Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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16 oktober 1915
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s.n. 1915, 16 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fj29883p64/
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LE XXE SIÉCLE f ÉÏWsCTION & ADMIlWSTR ATION Jjtn rm de la Boarsi tE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14,05 Sirecieur : FEBMD SOS&7 foutes les communications concernan la rédaction doivent être adresséet aS*",rue de la Bourse, Le Havre. ILOWOOIM OFFICE: £1,Panton Street (Leicester Square) s. w. ABONNEMENTS Franoo 2 fr. 60 »«r moi». » 7 fr. 50 par trlm«tftP6 Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. ■ .... 7sh.Sd. par trimestr# Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. 9 ..9 fr. » par trlrnesti^ PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journtâ ad Havre ou à Londres Annonces 4' paget Ofr. 40 la ligne Petltesannonoe84* page: Ofr.301allgni» Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publU cité, 1o, rue le la Victoire, Paris, qui <m a te monopole pour Paris. Ouo&idlen beiœ au &"tevre lL.eicesi.er oquarej s. w. Amour i'ie séance lonraiiée (De notre correspondant parisien] Le 14 octobre 1915. Pourquoi les sociefflistes qufl luttent contre. la censure ont-ils réclamé avec tant de véhémence l'a constitution de la Cliambre m comité secret ? Ceci paraît en contradiction avec cela. Eh bien, non ! La contradiction n'est qu'apparente. Il-s sont hostiles à ki censure parce qu'ils ne veulent point, que Le gouvernement surveille leurs écrits, et ïls sont partisans du comité secret parce qu'Os voudraient esquiver le contrôle de la presse et de l'opinion publique. On" objectera que le devoir du parlement est de contrôler les actes diu gouvernement. J'en conviens. Est-ce que celui-ci a jamais refusé à l'a commission de l'armée, à la commission du budget les précisions nécessaires ? Est-ce que l'une et l'autre ne connaissent pas le nombre de nos canons, de ■nos fusils, de nos obus,des hommes dans les dépôts ? Est-ce qu'ils ne sont pas à même de -surveiller étroitement l'emploi des fonds ? Mais., comme l'a déclaré avec une Grande énergie M. Viviarni, il y a des secrets, que .le gouvernement n'a pas le droit, de confier à la Chambre, ni en séance publique, ni en comité secret.. Il n'a pas le droit de révéler les pflains militaires et les négociations ■diplomatiques et encore moins • les coordinations de plans m'rMtaires entre alili'és. Qu'il nous suffise de savoir que la coordination des plans, naval et. mititaire, a été prise d'accord avec les alliés, préparée par leurs éia^s-majors. avec soiïci et méthode.. t>eux orateurs om -rtvi avec violence à fa tniibinîe : M. Renaudel et M. Pain levé. Ce-J-ui-cà ferait, ie n'en doute pas, un excellent miTwstre ; il le sai>t et s'irrite de ne pouvoir servir davantage son pays. Celui-là a suc- <*£ ^rf -n,, „g \ : Deîix autres orateurs, M. Denvs-Cochin et le lieutenanit-colonel Driant, ont rallié les applauda'ssem ents unanimes d'une .Chambre, tout è. l'heure désemparée et divisée. C'était d'autant pflus remarqua bile que l'un des deux au moins, M. Driant, ; n'avait guère l'oreille die la majorité blo-ra.rde avant la guerre. Pourquoi ce magnifique succès ? Parce qu'ils àdt fait ajvf>el, en tiennes d'une adn ii rablo. éleva Mon, à l'union et à 'la discipline patriotiques. Je tiens a fa»ir<^. remarquer en passant qu aucun orateur dans l'asseuilblée n'a parlé, ni directement ni indirectement, contre l'^péditiion de SaJonique. M. Paiulevé a répété avec insistance qu'il n,'est jamais entré dans sa pensée 'que la France - put rompre aucun des engagements qu'elle a pris. M. Renaudel a été plus catégorique encore : «< En aucune façon, a-1-il déclaré, nous ne sommes en opposition avec jes mesures prises ou à prendre pour l'efficacité de notre action dans Iè& Balkans. » Après avoir exprimé aussi clairement son opinion sur la campagne qui se prépare, M. Renaudel, sûr d'être battu dans sa lutte contre le cabinet, a fait preuve de subtilité. T1 a précisé que l'abstention de son groupe ou d'une partie de son groupe, si elle n'était •pas une marque de confiance, ne saurait lêtre interprétée comme une marque de méfiance. •Le proverbe prétend qu'il faut au'une porte soit ouverte ou fermer. Le proverbe a tort : Une porte peut-être entr'ouverte. Cont.i lisait.  