Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 11 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5q4rj49q7s/
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YSi AMUrU Sirlo riAiixrolla . M® ftVT Nnmefo t<* Péntnneg (5 €?<mttitlëe àù Pipant? MERCREDI ÏT XVRIC TOIT, " ArUNJiEl oenw I1UUVBIIB i> oit RÉDACTION fT ADMINISTRATION 3, Place des Deuz-Ecus, 3 PARIS Téléphone : Central 33 04 BUREAUX AU HAVRE: 28"r, Rue cle la Bourse, 38!cr LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUn Fernand NEDRAY LE XXE SIECLE wÊBÈI JêSLM,WLJSÊLMÈÈb, JmhS ^bhP^JH Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS Francs...3, 2fr.50 par mois • 1 fr.50 pan trlmeslf1» Angleterre, 2sh.6d. par mois » . 7 sh,6d. parti'imestrt Autres pays 3 fr. ■- par moi3 • 9 fr.— par trlmestr* PUBLICITÉ S'atassr à l'AMiistratioii ia Jonrna ) Les petites annonces sont également reçues u la Soelcté XDuropécnno dd Publicité, 10, rue de la Victoire, Parti, qui en a le monopole pour Paris. LA BELGIQUE et les ÉTATS-UNIS '\ le 16 septembre 1014, M. Wilson rec [l'ait à la .Maison Blanche M. Carton 1 iWiart, ministre de la justice et envo; .extraordinaire du roi, venu pour dépos ientr© ses mains les premiers rapports i la commission d'enquête sur les vioiatioj <du droit des gens commises en Beigiçri ■par l'ennemi qui avait envahi le territoi tielge sous prétexte que nécessité fait le Dans sa réponse au discours du chef < ïa rnissiqo.,_ le Président des Etats-Unis ! 'Crut pas violer les règles .de la neutrali ■en adressant à lu Belgique des paroi dpnt la cordialité déliassait de bea.ucoi Je ton habituel du langage diplomatiqu '« rcrmeltez-moi de vous dire, disait 3 •iWilson, avec que! plaisir je vous reço 'tomme représentant du roi des Bel<jcs, % peuple pour lequel celui des Etats-Unis re Sent une amitié et une admiration si vive iliïi roi pour lequel il éprouve un respect profond ; et d'exprimer l'espoir que bic 'des occasions puissent nous être donné* [rie gagner et de mériter leur considéra lion...» A la fin de soin discours le Prés .'dont revint encore sur la même idée affirma que l'entente des deux natioi fêtait basée sur le respect mutuel, l'adm ration et la cordialité. j- Dans la réponse qu'il adressa le joi rinîn- au télégramme par lequel Guiilai «10 II, pocur atténuer l'impression canss jpar .l'arrivée de la mission belge, décli (rait au petipe américa.in que son cceu Saignait pour Louvain, on ne retrouva, ï'égiard de 1'Altemagn.e ou de son souv l'a in, aucune de ces expressions i paractéristiijues dans la bouche du pn «nier magistrat d'une puissante démocï-otii ÎLe mondo diplornatiquio de Washinj iton nota ie fait avec une ouriosit passionnée et en comprit toute ] portée. Nous nous en souvenions quant jtout en déplorant que le fameux messag idu 22 janvier fît le silence sur notre ca: ki0lis mettions nos lecteurs en garde cor ,tre de fausses interprétations de la fo: toute : La paix sans victoire. A '' Lfes Etats-Unis sont de vrais amis d la Belgique. L'évidence de notre bon droi et : urtout la façon courageuse, énergiqù et efficace dont notre armée l'a défend ont enthousiasmé l'opinion publique à u ipoint dont on se fait difficilement idéi iNttfle part le canon d© Liège n'a éveill Ides échos .plus profonds. En combattar pour son indépendance et son honneui én montrant par le courage de ses soldat 6ur les champs de bataille et par l'espr. Ide résistance de ses citoyens qu'elle éta jdigtie de vivre et de durer, la Belgiqu e'est acquis des sympathies indestruct feles dans tout