu- jrj 6» fût défendue,à Liège et t Namur.par des ouvrages dont le célèbre ingénieur militaire avait 'dressé les plans, ainsi que par une g# armée de campagne de S0,000 hommes. On discuterait vainement l'oiseuse question de savoir qui, du Hoi de Brialmont ou de Ban- t[c ning, eut la plus grande part dans cette ;e; révolution do notre système militaire, à laquelle la Belgique est redevable, en grande \\j partie, de sa gloire présente, et l'Europe de ,gj l'échec allemand. Sans doute ces trois nj grands patriotes, que leurs contemporains ;0 Vie mirent pas assez haut, mais à qui ta Bel- tj, Ki'iqu.-' nouvelle, il n'en faut pas douter, fera vôpuralfon, furent conduits, par des chemins ,it différents, à la même conclusion. L'œuvre de 1887 fut. le fruit d'une rare et heureuse , rencontre do l'expérience politique, de la ; science militaire d'une connaissance neu ! çommune de l'histoire générale de l'Europe j ut de l'histoire des traités d'où était sortie , la Belgique contemporaine. s?c £ & Cinq années auparavant, Brialmont avait . déjà exposé et défendu, dans un ouvrage . retentissant, son plan de fortification de 'a M Meuse. C'est en cette même année 1882 que . Banning rédigea, à la demande de Léo-pokl II, le mémoire dont son article de la . « Revue de Belgique » devait être la première version publique. Ce mémoire était intitulé « Considérations politiques sur la défense de la Meuse ». Soumis au cabjnet Frère-Orban, qui fut aux affaires de 1878 à. 1884, il ne convainquit pas les ministres. ™ Remanié cl complété en 1S8G, il fut adopté, t.o cette année-là, par le cabinet Beernaert, K après de longs conciliabules, au Palais de <1\ Bruxelles, entre le Roi, M. Beemaert, le te prince de Caraman-Chimay, alors ministre n des affaires étrangères, et le baron Lamber- oa mont, secrétaire général de ce département, n Un an après , ainsi que nous venons <le le [lire, le Parlement belge votait les fortiftea- c\ lions de Liège et d'e Namur. r< k ik & Nous avons lu et relu, pendant ces amers ';! pourtant proiilables loisirs de l'exil, ces >' cinquante pages limpides et fortes, vérita- '' Me concentré de science historique et d'intelligence politique, résumé des eiudes et des méditations de toute une vie. Ceux qui nj ont pour la première fois les « Considérations politiques sur la dèiense de la Meuse » — on v m prépare en ce moment une réédition — h toiupreiidi'out p.eut-éire lavez-vous lu Ba- a rucli de La Fontaine qui,tout chaud de l'en- (< Itiousiasme où l'avait plongé ce prophète, à niait son plaisir et sa joie sur les chemins. / Baaning aussi a été prophète. L étude et l'intelligence du passé de son pays lui en £ avaient découvert l'avenir. 11 a prévu et an- /, uonc-é cette guerre, l'agression de l'Allema- }■ gne, le plan de l'envahisseur. Derrière le ri- / ile-au des apparences pacifiques qui abu- p taiciil la plupart de ses contemporains, il h avait saisi, avec la précision et la netteté d'une plaque photographique, quelques-uns /, «es faits permanents et immuables qui dévaluât, un jour ou l'autre, déchaîner la guerre sur la Belgique et sur 1 Europe. De notre état de petite nation aux frontières c indécises et ouvertes de trois côtés, serrée r entre deux grandes nations animées, depuis ! des siècles, d'une tendance à glisser, la j France vers le Nord-Est, l'Allemagne vers le c Sud-OueSt, il avait déduit la fatuiiié de l'attentat dont notre pays a été la victime. ; Au service d'une intelligence aussi péné- c liante et d'un cœur aussi désintéressé, l'his" i loire est autre chose que « cette petite i science conjecturale » dont parlait avec dé-dain Renan sur le retour* C'est une espèce (le seconde vue, tout au moins une longue vue. Banning, qui la possédait it fond, l'a , maniée en maître. On admirera particulièrement dans son mémoire le récit dramatique du cheminement de la Prusse, toujours contrariée et toujours résolue, vers nos provin-ces de la rive droite de la Meuse. Tragédie inachevée au moment où l'avertissement de Ce grand homme éclairait et sauvait son pays; tragédie dénouée