Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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09 januari 1916
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s.n. 1916, 09 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 07 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2b789/
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21e ANNEE.— Série nouvelle. — N# 424425 Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Dimanche 9 et Lundi 10 Janvier 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION J8i» m ta la Bourse — LE HAYRB Téléphone : Le Havre n-14,05 Directeur : FERHÀNB SEURÂT f ôutes ies communications concernant la, rédaction doivent être adresséf 9Su',rue de la Bourse,Le Havre• , (.ON DON OFFICE: g15Panton Street (Leicester Squares, w)» LE XXE SIÉCLE Quotidien belge graissant au Havre ABONNEMENTS France 2 fr. B0 par mois, d 7 fr. 50 par trtmottr» Angletofi»»...» 2 sh. 6 d. par mois. •» .... 7 sh. 6 d. par trimastr» Hollande.. 1.25 florin par moi6. i> .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. o «.8 fr. » par trimestr# PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal ai/ Havre ou à Londres Annonces 4e page: Ofr. 40 la ligne Petitesannonce64* page:Ofr.301aligne Les petites annonces sont égàlëmen * reçues à la Société Européenne de publia cité, fo, ruede la Victoire, Parts, qui en a le monopole pour Paris» LES ILLUSIONNISTES I (Suite.) A PROPOS D'UNE INTERVIEW DE M. VANDERVELDE Des dépêches de ta Haye annoncent l'ar-Tivée en cette ville de M. Emile Vander-velde. M. Vandervelde s'est rendu là-bas ( pOur présider une réunion où le comité exé- ( cutif du . bureau socialiste international } examinera la situation internationale. M. Vandêrvelde a tenu à dissiper tout de ] suite les illusions que cette réunion pourrait | faifre -éclore cirez les allemands prompts à Sajsir la moindre occasion d'espérer la ] tpaix. ' De là, des interviews qu'ont publiées ces ) joùre-ci le « Volk » et le « Nîeuwe Rotter-darosphe Courant. » Voici notamment ce que M. Vandervelde ! p. déclarera un collaborateur du jourÀal de [Rotterdam. : « S'il est un. sentiment qui, depuis le début ' We, la guerre, s'esî. fait jour en moi, cesf. l'aug- , arîtinialiôn de mon hoicur de la guère/et, pour • ceïa, précisément, j'ai le sentiment quune paix prématurée, ne signifierait qu'une trêve pour la J réparation d'une autre guerre et ce serait là tefplus grand malheur qui pourrait nous arriver, i NtClre mot, d'ordre est : « Aucune guerre de ] ï'O.iiquèto mais une guene de défense sans liési- 4 ■ier\ sans faiblir, jusqu'au jour où. par la vie- . fojtfre, nous aurons la garantie que nous ne vestons ptps de telles scélératesses. y n faut faire une différence entre la ques- ' iid n de la paix et celle des relations internat ions les entre 'les socialistes. Bien entendu, ce • n'i sst point- parce que tmnte-1rois socia-listes ; ail Èniands désapprouvent la politique impériale ; da ^couteau sur la gorge„ que je considère une pa ix prématurée comme moins dangereuse : m) lis, d'autre part, du point de vue social et p\ point de vue des relations futures ento-e les («partis-socialistes, j'attache .beaucoup d'impor- 1 jtance au fait que les hommes comme 1 Iaase. ; b\m des présidents du « Parteivorstand » ; Uvafljtskv, le directeur de la. « Noue Zeit », con-ïdamnent comme moi toute politique de oon- -ifaubte et• d'annexion et protestent contre foute fidée d'absorption de la Belgique par l'Allcma- . T» De 'même que je crois que nous devons user me notre puissance pour délivrer la Belgique et * ua France, de même j'attache le plus grand m-«érêfc à certains principes qui, dans l'avenir, (boivent régir le socialisme international. J'a.jou-fie.: le fait qu'il n'y a pas un socialiste allemand «mi ne condamne la politique d'annexion et l'autre fait que trente-trois socialistes allemands ifce.sont déclarés contre là politique impérialisle, fcémentrent surabondamment qu>} le peuple mUemàrid veut ia paix." Mais — "j'y insiste —-&v*st une raison de plus pour que, dans les pays îvccupés par l'ennemi, le prolétariat soit en gar-«îè contre les dangers d'une paix prématurée foui ne garantirait pas d'une façon absolue