Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 29 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 03 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/028pc2v69h/
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ANNEE.— Série onuvellê.- - N° 1QQ9 îl^e Numéro : lO centimes (S centimes an FVont) DIMANCHE 29 JUILLET 1917. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-Q4 " t PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ler, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone : 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim* Autres pays. 3 fr, par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fera Lira ci NEURAY Notes du Front Lus tel expfsîls le us aflatnrs — OfD-fr Ils ont abattu jusqu'ici 32 avions loches [De notre envoyé spécial) Les avions allemands sont beaucoup « les attaquait ; sont déjà porteurs d moins nombreux en Belgique que sur « la croix de guerre. » les autres fronts, qu'en Champagne ou dans la Somme par exemple. Cela tient G6U1 QU OU 118 C0]Hpt@ p2S à ce qu'en règle générale les escadril- .. , , les allemandes se tiennent à l'intérieur Outre les 32 appareils boches mer de leurs lignes ou ne les dépassent que tionnés plus haut, nos chasseurs on très peu et cela tient aussi au fait que descendu plus d'un autre appareil er les observatoires terrestres et les bal- nemi. Ainsi, on est quasi certain qu Ions catifs suffisent à la surveillance de Jan Olieslaegers, qui n a abattu officiel cette plaine basse des Flandres où au- lement que deux avions, en a au moin cun obstacle naturel ne masque la vue. cinq a son actif. r. ' , , ■ , , Le 21 millet. Med.... abattait ui Quand les aviateurs ennemis veulent avion_ Ce A t ue le 25 qu>on en avai venir en reconnaissance en arriéré de j Dreuvf nos lignes pour y photographier pour ^ 23 (uiJlet De N_ _ et Desc... pré bombarder ou pour se rendre œmpte cipitairnfcJ chacun un avion à terre. L dos mouvements militaires, ils viennent C s en metkit deux à mal et j presque toujours en faisant un détour mgrje jour) Thieffry, fonçant seul su par la mer, au large des côtes, de ac fro}s Boches, en obligeait un à descen h passer plus facilement inaperçus. dre en vriU^ D-autre| aviateurs étaien Le gibier étant rare, chasser le Bo- témoins de ces exploits. Mais il faut de che est donc un sport très ingrst. Il preuves certaines. Et comme tous ce est aussi plus dangereux qu'ail^urs, du combats ont eu lieu chez les Boches, 1, fait que tous les combat? doivent se preuve n'est pas facile à faire. livrer au-dessus des lignes allemandes. En attendant, la petite, la toute petit et qu'en conséquent les pilotes couren u avion belge compte quatre as dans se le risque, en c^ de blessures ou d'ava- rangs . Jaquet, Robin, Thieffry et Di ries à leu >• appareil, de devoir atterrir Meulemeester. chez l'ennemi. Malgré ces difficultés, 32 j'ai présenté en leur temps les deu: avions ennemis ont été abattus jusqu'à premiers aux lecteurs du XX0 Siècle - présent par l'aviation belge. Tous l'ont Et, il y a tout juste trois semaines, j< été — sauf un seul, précipité dans la disais quee Thieffry et De Meuîemeeste: mer, au large de Nieuport — dans les étaient sur le point de passer parmi le< lignes ennemies. as. Pour tous ces avions existent des Thieffry, dont les cinquième et sixiè preuves de destruction incontestables, me avions viennent seulement d'êfcn établies soit par des photographies aé- officiellement « reconnus », a abatti rinnes, soit par le témoignage d'obser- son premier ennemi le 15 mars 1917 vateurs spécialement chargés de cette Ses deux dernières victimse sont du ! besogne. juillet dernier. Volant, avec d'autres ap Les Boches, pour leur part, ont abat- pareils de chasse, en protection d'un< tu à peine le tiers de ce nombre d'à- mission photographique, Thieffry étal vions belges. En dépit de la chasse in- à, l'arrière-garae. Des nuages lui firen cessante que nous leur faisons-dans leurs perdre un moment de vue ses compa propres lignes, ils n'ont pas un seul gnons. Il croit les_ reconnaître dans ui avion de chasse belge à mettre à leur groupe de six avions qu'il rejoint ? tableau. Toutes leurs victimes sont des toute vitesse.^ C'étaient des Boches avions de réglage ou de reconnaissance, Thieffry ne s'en émeut pas,_ engage^ 1< proies beaucoup plus faciles. combat, dégringole l'appareil le plu; n i „„ > j- • • . croche, se retourne contre un autre qu JEfnrA4n? l'attaquait par derrière, décharge sur lu forcèrent CBrt&ins d6 nos> cL\ions dt Herniprps partonrhps nuis fn nnpl chasse à atterrir désemparés, comme *e s ccartoécCha^e offi disent les communiqués ? Non. Mais °Xes a^^s 7nnemÏÏTendant aue -l'adresse exceptionnelle et le sang-froid Ee d victime allait s'écra«er sur h imperturbable de nos pilotes - ce que ;^0':^ 1 Il Sn^rfnifrlïtteSir" a huit mois 6n allant Survoler Bruxel ce—_ leur permit chaque fois d atterrir. lps à 25Q mètres d'altitude. Il a obteni Dernièrement au cours dun combat le 23 juillet la citation suiVante à l'Or contre deux avions, Pierre de Chestret d iournaiiBr dfl parrn(sP . est blessé d'une balle, tirée de bas en are journalier de i armee . haut, qui lui entre dans le dos au-des- « Thieffry, Edmond, adjudant avia- sous de l'omoplate, traverse le poumon « leur. et ressort par l'épaule en lui fracturant « Pilote de chasse exceptionnel, d'uni la clavicule droite. Il saisit son levier « bravoure peu commune ; le 3 juillet de commande de la main gauche, des- « a abattu en deux minutes ses 5e et cend de 4.000 mètres d'altitude, atter- « 6" avions ennemis. Est déjà porteui rit en plein champ sans avarier son « de la croix de guerre. » appareil, en sort sans aide puis, à bout de forces, se couche à côté, attendant du Notre nouvel « As» secours. - , , Le brugeois André De Meulemeestei A la cliasse et en reconnaissance —.« Mystère « comme l'appellent ses Nos aviateurs peuvent soutenir la *n^m?s1"77 un SOS£;e de moins de cin- eomparaison avec les aviateurs alliés kilos et toujours gai comme ue depuis qu'ils ont reçu, au début de 1917, e,ncore. moins de temps un matériel moderne. Un fait que beau- ^ure .il1*?, a, n( ~ven,ir ,un, ,as; coup ignorent, c'est que c'est probable- • av r . ' abattait son pre- ment à l'aviation belge que revient mi.?f ,^c : 3 "r Juin> ^ J111" l'honneur du premier combat victorieux 'es trois suivants. Pour fêter ai- contre un s.vion foochc. ^nGment noti6 fêtô nâtioncilG, il dcscGn* Vers la mi-septembre 1914, de Pé- ci^quièmo avion le 21 juillet, trofsky avec Bencelin comme observa- dans inondation, au sud de Dixmude, teur, pilotant un biplan Farman, abat- 'es tranchees belge et allemande. • tit à coups de mousqueton un appareil causa, ce faisant, un reel plaisir à allemand du type Taube sur le champ nos a,Yes fantassins, car 1 appareil d'atterrissage allemand de Berchem, question venait souvent a 1 împro- près de Bruxelles, et descendant près visx bombarder ou mitrailler nos tran- du sol l'acheva en lui lançant des bom- ?.fes;. nos " P10^es » eurent la sa- tisfaction, au cours d une hardie pa- ' . . .. . , trouille nocturne de constater que le pi-Notre aviation de reconnaissance, de ]0te boche et son compagnon avaient bombardement, de reglage et de photo- dûment passé l'arme à gauche. graphie p est pas moins brillante que André De Meulemeester est un mo-çotre aviation de chasse. Le capitaine deste. Il est même d'une modestie ex-Jaquet qui avec le lieutenant Robin cessive. Dernièrement, le roi Albert réussit le premier a abattre cinq appa- quj s'intéresse vivement à l'aviation' reils ennemis ne monte pas un appa- s'était rendu au terrain. Il s'arrêta de-reil de chasse. C est a bord d un Mau- vant un appareil de chasse dont le ca-nœ Farman au cours de reconnaissan- pot était littéralement déchiqueté par ces, qu il réussit ses exploits, uniques les balles. C'était le biplan de notre dans les fastes de 1 aviation. ^ _ jeune héros, qui avait été attaqué par H en est de même d'un autre équipé quatre Boches à la fois. Notre "Sou've-qni vient d être, le 23 juillet, l'objet de rain voulut voir le pilote. Il avait discette belle citation : paru, chassé par son insurmontable ti-c- + r,r,rnrnA„ ,• j m i midité. C'est un défaut dont il se eué- » de Cl Couronne * ,tWW m ; . De Burlet, Louis, UeuUnan, oùe, " ! Orta,'Usé, .ous-liememn, pilote. PlUS 'raC S°' '' Pla"Cher dES « Officiers au front depuis le début A matacmf 'ft de la campagne, ont plus de 400 lieu- « res de vol au-dessus des lignes enne- vwvvi .— '« mies, ont montré, en toutes circons- LIRE EN 2' PAGE : 'f tances, un courage à tout épreuve, un .« dévouement sans bornes et une disci- Les Echos — La Suisse et la guerre. — « pline exemplaire. Quoique ne mon- Nouvelles de !a Patrie belge, etp, « tant pas un appareil de chasse, ont, _ki „ « grâce à leurs qualités d'adresse et de : ■ calme, abattu un. avion ennemi oui Les déportations. AU FRONT RUSSO ROUMAIN ISS T1DDFJS MES irojBSMt n Somalie j \ Officiel. Pétrograde, 28 juillet. FRONT OCCIDENTAL: — Sur le fronl e de la Baltique : fusillades et combats d'e-claireurs.Sur le front de Caltcie : rien d'important à signaler. Dans les Carpathes, l'ennemi nous a attaqués dans la région de Kirlibaba. - FRONT ROUMAIN. — DANS LA RE-t GION DE VECARZEVN LES ARMEES - ROUMAINES CONTINUENT LA POUR e SUITE DE L'ENNEMS. UNE BATTERIE ENNEMIE A ETE CAPTUREE AU SUD-„ OUEST DU DNIESTER. b DANS LA REGION DE KAL-KOUL^NQS ARMEES SE SONT AVANCEES JUSQU'A 1 LA PUTNA £T SE SONT RETRfti- ' t GHEES SUR LA RIVE CAUCHE DU FLEUVE. - FRONT DU CAUCASE. — Fusillades 3 d'écviaireurs. Q Des avions ennemis, survolant la région " de WoSocSeseno ont jeté des bombes sur les villages. t LE BATAILLON DES FEMMES 3 A ETE FORTEMENT EPROUVE ^ Petrograd, 28 juillet. Dix femmes et jeunes filles appartenant -i au bataillon de Mme Boutchkareva, qui 1. ont été blessées sur le front Smorgone-' Kréwo, sont arrivées à Petrograd. Mme Skrydloff, lieutenant dans ce ba-. taillon, également blessée, est arrivée h t Itebsk. Le bataillon compte vingt tuées et huit ; prisonnières. Cinquante seulement, sur les - deux cents femmes que compte le bataiî-, ; Ion, sont sorties ' indemnes des combats. LE BULLETIN ALLEMAND ANNONCE , LA PRISE D'HOROLENKA, ET RECON-' NAIT LES SUSSES RUSSO-ROUMAINS j Genève, 28 juillet. Le communiqué allemand de cet après-, midi s'exprime ainsi : G Théâtre vrienMfà* la ftuerre. - ■FroT.k i. du ?751réchal prince Léopold de Bavière. Groupe d'armée du colonel général Von Poclime Ermolli. Nos divisions ont continué à gagner du terrain à l'est et au sud-est de Tarnopol. De part et d'autre du Dniester, les armées russes défaites poursuivent leur retraite, en procédant à de nombreuses destructions de routes et de voies ferrées. Dans leur marche en avant, nos corps d'armée ont dépassé la ligne Jaqielnica-Norodenka-Zablotoxv.Front du colonel-gênérsal archiduc Joseph. — Les troupes de l'aile feptentrio-va'le approchent de ta dépression du Prutli, au-dessous de Kolomea. A l'ouest de la route Sebetin-Fundul-Moldovin, dans les Carpathes boisées, les troupes allemandes et austro-hongroises ont enlevé encore quelques hauteurs à l'ennemi qui tentait de résister. Sur la Putna supérieure, les forces de l'aile méridionale sous la pression de contingents ennemis supérieurs en nombre, se sont retirées sur les pentes orientales du massif de Pnyrzlc. En ce gui concerne le gtroupe d'armées du maréchal Machensen et le front de Macédoine, la situation est restée sans changement. LA SURPRISE ROUMAINE Rome, 28 juillet. D'après un télégramme' de Berne à Vldca Nazionale, le Gouvernement autrichien s'est, adressé à l'état-major bulgare 1 pour lui demander l'envoi de renforts sur le front de Galicie. La Bulgarie a refusé de souscrire à cette demande en raison de la situation en Dobrudja. D'après des nouvelles de source autrichienne, l'offensive roumaine en Moldavie aurait été une surnrise pour les Austro-Allemands. Cette offensive a été précédée d'une violente action d'artillerie oui a détruit, les positions ennemies et forte-men éprouvé plusieurs bataillons austro-allemands. (Ttadio.) vwvu u Mirant tts stras si m tus hmm Berne, 28 juillet. — A partir d'aujourd'hui les chemins de fer fédéraux suisses n'acceptent plus le mark que pour une valeur de 60 centimes. WWW 1 ■ —-.i UN CHEF D ESPIONNAGE BOCHE TUÉ DANS LE LIMBOURGBELGE Amsterdam, 28 juillet. Les Nouvelles de\, Maestricht annoncent qu'un des chefs d'espionnage allemand a été tué vendredi à I.ommel dans le Lim-bourg belge. L'auteur de l'attentat est inconnu. Des affiches placardées partout offrent 3.000 mark à celui qui le dénoncera. vwvw — A partir du l,r août-, le prix des cigarillos « Setioritas » sera en France de 8 fr. 25 le cent, 1 fr. 65 les vingt et 0 fr. 25 les trois. — Le ministre suisse à Paris, M. Lardy, prend sa retraite pour motif de santé ; il sera remplacé par M. Ad. Dunant. — L'ex-tsar s'esi cassé la jambe on faisant une chute Me bicvclôtte dans les jardins de Tsarsl-oié-Sélo. LA TFÎiMl R ALLEMANDE M BELGIQl MUmWCES contre le caMinal lerciei Rome, 28 juillet. L'informrzione annonce que le Vati can a reçu de nouveaux documents su les mesures de surveillance prises pa les autorités allemandes à l'égard di cardinal Mercier et tendant à l'empê cher d'assurer le service du culte. Une protestation confirmant ces fait et signée par de nombreuses personna lités belges aurait été remise au pape — (Radio.) SEPT PATRIOTES FUSILLES Les iQcroyaMos tortures infligée: aux patriotes fceiges Si les récents débats au Reichstag si les hypocrites protestations de quel ques Boches avaient pu faire impre-s sion sur l'esprit de certains, voire dé tendre leur volonté, nous leur deman dons de lire cette dépêche d'Amster dam, en date du 27 juillet : Les Nouvelles de Maestricht annon cent que sept Belges ont été fus liés c Liège le 12 juillet, dont le commissairi de police Lejeune et un vicaire de Saint Lambert, à Herstal, ainsi que le suisst de la même paroisse. On assure que le vicaire a été privt de nourriture à trois reprises, chaqut fois pendant trois jours, pour l'amène\ à parler. Le suisse a subi des tortura dans le même but. On lui a fait notarn ment absorber une drogue le mettan, en un état de terrible exaspération. Mais les Belges n'ont pas parlé... Ceci est d'hier. Nous recevons, en même temps, de: détails sur le supplice infligé, voilà ur mois, à un agent" des chemins de fer nommé Dubois. Dubois fut arrêté san: preuves, condamné sans preuves. Il fu, mis au secret, dans un cachot sans lu mière, pendant trois mois. De temps er temps on le tirait de sa cellule ; det juges qui se relayaient l'interrogeaien. des heures durant, et tâchaient de 1( mettre en contradiction avec ses décla rations précédentes. A plusieurs repri ses, on priva Dubois de boire et d( manger pendant trois jours. A bout d( forces, le malheureux tomba en syn oope, peut-être, pendant cette défail lance, laissa-t-il échapper quelque: noms. Dix-huit patriotes furent arrêtés ; l'on n'a pas oublié le procès d* Hasselt, et les exécutions qui s'ensuivi re'nt. Dans son réquisitoire, l'officiel boche affirma que les renseignement: fournis aux Etats-Majors français ei belges, par Dubois et ses « complices » avaient permis aux Alliés de gagner la bataille de la Marne. **te Leur « Kultur » n'a pas changé. Leur cœur non plus — s'ils ont ur cœur. Ce qu'ils étaient en 1915, ils k sont encore ; ils le seront toujours. S'ils font aujourd'hui « Kamarad », c'est qu'ils ont peur ; c'est peut-être — toul simplement — qu'ils espèrent voir réussir la ruse, là où la violence échoua, A nous de ne pas nous y laisser prendre, de n'oublier jamais leurs crimes ni nos martyrs, et d'alimenter pour toujours au souvenir des uns et des autres la volonté de faire expier à l'Allemagne tout le mal qu'elle nous a fait. Il y a un gouverneur allemand pour la v/allonnie Bâle, 28 juillet. Les Basler Nachrichten annoncent que le baron Richthoffen vient d'être nommé gouverneur civil de la Wallon-nie, avec résidence à Namur. Nouvelles déportations en Flandre Amsterdam, 28 juillet. D'après le Telegraaf, de nouvelles déportations ont eu lieu à Eecloo et dans les environs. Environ quatre cents hommes ont été emmenés. Chacun d'eux reçut l'avis suivant : « Sur l'ordre formel des autorités allemandes, vous devez vous présenter mercredi 25 juillet, à 10 heures du matin, à la gare d'Eecloo. Le commandant d'étapes fait savoir que l'ordonnance d*u 12 octobre 1915 sur les travaux effectués pour l'autorité militairee allemande sera appliquée aux récalcitrants et que leur transport en Allemagne pourrait suffire. Emporter des effets. Signé : l'Administration communale. » Les déportés sont aussi bien des hommes déjà blessés au front des Flandres que des jeunes gens de la bourgeoisie ou des ouvriers. 11 y en a de toutes les classes, célibataires ou mariés. — Les champs de mines britanniques de la mer du Nord ont été modifiés. Il ne reste plus à la disposition de la naviagtion hollandaise qu'un étroit chenai où le passage n'est pas entirement garanti. Alaveilledepsévénements DANS LES FLANDRES L'artillerie frit rag-e aux i Les aviateurs anglais [! COMMUNIQUES BRITANNIQUES 1 13 heures. Un coup de main a été exécuté la nuit dernière, sur les tranchées ennemies au 3 sud d'Armentières. Une attaque allemande, dirigée contre . no3 positions, à l'est d'Oostaverno, a été aisément reietée. Grande activité de l'artillerie ennemie, cette nuit, vers Armentières, au nord d'Ypres et dans le secteur de Nieuport. 21 h. 10. J Au cours d'engagements de patrouilles dan3 la région d'Ypres, nous avons fait quarante-sept prisonniers, dont deux officiers. — ; GRANDE ACTIVITE EîES DEUX ARTILLERIES EN DIFFERENTS POINTS DU FRONT NOTAMMENT AU NORD DE " LA LYS. L'activité aérienne, faible dans la matinée d'hier, est devenue très grande de 13 heures à Sa tombée de la nuit. La lutte, qui a été fort vive, adonné des résultats - particulièrement heureux à ik>3 aviateurs, ï Leur vigoureuse tactique affanslve a per-» mis aux appareils d'artillerie d'exécuter . d'excellent travail au cours de la journée , et nous a fourni les moyens de prendre un nombre de clichés exceptionnellement ; élevé. » "Tïos escadrilles de bombardement ont, . en outre, exésuté de nombreuses expéditions et jeté des bombes sur quatre aérodromes ennemis. f QUELQUES-UNS DE NOS APPAREILS SONT DESCENDUS A UNE TRES FAI-BLE ALTITUDE A PLUS DE SOIXANTE-CINQ KILOMETRES A L'INTERIEUR DES LIGNES ALLEMANDES. QUINZE ! APPAREILS ENNEMIS SONT VENUS S'ECRASER" SUR LE SOL ; SEIZE AU-; TRES ONT ETE CONTRAINTS D'AT-' TERRIR DESEMPRAES. TROIS DES NOTRES NE SONT PAS | RENTRES. ronts belge [et britannique abattent 31 appareils COMMUNIQUÉ BELGE GRANDE ACTIVITE D'ARTILLERIE SUR LE FRONT BELGE AU FRONT FRANÇAIS 14 heures. La nuit a été marquée par un violent bombardement suivi d'une série de nouvelles tentatives allemandes principale-ment sur tout le front Braye-en-Laonnois-Epine de Chevregny et vers le monument d'Hurte^ise. Toutes les attaques de l'infanterie enne- 3 pour pénétrer dans nos lignes ont eom-.olètement échoué et lui ont coûté de lour. des pertes. Activité réciproque de l'artillerie en npagne sur le Mont-Haut et sur les deux rives de la Meuse. 23 heures. Journée relativement calme, sauf dans lai région d'Ailles-Hurtebise et sur les deux rives de la Meuse où l'activité de l'artlllerio a été grands de part et d'autre. LA BATAILLE VA COMMENCER... dit ia « Gazette de Voss » Schaffhouse, 28 juillet. Dqjis la Gazette de Voss, le capitaine wxn Sulzmann déclare : a Nous ne devons pas nous laisser subjuguer par Test, mais au contraire garder ces jours-ci les yeux ouverts sur l'ouest. Là VAngleterre se livre depuis des semaines à une de ces préparations d'artillerie que nous connaissons ; elle précède une offensive puissante qui, peut-être, dépai-sera celles qui l'ont précédée. « Bien qu'à Yprcs, 40 ballons captifi étaient hier en observation. Ce fait et le» violents combats aériens nous amènent d cette conclusion : le jour est imminent où la bataille d'infanieric va commencer d'une façon décisive... C'est la réponse de Lloyd George à nos assurances pacifiques. Le temps n'est pas encore venu où nous nous tendrons la main comme on fait en- ■ tre sportsmen, après un combat. » - Leçons d'outre-mer.. Ainsi que nous le disions dan3 noti ■ numéro de vendredi, il y a eu conflit, au > Etats-Unis, ou plutôt commencement d oonflit, entre Mv Wilson et le sénat-eu . Lodge, à propos des pouvoirs que préten ! s'attribuer le Président, la Constitutio: , à la main, pour la conduite de !a guerrt L'article ci-dessous, traduit du journa ' The Springfield Republican, expose cla" rement, en même temps que l'objet de 1 • dispute, les sentiments d'un grand nom bre de citoyens américains, gommes pi" tiques avant tout et à qui les mots ne fon pas pp.ur : M. Lodge proteste au. Sénat contre l'excè <îe3 pouvoirs que veut s'attribuer le Présider Après avoir critiqué la loi remettant à M Wilson le contrôle des chemins de fer, ' repousse le contrôle des vivres qui serait dt lé^ué à M. Hoover. M. Lodge et ses pareil , se figurent que le Congrès pourrait dirige i'œuvre de.guerre. C'est bien mal en conna tre les nécessités. C'est singulièrement oi. blier aussi les leçons de la Guerre de Séce: sion, pendant laquelle I.in'coln s'arrogea tou les pouvoirs qu'il crut nécessaires sans mèm consulter le Congrès. C'est ainsi qu'il 1er 40 régiments de sa propre autorité ; qu'il f: arrêter des centaines de suspects, sous 1 regard indigné du chef suprême de la justicc qu'il libéra les esclaves : qu'il soumit à 1 loi martiale les gens coupables de déloyauté qu'il supprima des journaux ; enfin qu'il pr; toutes les allures d'v.n dictateur, sous le cov vert de cette formule élastique, et jamai clairement définie, de « commandant eu che de l'armée et de la marine ». Sa seule le était d'écraser l'ennemi. M. Wilson pourrai en faire autant ; il y viendra, s'il le faul Mais on devrait précisément lui tenir compt de son désir de travailler en harmonie ave le Congrès afin d'éviter que le g.ouveinemen perde son caractère légal pour devenir tro; personnel. Le XX' Siècle