aujourd'hui selon ses prévisions. En 1811, après la victoire de ' Leipzig et la retraite des armées de Napoléon, un même commissaire général administra, au nom des Alliés, les territoires si- . tués entre lu Rhin et la Meuse. Après Waterloo,le destin des provinces belges comprises dans ces limites no tint vraiment nu'ft un fil. Forcée par le Congrès de Vienne d'abandonner cette proie, la Prusse se considéra comme frustrée de son bien. Ses poètes, ses historiens, ses politiques entretinrent savamment ses convoitises et ses rancunes. " Terre allemande » osait écrire Arndt de la rive droite de notre Meuse ! lin 1818, le 'Parlement rtémncratiavr de Francfort affirmait n l'incontestable droit historique de l'Allemagne ù la frontière naturelle de la Meuse n. Observateur attentif de cette marche ininterrompue de l'Allemagne vers notre pays, où l'attiraient nos fleuves et leurs 'é-bouchés sur la mer, M. Banning voyait clairement que l'orage, deux ou trois fois détourné, entre 1818 et 1870, par d'heureux accidents — la rivalité de la Prusse et de (je l'Autriche puis l'indécision de Napoléon III ile par exemple — nous surprendrait un jour, es *** 'é- Nous nous proposons d'analyser son mé-la moire dams le détail. Cette belle oeuvre n'a 011 pas dtminé tout son fruit. Et il n'est pas ie" trop tard, grâce à Dieu, puisque la Belgique va renaître, pour que les Belges apprennent O1 à l'école de Banning les conditions immua-P1" btes de notre indépendance nationale, les le- Lois dont elle dépend., les règles enfin que es la géographie et l'histoire de la Belgique, °'i ainsi que l'histoire et les aspirations de n03 ro- voisins, imposeront à nos politiques et à 811 nos diplomates s'ils voûtent faire une coor ,ns etruction durable de l'œuvre arbitraire et 3C- bâcàée des traités d'e 1815 et de 1831. ^ Fernand NEURAY. LESFAITSDUJOUR »on Fr Su Toutes les dépêches à.e Rome montrent , que l'on approche, décidément du dénoue- ■ ment. On trouvera plus loin une revue des ir. jaits les phis iiffni/icali/s. Al avwvvui i ar La Chambre des communes s'est ajournée vf ' au 3 juin. M. Asquilh a reconnu qu'il Ira- '"1 1 vaille à la constitution d'un cabinet de dé- ljl ' lense nationale où seront représentés tous ^ 1 les partis, mais il ajoute qu'il n'y a encore 1 rien de définitif. | Les journaux disent que M. Bonar Law, 1 il/. Austen Chamberlain, M. Baljour, lord SÉ ■ Derby, M. Walter Long et M. F. E. Smith ' il représenteraient ,l'opposition conserva- a| ; Irice. : On dit que M. Lloyd George irait au mi- P' ! nistère de la guerre' et que lord Kitchener " : deviendrait généralissime. I Le uarli travailliste serait représenté dans cl ' le nouveau ministère par M. Arthur Hen- m - d'erson. Le parti irlandais y aurait naturel- <1 : lement aussi un délégué. Par contre, lord llaldane, lord chancelier; ; M. Harcourt, secrétaire de.s colonies; M. 3 'Birrell.secrétaire d'Irlande; lord Lucast. mi- ï1 5 nistre de l'agriculture; lord Beauchamp, g 3 lord président du.conseil; M. Pea<e, rrési- - dent du conseil d'éducation,et M. Hobhouse, J ministre des nostes, ne feraient pas partie » de la nouvelle combinaison e i a i J i ^ 1 1 v. u ti b II En France, M. Albert Thomas, député so- c e cialiste unifié, vient d'être adjoint en qualité j< a de sous-secrétaire d'Etal à la querre à M. Millerand avec gui il collaborait depuis le d H début de ta guerre à titre oljicieux. M. Tho- d a mus s'occupera spécialement de l'artillerie q L et de la iabricalion des munitions. g t vwvwvw P a c ■t Une dépêche de Zurich dit que la publica- t à lion de la note américaine a produit en Aile- c î. magne une impression pénible et que les i ■t journaux en critiquent vivement l'esprit. La t, Koelnische Zeitung déclare notamment s c qu\i il n'y a pas à supposer que les au ton- a e lés navales allemandes s'écarteront un seul s e instant des mesures que le gouvernement t •- allemand, après mûre, réjlemon, a estimées s t. nécessaires. » c e D'après plusieurs correspondants spé- i- ciaux de Washington, la guerre de sous-ma- c rins serait suspendue jusqu'à