Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1218 0
22 september 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 22 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v40js9jf9d/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

23e ANNÉE — Série Nouvelle,— N® 684 Vendredi 22 Septembre 191 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter, rn« di la Bnrti — LE BAVRE TÉLÉPHONE:n-64BELOB BUREAUX A PARIS • 33, tue Jean-Jacques-fiousseab. 33 LONDON OFFICE t 21. PANTON STREET Leicsster Square, S. If. Dimisar : fiâsB 5EBEAT IWWWWWM "f O cent, le N° LEXXESIÈCLE 4KMBilillb Franc* 2 f.-. 50 par mois ■ 7 fr. 50 par tv^mestr* Angtetwr*.. 2 sh. 6 d. par mois • .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autrea paya. 3 fr. — par mois • . 8 fr. — par trimaatrt PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçue« à la Société Européenne d« Publicité. 73, rue de ta Victoire, Paru, «ut en a le monopole pour Paru. 1 aOfl1'1 ■■■■ 5 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Il il MM lis râiiiipsils H s'est trouvé, paraît-il, un soota©ste aimérîeain pour déclarer qu'à l'issue de » guerre tes vainqueurs n'auront pas le droit d'imposer aux vaincu® une indemnité. Cette opinion décoince rt an te a été soutenue dans le New York's Times Magazine clu 6 août par M. Monris Hiilqult qui n'a pas craint d'invoquer à l'appui de sa thèse î'arvi's die M. Emile Vandervelde. M Vamderveld® a relevé avec vigueur cette incmyabte prétention dans une lettre qu'il a adressée au journal de New-York et dont voici l'essentiel : « Quand j'ai parlé, de « restaurer » la Belgique, j'entendais, et je devais entendre, la remet tere dans fa situation où elle serait si les Allemands, qui avaient garanti sa neutralité, avaient respecté cette neutralité Or, en serait-il ainsi, et la justice serait-elle batisîaite, si, a l'issue du oonflit, les envahisseurs de son territoire étaient admis à se retirer, purement et simplement, avec les honneurs de la g lierre, laissant derrière eux la dévastation et la ruine ; des usines, vidées de leurs ma. chines et de leurs matières premières, vingt inille maisons détruites, la dette publique accrue de deux milliards, Dinant mis à sac, Visé "t Termonde brûlés, l'Université de Louvain anéantie, les églises et les monuments de la Flandre réduits à l'état de décombres? Non, ce serait vraiment trop commode. Supposez que demain, les Etats-Unis, malgré leur ferme volonté pacifique, soient attaqués sans provocation, et qu'une flotte ennemie bombarde, incendie, ravage les plus beaux quartiers de New-York, de Boston ou de Baltimore, tuant quelques milliers de personnes sans défense, des enfants, des femmes, des vieillards : se trouverait-il, je le demande, un seul citoyen américain fût-oe le plus pacifiste des socialistes, pour soutenir que, le jour où l'agresseur connaîtrait la défaite, il ne serait pas d'élémentaire justice d'exiger de lui la réparation du dommage causé ? Hillquit, cependant, est d'un, autre avis quand il s'agit de nous, eu des Serixs, ou des habitants de la malheureuse Pologne. 11 c-alnt qu'en réclamant des indemnités aux auteurs responsables de la guerre, on ne prépare des guerres nouvelles. îb suis, quant à moi, d'un avis exactement apposé- Bien ne serait plus dangereux pour la paix future que do voir constater à la face du monde que des gouvernements, sans foi ni loi, peuvent tout se permettre, qu'ils peuvent piller, incendier, spolier, ruiner des voisins pacifiques, sans s'exposer à devoir réparer le dommage, sans courir d'autre risque, en cas de défaite, que de «îevofr abandonner ce qu'ils n'auraient pas détruit.J« suis «ocjaliste comme Hillquit. ,Te souhaite comme lui qu'à l'issue de cet effroyable conflit, il n'y ait plus de nationalités rtnprimées en Europe, ni « d'un côté ni de 1 autre *• . .. Je suis aussi hostile que lui à un systeme d m-^emnités punitives qui aurait ce