le monde anglo-saxon sir guflièrement sensible, malgré sa rudesê apparente, à l'appol de l'idéalisme. Au (Etats-Unis, l'ignorance des réalités de 1 giortitique internationale avait développi jdans les hautes sphères intellectuelles, u pacifisme poussé ju«ju'à la naïveté. L'u timatuim du 2 août a soulevé l'indignatio 'de oeux que l'attitude de la Russie, cl l'Angleterre et de la France Iaissaiei (sceptiques : l'Allemagne, parjure, traître: ise dajis ses .procédés, sanguinaire dar .fèes instincts, dissipa les rêveries de cc iionnêtes gens et leur fit voir que noir (cause est vraiment celle de la justice et d la civilisation. Après le premier moment de désarr< <— « Je souiffre, me disait un professer] He Columbia, de l'écroulement de tous me rêves sur « la société des nations » -'tous nos amis furent amonés petit à pet a comprendre que la victoire de l'Allem; gne serait un coup fatal h la sécurité de relations entre Etats dans l'avenir et qu les Etats-Unis eux-mêmes seraient un j01 .victimes de ses procédés. M. Rooseve taena une campagne ardente durant 1; t(uelle il développa le thème que la sign; ituire des Etats-Unis, figurant nu bas a< conventions de La Iiaye, rendait ceux-i isolidaires des Etats qui esn appelaiet Ifiux stipulations admises par toutes 1< VA w\ e- nations civilisées. « Si j'avais été Prési le dont, disait-il, j'aurais déclaré la guerre ,-é dès la violation, de la neutralité belge. » >r ILest Germano-Amcrioains s'efforcèrent le en vain de troubler l'esprit public. Leurs îs manœuvres" auraient pu nuire à la causf ne des aMié-s si le martyre de la Belgique ;e n'avait ipa;& lé té là ipOu>r répondre, au:s i. yeux du monde, de la noirceur de l'âme le allemande. Le courant en notre faveur ne ie fit que gagner en intensité et permit ai; Lé gouvernement de prendre sous son patro îs nage la commission for relief qui a rendu tant de services à nos populations éprou-e. vées. 1. Mais bientôt les intérêts américains fu is rent mis directement en cause : les ambas n sades des puissances centrales devinrent s- des foyers d'agitation et des centres. d'esse pionnage ; La gitenre sous-marine posa l€ si problème de la liborté dos mers, les intri-u gues allemandes au Mexique parurent me-'.s nacer directement la sécurité de l'Union. ?- La complexité des relations économiques i- et le caractère inquiétant de l'impérialis-ît me allemand firent comprendre au gouver-s ne ment américain que la doctrime de i- Monroë ne pourrait plus être .la seule règle de sa politique. U se décida à Tinter-r vention. 1- ,p T * * * * 1- f L'entrée en guerre des fêtats-Unis assure a à la R'érpublique américaine une place im-portante à la conférence de la paix. Nos ;1 relations ont pu se borner jusqu'ici à des échanges commerciaux et des manifeâta-tions de sympathie réciproques que l'élan >* de charité des citoyens de l'Union envers e notre pays a rendus particulièrement cha-ja leur eux. Mais, dès aujourd'hui, nous avons 1' à nouer des relations politiques avec ce 0 nouvel allié pour qui nous incarnons ie '» meiLleur de la cau^e qu'il a volontaire-ment embrassée. 