la remise de r la note de l'Allemagne aux Etats-Unis. / La presse américaine, elle, soutient tou- 1 ■s jours énergiquement le Président. Tous les c ,s journaux publient en manchette la phrase \ prononcée par M. W ils an : « L'Amérique £ 1. af/it pour les droits de l'humanité. » ] ïs ivwvlvtt it c is Le correspondant roumain d'un journal t n viennois apprend que la Roumanie prés/1:- l - tera le 23 mai une note au gouvernement ' a- autrichien au sujet de la Transylvanie et de t i- la Bukovine.Elle demandera en mime temps e, d l'Autriche de retirer ses troupes à la jron- l s. Hère. t et Le Rousskahe Slovo assure r,i(c la Trmle- > m Entente serait disposée à garantir à la Rou- < il- manie non seulement la Transylvanie et la < a- Buhovine, mais encore la plits grande par- 1 'i- lie d » Banal. La Roumanie aurait, en outre, ! a- posé comme condition qu'on lui garantisse il le:s approvisionnements,tant en vivres qu'en • té munitions, dont elle aurait besoin jusqu'à la ' is jin de la guerre. 6- l/VWWlrtAl te En Grâce, les venizélistes continuent leur j çs campagne en laveur de la guerre. Le cote mité dirigeant du parti, après plusieurs dé-is libérations, a décidé dji publier le troisième la mémoire de M. Vénizélos.adressé, après les ' 'e deux autres, à S. M. le roi. i tt- M. Vénizélos étant d'avis que certains ; passages de ce mémoire ne doivent pas ■é- être publiés. M. Repoulis est parti pour Mé- is" telin afin de s^entendre verbalement avec te m. Vénizélos sur cette, question. lé- qq M/VWWVTJ pJ? En Hollande, la Seconde Chambre des Elats^Gèhèraux a volé 2,400,000 florins de crédits supplémentaires pour la marine et in_ une loi établissant Vétat de siège. " Le mlnisjre de la guerre a déclaré qu'a fin 1 lj" d'augmenter les réserves de l'armée, le gou- ^ veniement prépare un projet de loi tendant on à rendre obligatoire l'instruction militaire on de tous les Hollandais capables de porter les d armes. IAY\V\A W 10- ni- Les nouvelles o/liciclles de Lisbonne as- si- surent que le calme continue de régner dans 'a- la ville. ri- Le commandant du cuirassé espagnol un Espana a rendu visite au président de la m- République, M. d'Arriaga, au nom du sou- T;t verain espagnol. >es Le croiseur Rio-de-la-Plata a quitté Lissa- bonne. es. Pendant l'insurrection, un mouvement de, xénnphobe s'e.st dessiné; des pierres ont le été jetées contre plusieurs maisons appartenu liant à des étrangers; quelques-unes ont été de saccagées; plusieurs Espagnols ont été as-la sassinés. Pour nos prisannlers e Un don magnifique de S. M. le Roi L'accueil généraux fait pas nos lecteurs à l l'appel que nous avons lancé en faveur de ';l nos soldats prisonniers en Allemagne montre s qu'une œuvre destinée à leur porter secours e est assurée de toutes les sympathies, it Aussi apprendra-t-on avec plaisir que le 1 t. gouvernement belge a décidé la constitution ' s d'une œuvre d'assistance aux prisonniers de 1 e guerre belges en Allemagne. L'opportunité > de cette œuvze n'a pas besoin d'être mise a en relief. Le nombre de nos prisonniers de ' à guerre en Allemagne est actuellement d'en-)r viron 25,000, leur sort est des plus pénibles; ;t Us souffrent à la fois les amertumes de l'exil et les rigueurs d'une dure canlivité. Il appartient à leurs compatriotes lie leur pro-__ curer, aussi largement que possible, les " adoucissements matériels et te réconfort mo-î ral qui les aidant à supporter leur doulou-\ relise situation. Des comités sont en voie de formation en France, en Angleterre, aux Pays-Bas et en Suisse. it Un comité central est établi à Sainte-e- Adresse (Le Havre), sous le patronage des ?s ministres de la Guerre, de la Justice, des Affaires étrangères et de l'Intérieur. Il a pour président M. Cooreman,ministre d'Etat, ancien président de la Chambre des repré-ï-entants, et pour vice-président M. Louis "a. Huysmans, ministre d'Etat, membre de la Chambre des représentante. La direction du ,LS secrétariat est confiée ù. M. Dullaert, direc-rc tour général au ministère de la Justice. Le comité central recevra avec reconnais-sance