et fcêfinitive l'indépendance des nationalités. ^ fe Bref, comme socialiste, je me réjouis que fep 'osusj^p op auanS • aun.nb 91? sicurcL vk\i feéfense légale. » roî^js tard les relations internationales puissent fetre «prises avec ceux des socialistes allemands fom ne se sont pas inclinés devant l'impérialls-*rie. Mais comme Belge et comme Européen, je tflécJare qiîe cela ne doit pas aifaiblir notre vo-jojrté <de poursuivre une gueme qui, pour nous, ^M. Vandervelde ne veut donc à aucun Qlix d'une paix prématurée et il expose fyvec beaucoup de force les raisons graves fjm s'y opposent et que ne peut faire perdre de vue l'opposition de la minorité du groupe socialiste du Reichstag. Ces déclarations ne peuvent qu'obtenir 3es applaudissements de l'opinion publique des pays a-lliés et décevoir prot'ondé-ïnent les assoiffés de paix d'Outre-Rhin. Pourquoi faut-il qu'après avoir tenu Compte ainsi des réalités, M. Vandervelde «Sacrifie de nouveau à des chimères ? M. Vandervelde reste internatkxna 1 istc ânconsoiable et impénitent, et il se réjouit de pouvoir renouer après la guerre « avec jcoux des socialistes allemands qui n'ont pas :jp}ié devant l'impérialisme. » Le malheur c'est qu'il semble s'abuser 'trop sur la rigidité de l'opposition de ces Socialistes. Esfe-ce q;u>e M. Vandervelde aurait déjà jbuiblié que « tous » ces socialistes ont voté îes crédits de guerre le 4 août ? Comme le ïapnelait l'autre jour dans la « Guerre sociale » (n° du. 26 décembre), le socialiste français Andler, c'est « toute la. Sozial De-niiokratie a^ema-nde (fui a mené contre la •France comme une guerre sainte. » "M. Vandervelde parle avec émotion de feautsky, mais — c'est encore Andler qui 3e rappelait — « Kautsky lui-même, qui aujourd'hui se trouve dans la très petite minorité rétive aux exigences du pouvoir, 6t. eu l'aplomb d'écrire au début de la guerre que la victoire de l'Allemagne serait l af-i'iîanchissement de la Pologne, de la l'in-lande et de 'l'Egypte. » Si aujourd'hui Kautsky et ses amis par-leaU autrement, c'est que le mauvais coup auquel ils s'étaient associé n'a pas réussi et dès lors quelle confiance peut-on avoir en eux ix>ur l'avenir ? Bien plus. M. Vandervelde déclare « qu i l n'y a pas un seul sociaâi&te allemand qui 7ie condaroîie la politique d'annexion ». Erreur singulière. M. Vandervelde ne connaîtrait-il donc pas les « Chemnitzer \ol-ksstîmme ? » • Ce journal est l'un des plus - importants •&u parti socialiste allemand et le citoyen (Scheidemann y flétrissait, il y a. deux jours Encore, rindisci-paine de la minorité socialiste. Eh bien il n'y a pa.s un mois qu on pouvait y lire que l'un des enseignements de cette guerre, c'est que les petits états ne •peuvent'continuer à vivre. Et les socialistes à Chemnitzer Volksstimme » rayaient délibérément de la carte de l'Europe la Belgique, et la Serbie. Voilà, les .socialistes allemands tels qu ils ont été. tels qu'ils sont et tels qu ils seront. M. Vandervelde veut renouer avec certains d'entre eux au moins des relations cordiales. Il " se condamne à d amere^ déceptions. Le 1er août, le. députe socialiste allemand Muller déclarait aux députés socialistes f rançais que les soc t al . sites du, Rfeiclitag voteraient contre les creidts de Ja guérie ou ils s'abstiendraient : trois joui^ après, ils les votaient. . • « L'internationalisme le plus justifie a ses dangers » déclarait naguère le ciu>>ei'i .k-dekum du point de vue allemand, m van-'rteweWe pourrait fa .ire dans T intérêt belge, IE1A HJDI IN { Quelques extraits significatifs de la presse allemande I.os dirigeants de l'opinion allemande ont. ' depuis quelques jours, sensiblement changé de ion. Ils n'avaient cessé, jusqu'ici, de représenter la situation de l'Allemagne sous les copieurs les plus-brHIantes. Le 9 déceiT»-> bre, le chancelier s'écrivit encore, aux ap-» pïaudissements du ReicEeiajj : i « Il n'y a, dans nos calculs, aucun point l noir, aucun facteur incertain qui puisse ébranler notre confiance aussi solide que 'e s roc. n Pour la première fois, dans la. séance du Reichstafî du 20 décembre, au cours de la discussion de l'iaipût sur les bénéficas de ' gueire, le secrétaire d'Etat aux finances 1 Helffeiich a