but chimérique d'épuiser les peuples vaincus au profit des peuples vainqueurs. Mais je ne renonce pas, je n'ai jamais renonce à demander justice pour la Belgique martyre. « ' ffen die plus lumineux, on le voit, que 1® façojL dont M. Vandervel'de démontre 1« nécessité d'obliger les A''stro-Allemands è réparer le mal qu'ils ont fait à la Belgique à la Serbie et à la Pologne. • Nous ne chercherons pas chicane s M Vantdervejde à propos de te- distoew qu'il établit entre les indemnités répara ttHces (ju'lJ rêclairo et les iiîsd6nm$téo puni tives qu'il réprouve. . Qu'il répudie, s'il y tient absolument cette idée de châtiment, ; elle nous appaiai à nous comme une partie essantiie'.ie de oett< justice que nou® dernaDdoins au noim de moi «torts et de nos martyrs et que le cardtoia Mtercûer réclamait naguère as couirageuse ment an nom de la morale chrétienne ei l'appelant que la vindicte publique est un» •vertu qju'i prime la fraternité universelle. Sans doute, noans ne pcmrsiuivona pas L 'irait chimérique d'épuiser les peuples vaincu pour la seule jouissance de leur faire subi roini châtiment ceint lois mértité, mai nous estiam»s, et nous sommes certain d'exprimer ici le sentiment unanime df ipigiuplte belge, qu'il est nécessaire d'infligé aux empires centraux une défaite qui après avoir assuré à lisuv* victimes toute tes réparations auxquelles elles ont droit fenîève peur longtemps à ces peuple Ptite proie l'envie et les moyens de rt oouwel'er leur sauvage agression. m C'est ce que M. Briand affirmait ave tant d'éloquence, mardi, aux applaudies* ments de toute la Chambre française : « Si la paix venait avant qu'aient ét accomplis les gestes nécessaires, disait 1 président du Conseil, ce serait une paix d guerre, les générations de l'avenir se {roi seraient vouées à toutes les angoissa constamment menacées. L'orgueil mystiqu de l'Allemagne la pousserait à renouvele H le mauvais coup qu'elle n'a pas pu réu || ■sir. » Les Belges veulent, eux aussi, les geste (nécessaires, tous les gestes nécessaire! Indemnités financières, garanties politique stratégiques et économiques, ils veulei 'tout ce qui doit mettre leurs agresseur ■pour longtemps, hors d'état de nuire, ' ils ne songent pas à s'effrayer de mesure punitives, car ils savent, hélas ! que, : dures qu'elles soient, elles ne seront jama suffisamment réparatrices, impuissante qu'elles resteront à nous dédommage complètement de tant de deuils, de tant < ruines et de tant de misères. Ed. D. *M/WVHWVWMiV 1MAAA/VW/VWW/VVVVVVVVVVVVVVVV\ : Nos lecteurs trouveront en | ! seconde page, toutes les f • nouvelles de la guerre et les s 3 dépêches de la dernière h6ure | ——a———m——1— Chacun son tour Au début de la guerre, huit armées traversaient la Belgique Dour se jeter sur la ' France. A l'heure actuelle il ne resta plus un seul des huit chefs de ces armées ; ils ont eu, tous l'oreille fendue. Von Kluck. l'assassin de Sentis ; von j Bulow, l'assassin du Pardon d'Andenne; von Hausen, l'assassin de Dinant ; von Heeringen, l'assassin de Gerbeviller et le bombardeur de Reims • von Deimling, le bourreau de l'Alsace, ils ont tous été frappés comme incapables. Un seul général vaincu a échappé à la colère du kaiser , déçu... c'est le kronprinz ! Mais il ne per-!dra rien pour avoir attendu. La Justice viendra d'un autre côté et sera plus terrible.L'Allia® m irises ara les ilicultés financières j>Oio- L'EMPRUNT NE REUSSIT PAS ON MENDIE DU CREDIT EN SUISSE Selon des informations parvenues en bourse de Genève, la souscription à l'emprunt de guerre allemand n'irait pas sans de grandes difficultés. 