11 appartient à notre di-plomatie de. lui faire valoir les raisons qui font d'une Belgique libre et forte une des conditions sinr qua non de la paix du monde. L'événement'a prouvé que l'interdépendance des Etats s'affirme du Nouveau e Monde l'Ancien ; On ne peut être indiffé-rent, ni sur les bords du Saint-Laurent, c ni sur ceux de l'Hudson à ce qui se passe a sur les bords de la Meusje., car le sort de a 1 JSurorje, dont notre pays constitue un contre vita^ en dépend dans une large é mesure. Il nous appartient de faire sur-^ gir aux yeux des Américains, peu familia-risés_ avec les complexités de la politique s européenne qui se Uérbulont our dco oop« \ ces si restreints, l'imjportance qu'il y a t à mettre la BeJgiqiiie à l'abri d'une répéti-e tion des violences dont elle fut l'objet en - 1914. Il faut leur montrer que fortifier la Belgique, c'est travailler à la paix du e monde -en mettant sous la garde d'un peu-x pie'résolu, dont les ambitions ne peuvent a porter ombrage à personne, des territoires i, qui sont le couloir naturel des invasions n entre le monde germanique et le monde I- latin. L'équilibre existait jadis entre la n France et l'Allemagtne ou plutôt les Alle-e marnes ; il est rompu par suite de l'ac-it croissement extraordinaire de la popula->- tion d'outre-Rhin. Ce n'est donc plus exclu-s sivement sur les nations continentales que s les petits Etats peuvent s'appuyer pour e vivre. A mesure que des groupements e nouveaux arrivent à maturité dans le concert des puissances, il faut utiliser, pour >i neutraliser les forces perverses, ceMes r qu'ils nous offrent avec autant de s générosité que de clairvoyance. Nous avons la confiance que le gouver-t nement belge saura tirer de l'entrée de*. l- Etats-Unis dans un conflit d'ordre euro-s péen tous les .avantages que promettent e les nobles aspirations" dont l'Union est r animée à notre éga.rd. Le télégramme de It M. de Bror-ueville au Président- mou.tre l- que nos dirigeants ont compris que désor-i- mais ce n'est plus seulement la courtoisie s et l'amitié qui doivent dominer nos rela-û tions, mais -encore l'esprit politique. it s 1 L. L. 0mir nnn ftnrnrnfHnnnmrnr * OUI UUO MUi Ml ÛOiUi.flUi!1 Encore la question de L gratuité du transport '• La question de la gratuité du transp par chemin de fer pour nos permissi naires n'est pas encore tranchée et c' •fâcheux... On nous signale, It ce propos, qu Ht home du soldat belge » qui avait ;vité, dans les premiers jours d'avril, permissionnaires n'en a vu arriver qui Motit : Manque de ressources f, }s 18 1res permissionnaires qui n'a aient payer le prix do leur coupon. Il serait cependant regrettable qu't souscription dût être ouverte pour p mettre aux permissionnaires belges d 1er en congé. » IVWVVV — Un zeppelin survole le Danemai PROTESTATIONS DE LA PRESSE Copenhague, 10 avril.. — Un Zepp a été aperçu, hier, au-dessus de l'île Tanoé, qu'il a survolée pendant une de Iieure. En signalant cette nouvelle violation neutralité, certains journaux danois tonnent que le gouvernement n'ait pas core protesté à Berlin contre le raid avions allemands effectué le long de côte du Jutland à la fin du mois dern wwv — A.Péirograde, le fils de M. Toheidze, «o quinze ans, s'est mortellement blessiô . exaniiiiant tun revolver. 35 Csiifiiit les " activistes sont accueillis i en Belgique occupée Malgré ta protection que rawTOnte r ort îitaire et civile .allemande leur accori )n- les « activistes » flamands, partisans ' es(. psoudo u ConseiJ des Flandres ». reçoive partout l'accueil que mérite leur félonie A Hérenthats, d'après le Telegraaf mars 1317 soir), à line réunion organif in- au profit d'une couvre do Lie.nfaisa.ni 23 tin jeune avocat avait oontmencé un d >5. cours à propos du k Raâd van Vlaarù lu- re'1 ». Après quelques minutes, un ass rjû t®®' se '®va et rii.jvpéla l'attention sur 1 véritable objet de Ja réunion, ajoutait « Si vous voulez parler de droits, allej me l'Y»jr, où mes fils sont également. » I er- assistants applaudirent et le jeune u ac al- viste >. dut quitter la salle. A Kombem, d'après le Nieuuîe Tlott dam Uourant (n» du 24 mars 1917), um m —. ting actiriste tenu le 13 mars 1918, a i un fiasco. On avait distribué, la n.uit. t k circulaires anonymes disant : « Tous ce qui aiment leur Patrie et leur Roi ne p ticiperont (pas au meeting d'aujourd'i 18 mars. t. —www— ;Ii i £ BELGES DE PARIS s?