là tribune un -paioior quf n'a-vait. rien de subversif, lorsque des .socialistes lui ont crié : « Réformé ! Réformé ! p L'orateur a ri nos té .qu'il s''était engagé h cinauante-cinq ans et que ses forces avaient trahi son courage : — Et vous, jeunes gens, mes insultenrs. oui vous abritez derr^rv» votre mandat pour esquiver le devoir militaire"? » Otte rinoste aussi iniuste mie l'agressidn a naturellement suscité un violent tumulte. Ov - .Te m'en vmjxira*# 6e Terminpr eps impressions de séa.nee san^ dire deux mofs du bref, disconrs de M. fbnviTTW. C'est lui oui n mi1? le doî£Tt. sur Ta nlaie, sur !a seul*» ^ ' vraiment dangereuse. Les sold.-its sont nd-m ira Mes de côuraffe ei les civils d'union. Onp 1p fTouvernem^nt d^n^e l'exemnlr» âo ertfo irnîon et ^le les irp'mstrpc; rp^cônt rir» se déchirer entre pux dans les' couloirs. Avec un Gouvernement unanime et, résoin, on peut tout, attendre, tout esn^^er _ . A. VTRiry. Communiqué belge ■■ »o« 14 octobre. Calme général sur notre front. — Le cycliste Dop.rflinger, dont on a annoncé, démenti, puis annoncé à nouveau, l'exécution, a, selon une communication dé Berlin au département politique suisse, été gràcié par le Kaiser sur intervention du Conseil fédéral suisse* . Laforcedeja vérité La mobilisation allemande s'ost,dês l'or g-ne, étendue au domaine des idées. La le eveugle dans le bon droit de sa cause, i): calquée au peuple allemand par ses dir géants, en est une des [ormes. Cette toi es trop éloignée de la réalité des faits pou que, en dépit de toutes les mesuras artit cielles destinées à l'étayer, elle ne finis-. ps.s par céder. Il est intéressant d'y voi apparaître dès à présent les premières li; sures. Un a:rtiele de la u Zurcher Woche Chronik » (n° du 28 août 1915) qu'on non adresse de Suisse, est instructif à cf éga:'d. Il est consacré à la seconde éditio du livre de M. Wa.xv.'eilor : « La Belgiqu neutre et loyale. ». Les exemplaires ait n nnds de cet ouvrage n'ont point tous è: vendus en Suisse alémanique dos caisse entières en ont pénétré en Aliemagne.SaJi doute n'ont-ils pu<s ébranlé la convicti-. des fanatiques ; d'aucuns d'entre eux on au contraire, adressé des lettres de men ce à l'éditeur suisse Orcll Kussli, pour e avoir osé entreprendre la publication.Que qcos esprits, cependant, qui ont conserv une ee.'taine rectitude de jugement, n sont point restés indifférents ou sys'tém* tiquemont fermés à ce qui fait la mslice d notre cause. C'est ce que signalé préci,s< n>ent l'article de la « Zurcher Woeho Chronik. i> _ " En Allemagne même, — y lit-on, -l'ouvrage de Waxweiler a rencontré de I considéraitiot! et de l'a/ppfrob^tion. C'e. , tirai qu'un juriste allemand a écrit à l'éd tenr Orell Fussli, après que celui-ci eût ét b'.àmé par quelques journaux allemanri four avoir édité cet ouvrage: « Aucun bon » mo-sensé ne peut vous faire un rcpro.îh » pour l'édition de ce livre je considèr » précisément an contraire comme un di » voir commandé par l'éauité, d'avoir dor » né la parole à un auteur qui défend ! » vérité sans haine et uniqiuement d'apri » sia oonvicticm. » UN TORPILLEUR ALLEMAND SAUTE DANS LA BALTIQU1 - ■ - -))Ot( C'EST UN SOUS-MARIN ANGLAIS QUI L'A TORPÏLLS Le « Matin » reçoit de Copenhague, 1 octobre, la dépéche suivante : « Selon le « Koebenhavn », une violent canannude était entendue ce matin à. l'es de l ile Mo3n, -côte orientale de la previne de Seel-artd. » Un sous-marin anglais était aux prise avec un torpilleur allemand. » Soudain une violente explosion fît di< parai tre le. torpilleur. » Le sous marin s'éloigna dans la dim tion de l'est. » Vue affaire ^^spisttnagî Une très grosse affaire d'espionnage oc cupe actuellement le conseil de guerre di Grandi Quartier Général belge. Avant la guerre vivaient à Lille quatr AUamanictis, les frères Schira et les frère Dett.inaro. Un kodak sur le dos, un carnet en mains ik excursionniaient spécialement aux envi rons drs forts, des écluses et des point stratégiques importants. A la veille des hostilités, les pa.rages d' l'Yser et spécialement l'écluse offraient ui intérêt spécial pour l'ennemi. Aussi vit-oj les quatre Allemands nouer les pins cor diales relations avec la famille X... dont'li pere étiait éclusier. Ces gens promirent d« donner des renseignements aux Allemands Les deux frères Dettinaro et Schira -i rendirent .en Angleterre et la famille X.. à Saint-Orner, pour rejoindre peu après le: premiers à Londl-es où. les quatre Atle m and s, sous la direction d'un cinquième nommé Grapé, littérateur, banquier et gar ''on d'hôtel à Londres, semblent s'être Ji vres à un espionnage actif, bans la bant'i a Londres se trouvait une jeune Française Kinmnie I..., dont le rôle n'a pas été biei défini. Toute cette bande fut capturée grâce i la vigilance de la police anglaise qui pré vint les agents belges et leur livrèrent lei accusés. Cette affaire aura de très longs dé bats; nous tiendrons nos lecteurs au cou rant. Le dossier comporte orès tfe trois mètre-cubes de documents en français, flamand allemand, anglais et espagnol que M Choiii -. substitut auditeur génénal, charç< die 1 'Uditorat du G. Q. G., a dépouillé e mis en ordre. C'est lui qui occupe le sife:e du ministèrt public en cette affaire compliquée. Les accusés soutiennent qu'ils ont été il légalement arrêtés, ou'ils doivent être iu Ses par tes juges civils parce qu'on leur re proche aussi des faits antérieurs à la guerre; enfin tous protestent de leur inr.o Cf ne," et les Allemands soutiennent «-,c s;-,s ont ^référé être déserteurs allemand' cest, mi ds ne voulaient pas porter les ormes contre leurs secondes patries la Fran-ce et lia. Belefkrue. Le conseil de guerre est présidé par V le major Seriez, grand nrévôt de la ^endar DERRIÈRE L^FRONT _ On télégraphie au « Telegraaf n ; « Pendant le transport de troupes alls-ira.ndes dans les J-'Iandrcs, un accidehl s est produit à, dix heures et demie du suir i Thieit : le train a taimponné trois wagons le marchandises II y a beaucoup de blessés et le nombre des morts est inconnu On apprend en outre à propoo de I accident survenu à Zeebrugge.. i! y a quelque : temps, lorsqu'un train, et non un tru/;i, tomme on l'avait dit par erreur, tomba dans le canal dont le pont était ouvert, qua (juafre-vingt-cinq soldats allemands se soul noyés.; l jNMCMerâ pesy® g ! Bon jfforin an servie du kaiser H f~ IL INVOQUE EN FAVEUR DE SON 3V3 r TRE AUPRES DES BELGES LE DR( DIVIN ! 6 Dans la Kœlnische VolkszeUung, r même journal « catholique n qui décl " -que le massacre des Arméniens ne rega 1 que les Turcs, le bénédiction français ^ Maredsoru's, Dom Moi'in, stigmatise ^ France qui a maltraité les catholiques. 1 estime que les Belges auraient dû savoir l>- 1011 qiue toute résistance aux Afllemaa était iniuti'le. Il croit aussi que le devoir - catholiques belges est de seconder les a.i s rités ailemandies qui maintenant cherch s à réparer le mal causé, attendu que le p i voir actuiel, môme s'il n'est que tempora -, n'en est pas moins établi par Dieu. Deux mots répondent à ce personne i désavoué hautement par son supérieur t- clésiastique, Va-bbé de Maredsous : é — Trente deniers. e Renégfat envers sa patrie, ce moine thofeque fait risette1 à Luther, le mo e apostat. 11 blâme les Belges d'avoir :- fidèles à la parole donnée et d'avoir ] l'Honneur au-dessus de leurs intérêts médiats. Ce moine n'a plus conscie: - qu'il existe d'au/très biens que ceux de a terre. ,t Et tandis qu'il compte pour si peut 1 fidélité au devoir, il ose invoquer, pour < é les Belges- se soumettent aux assassi s de Visé, de Mouland, de Warsage, d'And L. ne, de Dinant, d'Hastière, de Tamines, .» Louvain. d'Aerschot, de Termonde et e très lieux,- aux destructeurs de cathéd ■- les, aux massacreurs de prêtres, « le d] i- divin des Boches ». a Le droit divin ! Dom Morin mêle le di s et la divinité avec une ignorance ou i mauvaise foi oui frise l'hérésie. C'est à ] près comme s'il parlait du droit divin Turcs d'occuper îe Saint Sépulcre ! Le cardinal Mercier a parlé au nom l'Eglise avec un p*u plus