Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1207 0
19 november 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 19 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mp4vh5dk5m/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

2VANNÉE.—Série nouvelle. - N* 575 Le numéro ; tO Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Ven dredi 19 Novembre 19157 RÉDACTION & ADMINISTR ATÏOIÎ îfln rie l> But" — ^ HAVRE Téléphone: Le Havre n- 1Ï.05 directeur ; FERKAHD SS1ÎRAÎ 2'ciîles l'S communications concerr.an la rédaction douent être adressé* sS",rue de la Bourse,Le Havre* LONDON OFFICE: g1,Panton Street (Leicester Square) s.w. LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franoa 2 Tr. 50 »>ar mot*. û 7 fr. 50 par tflti33tr« Angleterre 2 sn. S d. par m jIs. • .... 7 jli. 3 J o*r tri naîtra Hollande.. 1 .25 florin par mois. 1 » 3 75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » pir mois. » .. 9 fr. » par trlme3tr® PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal aj Havre ou h Londres Ainonoa* 4' paie» Ofr. 4D la ligne Patltesannonoes4* paga: 0fr.3Dlaligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité. io, rue le La Victoire, Paris, qui en a Le monopoce poar Paris. Quotidien belge paraissant au Havre LES ANGLAIS AU SIÈGE D'ANVERS Ua2!qiiBS précisions à propos fin Étants MlaMMiaiix [omîmes -A>~~ Le « XX® Siècle » a signalé dans son numéro de mercredi, le discours prononcé à (a Chambre des communes le lundi 15 novembre par M. Winston Churchill, ancien ministre de la marine du Royaume-Uni. M Winston Churchill, on le sait, a cru devoii à la veille de quitter le ministère pour rejoindre l'armée et y faire son devoir de soldat, s'expliquer publiquement devant le Parlement sur le rôle qu'il joua au commencement d'octobre 1914 à Anvers auprès du gouvernement et de l'armée belges. Plusieurs journaux anglais ont reproché depuis lors à M. Winston Churchill ce qu'ils ont appelé son intervention malheureuse è Anvers. Sans )ui, ont-il dit, la retraite de l'armée de campagne belge aurait pu s'opérer plus tôt et dans de meilleures conditions Nous tenons h faire remarquer en passant qu'aucune critiaue ne s'est jamais élevée du côté belge contre l'honorable ministre de la marine à queïrrue point de vue que ce fût. Le « XXe Si Me », en particulier, aurait continué à garder jusqu'à la fin de la guerre sut ces événements historiques le silence le plus complet, si le débat qui vient de se ronvrîT à la Chambre des Communes et dans la presse anglaise ne nous autorisait à en parler. M Winston Churchill a dit dans son dis cours : « Quant à renvoi d'une expédition de se cours a Anvers, ce n'est pas uioi, mais lord Kitchener el le gouvernement français qui en eurènl l'idée les premiers. Je ne fus con sullé sur les arrangements élaborés que quand ils étaient déjà très avancés. »> C'est à minuit, le 2 octobre, au cours d'une conférence tenue chez lord Kitchener, que je fus mis au courant des plans préparés par ce dernier et le gouvernement français Le gouvernement belge, qui n'avait pas en core reçu la promesse d'une assistance définie, avait télégraphié, durant l'après-midi, sa décision d'évacuer la place. Une dépression profonde régnait parmi les ministres; on avait conscience que, faute de résister trois ou quatre jours de plus, les plans éta bîis s'écroulaient et que les secours devenaient inutiles. C'est alors que je proposai et je suis loin de le regretter, de partir immédiatement pour Anvers, afin de prévenir ;e gouvernement belge des préparatifs faits, de me rendre compte de la situation sui place et de voir si la défense pourrait être prolongée jusqu'à l'arrivée des forces de 'secours.' » Mes collègues acceptèrent et je partis aussitôt vO-est une erreur de considérer l'échec de nos efforts pour secourir Anvers comme.un insuccès militaire complet. L'histoire, j'en ai la conviction, montrera que u la grande bataille ffui a marqué la fin de 1014 eut lieu sur l'Yser et non nlus au sud, c'est à cette entreprise qu'on le doit. » Nous sommes en mesure de compléter sui plusieurs points le récit de l'ancien ministre de la marine britannique. C'est le 28 septembre que le commandement de l'armée belge fut persuadé que les forts de notre ligne avancée, tous modernes et que l'on croyait.à l'abri du canon, ne tar deraient pas à être détruits par la grosse artillerie allemande de 280, de 340 et de 420 m/m; Ce jour-là dans la soirée, plusieur8 coupoles des forts de Waelhem et de Wa-vre-Ste-Calherine.étaient ébranlées ou même fissurées. Au premier obus-mine, une voûte du fort de Wavre-Ste-Catherine avait été trouée. I^e lendemain 29, il fut décidé au cours d'une conférence entre le ministre de la guerre et le commandement de l'armée que la place d'Anvers serait défendue désormais par les troupes de forteresses exclusivement et que l'armée de campagne se retirerait sur la rive gauche nour échapper à l'investissement el peut-Afre à la captivité. Le Roi, le Gouvernement et l'èfat-major se trouvèrent tout 4e suite d'accord nour décider et exécuter ce nlan annuel In Belgique doit, ainsi nue les événement l'ont montré, d'avoir gardé son armée de campagne intacte et un lambeau de territoire inviolé. La retraite devait commencer le 2 octobre et l'armée de campagne devait prendre posi. tion sur la Dendre, afin d'v attendre sa liaison avec les armées françaises du Nord qui venaient de s'étendre jusqu'Arras et même jusqu'à Lille. Dans la 'nuit du 2 au 3 octobre plusieurs fonctionnaire^ et officiers des divers départements ministériels arrivèrent à Os ternie pour v installer leurs services. Tls en furent rarm^lés téléphoniquement par le gouvernement.Ouo s'était-il donc passé! Prévenu nar le gouvernement belge du plan arrêté de commun a.ccord par le Roi. le Gouvernement et l'étaf-major, le gouvernement anglais avait erïvovA à Anvers son ministre de In mannp M. Winston ChuroMI avm't vivement insisté pour que toute l'armée demeurât à Anvers et pour qu'un nouvel oTorf fàl fait avoc l'a.'de d'un contingcn1 anglais dont il promettait le secours, afin d'emnAnfior la place de tomber aux mains des Allemands. On s'exagérait manifestement en Angle terre, comme c'avait été d'ailleurs le cas en Belaiaue pendant de longues années, l'im partance du camp letranché d'Anvers. Ouoi qu'il rm soit, l'intervention de M. Winston Churchill fit ajourner l'exécution de la retraite. Une brigade de 6.000 fusiliers marins anglais, commandés par le général Paris, vint renforcer dans les intervalles du. secteur attaqué, les troupes belges. Ces brave» soldats se battirent vaillamment. mai« aucun renfort, si considérable fût-il. n'aurait pu tepvr devant l'ouragan de mitraille dé chaîné par les Allemands, et il fallut corn m^ncer dan« la nui' du f> aiu 7 octobre, sous peine de voir le Roi. le gouvernement et l'armée de cnmnagn^ capturée par l.'ennemi» le mouvement décidé une semaine aunara vant. Orgams^e de main (le maître, la re traite de l'armée belge s'effectua. heureuse ment. Pas un eanon. nas un homme ne resta en nrrî^o f> n'e^t nas encore le moment de raconter en détail l'euduranoe et l'hé-ro^med'* noQ malheureux <=oldats Cette histoire d^vra êtr<^ écrite anrès la guerre* '* faut nue to»is lec netits enfants de no« écoles connaissent par le menu les sacrifices que supportèrent vaillamment nos officiers et nos soldats pour le salut du pays. Pendant que notre armée de campagne s'échappait vers Ostende, les troupes allemandes franchissaient l'Escaut et s'avan çaient vers l'Ouest de la place d'Anvers, n bien que plusieurs milliers de soldats de notre armée de forteresse furent obligés, quand toute résistance fut devenue impossi ble, de choisir entre la captivité en Allemagne et l'internement en Hollande. C'est ^ ce second parti, on le sait,qu'ils s'arrêtèrent. Telle est l'histoire de l'intervention de M. Winston Churchill à Anvers et defheureus* retraite de notre armée de campagne. Que pelle-ci tardât encore un jour, et une catastrophe épouvantable se produisait. Si ell° avait commencé le 2 octobre, il est possible qu'une partie des troupes de forteresse eût été sauvée. Il est possible également nue l'armée belge qui eût fait sa liaison avec le--troupes françaises et anglaises, se battrait encore sur la Dendre aujourd'hui. Mais tout ceci est du domaine de l'hypothèse, bien entendu. LA VISITE DU C4IÎDLY4L MElitffi AJIOME On télégraphie de Rome à la Croiœ, le 16 novembre : « S. Em. le cardinal Mercier était attendu à Rome cette semaine. Il avait été appelé par le Pape, qui désire entendre l'avis du aavajnit archevêque de Matines su.r des questions qui sont dans la oomyjétemce particulière de celui-ci. L'arrivée du cardinal est um peu retardée. Il arrivera d'ailleurs avunit le Consistoire et y assistera certainement.» S. Enx Le cardinal Regin, archevêque de Qu'âbec, est aussi attendu à Rome ces jours-ci. » Enfin, le cardinal von Hartmann, archevêque de Cologne, a annoncé s«a venue prochaine, désirant conférer avec le Souverain Pontife, n "•••Sais atlelnflre leur lit" ——no»— — Quand des avions alliés font un raid en terre allemande, les communiqués et les journaux d outre-Rhin annoncent unanime-menl que « x n bombes sont tombées sans atteindre leur but. Ça été le cas notamment lors du raid en-tropris, tout an début de la guerre, par des aviateurs anglais au-dessus des établisse, ments Krupp à Essen; toute l'Allemagne, par la voix de l'Agence Wolff et de ses journaux, a attesté le bon vieux dieu allemand qu on n'avait même pas détruit une brouette. Ces mêmes journaux publient aujourd'hui, dit le « Dailv Telegraph .», le bilan des établissements Krupp pour l'année 1914. Or, on n'est pas peu surpris d'y lire : — Réparation des dommages causés par la guerre :... Mks 10,000,000.^ Des nouvelles venues de Hollande peu de temps après ce raid affirmaient en effet, on s'en souvient, que les bombes anglaises avaient détruit tout un atelier avec les 400 automobiles eh réparation qu'il abritait. LESFAITSDO JOUR On sait que la censure allemande a interdit aux journaux de continuer i) parler de la paix el des conditions auxquelles elle pourrait se conclure, l'opinion en est tellement préoccupée Ontr'e-llhin nue déjà dans le Berlinœr Tngeblntt, M. Théodore Wolfl réclame la libre discussion des buts de la guerre et engage, le chancelier fi ne pas jouer les Metternich. A Amsterdam, CEr.ho belge déclare qu'il \t a toujours des bruits persistants au sujet de la paix, particulièrement dans les milieux financiers. Le même journal rapporte qu'un personnage important, qu'on croit être le prince de Bùlow, est arrivé à la Haye. ♦VWVWYM On sait qu'il « a en Espagne une crise latente. L'opposition contre le qonvteme-ment grandit. M. Data a déclaré qu'il faisait du projet de réformes militaires, „ compris l'abaissement de la limite d'dge, une question de cabinet et qu'il devra être accepté même avant le budget-. Les journaux disent que M. /Je Tlomavo-nes doit nrononrer, à la Chambre, un dis-covrs qui pourrait amener la chute du ministère el déterminer ravènement d'un cabinet Romanones. n/vwwwvM On dément de source officielle les bruits qui ont couru sur la santé du roi de Monténégro. Le souverain est très bien portant et dirige en personne les opérations militaires.HVVWVK Le gouvernement canadien lancera lundi un emprunt intérieur de 2rl0 millions de francs. Le ,dé;*artemenl des finances offrira directement l'emprunt sans recourir aux banques. C0#*IU*!0"lE BEICE »o«—— 17 novembre. — Calme à pou près complet sur le front. CHEZ NOsT^Eœ" _—o— LA LEGATION D'ALLEMAGNE A LA HAYE SE LIVRAIT A LA CONTREBANDE.Tout récemment, télégraphie le correspondant du « Matin » de Paris, une auto, qui fait la navette régulièrement entre la Haye et Bruxelles pour le compte de la légation d'Allemagne, a été arrêtée à Pu.t-te. à la frontière, par un poste de soldats hollandais. En dépit de la large banderole sur la/fuelle ont lisait : « Gesand-sehaft's Kurier la voiture fut visitée et l'on y trouva une grande quantité d essence que le chauffeur voulait passer en fraude Depuis quelque temps déjà, on le soupçonnait do se livrer à ce petit trafic. La Sainte Elisabetf IWVWWWW Ce sera auiourd'hui encore, malgré h tristesses de l'heure, fête dans tous It cœurs belges. Combattants, captifs ou er lés, tous les Helges auront une pensée émi pour leur Reine el feront écho de leui vieux les plus ardents aux hommaqi discrets qu'etle recevra sur noire tamben de patrie libre à l'occasion de la Sainte-Ei sabeth. Notre collaborateur, Maurice des On biaux, vient r 1/ oublier dans la cotlectwn d( d Pages actuelles » (édileurs^Btoud Gai à Pans), une plaquette où il met très bip en reliefs les sentiments qui unissent noh Heine à son peuple. Nous en détachons nuelaues nages qu'a sera wticulièrement heureux de lire en ( jour de fête : La vie actuelle du couple roval est d( pus simples. De bons bourf?eT{» qui von l'élé au bord de la mer ne sont pas moir bien installés qu'eux. Il n'y a rtlus de Cour, il n'v a p'Ius qu'u roi et qu'une reine qui camipenl au mi lie ries ironrves. Dins la villa nn ils sont insfa lés, est-il besoin de dire qu'il n'y a rien c ce qu un s imagine être u.n luxe raya, j L seul cordon bleu se livre à l'an culinau pour la table des souverains de Belg'eue-reste d.u service est à l'avenant. Mais dar cotte modeste demeure, le roi et la ré r. çeiivent tous ceux qui ~on.t qulque chose .eur dire du pays occupé ou à leur park d œuvres utiles. La petite reine, si frôle encore, il y deux ans qu'on cherchait à lui épargne la moindre fatigue, Iravaille maintenant ses nombreuses œuvres, du matin au soi prenant à peine le temps de s'asseoir poi le repa& De temps en temps; elle assiste à une r. vue, mais c est rare, elle n'a pas la puérilii de vouloir jeueir au soldat. On la voit uloi vêtue d'une simple mais ravissante amazon noire ; elle monle un cheval dont le harn; chôment ne s'< rne qu'au frontail de nos coi leurs /.ationalcs. Cest ainsi qu'elle apparut à la fin de f< vrier quand le roi passa en revue les cren. l ier., et le 10» de ligne, indifférente aux Ut bes qui sur/olaient le groupe royal. La fu. It, du haut des dunes, tremblait de voir toi a coup une bombe tomber sur edle. Sa sollicitude pour nos soldats est sans c.-se en éveil; elle s'ingénie à lui trouver dr ormes nouvelles, u.aiteiidues et gracieuse. Durant les mauvais jours de 1 hiver ar-\iaiont dons les tranchées, par ses soins 1 images, des chaussuies, du linge, des cis relies, des friandises. Aussi la vénération des troupiers pour le. « pente reine « n'a-t-elle plus de born.f Mais comment lui témoigner leur gratitude Le fut une joie délirante qui s'empara d-braves des 11- et 12» de ligne quand, mois Je mars, ils apprirent que la reine rx cevrait une délégation de leur brigade. Le cœur battant fort, dans l'angoisse d'u giand inconnu, raconte l'un d'eux,ils se pr. si nièrent a sept fc la \illa royale où a»r> maint;* allées e! v?nues, on les condtr-d. ns in petit salon où !■> reine, qui s'y tr wut sîuIc, les reçut avec uai sourire >'o braves étaient moins émus, certes, sous I . n lion»' 01 se ,ran8èi-ent, têles dr .it: t «n Usine, contre le mur. L'avocat d'entr cl'anti •d6,'da à Biir]er 1-11 ces termes loi. Votr(' Majesté a su admirable ment remplacer nos mères absentes et loi ! Aussi combien elles vous aimeront de mil t£e'i s Puuvor's,no<is, vous c.vpi vous D , <LSUHfar4batlro nos cœurs p°u ?e 1 âme' nous vous préseii tons, au nom de nos camarades de la br Sade nos hommages de vénération proton h?„hL£°s Vlfs senl,'ments de gratitude t d attachement jusqu à' la mort' » L orateur suffoquait d'émotion; tous le yeux étaient mouillés de larmes. La reine très émue, serra longuement, sans mot dire tes mains de ces héros, les regardant jus qu au fond de l'âme. La reine vaillante et s bonne eur apparut, de si près, plus déli cate, plus frêle, mais aussi combien plu gracieuse que sur les images. Si la disci pluie ne les avait retenus, ils eussent nlo\ le genoux devant elle comme devant un sainte. El la reine, qui avait dominé son émotion leur dit alors des choses très familières e très affectueuses avec les inflexions don elle a le secret, s'mléressanl aux détails d leur vie A leurs misères, aux dangers qu'il couraient, à leur gloire, s'informanl aust s ils avaient des nouvelles de leurs parent restés au pays. Ils lui jurèrent ,au nom de leurs camn rades, de se conduire en braves et de 1 ramener dans sa capitale au milieu de l'ai mée victorieuse! Nous souhaitons du fond du cœur bonn chance à la Reine, dit tout d'une haleine in poilu qui se creusait la lête pour trouver lu aussi de quoi manifester sa reconnaissance Elle ne cesse de s'occuper des blessés Pendant que les obus pleuraient sur Furne^ elle prodiguait ses consolations aux hab lanls blessés, insouciante de la mitraille. Elle se rend fréquemment à l'hôpital d Cabourg, elle visite les trains sanitaires. Un jour elle s'approche d'un brancardie qui venait d'être amené sur une civière. ! avait été frappé A la tête au moment où relevait un blessé. II veinj.il de défaillir. Comme il rouvrai les y.eu x. le médecin lui dit : — La Re.i.ne es! près de voais. Le blessé tourna légèrement la tête ver la Reiir»e et, les yeux illuminés de joie, tu diit : — Qu'el bonheur, Madame la Reine, pou un p^til brancardier Comme moi. EMm lui pril la main el la gnrda lonfi tejnps dans ses petites mains pâles. ♦ A l'hôpital de Caalis récemment installé qu'elle visilailt avec le duc de Venidôme elle parcouru! les divers services, s'intéres sa.nl aux explications qui lui élaient foui nies, prodiguent des paroles de réoonfoi aux malades et aux blessés et leur offran (lies doiiraurs. Ue pelil réfugié belge, âgé de six an; qui était en traitemenï pour des blessure occasionnées par des éc'iats d'obus, offr à la Reine une gerbe de fleurs. Elisabetf éimu'e. prit le marmiol da.ne- ses bras e l'embrassa. La Reine s'efface, eJle veut que les rayon die la gloire se concentrent sur la mâl 1 figure de son illustre époux, mais rien n peiuji empêcher qu'elle en soit elle-mêm il'uiiirmée. Du resle, chacun des deu royaux époux préfère qiu'on toi parle d l'autre. Ceux qui, s'adressiant au Roi, I'er Irotiierune.nt de la place qu'il s'est taillé dan-s ['Histoire, voienil son sourcil se fror 'S cer au-dessus du binocle et ses joues s i- colorer vivement, car u.n sang jènéreu •e circule à fleur de peau dans sa tête puis ■s san.Le ; sa modestie s'est diéjà effarouchée is Muiis qu'on lui parle de la Reine ! Alor m s»n visage se déride, ses yeuix brillent, uî i- bon sourire flotte sur ses lèvres, relevar une fine moustache blonde d'adolesoenl, i- est heureux 1 J*. ^ lit 4> ri Nous n'insisterons pas sur ce que 1 e Reine pense des bourreaux de la Belgique elle l'a dit à Pierre Loti : n — Cest fiiin.;. Entre eux et mod, i'1 y a ui e ndieau de fer qaii est descemdju pour jamais — Cabourg cm Orléans ? se denmïu:<a;'t-o: naguère au sujet d'u Roi. •s — Bavière ou Bourbon ? se demandait-oi t. au sujet de la Reine, s Belges, Belges tous de/ux, ni plus, r moins, Belges, exactement Belges, ponctue! 0 Lemeail Belges, Belges de cœur et d'ûme 11 et c'est assez. Leurs origines, qu'elle 1- soitrui amies ou ennemies, ne nous îinj^ur e tent plus : ils son! Belges, foncièremen n Belgies et cela nous suffit. La patronne de la reine est sainte ElisJ e betih, neme de Hongrie. La légende doré s nous rapporte qu'elle avait la passion de l ■ charité et que «on mari en était jaloux. U: à jour qu'elle portait aux pauvres des pre r visions plein son devantier, il la rencor tra et lui demanda, d'un air courroucé, d a quoi elle était ainsi chargée. Elle laiss r choir son fardeau el. des roses s'écroiiiH à rent en avalanche sur le sol. Des roses I Les roses de la sublime cha r ri té. De ces roses-là, le cœur de notre souvç • raine déborde toujours, comme du giron d é sa patronne. Notre petite reine rentrer s dans notre pauvre pays en ruines, le c mains pleines de roses. Et ces roses em t- baumées du parfum de son cœur feron ■- renaître de leoirs cendres les- foyers dé variés. !- Pour un peuple qui auna tant souffert e i- dont elle est déjà la consolation, elle ser i- la reine gainte Elisabeth de Belgique, bé i- nie dan« sa postérité, honorée dans les siè it oies des siècles. ; La tyrannie allemandeen Belgiqui ^ NOUVELLES ARRESTATIONS A LIÈGE Le 9 novemibre écoulé, la soldatesqu. prussienne envahissait le local de la Soup. r populaire, place Su nt-Paul. Tandis que le; 1 rues aux abords étaient barricadées, i'Iiôtc 7 éta..! envahi el les Roches procédaient ; s l'arfeslation de MM. E. DignelTe. conseille j communal ; l'avocat Paul Philippart ; Pou ,. Staes [qui a rendu un servie».' eléjà oub.i au général von Emnrch, en acceptant di :1 lui ramener sa fille d'Angleterre), el plu sieurs autres qiue leur mauvaise éloil s avait conduits lâ. La raison ? Ces messieur ( donnaient para3l-il, des secours « criminels » à des ouvriers du îhemin de fer san travail !... t ARRESTATION DTJ BOURGMESTRE D'ENGHIEN Le bourgmestre d'Enghien, M. l'avoca De'.amnoy a été arrêté tout rée»mment, oi ignore pour quel motif. - On nous confit me l'arrestation de M. Pe i pin, député socialiste de Pâturages. . CINQ ARRESTATIONS PAR JOUR à GÂNJ Une personne bien informée nous assun que la moyenne des personnes arrêtées i Garid par les Allemands s'élève à cinq pal . jour. 5 On nous rapporte aussi que les Aile , ma.nds ont arrêté et mis au secret le doc leur Duperreux (?). Dès ejue nous aurons des précisions i nous les publierons. j Bossuet à l'index ea Allemagne »o« t La nouvelle édition des Sermons de Bos I suet en cours die publication à la maison ? Hachette et C'", par les soins ele MM. Eu ^ gèiit1 Levesque et Charles Urbain était im i primée à Bruges aux établissements Des 3 Ciée. « La savante entreprise, écrit le chanoin. - GriseLle dans la Croix, continuai! en plein, i guerre, et malgré la difficulté des envoi - d'épreuves, nos érudils lravaillaien.1 à leu œuvr© sereine. Voici que tout est arrête e on va voir pourquoi. La censure allemande i g[i<âce au régime de liberté el de kultiii i dont bénéficie en ce moment la Belgique, i :• trouvé à redire dans le texte de Bossuet Certains passages du sermon sur l'ambilioi lui ont paru constituer des allusions inju " rieuses au kaiser et... on en a exigé la sup preissiion. » L'esprit scientifique d'Ouifre-RIhin faniil-il employer u.n autre mot ? doirinc ici s; mesura. Cependant nous ne verrons pa. oetle ourieuse édition expurgée. [ ii Jeudis, un historien dés Jésuites, racon j tant c'ies démêlés de l'Ordre avec um pape qiu ava.il dessem de modifier les constitutions j a écrit cette phrase... un peu lesle, qu'on lu a d'aiilJeurs oruelùemenl reprochée : « L Pape était vieux ; les Jésuites attendirent... » On, attendra aussi à Bruges que Iei j. oreilles piies de l'empereur et de ses amis n puissent plus être offensées. Bossuet n j, changera pas son texte. » " La guerre sur moi »o«—~- I UN NAVIRE HOPITAL ANGLAIS HEURTE UNE MINE ET COULI t I>e vapeur-hôpital anglais « Anglia » sombré mercredi dans la Manche aprè ^ avoir heurté une mine. s L' «« Anglia » portait 13 officiers et 3? t hommes Sur ce nombre, 300 ont été sauvé i, par un navire de patrouille. I Un autre navire allant au secours d 1 <c An<jlia » a touohé une antre min-e et s i aoinba'é également. ; Les Alliés " dans les Balkans 3 tlOti e L'intervention de l'Italie. — L'attitude de ? la Grèce. — On prévoit un ultimatum de l'Allemagne à la Roumanie ^ L'action imminente ère l'Italie dans les t Balkans ne fait plus aucun doute ; les mi-1 lieux militaires italiens opinent pour un débarquement à Salonique, les difficultés d'une expédition en Albanie semblant trop considérables pour le résultat à atteindre. x Les milieux politiques, au contraire, voudraient que 1 Italie allât rejoindre les troupes serbo-alliées à travers l'Albanie. ! Au sujet des rapports entre la Grèce et la Quadruple-Entente, on signale ce fait ! très important que, par ordre supérieur, e port de Marseille n'accepte plus d'embar-i quements de marchandises a destination eie la Grèce. i Le « Novoïé Vremya » se dit persuadé que le roi de Grèce prépare une attaque , contre le corps expéditionnaire franco-an 9 glais. Il prépare aussi à sa manière les - élections générales de décembre, car il a I refusé un sursis à cinquante députés vé- nizélistes appelés sous les drapeaux ! .* e i M. Carp, ex-premier ministre de Rourna-i nie et germanophile convaincu, aurait affirmé, écrit le « Times », que la Roumanie se rangera aux côtés eie l'Allemagne en e décembre au plus tard. i L'Allemagne, ajoute M. Carp, fera à ia - Roumanie de nouvelles propositions ayant dej allures d'ultimatum, et lui demandera de prendre immédiatement les armes contre les puisances de l'Entente. La réponse ^ devra être rendue dans les 48 heures. M-e Carp s'attend à être appelé au pouovir, i car il croit (rue le ca.biriert actuel elémis-? sinnnera aussitôt que les nouvelles propositions allemandes seront reçues à Bucarest. t Suivant le « Pester Lloyd », M. Take - Jonesoo est parti pour Athènes, afin 'de rendre visite à M. Venizelos. î *** On signale des indices do soulèvement parmi les Musulmans et les Bulgares d'Albanie ■ de même parmi les nationalistes épirotes qui redoutent de passer sous le régime grec. i « ' LA SITUATION MILITAIRE ' ——inju ) Jeudi 18 novembre, midi. r j II est certain que r.\llenia.gne a bien choi-v si son hejire pour saisir à la gorge l'infor-^ tunée Serbie : la Flandre et la France sont enveloppées des brumes de l'automne et leur 3 sol est boueux, ce qui paralyse les actions J de l'artillerie et de l'infanterie réduites à la misérable guerre de tranchées: la Russie 3 est plongée dans la longue nuit boréale et son armée ne peut faire que .reprendre haleine après l'épuisante retraite; l'Italie a ses soldats dans les montagnes où le froid, la neige, le ven! glar.é gercent leurs membres t et mouille leur poudre. Avant laissé à l'en-î nemi l'initiative des opérations, nous en subissons tout l'amer détriment. C'est là. ■ d'ail!lcurs, le sort de toutes les Coalitions où la Pvuràlité des états-majors empêche l'unité dans le dessein et dans l'exécution; 5 'mais l'histoire nous enseigne aussi que ( les Coalitions furent toujours, en fin de ' compte, victorieuses lorsqu'elles surent 1 persister dans leur volonté de vaincre et y rnelt.re le prix. M ail gré que la situation paraisse singulièrement critique -en Serbie, el'le n'v est point désespérée si vraiment de nombreux transports amènent, chaîne jour, des renforts alliés h Sn.loniique el si la Orère n'as-sas sine pas dans le dos ceux donl les- pères lui donnèrent la liberté. On dit que plus de 120.(XX) soldats français et brilannurms - auraient déjà débarqué. C'est un véritable tour de f-oree et à sniopo^r qu'il se renou-voMe on peut entrevoir déjà le jour où 200.00Û alliés seront dians les tranchées des Vardar. Rassurée sur ses derrières, une telle armée pourrait vraisemblablement fe- " n.ir en échec l'ennemi assez cle femns pour 1 élre renforcée h tel point qu'une offensive • lui serait possible, à supposer même que toute commu-niicalion lui fût coupée avec " l'armée serbe et que celle-ci dût a.ller cher-cher dans les montagnes d'.Vbanie el de ' Monténégro un inexpugnable asile. Sans ? doute, les AusIro-AUemands et les Ruilga-5 res' ont actuellement une écrasante siW'rio-r r:té ninnérioue; mais il convient cependant : de ne la point exagérer. Dos rensei«/ne-i m°nts sérieu'X ont évalué à 170.000 combattants l'armée de von Mackensen el l'on as-1 sure crue cette armée aurait. dé.jà p^rd.u 39 % de son effectif. r.cs renforts dTi'on 1 lui envo-'e n^ serviraient donc qu'à combler - ses pertes. Quant à "l'armée buKare, eille a sans doute beaucoup de. mobilisés dans ses dépôts, mais il s'agit de les vêtir, de les éou-îiner et d.e les armer et cela est. fort i malaisé pour un pavs pauvre que deux ' guerres ont en-en re annauvri. Sur ses effectifs en campagne, les informations sont : contradictoires, mais il semblp bien qu'elle i ne d'-s pose pas de plus de 8 divisions, soit : a m ma.x;,mnm, sans défal'nner les pertes, i 1AOOOf) hommes. Malgré donc ou'en Macé-î doine, les Ruilgares menacenl Prilefp, au " sud de Vélès (T<u.prulu^ ef oceunent Knl-' kandoien. à l'ouest d'TTsku.h, malcrré qu'en î 'V ioille Serbie, les Austro-Allemands et les - Rnl'gares res<2errpnt leur demi-corHe autour des vallées de l'Tbar et de la Sitnitza. où se concentrent les trounes serbes en retraite, rien n'est enenre p(4rdu. I Pour ï.rrfnressionnpr la Grè^e officielle, s'il ne suffît point de relenir les bateaux grees dans les ports de France et de Gra.nde-Rretagne, il est d'autres arguments : T.es îles çreeques d'il l>odécanèse sont \nilnéra-bles ef Tes Iles Ioniennes n'ont été eédées. ï en 18^3. à la Grèee que contre^promesse de l'établissement d'un go-iivernelocnl eonstj- 1 tnitionnefl et narlementaire. Or. nue reste-t-il s de la Constitution et du régime narlementaire de la rjrèep après les deirf dissolu- 2 lions de la ChanVbre helléniqnie ? Toutes ces s lies parfumées de l'Egée cl de l'Adriatique sont la couronne (Je perles de THellade. Va-e t-elîe les perdre en perdant du même couip bl l'honneur ? Paul Crokaert DERNIÉRE HEURE Communiqué officiel français —o— Paris, 18 novemibre, 15 heures. EN ARTOIS, canonnade violente dans 16 bois de Givencluj. Nous avons exécuté une concentration de tir de nos engins de tranchée sur les organisations allemandes dans les carrières d'ilerbécowrl, DANS LA VALLÉE DE LA SOMME et bombardé très vigoureuse m eM les tranchées à Autréches, SUR LA RIVE NORD DE L'AISNE. Nuit sans incident sur le reste du front. ——»>o«—- UN SUCCES DES ALLIES SUR LES BULGARES Athènes. 18 novembre. — Les nouvelles officielles des opérations dans les Balkans manquent (actuellement. \ Selon lejs dépêche© des- journaux, les Français auraient, après deux jours de combat, remporté un succès important suv 'd«s forces bulgores supérieures, comprenant trois divisions, sur le front de Tihir-kovo-Sichevo-Hévitzia.Les Bulgares auraient subi des pertes immenses. De leur côté, les Anglais ont remporté u nsuccès sur le front de Valandovo-Ra-brovo.Les Français ont occupé Kasturino, évacué par les Bulgares. (Sous toutes réserves.)LE VOYAGE DE M. DENYS COCHIN EN GRECE Athènes, 18 novembre. — M. Denys Cd chin a rendu visite à M. Skouloudis. U est allé s'inscrire au Palais-Royal A a déposé sa carte chez tous les ministres. A cin~ heurse, le ministre d Etat français a visité M. Venizelos, avec lequel il s'est entretenu plus d'nne heure. M. Denys Cochin sera reçu aujourd'hui dans 1a. matinée par le roi et la reine. Il partira probablement dans la soirée pour Salonique. AU PORTUGAL Lisbonne, 18 novembre. — Le président du Conseil a 'présenté de nouveau la démission du Cabinet, laquelle a été refusée par le président de la République, qui a j^rlè le mintslère de rester au pouvo-jr jusqu'à ce qu'il trouve, dans l'attitude dn Parlement, une indication pour désigner son succès^ seur. »û« LES EVASIONS D'OFFICIERS ALLEMANDS AUX ETATS-UNIS Baltimore, 18 novembre. — On a arrêté u.n individni qui, d'après des documents trouvés dans sa chambre, serait le sous-oflicier U/rger, évadé du Prinz-Eilel-Friedrich. La Saint-Albert CHEZ NOS SOLDATS DE GRAVILLE On nous écrit de GraviIle : « A l'occasion de la fête patronale de S. M. Albert, roi des Belges, une fête artistique a été urganisee, le io novembre, u<uxa la salle des fêtes de Graville-Sainte-Honorine, en l'honneur des officiers, sous-officiers et soldats du détachement des établissements techniques d'artillerie- Le colonel comte de Gruiine, commandant de la Base beige du Havre ; le capitaine 1 commandant du génie Biaise, attaché au 1 cabinet du ministre cle la Guerre, ainsi qua les différents chefs de service des établisse» monts techniques susdits avaient biea voulu répondre à l'invitation du comité organisateur. Celte fêle était rehaussée de la présence de M. Thomas, maire par intérim dë Graville ; de M. Lépaulard, conseiller municipal, et de M. Renanlt, chef de bureau à la mairie de Graville. Mlles Lily Delivet, Hellen Rivière et Chapelle ont charmé l'assistance par leur talent. MM Davil, ténor; Vanny Aldores, barylon, et Sôv. Lhaiir, comiq'iiie*grime, ont soulevé des salves d applaudiasements. Ces artistes qui servent to{is trois sous les drapeaux français, se sont présentés en tenue de ca.m:pa£rne, voulant ainsi honorer doublement. leurs camarades belges. Mlle Chapelle et M. Sinot ont enlevé avec brio la spirituelle comédie « Menelas ». Bref, snccès complet pour les dévouées et gentilles actrices et pour les braves cama-' rades de l'armée française. Le piano était tenu, avec une bonne grâce, parfaite et un grand talent, par Mlle Ma.-nissier.T^e colonel comte de Grunne, dans une allocution natriotimie de grande allure a défini le rôle de combat des artisans faisant partie des établissements techniques de l'artillerie.Après l'exécution magistra.le de la « Brabançonne » et de la « Marseillaise », par tou<; les (artistes et reprises en chœur par toute l'assistance, on s'est séparé aux cri3 de « Vive le Roi I » CHEZ LES ENFANTS DE L'YSER A CHEVILLY On nous écrit de Chevîlly : « La fête du roi Albert a été fêtée aveo ent.housi\is>me p*ir les garçons et les fillea dec colonies scolaires de Chevillv. Dimanche, à 11 heures, une messe solennelle, suivie du « Te Deum »>, a été célébré* par le R. P. Aumônier. M. le sénateur Em- \ J

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes