Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 30 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 23 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw28912v2g/
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-LUNDI 30 MARS 1914 L'UNION PANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE —N* 89 ABONNEMENT8 Pour toute la Belgique Un an. ...... b. 9.00 Six mois ... y . 4.K0 Trois moi» ... -4X! > , 2.19 6r.-Duché dejLuxemh, 20.00 Uni#» postal», . . \ ri;!. ' V 30>09 JDirecifer^;;. V Fernand riiyEv^t«Sp' J ' Editicn *f-W (6 h.soirf Edition (lOh.soir) Edition if (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces oréfo., petit* ligne « 0.49 Réclames (3* page), b ligne. 8*5$ Faits divers corps . • » 4«0Q Faits divers fin. • • » S.OD Réparations judiciaires » 2.O0 Nécrologies , « • • » 2*00 Les annonces sont reçues au bureau du journa* 5 centimes le numéro Téléphones 3546 et 3B8Q Instar-are omnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDiTI O N -V- — < Notes d'Espagne. LA VISITE DU CENERAL LYAUTCY / MAO'RIO. — LA QUESTION DE TAN CER. — LE TRAITÉ DE COMMERCÉ ENTRE LA FRANCE ET L'ESPAGNE. -LES MAURISTES. — LE CENTENAIRi DU GRECO. — M. ZARAGUETA ET a L/ R b VIST A DEL CLERO ». — LA SITUA Y10N MINISTERIELLE. (De notre, correspondant) Le voyage du général Lyautey, à Madrid v eu pour unique objet d'établir un accon entre lui et le général Marina, résident es pagnol, à propos .de la concordance de leu action dans leurs zones respectives. Il n'; <*.fe nullement question d'une action mili taire simultanée pour s'emparer de Tazza Les Français se chargeront seuls de l'opéra faon. L'opinion espagnole est nettement op posée à cette action militaire. Seulemen pour montrer aux Marocains que les deu: actions étaient d'accord, il a été décidé qu< les deux résidents se rendraient solennelle ment visite. **♦ La question de Tanger est loin d'être re ftoîne L'Espagne refuse absolument, quoi que l'Angleterre l'y invite, à laisser nomrnei les * nadirs v et les a cadis t par le Sultan Elle soutient que le Sultan n'étaut qu'une marionnette entre les mains de la France ne pourrait choisir que des hommes dévoué? corps et âme à cette nation, à son préjudice, La question en est îà. On ignore commenl elle sera tranchée. Cependant les négociations sur le chemin de fer de Fez à Tangei sont terminées et vont être proposées à l'approbation des Cortès et du Parlement français. ' ® Le traité de commerce entre l'Espagne et la France, dont on avait tant parlé et qui devait être un des principaux résultats du voyage de M. Poincaré à Madrid, n'est pas même amorcé encore. Comme je vous l'a: dit, la difficulté d'arriver à un accord porte sur la qu'estion des vins et des produits manufacturés. Le sud de la France et la Catalogne ne veulent pas de ce traité., ••• Certains journaux annoncent que dans les Cortès récemment élues, 47 députés se déclareraient nettement mauristes. Le gouvernement, tout en rendant hommage à M. M'aura, qui n'est pas en cause, déclare qu'il serai! étrange que des hommes qui ont sollicité son appui et se sont déclarés ses partisans sans conditions, changent d'opinion une fois élus. Une pareille attitude n'aurait rien do bien chevaleresque. Il faut rapprocher ce bruit de celui qui a circulé ces jours-ci de la renonciation de don Jaimé à ses droits de prétendant et au ralliement de ses fidèles à Aljjhonse XIII sous la tutelle de M aura jui formerait ainsi un parti d'extrême-droite mstitutionnelle. Que certains esprits, sur -out dans les rangs du clergé, caressent ce rêve, on le sait assez. Mais il est loin d'être une réalité. L'on dement d'ailleurs la renon ciation de don Jaime. #•* On célèbre cette année, à Tolède, le centenaire du Greco. Tous les dimanches, en attendant les solennités qu'on prépare, a lieu une conférence faite par' un spécialiste suï cet admirable peintre. *** Mon excellent ami, M. Zaragueta, vice recteur au Grand Séminaire de Madrid, vient de prendre la direction de la « Re-vista sel Clero espjyaol ». Dans son article-programme, il déclare que sa ligne de conduite sera la belle devise de saint Augustin, « In certis imitas?», in dubiis libertas », in omnibus caritas ». M. Zaragueta est l'un des prêtres qui font le plus d'bonneur au clergé espagnol. Esprit admirablement équL libréj d'une vaste culture philosophique, si les circonstances le favorisent, il est destiné à recueillir en Espagne la succession de l'immortel Balmès. Il n'est d'ailleurs pas un inconnu en Belgique. Il a publié plusieurs articles dans la « Revue Néo-Scolastique ». Il fut d'ailleurs à Loilvain l'un des brillants élèves de votre cardinal. Son souvenir vit encore au Séminaire Léon XIII, où ses anciens professeurs parlent si volontiers de lui. D autre part, je sais combien la mémoire de son cœur reste fidèle à cette école qui lui a appris l'art difficile et pas assez connu ailleurs de tirer du trésor du père de famille : a Nova et vetera ». M. Zaragueta apportera dans sa revue ce sens du réalisme, de la méthode, du tempérament, qui est la caractéristique de Louvain. Elle sera, sous sa direction, un lien entre la Belgique et l'Espagne, pour leur mutuelle compénétva-tion et utilité. Luis Moîina. P.-S. — Il semble bien difficile pour l'in stant de rien pronostiquer sur la situation ministérielle, malgré le triomphe obtenu aux élections. Le geste de Maura à l'ouverture des Cortès constitue en ce moment une inconnue redoutable. Si Dato a des difficultés à cause de son ministre de l'in-étrieur, Sanchez Guena, ni Berada ni La-cierva, qu'on désigne comme devant recevoir l'héritage de Dato, ne se délivrera de ces ifficultés. Le pire est que la trêve actuelle n'est pas mise à profit par les catholiques pour organiser leurs forces. S'il est vrai que l'anticléricalisme . espagnol tient beaucoup du fantoche, il ne serait pas cependant étonnant qu'il voulût tenter quet que chose de sérieux et de redoutable sous l'égide de Melquiades Alvarez, disposé à succéder à Romanones ou à prendre sa place dans la politique. — L'OBSERVATOIRE Uccle, dimanche matin. La pression est inférieure à 752 mm. à l'ouest des îles Britanniques et à 757 mm. en Russie; elle dépasse 765 mm. sur le centre et le sud de la Scandinavie, l'est de la mer du Nord, nos contrées, l'ouest de l'Allemagne, le nord-est de la France et la Suisse. Le baromètre descend sur la Grande-Bretagne, à l'exception du Pays de Galles et des Cornouailles, 1 ouest et . le nord de la mer du Nord et l'océan au nord de l'Ecosse, ainsi que sur le centre de la France; il monte partout ailleurs. Prévisions • Vent est à sud faible ou modéré: Jusqu'où va leur sectarisme 0*0*0 Un journal socialiste fait un crime à un échevin libéral d'avoir nommé une institutrice qui avait fait ses études dans une école catholique. La commune de Marcinelle a une administration cartedl-iste où un- libéral, M. Edmond Lecleroq remplit les fonctions d'éche-vin de l'instruction publique. Cet éohevin libéral a été pris violemment à partie par le socialiste « Journal de Ohar-leroi pour aivoir osé nommer directrice d'une école une institutrice qui avait fait ses études dans une école normale catholique. M. Leclercq adresse au journal socialiste une lettre d'où nous extrayons les passagos suivants : « Pour diriger une école, il faut désigner parmi les institutrices de la Commune la personne qui apparaît la plus apte à en assurer la prospérité. Le n Journal de Charleroi » fait grief à la fille d'un ouvrier — ouvrier qui n'avait pas les moyens de choisir n'importe quelle école — d'avoir fait ses études dans une école congré-ganiste. mais la feuille socialiste n'a jamais pensé à reprocher à certains de ses mandataires fortunés d'avoir fait leurs études chez les petits-frères et les iésuites. » La réponse est péremptoire, mais n'atten dez pas que le « Journal de Charleroi « en reconnaisse la valeur. Le ci Journal de Charleroi »> déclare que la question de compétence ne peut entrer en ligne de compte, chacun pouvant l'invoquer à son gré pour justiiier toutes les capitulations.Voici pour le journal socialiste tout ce qui importe : t 1° Y a-t-il, oui ou non, écrit-il, obligation pour les mandataires anticléricaux de ne nommer que des diplômés de l'enseignement laïc ? 2° Y a-t-il, oui ou non, engagement écrit à ce sujet de la part des mandataires de Marci-netle ? 3° Cet engagement est-il formel et sans restriction ? » Voilà, au moins, qui a le mérite d'être clair, net... et cataire à souhait. LES NOUVELLES La Chambre syndicale des négociants en denrées coloniales a fêté samedi soir le XXVe anniversaire de sa fon dation par un banquet qui a réuni soixante-dix coruvives dans les saioas d'un des mefi-leurs restaurants du Centre. La table d'honneur était présidée par M. C. Mœller, ayant à ses côtés M. J. -Dubois, secrétaire général du ministère de l'Indu* trie et du Travail; M. Van Elewyck, président de la Chambre de commerce de BruxcA-les ;les députés Wairwermans et Lemionnier , MM. Baltus et Seenens, vice-présidents, M. Van Elder, secrétaire, et M. Kleist, trésorier de la Chambre syndicale ; M. De Bal, vice-président du tribunal de commerce ; le docteur Oœts ; M. Ghèvr-emont, etc.... A l'heure clu St-Marceaux, M. Mœller a porté la santé du Roi, de la Reine et de la famille royale. (Acclamations.) Puis M. Soe nens s'est- levé et, en adressant les remerciements du comité de la Chambre syndicale aux invités, a remercié tout particulièrement-le ministre de l'Industrie et du Travail de s'être fait représenter par te fonctionnaire le plus distingué de son département. (Bravos.) Il a remis des médailles jubilaires aux survivants de la fondation, MM. Mœîler et Ohè-vremont.Après les remerciements de ceux-ci, M. Jean Dubois s'est levé et a dit en termes excellents" combien le ministre s'intéresse au développement de la Ghambre syndicale; il y a ajouté l'expression de ses vœux personnels et a levé son verre à la prospérité du commerce des denrées coloniales, à qui se sont ouvertes des voies nouvelles depuis l'acquisition du Congo. M. Lemonaier a* exprimé les sympathies de la ville de Bruxelles, et M. Van Elewyck a caractérisé le rôle des associations commerciales. Signalons encore un toast porté à la presse par M. De Cooman, quelques mots de M. Leroux au nom des commerçants étrangers établis en Belgique, et après cela le banquet s'est terminé au milieu de l'animation la plus chaleureuse. Un jubilé professoral à l'Université de Louvain. Les fêtes du jubilé de M. Mœller sont fixées au lundi 20 avril, et non au 30 mars, comme une erreur d'interprétation d'une dépêche nous l'a fait dire. A l'Hôtel de Ville M. Max vient d'appeler M. Vierset, son secrétaire, aux fonctions de chef de cabinet; M. Roelandt, dhef do bureau, remplacera M. Vierset. 'Le centenaire da V/aterioç Le comité organisateur de la célébration du centenaire ae Waterloo 6'est réuni dimanche matin, sous la présidence du général baron de Heusch. Parmi les nombreux assistants on note la présence de MM. le lieu-1 tenant général de Seîliens de Moranville, le colonel comte de Grunne, le baron Snoy, le comte d'Ou'ltremontj le colonel Servais, le baron de Vrière. Thîriar, Lemalre, etc. M. le comte de Grunne a mis 1-assemblée. au courant de la constitution du comité anglais et des désirs qu'il a exprimés. Les Anglais voudraient conserver l'aspect général rlu champ de bataille. En ce qui concerne l'ossuaire, ils estiment que le monument doit être d'une extrême simplicité. Le comité anglais s'engage à fournir au moins 250,000 fr Le tirage de la tombola de la Société royale do Philanthropie est ,fixé au mardi 31 courant. Juscm'à cette date-on pourra se procurer des billets au local, Hospice'des Aveugles, boulefvard du Midi, 142, tous les jours de 1 à 4 heures. ■< Ce qu'on ne voit qu'au Japon UNE CATASTROPHE» OCCASIONNEE PAR UNE AVERSE .Le nouveau cuirassé japonais <i Fuso » a été lancé samedi à la station navale de Kuré. Peu après le lancement, une forte averse mit en déroute les spectateurs qui s'écrasèrent dans leur fuite précipitée. On compte plusieurs morts et une vingtaine de blessés. CHRONIQUE DU JOUR 1<J>« — L'EXEMPLE OE LA BELS QUE M. Léopoîd Mabilleau présente aux lec-1 teurs du a Journal » de Paris le projet de loi sur les assurances sociales que le gouvernement belge va soumettre au vote des Chambres. Deux constatations d'abord : le « Journal » est loin d'être un organe catholique et l'or ne peut le suspecter de faveur pour nos gouvernants. Quant à M. Mabilleau, nous ne pensons pas davantage qu'il soit, politiquement des nôtres. Nous savons simplement que c'est une des grandes compétences de mutualité, l'homme de premier plan de to"us les congrès mutualistes internationaux. â Nous ne pouvons, faute de place, publie^ | tout son article qui ne contient aucune crV ! tique. En voici le commencement : , K t C'est du Nord aujourd'hui que nous vient [la lumière. Le parti conservateur de Belgique, qui se maintient au pouvoir, depuis tant d'années, par une constante adaptation aux 'besoins! de ia population ouvrière, vient de donner |une, nouvelle preuve de sa souplesse et de son sens « réaliste » de la politique soenale. Un projet de loi sur 1' « Assurance générale des travailleurs » a été déposé par le gouvernement, étudié et amendé par une commission, et va vraisemblablement être voté avant la fin de l'année parlementaire. Je me bornerai à le louer en disant qu'il est aussi ingénieux que hardi ; je le définirai en disant qu'il est à la fois le plus démocratique et le plus libéral qui soit dans aucune législation connue. » Et voici la fin : « Pour 9 francs par an, la France assure une pension aux héros qui auront traversé victorieusement, et par leur propre vertu, les trois cercles de l'enfer social qui les séparent du repos uferité : maladie, invalidité, chômage. Pour 24 francs par an (12 francs pour la maladie, 6 francs pour l'invalidité, 6 francs pour la vieillesse), l'assurance belge prend à sa charge tous les risques des travailleurs, en s'adressant aux travailleurs eux-mêmes pour accomplir la tâche de leur salut. Décidément, ce petit pays est un grand peuple ». Dans tous les domaines, l'activité avertie de notre gouvernement continue de forcer la sympathie et l'estime d'étrangers séparés ponrtant de nous, plus encore que par les frontières, par l'acharnement de. la politique.. »o« ? A L'ESCOPETTE Un de nos abonnés d'Ixelles nous écrit : Permettez-moi de recourir à votre obligeante entremi-se pour signaler à une société honorablement connue un abus dont elle pourrait pàrir sans peut-être s'en douter. Vendredi soir, un monsieur bien mis s'est présenté chez moi et a .émis à ma servante une liste de souscription ouverte au nom de « Sôcfêté royale la Générale belge des décorés et médaillés pour actes de courage et de dévouement ». Pour des raisons qui n'intéresseraient pas vos lecteurs, je lis remettre ia liste sans souscription. Cela ne fit pas l'affaire de mon visiteur qui demanda grossièrement à ma servante : s On n'a donc pas d'argent dans cette boite? » et s'en alla en maugréant pour revenir un instant après et prendre ostensiblement note du numéro de ma maison. Il n'y. a dans cette manière de faire ni courage, ni dévouement et je pense bien qu'on a abusé là du nom d'une société qui-a le droit de collecter, mais ae peut prétendre rançonner le public. N'est-ce pas votre avis? Certainement... DÉCENTRALISATION De bons apôtres s'en vonu a droite et à gaucfhe, signalant avec des airs mystérieux Le danger d'une décentralisation trop radicale en matière coloniale. a Prenez garde, dise;nt-ils à droite, de rendre tout-puissants d'anciens fonctionnaires de ,:ï£tat indépendant qui vous donnent trop peu ie garanties et ont besoin d'un contrôle. » « Soulfrirez-^ous, demandent-ils à gauche, qu'on exécute *à la faveur do ia décentralisation de vieux fonctionnaires qui sont en majorité 'ibéraux? » Et c'est ainsi une petite comédie amusante, très amusante. Nous aurons peut-être ''occasion de la raconter un de ces jours... PRÉSENCE D'ESPRIT L'Ihabitude de la scèni) donne aux artistes une merveilleuse présence d'esprit. Le <c Cri de Paris » le démontre par ud trait délicieux. M.- Guitry iouait alors à la Renaissance. Un soir, i« était dans sa loge en train de se maquiller M. de Oh... *ui toucha l'épaule et dit : —■ Mon ôher ami. souvenez-vous que vous déjeunez chez moi demain matin. — Certes, répondit M. Guitry, je n'aurai garde d'y manquer. A ce moment, il entendit la porte de sa loge qui se fermait. Le grand acteur crut que c'était M. de Ch... qui venait de partir et, sans se retourner, il s'adressa à son valet de diambre : —Louis, 'vous me rappellerez d'envoyer un pneu à ce vieux raseur pour l'avertir que je ne peux pas déjeuner chez lui. Soudain, M. Guitry sentit une main toucher de nouveau son épaule et M. de Ch..., qui était encove là, se pencha pour lui dire sur un ton sarcastique : — Le déjeuner sera à une heure. Pas un muscle de la physionomie de l'artiste ne tressaillit. Il se contenta d'adhever en.ees termes la phrase mal<?»icontreuse : — ... parce que je déjeune chez M. de Oh... Et M. de Ch... qui, un instant avant semblait très offensé, montra un visage tout à fait ravi. "~,04SWLE COMPARAISON Tous les journaux, sans distinction d'opinion, enregistrent les égards insolites que témoignent à l'assassin de M. CahneUe M. le juge d'instruction Boucard et M. le directeur de la prison Saint-Lazare. Mme Oaillaux a été dispensée, c'est un fait, de toutes les formalités désagréables auxquelles sont soumises les prévenues du commun... Elle reçoit son mari a toute heure, même avant d'être conduite à l'instruction. Il y a huit ans, des' « damee » catholique^ bonnes Française®, bonnes femmes, qui n'avaient i>i tué ni volé, furent écrouees au ( Dépôt et à Saint-Lazare, — et elles furent ' soumises aux ignominieuses ^ épreuves^ de l'anthropométrie, qui ont été évitées à la fomme qui a assassiné le directeur du « Figaro »... Leur crime?... —- Elles avaient protesté contre les « inventaires » et cîiantd : «Noufe voulons Dieul ». BULLETIN POLITIUE La situation -politique ne s'est fas vio- 3 difiée en. Angleterre. Presque tous les - chefs de groupes ont quitté Londres sa-s medi pour la campagne et ne rejoindront B leurs postes que lundi matin. La crise \ marque donc un temps d'arrêt complet * Les dépêches signalent que de très près-? santés démarches sont faites auprès du ^ général French pour l'amener à retirer sa ^ démission qu'il a maintenue jusqu'à ce-s jour en dépit de certains démentis. 4 — On affrme à Rome que le nouveau } ministre de la guerre, le général Grandi, £ serait décidé à porte-i à un demi-milliard le chiffre des, crédits extraordinaires, (en 1 dehors des crédits ordinaires) qu'il estime nécessaires pour renforcer Vannée. Le c général Grandi est pareillement d'avis ê que l'effectif cde l'armée active ne doit e. pas être inférieur à 2j^ooo hommes,sans s compter les contingents qui sont actuel-P lement en Libye. _ . , o o-o ; Les prochaines élections législatives i 2 A L'UNION DEMOCRATIQUE CHRETIENNE DE LIEGE Pour dissiper une équivoque qui pourrait, résulter d'un lapsus qui s'était glissé dans . une réoente information relative au poil de I l'Union démocratique liégeois^ précisons 5 que ce poil sera clôturé le lundi 30 et dé-i poûillé le mardi 31 courant. CHEZ LES CATHOLIQUES MONTOIS r M. le Dr Dumont, de Dour, prié d'accep-t ter une candidature sur la liste catholique i env remplacement de son regretté collègue r Victor Delporte? vient de céder aux instances dont il était l'objet. ' NOTRE COLONIE ' —»o« UN LEGS AUX HOPITAUX CONGOLAIS Pour la première fois depuis que le Congo est annexé à la Belgique, le gouvernement : vient de bénéficier eî'un legs fait en faveur ; de sa colonie. Le donateur M. Trémouremx I lègue par testament une rente annuelle et t perpétuelle de 5,000 francs en faveur des hôpitaux créés au Congo belge par le Roi Al-t bert. C'est une pensée patriotique qui le fait - *gir, car l'auteur de cette libéralité a tenu à ï na r que r qu'il faisait cette disposition «pour: ^ aider son pays à conserver cette colonie con-î voitée par de puissants voisins ». , Espérons que ce geste louable ne restera ' pas isodé et qui'l inspirera d'autres libéralités.AU CONSEIL COLONIAL - Le Conseil colonial s'est réuni samedi " après-midi sons la présidence de M. Galo- * pin, vice-président. M. le président a souhaité la bien/venue ^ à M. de Lannoy, nommé récemment par le t Sénat membre eiu conseil, et l'a déclaré in-_ stallé dans ses fonctions. Le conseil a examiné un projet de décret définissant le nouveau régime aes entrepôts -de douane. Dans 'e système actuellement en vigueur les entrepôts ne peuvent recevoir que i les marchandises importées par mer et leur t établissement n'a été, en principe, auto- - risé que dans les ports d'importation. L'extension du commerce nécessite un change- î ment à. ce régime. A cet effet, le projet pré- - voit l'établissement ou la concession d'en- - trepôts ^publics, particuliers et fictifs, par-^ tout où l'utilité en sera démontrée pour autant qu'il existe dans la localité un bu-} reau des douanes. Il ne déroge toutefois pas - aux prescriptions de l'article 9 de l'Acte ! général de la Conférence de Bruxelles relatif à l'entreposage des armes, poudres et munitions.Les entrepôts autorisés par le décret sont donc de trois catégories : 1° 'Lés entrepôts publics mis par la colonie ou un concessionnaire à la disposition de tous les importateurs moyennant' paie-5 ment d'un droit de magasin à fixer par le gouverneur général ; ' 2° Les entrepôts particuliers établis dans des locaux fournis par les commerçants et ■ utilisés pour le dépôt, soit de leurs propres 5 marchandises, soit de celles appartenant à des tiers et transférées à leur consignation : * 3® Les entrepôts fictifs concédés pour certaines catégories de marchandises qui seront 1 déposées dans des locaux ou emplacements appartenant aux entreposeurs. i L'ou/verture des entrepôts eles deux der-j nières catégories est subordonnée au paie-r ment d'une taxe spéciale au preyfit du Tré-^ sor fixée par le gouverneur général en com-pensatiqn des frais de surveillance et au versement d'une caution destinée à garan ' tir les droits éventuellement (lus sur les produits entreposés. Cette caution — un rè- flement à arrêter ultérieurement le spéci-era — sera constituée soit en numéraire, 5 soit en fonds publics, soit par simple caution personnelle si la solvabilité du concessionnaire autorise cette faveur. Si toutefois les ■ concurrents désirent éviter 1e paiement de cette taxe, il leur sera loisible de prendre en le>cation une loge spécialement aména- . gée dans les entrepôts publics où ils trouve- ■ ront tous les avantages ^es entrepôts par-i. ticuliers. Le décret règle en outre les formalités à remplir lors de l'importation par chemin de fer en destination d'un entrepôt public. - Il supprime la vérification détaillée à l'en-! trée dans le territoire de la colonie si les : marchandises sout transportées par che-; min de fer après plombage par la douane vers un magasin spécial de l'entrepôt pu-: blic de destination sous le couvert de do-; cuments sommaires auxquels seront an-i nexés les doubles des lettres de voiture. Un article dispense les importateurs du 'versement d'un cautionnement pour leurs , marchandises en transport par voie fer-i rée, à la condition que les administrations i des chemins de fer se rendent responsables . du paiement des droits éventuellement dus. A la suite de nombreux amendements pré-, senfcés par ,M. Galopin, le conseil a remis ■ à un mois l'examen 'de ce projet. Il a aussi remis à cette tlate l'examea : d'un projet de décret approuvant l'ôctroi i par le comité spécial du Katanga de diverses La vie universitaire à Louvain »o«—-« LE SEMINAIRE HISTORIQUE A TENTJ UNE GRANDE REUNION (Correspondance particuHère) 28 mars. M. Fierons, membre de l'Institut histori que belge de Rome a fait jeudi à 4 heures une remarquable conférence devant un audi toire scientifique au premier rang duquel on remarquait Mgr Ladeuae, recteur, Mgr Van Cauwenberg, vice-recteur, ainsi qu'un grand nombre de professeurs* « La distribution des bénéfices par les Papes d'A'vignon » tel est le sujet que le conférencier avait pris à tâche de développer. On a beaucoup épilogué sur cette question. Et les auteurs, sauf cependant les français, ' ne se sont pas fait faute de critiquer la po litique papale. L'Institut historique belge , de Rome a restreint ses investigations aux diocèses de Cambrai, Tournai, Tézouane et Liège. Il n'en a pas moins dû pour cela dépouiller plus de 12,000 documents. Résumant les traits les plus intéressants d'un grand ouvrage en préparation. M. Fierens a d'abord décrit les origines de la politieme bénéficiale des papes. La pratique aes provisions réservées en récompense aux protégés pontificaux date de 1137. Tenue au début clans une juste mesure, elle s'étendit peu à peiï pour arriver aux réservations générales vers le milieu du xm° siècle. Sous les papes d'Avignon le régime prit une grande extension, spécialement sous Urbain V. On pratiqua notamment le régime curieux des expectatives. C'est que d'une part à chaque avènement pontifical de nombreux clercs pauvres affluaient à Avignon, et que par ailleurs certains paçes cru- ] rent devoir se montrer magnanimes,a moins qu'ils ne fussent comme Jean XXII calculateurs. Quant aux titulaires des bénéfices, . il faut dire que le personnel de nos églises fut fort cosmopolite : less cardinaux s'étaient . presque tous réservé des bénéfices dans les Payé-Bas, ainsi qu'à leurs parents et familiers. Et comme l'on reeïherohait avec un*, évidente âpreté les bénéfices les plus opu j lents, et que le cumul était chose fréquente, t les anus ne tardèrent, pas à naître : fiédhis i sement du service pastoral et relâchement l des mœurs. i Do cette remarquable conférence, il îm porte surtout de retenir la conclusion. Au xiv« siècle, la caricature est une carrière encombrée peut-être mais lucrative. Cepen- 1 dant, l'ingérence pontificale reste l'excep- < tion,exception régulière pour les plus riches 1 bénéfices, mais exception quand même. En 1 somme le système se trouvait juridiquement fondé avant les papes d'Avignon. Ils au 1 . aient dû résister à son application dange- ' «euse. Ils l'ont fait quelque peu. Ils n'ont pu le faire davantage : la détresse d'une ! partie du clergé de France après les dévasta-Lions anglaises, aussi bien que les difficul- 1 lés financières des papes exilés les en ont empêchés. Et c'est pourquoi du grand mouvement de la réforme, le poids doit être réparti aussi sur les fautes du clergé et n'être pas imposé seulement aux papes d'Avignon. ; x i Société philosophique des Etudiants, à i l'Institut supérieur de philosophie.— Mardi < 31, à 8 h. 1/4, conférence de M. le baroja f Henry Kervyn de Lettenhove sur « Les ta f pisseries ». Projections lumineuses. : oe-o 1 Echos parlementaires « »o« LA CRUAUTE ENVERS LES ANIMAUX M. Carton de Wiart vient.de déposer sur le bureau du Sénat un projet de loi modifiant l'article 561 du Code pénal. En quoi consiste ce projet? Voici : t L'article 561 du Code pénal punit d'une amende de 10 francs à 20 francs et d'un emprisonnement d'un jour à cinq iours, ou d'une de ces peines seulement : « ......6° Ceux qui auront, dans des combats, I jeux ou spectacles publics, soumis les ainimaux à des tortures. Dans ce cas, les prix et enjeux seront saisis et confisqués. » L'insuffisance de cette disposition a donné r lieu à des plaintes nombreuses. , Elle provient surtout de ce que le texte, frappant uniquement ceux qui sont la causé immédiate des tortures, ne permet pas toujours i d'atteindre les organisateurs du combat, qui f ne sont pas moins coupables. Le projet actuel t a pour but de remédier à cette insuffisance. Il punit au même titre ceux qui ont soumis x les animaux à des tortures, ceux qui les ont ] fournis sachant qu'ils devaient servir à ces ex ( hibitions malsaines et, d'une manière géné- r raie, tous ceux qui ont pris une part directe à c l'organisation des combats jeux ou spectacles f publics. ' r Il ordonne la saisie et la confiscation des animaux qui ont servi à commettre l'infraction, c'est-à-dire ceux qui ont été torturés et ceux t qui ont été l'instrument de ces violences. Cette confiscation, qui doit être prononcée quel que soit le propriétaire de l'animal, consti t tue, dans l'esprit du projet, une des mesures f les plus efficaces pour mettre un terme à un t abus qu'il veut réprimer. c Le dernier alinéa du projet permet de pren- c dre immédiatement, sans attendre le jugement | qui prononce la confiscation, les mesures né- î cessaires concernant les animaux qui, en rai- ( son de leur nature ou de leur état, ne peuvent c être placés en fourrière conformément au droit r commun. » \ - <><» Les Français au Maroc »o« UN SANGLANT ENGAGEMENT On mande de Tanger : A la suite des combats qui ont eu lieu dans la région de Souk el-Arba de Tissa, les troupes françaises renforcées ont pris une vigoureuse offensive contre des contingents importants des tribus Tsoul, Riata et ^ra-nes.L'affaire, qui a eu lieu dans la nuit du 25 au 26, au poste de Zranka, a été des plus sérieuses. Les rebelles ont été repoussés avec des pertes importantes. Au cours d'une sortie, les Français ont eu deux tués, dont un capitaine. « LE XXe SIÈCLE est lu pour sa nUBBIQUE SPORTIVE comme pour ses INFORMATIONS Eï SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES Le scandale de l'affaire Rochette LES LETTRES DE DEMISSION DE DEUX COMMiS&AfKES Nous avons annoncé hier la démission de deux des membres de la commission Ro-uhette : MM. Jjeiahaye et Georges Berry. Te>us deux ont confirmé par écrit leur détermination.Dans sa lettre, M. Delahaye dit : « Vous m'avez fait un reproche que je puis accepter. Parce que j'avais saisi la commission de faits nouveaux, lancés à tort ou à raison dans le public par un journal républicain honorable et reproduits par d'autres journaux, j'avais cru de mon devoir de soutenir que, sans interrompre la discussion en cours_ et sans ajourner le débat de la Chambre, il était facile de retenir ces faits, d'en examiner rapidement la valeur morale. J'avais ajouté qu'il me semblait de l'intérêt et de l'honneur de la commission de ne pas paraître négliger volontairement les graves accusations dirigées cexntre MM. Monis et Cail-laux au moment de se prononcer sur le cas de chacun d'eux. Je vous rappelais le malheureux Mariotte, condamné, si j'ai bonne mémoire, à 40,000 francs de dommages-intérêts et à deux ans de prison, sur la poursuite de M. Baïhaut, ministre des travaux publics» obligé de reconnaître ensuite la vérité des affirmations du journaliste. Je vous fis observer que l'e Indépendant des Pyrénées-Orientales p, beaucoup plus précis que le «Temps», devait *kxe mis en demeure de ne pas se dérober comme M. Hébrard, dans 1-intérêt présent et futur de ceux qu'il taxait de prévarication et d'un marché « parfaitement débattu et consenti ». Vous m'avez répondu avec emportement que vous donneriez votre démission si les travaux de la commission étaient ainsi entravés, qu'elle serait déshonorée par l'ajournement auquel je l'entraînais, a De son côté, M. Georges Berry a écrit à M. Jaurès : « Tout en rendant un hommage mérité à l'impartialité avec laquelle vous avez essayé de diriger les travaux de la commission d'enquête,. mais constatant d'autre part que la majorité de ladite commission cherche trop manifestement à atténue^ les responsabilités encourues par certains nommes politiques à propos de l'affaire Rochette, je viens vous prier d'accepter ma démission dp commissaire enquêteur. » ROCHETTE N'EST PAS A LUCERNE La police de Lucerne affirme que Rochette n'a pas séjourné dans cette ville. Elle croit qu'il a pu peut-être'y passer entre deux trains ou bien faire mettre sa lettre à la poste par un intermédiaire. Le juge d'instruction a fait saisir à l'imprimerie Ohaix les épreuves de l'ouvrage financier dont Rochette parle dans sa récente lettre, ouvrage qui a pour titre : «L'Etat de la fortune de la France de 1890 à 1910 ». !YÏ. CASLLAUX EST Di3.CRE7EME.MT « EXECUTE » PAR LE COMITE DE LA RUE DE VALOIS. De l'«Edho de Paris» : «.'Lorsque le comité exécutif du parti radical et radical-socialiste — le comité de la rue de Valois — donne son investiture à un candidat, il lui remet, pour être apposé dans sa circonscription,un texte d'affiche où (igurent les signatures des membres — ho-noraires et effectifs — du comité. Mais nombre de candidats ayant déclaré qu'ils ne pouvaient faire usage de cette affiche si le nom de M. Oaillaux y figurait le nom de M. Caillaux n'y figure pas. Ainsi en a décidé le comité exécutif, qui est bien, on le voit, un comité d'exécution. Autre chose. Lorsque M. Çail'laux est devenu ministre des finances ,il était président de ce comité. Il donna sa démission — mais une démission conditionnelle et temporaire. Il devait reprendre sa présidence le jour où il quitterait le pouvoir — la preuve en est que M. Henry Micihe4, sénateur'des Basses-Alpes fait simplement fonction de « président intérimaire ®. Or, M. Caillaux n'est plus ministre, mais il n'a pas été réinstallé à la présidence de la rue do Valois. » LA CHAMBRE POURRA-T-ELLE DISCUTER JEU O3 LES CONCLUSIONS DE LA C û M MISS I ON? Avant de se séparer, samedi soir, îa commission " rédigé un procès-verbal dont nous détadhons ces lignes : « La commission espère terminer lundi soir le vote de toutes les conclusions et soumettre mardi à une révision d'ensemble l'exposé ainsi établi. Elle fera procéder à 1a distribution au Parlement de l'ensemble des témoignages sténographiés sans attendre le dépôt de ses propres conclusions. Elle mettra ainsi la Chambre dès mardi en état de lire les documents de l'enquête. Ses conclusions seront définitivement formulées mardi soir et le débat pourra utilement venir jeudi devant la Chambre, b L'«Ecno de Paris» estime que c'est allé* un peu. vite en besogne : s M. Jaurès, dit-il, a prépare un texte d'une trentaine de pages. C'est «e texte qu'il s'agit de mettre au point, et l'on comprend que ce ne soit pas une petite affaire — d'autant que dans cette collaboration de trente personnes des désaccords sérieux se sont manifestés dès la lecture du papier de M. Jaurès. Les amis de M. Caillaux trouvent que le président de la commission n'a pas ménagé suffisamment l'ancien ministre des finances et, malgré les atténuations et les précautions de style dont il a usé, la vérité apparaît trop. Aussi, sur chaque phrase, sur chaque mot, ce sont des discussions interminables, parfois très vives — si ^ives que M. Jaurès, hier matin, mit à profit l'incident Delahaye pour déclarer à tous ses collègues que si les tentatives d'obstruction continuaient il abandonnerait la présidence et dégagerait sa responsabilité par une déclaration h la tribune de la Chambre. Cette déclaration calma, pour un moment, les ardeurs edmbatives des amis de M. Caillaux. Mais ils ne désarment pas. La preuve en est tiue l'élaboration des cone)iusions avance péniblement, se heurte à chaque pas à de nouveaux obstacles, si bien que le procès:verbal ci-dessus paraît très optimiste quand il dit que les travaux de la commission seront terminés mardi et que la Chambre pourra discuter son rapport jeudi. » 3 Dans îes Airs UN «ZEPPELIN» HYDROAEROPLANE Les ateliers Zeppelin, à Friedrichshafen, construisent un hydroaéroplane qui tentera de gagner le prix du « Daily Mail » pour la traversée de l Atlantique. Les ingénieurs du comte Zeppelin croient ce projet parfaitement réalisable; ils ont l'intention d'en faire l'expérience dèa l'année prochaine.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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