tenu un langage tout différent. Iï a'levé un coin du voile et laissé entrevoir > Il réalité : « En toute hypothèse, a-t-il déclaré, ,1a ; guc.rfe nous imposera dos charges fiscales . tc.utfe fait colossales (ganz kolossale stener; I lasten). « i Celle formule, si opposée à ioules les dê-. clarations antérieures, a profondément im-' prèssionné l'opinion allemande. L'écho s'en ■ est prolongé dans la presse,où de nombreux ■ articles l'ont reprise et commentée. Mais une réalité plus immédiate, et. plus , . concrète devait, au cours de cette même j . séance,' frapper davantage encore les esprits.'Le « Berliner Tageblatt. (n° 65Ù. du , ; 25 décembre) fait part de la pénible surprise J avec laquelle le Reichstag a appris que de I : nouveaux impôts devraient être levés dès 'e j ; prochain' exercice de 1916-17, en outre de ] : l.i, contribution sur les bénéfices de guerre, ! et en dépit des déclarations antérieures du secrétaire d'Etat affirmant le contraire. ' ; La question financière est ainsi passée a - l'ordre du jour. La presse discute de grands : • projets de réforme fiscale. A la vérité le pro- 1 ' hlème ne laissa pas d'être ardu. George : Be.rnha.rd, le directeur do la « Vossischo P Zaitung », est parmi les pluso nihilistes t quand il évalue l'augmentation de la charge - annuelle de l'Etat, à un milliard cinq cents . mille 'marks ( u.Voss.. Ztg », n° 660, du - déc.). S'il s'en tient à une évaluation aussi 3 modérée, c'est que, — ainsi qu'il ,1c rccon-' naît'lui-même, — il compte encore,." en de- pif de toutes les criailleries des pessimistes » ï' et jà l'opposé du secrétaire d'Etat, sur une - indemnité de guéri e p'ayiVî par les ennemis s de l'Allemagne, et qu'il n'envisage pas les '■ dépenses que la guerre exigera encore. Mais Pf quel que .soit la modération de, son calcul, il n'en conclut, pas moins que l'Empire se 0 trouve devant des difficultés inouïes. La ré- 1 ferme indispensable - qu'il entrevoit nesl rien de moins qu'une refonte complète du système fiscal allemand, telle que « seul un s Véritable esprit, la peuf concevoir, et seul '- un homme impitoyable la mener à bien » en e triomphant du conflit des intérêts parti-!" culiers. . •: 1' Le secrétaire d'Etal Helfferiçh est-il cet • homme-là ? Telle est la question que la e (! Vossisehe Zeitung » se pose anxieusement, 8 sans v répondre, et au sujet, de laquelle -.e « Vorwaerts » (28 décembre) ne dissimule II pas son scepticisme. I * Ui i- Si graves que soient îes problèmes de dej main, iis ne font pas oublier à la presse i allemande les graves soucis de l'heure pre-e sente. L'officieuse « Kœlnische Zeitung », que rien n'incline cependant au pessimisme, « expose les uns et. les autres dans un long t article dont le titre seul : « Sacrifices », dé-c finit les tendances fn° 1209 du 23 décembre). Elle dit le dur « calvaire » des femmes allemandes et l'irrémédiable misère de !a pe-tile bourgeoisie. Elle constate que « l'Etat . n'a qu'une possibilité limitée de veiller à Ta répartition des subsistances et à l'approvi: sionnement do la, population. » Aussi 7 adresse-t-elle un suprême appel à la solida-rité des citoyens et à leur esprit de sacrifice. e Elle leur démande, surtout, de renoncer, — et. cei évoque tout un état d'esprit, — aux e r: habituelles jérémiades » (die gcsvohulcn !* klageiieder) : « car là-bas, a.joute-t-e'ie, sur a t» front, les lettres remplies de plaintes pro-voqufnt des brèches qui peuvent tire, plus ? dangereuses que bien des obus de gros ca- 4 libres. » .... II Et. voici îa conclusion de cet artiiie : e a Le temps des grands discours e ji depuis Ion"t.emps passé; nous sommes ont! «s «Sans ® ja période de la résistance tenace ci des vlaintes étouffées, et plus qu" jamai7 il y a. L" nécessité que chaque Allemand trouve, dans chacun de ses compatriotes, v.r, appui ■' assuré. » p Tel est le sombre réalisme qui, dans ces a dernières semaines, a succédé, en Allema-gne, aux rêves conquérants de naguère- F. V» E» n i; LWOMDREMENT DU MARK ET SE U COUDE n •s »o« n C'EST SURTOUT LA COURONNE QUI "s DEGRINGOLE AUJOURD'HUI 5- \ Amsterdam, on colc vendéedi, 2(i flo-ît dus 35 pour 100 couronnes, ' soit environ 1- 55 fr. 30 pour 104 frai.' S. . La baisse