Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 13 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/445h990855/
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20e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 155 w~~é.r....^^mmjx^^A<7MMxe^<sfisvrjBaB^^iUS3S33^slxSfSZ'^rif;efSiGœtUî^-„■ n -'inir-i rnwnrrr ■ iiii-^«.»^»«xwiwpc I»e numéro : 10 Centimes t»>-rar. •>:—f T-frrfnnrKrt-'r'in/V nrywanwwar'lfffr1'^'—1—1" ■apgBMB Mardi 15 avril 1915 RÉDACTION * ADMINISTRATION ' 28 ter me da la Baarae — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n° 14.05 Sireeieu? : FS3NAHD «ÎSSEAf Toutes tes etmsmrtnications concernant ta rédaction doivent être adressées ù8wfrue do ki Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: « 21, Panton Street (Broadmead House) KaijyT.^k «fes3 LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS France 2 f>. 50 ,jar mois. » 7 fr. 50 par tri .Tl33tro Hors France.. 3 fr. » par mois. » ,. 9 fr. » par trimestre Angleterre— 2 sh. G ci. par mole. » .... 7sh. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Los 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : la ligne 3 cl. Quotidien .beige paraissant &u Havre Le Rai. la Loi, la Liberté Un grand écrivain russe 3iC met au théâtre l'héroïsme belge 11 i La - sél La première œuvre d'imagination que la tir (juoiTu ait inspirés, dans te champ do ta Ht- sic .••'«nature classique, a pour sujet la Belgique, pa ' C'est en Russie «ja'eOo a éclos. L'i Ou sf.it quelle place Léon Anidtreâeff a su jyj, (conquérir chez ses compatriotes, Parmi les ca ii-eprésentante de la jeune littérature slave, y, après l'éclipsé do Maxim Gorki, il tient, au- va joiu'd'hiu, to premier nanig. La présentation j,,; de l'auie.tir du « Riro rouge » et de» « His- m, litodres des Sept pendus » n'est plus il faire. Les Parisiens ont VTU', il n'y a pas long- g., 'temps, au théâtre Marigny, une pièce de lui, Je (la- « Vie -do l'Homme ». C'était joué on aile-imand. La lourdeur cte la langue avait ajouté je ne sais quoi d'inassimilable au ca- ai iractère sobrement symbolique des ta- j-c iblcaux ;.et la- critique ne se mnntm pas «jj, toiètiyeîita'tife envers l'auteur. Heureuse- f,0 ttënit, Anictrcieff a fait mieux. Le pessimis- pa .me qui le rattachait, dans ses travaux on- ^ ttérieurs, A la tradition des> DosAoicwslu et te: de Garschiiao, vient de s'élever ù une con- coption plus sereine : la. tragédie <le la Bel- ge inique, qu'il vient de .porter sur la scène, ;a 's'achève par un acte de foi, par une pro- ™ Juiesn© de résurrection. C'est, dans l'ensem- \ j -i>le de ses créations, une dissonance lien- j;c [■mise. la *** le: V<£ '■ La nièce a pau» titre les paroles; clairon- ca Jihantes de la « Brahaarçonno » : le Roii la s0 lT..oi, la Liberté. Construite- sur le canevas ïe; "no la réaftité, toute proche, on y retrouve re ««Uo'couleur symbolique, ce vernis allégo- m r'iquo qui constituent les caractères exté- qt xieuas des autres couvre» de l'écrivain tr. Tusse. Elle est divisée en six tableaux. jj. Le «premier so déroule dans le jardin re 'd'Emile Grelier, le grand écrivain, belge. C'est un prélude suggestif.. Nous sommes au v( niétml do la guerre : tout est calme, tout est ôj (tranquille ; c'est le bonheur» de vivre. Sou- n', Main, le tocsîa retentit. Il y a là, dans une pj (allée, absorbé dans son travail, près (les rossera qu'il soic-pe, le vieux jardinier Françpîs, qui représente, dans sa. droiture el sa fiœ'fcé, les qualités onces traies de la ri vieille raoo flamande. Comme son oreille A. insi dure, il n'entend pas les cloches qui n( j-'ébra'.hlcn.t. ■ A peine secoue-t-il la tête lors- ^ que Maurice, le fils du maître, vient lui an- a, sionccr qu'il y a la guerre et que les Aile- m anands ont violé la frontière. Non, c'est une ,Li îarce atroce ! C'est impossible ! Rien, dans p, t s souvenirs de ses soixante-dix ans de ni vie tranquille, rien ne lui permet de croire e.