é® abonnez-vous au "KK5 SIÈCLE" en- des tjul vous sera servi chaque matin la fer- îll'7INT H VIT UEVMS ET VEME Adresser les demandes d'abonnement ffn l>ureau (lu iwrnsi, g>Iase des Qeux-Ecus, Paris. Téléplion-ç . Central 33 04. IE ttll MWI m l'uifiutv • » ■ ^ «- iio.s>t.raivwnB Rio-de-Janeiro, 10 avril. Les relations diplomatiques sont rôitf pues entre Se Brésil et l'Allemagne^ L gouvernement a attendu, pour ranmn csr officiellement, la réponse de la Stsis se à la demande qu'i lui a faite de s charger des archiges de la légation di Bésij à Berlin . LES MANIFESTATIONS PATRIOTIQUE? Rio-de-Janeiro, 10 avril. La rupture était attendue à brdvc échcan ce, car dès h'.er le ministre des Affaira étrangères M. Lauro Huiler a refus$ de re revoir M. de Pauli, ministre d'Allemagne indiquant ainsi que la conversation étal considérée comme close. Trois cents officiers de Varmée brésilienne. ont offert à M. Mauro Muller, qui es i aussi général dans larme du génie, la présidence du cercle militaire, qu'il a ac ceptée à la satisfaction générale. De nombreux étudiants, portant des dra \peaux du Brésil et. des nations alliées on i manifesté contre l'Allemagne. Ils ont conspué le consulat allemand et chanté la Mar seillaise. Les manifestations patriotique se renou vellenl à Rio^de-Janeiro et dans d'aulra villes. la nouvelle de la rupture a produit un immense enthousiasme Hio-de-Janeiro, 10 avril. La ndte de la chancellerie brésilienne communiquée à la presse confirmant lu rupture des relations diplomatiques avec l'ALIemagne a produit un immense enthousiasme.La Gazeta de Noiic'as dit que le ministre d'Allemagne; après la rupture, gagnerait Montevideo pour attendre les ordres de son gouvernement. La lég-ation d'Allemagne à P^tropolis était déjà assaillie hier par les Allemands, qui se munissaient de leurs passeport pour quitter le pays. Les archives de la légation allemande seraient confiés» à fcK«ïv*isn?r- Lcs Allemands de Porto-Alegre au Rio-Grande du Sud ont tenu hier une réunion secrète pour décider de l'attitude que prendront les nombreux Allemands établis dans le sud du Brésil et dont beaucoup songeraient à quitter le pays. Le Deutsch Tageblatt à.Rio demande la protection des autorités. Sa publication a été suspendue. -www Lire en 2° page : Dans l'armée belge.— Importani mouvement de promotions. — Nominations dans les Ordres Nationaux. ■vwvw — : LA CRISE RUSSE 0- nt Un courant contre ïes extrémistes 'St le ,m. Kerenski lui-même, le parlementaii re socialiste qui partage avec les élément «"■ bourgeois la -responsabilité du gouvern' i® ment provisoire, a été pris à partie pa a_ les extrémistes du Conseils des délégué ouvriers et soldats. M. Kerenski s'est rendu devant le conse pour se défendre : Si je n'ai pas arrêté le grand-duc Dimit: — Pavlovitch, a-t-il dit, c'est qu'il avait tram un COTaplot contre le favori de la famille in . péri aie, Raspoutme. Si je n'ai pas arrêté I '/ général Ivanof, qui avait tenté de marche avec les troupes sur Petrograd pour y répr mer la révolution, c'est que le général e: vieux eX-^alade, et que la prison l'aurait tu en trois jours. Quant, aux prisonniers de Tsarskoïé-Sel( je les ai visités eï je peux vous dire que k soldats qui les gardent m'ont promis <lo n'< 1)6:r qu'a mès ordres et en plus de cela, 1 commandant de Tsarskoïé-Selo est mon am dans lequel j'ai pleine confiance, u- Je n'abandonnerai pas mon poste tant qu le, je n'aurai pas l'assurance que seul le yégim ]u politique do la Russie est une République d< moçratique, et, puisque je fais partie du goi vernement provisoire comme représeifCant d la démocratie, le gouvernement publiera pri 10 chainement un acte déclarant que la Russi ee renonce à tout projet'd'expansion territoriali e, mais qu'elle défendra à outrance sa liberl [g. conquise. le- €e discours, assure une dépêche, a forti Ls- ment impressionné les délégués qui ont eu le clamé avec enthousiasme M. Kerenski ^ : lui ont votéi unanimement leur confiance. * D'autre part, au congrès du parti d ^.s la Liberté Nationale, le député Roditche tl" a affirmé que l'armée allemande est fo. mée pour .moitié, de social-démocrates : ■ J'affirme, a-t-il ajouté, que- les* trente nuée ,tA de gaz que les Allemands ont lancées- sur : A_ Stokhod contre notre armée sont l'œuvre d* ;; social-démocrates allemands. Telle est lei 11 x réponse à l'appel du conseil permanent d( ir- délégués des ouvriers et des militaires d'aclr .ui ver l§i guerre. Les social-démocrates allemands prétendei que le peuple russe D'est pas apte à la liberl et que des querelles et des dissentiments i déchireront bientôt. Ators que l'adversaire, violateur, menac i notre capitale, on-nous conseille de modért ) nos exigences. Il ne peut y avoir qu'une r\ ponse : La guerre jusqu'à la fln. jusqu'à 1 victoire. U semble bien que l'intrusion du coi seil des ouvriers et soldats dans le goi vernement ait indis<pos6 sérieusemer l'opinion^ L'Union des paysans russes < une grande organisation militaire qui pris le titre de « Conseil des délégués d'o ficiers et soldats », ont voté l'une et l'ai au tre des résolutions réclamant pour le got _ vernement provisore la liberté d'actio nécessaire, à l'abri do toute pression c droite ou de gauohe. LE DOSSIER du Roi de Grès Révélations édifian tes sur ia rôls les sentiments manifestés depu deux ans^ar !e roi Constanîii Le dossier du roi de Grèce est édifiant, Témp9 vient d'en extraire quelques fait: documents que jusqu'ici le public ignorai! Septembre 1915. — Le roi de Grèce a1 les Bulgares qu'il n'exécutera pas ses gagements à l'égard do la Serbie et clenche ainsi l'agression. La preuye fournie par une interview du roi lui-mt accordée à la Nouvelle Presse libre, qi ques mois plus tard. On y lit : C'est avec passion que je suis chacun ■progrès des puissances centrales, dut pouce de terre irançaise prise par les A jnands m'apparaît comme un gain poui Grèce. Et ceci : Ni le passé ni aucune prévention ne j m'empêclier de desirer l'arrivée des Rulgf alliés des Allemands, comme libéraleurf Salonique. Ou encore : Quand j'ai signé l'ordre de mobiJisati on a cru que je mobilisais contre les BU res : je mobilisais contre Yenizelos. Le Temps a quatre fois publié cette terview révélatrice. La censure l'a q tre fois supprimée. Décembre 1915. — Le roi envoie le a nel Pallis soànmer le général Sarrail se rembarquer. Il l'avise qu'il ne dél dra pas son territoire contre les Bul res. Printemps 191G. — Les interviews roi, injurieuses pour la France et ses liés, se multiplient dans les journa Exemple : « Je regrette d'avoir dit q fallait mettre les Bulgares au ban de civilisation : c'est des Français que je dis aujourd'hui. » Le jour où il donne audience au gé ral Sarrail, Constantin Ier reçoit, cinq i mites avant, l'envoyé du Berliner Ta blatt, à qui il exprime les mêmes sei monts. Après la livraison aux Bulgares du 1 de RoupeL et la capitulation du co; d'armée de Cavalla, le roi salue com des « héros nationaux » les officiers i se sflnt rendus_et ont, de ce fait, dre un obstacle nouveau "sunu ru art- ac *-mée d'Orient. Les: sous-marins allemands de la n Egée sont ravitaillés par ie gouverneur royal. Ils reçoivent de lui les renseig ments qui leur permettent de torpillei coup sûr nos transports et nos batea hôpitaux. Avec le concours du major de Falk hausen, attaché militaire allemand, le organise sur le modèle suisse la mobili tion de son armée pour faciliter une al que brusquée sur les derrières de l'an d'Orient. Ses conseillers habituel sso avec M. de Falkenhausen, MM. Schenck, Streit, etc., a-gents avérés l'Allemagne. Les ligues de réservistes sont con tuées pour fournir des cadres à l'éme qu'on prépare et qui éclatera en déc( bre. Septembre 191G. — La T. S. F. du pal royal avise l'état-major bulgaro-allemf de la concentration de notre armée d rient en vue d'une offensive sur son c tre. Grâce à ces renseignements, l'enne nous devance par une offensive aux d< ailes, et l'exécution de notre plan est tardée de quinze jours. On connaît conséquences de ce retard. Octobre 191G. — Sur une place publu d'Athènes, !c roi outrage dans un ( cours les gouvernements alliés à la si de la saisie de la flotte et prêche ou\ tement la révolte. Décembre 191G. — Sous la direction i agents allemands restés à la tète des gues de réservistes, nos marins, déb qués en vertu d'un aocord passé avec gouvernement royal, sont assassinés d; les rues d'Athènes. Leurs corps sont dépouiiïes de ,lei vêtements et jetés à la voirie. Les suj hellènes amis de la France sont violer et massacrés. Dans une proclamation, le roi glor les assassins. Un abondant échange de communi tions téléphoniques et télégraphiques a. l'état-major allemand prépare une at uue sur les communications de l'ara Sarrail. Seule l'impossibilité où se tr vent les Allemands d'arriver à temps rendez-vous en empêche l'xécution. Janvier-février 1917. — Tandis que nouvelles officielles annoncent que l'or est parfaitement rétabli en Grèce, le met sur pied les bandes de comitac contre lesquelles sévit le général Sarr Par son attitude effacée, il exécute fi lement l'ordre de Guillaume XI : « C serve ton trône. » LE MINISTRE D'ANGLETERRE RECLAME DES POURSUITES CONTRE UM ANCIEN MINIST Londres, 10 avri Sir Francis Elliott, ministre britar que à Athènes, a demandé que des po suites soient intentées contre M. Roui ancien ministre, pour avoir mentioi le nom d'un officier anglais dans un ri apocryphe d'un complot contre la vie roi. .. www — Trois officiers français, avocats à Pa viennent d'être nommés chargés de cour l'Université de Neuchâtel afin de donner cours aux internés. — Le nouveau nonce apostolique à Rio Janeiro, Mgr Scapardini, est arrivé et a r le meilleur accueil. NOUVEAUX BULLETINS DE VICTOIR! «lo itooo pain ##0 CÂM&MS pris par les Anglais ; NOUVEAUX VILLAGES OCCUPES COMMUNIQUES BRITANNIQUES "| 10 avril 11 11. 30 ù LA LUTTE A ÉTÉ VIVE, AU COUR DE LA NUIT, A L EXTRÉMITÉ NOît! DE LA CRÊTE £>E VIMY, D OU L'ENNÏ £ Ml M'AVAIT PU ÊTRE CHASSÉ. IL A ÉTÉ, ENFIN. REJETÉ ET SE n. EFFORTS POUR CONTRE ATTAQUEl u- ONT ÉCHOUÉ. LES ALLEMANDS ONT ÉTÉ REFOU 0- LÉS DU REBORD EST DE LA CRÊTE E' Je LEURS CONTRE-ATTAQUES REPOUS SÉES. NOTRE AVANCE NOUS A PERMII IU DOCCUPER SAMPOUX ET LES DES il CENTES VOISINES, AU NORD ET Al jj SUD DE LA SCARPE. la LE CHIFFRE DES PRISONNIER! le D'HIER DEPASSE 9.000. NOUS AVON! - PRIS PLUS DE 40 CANONS. ;i- VERS SAINT-QUENTIN, L'ENNEMI / ÉTÉ CHASSÉ DES HAUTEURS ENTRE ' LE VERCUIER ET HARCICOURT. rt LA LUTTE CONTINUE SUR TOUT LE )s FRONT DE BATAILLE. ie tli A la suite d'un violent bombardement i'enneml a lancé, la nuit dernière, uni * ést'â'^pres sur "n "r,nt éiroit- J" sue îr II a réussi à atteindre not-o ligne di ")t soutien, -Mais a été aussitôt rejeté, lai?san un certain noniSire de morts. Offficiel. LontSt-es, 10 avril, 21 h. 20 Nous avons vigoureusement poursuiv 0"i nos opérations au cours de la journéi a- en dépit de violentes bourrasques di f- neige et de conditions atmosphérique: te généralement défavorables. lé NOS TROUPES ONT ATTE3NT LEî le ABORDS DE MONCHY-LE-PREUX f 1- HUIT KILOMETRES EST D'ARRAS te ET CHASSE L'ENNEMI DE FARBUS ET DU BOIS DE FARBUS. CEI APRES-MIDI UN VIOLENT COMBA'I !d S'EST DE NOUVEAU DEROULE t 3 L'EXTREMITE NORD DE LA CRETS DE VIMY. IL NOUS A PERMIS D8 ^ NOUS EMPARER DE NOUVELLES e- POSITIONS IMPORTANTES ET D'Uh 33 CERTAIN NOMBRE DE PRISONNIERS ET DE MITRAILLEUSES. 'se Notre ligne a été avancée c'ans la di te rection de Cambrai au nord du villagi r- de Louverval. L'ennemi a tenté plusieurs contre-atta 3S ques en différents points du front. Elle: li- ont toutes également échoué. J1" LE NOMBRE DES PRISONNIER! is TOMBES ENTRE NOS MAINS DEPUIS s LE DEBUT DE NOTRE ATTAQUE Ls HIER MATIN, DEPASSE ONZE MILLE 53 DONT DEUX CENT TRENTE-CIN( io. OFFICIERS. NOUS AVONS, EN OU TRE, CAPTURE PLUS DE CENT CA ce NONS DONT UN CERTAIN NOMBRE ;'n DE PIECES LOURDES DE TOUS CA a. LIBRES JUSQU'A 200 millim., SOI LU XANTE MORTIERS DE TRANCHES ET CENT SOIXANTE-CINQ MITRAIL =se LEUSES. oi Nos pilotes ont exécuté hier d'excel ,'s lent travail en liaison avec l'infanterie Leurs feux de mitrailleuses ont, en d n] nombreux points, fait subir des perte à des renforts ennemis. Ils ont effectué en outre, des expéditions de bombarde ments, atteignant à plusieurs reprise une gare importante utilisée par l'enne mi et détruisant trois trains. Au cour E de combats aériens, trois apapreils aile mands ont été détruits, quatre autre contraints d'atterrir. Un des nôtres n'es pas rentré. | LES OPÉRATiÛNS dans les Secteurs français 14 heures. ls, à Au nord da l'Oise, l'artillerie ennemie : es montré moins d'activité que les jours pré cédents. e. Rencontres de patrouilles et fusillad lt aux premières lignes. Au sud d? l'Oif-î, nous AVÇP3 réalisé île ( progrès à l'est de la Basse Foret da Coucy. j Lutte d'artillerie assez vive dans la ré-„ E'on au nord-est de Soissono et principa-' lement dans le secteur de Laffaux. ) Au sud-est de Reims, nous avons re-_ poussé un coup de main dirigé sur uns de nos tranchées au nord de Sillery. En Champagne, lutte à coups de grena-5 des à l'ouest de Maisons-de-Champagne. ' 23 heures. Au nord de l'Oise, l'artillerie a été ao-. tive de part et d'autre. . Au sud de l'Oise, nos batteries ont exé-outé des tirs de cfcstruction sur les orga- - nisations allemandes à l'est do Coucy. Au sud de 'Ailette, l'ennemi .a vioïem-, ment bombardé nos positions du seci^ur de Neuville-sur-Pflargival. Sur la rive gauche de la Meuse, vers ( Béthincourt, nous avo.13 pris sous le îeu de nos canons un train oui a été complè-tement détruit. AVIATION Au cours des derniers combats aériens, le sous-)ieutanant Rsgnior a descendu son cinquième appareil ennemi et S'actju-i dant Oouchy son sixième. ■ XÏO UN RÉCIT de la grande offensive | l'assaut sous les rafales de pluie. — la participation des aviateurs. — la lutte epique aux falaises de vimy. — les i vainqueurs: ; On mande du front britannique : î Quelques minutes avant l'attaque, toute» les pièces britanniques s'étaient tues et un , silence impressionnant régnait sur la cam-pagne.l Les premières lueurs -du jour p.arais-. salent à l'Orient et les alouettes se croyant revenues au>x anciens jours de la paix se ; mirent à chanter éiperdument. Nous les . écoutions ravis et nous nous demandions pourquoi un parei'l silence avait succédé au vacarme épouvantable des heures précédentes.| A peine nous étions\nous posé cetta ■ question, que de tous points de l'horizon, . la canonnade recommença ; nous regar-1 dâmes notre montre, elle darquait 5 h. 30. » Ailors que nosi soldats fautaient à la . gorge de l'ennemi, le ciel clément jusqu'à. cette -heure se fondit en eau. Les hommes i en un clin d'œil furent pénétrés jusqu'aux os, et le terrain ruisselant. Le vent soufflait t/i rafale, ce qui n'empêchait pas les . avions britanniques de s'élever et d'accom-» pagner les soldats dans leur marche en avant ; ils ne volaient pas à plus de 200 mètres et lançaient sur l'ennemi des gre- ■ nades qui faisaient des ravages. i La falaise de Vimy, objectif précieux autant que mémorable, était le tihéâtire , d'une lutte épique. Les -Canadiens enjam-» baient les réseaux de fil de fer tordus par ; le feu de l'artillerie, cherchaient leur chemin /parmi les trous énormes de leurs i propres marmites et des trous de mines. ( Ils eurent atteint rapidement le faîte d'où la plaine de Douai leur apparut com-' me une terre promise, mais les Allemands . avaient creusé à l'intérieur de la falaise des tunnels par où ils se trouvèrent soudain dans le dos des Canadiens parvenus l au sommet, et la situation de ces derniers eût été difficile, s'ils n'avaient fait front " avec une énergie farouche de tous les . côtés, en attendant qu'un prompt renfort . vînt les secourir ; finalement la falaise de-: moura en notre pouvoir. Pendant que se déroulaient les corps à corps en avant ,nous pouvions observer les bataillons des pionniers se tenant irnmé-. diatement derrière les lignes des combattants la pioche et la pelle à !a main qui attendaient la marche en avant pour con-} solider les positions conquises. I Mais ce qui était pilus extraordinaire, f c'était de voir des nuées de travailleurs de chemin de fer accompagnés de camions remplis de rails qui n'attendaient qu'un 5 ordre pour prolonger une ligne à voie nor- - maie au delà du terminus. i Puis les prisonniers sous escorte et les blessés commencèrent ;i s'écouler vers l'arrière en un ruiseau continu. Un Canadien i dont la main droite avait été emportée t par un éclat d'obus nous sourit en passant.— Eh ! bien, ami, c'est grave ? Et lui de répondre : « Qu'est-ce que ceci puisque nous avons la victoire l >» L'honeur de la journée revient au maréchal sir Douglas H ai,g et à ses collaborateurs, les généraux Horne et Allenrey, commandants d'armées. Le premier, le général Horne qui s'empara hier de la falaise de Vimy, est un homme de 60 ans environ. » Il est çrand de taille ; sa démarche est ■ pleine de jeunesse, sa personne respire l'énergie ; grand chef, son regard est froid î et sévère, d'épais sourcils grisonnants ajoutent à la dureté d uregard, mais son ï parler est san# brusquerie, son urbanité

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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