énorme de la devise autrichienne Is dans les pays neutres, qui est tombée yen-». dredi. en Suisse au cours de o9, inïpressiou-, ne vivement les cercles coni.men.'iaux autr:-chiens, de sorte que la Neuf. Frcie PrcssÇ 5 consacre deux pages de commentaires pour " tàrher de tranquilliseï; la popula'ion. Le directeur de la Laender Bank de Zurich, atitribuê if fait au trouble causé au trafic des • marchandises dans les deux empires avec a l'étranger et il déplore que la. Banque austro-'s hongroise ait-perdu la maîtrise du marché que la devise possédait avant la guerre ; il îs conseille la diminution, des importations. x.c change du- mark à, Berne était vendredi „ de 9) et même 90 pour 100 mark, contre 82 •' le 0 janvier, et 57 pour 100 couronnes, contre &'l*. 5 jtavrtr, V- KB ^ «L^ IUI « «V» ^ » Une nouvelle liste de orisonniers belles Ue premier fascicule de notre nouvelle liste de militaires belges prisonniers en Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. Il contient, en 24 PAGES GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENTRE LA LETTRE A ET D E T inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contre l'envoi de 0 fr. 60 EN UN BON POSTAL au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter, Le Havre. Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Office, 21, Panton Street (Leicester Square) London S, W. Joindre G PENCES. :>c , » Pi Anuexera-t-on ? N asnexera-t-on pas . ti( La Belgique, après la. victoire, ira-t-elle jus-qu'au Rhin ? Je ne me prononcerai pas. étant peu clerc en ces matières. Je ne veui que me souvenir des beaux jours d'autre lois ; d'une de ces - excursions qui nous faisaient mieux connaître notre Belgi<fue. Li Nous disons, aujourd'hui, les yeux mouil Ç1 tés : « Qu'elle était belle t Et nous ne le sa- <M rions pas ! » rc Je veux me souvenir ici de Malmédy, la VJ villette wallonne enlevée à la Belgique en et 1813 — voilà plus d'un siècle — et demeu- J i rée wallonne, irréductiblement. Puissent, El dans l'ombre présente, ces souvenirs pré- m sàgier l'avenir ; ainsi, lés reflets empour " prés du couchant rappe'ttent et préparent ra les roses prestiges de l'aurore» ±*x * * 01 Nous venions de Hokai, aujourd'hui r a vaigé,èt dont le curé est mort pour sàuve'£ cc ses paroissiens. Des deux amis qui m'ac ci, compagnaient, l'un est aujourd'hui prison a nier en Allemagne. Chaque regard en ar- rl'ere fait apparaiU'e, penchées a.veu hkhiu *" sur le-3 pages d'autrefois, l'une 'Relatante do T lumière J'autr® voilée de deuil : la gloire, u et la douleur.... Laissant derrière nous les tourbières et u clocheton de la Baraque-Michel, nous pas- 1 < sions la frontière. Au bord de la route, soi- ai gneusement entretenue, des pierres passées a,u lait de chaux jalonnaient les fossés, a Des douaniers allemands, à l'uniforme vert c; nous saluent ; parmi les sapins et les frê ei nés, le châlet du « Mont-Righi )>, peint en g: rose, a des airs d'auberge suisse. Puis la p. i route, en seiipentant, descend vers la val cl lée. Tantôt, elle s'accroche au flanc de "a ^ colline : tantôt, elle surplombe deux va1- _ lées et le déocr à chaque instant varie. Un - hameau, blotti autour de son églisette, est h comme suspendu dans une corbeille de verdure ; un torrent descend des montagnes et coule dans une combe étroite, que l'on voit en enfilade ; la sombre ramure des sapins s'oppose au feuillage plus clair des aunes, a.ux troncs .argentés des bouleaux. T ou» semble disposé pour le plaisir des yeux p. cette route est un enchantement», ^ * c< * * 11 Quelques usines, aux hautes cheminées „ noires ; quelques chalets peinturlurés ont v beau, enlaidir l'entrée de Malmédy. La vil ; lette est charmante. Elle a le sourire, la , politesse, l'urbanité de nos vieilles villes wallonnes. Çà et là, une façade du dix- huitième siècle arrête l'œil ; ?1 y a de beaux ^ arbres devant le Prieuré ; l'église est claire, accueillante ; dans une venelle, à l'écart, la chapelle des Capucins nous ravit par sa pittoresque intimité. Les noms des rues sont écrits, sur les pla.ques, en français et en allemand. Une statue, sur une place déserte, rappelle les « guerriers du Cercle t d'Aix-la-Chapelle»,, morts en 1870-71. » I1 