| fi la vraisemblance de pareilles nouvelles. ^ U ne se résigne à en admettre la possl- H) J»iïfté que lorsque son maître le lui furo. je ©es milliers de voix chantent, maintenant, p, ila « Brabançonne », là, ù côté, sur la grande }c imite, où lo rot passe, se dirigeant vers liège. , , . te Le second tableau nous transporte a 110- r< 'érieitr do la maison d'Emile Grelier. L'en- ti ncmi n'est paa très loin. Dans le silence de v 3a jiiift retentit l'écho du canon ; ils mar- ^ client ; ils sont si nombreux, ils forment nue masse si compacte d'hommes, d'artille-Jio et de chevaux, que toute : tonlative de e Ses arrêter semble une folie. » L'on dirait crue les sismographes marquent leur pas-<>a,ge, tant leur marche ressemble à celle •d'un t r; njWomen! de terre... » Et, a joute XlMlier, noua sommes si peu nombreux ! Grelier a déjà deux fils sous les- dra-ipeanx : Pier-re, l'aîné, et Maurice, le cadet. Cui aussi s'en ira : ses cinquante-deux ans ne- lui empêcheront pas d'être utile à son js (pays. Et s'a femme, "Jeanne, couragejjse et d ïern\e, que tes émotions douloureuses ont iraidie] no l'empèchena pas de suivre le che-3 ni n du devoir. C'est une tragique figure que " .-elle de Jaanine ! P.lle semble s-ymboliiser la * Belgique tout entière. Lorsque la douleur " est plus forte et menace d'éclater en san- -fiii-ots. elle .trouve-un moyen pour l'étouffer : . telle entonno l'hymne belge. Pierae, l'aîné, qui est médecin, examine i Ison. nore : il est sa'in. « Mais, lui dit-il, tu as Je eoèur d'un poète ; tu ne seras jamais un Soldat ! n Et Grelier lui répond par une ftposiîflplie qui est, peut-être, l'une des plus belles choses de la pièce : <i Pourquoi ?... Parce que je m'appelle Emile Grelier, tu c-iiois que je ne dois pas ttuer, jamais, pour aucune raison ! Ah ! oui Se iw'oblé.me est terrible. Mais ce n'est pas irofro peuple, deux, tranquille, qui a voulu l ier ; il y -a été -obligé. Et si un jouir la conscience suprême du monde appelle notre ■"peuple devant son Minimal, et si elle m'ap-t; ..elle avec vous, Pierre et Maurice, et si elle nous demande : « Qu-'aivez-vous fait ? Vous lovez tué ! Je passerai devant vous et je lui j dirai : Jugî-moi. d'abord, moi aœsii j'ai ittté ! » ; El. nous voici au troisième tableau. Un } Jsriiit ûraorme. l'ensemble de mille voix murmurantes de femmes seules et aban.'Vm-mécs, iv.mn'it le .jardin de Grelien La tragé-flio se dévoile dans son immensité. L'hori- ■ xon est tout î-èusTissant des incendies, et les :tla.i1i.-mes. poussées par le vent, projelic-nt leurs roflefa obscurs sur les murs de la 1 -villa, du poète-C'est un intermède : il nous t ijprçpane au ^quatrième tableau. Pierre est mort. Emile cl son til-s Mau- ■' i-.ice, litassés, sont rentrés chez eux. Mais t •Maitriee est <6''jiV cuéri, tandis, qu'Envie i Grelier c l encore cloué sur son lit : un "éclat 'd'obus l'a atteint h une épaule. Trois per- 1 .sonnés, nenda.nt la nuit, denianden-f .'i lui < T'arier. T.'line, qui se présente sous le nom < mi comte de Qaiirmont, est, en réalité, le .,ro;i : il est accompagné par le comte La- i .garde, rnàKsl.ro démocrate, et un gériéraj. i Uno mesure suorfime de salut, la rwpture j Vies digues, a été décidée par le conseil des , «iiiniistim Ils ont dit : » Oute leis flots de la -mer cnvaliissent nos terres, que de toute la ( (Belgique usaient seulement quelques Iles... , viui'eJlea rfaprwHeat tes « îles Honorées », iiïurs habitonis seront cncoro des Belges ! » Les digues peuvent être brisées dans l'es-'mooe de deux "heures. Il fallut de longues an-■ dires pour les bitir ; mais le sacrifice ne .sera pas excessif pour la Belgique : il lui ■' fauit ansvohor au destin urne, goutte d'éter- ' mité, quelques jours seulement, .une se- i jnai.ne... , -j Emile Grélrer, que lo roi a voulu consul- 1 "il'er, avant de sanctionner la décision de ses -Vons-eillers, s'incline, lui aussi, et reconnaît d'.ii.liilté de la desdruciion. Le cin^nfMne tableau» assez court, nous introduit dans îa chambre du commandant des ion es allemandes, au quartier général. Kultiiir : u Un cerveau de philosophe qui manie le si canons, comme Lcibnitz maniait les àdées. » Tout est calculé, lout est prévu : le mouvement de millions d'hommes est- réduit à un système si harmonique que ICant en serait orgueilleux. Lo nxiHitaiÉsime prussien est. évoqué ainsi par Andreieff, .par des traits d'une ironie cru.elle. Mais voilà, ils n'avaient pas tout prévu. La radiotélégraipUie annonce au commandant suprême que les digues ont été bri-séesi, que l'eau s'avance, qu'il faut se retirer. Des bruits étranges arrivent do plusieurs côtés. C'est le commencement d'une panique folle qui envahit le camp allemand. L'armée obéissant à un ordre imaginaire, Rit en retraite. L'eau, monte ; l'aide de camp entre et supplie le chef do se sauver. Vaincu par la nalure, le Teuton sort ; devant sa porte, une sentinelle, debout., immobile, attendant l'eau et la mort, veille comme une statue do pierre. Le sixième tableau clôt le drame : Emile Grelier, avec son fils Maurice et sa, femme Jeanine, rouie dans un» automobile, dans la direction d'Anvers, pondant que l'i,non-dation, tendue, fait, son œuvre. Une panne arrête la voiture dans la nuit, Le bruit de l'eau s'approche. Les .projecteurs éclairent des zônes déjà inondées. Les oris de la foule se mêlent! au son des clairons. C'est l'annonce de nouvelles horreure. La réparation die l'automobile exige beaucoup de temps : te danger presse. L'âme do Jeanne fléchit, à la fini : elle n'en peut plus, elle écla'te en pleurs. Elle supplie qu'on cesse de la tourmenter, qu'on M rende le fils perdu, qu'on nie menace plus celui qui lui reste, Maurice. Alors, douloureux, confiant, Gre-licui la réconforte, lui annonçant la Pflque, la résurrection, « Ici, un jour, retentiront, do nouveau, les chansons. Ce sera un printemps nouveau, et les arbres refleuriront. Et. les mères cajoleront, de nouveau, leurs petits, ej, le soleil resplendira sur leurs têtes d'or, rarmi les poussières de l'extrême ruine, c'est lo renouvellement d'un peuple, la genèse d'un monde nouveau,d'une génération nouvelle, qui, les rameaux à la mai-n, va, h la rencontre de Dieu, descendu encore sur terre. La Belgique vivra !... et les mères qui pleurent redeviendiioint heureuses. Et avant, do reprendre le chemin d'An-veirs, le poèlo sauve, — c'est en-core un symbole, — mine petite folle vagabonde, qui marchait dans la nuit, vers la mort, vers l'inondation,.. v -.1; * S aras doute, comparée il la réalité historique, l'œuvre duamatique perd beaucoup. Aucun do nos maîtres latins n'aurait su, oeut-êtire, trouver dans son esprit l'audace artistique dont Ancroieh' a «ut preuve. <oiUo audace s'enrichit d une inspiration si noble et d'un lyrisme si généreux que les ■Latins ne peuvent qu'admirer. Il vient de prendre possession, par.sa pièce, des types nouveaux que la fatalité historique a coulés et projetés dans le royaume de la littérature universelle. Ce sont des types symboliques, fixés désormais pour l'éternité avec leur signification immuable : le Belge et l'Allemand ; l'héroïsme ailé d'un côté, la violence brutale de l'autre. Ils sont entrés dans le monde de l'imagination poétique, tels qu'Andreieff nous les présente. Us y resteront, salis possibilité de transformations. A-t-on réussi h transformer, à travers les siècles, le type de David on celui de .lurji-is ? Domenico RUSSO. Le Président de la Réphlipe • an quartier général Moi Albert DÙnkerque, 12 avril. — Par téléphone, de notre correspondant- — Aujourd'hui, lundi après-midi, M. Poincaré, président de la République française, et M. Milta-raml ministre de la guerre ont rencontré au Grand Quartier Général Belge le roi Albert avec lequel ils se sont assez longuement entretenus. ïJ7Éaill*ni i la Mm —o— Une lettre d'Edmond Picard M. Edmond Picard a adressé de Bruxelles la lettre suivante au Comité de ravitaillement de la Belgique, par les Etats-linis. La haute personnalité d Edmond Picard est connue On n'a pas oublié la puissante a vitô, dans la plupart o.cs domaines de l'esprit, de cet orateur original, avocat depuis cinquante ans, ancien bâtonnier, sénateur influent, critique d'art militant et, selon sa propre expression, « Belge passionné ». Dans la Tourmente qui a assailli son noble pays, M" Picard s'est refusé, malgré son lige, il quitter Bruxelles, d'où il adresse aux délégués de la grande Réoublique américaine les lignes émouvantes que voici : « Que le grand peuple des Etats-Unis reçoive mon solennel hommage ! « Géant dans le cortège des nations, il vient au secours de la petite Belgique opprimé- cl malheureuse, et donne au monde un exemple inégalé de fraternité internationale, « On célèbre notre héroïsme d'avoir tout sacrifié à la sainteté de la parole donnée et d'avoir osé résister, au risque de l'existence, au cyclone d'une invasion sauvage. n iv nous de célébrer la magnificence de l'aide que nous apportent, de si loin, les cœurs magnanimes des. citoyens d'Amérique.n La Belgique meurtrie, ravagée, mourante, mais qui no veut pas'mourir, dont le cou-ragn a pnrir sublime, a trouvé un sublime bienfaiteur, pareil au Samaritain de l'Evangile.« Que! spectacle grandiose, jusqu'ici inconnu dans l'Histoire, qu'un peuple se faisant le nourricier d'un autre peuple tout entier, s'égalent ainsi il la divine Providence mettant sur les plaies affreuses de la guerre le baume d'une immense charité. u Gloire à cette aine collective, resplendis-■ sant au ciel de l'humanité comme un rayon-; nant soleil par un jour d'été, ou, comme au ! firmament d'une nuit.-pure de gel, les palpitantes étoiles si noblement semées sur . l'azur de son fier drapeau ! « Edmond PICARD, bâtonnier du barreau de Cassation de Bruxelles, ancien sénateur du I royaume de Belgique, j. n 2 février de notre Année terrible 1911-15.» m rejugies neiges il Angleterre & & ossm Une tonrnee chez nos compatriotes G —0— (Correspondance particulière du XX" Siècle) Samedi, 3 avril 1915. • * Plus de cent mille Belges avaient trouvé asile dans les villes et les campagnes anglai- can ses. On pouvait craindre pour le sort de g ceux que d'amères nécessités forçaient il n0ll bénéficier d'un refuge hâtivement préparé ^on aux plus tristes saisons de l'année. Je ter- , mine aujourd'hui de longues randonnées qui ' ]\i m'ont conduit à travers une province toute entière, dans les fermes et les villas qu'une jeXK généreuse hospitalité a gracieusement ouvertes à nos compatriotes. Ce voyage m'a profondément ému : je ne connais pas do meilleur remède pour vaincre les mélancolies d'un trop long hiver. Hospitalité généreuse Il y a six mois, l'Angleterre a vu des mil- A liers de réfugiés affluer à ses côtes. Des co- dra mitée se sont aussitôt créés pour diriger de vers l'intérieur les familles que chassaient gril les Barbares. En même temps, dans chaque il c village, un organisme était constitué sous la car direction du pasteur ou du maître d'école, niei pour réunir les fonds nécessaires au loge- Pn;< ment et à l'entretien des Belges qui devaient sur y descendre. En fait, plus des trois quarts 10 I de ceux qui ont trouvé refuge sont artisans ou ouvriers. On a pu dès lors établir un bud- h get des dépenses : chaque famille reçoit, outre lo logement, le charbon nécessaire et les vêtements indispensables ; il est alloué pour les besoins de la vie commune une somme * d'argent cjui varie d'après le nombre des d°r réfugiés et qui correspond généralement à 8l,e G fr. 25 par semaine et par habitant. Un peu de partout des fêtes ont été organisées. Le di-manche, les paysans anglais conduisent au .™: cinématographe de la ville voisine des familles belges toutes entières. Pas de déft-dlance J'ai voulu dans chaque village remercier le . pasteur et le maître d'école. Ceux-ci m'ont invariablement répondu : u L'hospitalisation des Belges n'est pas une charge ; c'est un l honneur et un plaisir pour nous ; nous vc- 191 nonsen aide à ceux qui ont souffert pour la i <>nuo» tlu «xoniln ■■ Tjn t- /jfivwliiij miv lion _ . n « fins dés paroisses, vei\s de modestes fermes \c , où d'humbles familles attendent depuis Tau- tomne l'heure du retour. J'y ai trouvé des av- Cimes sans défaillance. Partout, que d'amer- fra tume dans le passé ; que d'appréhension ^ pour l'avenir : les maisons détruites, les ma- civ ris au front, les derniers fils qui rejoignent tra leurs frères déjà -sous les armes, l'absence ppt de nouvelles, le manque d'occupations, la r.ai nuit précoce dans le brouillard et la pluie, la pai douloureuse monotonie des jours succédant nia aux jours avec l'angoisse et l'incertitude du giq lendemain... Mais deux mots suffisent à ra- m(; nirner les cœurs ; nous laissons avec des tièi gazettes flamandes, le « XX0 Siècle » sur les Vo; tables. ; le soleil de midi vient éclairer sur l'appui de fenêtre, entre deux rideaux de [ar cretonne, un bouquet de fleurs printanières. C01 Toute une famille de vieillards et d'enfants qLl encadre la porte cl salue notre départ : (t vi- s|g vc la Belgique ! » Qui dira la naïve et robus- ia€ te confiance, l'amour du foyer si cher au vai cœur des vieux ouvriers perdus dans les d0< campagnes ? La plupart connaissent à .peine au le nom du village qui les a recueillis ; ils ont cig quitté leur maison sous les obus ; mais ils ap gardent une lettre, vieille de deux semaines on et qu'ils relisent avec fierté : un fils leur cie; écrit qu'on avance du côté d'Ypres. Il y a dif des familles où le père a trouvé du travail ; &u on l'absence du mari, la femme chante à \ l'ouvrage et .prépare le -repas. Nous entrons. ait r/image de la Famille Rovale. en dessous du dé Christ, éclate h la muraille. Deux petits gar- qu çons de Flandre viennent nous donner la va main. Qu'aurions-nous h dire ? Ce ménage a < retrouvé toutes les conditions du bonheur. nu Dans l'intimité [ai tei Partout, c'est l'espect même de la vie na-tionale qui me frappe et qui m'émeut. De- . vant la porte, un vieux flamand fume la pipe ' ( et montre avec orgueil une ooearde tricolore. H y a des cours de ferme où la paysanne des ng temps anciens conserve encore , le ehûle et . le petit bonnet. Derrière les haies, les clian- > sons de chez nous montent chaque soir. , Les enfants embrassent en rougissant la re main qu'ils tendent. Les fleurs de papier sur les buffets sont un hommage aux portraits . des fils en uniforme. De claires jeunes filles (( ont semé du sable blanc sur les dalles humi- . t des. La plupart des jeunes hommes, devan- , ' cant l'appel de nos lois, ont voulu s'engager; îles familles se sont réunies où les femmes demeurent pour prier. Il y a des heures de joie que nous troublons à regret : dans la V chambre où nous pénétrons, un soldat belge ° raconte ses aventures et sourit en regardant _ sa mère. ijf; De semblables visites me semblent néces- j saires : il y a des conseils !i donner, des de-mandes h satisfaire. J'y trouve un grand su exemple. Egaré dans les campagnes, sans relation avec le monde, l'ouvrier belge qui n'a plus son café, son tabac, son cabaret de village, depuis six mois, attend sans perdre • confiance la victoire qui lui rendra sa mai- y son détruite et son coin de terre ravagé. Les jours sont longs ; les semaines passent ; mais qu'importe — puisque l'heure viendra. .„ R. S. TE^LIVRE O'OR DE L'ARMEE l gr Ont été nommés : oo Chevaliers de l'Ordre de Léopold : Philip-pin, sous-lieut. du 1 C.; Van de Werve, J., — sold. 2 C.; de Ilennin de Boussu-Walcourt, capit, en sec. aux grenadiers. Chevaliers de l'Ordre do la Couronne : Dhooge, sous-lieu tenant auxiliaire ail 1 C; Lepas, M., id. aux grèn. Ll Ont été décorés : De l'Ordre de Sainte-Anne de 3» classe : Crabbé, .T., cap. coiimi, au 3 Ch. De l'Ordre de Saint-Nicolas de 3° classe : Bourgeois, E., lieut. au génie de 1 D A. ai De la décoration civique do 1'" classe : d< Fourmy, soldat de 2° classe au 5. et De là décoration militaire de 2" classe : friand, serg. aux Gr. bl Dernières Nouvelles Esmmuaiqya officiel français 1 IV.lVUUl Paris, 12 avril, 15 heures. U n'a pas été signalé d'action d'infanterie c lidant la iourncè du 11 avril. < EN BELGIQUE. SUR L'ANCRE, ENTRE c OISE ET L'AISNE, ET EN CHAMPAGNE, t nonnade de part et d'auirc. ENTRE LA MEUSE ET LA MOSELLE, i us nous sommes organisés sur les posi- ins conquises au cours des combats pré- 1 iiei.ts. I ennemi n'a pas contre-attaque, i Nous avons, lo 10 avril, dans les DOIS i A1LLY et LE PRÊTRE, pris cinq milrail- j .ises et un lance-bombes. _____ i 1 DÉMENTI INTÉRESSÉ Amsterdam, 12 avril. — Le comte An-assy écrit dans la «Zeit» que les bruits : lassitude causée par la guerre en Hon-ie sont dénués de fondement, Néanmoins , croit que la paix ne se fera pas attendre, . r, sur le théâtre de la guerre, les événe- ' ents so succèdent rapidement et les em-res centraux atteindront l'objectif pour-tivi plus tôt que les ennemis ne pouvaient penser. L'ALLEMAGNE ET LA NEUTRALITÉ AMERICAINE —o— Washington, 12 avril. — Le comte Berns-irft a remis au Département d'Etat une lon-10 note dans laquelle il accuse l'Amérique ; violer son véritable esprit de neutralité. c JNE PROTESTATION DE LA HOLLANDE AUPRÈS DE L'ALLEMAGNE Amsterdam, 12 avril. — I,a Hollande a adressé à l'Allemagne, le 3, à propos de la lestruction du «Médéa», une note déclarant que lo droit des gens ne reconnaît pas la destruction des prises neutres. Elle se réserve ainsi le droit de demander un dédommagement complet. L'Allemagne a répondu au ministre Hot-laudais ù Berlin qu'elle est disposée à soumettre bientôt ii un tribunal des prises les raisons motivant, selon elle, les mesures prises. Dans colle réponse, ii n'a élé nullement question de changement d'attitude ou de politique do l'Allemagne envers la Hollande. UNE MISSION BELGE EN RUSSIE —o— Pétiograd, 12 avril. —- Une délégation belge, sous lia conduite du général Dewitte, aide do camp du roi Albert, est arrivée ic, pour remettre des décorations au généralissime, aux officiers et aux soldats russes. UN CROISEUR ALLEMAND CHERCHE DU CHARBON Newport-News 11 avril. — Le crois ui allemand « Kronprinz-Wilhelm » est entrt dans le port ce matin, manquant,parait-il de charbon. A WASHINGTON, ON MAINTIENT QUE L'ALLEMAGNE VEUT LA PAIX —o— Londres, 12 avril. — Malgré les réserves venues des sources officielles, les correspondants des journaux anglais à Washington déclarent ii l'unanimité que des propositions de paix, de la part de l'Allemagne, ont été faites auprès de personnes haut placées et qu'elles ont occasionné des hausses sensationnelles ii la Bourse. L'opinion générale, à Washington, est que les Allemands ont abandonné l'espoir de vaincre. On leur conseille de se déclarer battus actuellement, sans qu'il soit versé plus de sang. LE VAPEUR ALLEMAND DE ELESS1NGUI1 —o—■ Londres, 12 avriQ. — Une dépêche d» Flessingue signale que le vapeur allemand ancré dans le port a reçu ordre de le quitter avant 11 heures aujourd'hui, sans quoi il serait interné. Le capitaine a déclaré qu'il se rendrait à Anvers. OFFICIERS ALLEMANDS ÉVADÉS M— Londres, 12 avril. — On a arrêté dans les Montagnes galloises deux olifieiers allemands prisonniers, évadés récemment du pays de Galles. ils se faisaient passer pour des touristes français. is fticHiws S8 LÊIlffl \ï LE GOUVERNEUR-GENERAL S'EMEUT... il Gazette de Francfort », du 2 avril nous apporte la note suivante : francs-tireurs de Loavain. — L'organe une information qui, naturellement, été simplement inventée par la presse aise et anglaise. On y. disait qu avant > relâchés en Allemagne, les prisonniers belges de Louyain avaient été con-ls de signer une déclaration écrite d a-lacruelle" la destruction de leur ville au-Sté* provoquée par la fusillade dirigée les habitants contre les soldats alle- 1s Le Gouverneur général pour la bei- ; enlève toute force à ce récit calom-: en vertu de ses constatations parucu-et établit ce qui suit : u II a été ren-â Louvain, non ipas 2.000 Belges com-écrit le (( XXe Siècle », mais 350 habi-qui avaient commis des actes hostiles •e les troupes allemandes. Il est faux ses Belges aient été priés ou forcés de ►r une déclaration quelconque d'après ;lle les habitants auraient tiré h Loueur les troupes allemandes.. D'une part, ii «natures ainsi obtenues seraient sans ne valeur, et, d'autre part, pareilles devions seraient absolument superflues, i les témoignages donnés sous serment oût dernier, qui furent nombreux, et uels il résulte que les civils ont tiré ii -entes reprises des maisons de Louvam es troupes allemandes. » le Gouverneur général nie donc qu'on lit signer aux louvanistes prisonniers la iration dont il avait été parlé et ajoute îe telle déclaration serait sans aucune îr. . comprendra que nous n ayons pas les ens dans les circonstances actuelles de la preuve de notro information. En at-ant, nous retenons de la note du gou-eur général, l'aveu que des signatures obtenues seraient sans aucune valeur, t aveu même enlève toute force au si-icre d'enquête dont se targue le gouvèr-général et où l'on a obtenu plus d'une iture dans des conditions spéciales, ain-l'on pourra facilement, le prouver le jour ne enquête internationale fera la lumiè-Sfinitive sur les massacres de Louvain. iant aux chiffres, M. le gouverneur gé-1 s'adjuge une victoire à bon ma-relié. Le <_« Siècle » n'a, en effet, jamais dit que J.OOO prisonniers dont il a parlé étaient de Louvain. l'il y en ait eu parmi eux 350 après les lines d'hommes, femmes et enfants sacrés a Louvain, cela peut suffire à la e de la j\ultur ! , légende des francs-tireurs peut survi-;n Allemagne où 011 n'a que les informa-1 de l'agence Wolff, mais il serait vain ■ouloir la produire ailleurs après le tê-;niago écrasant du -professeur Grondiys la sauvagerie inexcusable des massa-rs de Louvain. ^ saisi! de Pâques É M\ ei É la PâSine l'occasion des fêtes do-Pâques,LL. MM. oi et la Reine ont — dit le « Courrier de née » — t'ait présent aux sous-officiers, iraux et soldats de d'armée de campa-d'un nécessaire ii coudre portant sur la rerture leurs signatures Albert-Iîlisa-et la date « 4 Avril 11115 ». BlEU h FAIRE FLAMANDS NOUS SONT ENCORI-i.US HOSTILES QUE LES W ALLONS écrit un journal allemand icore un document, intéressant ft joindre lossiér déjù si bien fourni des preuves 'unanimité des Belges clans leur hain< re les Allemands : . « Berlinor Tageblatt » du 2 avril a pu dans son édition du matin une corres pondanee de guerre dont l'auteur, un militaire qui a passé ii Gand, dit que, malgré les origines germaniques des Flamands, ceux-ci sont encore plus hostiles aux Allemands que les Wallons. C'est ainsi qu'il a habite chez, des Flamands qui n'ont "as cessé un instant de manifester leur foi dans la libéra-lion prochaine de la Belgique et leur contentement de la retraite future des Allemands. Par eontre, chez les Wallons, où le correspondant a également pris logement, que, le fils'àeTa maison" sé montrait" afiftâ ble au point de jouer des airs allemands e' môme patriotiques allemands au piano Malgré cela,le correspondant se sentait plus ii l'aise Chez les Flamands, car il n'a pas confiaico dans l'attitude du jeune Walloi qui faisait de la musique allemande. Ln vérité c'est quo les Belges, Flamand: et Wallons, -sont animés des mêmes senti monts à l'égard des envahisseurs. Il est in téressant de le voir avouer une fois de plu: par une voix allemande. LES FAITS DU JOUR Une dépêche de Chicago à la « TribUne : de Washington, dit que l'Allemagne a eom muniqué ces jours-ci au gouvernement amé ricain, son intention d'entamer des pourpar 1ère de paix sur les bases du rétablissemen du « statu quo ante » en Europe, d'un nou veau partage des colonies entre les belligé rants, surtout en Afrique et de l'évacuatio! de la Belgique sans indemnité. Enfin, de conventions, internationales établiraient 1 liberté des mers. Signalons au même titre un article de 1 ii Weiner Zeitung » disant qu'une tentative d'ailleurs non officielle, de médiation du colc nel américain Ilowes, ami personnel du prd sident Wilson, auprès du chancelier allt mand aurait échoué. a 11 faut accorder beaucoup plus d'attentio: aux tentatives autrichiennes en faveur d'un paix séparée. On verra plus loin plusieur déclarations do source russe, conseillant d 11e pas repousser sans examen les demande de l'Autriche. IWlWVi", Co qui se passe en Italie continue auss à être intéressant. Une note officieuse ar nonce que les pourparlers entre l'Italie t la Serbie, concernant un accord sur les n gions de l'Adriatique, sont su»' le poir d'aboutir, et quo l'attitude de la diplomati italienne dans les Balkans est en tous point conforme ù coite do la Triple-Entente. Rien mo donne lieu de croire au succè des négociations entre l'Italie et l'Autriche Dans lo Trentin, où la fonte des neiges fa augurer des événements prochains, les p:t pairaitifs militaires continuent et, de Trios'U on annonce que Pola aurait été évacué pa lia. population oivile. D'après le Times, le kaiser aurait reiiidl visite il François-Joseph pour le pelr-uadt de se mettre d'accord a.vec l'Italie nu s'.i.ji des concessions territoriales. iWWWll Un message officiel do Constantii;e. .- a.r nonce qu'un iradé a ordonné la ic. _■ e masse do tous les citoyens de l'-etiipi: ■ ■ iun à partir de dix-neuf ans. AIV\/VWVM M. Venizelos vient do faire au con cepoi dant de 1' « Idea Nazionale » à Atliène des déclarations qui mettent au point le informations publiées depuis quelque jours sur sa retraite de la vie politique : « J'aime trop la lutte pour 1' renoncer jamais, a dit riancien ministre du Roi Cor stantin, mais, pour lutter, j'ai besoin d'i tro en situation de pouvoir vaincre; j'ai 1 conviction que les élections me donneror la majorité surtout si les populations d 1 l'Epire sont admises aux urnes. J'ai la f< que le peupl-o 1110 donnera liaison. » On voit que pour être irrévocable, la ili ci.sion de M. Venizelos 11e. vise cependai: qu'une retraite temporaire. Le marquis Jules délia Chicsa, frère ci dot du pape, est mort ce, soir, dans sa vill • de l'ogli il était ,tgê de cinquante-quat! - ans. leiiiiiiiiiiiliarl —0— " Le kaiser mobilisa rinfersaiiesala " , luGift'W&P&.fflia.M.. Edmond Laskine caroc-, la dernière manifestation du citoyen Lieuk-necht et de ses amis. . 1 H Le but est simple, remarque M. Lriski-1 ne, obtenir la paix avant la victoire décisive 1 des alliés, afin que cette paix rende possible la reconstitution rapide des forces de l'AUe-1 magne et une prochaine revanche. Le moyen ' est tout trouvé : cette internationale, qui a ; toujours été l'instrument docile de la politi-! quo pangérmaniste, pourquoi 11e servirait-elle pas une fois de plus à fausser et égarer l'opinion publique, au bénéfice exclusif de l'impérialisme allemand ?» Et M. Laskine d'observer que ces manites-■ tations sont spécialement destinées à l'étranger, tandis qu'elles restent absolument ignorées en Allemagne. L'opinion socialiste se traduit dans l'empire par les discours pan-1 germanistes des Sclieicleanann et des Heine, par les articles chauvins du « Hamburger Echo » et de la 11 Chemititzer Volkszcitung »: , l'internationale est exclusivement pour l'ex-. portation. Quoi d'étonnant quand on exami-" ne de près les auteurs du manifeste : 1 Le « citoyen » Lcdebour, qui a voté les cré-3 dits de guerre en août et en décembre lDli, 1 et qui, il y a quinze jours, clamait au Reiclis-tag son « patriotisme allemand », a été le x principal lieutenant du pangermaniste Beliel :, et s'est toujours opposé avec succès dans les 1- congrès ii ce que la Sozialde-mokratio prît 1- aucun engagement précis relativement £1 la lutte, contre les dangers de guerre. Quant au « citoyen » Liobknecht, il est le Tartufe qui 1 met sa réputation même de révolutionnaire e intransigeant au service de l'impérialisme : s il a voté les crédits de guerre le i août, après e que la guerre eût été déclarée par l'AUema-s gne à la France et la neutralité du Luxembourg et de la Belgique violée, et il a fait à Bruxelles une démarche ignominieuse pour embaucher les ouvriers belges dans les équi-. pes de von der Goltz. Cette démarche, nous 1 expliquions, il y a trois mois, qu'elle était 7 faite dans l'intérêt et ne pouvait être faite _ que de l'aveu des autorités militaires alle-j mandes : la n citoyenne » Liebicnecht a de-e puis confirmé toutes nos déductions en déc-la-rant que le voyage de son mari en Belgique avait été entrepris h l'instigation des u pan-s germanistes ». Nous disions aussi que, pour de -multiples raisons, les manifestations t bruyantes contre la guerre attribuées h Karl :- Liebknecht étaient certainement imaginées de toutes pièces et annoncées à l'étranger r pour les besoins de la cause allemande : ici encore, nous n'avions que trop raison, car £ dans uno interview accordée à un journaliste j espagnol, M. von Liszt, député au Reichs-tag, déclare très nettemen t au sujet de Liebknecht : e Le discours flamboyant que les ■'ournaux français lui prêtent n'est qu'une pure fantaisie. » Ce sont ces soldats fidèles du iKaisar qui n demandent, comme dit M. Laskine, u îi la , victime de cesser de se défendre contre l'agresseur. » e Autrement dit, écrit M. Laskine, la So-zialdemokratie, qui a aidé lo kaiser à préparer le mauvais coup, va continuer à le ser-g vir, maintenant que le mauvais coup a a échoué, en lui évitant d'en payer les frais. s ■< La situation 'militaire de l'Allemagne èst favorable, continue-t-il, ses frontières sont en sûreté ; c'est donc à l'Allemagne de faire _ entendre la première le cri de paix. » La ru-. se est grossière : il s'agit, .par un bluff qui 3 no trompera personne, de poser au profit de t l'Allemagne des principes qu'elle n'applique-e rait nullement si elle était réellement victo-ii rieuse. Si l'Allemagne doit donner le signal de la paix parce que sa situation militaire 1- est « favorable », il ost bien extraordinaire t qu'elle ne l'ait point donnée avant la bataille de la Marne, quand sa situation était infiniment meilleure qu'aujourd'hui et pleine de !" promesses qui se sont !i jamais évanouies. » ,e La vérité, conclut M. Laskine, est que l'AI< lemagno se sent et so sait vaincue : n EIIô

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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