d'autorité 2 milieu des ^baïonnettes prussiennes c J Dom Morin de la retraite que lui a mé gée l'amitié du Kaiser. L'illustre prélat a très exactement d mité « les devoirs de conscience des I ges en face du pouvoir qui a envahi l i sol et qui, momientanément, en occupe majeure partie » : e k Ce pouvoir, a déclaré le primat de I t ffflqjàe d«àe sa fetti*; pastorale de Noôl 1Ç û 7l'est pas une autorité légitime. Et, dès le da ns r int ime de votre âm e, vous ne s devez ni estime, ni attachement, ni obi sance i- 1 » L'UNIQUE. POUVOIR LÉGITIME . BELGIQUE EST CELUI QUI APPATiTIE. - A NOTBE ROI, A SON G0UVERNEMEP AUX REPRÉSENTANTS DE LA NATIC * Lui seul est pour nous- l'autoritéLui s a droit à l'affection de nos cœurs, à no soumission. » D'eux-mêmes lès actes d'administrai ) publique de l'occupant seraient sans » gueur, mais l'autorité légitime ratifie te temenl ceux que justifiée l'intérêt général de cette ratification seule leur vient fo1 leur valeur juridique. » On voit que la doctrine catholique n' pas précisément celle qu'expose Dom 1^ rin pour faire sa cour au roi de Prusse Aussi, les catholiques belges dont le triotisme a forcé l'admiration de leurs ; ciens adversaires n'écouteromt-ils pas < propositions dont la forte odeur de tï trise se mêle au parfum du fagot. Faut-il que les catholiques aiUemai soient infectés par le protestantisme et militarisme prussiens pour placer au-cl sus de l'autorité du chef de l'Eglise cat lique belge, approuvé par le cUef de TE< se universelle, celle du complaisant th îogien du kaiser, désavoué par son su rieur ? Judas recevant trente deniers de Luth voilà le triste spectacle que nous offre D' Morin dans la « Koelnische Volkszeitung Luther en aura pour son argent... LS colonel" rotgton estime la sifuaiien fsTorabls Le colonel Repington écrit dans le « mes » : « Nous avons de bennes raisons d'ê satisfaits de la situation sur les principe théâtres de la guerre Sur le front occidental, nous avions face de nous, au début de notre récei 1 offensive 1-700.000 Allemands, ou, en ten;-' compte seulement des combattan l.(HK).000 de fusils et 6.000 canons de te ' calibres. I^cs renforts que l'ennemi a reçus front oriental paraissent avoir seulem< servi à combler les vides. Quant aux serves locales et générales, qui ont été < gagées dans les diverses rencontres, el n'ont pu modifier le résultat de la batai et ont simplement augmenté les pertes l'ennemi. Aucune .nouvelle formation n'a fait s apparition à l'est ou à l'ouest depuis [■ombreux mois. Il peut donc être vrai q l'Allemagne ne possède pas les hornn nécessaires pour créer ces formations. Dans de. telles- conditions notre dev évident est.de persévérer sur le Iront pr ci mil. c'est-à-dire en France et dans Flandres. C'est là qu'interviendra la d4 sion finale, et rien au. monde ne nous < ce serait d'en retirer des troupes. Nous devons y envoyer tous les homrr et toutes les munitions dont, nous dis] s/, ns, pour y tuer le plus d'Allemands s-ible. Les Allemands sont toujours capables, s i? tenir sur îa défensive contre îa Rus et d'accumuler encore des troupes con' nous. Dans quelle posture nous iroir nons-nor.s si, en pareil moment, no? fort sur le thécuteo occidontal avaient été- ré'l tes ? La responsabilité en retomberait n ]>oint sur l'armée qui a combattu si ma&: tiquement, mais sur ceux qui ont la dir< suprêîr.e de la guerre na «su n z te patriotisme belge LA VERSION ALLEMANDE D'UNE AFFAIRE D'ESPIONNAGE AI- Sous le titre : « Espionnage belge », ta )IT « Frankfurtor Zeilung » a publié dans son numéro du 5 octobre, d'aiprès la « Korres-pondenz Belgion » de Bruxelles, une ver-ce sion allemande d'une « affaire d'espionna-ge » pour laquelle plusieurs bçlges ont ré-comment été exécutés. "e Fait singulier, le u Tijd n d'Amsterdam, ^ lui aussi, dans son numéro du 5 octobre. "publie ce récit presque textuellement copié ?n de la n Korrespondenz Belgden » en l'atiri-I.*3 buant à « un de ses correspondants en Bsl-(5,S S'quc ». Voilà qui n'est pas précisément un ™T brevet d'impoi-tinli.té pbur los ooi-respon-™ dances « belges » de ce journal. \r" Nous reproduisons à titre documentaire ' l'article du « Tijd » : ige ii Les trois candaronaitions à mort qui ec- ont été exécutées dans les derniers temps n'ont pas seulement été prononcées parce qu'on avait fraudé des lettres. Les person-ca_ nés suivantes (étaient accusées devant le jIie tribunal militaire de Bruxelles de « trahi-été son "de secrets militaires » : Joseph Baec-nis keûmans, antérieurement chauffeur dans m- l'armée belge et architecte à Anvers, le né-ice gociant Alexandre Franck, de Gand, le la commissaire de police Alexis Thiiy, de Saint-Ghislam,une cortaine Mme Willôckx, la de Moins, l'architecte Orarlcs Gilson, de jue Eruxollei l'ouvrier de chemin de fer Louis ns Stiévenarr, de Mons, Sœur Maria Xaveria en- (Eulalie Franck), de Bnjxelles. le pixxfes-de seur d'esorime Tack, de Bruxelles. r,,u- » Déjà, au premier interrogatoire, Baec-ra- kelm-ans et Thiry ont avoué los faits dont ■oit ils étaient accusés, qu'ils avaient fourni à un bureau belge on Hollande des renseignent memts sur le transport de troupes belges. me avec indication de régiments, etc. Thiry )eu assistait Baeckelmans dans ses recher-3es chen- Une circonstance aggravante pour Thiry était sa promesse sous serment de ,je ne rien entreprendre contre les Allemands au ol de ne rien faire qui puisse nuire à l'au-iue toritô allemande. A ces conditions les Aliéna- mauds lui avaient permis de garder sa place. Malgré cela, il informa Baeckelmans 5]j. de deux transports militaires par chemin ïej- d,e fer- Mme Willôckx et son fils avaient sur également été amenés par Baeckelmans à la l'amer. Us avaient obtenu de l'ouvrier de chemin de fer Stiévensrt qu'il leur donnât , , des :n ii cation s écrites sur les déplacements de troupes. Frahck égalemcsnt, qui' avait ' longicnips èn Allemagne et qui fii sait avant la guerre des affaires à Anvers, ;. avait, été amené par Baockolrnans à s'occuper d'espionnage et fournit des rernseigne-vat wents sur la garnison de Lille avec un plan Yj, du oasino des officiers. «Ces six personnes s'étaient rendues cou-,N} pables d'espionnage en temps de guerre, »it), es' Pun^ de mort. A cause de leur posi-tTe tion, on ne voulut point, faire valoir* îles circonstances alténuaiilos jxjur Baeckel-:on mans, Franck et Thiry. Ils furent donc condamnés à moi-t. Pour WiUockx et Stié-■cl_ vonart, on tint compte de circonstances ' el atténuantes. Ils furent punis de 10 ans de tte travaux forcés. » Gilson, qui s'était chargé de faire pas-, ser en Hollande deux communications re-, latives à l'espionnaigc de Baeckelmans, fut puni d'un ail de prison et de 1.009 marks ia- d'amende. Le professeur d'escrime Tack, ir> lui avait reçu des lettres pour Baeckel-les 'p,ans' fut puni de trois mois de prisou. a-[_ Sœur Maria Xavéria, une sœur de Franck, fut accusée d'avojr fourni quelques rensei-ids S^^c'Jts ; il fut constaté qu'elle avait agi je de bonne foi et elle fut acquittée. es. » Un de ces jours, il y eut encore une nouvelle affaire : celle du prêtre Renard et r,; lie la servante Mariette Toussaint, de Be-L, IœiJ. Us furent accusés d'avoir aiidé des Bel-. ges en âge de servir à passer la frontière. 1 Les preuves fournies furent jugées insuiffl-santés, de façon que tous les deux Cnrent ^ acquittés. » "• Est-il nécessaire d'ajouter que toute notre admiration va à ces Belges qui, au péril de „ leur liberté ou de leur vie, travaillent à ia libération de leur patrie ? Ceux d'entre eux qiui sont morts ainsi sous les balles allemandes méritent de vivre à jamais dans ia mémoire des Belges avec nos soldats morts I au champ d'honneur. ri- Notre lislorips Ss la hiits tro "on ux La presse continue à faire d!e La Cam-en Pagnc de l'Armée belge un éloge que rati-ite compïètement l'empressement et la LUt satisfaction des acheteurs. tSi Le Petit Journal, qui avait déjà signalé os nof"'e publication à ses 'lecteurs, v est, revenu dans son numéro du 25 septembre, du Voici ce qu'écrivait ce jour-ffi le grand jour-,n; nal parisien : ré- Il Voici un petit livre qui nous raconte in- avec- simplicité, d'après les documents offi-!es ciels, la Campagne de l'armée belge, du ue Ml juillet 1914 au 1" janvier 1915. du pont de de Visé à la bataille de l'Yser. Des