11 .paraîtrait notamment que la classe ixxurgeodse aurait boycotté rémission. Le Kaiser cependant veut donner l'exemple en s'inscrivant personnellement pour un demi-million de marks. ? La « Gazette de Lausanne » annonce l'arrivée en Suisse de notabilités appartenant à la haute finance allemande, notamment de MM. de Gwinner et Mankievitz, directeurs de la Deutsche Bank ; 1* urstenberg, de la Berliner Handelsgesellschaft, et von Strauss, de Stuttgart. Ces financiers s'efforceraient d obtenir, avant le parachèvement de l'accord économique avec l'Allemagne, des concessions h-nameières de «lo» Suisse. Ils oherdberaicixt à obtenir ou bien que la, Suisse participe à l'emprunt actuel, ou qu'elle ouvre à 1 Allemagne un crédit analogue à celui de 50 millions récemment ouvert aux commerçants français sous la garantie de la Banque de France, ou encore une combinaison des deux systèmes. ECHOS Le Conseil de Cabinet s'est réuni à Sainte-Adresse mardi après-midii, merci-edi matin et après-midi, jeudi matin et après-midi. Des questions d'ordre économique et aussi la question des sanctions à prendre â l'égard des indirvidus qui ont signé le mam/Jeste en faveur de l'Université von Bfesiing ont fait notamment l'objet des délibérations.On demande des médecins. Quatrcs places de médedin (minimum 12.000 fr. par an) sont vacantes en Savoie, notamment à Modane, Aiguebelle, Beau-. fort, et Mont-Molian. Les médecins belges , Richoux Flament, Siret, Abrassart et sauvage, qui ont accepté les autres situations» l du'pays, se déclarent enchantés. t Les demandes sont urgentes. S'adresser • au président de la Société beige de médtei-. ne et de pharmacie, Dr Clément Philippe Palace Hôtel, Bloomsbury Street, London t W' C' —o- ! M. de Royer de Donr J dont nous avons annoncé hier le décès en Hollande était, depuis de longues années, 1 commissaire de 1 arrondissement de Bru-5 selles. m M.Qjiif ; Les interventions médicales et les droits du médecin et du soldat, 3 L'académie de médecine de Paria vient 3 de voter à l'unanimité, '.m conclusions s<ui-i vantes : r « Dans la conviction que toutes les mesure» ont été ou seront prises pour assurer à aujc blessés et aux malades militaires les compétences médico-chirurgicales aux-s quelles ils ont droit, l'Académie — se pla-çant au point de vue purement médical estime que les malades et blessés mili- c taires ne sont pas fondés à refuser les procédés; d'investigation (clinique nécessaires du diagnostic, ainsi que les moyens de traitement médicaux ou chirurgicaux ' conformes à l'état actuel de la science e et les mieux appropriés à la guérison. » t ~°-* ; Le Volant. è C'est, le titre d'un nouveau journal d« r temps de guerre, trait d'union hebdoma-î- daire des Automobilistes aux Armées. Les premiers numéros du « Volant » accusent, un souci de belle tenue, d'écriture et d£ f présentation, et on ne sera pas surpris !' de le voir bientôt dans les mains de tous 3i les automobilistes aux armées et même des j automobilistes tout court. ït is Trois annonces ;i cueillies dans le « Hannaversches Tage blatt » : Ir « A vendre : beaux lapins de Belgique Ip de 10 à 12 semaines, 9 à 10 nmrks pièce Lièvres de 10 à 12 mois, 20 à 25 marks pio ce. Chevreuils de trois mois, 18 mark; ^ ,pj^C6 jj ^ t; À vendre : excellents canaris, 10 à i; marks pièce. »,,,,. ,, <( Sans rétribution de n importe quelle es pèee, un bébé de trois mois sera confié i qui voudra I© bien traiter. » Le journal viennois « Arimiter Zeitung » qui rapproche oes trois annonces, remarQU* combien doit être beau ce pays où l'on aban donne les eadaats et où les lièvres ©oûten; Ils tint ittRi ois taonujl lu wU Le die^ntrer communiquié officiel de l'état-ruajor britannique contient ce passage d'un îaut intérêt : « Un document saisi, signé par le général von Falkenhayn en date du 2-i août, ilors ■ju'il était encore chef d'état-major général le l'armée allemande, contient ce qui suit : « La consommation de oanons dans ces i derniers mois — considérablement — ex- > cède la production. Il en est de même des > munitions dont les réserves ont subi une > sérieuse diminution. Il est du devoir de > chacun quel que soit son rang (et pas > seulement dans l'artillerie), de s'etforcer » de remédier a cet