n'importe ; nous sommes chez nous. Les enseignes, les étiquettes aux vitrines, sont françaises ; partout, l'on nous parle fran g ç.aiiis. Très gais, nous conversons à voix d haute. Un de mes compagnons me décoche R une plaisanterie, en wallon liégeois. Un — écoLVier s}'arrêtée, et, levant sa casquette, ■ nous dit : <( Bondjoû, savez, Mécheux ; vos I estez des Lîdjwès. » ■ Auprès uln siècle Jclïannexion, Ha. petlite Patrie sourit encore à ses enfants. is ± « Malmédy ï Notre Alsace-Lorraine, avait ç\ dit, un jour prophétique, Isi Collin. Pour- rj( quoi notre esj|irit wallon a-t-il toujours vu les choses du côté plaisant ? Pourquoi ,^.j ?a ainiN-nou.Sf oubfâé M;H!médy-I,'J-Kid(Ve ? ai Elle luittait pourtant ; obstinément .maigre les caresses du pouvoir, elle restait atta n ( liée à la, langue, à la culture française p: Forcée de parler allemand, elle protestait, ja usant toujours de notre dialecte wallon, o Elle avaitau sein de la Société de Littérature oc Wallonne — notre académie — des repré- ^ sentants attitrés : le curé Pie.tkin, — Henri n Bragard — dont un beau poème : « Lu Coq ci a tch an té 3) appelait aux armes les aïeux {j héroïques, les fils dégénérés, de la }>etito pi Patrie ; l'abbé Bastin, recteur d'Ondenva.1, je crois qui dut, devant les persécution7 te hypocrite® des fonctionnaires impériaux, \ passer la frontière et venir vivre en Belgi' qne. Les journaux : « La Semaine » entre e( aurtres, menaient campagne ouverte contre n le gernianisme envahissant, lis le procla d niaient ' éti'aug'er, nuisible même à l'âme di locale : ils exaltaient le parler, les tradi R lions du pays. En 1014, le carnaval avait ti été, après quelques années de sommedl, fêté aViec une gaieté,* un enthousiasme dé « lirants." Un de mes amis, des-mes collabo- d rateurs du « Cri de Liège, » le poète Her- n mail Frenay, — au front depuis le premier c jour de la guerre, — nous en avait fait une d description vivante et colorée ; et nous de c vi(J4&, ëiixiée, aller voir ensemble le ■ • . . " ■ iU'J ■ carnaval fameux : et les chars, et le cortè- 'Ç ge, et les déguisements locaux ; entendre les chansons satiriques, vraie revue de l'année malmé-dienne. Des les première jours; enfin, '!. » M a i mé dy acceptait, arborait le 'drapeau ®' wallon, jaune au cor[ de pourpre. Et là, par de là la frontière, ce drapeau disait L seulement le culte et J'amour de la petite Patrie ; le vent mauvais des discordes poli- , tiques n'en secouait pas les plis. Notre, rn ' Alsace-Lorraine. ! que n'avons nous coin j.-, ,• pris plus tôt, le prophétique rapprochement. cc **,. r| 3 « Bondjoû savez, Mécheus, vos estez des Al . Lîdjwès ! •> Annexera-t-on ? N'annexera-t ni- on pas ? Je ne sais. Mais si la Belgique s le' . des fris à revendiquer par delà ses frontières, ce sont bien les gens de Malmédv et des »' i villages d'alentour. Ils ont vécu, des siè- le i ries, de la vie du pays de Liège ; seule, si ^ . j]a.i bonne mémoire, la chute du premiei c*'1 , Empire les a séparés de nous. Définitive- Pc . ment ? Non-, sans doute. Ils sont restés «u wallons, c'est-à-dire Belges, après la sépa r,: t ration, malgré les avances et les violences sil de l'Empire allemands. L'on écrira, quel- M' que jour, l'histoire do cette longue, de cette ,. glorieuse et victorieuse résistance. Le jour, où, du chemin qui, par les bois, dévale (t: , de Franeo'rcha.mps, nous verrons nos trois \n 4 couleurs flotter sur les deux tours, dont, lt cloch r d'ardoises brille, au soleil couchant ^ , d'un si doux éclat bleu. ' Julien Flament. . — .— m <!■;' L'EVÉQUE DE HAMOR A ROME f —3»0« 5< Une dépêche de Rome nous annonce ,n 1 arrivée de Mgr Heylen, évêque de Namur, C( accompagné de son secrétaire. A D'autre part, la « Neue Zurcher Zeitui'g » f, annonce que le Pape a appelé à Rome le k cardinal Mercier et les évêques de Namu pi et de Tournai et une dépêche de Zurich si- i gnale le passage du cardinal en Suisse. Ce- a pendant d'autres dépêches disent que l'ar- n chevêques de Malines n'a pas encore quitté d la Belgique, niais eet à la veille de partir, g La terreur allemande en Belgique (0) LE TltlBI \ VI. DE SANG VIENT DE PRONONCER VINGT DEUX CONDAMNATIONS Le tribunal militaire allemand siégeant à Bruxelles vient de prononcer, le 29 décembre, une série de condamnations contre des compatriotes accusés d'avoir aidé des jeunes gens à franchir la frontière. Un chef de bureau du ministère de la guerre, M. Joseph Freyling, d'Etterbeek, a été condamné à mort. Outre le fait d'avoir donné assistance à des jeunes gens pour franchir la frontière, • les Allemands l'ont accusé de relations par correspondance avec l'armée « ennemie » et de propagation de pamphlets provocateurs. Les autres condamnés — vingt et un — ont récolté des travaux forcés pour des termes allant de un mois à douze ans. Dès que nous aurons leurs noms, nous les publierons.UNE PEINE I)E MORT COMMUÉE GRACE A L'INTERVENTION I)U MINISTRE D'ESPAGNE Madrid, 8 janvier. — Le ministre d'Espagne en Belgique a obtenu la commutation de la peine de mort, prononcée contre le Belge Désiré Vandoval. Citez les socialistes du baiser Jusqu'ici, la minorité socialiste du, Reichstag timidement insurgée contre l'impériaiis-i.'é n'avait trouvé, aucun appuri dans lias masses du parti. Les organisations électorales et syndicales avaient au contraire nettement désavoué son opposition au gouvernement. Celle situation est-ete en train de se modifier ? Peut-être, niais il faudra cependant atendre encore^ avant d'en, décider. Une dépêche- de Berlin, dît que Scheide-maun a reçu un vole de blâme dans sa propre circonseripil'ion. Le comité électoral de la circonscription do Solsugem s'est, réuni le 2 janvier et a. voté, par trente et une voix contre deux, une résolution' dans laquelle il se déclare salisfa.il de l'attitude des vingt membres de la minorité qmi. en refusant les crédits (te guerre, se sont faits lesinterprètes de l'état d"une de nombreux milieux du parti .socialiste. La résolution regretle ' que la minorité tout entière n'ait pas suivi l'exemple des vfiigt membres protestataires. ' Comme tes camarades du, Bae-Rhin, le comité de Soliingen s'élève cotitrc toutes les mes une,si disciplin-aiies du comifé exécutif du parti confie la ininoiilé; il espère que devant les prochains projets de crédits au Réâçhstag, la. frâttibn eniièie, fera' uwa politique puremetiil protét'a.riciinc. D'autre part, le. député Hàase écrit dans le « Vorwaerts » que l'organisation socialiste ,de la circonscription de Berlin avait demandé à ses sept députés de voter contre les crédits de guerre, et que quatre seulement dï ces représentants se sont conformés à cet avis. Les, autres ont. voté pour. EureijiâU'ons et attendons. LA SITUATION '] MILITAIRE 1 Samedi 8 januiar* Une dépêche récente nous a appris la-lorl, à Hanovre, du général von Eipindçh, ni commanda l'armée de-la Meuse. Ce lut Hic année qui joua le rôle d'avant-garde ;s armées aBema'ndes dant notre pays, où Je pénétra, dès le i août 1911, semant siua' j. route ruine, dévastation et mort. Les llernainds appellent von Eminich le vain-ueur de Liège. L'hisfoie révisera ce jug'e-îient d'orgueil. Pour nous, von Epnnich a a Sé vaincu par Léman, qui fut l'illustre ainqueur de Liège. Vl L'armé? allemande de' la Meuse, composée e lirons à quatre corps (U à 8 divisions d'in-interie) et de deux divisions de cavalerie, Miia, le 4 el. le 5 août, l'attaque de vive iree de la tète-de-pont de Liège, défendue ar cinq brigades belges à faibles effectifs, appuyant sur des forts solides, mais dont armement 'était suranné. Les furieux ssauts fournis par les Allemands échouè-?nt !ame.ntablenH"nt. pour avoir été tèrités n ans autre préparation par l'artillerie que p ar celle des 7*7 et des 105 et pour s'être d eurtés à une farouche résistance. On a à value ;i 40,000 le nombre des 'morts' çue ennemi laissa sur le terrain, et l'on sait r laintenanl, que les débris de l'armée de von c mniich s'enfuirent à grande distance de la p eitilure des forts,' complètement désempa s ls, en vraie déroute. Ils refluèrent jusqu'en .llemagne el, à Aix-la-Chapelie, les admi d ïstrations civiles et' militaires chargèrent v îucs archives sur diu charroi. j Il est 'certain que si, le fi août au matin, au îornent où, de l'aveu officiel des Al emant.is, j, ; général von Ennnich parvenait enfin à e,n- „ ter à Li<^e à la tête de quatre l>ataillons et ® 'un groupe de batteries, nous avions