cartes et. des photographies en 'llu.itrent. le texte. on Si petit qu'il soit, ce mince volume est lourd de de /jloire et plein de choses impérissables. ue » A côté de nouvelles preuves de la sau-.f.s nagerie allemande, on.v trouve de nouvelles preuves de duplicité. On ne saurait relire >i'.' sans un frisson de dégoût, l'ultimatum du In- 2 août, d'une si brutale hypocrisie. « Le gou-:es vernement allemand a reçu, des nouvelles ci sûres qui ne laissent aucun doute sur l'in-îx- tention de la France d'envahie l'Allemagne par le territoire belrje. Le gouvernement. ■ï allemand, regretterait bien vivemenà.oiir la >o- Belgique regardât comme un acte d'hostilité js. contre elle le /ait que tes menaces des ennemis de l'Allemagne l'obligent de violer aussi de die son côté, le. territoire belge. » de Rappelons que le prix de La Campaqne re de l'Armée belge n'er.t qnie de 1 fr. f>u et 'e- que l"s demandes, accompagnées d'an bon »s postal, peuvent être adressées au bureau du ■i- journal, rue de' la- Bourse, 28ter, au Havre, or. Nos abominés et lecteurs en AngHerre li- peuvent se procurer La Campagne d-' ''-trie- mee belge à*not-re London Office, 21, Panton Street, au prix de 1 çh. 6 p., franco de port '*w^mh\%tÊMrnmBmmemmmsaÊÊ3mtmmiKatagmaKmKmammmm LA SITUATION MILITAIRE Vendredi 15 octobre, midi. Tout ce qui se dit et tout ce qui se sait prouvent que les armées française et britannique persistent 'dans leur énergique résolution de ne laisser ni répit, ni trêve à l'ennemi en Arfois et en Champagne. Les troupes du maréchal French s'acharnent autour d'Hulluch, au sud de La Bassée, et sont parvenues à prendre pied dans le formidable ouvrage à blockhaus d'acier et à chevaux-de-frise, dénommé : « Redoute Hohenzol-lern ». A la faveur dJun bon vent d'ouest, des nuages de fumées et de gaz ont été chassés vers les positions ennemies et ont valu aux Anglais l'occupation temporaire de tranchées dont le séjoiir leur fut rendu intenable par les obus allemands. Chacun se réjouira de voir les Alliés payer l'ennemi en monnaie de sa pièce. Il nous a enfumés : nous l'enfumons à notre tour. Il était inouï de voir des honnêtes gens hésiter à employer contre les coquins des armes dont ceux-ci se servent sans vergogne. En Champagne, près de Tahure, les Français poursuivent l'investissement, des fortificaiions de la butte du Mesnil qui forme encore saillant dans leur nouvelle ligne. Cet ouvrage emporté, les Français posséderont un front continu le long de la Donnoise et pourront réduire eomplètement. la deuxième ligne allemande dans laquelle ils ont déjà prise. Les Alliés. Français, Anglais, Belges, possèdent la supériorité du nombre et du matériel. Ils ne devront pas. ' comme l'hiver passé, suspendre leurs opérations faute de munitions en quantité suffisante. Il est donc certain que le front ennemi, sous l'effort constant des obus et des baïonnettes, finira par ployer, craquer et. s'ouvrir. Ce jour-là, mais ce jour-là seulement, les escadrons frémissants prendront le galop et l'éclair de cent mille sabres jaillira des fourreaux. A propos de cette intervention de la ca-valerie^ sur le champ de bataille moderne, il convient de signaler le fait d'armes épique des escadrons russes sur la Strypa. Tandis que l'infanterie moscovite débouchait du village de Haïvorouka, une partie des cavaliers du général Ivanof se déploya rapidement sous le couvert du village et, à toute allure, chargea l'ennemi, traversa trois lignes de tranchées, en sabra les défenseurs et mit en fuite leurs débris. Depuis La Mos-kowa. où la cavalerie du roi Murât, — cuirassiers bar-dés de fer, — prit, le sabre m la main, les redoutes russes, pareil exploit n avait plus été accompli, et il semblait que jamais plus on n'en serait le témoin. A la vérité, nous croyons bien que les tranchées de la Strypa: n'avaient point la puissance des tranchées de Champagne, mais l'exploit n'en est pas .moins inouï. Quelle cause de joie pour les Cavaliers, démontés et enfouis dans le*? tranchées ! Ouelle certitude aussi do pouvoir, dans « la guerre de mouvement », faire plus et mieux que le service de reconnaissance, d'avant-garde, de protection de la