état de choses... Tous i doivent faire les plus sérieux efforts pour D aider à la conservation du matériel com-» me il est dit ci-dessus car autrement le » remplacement des pertes et l'envoi au n front de nouvelles unités seront impossi-u foies. » D'autre part, la Liberté publie le texte d'autres documents trouvés sur des prisonniers allemands faits en Picardie. Après avoir annoncé que Tes Alliés vont redoubler leurs attaques, un de ces documents allemands dit : « Le général rappelle qiue toute troupe ] attaquée doit-se maintenir coûte que coûte sur la position assaillie, quelles que soient l'intensité du bombardement et la violence du choc, et se défendre jusqu'au dernier homme plutôt que de céder du terrain. Tout officier dont l'autorité serait insuffisante pour obtenir de ses hommes la résistance jusqu'à la mort, serait passible du conseil de guerre. » Un autre document fait une intéressante eHusiion aux nouvelles autos blindées à chenille lancées par les Anglais sur le champ de bataille : « Les ennemis oni, employé dans les derniers combats de nouveaux engins de bataille dorot lu cruauté égaie l'efficacité. 11 n'est pas douteux qu'ils vont intensifier la pratique de ces engins monstrueux, et il convient de prendre dès maintenant des mesures pour y parer dans la mesure du possible, m Quand la mangeoire est vide... »0« LES ATTAQUES CONTRE LE CHANCELIER REDOUBLENT EN ALLEMAGNE Une dépêche d'Amsterdam dit que dans -les milieux allemands de Hollande, le bruit court que 1e chancelier de Bethmann-Holl-weg serait tombé en disgrâce et qu'il serait bientôt remplacé par ,'e générai von Falkenhayn.Cette nouvelle deviendrait officielle lors de la rentrée du Beichstag, à la tribune duquel elle serait annoncée. Nous ne croyons guere à l'avènement de von Falkenhayn que rien dans les événements récents ne fait prévoir, mais il est permis de voir dans ces rumeurs un nouvel indice des difficultés de plus en plus grandes auxquelles se heurte le chancelier von Betbmann-Hoïlweg. Ljg li septembre encore, la Franhturter Zeitung reproduisait un article du Tag où M. Jullus Bâchent protestait, sous le titre significatif : « Cela doit cesser 1 », contre la campagne dont le chancelier est l'objet. M Jutas Bachem s'efforçait de répondre à unie lettre où « un personnage occupant une haute situation sociale « invoquait contre la politique gouvernementale des plaintes amères du comte Zeppelin. Et M Julius Bachern terminait par cette •réflexion dont .les termes sont gros de signification : (( Si une haute personnalité en arrive, à iexprimer ainsi sa défiance envers le chancelier, on peut penser ce qui arrive dam de,s milieux différents. En tout cas, daas les circonstances présentes, M conviendrait de ne pas se livrer ainsi à des attaques constantes contre l'homme qui est au gouvernail. » La vérité, c'est que l'opinion allemande à qui on a répété cent fois que l'Allemagne est victorieuse et qu'elle dispose de tous les moyens nécessaires pour réduire tous ses ennemis à merci, ne comprend plus. Pa itience. Il feudra bien qu'elle comprenne.. Nouvelles de la Patrie Belge «mwiwv.w»MMM NOUVELLES DE PARTOUT (!0« Les décès On annonce la mort de : — M. Nestor Rousseau, directeur gérant ^ de la Société Anonyme des Charbonnages ^ du Nord de Gily, dont les funérailles ont *: eu lieu lundi 4 septembre. — M. l'avocat Modestie Kiokelkoren,. de Rrnxpl'te« — M Oot. Jos. Détienne, décédé le 30 < août, 4 l'âge de 46 ans à Conroy-le-Grand. j — M. Giiies-Léos Delaxhe, décédé è Tilff, le 28 août, dans aa 84e année. — Mme Hélène Louvet, veuve de M-Léon Thiry, déoédée à Woluwe Saint-Pierre, le 26 août. , , ,,IT — M- Charles Tuyttans, vice-consul dU-ruguay, décédé à l'âge de 43 ans. Un service a été célébré le 2 septembre a l'église Samt-Norbert, 4 Zurenborg. — Mme vernve Emile Hasaert, née Schaeys, décédée à Saint>GiUêà, te 23 août et inhumée civilement. — Mme veuve Elie Hernaux, née Dema-nv, décédée à Gillv, dams sa 83e année. — M. Françojg-Alexandre Arnould, décédé à Marche, avenue Montjoie, le 3 cou- m. André Hass, ,poète et chansonnier, décédé à Bruxelles, dans sa 32° année, le 3 Lainibotte-Douvant, décédé à Bruxelles, dans sa 62» aimée. , — M Adolphe Goethodifa, directeur de service à la Société d'assurance. «Labor». — M. Jules Botte, caissier principal a la Banque nationale de Charleroi, dont les îu* néraiiles ont eu lieu h Marcmalle le 7 septembre.Jusqu'au dernier cheval... Un arrêté du gouverneur général de la Be.lG'iquie occupée, en dat-€ du 12 saptwxbH 1916, dispose en son article premier • (( Dans le territoire du gouvernement général, il est défendu, pendant la période du 12 septembre au 31 octobre, de céder et d'acquérir, d'une manière quelconque, des chevaux à titre permanent ou T^royisatre nu ' de les transférer d'une commune dans une autre. » En d'autres termes, les éleveurs et détenteurs de chevaux belges sont obliges de te-; nlr feurs bêtes à la disposition de l'autorité 1 mUrfan de'€prison et, éventuellement 300 à ! 10.000 marks d'amende, menacent les contrevenants.—»Q«— A BRUXELLES Pour nos prisonniers > Les résultats de l'œuvre des ■colis aux " 'Prisonniers de guerre, fondée ^1; nos oom-1 patriotes bruxeiJois, sont merveilleux. Du 1er avril 1915 au 30 jaw 1916 los recettes » totales de l'Association s'élèvent à 549.632 francs et les dépenses à 545.682 francs. On ■ a expédié aux soldats prisonniers : 179.895 L caissettes, 22.478 colis postaux et 1.832 colis de pain frais, soit en tout 204.205 envois. Le comité a décidé l'adoption de 3.402 pri-i sonniers indigents ou privés de famille. De son côté, le gouvernement belge fait ; expédier à chaque prisonnier 40 biscuits WVWWVWWVW A LIÈGE Les troupes d'occupation réduites au minimum A l'Université de Liège où les Boche .'étaient installés comme chez eux, c'est 1 :as de le dire, cuisinant dans les sous -ois. 'logeant dans les auditoires, il ne res e plus que quelques hommes. Dans le ;ommunes des environs de Liège, les trot les d'occupation ont été supprimées ain: [ue les postes de garde. Exception est fait jour certains passages et ponts d'intért stratégique qui sont gardés pendant 1 luit et dont personne n'ose approche jue pendant le jour. Dans les commune mportantes il reste quelctues hommes qi 'ont le service de la gendarmerie, .—»o«—• DANS LE PATS DE UEGE La nouvelle voie ferrée à Glons Gdons est complètement transformé. U tunnel a été creusé sous l'ancien cimetièi pour livrer passage à la ligne Aix-Louvai lui franchit le village sur trois grands vi ducs. Près de la fabrique de chapeaux t paille « Bertrand », les Boches ont con truit un immense remblai qui cache cor plètenien-t le village. Plusieurs milliers de Russes travaille] nuit et iour à l'achèvement de la ligne. A début les habitants pouvaient les secouri mais récemment, il le,qr n été défendu soi peine d'amende ou de déportation de lei offrir quoi que ce soit, voire de les appr cher. Leur confiance Petite scène qui a eu pour théâtre ur commune du pays de Liège : Un officier supérieur allemand ayai habité Ben dan t plusieurs mois dans ui famiille belge où il s'était fait remarqu par aon attitude çorrecto. reçut un joi l'ordre de partir pour le front. A quelqi temipg de là, nos compatriotes reçurent i nouveau la visite de l'officier. Il c qu'avant de partir pour la Russie, il avt ■voulu venir saluer ses hôtes. Ceux-ci i manquèrent pas de1 lui demander ses ii pressions de son court séjour au iror français. Voici quelles furent textuellement li paroles de l'officier : « Le retour des n très se fera plus vite que vous ne le pe sez ». —)ïO«— A HUY Les vignobles hufois Le mauvais temps a nui à l'état d vignobles du pays hutois. L'an demi* la qualité du vin fut bonne, sans plu: Cette année, elle dépendra du temps do nous jouliirous d'ici à la récolte. Les gra pes sont peu fournies en grains. Actuel1 ment la récolte moyenne est de 70,600 li-tn alors qu'en 1631 et 1677, les droits frapf rent respectivement 626,768 et 747,340 litr récoltés. Dès le xvni» siècle, le nombre litres récoltés diminua. A l'époque de -r» ' ,i..tM InmKA i rvi^/'WiC Contre les iraitres [ USE PROTESTATION ÉLOQUENTE DU SOLDAT POETE FLAMAND FRITZ FRANCKRN Nous lisons, dans H et Vaderland d'hier "■ mBitiîi, une lettre ouveale du soldat-poète flamiamd Fritz Fimcken aux si'gm-taires du " manifeste en faveur de l'Univieir'sité de von Biissing. Notre oan'irère Léo Van Goeithem fait précéder cette Lettre d'un artiide dont nous détachons ces lignes : « Les Flamands veulent que la Flandre ap- *, porte à la Belgique une collaboration du plus K grand prix, afin que la Belgique exerce dans le monde le rôle auquel elle prétend en vertu de cl son histoire, de ses droits, de ses intérêts, de ses d forces. Au llamingantisine électoral, bavard, sté \ rile et diviseur, succède un flamingantisme cul- q turel, actif, nationaliste, tourné tout, entier vers g, l'élévation de notre race, de la Belgique, de l'Eu- _ rope occidentale entière... v ...Une nuée de naturalisés, de neutres, de ré-tractaires, de gaillards de tout acabit, veut oppo- u ser à ce courant qui emportera tout, une propa- c gande sournoise, déloyale, vénale et qui ne uhôime pas. Notre peuple, sous le ioug, se tait, mais il ® pense, mois il juge, mais il condamne, mais il : excommunie, mais il maudit, mais il damne... { Puisque présentement il doit se taire, les soldats flamands parlent, eux, hmit et clair et dès qu'ils le pourront, ils accomplirent justice. » 1 Suit la lettre de l'écrivain flamand Fritz . Francken, dont nous citons quelques pas- < sages qui en montrent l'admirable vigueur : *, « C'est donc vrai : vous faites le jeu, de 1 notre ennemi commun ? Je ne sais si je dois vous plaindre ou vous blâmer. Vous ; abdiquez volontairement la gloire que votre ' propre peuple a conquise sur les champs de bataille de l'Europe ? Vous renoncez à votre [ grandeur nationale ? Peut-être manquez-vous de mémoire ? Ne vous souvenez-vous plus de- l'entrée triomphale du^p'Ossicr et , ; blond Germain dans notre pairie violée ? ' Peut-être avez-vous considéré le sac de Lou-, vain comme un feu de la Saint-Jean et t rextermination des enfants pour un simple massacre des innocents ? Vous n'assistiez pas à la retraite héroïque dè notre armée, 1 ni à la >< fuite en Egypte » de la population < rurale. Vous avez tenu pour une charmante > légende çe qui n'était qu'une pure réalité : ■ le Roi plante son épée à côté des trente deniers ! Vous n'avez pas frémi comme l'acier de I Durendal, lorsqu'on vous a parlé d'honneur et de devoir. Le temps ne compte plus pour vous, mais sachez, messieurs, que depuis deux années entières. les jeunes gens sont étendus ici dans la crevasse humide de la tranchée vour venger leurs frères et libérer la Flandre, ... De quel droit disposez-vous de l'avenir de la Flandre ? La puissance émane du peuple. Et la fleur du peuple, ce sont les gars combattants, qui montent la garde sur l'Yser depuis des mois et des mois. Nous, et nous seuls, qui sommes ici groupés autour du Roi, sous les plis du drapeau national, nous seuls aurons le droit de parler, parce que nous avons offert notre vie pour la défense de la sainte cause Et nous, nous avons confiance en la parole du Roi Nous s avons confiance en la parole du Gouverne-e ment, qui fera de sa promesse une réalité. Nous ne voulons pas d'une Université fia-;- mand-e des mains souillées du grossier, du 3 blond Germain. Noua n'accepterons pas l- d'aumônes. Nous sommes trop fiers pour le si faire. e Nous titillions uniquement, tUniversité it qui s'érigera sur le territoire libre, comme i une hymne de granit à la louange de la r force racique, de la vitalité de la Flandre, s de la vieille et de la fidèle Flandre î » UN ROYAUME EN EXIL Notre confrère Jean Bar fait en tête du dernier numéro du « Courrier de l'armée » un vif éloge de la nouvelle publication de Maurice des Omhiaux : « Maurice des Qmbiaux, qui nous a donné déjà une belle et robuste collaboration patriotique dans la « Résistance de la Belgique envahie », ^ poursuit, écrit notre confrère militaire, son œuvre de bon citoyen et de fécond artiste en j achevant le cycle d'une production qui a le charme du roman et la force que donne une base scientifique, par conséquent, réaliste et vécue, a Un Royaume en exil » c'est, faut-il le dire, . le récit détaillé de nos malheurs depuis le jour où, méprisant la foi jurée, l'Allemagne souilla u notre sol et le teignit du sang précieux des nô-,r très. Et c'est aussi l'histoire par i « image » au-® tant que par la plume ; la série d'albums, en ' effet, que nous promet le verveux écrivain, et dont le premieir vient de paraître, s'étayent de documents du Service photographique de l'armée -belge. Le travail de Maurice des Qmbiaux arrive à ie une heure opportune. Le iilm des événements de cette longue guerre est trop changeant, trop ït mobile pour que l'analyste n'en note pas le le le fond, le carctère et la physionomie ; à défaut er de quoi, on serait tenté d'oublier. Or, oublier, ir c'est passer l'éponge sur les crimes d'un enne-îe mi cruel, insatiable et perfide ; c'est imposer si-le lence à nos haines qui doivent être éternelles, lit étant sacrées, dt Gela, nous ne le pouvons pas. le Et Maurice des Qmbiaux nous convie au sou-n- venir avec éloquence et avec ferveur. Lt - ... L'auteur d' « Un Royaume en Exil » nous „ fait assister au douloureux calvaire de l'armée is belge en retraite depuis l'instant où ayant quitté ô- Anvers dans la nuit du 6 octobre elle marche, n- épuisée, vers la mer. A travers les ruines de nos Flandres, l'écrivain nous conduit sur les bords invincibles de l'Yser Nos héroïques soldats, s'inspirant du mot fameux du Roi, leur chef : « Tenir jusqu'au» bout », y apparaissent dans la gloire d'une su-blimè résistance que redira éternellement l'Histoire.La Belgique n'a pas été abattue ! Grâce à Fées nergie des hommes qui guident sa destinée, elle r, a repris souffle. Son armée a été splendidement s ! réorganisée ; elle est puissante et plus que ja-nt mais décidée à vaincre, elle apporte à l'effort p- commun des alliés une contribution efficace, ie- C'est tout cela que nous rappelle Maurice des is, Qmbiaux dans les pages dont la publication iè- vient de commencer » es On sait qu' « Un Rovaume en exil » sera de publié en une douzaine d'albums illustrés la qui seront mis en vente au prix d'un franc rviâpft IDE ill SUE Les Allemands à la guerre de LyMe i Vatican, - Le discaors M Cardinal Mercier orrespondanee particulière du, XX* Siècle.} Rome, 17 septembrev. Parole d'Allemand ! C'est un mot quf sstera dans le langage de tous les peuples, vilisés. Déjà on savait par le fameux aveu du îancelier allemand que les traités sont es chiffons de papier bons à déchirer, [aintenant on a la preuve que les traités ui portent la signature de l'Allemagne mt nuls même si le Kaiser ne se donne as la peiine de les déchirer. L' « Idea Nazionale » publie à ce propos n document du plus haut intérêt. Le voi-» i dans le texte original allemand : " Allerhcechster Erlass, betreffend Anrechnung ines Kriegsjahrs fur AngefoOk-ige des Reichsheers tnd der Kaiserlichen Marine, die aui Befehl dejr» urkisch-italienisrlien Kriefle 1911-1912 Oder denï ialkankriege 1912-1913 beigéwohnt. Vom 26 Juni 1916 (R K. Bl, von 6 Julî 1916» J. 653]. Auf thren Bericht vom 21 Juni 1916 bestime eh auf Grand des S 17 des Offlzierpensionsge-etzes vom gleichen Tage, dass den Angehorigert les Reichsheeres und aer Kaiserlinchen Marine, lie. auf Befehl dem turkish-italienischer Kriege 911-1912 oder dem Balkankrieg in den Jahrezi 912-Î913 beigewohnt haben, ein Kriegsjahr an* :urechnen ist Falit die Ainwesenheit auf dem; -Criegsschauplatz in mehrere Kalenderjahre, sa ist das erste Jahr als Kriegsjahr anzurechnen* An den Reichskanzler. » D'où ii appert que par ordre supérieur les soldats, et des officiers du Kaiser ont ait la campagne 1911-1912 et 1912-1913 dans les rangs de l'armée turque ; ils ont donc combattu contre l'Italie dont l'Allemagne Stait alliée. Est-il nécessaire de commenter une aou-è telle semblable ? Et après cela pourrait-on trouver, je ne dis pae parmi les alliést mais même parmi les honnêtes gens de tous les pays um seul homme qui songe encore à, parier de bonne foi allemande ! En 1911-1912 on avait découvert une car» gaison de tonneaux de bière de Munich, dirigée vers la Tripolitaine, dans lesquels la bière par un miracle s'était transformée en fusils et munitions. Cela — déclarai alors le gouvernement loyal de Berlin —» c'était de la « bedite kontrabande » pas* ticulière. Mais le document qu'on publie aujouB» d'huii ? Faut-il vous dire qu'il a produit ici unâ impression énorme ? Au commencement de la guerre euro» péenne en août 1914, il s avait en Italie beaucouD d'admirateurs et d'amis de l'Allemagne Ce nombre s'affaiblit, à chaquç! trait nouveau de la barbarie allemande^ L'Italie déclara la guerre à l'Autriche^, Les « volontaires » allemands furënt nom* breux dans les armées autrichiennes sur) notre front, et les actions allemandes en Italie baissèrent encore. L" « A'ncona « fut torpillé, des mesures de rigueur furent prises contre nos ouvriers résidente en Allemagne, et désormais en Italie led bochophiles purent se compter sur les doigts d'une main. Aujourd'hui ces bo« chfflphiles sont aussi disparus, et on se demande 'ici si ce ne serait pas une folie, un crime, de permettre aux Boches de siè-< ger dans le congrès international de la paix. Un seul congrès est possible celui des alliés qui formuleront, suivant la justice, leurs conditions et qui les dicteront à tous. On a beaucoup parlé depuis quelque temps de la retraite du cardinal Gasparri, mais c'est un jeu vain de oronostiquer en, ces matières. Contentons-nous de constate^, que l'éventualité de cette retraita avait fait citer deux noms pour la Secrétairerie d'Etat. On a surtout parlé de Monseigneur Te* deschini prélat d'une très grande intelligence ayant une connaissance profonda du monde diplomatique et capable de reiw dre au Saint-Siège des services considéra^ blés dans les circonstances délicates aux» quelles toutes les diplomaties ont à fairç face. On a cité aussi Monseigneur Pacelli, mais ce prélat éminent sera probablement envoyé comme nonce à Munich, poste très difficile aujourd'hui et qui le sera plus en* core demain. * ± Aujourd'hui le Souverain Pontife, a r®| çu en audience particulière Monseigneur Porttier l'éminent professeur belge de sol ciologie au séminaire léonin. Le gouvernement italien vient d'expuf» ser d'Italie un escroc, se prétendant belge, qui depuis plue d'une année menait la vie à grandes guides à Rome trompant la bonne foi de plusieurs hommes d'affaires et d'hommes politiques italiens. D'après ses agissements, on se demande s'il n'a pas eu des relations suspectes avec l'ennemi. # sb -te Le discours prononcé par le cardinal Mercier le 21 juillet à Bruxelles vient d'être traduit et publié en italien dans une brochure qui porte en première page le portrait du Roi des Be'gf9- .. La presse en avait d'ailleurs déjà publié des longs extraits et des journaux l'avaienl même publié en entier malgré le peu des. paee dont ils disposent. Bruzio Romano. LES BOCHES TRAVAILLENT Le « Courrier de la Meuse » apprend que les Allemands ont construit des qua.i£ d'embarquement très vastes dans certaines gares de la ligne de l'Ourthe (notamment à Aywaille) et de la ligne Liège-Na- mAF'Herstail, les Allemands travaillent très activement à la Fabrique Nationale d'armes de guerre dont ils ont pris possession,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes