Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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11 augustus 1918
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s.n. 1918, 11 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 01 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hx15m6397w/
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LE XXe SIECLE rîwnirT rr gywgââNnna «m x&smiM vœu** ms**ss&&r pfwmm mfmwfsistmmms ZEmsiim&m JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE T>,\ RIS C 3. nt ara des TIsiiï.F.riu: 3 (lir arrnn rl'k — T(î|f-nhnnp ? Cr>nip»i A Tl Jl>ic ANNIVERSAIRES DE GUERRE Aiisisebattlreit les Hère Il y a des anniversaires qui Ëf 7 1 ne sont que des rites vains et LJL-* platoniques. Nul ne s'avisera jrgjJ de voir rien de tel dans la •"Bf"»' commémoration des événements qui, aux premiers jours d'août 1914, immortalisèrent le nom belge. Le sacrifice de la Belgique à l'honneur, l'héroïque résistance de ses soldats, le martyre de ses populations civiles, nous devons raviver en nous le souvenir de tout cela pour nous rendre plus dignes de la grandeur de notre patrie et pour fortifier notre volonté de venger nos morts. Rien ne pouivait redire de façon plus éloquente la grandeur morale de notre cause que les paroles prononcées par notre roi le 4 août 1914 devant l'assemblée plénière des Chambres. Ces paroles, nous pouvons les relire avec fierté ' après quatre années de guerre. Notre roi et notre peuple n'ont pas cessé de les vivres dans toute leur plénitude.Notre roi les a vécues à la tête de son armée et il partage avec elle l'admiration vouée par le monde entier à la résistance de nos soldats. LaTèsistance-o.p.posée par le roi Albert et par les Belges à une invasion traîtresse, écrivait ces jours-ci le général Palat, critique militaire français répuité, avait obtenu un résultat dont on ne saurait assez marquer la grandeur. Sans elle, les Allemands auraient beaucoup plus rapidement parcouru les 160 kilomètres à vol d'oiseau, qui séparent Aix-da-Chapelle de Maubeuge. Ils devaient y consacrer vingt jours, kIu 4 au 24 août, ce qui implique une moyenne journalière, très faible, de huit kilomètres pour leur droite, l'aile marchante. On peut admettre que ce chiffre aurait été facilement doublé, ce qui eût conduit cette droite en. territoire français vers le 14 ou le 15 août. On voit les résultats ; l'armée anglaise en plein débarquement, notre concentration inachevée, Paris dans un état de faiblesse que seuls peuvent apprécier ceux qui avaient le redoutable honneur d'en préparer la défense. Nos chances de succès auraient été réduites à rien. Même en admettant que l'achèvement de la mobilisation pour les premières troupes jetées en Belgique eût exigé plusieurs jours, on peui dire que, sans la résistance de l'armée belge et de Liège, les Allemands pouvaient gagner cinq ou six jours pour l'exécution de leur grande conversion. Les résultats auraient été d'une portée incalculable. Et le général Palat concluait que « l'héroïque défense des Belges et de leur Roi rentre dans la catégorie de ces événements dont on dit qu'ils changent la face du monde ». On sait comment les Allemands se vengèrent sur nos populations civiles de l'échec que leur infligeaient nos soldats. On lira plus loin le récit des massacres ! d-î Chanxhe et de Poulseur, extrait du beau livre : « Vers Liège » de notre regretté confrère Somville. Ces horreurs non plus, nous ne devons pas les oublier, si nous ne voulons pas qu'elles se renouvellent. Espérons que l'an prochain nous pour- ; rons aller célébrer ces anniversaires dou-lcureux et glorieux à la fois sur les tom-| bes de nos héros et de nos martyrs, dans la terre belge rachetée et fécondée par leur L'APPEL DU ROI &U PEUPLE BELGE t | Le 4? 1914 •I i "!• •: U discours de S,M. le Roi Albert aux membres de la Chambre et du Stnal réunis à. ' -i Bruxelles au moment de l'invasion allemande * r- - * Messieurs, i * Jamais, depuis 1830, heure plus grave n'a. sonné pour la Belgique : t % l'intégrité de notre territoire est menacée. l * La force même de notre droit, la sympathie dont la Belgique, fière ^ de ses libres institutions et de ses conquêtes morales, n'a cessé de jouir + auprès des autres nations, la nécessité pour l'équilibre de l'Europe de ? notre existence autonome, nous font espérer encore que les événements 5 3 redoutés ne se produiront pas. jj Mais si nos espoirs sont déçus, s'il nous faut résister à l'invasion de , -î notre sol et défendre nos foyers menacés, ce devoir, si dur soit-il, nous . J trouvera, armés et décidés aux plus grands sacrifices. (Acclamations et . .i cris de : Vive le Roi ! Vive la Belgique !) t *' Dès maintenant, et en prévision de toute éventualité, notre vaillante î jeunesse est debout, fermement résolue, avec la ténacité et le sang-froid L * traditionnels des Belges, à défertdre la patrie en danger. (Applaudisse- ^ mënts.) J Je lui adresse, au nom de la nation, un fraternel salut. (Acclama- - ij fions et cris de : Vive l'armée .'1) Partout en Flandre et en Wallonie, dans i -l les villes et les campagnes, un seul sentiment étreint les cœurs : le patrio-l ^ tisme ; une seule vision emplit les esprits : notre indépendance compro-, •! mise : un seul devoir s'impose à nos volontés : la résistance opiniâtre. ; $ (Applaudissements et acclamations.) ' •! Dans ces graves circanstances. deux vertus sont indispensables : le I 3 courage calme' (Nouveaux applaudissements), mais ferme, et l'union in- - time de tous les Belges. - ij L'une et l'autre viennent déjà de s'affirmer avec éclat sous les yeuji •! de la nation remplie d'enthousiasme. i * L'irréprochable mobilisation du notre armée, la multitude des enga- , Ij gements volontaires, le dévouement de la population civile, l'abnégation , < des familles ont montré, de façon indéniable, la bravoure réconfortante 4 qui transporte le peuple belge. [Vif.', applaudissements.) 3 Le moment est aux actes. 3 Je vous ai réunis, Messieurs, afin de permettre aux Chambres légis- * lati. i de s'associer à l'élan du peuple dans un même sentiment /»,» sacri-' ij fice. •ï Vous saurez prendre d'urgence, Messieurs, et pour la guerre et pour ' * l'ordre public, toutes les mesures que la situation comporte. (Marques •t unanimes d'assentiment.) ' ^ Quand je vois cette assemblée frémissante, dans laquelle il n'y a plus ■ -I qu'un seul parti, celui de la patrie (Acclamations enthousiastes et cris de ^ Vive la Belgique /), où tous les cœurs battent en ce moment a l'unisson, -i mes souvenirs se reportent au Congrès de 1830 et je vous demande, Mes- ^ sieurs : Etes-vous décidés, inébranlablement, à maintenir intact le patri- •! moine sacré de nos ancêtres ? (Oui ! Oui ' de toutes parts?) 3 Personne dans ce pays ne faillira à son devoir. 4 L'armée forte et disciplinée est à là hauteur de sa tâche : mon Gou- * vernemenf et moi-même nous avons pleine confiance dans ses chefs et 4 dans ses soldats. (Marques d'approbation.) Attaché étroitement à la population, soutenu par elle, le Gouverne- 4 ment , a conscience de ses responsabilités et les assumera jusqu'au bout * avec la conviction réfléchie que les efforts de tous, unis dans le patrio-4 tisme lo plus fervent, le plus généreux, sauvegarderont le bien suprême J du pays. 4 Si l'étranger, au mépris de la neutralité dont nous avons toujours * scrupuleusement observé les exigences, viole le territoire, il trouvera 4 tous les Belges groupés autour du Souverain, qui ne trahira jamais son •i serment investi de la confiance absolue de la nation tout entière. (Bravos ^ sur tous les bancs.) •i J'ai foi dans nos destinées ; un pays qui se défend s'impose au res- ^ pect de tous : ce pays ne périt pas ! (Très bien ! Vive le Roi ! Vive la 4 Belgique !) J Dieu sera avec nous dans cette cause juste. (Nouveaux applaudisse- 4 pnents.) *! Vive la Belgique indépendante ! (De longues et unanimes acclamait lions de Vassemblée et des tribunes accueillent la fin de ce discours.) .S La Guerre à la Langue française EN BELGIQUE Extrait diu compte .rendu» die la séance du 4 juillet à la Chambre de commerce de Cologne d'après la Gazelle de Cologne (5 juillet 1918, n° 613). — A signaler parmi les communications fqjtes à la Chambre de commerce : <( On a remarqué que des maisons allemandes en relations d'affaires avec la partie flamande du territoire belge administré par le gouvernement. généra ! et aussi des districts situés dans la zone d'étapes militaires, se servent fréquemment, de la langue française alors même qu'elles auraient nu. sans léser les intérêt;: justifiés du com merce, se servir tout aussi bien de la lar gue allemande, très répandue dans le dites contrées. « Cet usage inutile de la langue frar çaise n'est pas de nature à servir les int< rêts allemands. » rtïïTT»ïtïTtfTrTtTTTtTtïïtfTS Nous nous excusons auprès de nos lecteurs d'une éclipse due à l'intervention de la censure. L'étude sur « la guerre et la question religieuse en Belgique » intéressant particulièrement nos '.ecleurs de l'armée, nous croyons préférable d'attendre pour en poursuivre la publication le moment où notre journal pourra de nouveau être acheminé vers 'c front. , LUX BEAUX JOURSDELA PAIX i — ^ il f H va vuiiii/'isiiji uj £ par Léon BOGQUET h * Jeune fille ne soit pas triste, •j. La fête de sainte Anne est proche ; Elle doit arriver bientôt j* Et puis ce jour s'achèvera. j* Dansons, sautons* r Prenons du plaisir à planter ! I» Prenons joie et contentement ! > Telle est la vie, telle est la fin ! > A. . £ Ainsi chantaient naguère, quand elle* . avaient le cœur à chanter, les dentellières J. de Flandre. i* LMndustrie de la dentelle est en Belgi- £ çptiè essentieBeiment nationale. Qu'elle de- > meure telle, malgré l'exil momentané eij > la dispersion des adroites ouvrières en, j. France et en Angleterre., est une des cons-2* tantes préoccupations de la reine Elisa- * beth. |* Avant la guerre, il n'était si humble > bourgade du royaume où quelque femme! * > courbée sur le carreau de velours épinglé ^ n activât de ses doigts agiies les fuseaux I» légers. Au fond' des hameaux les plus re- > cuilés de Filandre et de Wallonie, pendant ^ les longues soirées d'hiver, U'n'était point > rare voir des f-amillles entières, y com- > pris les jeunes ge,ns, s'employer à ces me«: ï nus et délica/ts travaux. > „Dans !es vill©-i et Jes localités où sous; > 1 impulsion de dames patronneuses desi j ecoles de dentellières avaient été ouver'eg b e,t "es ouvroi.rs créés, une notable partie > ©s"1 la jeunesse féminine optait volontiersi > pour une profession qui satisfaisait le > goût artistique inné, au cœur même dui ? peuple; fîiie n'avait rc^lllement, dans les conditvons ordinaires de l'exploitation que * le tort, grave à la vérité, de n'être que | fort, peu rémunératrice. Mais on se préoc- > cu..pait d'y remédier et il faut espérer qu'on. £ réussira. j J Quoi qu'il en soit, d'un bout à l'autre du pays florissaient des associations et con/ •{■ fréries de dentellières iComane toutes celles Ç qui se rattachent de loin ou de près, à 3a' > couture ou à la broderie, elles étaient pla-£ cées sous le patronage de Sainte-Anne. Et. le « Sint-Anna dag » ou la « Sint-Anna- -fr feest » qui, selon le calendrier et l'ordre j des solennités liturgiques tombe le juil-, J let, était, chez les dentellières une de ces; b dates autour desquelles, d'une année à ^ l'autre, par anticipation ou souvenir, se» > tournaient les pensées. j: war * m! ^ Ce jour-là, à la maison aussi bien qu a î l'ouvroir, l'ouvrage pressât-il ou non, on b chômait. Et, pareil à un rite, le program- J me traditionnel des réjouissances se dé- J roulait : assistance à la messe de bon ma- i» tin et procession derrière la bannière de* i" la patronne, départ en char couvert poun J un pique-nique dans la campagne ou un > déjeuner champêtre en quelque auberge > des environs, j^ux naïfs, rondes et dan-^ ses, puis le retour grisé d'air frais et: > joyeux comme des pensionnaires en congé,; > en chantant des refrains de circonstance. '•& Le choix ne manquait pas. Car la pro-n fession avait de bonne heure donné nais- sance à toute une littérature d'inspiration n- populaire qui composait les « Sint Anna1 es liedjes ». Ces chansons se transmettaient depuis toujours, comme l'art lui-même de n- disposer sur le coussin et la cartisane, se- ;é- Ion un mode déterminé, les trames d'où; résultent des dessins quasiment invariables. L'apprentie les recevait de sa mal-' tresse qui les avait, elle aussi, reçues dd ses devancières. C'était la tradition orale; os qui les perpétuait dans la mémoire, d'âge en âge "et de génération en génération,, absolument à-la manière dos chansons de la gestes et des légendes. Aussi comportent^ il- elles des variantes nombreuses de paroles» et de mélodies. e- la. Même dans celles dont les leçqns oni aj traversé les siècles et les mémoires sans . trop d'injures ou d'interpellations gros- rs sières, il ne faut point chercher granc lvrisme. Tout juste de la poésie. Encore. QUATRIEME ANNËE. — N" 2.03b' _ JLi© IN uméro ; ÎO centimes Kl H DIMANCHE 11 AOUT

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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