a raconté en détail, il : a quelques mois, d'après un livre publi en France, la salutaire dictature du pré sident Lincoln, qui sauva les Etats di Nord, plus peuplés que le Sud, mais dis persés et impréparés, de la défaite et d l'abdication. M. Wilson a de qui tenir Pour galvaniser son pays, pour économi ser l'or et le sang de ses concitoyens, i ne craint pas de saisir, d'une main ré solue, la dictature. Quelle leçon et quel exemple ! Dire que nous connaissons un pays, ei guerre depuis trois ans, où le régime par ïementaire a été suspendu, en fait, pa: les malheurs publics, et qui n'a encori su se résoudre ni à le rétablir ni à s'er passer provisoirement ! On l'a appelé 1< pays des solutions mitoyennes. Prenon: garde que l'impitoyable histoire ne l'ap pelle un pays de gardes civiques, du non de braves gens, de pauvres gens qui n< surent être à l'heure du péril national par la faute de nos lois et de notre poli tique, ni complètement soldats, ni com plètement citoyens. Cet hermaphroditisms porte, dans lf robuste langue vulgaire, un nom à la fois plus énergique,et plus beau... .ECHOS *w.v» e Le discours de Lloyd George p En lisant hier en tête du XX0 Siècle. l'article de notre collaborateur Ludo, on î aura peut-être remarqué un mot de M. Lloyd George qu'avaient mal signalé les 1 comptes-rendus" télégraphiques du dis-'■ cours du Queen's Hall. Le télégraphe nous avait fait imprimer ;1 vers le milieu de ce discours, les mots suivants : I « Ce serait l'épée allemande dans I« fourreau belge. Or, l'é^foè doit être belge, le fourreau doit être belge, le sol doit t être belge. » La citation était inexacte et incomplète et il vaut la peine de reprendre la phrase, s plus ample et plus élevée, prononcée par II l'homme d'Etat anglais. j Celui-ci avait dit d'abord : « Ce serâit le glaive allemand dans le s fourreau belge. » r II s'arrêta, comme pour peser ses paro- - les, puis déclara, insistant sur chaque - membre de phrase, avec une vigueur croissante : g, « Or, le sceptre doit être belqe. Le glaive t doit être belge. I.e fourre-au doit être belge. >* Ici, il s'arrêt-a encore, faisant un large geste, que n'oublieront jamais ceux qui l'ont vu. Et sa voix monta, puissante, prophétique : •<i L'AME doit être belge. » Toute la noblesse du monde, et toute la ' fierté, vibrèrent dans ces cinq mots. Une émotion profonde étreignit l'assemblée. Malheureusement les mots âme (soul) et sol (soil) se ressemblent beaucoup en anglais. C'est ce qui provoqua l'erreur indiquée plus haut. Nous avons tenu à attirer l'attention sur la rectification qu'a faite hier Ludo : il s'agit d'un discours historique — et d'un discours dont tous i les Belges ont le droit d'être fiers. VVV1V\ " Avis aux permissionnaires " ; De passage à I'aris, ne manquez pa9 d'aller déjeuner ou cKoer au RESTAU-1 RANT SAULNIER, 161, rue Montmartre. 1 C'est le rendez-vous de tous les Belges. WVWl Equipements Tous les officiers belges s'habillent et s'équipent, à des prix raisonnables chez 1 Lévv, a, boulevard Saint-Martin, à ^aris, • fournisseur du Ministère des Colonies da Belgique. (Visiter ou écrire). 1 «A1VVX Tour las instiluteurs-soldals Par décision du ministre de la Guerre, , les porteurs du diplôme d'instituteur pri-, maire obtenu après' quatre années d'école normale seront, en vue de leur admission ' aux écoles de sous-lieutenants auxiliaires . de l'armée, assimilés aux jeunes gens ayant tenniné des études moyennes du degré supérieur. Voici le texte de la dépêche ministérielle ; faisant connaître cette décision : « Considérant tout l'intérêt qu'il y ?

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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