les dons en argent et en nature, qui lui rd si raient envoyés directement. Ih Tous envois et correspondances destinés a. au comité central doivent être adressés è VI Dullaert, directeur du secrétariat, 6, ii- place Frédéric-Sauvage, à Sainte-Adresse (Le er rlavre) ■Sa Majesté le Roi a bien voulu donner à ns cette œuvre de patriotique solidarité un té-n- moiqnaqe de Sa haute sollicitude, en mettant cl- à la disposition du comité une somme de 'lix mille Irancs One isteœfg publication belge Les « Cahiers documentaires » —O— Nous nous permettons d'attirer l'attention de nos lecteurs sur une intéressante publication périodique dont le premier fascicule paraîtra, au Havre, dans quelques jours. Elle contiendra notamment la série des document réunis et publiés par le Bureau documentaire belge, créé au Havre, il y a quelques mois, par notre ministère de la guerre et dont 1 œuvre, aussi remarquable par sa précision que par sa sûreté critique, constitue à la fois un travail de défense nationale et un recueil indispensable pour la connaissance et l'étude des événements de la guerre. U eût été fâcheux que ces matériaux fussent dispersés et peut-être perdus. Grârp aux « Cahiers Documentaires », ils seront sauvés de la dispersion et présentés au public dans une forme qui en assure la conservation et rendra facile la classification de chaque document. Les « Cahiers Documentaires » contiendront en outre d'intéressants extraits provenant du dépouillement régulier de la presse étrangère et en particulier de la presse allemande. De plus, ils remettront, au jour quelques documents intéressant les points vitaux de la politique extérieure de la Bel-! gique. Ainsi on trouvera dans la première livraison *e début de la réimpression du célèbre mémoire Banning, aujourd'hui presque introuvable, intitulé : « Considération? politiques sur la défense de la Meuse » regardé à juste titre pa^ les trop rares Belges qui le connaissent comme le catéchisme des principes de notre politique étrangère. Les « Cahiers Documentaires » se publient par livraisons de 16 pages, paraissant une ou deux fois la semaine. Prix de la livrai- - son : 20 centimes, franco : 25 cent. Sous-. eription pour dix livraisons consécutives, i de dizaine en dizaine : 2 francs la série, en- - vovée franco livraison par livraison; prix , payable d'avance par mandat postal. » S'adresser h M. Maurice Fnrnémont, ad-i, minisfrateur des « Cahiers Documentaires », i -28 ter, rue de la Bourse, Le Havre. -28 ter, rue de la Bourse, Le Havre. NOS KOOV£ÂUS_UlWûRiaS On sait que notre armée sera bientôt habillée en kaki à, la mode britannique. Le « kaki belge »> est plus verdàtre que son congénère anglais. Déjà, un important stock de ces nouveaux uniformes, — quelque vingt-cinq ou trente mille, — ont été exnédiés pour le front La tunique kaki est très seyante et très pratique; elle est pincée à la ceinture, ce qui donnera ù nos soldats une taille de guêpe, — dont ils possèdent déjà l'aiguillon : leur dure baïonnette d'acier. Les poches de la tunique sont nombreuses : deux sur la poitrine; deux sur les basques; celles-ci sont très vastes, étant dtu système dit « à soufflet ». Beste à résoudre le problème de la coiffure. Le « képi belge » actuel parait d'ores et déjà condamné et des prédilections se marquent pour un modèle de « casquette russe », nui ressemble beaucoup à la casquette anglaise. Ne distinguera-t-on plus, demain, nos soldats de ceux de nos excellents alliés ? ^ —, a Dresde et dans la banlieue, trente réunions socialistes devaient avoir lieu samedi dernier pour protester contre la cherté des vivres. La police les a interdites. — Les attaques portées contre sir Edgar Speyer l'ont obligé à se retirer de la vie pu-- blique en Angleterre, à donner sa démission « du Conseil Privé et à demander la révoca-1 tion de la baronnie qui lui a été octroyée en 1900. Les eaîiiolips espapols et la lierre Ut. JLUL gUUllU Un vit mouvement de sympathie pour la Belgique [[ Plusieurs de nos correspondants ont déjà p, noté ie revirement d'opinion qui s'est ac- < compli depuis quelques mois en Espagne en ^ faveur des alliés. d-Il est très intéressant de suivre à ce pro- p pos les articles consacrés à la Belgique par j quelques-uns des principaux organes de la r( presse catholique espagnole. On y trouve la j, preuve que nos conlrères de la péninsule ne p se contentent pas des informaUons tendan-cieuses dont des agents de l'Allemagne les c inondent. Ils veulent se documenter par eux- a mêmes et ont souci d'éclairer leurs lecteurs e sur toutes les données du problème que l'a- 0 gression allemande contre notre pays a posé c devant l'opinion civilisée f< Sans doute, quelques journaux restent in- iv eurablenient sourds à toute parole de vérité t< et de justice. Le catholique « Correo Espa- r nol » disputant à 1' « A. B. C. » la palme de £ la germanophilie ne passe pas do jours sans e célébrer les mérites de l'Allemagne et sans dénoncer les torts de ses ennemis. Il y a quelques jours encore, il traitait do n cancans » et de » mensonges odieux » les accusations de pillage portées contre la soldatesque allemande. Mais ce sont là des voix at- u tardées qui ne trouvent plus guère d'écho g que parmi certaines côteries. * é •Je île ç Informations rapides et exactes, études a originales et approfondies, descriptions pit- j toresques ou émues, voilà au contraire ce ç que iijus trouvons maintenant daiis les ^ grands journaux espagnols pour ce qui tou-• che la Belgique. _ , r Nous avons déjà signalé l'appui généreux [ apporté à notre cause par les catuoliques j basques d' « iiuzkadi ». Depuis, le journal de BilbuO a publié encore sua- les choses et j les hommes belges plusieurs articles per- c sonnets extrêmement sympathiques. i ; Dans le « Diario de Barcelona », où ont i paru souvent des notes favorables aux r3el- j ges, M. Angel Sitlcedo lluiz a publié deux iv-1 marqua bles articles sur u l'Etat actuel de la < Belgique et l'opinion des droites »; on y voit ' très bien décrite l'évolution du sentiment « des ca. ioliquos espagnols en laveur de no- i tro P'A- - M- Angel balccdo lluiz cite U l'ap- J pui di-.' thèse plusieurs articles d'autres 1 publk -.es espagnols et notamment un article de t » lntegridad de Tuy » et deux étu- < des de M. Severino Aznar, catholique soi iai do marque et collaborateur au «Correo espa- j nol », qui traite des devoirs de gratitude c'«s catholiques espagnols envers la Belgique. Ces articles ont été signalés ou reproduits 1 par plusieurs autres journaux comme « Euzkadi » et le « Heraldo » et il en a été 'e ( même pour deux autres articles très documentés du « Diario de Barcelona » où, s'oc-cupant des déclarations de M. Godeiroul lvurth au « Tijd », M. Angel Salcedo lluiz, a montré, avec une profonde connaissance de notre situation politique intérieure, que les crimes allemands ont ruiné dans notre pays les sympathies les plus solides dont l'Allemagne avait joui jusqu'ici. Nous avons retrouvé ces derniers articles in-extenso dans 1' « Universo » et cette attention du grand journal madrilène, c-rganc < de 1 épiscopat espagnol, est assez signilioa- i tive pour qu'il nous soit permis do la signa- >1 1er. La documentation belge de 1' u Universo » n'est pas seulement sérieuse ; elle est maintenant vivante et rapide et c'est ainsi 1 que dès le 8 mai, i! publiait à Madrid la tra- < duction espagnole du texte intégral reçu lé- . légna.phiquement de la protestation de Mgr i Heylen, publiée au Hâvre le 7 mai. Que d'autres exemples du même genre, il ■ faudrait citer pour être justes. Voici, par 1 exemple, deux numéros du « Heraldo » : celui du 6 mai reproduit un bel article de la « Fjpoca » louant la bravoure belge et déi^ "tarant que notre petit pays a donné au mon- 1 de un exemple admirable ; le numéro du 8 mai publie on long résumé de la protestation de Mgr Heylen et en souligne l'importance. La revue « Iniz de Paz » a publié de son oAté il y .i peu de temps, un article favorable à l'indépendance de la Belgique. ,** Ces sympathies agissantes de grands journaux qui n hésitent pas à déveloipp^r leurs services d'information télégi-aplnq ie et de collaboration extérieure pour lon-3 mieux connaitie à leurs lecteurs les choses de Belgique et le bon droit de notre cause, sont ucc-«u.pagnéee dans le pays d un élan de charité dont la générosité est vraiment touchante. Nous avons déjà eu l'ocoasion de signaler ici 1 accueil si aimable fait pa<r les auditoires espagnols à M. 1 ai>bé Lugan venu plaider devant eux la cause des Beiges. Ce n'est pas en vain qu'on a tait appel aux sentiments chevaleresques du peuple espagnol.Partout, sést manifesté en faveur des malheureuses - populations belges un mouvement de cha-i rite que n'ont pu ralentir ni les graves difli- - cultés économiques du moment, ni le s..«ci légitime d'un lendemain mal assuré. ; "Que nos amis espagnols sachent que le ■ peuple belge n'est pas ingrat. Dans sa misère et son écrasement, il a eu à souffrir de ; l'abandon de certains caAholiques des pays i neutres sur qui il croyait pouvoir compter Cela, il ne peut l'oublier. Mais il n'en est » que plus touché de la persistance de l'affcc-! non d'autres amis qui ne se sont pas laissés - egarer par les avances intéressées de I Al-t lemagne. Les circonstances ne lui perm'it- - tort guère de témoigner sa reconnaissance envers eux autrement qu'en paroles : mais . nos amis espagnols peuvent être assurés 3 que les Belges sont sincèrement émus de ^ tout ce qui se fait en Espagne pour leur ve-p rir en aide .moralement et matériellement. Ils sont plus reconnaissants encore de ce que l'Espagne, et particulièrement la presse . espagnole, fait pou-" rendre justice à leur patrie. e Un hcwniaeje du Hoi d'Asejl^^PS 'i au Roi et à la Reins des Belges r lion i- Le Roi Georges V vient de donner une n nouvelle marque de sa sympathie à nos son-t- verains en conférant au Roi Albert et à la e Reine Elisabeth le grade de chevalier de l'Ordre de Saint-Jean <ie Jérusalem. La situ&iien es Artois et en Pisardie La reetiScaiioa du front L'importante rectification du front anglo-français en Picardie et en Artois a été fort heureuse et récompense les efforts héroïques dépensés dans les derniers combats pour l'obtenir. La vaste plaine qui, du Nord au -;ud, s'étend do Lille à La Bassée, Lens et Douai, s'ouvre maintenant aux entreprises des armées alliées car celles-ci possèdent la plupart des hauteurs qui y conduisent. Sans doute les Allemands y sont formidablement retranchés et, comme à Carency, chacune des nombreuses agglomérations dont est parsemée la -'laine doit être flanquée d'abris bétonnés et couverts, même de coupoles d'acier ; mais il n'est point pour une vaillante armée d'insurmontable obstacle. Entre Lens et Arras, notamment, les troupes ennemies ont une ligne de repli assez sérieuse sur la crête de la « falaise de Vimy » qui leur fournit une sorte de « chemin couvert ». Mais une fois la crête de cette falaise atteinte, comme sa pente est orientée vers l'Est, le refoulement de l'ennemi sera singulièrement hâté et, dès lors, de grands espoirs et de vastes pensers seront permis. P. C. A LA BASSEE ET A LENS Londres, 17 mai. — L'envoyé spécial du « Times » dans le nord de la France télégraphie : « Tandis que nous tenons l'ennemi en échec en Flandre et en Picardie, les Français ont. on Artois, remporté des succès et ; acquis rie la gloire. Le brillant fait d'ar-" mes qu'ils ont accompli en s'emparant de ! Carencv vivra dans l'histoire. Ils le doi-! vent surtout à leur magnifique artillerie. u Les Français accentuent leur avantage plus au nord jusqu'aux collines qui forment • le rempart méridional du saillant de la j Bassée. « Un danger Imminent menace un impor-' tant contingent ennemi qui se trouve dans cette région et l'on s'attend à toute heure . ; à l'évacuation de Lens ». . i LES PERTES ANGLAISES Les journaux anglais publient les listes i officielles des perles subies ces jours der-t niers par l'armée britannique. Pendant la t dernière quinzaine, écrit le « New-York He- - raid », les pertes représentent deux mille - noms (tués, blessés ou disparus) et les lis-5 tes de samedi et dimanche sont les plus . longues qui aient encore para depuis le . commencement de la guerre. Parmi les of-i flciers anglais qui ont succombé à leurs . blessures figure le général de brigade j Lowry-Cole. Parmi les blessés, on signale le lieutenant vicomte Wendover, fils du mar" 3 quis de Lincolnshire, âgé de vingt ans. quis de Lincolnshire, âgé de vingt ans. IJ ' G Surl'Yser * et l'Yperlée * )lO<( ~ Incessants combats q Amsterdam, 19 mai. — Le correspondant à Bruigee du Telegraa{ d'Amsterdam informe que La canioam-acte, après s'être apaisée pendant quelques jours, est #e de venue très vioiLente depuis dliunanche. Sur les autres points du front, prin.ci.pa- i tiennent sur l'Yseé et sur l'Yperlée, l'action c est très grande et on amène, à Ostende et 1 Dixmude, des quantités innombrables de 1 ■ btliessés. ( La lutte est surtout très chaude autour 1 ! d'Y près et près de la ville-, cintre les chaus- \ * ■ siées se diidgeamt vers Menin et autour diu : hameau de Frezeberg (hameau situé à 3 1 t kilomètres à l'est d'Ypres). La bataille fut 1 . terrible au moment où les Allemands, d'à- [ . près ce qu'ils prétendent, arrivèrent à en-i viron une demi-heure de marche d'Ypres. j . M<ais lies Anglais les repoussèrent avec vio-. lence et la lutte se poursuit avec acliar-» Tiement, les Allemands ayant pris l'offen-. sive sur la ligne à l'ouest de Zonsuebeke. Sans interruption, on transporte de nombreux blessés. C'est un véritable carnage autour d'Ypres. Les soldats de La Croix-5 Rouge allemande, ainsi que les infirmières, ■ sorut littéralement débordés à Router s, Cou r- î trai, Iseglhem et Memin. i î Les populations de ces villes sont tou- < 5 jouirs pleines die coriifiar.ce, et quand Le vent • , vien.t du nord, on se diit : « Mauvaise jour-i née aujourd'hui, car le vent chasse les gaz ] t asphyxiants du côté des Français et des . Anglais. » i r Au. cours de la journée d'hier, l'attaque b 'proinionic.ée par les Belges a fait nombre de r victimes dans les troupes allemandes com-3 battant autour de Saint-Georges, près de s ; Diximude. t, « ^ s 1 [: La relie sousopiption anglaise j è pourles Oelyesaproduit j « six millions en trois semaines I s [■ »0« 1 3" La première réunion du Comité national de , Secours aux Belges a eu lieu avant-hier à ® Mansion House, sous la présidence du lord- , , maire de Londres. Successivement, celui-ci, , lord Landsdowne, l'archevêque de Ganter- | !e bury et lord Bryce prirent la parole pour J* faire ressortir les besoins du peuple belge, , -s auquel les Allemands font payer par des te excès de barbarie sa vaillance et son respect de l'honneur, et exprimer le vœu que l'An-t- gleterre intervienne largement en sa faveur. >- L'archevêque de Canterbury a annoncé 5e qu'en trois semaines, l'armel du Comité avait ir produil plus de 2411.000 livres. M. Paul Hymans, ministre de Belgique, a - vivement remercié la Grande-Bretagne et ie l'Amérique de ce qu'elles ont fait pour la 8 Belgique malheureuse. — En Allemagne ont été apposées des affiches mettant à prix la tête du dessinateur Hansi. La somme promise est de C.250 le francs. a. — Le « Vorwaerta » annonce que deux In journaux de Solingen ont été mis en état de le censure préveaitive pour avoir réclamé la paix, DERNIERE HEURE : Communiqué cfâeisl frasgsis Paris, 20 mai, 15 heures. ; Aucun événement à signaler pendant M , nuif de mercredi ù jeudi. . . C'EST LA GUERRE. DIT UN JOURNAL' ; BERLINOIS EN PARLANT DE L'ITALIE ; Amsterdam, 20 rnoi. — Le Berlincr Tarie* ' blalt publie sous le titre « Suiicide du Pane-; mont italien « une dépêche de son corres-J pondant à Roane disant : la foule a vaincui le Gouvernement. Il se présentera jeudi de- ■ vanit le Parlement avec un programme sj-; gnifiant simplement la guerre contre l'Au* 5 triche. HOU UN VAPEUR ATTAQUÉ PAR DES TAUBES 'Plii!ladelphie,20 mai.