eu à n oi-tée quelques brigades fraîches pour pour- r] uivre, par une eontre-at(oq,ue( le «uocès. v emporté -les jours précédente par la 3° divi-ion belge, ia. déroute de l'armée d-» la y ■Ieusc aurait été changée en désastre. p Le résultat lointain d'une semblable, ae-ion pouvait être incalculable :. de mémo j. ia en 1870 la concentration de l'année alfe-ftande dut être reportée derrière le Rhin* cj EîTifere Coblence et Ma.yence sous rimjjres- j. ion d'une menace d'offensive française j, •ans le Po.latinat,. de même une contre- fj ffensive 'energiquement menée sur l'armée j, ii> la Meuse, battue devant Liège, aurait ion seulement nettoyé le pays de llerve des lordtes aiHcin«cde« exaspérées par la, dè-aite.suil>ie, mais elle aurait encore obligé 2 commandement allemand à reporter au thiTi: sans doute lés- débarquements et la oacenitration de l'armée de von Kluçk. L'at-aque de Liège aurait dû être reprise par t emierni sur nouveaux frais. Sans compter r .;s pertes, nouvelles, que l'ennemi "aurait d ubj pour forcer le passage de la Meuse, 'aile droite allemande (l'aile manœuvrièr^j à auroi'it été retardée dans son mouvement à i rayers La Belgique de plusieurs semaines", 1-l'un mois peut-être, «t cela pouvait chan r fer complètement la face des choses. Ainsi, r 'attaque inconsidérée et. brutale,- .conduite.. iar lé générai von Emmieh—sans tenir • c ompte de la valeur de la garnison de Liège t t de l'énergi cde. son chef, exposa- les ar- < nées impériales à se voir bloquées sur la 1 ileuse. Ce n'est pas la faute cte von Emffifeh i'il n'en fut pas ainsi. Il fut lieureiix, mais ion vainqueur, q,uni <j.u'en- pensent, ses- thu-lféreôrés d'Outre-Rh-in, et sa statue court ùsq,ue de iVèl«? jamais cloutée. . An fi'Olït de Russie,, eiv- Volhy-nie. en Ga- , ioic et oit Bpkovi,ne^ ia- baiai'He fait toujours 4 •âge. Encore que les, bulletins de Petrograd loi-ent aussi laconkiues -çfoé -réservés, 'ou v leut lire que lu pression sur te. Styr, en lirectfon de Kovel, est incessante^ et la >:r,ise de Tsartarysk maroue un sensible M'ogrès sur la-rive gauclie_de la, rivière. Vutoisr de Czeniowi-tz, où" .il semble qu'à 'est les Russes ne soient plus qu'à 10 kilo-nèfres de la place,'te efibe est terrible. i.'ennemi. qui a amçnié en toute hâte des en-forts, contre-attaqw- et, — ressouirce cx-rêffl®;, — ouvre ses bonbonnes de gaz délé-ères. Jusqu'ici celte contre-offensive- a été irisée. Le rapport du général Iaqi Hamilton sur es opérations dans la presqu'île de Galli-loti, est un document d'une exlirôme gravité, t parait,, en résulter que si, avant l'au-omur-, 50,000 hommes de renforts y avaient ;té débarqués, la face des choses eût été iiang'ée. Ùn voudra bien se ra.-pi»ler qu'à 'époque noius- avoirs signalé, d'après des nfonnations part-ieuMères, que les Turcs ne ;e mv-itaiila-ient plus -quie- par bêtes de bàt, - tes so-us-marins britanniques couJant tous 1 é.urs transports en Marmara, — et que les 1 «aines,turques de munitions étaient réduites 1 iresqrie. a quia, faute (te matières premières, ^'expédition ennemie dans les Balkans a lepuis transformé toutes les conditions do a lutte ea Chersonèse. 1 Paul Crokaert. 1 LES FAITSDU JOUR Au Paiiemcnl liôïujrois, le comte Jan lia-d'il»* a interpellé le gouvernement au sujet de rac/italion qui se manifeste en Autriche contre la Hongrie. On reproche aux Hongrois de posséder plus de vivres que tes Autrichiens et de' ne,wls/vouloir'en c'a'porter suffisamment en Autriche. IS orateur' s'est plaint ensuite que la Hongrie ait clé exclue des négociations en. viûe d'un rapprochement économique entre VAllemagne et l'Autriche. On' cherche-, s'est-il écrié, à nous lier les mains pour négocier avec r Allemagne. Le comte T'iszu a protesté que les rapports économiques avec L'Allemagne ne pourraient jamais devenir des rapports politiques. VWVVWVIi Jl se manifeste dans- lis cercles commerçants des Pays-Bas une très vive inquiétude au sujet du payement des marchandises livrées aux Allemands. Beaucoup des créances ne sont recouvrables, par contrat, qu'après la guerre, et connue, le crédit de l'Allemagne baisse de plus en plus* , DERNIERE HEURS Communiqué officiel français —o-- Paris, 8 Janvier, .15 heures, .Vuil relativement' calme. AU SOUL) DE IJAISXE. noire artillerie a détruit les ■moulins . de Clidtilfou\ «. l'est de Fontèrioy, qui étaient'organisés ojleusi-vement par l'ennemi. (0)— L'ALLEMAGNE CEbE. DANS LA QUESTION BES SOUS-MARINS Washington, 8 janvier. —■ L,e comte Ber-nodorff a présenté à M. Lansing une proposition de l'Ailernagne de payer une indemnité pour les vies américaines perdues à la suite du torpillage du «. Lusitania. ». L'ambassadeur allemand a donné l'a^u-rance que les sous-marins allemands qui opèrent en Méditerranée n'attaqueraient pas les navires non combattants quels qu'ils soient, sans avertissement préalable. M. Lansing a été informé par Tambassa deur d'Allemagne à Washington que le gou-A'ernement allemand n'a appris le coulage du « Persia » que par la presse. Washington, 8 janvier. — Les assurances données par l'Allemagne au sujet de la guerre sous-manne dans la mer du Xorcl ne se rapportent, qu'aux paquebots, l'Allemagne supposant "qu'il est impossible qufe des Américains soient a bord d'autres navires.En ce qui concerne îes sous-marins dans la Méditerratnée, les assurances données par l'Allemagne seraient■presque identiiqïiies h celles dp ia dernière note autrichienne relative à YAncona. New-York, 8 ja.n\ier. — Le correspondant de Y Associated Press croit savoir que l'Allemagne s'est déclarée d'accord avec les. I5ita.ts-Up.is : pour estimer que. .les canots de sauvetage ne garaMissenl. pas toujours la sécurité dr:s passagers à bord des navires sur le -point d'être .coulés, »û a L'EXPEDITION DE SALOMIQUE Paris, S janvier. — Des distinctions très élevées viennent d'être décernées aux généra,ux et amiraux qui ont dirige l'expédition de Satonique. Le général Sarrail est nommé grand'eroix de la Légion d'honneur; le général Bailload reçoit la médaille militaire ; te général Mn-lion, commandant des forces anglaises, est . nommé- grand-officier- do la Légion d'honneur. , . . .. , L'amiral Dartigue du" Fourrot, commair-dant. en" clief de l'année navale, et le vifte. anniiral Ga.uchet,, command-ant de l'escadre d'Orient, -sont nommés grands-officiers de la Légion d'honneur. LES PRISONNIERS DE SALONÎQUE Toiiio-n, 8 janvier. — Les consuls-arrêtés à Sataniçue sont -arrivés ici. • LES PILLARDS A L'ŒUVRE Lt nanti impôt annuel de 180 millions LA DECISION BES CONSEILS PROVINCIAUX. — L'OPPOSITION DES BANQUES. — LES MENACES DES ALLEMANDS Un da nos amis expose de la façon qu'on va voir, sur la foi d'informations très sûres, la situation très difficile qui est faite à nos conseils provinciaux par le récent décret île l'autorité allemande d'imposer.à la Belgique une nouvelle contribution de 480 millions: : Les conseillers provinciaux se trouvent dans une situation très perplexe. Le gouvernement allemand les a convoqués pour 1e 30 novembre en vue de ratifier la contribution de guerre de 40 millions par mois qu'il exige du pays. L'autorité allemande préa'ablement à cette convocation, avait dit aux députés permanents : « Allez voir les banquiers, et quand vous serez d'accord avec eux, soumettez à l'approbation des assemblées provinciales la teneur de la convention à intervenir. » Les députés permanents ont accepté de négocier avec les Banques, mais ils étaient fermement décidés, même pour le cas où ces négociations aboutiraient. à ne pas les ratifier. Ils estimaient que le patriotisme leur commandait de ne pas déférer à la nouvelle sommation des autorités ale-mandes, et de prendre la resp •■-sa-bilité de la situation qui allait résulter de leur refus. Mais ils se sont butés dès leurs premiè-res démarches à l'opposition des principales banques. La Banque Nationale a refusé nettement de s'associer à aucune com-bin-aisan. La Société- générale a répondu qu'elle n'avait pas à se prononcer avant que les conseils provinciaux n'aient, délibéré, • et qu'elle examinerait la question plus tardi Aucun accord préalable n'étant passible dans ces conditions, les députés permanents ont fait connaître la situation: à l'autorité allemande en lui disant qu'ils ne pouvaient rien faire. Réponse des Allemands : Noua ae nous

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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