Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 22 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q52f767b46/
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LUTJUl 22 JUTF9 1914. L'UNION DANS L'AGTSQPi VINGTIEME ANNEE —ÎT3 " ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. ...... fr. 9.0Q Six mois ....... 4.60 Trois mois • -, . . . . 2.33 Gr.-Duché de Luxomb, 20.00 limas poitalo « 10.0Q Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) 5 Edition 10 h. soir) Edition if (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.4(3 Réclames (3* page), la ligne. fl.Sfo Faits divers corps , « » 4.00 Faits divers fin. . , t> 3.09 Répauations judiciaires ® 3.00 Nécrologies « * • * » 34BQ Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéra Téléphones 3546 et 35S© InstaKïare oznnia in Christo Rédaction et Administration ; 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles flpggsg jur E D I T I ON ¥ Sur quelques ustensiles campagnards * »(>&>&)«; "La petite maison tourne le dos à la route, Elle regarde son jardin et, au delà, le pay sage verdoyant. Contre ses murs, en pleir soleil, on a rangé les écuelles qui se rem pliront tout a l'heure de bon lait écumant Elles ont, à l'extérieur, la couleur gaie de*h terre cuite naturelle et, vernissées à l'inté rieur, elles présentent plusieurs reflets qu vont du bleu foncé au noir, en chatoyant. I n'y a rien de plus simple et c'est pourtant ur objet qui fait plaisir à regarder. Ses ligne; 3ont parfaites et il est exactement appropria à son usage ; les ornements ne pouvaient que lui nuire; on l'a compris et on ne lui en i pas donné. Pour concevoir cela, l'exécuter il fallait être- un peu plus qu'un ouvrier vul gaire. Agir sans erreur dans la forme et pour voir adéquatement à la destination, c'est, ei toute matière, réaliser de l'art, et peu im porte qu'il ne s'agisse que d'une écuelle. A côté, voici le pot au beurre. Il est ei grès rougeâtre, d'un grain dur et serré plus pâle par endroit, ou plus foncé, la flam me ayant inégalement atteint sa surface. I rend un son plein quand on le frappe et oi le devine solide à l'usage. Son ordonnanci est un peu plus savante que celle de l'écuelle mais la même absence de complication 1< caractérise; comme elle il n'a rien de moin que ce qu'il lui faut, et rien do plus. Si :ourbe est renflée sans excès et d'un dévelop pement suffisant pour qu'il apparaissi exempt de lourdeur. Enfin, ses anses lu cont un achèvement complet. En le consi dérant on se rappelle les vases très ancien que l'on découvre dans les fouilles et qu furent façonnés par les Etrusques en Cam panie. Tout autant que ceux-là, il a de loin laines origines, et ses destinées rustique dans une humble maison campagnarde ne lu enlèvent rien de sa noblesse antique. Maintenant je vous convie à admirer un be outil : la faucille qu'en rentrant au logis o s, abandonnée sur le banc qui s'offre auprè de la porte. Le fer en est clair et effilé e cela signifie qu'elle est rarement au repos Prenez-la dono en main et élevez-la devan vos yeux. 3a poignée de bois s'adapte mei veilleusement à la lame et celle-ci, remarquez-le bien, est faite sur le modèle du crois sant de la lune. Or, de tous les objets qu ia nature nous présente, aucun n'est plu parfait que le croissant; projeté dans l'a-zu d'une belle nuit il so révèle comme un idéal C'est beaucoup qu'on ait entrepris do 1< copier dans la faucille, et ce fut, nous 1 savons avec certitude, aux premiers âges d i'humanité. Chez les païens de la Grèce et & Rome, c'était l'instrument de Gérés et, che: tes Gaulois, celui du druide qui s'en ser fait, — et alors elle était d'un or pur, -pour couper lej*ui sacré sur le chêne. Bie: avant ces différentes époques, dans le champs de Bethléem, Ruth, qui n'avait pa toujours à glaner, dut fauciller quelquefois De combien d'autres choses je pourrais en 3ore vous parler. Voilà, par exemple, la cor beille où l'on dépose la pâte du pain qu l'on veut cuire sur la pierre du four. Eli devient rare car l'habitude de cette sorte d< cuisson s'est beaucoup perdue.Faite de pailL tordue, noire et blanche, elle est toute rond et d'un travail grossier si vous voulez. Ce pendant elle ne manque point de physionc mie, ni même de charme. Telle que la voici allé nous fait voir la primitive ébauche d'o sortiront toutes les autres corbeilles que l'o: s'efforcera, par la suite, de rendre utiles o agréables; qui seront modestes ou précieuses où l'on mettra des fruits, des verveines o des roses et que les jeunes filles, dans le théories d'autrefois, porteront sur la bête Mais surtout, façonnée en vue de contenir 1 farine bien pétrie, elle fait penser à celle dont il est parlé dans l'Evangile, qu'on rem portait pleine de morceaux après la mu] tiplication des pains. Je n'ai plus qu'un mot à dire et c'est ; l'égard de la petite cruche ventrue, en grè de couleur grise, dont le goulot est étroit e l'anse bien appliquée. Elle est ornée, su son pourtour, de dessins naïfs et malhabiles d'un gros bleu luisant, qu'on y a toujour vu, et qui lui va bien. On trouve à son ap parence quelque chose do joyeux et cela s'ex plique, car elle est particulièrement destiné à contenir la boisson du faucheur qui l'em porto sur la prairie où, pour la garder frai che, il plonge la petite cruche dans l'est froide du ruisseau, sous les herbes. A présent, je vous ramène aux écuelle qu'on avait exposées au soleil, contre le mu de la maison : quelqu'un est venu les prec dre et les a soigneusement essuyées. On n traitera pas avec moins de déférence le po au beurre et le reste dont je vous ai entre tenus, uniquement adressé, ne l'oubliez pas à ceux qui habitent sous un toit bas, derrièr des fenetres étroites, et qui s'attachent . ces ustensiles parce qu'ils font partie de leu état, qu'ils leur appartiennent et leur ren dent bon service. Et puis peut-être sentent-il un peu, pour en être obscurément touchés que tout ceci ne fut point tourné, poli et lus tré au hasard, mais que, travaillant pour d petites gens, on s'est pourtant efforcé de bie faire. OHANTEFLOR. n sa eb as? an qb-smbbi bd h h ■ ■ su as* bb bb hc 13 B CS BB BW BB BB BB lub bb bb BB bb SB QB BB LISEZ LES Petites Annonces zzzzzzzz Économiques III &u fHpf XXe SIÈCLE [ # JOURNAL DE BRUXELLES 10\_ PETIT BELGE 1111 Elles sont toujours intéressante »o« Quatre Lignes 0.75 CENTIMES * " bbifla BB bb 9b.bb bb bb bb bb mb bb bb bl ■0 bb bb bb bb bb bb bb bb bb bb bb bb bb bb b BULLETIN [ POLITIQUE —»o«—■ 'Les journaux français reproduisent le texte d'une interview accordée par M. Vi-viani, président du Conseil, au correspon-! dant du « No'voïe Vremia ». Rien de bien nouveau dans cette conversation qui a roulé presque exclusivement sur Valliance franco-russe. nouveau président du . conseil, qui est en même temps on le sait, i-; . ministre des affaires étrangères a affirmé son absolue conviction de Vefficacité d'un j» accord qiiavec ses prédécesseurs il avait v toujours considéré comme immuable, et ir i dont jamais « l'efficacité n'est apparue 1 plus manifestement que pendant les évé-1 nements qui, au cours des deux dernières q ' années, ont profondément troublé l'Eu- à ; rope. Durant toute cette crise, les deux - gouvernements ont montré Une constante i unité de vues et d'action pour limiter les ^ conflits, après avoir tout mis en œuvre s< , pour les prévenir. Ils ont ainsi vraiment - pratiqué l'alliance, et, ce faisant, ils ont P tout à la fois servi les intérêts des deux 1 Etats et la cause de la paix générale ». M. j, ; Viviani a terminé en disant qu'il serai! 1j 1 heureux de collaborer au maintien de la p l paix, avec MM. Goremykine et Sasonoff 0 ' et espère que la France et la Russie par- | ; viendront à réaliser pleinement leur œuvre grâce à l'ente?ite commune qui les as- p socie l'une et l'autre à l'Angleterre. i — Une crise ministérielle, rapidement 3 dénouée, a éclaté samedi au Portugal. On ® annonce dimanche que le cabinet restera composé comme actuellement sauf en ce t qui concerne les départements de la jus- t ~ tice et des travaux. M. Bernardino Ma- \ chaclo prendra le portefeuille par intérim ^ i de la justice et M. Lisboa Lima celui des ; travaux. 1 1 — En Albanie, c'est toujours l'anarchie v 1 la plus complète. La situation du prince 8 j de Wied n'a pas changé, c'est-à-dire que r le renversement de son trône peut résulter t t du moindre incident. <>- e -<• i : LES NOUVELLES\ En souvenir de Sa comtesse de Flandre c * On sait la part très grande que feu la com- s ' tesse de Flandre prenait à l'organisation de c ^ nos manifestations d'art. On n'iignore pas s \ que c'est à son intervention personnelle que i ' les promoteurs de l'Exposition du siècle de f-~ Rubens obtinrent certaines toiles des grands i " maîtres de l'époque empruntées aux gale „ ries de l'Empereur d'Allemagne et d'autres 1 ! maisons souveraines. La Princesse prêta c 15 aussi son tout puissant appui aux organi- ( 1 sateurs do l'Exposition de la miniature qui 1 attira à Bruxelles une si grande affluent# j d'amateurs étrangers. , Les personnalités qui firent partie des r \ comités placés sous son patronage viennent, \ à l'initiative de la comtesse Jean de Mérodc ■-> et du baron Kervyn de Lettenihove et dans s 1 le but d'honorer la mémoire de cette Princesse, de décider d'offrir son buste en mar- £ bre au Musée. C'est le sculpteur Rousseau ■' qu'elles ont chargé de l'exécution de ce tra- 1 1 'vail. I ; La garde civique de Bruxelles ' .i a été passée en revue dimanche matin par c s le général Goffinet à la plaine d'Etterbeok. . Le général a commencé l'inspection le long „ \ des rangs à 9 heures : il y avait là deux ré- s giments de ligne, le régiment des chasseurs- - - éclaireurs, celui des chasseurs-ohasteleer, ' - l'artillerie, l'escadron Marie-Henriette et t' les cyclistes. i Puis a eu lieu la prestation de serment ' s de plusieurs nouveaux officiers. t Ensuite s'est opéré le défilé, qui a eu lieu r au boulevard de Waterloo; les gardes s'y c , étaient rendus par le boulevard militaire, s l'avenue De Mot et l'avenue Louise; le gé . - néral Goffinet s'était placé au coin de la rue - des Drapiers. s II y avait beaucoup .de monde, tant à ! - l'inspection qu'au défilé. 1 Une mission belge dans les Balkans ( On attend le prochain retour en Belgique j s de M. Brunet, directeur général au ministère c r des affaires étrangères, qui est parti il y a r deux mois et demi pour les Balkans et a par- , a couru la Grèce, la Turquie, le Monténégro, jj la Bulgarie, la Serbie et la Roumanie. H a c passé également par l'Albanie, s'entrete- ) nant partout avec les hommes d'affaires en c ^ vue de se rendre compte de la possibilité ^ ■x d'installer dans ces régions de nouveaux pos- r tes consulaires. £ g La question flamande à Bruges Le Conseil communal de~Bruges, réuni sa-' medi soir, s'est occupé de la question de sa-3 voir si les inscriptions des rues actuellement 2 bilingues devaient être rédigées exclusive- 1 ment en flamand. Cette séance a été particulièrement houleuse, toute la question fla- 1 mande ayant été soulevée. Finalement, par ' 17 voix contre 9, le Conseil a adopté l'ordre ( du jour du Collège maintenant le « statu quo b. Notre cinquième arme 1 Le Comité national en faveur de l'aviation v militaire vient de faire parvenir au ministre . ~ de la Guerre la somme nécessaire à l'achat 1 du second avion offert à l'armée. j Cet avion, ainsi que celui déjà mis précé- ] ' demment à la disposition de nos vaillants of- ] liciers aviateurs, est un grand appareil mi- r litaire, à moteur de 80 HP., dont le coût ! est de 28,000 francs. ( Le Comité de propagande, qui s'était for- c i mé lors des premières expériences d'aviation 5 militaire en Belgique, s'était donné pour ta- - che d'offrir un grand avion de guerre à Par- 1 mée. La générosité des souscripteurs a per- 1 mis d'en offrir deux. Le Comité remercie 1 j, d'autant plus chaleureusement tous ceux qui < * ont apporté leur obole à cette œuvre émi- 1 nemment patriotique.^ ^ i Pour nos (ndiistrfefs t M. A Halewyck, consul général de Belgi- d que à Cologne (Allemagne), se tiendra à la disposition des intéressés belges, au bureau i officiel- des renseignements commerciaux, 15? rue des Augustins, à Bruxelles, le mercredi t 24 juin, de 10 à 12 heures . t ,es élections du 24 m ET: LE8| Associations catholique c—«o®— Ce qu'on dit à Tournai Un collaborateur du a XXe Sièdc » qui a .user, à Tournai, avec (plusieurs hommes niques et hommes d'œuvres de notre pan pporté les notes ci-dessous : « La situation des partis politiques d arrondissement de Tournai-Ath et k .cissitudes au cours de ces dernières am éritent de retenir l'attention. Si l'on compare les chiffres des électi a 1904 et ceux de 1914 on constate que >cialistes ont passé de 13,000 voix à 27,( ne les libéraux sont tombés de 40,000 \ 36,000 et que les catholiques ont pass^ 5,000 voix à 45,000. Les socialistes sont donc en grand \ rès et leur avance s'est produite au de ent des libéraux ou plutôt de 1 a liste 3 :ntée par les libéraux aux élections., effectif électoral actuel des socialistes c rend de nombreuses voix libérales. Ce sont véritablement ]es libéraux qui yrcforcé les troupes socialistes. La près» 5raie a traité les citoyens alliés de la fa t. plus sympathique faisant propaga our <eux à chaque occasion. Les Hbér ut fait même ]e sacrifice d'un de leurs es au Conseil Communal pour faire p un socialiste. Les ouvriers libéraux votent aujourd our les socialistes. A Tournai-ville, en 1 . y eut 300 votes socialistes. Il y «n u. ,000 en 1914. L'an prochain, aux élecl mmunales, les libéraux feront place à ; ieurs socialistes sur leur ^iste. Un des facteurs intéressants de la si ion respective des deux partis d'opp ion à Tournai est la constitution, réai i y a deux ans, d'un groupe radical-sc ste. Il a son journal le « Progrès Soc t, en très peu de temps, il a rallié toui artio agissante du vieux parti libéra, 'ournai. Il est violemment antireligieu eut le cartel sur tous les terrains. Ce gre reconnu cette année avoir voté pou itoyen Royer et cela explique ia forte i lentation du chiffre socialiste en m emps que la diminution des voix libér-Des Tournaisiens fort au courant d olit-ique locale nous ont prédit qu'aux haines élections législatives le groupe ical socialiste- fera monter les voix se istes au-dessus du dhiffre élebtoral des, aux. On peut cependant tenir pour certain eux-ci, fort éprouvés au scrutin de 1 nuée-ci, auraient perdu bien davantage oro s'ils n'avaient mené une campagne espérée et fait appel, pour augmente : . t\stigo de leur liste, à la reluisante ca ature d'un des grands noms du parti al. Quant au parti catholique tournaisie] •'eut caractériser d'un mot sa situation st immobilisé. Il augmente ses effec lais il les augmente dans une propor nsuffisante. Il convient de rechercher les causes de < ituation qui ne pourrait se prolonger aettre en danger le 3e siège catholique. iJa mal semble bien résider dans l'org ation actuelle du parti catholique toui ien. L'association catholique manque d impulsion vigoureuse. Elle ne <( vit » ,ssez. Les associations locales de l'arror ement ne sont Jamais consultées. L'assc ion qui devrait constituer l'état majoi >arti se désintéresse par trop de ia pr ;ande d'idée. De temps en temps on app lit le discours d'un orateur étranger, i n ne travaille pas suffisamment. La désignation des candidats, par luelle l<es électeurs prennent et gardent cience de leur rôle politique est dev< ne simple fonnalité.Tout est réglé d'av >ar un comité de quelques personnes, f ouloir le moins du monde faire de per talités, il est permis de regretter que le ignation des candidats soit faite pai andidats eux mêmes. Toujours faute d'impulsion vigoureuse atholiques du Tournaisis n'ont pas ou 1 [ue pas d'œuvres sociales. Beaucoup de [ui devraient créer, multiplier les œu l'ont pour l'action sociale qu'une affec diatonique. D'autre part des question tersonne sont en jeu. Mais ce point est lélicat pour que nous nous croyions le c le lo traiter longuement. En résumé, Le parti catholique de Tou st beaucoup plus fort qu'il ne paraît. 1 1 est mal organisé dans son état-majc [ans ses troupes. Cela a encore pour rési nalheureux de décourager nombre de -lui voudraient travailler. L'exemple de l'arrondissement de st pourtant' là qui montre ce que pro ent une organisation solide, une juste eption des réalités sociales, l'^itilisatio oubes les activités, chacune à sa place. Nos amis de Tournai ne peuvent m lire que de s'en inspirer. » A Charleroi Une personnalité catholique 9e Char ious écrit : Vous avez raison de souligner les ce le faiblesse particulière à tel ou tel ai lissement révélées par les résultats él •aux du 24 mai. Le caractère général de cette journée ertainement dû pour une bonne part açon honteuse dont nos adversaires ont 'esti pour les exploiter contre nous le ormes scolaire et militaire. Tout de m 1 ne faudrait pas que tout le monde s'e •ise de cette constatation pour se rer nir sur ta mol oreiller de la routine ci llusions. La loi scolaire et la loi milil >nt été partout exploitées contre nous, l'empêche cependant pas les résu l'avoir été, si on les examine de près, ifférents d'un arrondissement à l'autre. Vous avie-z comparé G and et Alost. 1 luriez pu, de même, comparer (Mons et C eroi. Ces deux arrondissements essenti tient industriels devaient subir de là n açon l'influence de la politique géné )r vous avez dès le lendemain de l'élec aontré que si nos amis de Mons ont >orté une victoire magnifique, les cat ues de Oharleroi ont subi un échec inc an t. A quoi cela peut-il être du sinon à ifférence de travail et d'organisation ? En vérité, nous sommes à Charleroi < ne situation laments.b]e. Vous savez que depin* longtemps les Cliques de Oharleroi sont divisés par endances particularistes qui Oût mai • une empreinte profonde. Nous avons conc J1J ici l'influence prépondérante du regret Ul baron Drion à qui un caractère agréabl une longue carrière et d'innombrables se vices avaient valu, à juste titre, une aut> rite considérable. M. Drion disparu, on C voulu perpétuer le drionisme, c'est-à-di: ^ un particularisme qui n'a plus aucune e pèco de raison d'être. Il est temps que ce] cesse, et que les « bandes à part » rentrer dans le parti organisé. Car ce particulari <me est dangereux pour la vie générale d parti catholique et il serait fâcheux qu'o gté fermât plus longtemps les yeux là-dessus. p0_ Oo n'est pas tout. i, a Vous avqz fait très>justement écho au c: d'alarme du « Pajrs wallon » se plaignai que nous vivions ici au point de vue cath< ans lique dans une complète anarchie. ^rs Un étranger qui viendrait faire une ei lees qU^to à Charleroi sur l'organisation des a tholiques pourrait parfaitement emporta ons une impression excellente. On lui montr *e8 rait un cercle catholique comme il n'y en *09î peut-être nulle part ailleurs, un local 01 01X vrier très vaste et très animé, une coopérî de tive importante. On lui dirait sans doui que nous avons une association catholiqi )r?" florissante et on lui ferait admirer une lisi imposante de membres de comités. Et < ^re" brave homme s'en irait sans doute plei i-/ar d'une admiration profonde. [>m" Hélas! ceux qui voient de près le fon tionnement de la machine n'ont pas les m ont mes illusions. Us savent, eux, que les ass< 1 l1" dations catholiques communales et cant çon nal'es n'existent quo sur le papier et qi °de l'association d'arrondissement elle-même 1 aux sç réunit pas une seule fois entre deux éJe siè- tions ! lace Us voient que le travail électoral est mt conduit et que la revision des Ustes qui : hui fait avec tant de soin chez nos adversair-900, parvient <à peine à parer leurs coups sai /ait jamais y riposter sérieusement. ons Et au dessus de tout cela, comprimai plu- tout, étouffant tout, c'est 1111 comité tou puissant s'opposant par son inertie, ses co: •ua- sidérations de clan et de personnalités à toi osi- mouvement parti de la masse. Il faudra isée là une refonte radicale. cia- Quant à nos œuvres ouvrières, elles exi al » tent et elles sont vivantes. On peut cepe: e la dant se demander si elles sont partout . de toujours conduites avec assez de réalism s: et Si on compare les résultats obtenus chez 1 upe ouvriers de l'arrondissement de Mons, il e l' le permis de se demander si on travaille aus lug- bien chez nous que là-bas et si 011 ne se pa ême pas un peu parfois de mots et d'apparence lies. Et pourtant, il y aurait quelque chose 3 la faire. Qu'on le veuille sincèrement et co pro- rageusement et on enraiera ce mouveme: ra- de recul qui aboutit suivant '.e mot du « Pa, cia- wallon » à des élections déplorables. iibé- Nous avons quatre ans devant nous. nos chefs veulent les consacrer à un tra-vf qlie intelligent et méthodique en laissant de cc >ette toutes les mesquineries qui nous étouffer , en_ nous étonnerons le pays en 1918 mieux q dé- nous ne l'avons fait en 1912! » le r.di- ^ le porom électoral tifs, [et la natalité en Belgip ^ Les populations catholiques soin, moins proportionnellement représentées qae les autres une " l?.as Le quorum électoral dans les divers £ 1 _.1S" rondissements du pays est à peu près icia- rajson inverse de la natalité. Dans les £ ctu rondissements de Roulers et de Turnhoi ^Pa" par exem-ple, où la natalité est élevée, . quorum est de 10,000 à 11,000 voix, tanc nais qUe dans ceux de Charleroi et de Thuin, , natalité faible, il dépasse 15,000 voix. _ Cette différence que d'aucuns attribue ^on" surtout au plus grand nombre d'électeu mue piuraux, dû à une aisance plus grande, 1 mco sujte essentiellement du fait que les famill sans sont plus nombreuses dans les arrondis; S0J}~ ments à faible quorum. Dans ceux-ci, ch ! S " Quo famille compte souvent plus de s ics membres — père, mère et 4 enfants mil - mum, — soit 1 électeur pour 6, alors q • dans ceux ? quorum élevé^ la famille n'> ^res" comprend généralement que quatre au m ximum — père, mère et 2 enfants, — soit J.re électeur sur 4. Il s'ensuit que là où les i non milles sont fortes, le nombre des électeu |t ou voix est relativement plus petit et 00m .P quemment le quorum moins élevé que da r01t' les régions où les familles sont petites. Da . celles-ci, 1,000 voix ne représenteraient q ^.nai 4,000 habitants, tandis -que dans l'es auti\ elles en représentent 6,000. Au surplus, |i.eï où la natalité est faible, le nombre d'hoi tat mes ayant atteint 25 ans, âge électoral,air 3eux que le nombre de ceux âgés de 35 ans, do j. aptes à la pluralité, sont proportionnel ment plus élevés que dans les arrondie aui~ ments à haute natalité, — seconde rais* co^" pour laquelle le quorum est plus fort là 1 ae la natalité est faible. Les suffrages ont donc une puissance éh ieux torale variable, plus forte dans les arre dissements à haute natalité, moins for dans ceux à natalité moindre. Telles sont ; vraies causes des quorum plus élevés da les contrées à natalité faible, où 'e cartel i leroi cueille le plus de suffrages; il en résulte q si même 1 opposition a obtenu plus de vo • que le parti du gouvernement, elle n'a pas .uses cîroit de prétendre que ses élus représente ™n" la majorité des habitants. *fc0' Ces considérations établissent que le 8} tème de la représentation proportionne > GSfc basé sur la population, donne des résulte a la électoraux bien plus logiques et sérieux,q tra- statistiques fondées sur le nombre c l re~ voix recueillies par les divers partis. C'< aussi la condamnation du système qui, ,uto- vue d'assurer une représentation prope d^r" tionnelle exacte, ferait entrer en ligne ' 9e8 compte, les excédents obtenus par les par ,ai|'° dans les divers arrondissements. On ad» cela tionnerait des suffrages à puissance élecl tuats rale variable et l'on fausserait la représe l°rt tation nationale basée sur la populatic En effet, si on aditionnait, par exemp' '.ous 100 voix de l'arrondissement de Thuin : har- présentant au plus 400 personnes (100 \ e* milles de 4), à 100 voix de Parrondisseme leme de Roulers représentant 600 personnes (i raie, milles de six), la représentation basée s tion ia population serait faussée. Pour les n rem- nies motifs, elle le serait davantage encoi si, pomme certains le préconisent, on cons Ule* tuait un corps élestoral unique pour tout unlû pays. Iana LE XXe" SIÈCLE est B© moins clici* des grand qué Mnotirlieng belges illustres ; La politique : en France •e 3- * -l "1 La campagne biocarde contre l'Elysée 3 continue u n (De notre, correspondant) ^ Paris, le 20 juin 1914. y Un journaliste radical et valoisien écrivait, avant-hier matin : « on va pouvoir maintenat parler d'autre chose que de la loi L_ de trois ans ». Cette exclamation qui res-,r semble fort à un soupir de soulaigement, ré-^ sume assez bien l'état d'esprit des radicaux unifiés. Nest-œ pas la même idée que traduisait t_ à la dernière réunion du comité exécutif le ■e farouche M. Magniaudé, député de l'Aisne, e lorsqu'il disait : ^ — « Si j'ai donné ma confiance au minis-,e tère, c'est parce que j'ai senti qu'il y a au n Parlement une majorité en faveur des trois ans ». Cette affirmation a soulevé « quelques protestations dans l'assemblée », dit le pro-y cès-verbal communiqué à la presse. Elles ne y_ devaient point, en effet, être nombreuses ni te vigoureuses ces protestations, puisque M. ie Magniaudé a cru pouvoir ajouter — san3 soulever cette fois la moindre protestation : — te -Si des hommes comme Viviani et Augaigneur ae rallient à ]a loi de trois ans ^ après l'avoir combattue, c'est qu'ils ont re-s connu leur erreur. En conséquence, le vote des radicaux a été très sage ». On peut dire sans exagération qu'il n'y ^ a guère plus d'une vingtaine de radicaux (._ à la Chambre à vouloir poursuivre sérieu-2 sement le retour à la loi de deux ans. Est-^ co à dire que le cabinet Viviani ne compte qu'une vingtaine d'adversaires parmi les Valoisiens? Le scrirtin de mardi nous ap-s_ prend que dix-sept radicaux unifiés ont voté oontre lui et que huit seulement se sont ab-^ stenus. Ce serait, pour le président du con-q seil une grande victoire, s'il pouvait se faire ^ illusion sur la sincérité de beaucoup de ceux ^ qui ont paru se rallier à sa politique. Mais „• il sait que les cambistes, sans oser peut-être ^ l'attaquer directement, lui tiendront tous les pièges possibles. Et si le Petit Père est "V aussi borné que têtu, il a des lieutenants L1. qui sont route comme potence. rt Beaucoup de ceux qui sont initiés aux in-ys, trigues de couloirs se sont étonnés que le groupe radical unifié ait autorisé M. Da-3i limier à port-er la parole en son nom contre ,il te cabinet Ribot. On savait, en effet, que té l'interpellateur était fort suspect à ses amis t, politiques, qui le considéraient comme l'a ie gent de l'Elysée parmi eux. Faut-il croire qu'ils devinaient ce qui allait se passer après la chute du ministère Ribot"? Que M. \ j.viani_ .serait appelé de nouveau et ne se laisserait point, oette fois, arrêter par les tardifs scrupules d'un Godart ou d'un Ppnsot? U n'était d'ailleurs point difficile d^êfcre prophète à ce point, et l'on peut même 0 dire que le Palais-lk>urbon comptait autant v de prophètes que d'hôtes. M. Viviani fut, en effet, appelé à succé der à M. Ribot et il offrit un demi-portefeuille à l'heureux interoellateur. Pas un bloeard ne protesta. Je me souviens d'en avoir interpellé plusieurs dans le Salon de la paix à peu près dans les termes suivants: - « Ne " vous souvenez-vous donc plus des ' accusations proférées contre M. Dalimier ■r par votre organe officiel, .au lendemain du -n congrès de Pau? Avez-vous oublié d'autres r- accusations plus graves encore colportées ici - , ' même par^l'un de vos militants les plus dé- ,€ voués, le jour où M. Dalimier fut candidat •is à ia vice-présidence de la Chambre? » & Et mes interlocuteurs de sourire avec indulgence : ut — « Que vous êtes donc méchant! me ré-pondaient-ils. Mais nous avons oublié tout 'e cela, Dalimier a prononcé un fort bon dises cours • il en reçoit la récompense. Quoi de plus justM » a- Le cabinet Viviani était à peine sorti ix vainqueur de la première interpellation ; il 11 avait à peine doublé heureusement le cap L1C de la loi de trois ans, que Les attaques con- 211 tre M. Dalimier recommençaient. M. Paul a Hyacinthe Loyson publie une lettre du gé- 1 néral Tout-ée qui porte contre le sous-secré- Dj~ taire d'Etat aux Beaux-Arts les accusations rs les plus graves, u Une de ses victimes, y est- ! •e il dit, m'a fait parvenir ira dossier ne lais-gant aucun doute sur ses exigences d'argent us en matière d'influence ». Lie Remarquez que cette lettre du général !S, Toutée a été entre les mains de tous les delà putés blocards, il y a plus de six mois. Elle n n'a point empêché M. Dalimier d'être le si candidat de la rue de Valois aux élections ne législatives et son porte-parole, l'autre jour, e- à la tribune. Si ia pudeur des cambistes se se- réveille subitement, c'est uniquement pour >n susciter des ennuis au ministère. Si le coup ^ù de la lettre du général Toutée ne réussit pas, ou ne blesse que M. Dalimier, on cher-'■c- chera autre chose. Celui qu'on veut attein-n- dre, c'est M. Poincaré. Il n'y a pas lieu te d'ailleurs de se. presser beaucoup, car l'in-es visible chef d'orchestre qui dirige ce ehan-ns tage contre le chef de l'Etat n'est pas en-*e- core prêt; mais il espère Vê^f bientôt. Que ue dis-je, il espère? Il parle et agit comme s'il ix avait la certitude ! le A. VIREY. nt lie Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera. es . Uccle, dimanche matin. >st La pression est inférieure à 760mm sur les 211 Iles-Britanniques, la Manche, nos contrées et |"r_ la mer du Nord, et efl'le dépasse 765mm sur le 1 nord de la^lussie. D'autres moins profonds s'observent près de y Munich et sur la Provence (761mm). ll" Le baromètre descend légèrement au nord de d'Ecosse et sur le sud-est de la Scandinavie n- et le nord-est de la Baltique ; il monte lente-n. ment ou reste staionnaire sur le reste de l'Eu-e, rope. En Belgique, le vent est faible d'entre ■e- S.-W. et W. et 'la température est comprise en-a. tre l'6°5 et 21°. Prévisions : Vent S.-W à W., faible; orageux, a- ■■■ NOS FEUILLETONS le TRES PROCHAINEMENT / - « Petite Princesse », une œuvre délicieuse © d'Henry CREVILLE. LES Elections Législatives DANS LE tond Daché de Luxembourg »o« Pourquoi elles n'ont [pas entièrement répondu aux espérances des catholiques(Gorrespondance particulière) Luxembourg, 22 juin. C'est un cliché banal. Et pourtant aucune périphrase ne traduirait mieux l'exacte impression. Les élections législatives « n'ont pas répondu aux espérances de nos amis. » Elles avaient débuté merveilleuscement cependant. Au premier tour de scrûtin, par- . tout, dans les régions, agricoles comme dans les centres industriels, les candidats catholiques avaient gagné énormément de voix. A trois exceptions près, tous les députés catholiques sortants étaient réélus à de fortes majorités. Bien plus : dans deux cantons, ils culbutaient trois députés de la majorité, eb parmi eux, le porte-parole des libéraux, M. Brincour. Quant aux trois catholiques demeurés en ballottage; ils l'étaient dans des conditions si avantageuses —; à Esch-sur-Al-gette, cette citadelle de l'anticléricalisme, la liste entière des onze candidats de la droite restait en présence de l'adversaire pour le second tour de scrutin — que l'on avait tout lieu d'augurer pour le 16 juin un nouveau succès. Et voilà que, brusquement, à Mersch comme à Esch et à Luxembourg-campagne, tous les candidats du libéralisme et du socialisme l'emportent ,faisant perdre à nos amis 1« bénéfice de la première journée. C'est que, d'un mardi à l'autre, la signification du scrutin avait été complètement faussée : tandis que, le 9 juin, les deux régimes, catholique et bloeard, se dressaient l'un contre l'autre, fournissant a l'électeur l'occasion de se pro' noncer carrément et de manifester toutes set préférences pour la droite, huit jours après, ce n'était plus qu'une lutte d'influences personnelles et de considérations étrangères aï programme catholique. Les deux tours de scrutin furent une sur prise pour nos amis comme pour nos adversaires. Ceux-ci ne s'attendaient pas à pareil échec dans les cantons agricoles : ils ne s'afc tendaient surtout pas à la culbute de M. Brincour. Quant à nos amis^ ils espéraient surtout réaliser des gains a Luxembourg-campagne, ils se croyaient assurés en tout cas du maintien du statu quo à Esch. Après ^ la première journée, il y eut grande joie chez tous nos amis, beaucoup d'enthousiasme aussi ; ce triomphe inespéré eut même le don de diminuer quelque peu leur ardeur : n'était-on pas assuré, après pareilles prémisses, du triomphe final ! L'effet fut diamétralement opposé chez nos adversaires : il fallait, à tout prix, venger le retentissant échec de M. Brincour, le demi-dieu du bloc; il fallait, de n'importe quelle façon, sauvegarder la majorité parlemeiv taire menacee. Aussi ne recula-t-on devant "ien : battus sur le terrain des principes, il leur fallait au plus vite l'abandonner et se rabattre sur des mojens de fortune. Le premier.et celui qui paraît avoir exercé l'influence la plus décisive sur le résultat du second tour.fut l'exploitation des sentiments prussophobes d'une bonne partie de la population luxembourgeoise. On excipa du fait que M. de Villèrs, le aouveau député d'Ech-ternach, avait fait jadis toute sa carrière dans l'armée allemande, pour accuser les catholiques de pactiser avec les pangérmanis-tes qui se flattent chaque jour d'annexer bientôt le Grand-Duché à l'Allemagne. L'accusation était inepte; elle trouva pourtant crédit auprès de beaucoup de Luxembourgeois, nos adversaires étant habilement secondés dans cette campagne par le groupe remuant des francophiles luxembourgeois et par un journal soutenu, au vu et au su dt tous, par la France : cette agitation savamment entretenue égara, de Favis des journaux de toute opinion, d'innombrables électeurs.*** A côté de cette question d'ordre général, d'autres circonstances' favorisèrent considérablement la propagande de dernière heure des anticléricaux, Les Luxembourgeois connurent tout d'abord, et pour la première fois, les beau-tés de la candidature officielle. Dans les trois canjions, les candidats libéraux et socialistes se prévalurent,sans rencontrer le moindre désaveu, de l'investiture gouvernementale, affirmant qu'avec leur disparition de la scène parlementaire coïnciderait la suppression de toute faveur, de tout avantage pour ces régions. (Et comme si cela ne suffisait pas, l'avant-veille du scrutin, M. de Waha, ministre des travaux publics, alla en personne, dans le canton de Mersch, faire une tournée en faveur du candidat libéral. Cette pression pouvant être encore insuffisante, les potentats de la grosse industrie — qui,à Esch comme à Luxembourg, ovaient plus d'un représentant sur la liste anticléricale — usèrent de leur influence sur leur nombreux personnel pour l'amener à votei selon leurs vues. C'est ainsi que la presse a signalé le cas d'un patron qui n'avait pas hésité à signifier à ses ouvriers, au nombre1 d'une centaine, qu'ils n'avaient plus à se présenter au travail le mercredi matin si, la veille, la liste libérale ne l'emportait pas. _ Et du moment que l'on en prenait ainsi à son aise avec les prescriptions du Code électoral, on ne devait pas s'en tenir là. A quoi bon se gêner? Aussi, dès après le permiei tour de scrutin et en prévision du ballottage, nombre'd'électeurs de Luxembourg-campagne reçurent-ils à titre de cadeau qui un service de table, qui tout un service à café, des assiettes par douzaines ou tout autre article de ménage ! ! Une faïencerie re nommée, dont le directeur était candidat, fit distribuer ainsi,à concurrence de plusieurs wa.gons, tout un stock de ses produits au point que dans tout le pays 011 ne parle plus; en ce qui concerne Luxembourgcampagne. que des «Porzellanwahlen » — « les élection? à 1a porcelaine » . Enfin (pour ne retenir que les causes essentielles) pour le second tour de scrutin, le? potentats de la finance et de l'industrie qui figuraient sur les listes électorales ne reculèrent pas devant cette humiliation de tendre la main aux candidats socialistes ; pour sauver l'anticléricalisme, démagogues et capitalistes firent une propagande commune à leur bénéfice personnel et au bénéfice commun de l'anticléricalisme. Si nos amis devaient nécessairement avoir le dessous dans pareille aventure, où les préoccupations politiques avaient dû. oéder lo

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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