— Le vapeur Cushing est arrivé. Le commandant diu navire à i soumis son rapport sur l'attentat dont il a - été victime de la part d'aviateurs allemands, qui ont essayé de détruire 'on vaie- î seau en lançant des bombes, dont i'une o - frappé le , plat-bord. t —r-W SUCCÈS DES ALLIES DANS LES DARDANELLES e AUlènes; 20 mai. — Selon de» informa* t fâoniR de bonne source, les forts de la cûte x asiatique des Dardanelles sont tous dé traits. Suivant une dépêche reçue de Ténédos,. _ les alliés se seraient livrés sur les hauteurs. s de Krithia et de Gaba-Tépé à de brillants e assauts contre tes positions des Turcs, en faisant de nombreux prisonniers. Les forts de la cûte européenne restent erw oore intacts. LA SANTÉ DU ROI DE GRÈCE a Athènes^ 20 mai — Voici le dernier bul< e letin de santé diu Roi : *• Fièvre S7°4. La situation générale du ma) ■s lade est satisfaisante. UN GRAND MEETING PATRIOTIQUE e A LONDRES Londres, 20 mai — Le grand meeting pôrial patriotique, tenu, dans la soirée au Guiildhall, pour exprimer aux Indes,aux coït nies autonomes et aux protectorats la reconnaissance de l'Angleterre, a donné lieu à des scènes enthousiastes . Le lord-maire a fait ressortir l'oeuvre nia- - gnifique accomplie par l'empire britanni^ 3 que. MiM. Asquith et Bonar Law ont parlé dans le même sens. Tous deux ont préconisé en outre l'écrasement du militarisme allemand, qu'ils ont comparé à un reptile vénimeux. rt Une brochure qui intéresse r- tous les Belges ;s C'est celle publiant la première liste officielle des offlciei-s, sous-officiers et soldats a_ belges tombés aux mains de l'ennemi (liste in die seize ipages gi'and format, coaitenont et plus de 9,000 noms de militaires, classés }c pat- grades et par ordre alphabétique, mise ' en vente pju prix de 25 centimes l'exem-plaire ; 20 centimes seulement pour les ' soldats belges sur le front. ■ ' 1 Moyennant l'envoi préalable d'une som-•j me de 30 centimes par exemplaire, l'adimi-» niistration du journal le XX° Siècle de Bruxelles, 2S ter, rue de la Bourse, le Ha-„ vre, se charge de l'expédition de cette liste U" 1.. par la poste. jKIsfî d'un offîcîtr lt!p ftifiril eti JCollandf Le lieutenant-colonel De Pauw vient do mourir, après une courte maladie, à Zwolle, où il avait été interné après la chute d'Anvers.C'est le colonel De Pauw qui accompagna le général Werbrouck lorsque ce dernier fut chargé par 'e général De Guise d'aller négocier la reddition d'Anvers avec le général allemand. Leur mission accomplie, les deux officiers belges regagnèrent le fort Sainte-Marie où attendait le commandant de la position fortifiée d'Anvers. Fidèle à son chef, le colonel Do Pauw ne voulut pas le quitter et ce ne fut que sur l'ordre formel du général de Guise qu'il abandonna le fort avec le restant de la garnison. Il allait tenter de rejoindre l'armée de campagne à Ostende lorsque, grâce_ à sa persmcaeité, il déjoua un faux commis par les Allemands et qui devait le faire tonifier, lui et tous ses hommes, sous le feu des mitrailleuses ennemies cachées le long de la route. Pour sauver ses braves d'une mort certaine, il ne restait au colonel De Pauw les diriger vers la frontière hollan" daise. iut fait prisonnier à Zwolle où il se consacra cœur et âme à relever le moral des soldais internés et à leur adoucir autant que possible les rigueurs de l'internement. Ses obsèques ont été célébrées vendredi dernier dans cette ville. ' Douze caporaux de l'armée néerlandaise - portaient le cercueil, qui était recouvert du " drapeau belge et sur lequel avaient été placés l'uniforme et l'épée du défunt. Les cor- ! dons du noêle étaient tenus par deux colo» ' nels hollandais et deux colonels belges. Le général Dosain, attaché à la légation ^ de Belgique à La Haye, a prononcé un dis-1 cours émouvant sur la tombe. 1 Une foule très nombreuse a tenu à rendra les derniers honneurs au vaillant officier. Dans l'assistance, on remarquait M. le 3 lieutenant général Onne, chef du dépôt gê- - néral d'internement à I.a Haye, les officiera 3 et les soldats internés à Zwolle, des délégations d'officiers d'autres camps, un grand i nombre d'officiers hollandais, le bourgmes-e tre de Zwolle, etc. i La musique belge d'Oldebroek escortait lis cortège funèibre.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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