retraite et dp pouvoir encore intervenir, à cheval, sur le champ de bataille lui-même- sinon comme à Waterloo et à Re-zonville, du moins là où l'infanterie et l'artillerie peuvent être surprises en flagrant dlélit de formation ou de repliement. Les dépéches nous décrivent 1a situation romme toujours aussi favorable au front de Russie et comme rassurante au front de ^rbie. Aux Dardanelles, le canon tonne toujours et on annonce que des « moni-tors » alliés ont bombardé, les quais de Maï-dos, qui sert de base aux troupes turques. Il V a donc maintenant des « bateaux-canons )> aux Dardanelles, romme il v en a. devant Ost^ndo ot la côte bel.<re où *la prr-senm de trente d'entre eux a été signalée ré-cemment. Rien de mieux nonr réduire les défenses entières. Au début de la guerre, on ne possédait ^oint ou peu de « monitors »: p^la r»rouve quel travail a été accomoli dans les arsenaux navals de Grande-Bretagne et de France depuis un an. Paul Crokaert. £es incitais ik Mot L'ATTITUDE FIEREMENT PATRIOTIQUE DES OUVRIERS BELGES Nous avons signalé hier en quekpies n oto les incidents qui se sonc passés à Lo-kci-en au commencement du mois cour-ini à la suite de la réquisition d'ouvriers pour dfs travaux utiles à l'armée allemande. La u Belgique » de Rotterdam nous apporte de nouveaux détails. C'est le dimanche 3 octobre, lisons-nous dans natre con frère, que los Allemands avaient convoqué solennellement tous los artisans, maço...-, forgerons, menuisiers de la ville. Un vieux rogue leur expliqua que le cnm mondant allemand les embauchait d'office pour a,Uer travailler à Dudzeelc, en Flan dre occidentale. Protestations de nos gens 't Oh ! se récria le bon Boche, il ne s'agit nullement d'y effectuer des tiwaux mili1 lires. Votre travail se bornera à bâtir, reconstruire et restaurer des maisons. » Un murmure passa dans l'assistance, puis, sans presque s'être consultés nos ouvriers déléguèrent un de leurs chefs qui poliment, froidement, déclara : « Au no-n do mis camarades et au mien, à l'unanimité, nous refusons. Pour le surplus, nous nous en référons aiux termes de ia Convention de La Hâve. » Un frisson, parcourut l'assistance. Le :*> lone! allemand, blême de rage répondit : « J'ignore la Convention de La Haye (sic), mais j'exécute les ordres que j'ai reçus » Sans mot dire, les' ouvrière quittèrent lu sa!'e. Aucun d'eux ne partit le lendemain ainsi qu'il avait été ordonné. Voici, en raison de ces « faits inqualiri,i-bles » le châtiment que 1a ville de Lokeren vient de se voir infligea- : 1° Désormais le marché hebdomadaire est supprimé. C'est-à-dire que l'on va punir, un peu la population par la iaim ; ?" Toutes les auberges cafés, restaurants sont fermés d'office ; 3° Aucun véhicule do quelque nature qu'il soit n'est admis à cireuier eâieore dans le; rties ; <t° A six heures du scÉr, tout le monde doit êire rcataié. a te monopole pour Paris. DERNIERS mm Gommu&iquô officiel français JXXt Paris, 15 octobre, 15 heures. EN ARTOIS, violent bombardement réciproque poursuivi au cours de la nuit devant Loos et au nord-est de Souche:. On signale aussi de vijs combats à la grenade dans les tranchées au sud du u Bois en Hache ». Canonnade intense de part et d'autre DANS LE SECTEVR DE LINONS, ainsi qu'ENTRE OISE ET AISNE, dans la région de Puisaleine, de Quennevières et la plateau de Nouvron. EN CHAMPAGNE, nos batteries ont très énergiquement riposté à la concentration des 1eux d'artillerie ennemie sur nos positions d'Auberive. AU FRONT DE LORRAINE, nos tirs de répression et de barrage ont arrêté le feu violent de l'artillerie, de l'infanterie et. des mitrailleuses allemandes devant Letricourt. Nous avons, d'autre part. dirigé des rafales efficaces sur les ouvrages ennemis au nord de Reillon. DANS LES VOSGES, une lutte très vit)ê d'engins de tranchées s'est poursuivie aux environs de Chapelotte (nord-est de Badon-villers) et sur les sommets du Linge et. du Barrenlto-pf. Canonnade violente à l'Hart-mannswillerkopf et dans la région du Fuedl. — ' — UN COUP DE MAÏN ALLEMAND AUX INDES NÉERLANDAISES La Haye, 15 oct. — Un bâtiment de guerre hollandais à capturé en haute mer, un steamer naviguant