Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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11 december 1918
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s.n. 1918, 11 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/br8mc8sf15/
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«2=32 , :®W VINGT-QUATRIEME ANNfcE TABIF DES ANNONCES Annoncescommerc, petite ligne fr. O.Bé Reclames avant les annonces, la ligne fr. 2.O0| faltodtoM ;'$?t . ♦5.00 et 4.00 Sports!&&''&&• 2.00 Reparations judiciaires i* . . » 3.Off Necrologies s 3.00 Nos petite» annonces, paralssant] simnltaraément dans le «XX* Siècle >' et le « Journal de Bruxelles » an tarii rédnïtdel FRANC les 3 llgnes, chaque ligne supplementaire 40 contlmoa. Payement pap anticipation. uel Sla consummation serait opprimée et la produotdon invitee a s'endorniii dans upe mole torpeur. Entre ces deux limites, il iaudra que nos négociateurs puis-| sent doser nos concessions et nos revendications, en s'inspirant des données qui leur seront fournies par les groupements intéressés; notamment par les Chambaies de commerce. » En terminant son discours, le ministre a exposé, en termes tres heureux,.la conception qu'il se fait des rapports plus que jamais nécessaires entre le capital et le travail. Aux chefs d'industrie, comme aux ouvriers, il a donné de fort sages conseils. Voici ce 'qu'il a dit aux chefs d'industrie : « A Ja notion stérile, d'aüeuTs « made in Germany », de la lutte dies classes, nous devronis substituer la notion de la eoiaboration d&s classiös dans l'intérêt commun. » Les patrols francais sont prêts, ' j'en suns certain, a pratiquer cette elaboration qui est d'aiilleuTS une tradition franchise. Si certains hésitaient, je leur demands de oheroher un exemple parmi ces grands industïrieils alsaciens que la victoaire vtiiemt si heureusement de ramener au milieu de nous.De fceus les benefices de la guerre, le moindre ne sera pas de nous permettre de resserrer tes Jiens, détendus mais jamais brisés, qui &ou;sttnissaient a oe groupe induistriel ai actaf, si habitué a la ddseipJine volontaire ^t si largement huanain. » tEt voici quelles sont, d'apres lui, il parait 5 en porter garant, les dispositions du monde i)uvrier : Mm I Oü Ton voit un enten aux prises avoc la Kultur aüemande De YMoile cette histoire véritablement exquise : Ou a raconté les choses les plus invraisemblable.s a propos de la fagoa dont les Boches rèndaient la'justice pendant Toccupation. Nous nous en voudrions de ne pas reproduire, dans eet ordre d'idees un jugement rendu par les tribunaux allemands et condainnant'le pröpriétaire d'un chien reconnu coupable d'avoir manque de respect an prestige de 1'autorité allemande. Voici le document, qui est date du S juillet 1917 ; ■ « Le citoyen beige, Henri Smets, hotelier a Boitsfort, Plaine Güson, n°2, est puni (selon l'arróté imperial Sur les mesures a prendre en cas de guerre contre les étrangers, en date du 28 décembre 1899, art. 18, paragr. 2), d'une amende de 200 (deux eents) mark. » Le chien confisqué est a iibérer. » Bans le cas oü Tarnende ne sera tras payee, celle-ci j sera remplacée par un jour de prison pour chaque somme de 10 mark. » L'accusé possède un foxterrier qui est dressé de la maniere suivante : » L'accusé dit au chien : » Comment les Allemands doivent-ils faire, lorsque la güerre estünic? » Le chien se met alors a plat ventre, etend les pattes et se traine sur le ventte jusqu'a son maitre, en frétillant de la queue et en faisant avec ses pattes de devant des mouvement» suppliants. » Si T accuse jette un morceau de pain au chien en disant: « Cela vient des Allemands », il le regarde méchamment, reste tranquillement couché et ne le mange pas. AussitÖt que l'accusé dit: « A présent tu peux1 eiegVddf J » prendre le pain », le chien le mange. Si finalement 6 Taccuse dit: « Va au Reichstag », ie chien s'encourtOn a trouvé le 3 décembre, tuées a coops de revolver * U pres . de leurs guéritöS, trois sentinelles beiges, et lelendemain, deux autres tuées dans les mêmes conditions. ,... 18 ge et ia polios rurale Le retour brusque aux conditions normales de paix Intérieure—car nous-sommes fondés a croire que les horreurs de la guerre ontcessé de nous accabler — n'a pointmis fin a l'insécurité des campagnes. Loin de la, On sait que pendant la guerre le pillage des champs et la devastation des bois avaient été vérltablement oïganisés. Maintenant encore, des bandes de maraudeurs, fortes de plusieurs centaines d'individus —- on nous cite les exploits récents d'une troupe de deux mille pillards — ravagent certaines contrées du jjays. Durant ia guerre, la misère jointe aux mauvais exemple des boches, expliquait sans les justifier lés habitudes pillardes d'une partie des populations rürales. Maintenant, il faut que cela cesse'. La sécurité intérieure du pays doit être assurée d'urgence. Plus que jamais la réforme de la police rurale est a l'ordre du jour. En attendant l'organisation nécessaire de la force publique, il faut, pour aller au plus pressé, tirer tout le parti possible des facteurs d'ordre dont nous pouvons disposer. ^ Actuellement, faute d'armes, les agents de l'Etat, les gardes champêtres, les agents dé polices locales et les gardes particuliers sont forces d'assister, impuissants, a Taction dévastatrice des bandes de maraudeurs. Il faut leur donner des armes. C'est le seui moyen actuel d'empêcher-les pillages, dans lintérêt supérieur 'de l'ordre public autant que pour conserver au pays les bois que les fe pas eu le temps d'abattre. sentinelles belges assassittées a la frontiers hollaidaise au On mande de la frontière d'Amsterdam : > Le dimanche 13 mai, environ Vingt personnes s'étaiènïrondues au local de l'accusé, tous étaient assis sur la terra8se; l'accusé était en compagnie de trois clients. Devant ces derniers, l'accusé fit exécuter a son chien les tours dóerits ci-devant; voyant les mouve-' vements dn chien, les Belges se mirent a rire. » 11 s'en suit une atteinte a la dignité et du mépris al'adresse des Allemands que le pouvoir allemand ne peut tolérer. » L'amende est a payer endéans les dix jours a la Caisse gouvêi'-nementalc, rüe Ducale, n° 6, chambre 28. Le gouverneur,Le directeur de Tenquête, (s.) HURT,(s.) D' BALM, Lieutenant general.Auditeur militaire. » Pour justification de la copie, certifié : (s.) Dl' PALM,, auditeur militaire. » Ajoutons ce détail: Ie chien hit retenö trois semaines a la kommandantur, la peine expiree un soldat allemand le ramena a son pröpriétaire».. Cette restitution est aussi extraordinaire que le jugement. * • » La Bourse am" jrofiiMs „ Comme nous l'avons dit, uncertain nombre de collectiónnéurs de la Libfe Belgique prohibée se sont réunis, dimanche derniêr, dans la petite salie de la « Maison St-Remi», rue Haeck a Molenbeek. Cent cinquante personnes environ, désireuses de completer leur Collection s'y étaient donné rendez-vous. Une nouvelle séance aura lieu dimanche prochain, au même local, a 11 heures. Le 22 décembre on y traitera les échanges de la Revue de la Presse et plus tam ceux du Flambeau, de l'Ame Belge,etc. On a remarqué des individus qui se sauvaient, * été impossible de mettre le main sur eux. de la frontière est dèvenue plus La surveillance rigoureuse. -a***- reiBBoflon öe Farmistice mariUme 86 piirsüii : Un télégramme de Berlin, en date du 7, dit au sujet des conditions d'armistice maritime : Une commission anglaise de six membres, sous le commandement de l'amiral Browning, est arrivée a Hambourg pour visiter les navires de l'Entente qui sont dans les mains de l'Allemagne. Tous ces navires devront être remis avec des approvisionnetnents en charbon, dans la Tyne, pour l'Angleterre et la Belgique, et a Dunkerque pour |la France. Ceux qui ne sont pas en état de naviguer, ainsi que des voiliers, devront être remorqués et la remise devra en être faite avant le 17 décembre. L'entente demande également, a savoir, dans les 48 heures, quand le cuirassé Mnèkensen sera pret a être remorqué dans un port determine; elle reclame une declaration affirmant qu'anöun navire allemand de commerce n'a navigué depuis la conclusion de l'armistice sous un pavilion neutre. Boches n'ont Sait-on qu'il suffit d'une journée bande de quelques centaines de bücherons] maraudeurs pour couper une futaie de nom- breux hectares? Le désir d'un gain facile inspire ces pillards qui s'établissent cyniquement marchands de bois; l'impunité les encourage. Il faut mettre fin a ce désordre. Du même coup certaines parties du pays verront dimimier considérablement le chömage. a une « Du cöté ouvrier, vous trouveres aussi e puis vous en donner 1'assurance, des disoositions toutes nouiveies. Les ouvriers ont j>eaucoup appri» duirant cette guerre, a la ?oi*dans les tranchées et dans les usines ?'eto» defense natianiale; ils omt appris que ia politique dm moindwe effort, de Qia sousModuction du malthusiani-sme économique ïuie la poloitojq-uie du sabotage plus ou moins >erl)é était urne detestable poldtque, maur •aise pous eux comme pour l'ensemble du •ays- Psnabaodonnent pas, vous ne leur . emaiiderez pas d'abandonner leurs concep».ons». tnóoriques, leurs rêves d'un nouveau Hfionnements jusgn'ao 31 mm S FRdAJKTOS lille L'orieatation P f écoaomiqiie DANS LES circonstances présentes Ce gouvernement francais nous dit ee qu'elle doit et re et nous pouvons en tirep profit. Il y a quelques jours, a une séance de la Chambre de Commerce de Paris, M. elemental, ministre du Commerce, a prononcé un substantiel discours qu'il est interessant de lire, aprèsl'exposé tout récent que M. Jaspar,notre Ministre des Affaires économiques, nous a fait de la politique qu'il compte suxvre.x* tr^u^^ question dont s'est occupé M. Clémentel est celle des móhodes nouvelles imposées par Ie problème medial des mafcières premières. Ici nous citons : ÜJi GONSEIL DES JWTBES * LaPénurie de matièree pmemièros, dont ^^ avon's*an* eouffart pendant la. Snerre oe m pas cesser, comme par miraoLe, avec U paix. 1/a.r.estauirataon des regions dévastéee. La reoon&tjtution de nos stocks la néoesBdté oü nous nous trouvoins de faire vivr-e Jes jeunes Etats appeiés par noms a ia iU berté, 1'obligation de faareJa part des neu-| tjros et même, sous certainly conditions,oalde des ennemds, tóuit oela "va poser Ie problème mondial des matières premières. Il ne se résouidra pas en notre faveuir sans certains sacrifices a Fintérêt ooilectif: sans ^application de methode^ nouveüles basees a la fois sur la libre iniitatiye et sur Ia discipMae consentie, sur les efforts individuals et sur l'organdsatdon méthodique. Les clauses financières B de Farmistice Nous tóompberoins des redoutables difficultes qui nous attenden/t en substituant a la formuib trop siimpili&te a l'beur© oü nous somineB,. de ll'a liberté sans fired© et sans régie quli,. a vrai- dire, s'appeULe anarchie, la foronuiie die Crest pour permettre d'atbeindre oe resulted/, « F organisation dans la liberté », que Ie gouvernement compte proposer au Parie* m&ub urne modification de Particle 419 du Code pen-al. » Les ententes oommerciales et industrielles sont done une nécessité du moment. Mais il est un double danger a óviter j « Maais il ne suffina pas que la loi confère aux catoyens Ie droit"théorique de nonier des ententes eommereaiales et indiistrjii&les. Oe drodt, il faudra en user, si vous voulez lutter a. armes égales avec vos rivaux* ëtrangers. Il feudra aussi ,afin que. ces ententes ne soi'ent jamais soupconnées d'etre oppressive» pour *es consommateurs ou éora&antes pour les faibles, qu'eles aoceptent un certain droit de regard de TEtat. B ne s'agit pas d'une domestieation dé findustrie par fll'Etat, anailogue a cele qufii s'est réaüsée en Alemagne; il. s'agiït d'uo droit de regard de l'Etat sur les coaflajuions de* produeteurs qui peut eervir plus tardl de base a une. collaboraiton féeonde. » On a tres peu parló jusqu'ici dans la presse beige de la Conférence qui s'est tenue a Spa, dans les derniers jours du mois de novembre, entre les représentants de la France,de la Belgique et de l'Allemagne, en vue d'arrêter les 'conditions d'exécution de l'article 19 de la commission d'armistice, relatif aux questions financières. Ces délégués étaieit: pour la Prance, MM. de Celles et le comte de Lasteyrie; pour la Belgique, MM. Franqui, ministre d'jgtat, Hautain, directeur de laBanque Nationale, van Cutsem, administrateur, directeur general de la Trésorerie, et Jansen, Secrétaire de la Banque Nationale; pour l'Allemagne, MM. Melchior, Busing et enfin le comte Pocei, qui fut, durant l'occupation, un des 'principaux lieutenants du fameux von Lümm, de triste mémoire, et Tun des commissaires allemands imposes par le haüt commissaire imperial a la Banque Nationale de JEtelgique. j Les travaux de la commission ont fait l'objet d'un protocolesignóparles représentants des trois pays, protocole qui contient une qüinzaine de clauses determinant avec précision les conditions imposées au gouvernement allemand et la f agon dont celui-ci sera tenu d'en assurer l'exécution. Le gouvernement allemand s'engage, par eet acte, a restituer tous les documents, espèces, valeurs mobilières et flducières ou Objets d'art touchant aux interets publics et privès qui ont été enlevés ou recueillis dans notre pays. Par le mot « documents » il faut entendre leg arohives publiques et privées et'en particulier, celles des officiers publics'et ministériels,lés plans du cadastre, les röles. des contributions, les régistres de comptabilite ainsi que les modèles, dessins, plans, devis, etc, pris dans les administrations publiques, les établissèments industries ou commerciaux, ainsi que chez les particuliers. Les « espèces » visées par le protocole sont celles prises, soit dans les.caisses publiques, soit dans les caisses privées, y compris les avoirs des banques et les cautionnements. Les « valeurs mobilières » sont celles prises dans les services publics, dans les établissements privés ou chez les particuliers, ainsi que celles trouvées dans les maisons abandonnées ou remises en cautionnement aux autorités allemandes. Nous ne pouvons entrer darisïe détail de toutes les clauses de la convention. Nous nous bornerons a donner celles qui nous intéressent le plus particulièrement. Le protocole stipule que le gouvernement allemand s'efforcera d'effectuer la remise, entre les mains des représentants du gouvernement beige, du 10 au 31 décembre : 1° des encaisses de la Banque Nationale de Belgique et du Département d'Emission de la Société Générale; 2° des sommes enlevées dans les ag'ences de la Banque Nationrle et dans les Banques privées; les pas 3° Des avoirs de la Banque Nationale re présentant la contre-partio de son porte feuille d'effets, pour autant que les conven tions de la Banque Nationale avec banques allemandes ne comportent d'autres délais de préavis; 4° Des cautionnements des banques, so- ciétés, et, en general, de tous particuliers; 5° Des fonds de provision monetaire, sous réserve des observations du gouvernement allemand; 6° Des avoirs enlevés par les séquestres appartenant a des sujets belges et des puissances alliées.- En vertu du paragraphe 4 du protocole les remboursements en espèces pourront s'effectuer provisoirement sur la base de 1.25 fr. par mark, mais le gouvernement beige s'est réserve le droit absolu d'exiger ultérieurement l'échange de ces marks contre des francs heiges ou des valeurs en or. Bt les mêmes réserves ont été formulées par la delegation beige pour tous les marks cif- ^ culant dans le royaume. La discords ao camp d'Agramantl Ueokuscht centre E'oort et Scheldemann La lumière commence a se faire jour sub les incidents qui se sont produits a Berlin (I que nous avons signalés sommairement dansi! notre numero d'bier. Ce qui parait se dégager des information^ nouvelles est que nous sommes en prósenod d'une tentative faite par Liebknecht et par legroupe Spartacus pour débarquer Ebert etse substituer a lui . Le complot avait été soigneusement préparé, Liebknecht et ses compagnons avaient] exploité a leur profit le mouvement de grèvJ de Berlin, mouvement qui,' dans la nuit du1! lor au 2 décembre, était devenu a peu pres] general. Ouvriers métallurgistes et groupëj Spartaóusi'étaient assures un certain nombre de points «' stratégiques ». Puis, pour mobiliser l'armée des travailleurs,ils avaientw organise de» reunions populaires, dont Tui. proclama la dóehéancé dn gouvernementj De plus; les membres « modérés » du comité oxecutjf avaient été remplacés par des poin-i tus en l'énergie desquels on croyait pouyoiri avoir toute confiance. Mais les Conseils des O, et S., fidèlès a' 'Ebert et au gouvernement avaient eu vent? de ces próparatifs et ils décidèrent d'agir. Dés bataillons de la garde se mirent en mou1 vement, procèdèrent a l'arrestation des^ membres des Conseils des O. et S., §e rendirent au Palais de la Chancellerie et proclanièrent Ebert président de ïa république.1 La nouvelle de l'arrestation communiquéej aux groupes Spartacus et Liebknecht donn le signal de la lutte. On se battit sur divers points de la ville. Il y eut des morts et o>sj blesses, mais le gouvernement resta, en ap-ja parenee, maïtre de la situation. Cela se pa sait Ie vendredi. Liebknecht ne désarme pas Cest a dessèin que nous disons «en appa-r-rence», car la journée de samedi a été aus; fort turbulente et Liebknecht parait avoi •relevé le gant résolüment. Samedi après-midi, un nouveau et impo»i sant cortege, soutenu par une auto-mitrail-p leuse a parcoum la ville. Il était conduitl par Liebkn,ecbt. A certain momenf on a pu' croite ^d^ouvelles^cjo^giqns avec la garde M de la Bibliothèquê, qui éfiuCpréte a metti ses mitrailleuses en action. Mais le cortege; a fait demi-tour. Co qui n'a pas empêchó Liebknecht de prononcer au cours de la manifestation uoj violent discours contre le commandant ruiU taire de Berlin. C'est done, entre deux tendances representees principalement par deux hommes, la lutte ouverte. Laquelle de ces tendances finira par l'emporter? Que représente en réalité Ie groupe

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