sous le pavillon aj»éri* cain et sous le nom « Mayerick », se rendant aux Indes néerlandaises avec une importante cargaison de matériel de g-uerre destiné à armer des navires allemajids internés dans le port de Java depuis le débui de la guerre et des éléments de population! indigène, au profit d'une entreprise allemande.Les autorités des Indes ont été averties qu'un second vapeur faisait route avec une cargaison semblable. »o« r- 1 CONDAMNATIONS Amsterdam, 15 octobre. — La « Gazette de Cologne » annonce qu'un coniseil d& guerre a condamné cinq personnes à morf^ quatre à quinze ans de prison, une à dix ans, et dix-sept d edeux à huit ans de la même peine, pour avoir coopéré au transport de soldats anglais et français égarés et avoir aidé des Belges à franchir la frontière.Deux dames de la plus haute aristocratie, l'une Belge et l'autre Anglaise, sont parmi les condamnés. LES FAITSDU JOUR La question du recrutement reste au pve* mier plan des préoccupations du gouvernement anglais. Plusieurs ministres sont, nous le disions hier, résolument partisans de la conscription, mais ils n'ont pas encore pu convaincre tous leurs collègues. Le chiffre exigé du recrutement hebdomadaire a été élevé, mardi, à 35,000 hommes ; il parait que le gouvernement se serait accordé six semainês pour se rendre compte des résultats de la nouvelle campagne, de recru1 e* ment inaugurée par le parti travaillé e . sous la direction. de lord Derby. fciVWWWW* Le Times reçoit de Petrograd la nouvelte qu'on aura■ bientôt terminé toyâ le travail préliminaire à des négociations en nue d une alliance russo-faponaise. On dit également qu'un haut fonctionnaire russe dû ministère des Affaires' étrangères partira, très prochainement pour le Japon en mis* sion spéciale. De Petrograd également, on signale qu'un rédacteur du Rousskoié Slovo ayant de-mumd'é à M. Rodzia.nko, président de la Douma, ce qu'il fallait croire du désir de la Russie de conclure une paix sépUrée, il a reçu cette réponse : « Seules, les canailles en parient. Vo<us pouvez affirmer que le président de la Douma vous a déclaré que* seuls, les vauriens peuvent parler d'une paix séparée alors que l'empereur a trois fois déclaré qu'il ne pouvatt être question de paix tant que l'ennemi ne sera pas com^ plélément défait, » WMiWWWI Le gouvernement allemand travaiiie d'am* rache-pied en Pologne pour réduire l'hostilité de la population, tant, dans la pwrtié allemande, que dans la partie russe. chancelier a fetii i*emr ces jours-ci à■ Berlin l'archevêque de Varsovie et l'archevêque de Posen et les a engagés à user de toute leur influence auprès du peiivie polonais afin de le convaincre de contribuer le plus possible aux succès des armes aAitrichicnnes et aMe-mandes dans Ih guerre actuelle, promettant en échange, d Ici. Pologne, mais en termes vagues, des prhtilèges étendus. Il semble que la réponse de /'archevêque de Varsovie na.it pas donné grande satisfaction au gouvernement impérial, par Varchevêque de Posen a été « honoré » d'une audience et d'une lettre de l'em.pereur, tandis que son collègue quittait Berlin sans les mêmes marques... d'estime. IMWVfWWW M. Kuyper, l'ancien ministre hollandais dont on connaît la grrmanopivilie aiguë, reconnaît dans le Staiidaa-rd que les sous-ma., rins allemands n'ont, pas répondu à l'attente générale et que, notamment dantt la Man» che, ils n'ont pu. empêcher le libre passage des fflmpes et du matériel de (pierre d'Angleterre en France. Un moment, on. avait cru, ajoute-t-U, que les communications seraient. coupées et que le manette de secours obligerait les Alliés 'à solliciter la paix. Mais ces appréhensions ne se sont pas justir fiées.... Avec une telle signature, ce constat faillite est pairticùlièiQmenî intéressant... 21e ANNEE. — Série nouvelle. — Ne 53^ Ls numéro : 10 Centimes CENTIMES MJ FRONTS Samedi 16 Octobre I9iâ iCMu.w i+£iM .u > -- ,^.-:L&iL'ïi.^L»Ajto!osbLVàMa3L-isy>~&i£*i!tjGu3de~i,- iWiT-r»! 11 tin ■HMHifiMiniiiiB un v—r~iVT'*f>-Y-''-^11—i——m—wwn———m—-'-"^TiaagT^BawiwPViwmMBa^iMwd

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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