Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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18 augustus 1918
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s.n. 1918, 18 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 14 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8c9r20ss4g/
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LE XX' SIECLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS 3, place des Deux-Ecus, 3 (ïir arrond') — Téléphone : Central 33-04 il PARIS i foimos Marionnettes En décrivant naguère le Guignol des Buttes-Chaumont, je disais : « Peut-être est-ce le vrai théâtre de la guerre ? ... lit j'insistais sur les utiles leçons que Guignol donne aux gosses, avec le sourire que ceux-ci admettent, et dont, j'en jurerais, ils profitent. \S8*. Il n'est rien aussi difficile qu'écrire pour les enfants ; il doit être plus difficile encore de faire des pièces de théâtre qu Us comprennent et qui servent le dessein d instruire ou de moraliser. La féerie ne leur est «mère qu'une fête des yeux; le cinéma est un instituteur qui a mal tourné, les pédago-cr\ies n'ayant, rîen compris a ses tienuts. Les gens sérieux n'ont vu en lui qu une arausette indigne de leurs préoccupations; et le jeune cinéma fut élevé par des gens d'affaires ; parfois, un orphelin de grande naissance pousse parmi les fournisseurs et les domestiques. Etonnez-vous s il garde des traits de leur façon ; ce n'est pas 'le premier fils de famille que perdent des précepteurs négligents... Par bonheur, le/cinéma, avant jeté sa gourme, paraît s assagir. Il fréquente des artistes qui lui donnent le goût des belles choses ; et 1 on en peut, je crois, espérer de fructueux repentirs.Une invincible candeur, et le salutaire mépris des grandes personnes, ont gardé lès marionnettes de la corruption du sie-cle. Je n'appelle point marionnettes es fantoches qui se trémoussent dans les music-halls, et n'ont pour âme qu iin en-Trenase-La vraie marionnette vit de la . vie de*son « joueur ». Plus et mieux que l\r cinéma, elle est prête à dire aux petits dans le langage qu'iils entendent, de salutaires vérités : le théâtre Guignol, voilà 1 ecole des mœurs enfantines — castillans ridenao mores... Je vous arrête ici, Messieurs, moralistes et pédagogues : ne touchez pas aux marionnettes,s'il vous plaît! Tout serait per-du. Moi qui vous parle,je fus le propriétaire-directeur de trois guignols et théâtres de marionnettes, dont je composai les drames, fis les décors — et mis les troupes en pièces. Je n'ai jamais eui de-bonne nuit de Noël, si je n'avais vu jouer la « Naissance » dans deux théâtres au moins d en-Roture — cette Mecque des marionnettes liégeoises. Eh bien, croyez-m'en, ne touchons pas à Guignol. Nous lui ferions des pièces étriquées, pédantes, morales, pour tout dire. Ce serait grotesque — comme ces barbons qu'on voit, le mardi-gras, attifés de langes et coiffés d'un bourrelet.Tout ce ^ quoi nous pouvons, moralistes ou gens de lettres, prétendre, c'est de donner des conseils ou des indications aux « marionnettistes » — s'ils en ont besoin. » Car les « marionnettistes » (ainsi se nomment-ils) nie semblent de taille à se passer de nous. L'autre jour, je suis entré, en me courbant, dans les coulisses du Guignol des Buttes-Chaumont. J'y ai vu les artistes se. reposant la tête en bas, comme les chauves-souris — et le pap<a Cony. Gaston Cony, son fils, et le fondateur du « Guignol de la guerre » est mobilisé ; mais il a de vastes projets. 11 veut grouper tous les « marionnettistes »; défendre leurs intérêts, certes ; mais assurer leur recrutement et leur formation ; insuffler une vie nouvelle à un art qu'on a cru menacé. Ses œuvres me le montrent capable de réussir. Ce i « Guignol dans la tranchée » que j ai vu jouer ; un acte en vers qu'il écrivit. — parmi bien d'autres — pour son théâtre et ses marionnettes; tout révèle l'homme instruit, cultivé, volontaire, qui aime son métier, honnête et pittoresque ; qui rêve, pour ,lûi, des destins plus hauts et plus prospères. Il a mis sur pied une fédération des « marionnettistes » de France — plus nombreux qu'on ne l'eût pensé — et une société d'Amis des marionnettes, sorte de société protectrice de Guignol. J'écris ceci sans irrévérence, car j'estime qu'il faut que vive Guignol. Et je souhaite de cœur à Gaston Conv de réussir; après la guerre nous parlerons de son œuvre en \ Belgique. j jw» En Belgique-... v Guignol de Paris ; Gnafron de Lyon ; Pulcinello d'Italie ; Punch de Londres, lg aujourd'hui ligués contre le vilain Kara-,e ç/ueuz turc et'les Hanswurst de Bochie ; ^ marionnettes des pays libres, pensez-vous ^ parfois à vos sœurs captives de Belgi-que ? Au poesjenel d'Anvers, dont -Henri ls Conscience dépeignit la cave, en une page fameuse ; aux marionnettes de Toone de Bruxelles ; à Tchantchès, à Tatène, à Charlemagne de Liège ? CeMes-là, je les connais bien. J'étais de ir leurs amis ; j'allais les voir souvent, dans les pittoresques venelles d'outre-Meuse. Je ls les aimais moins, dans le grenier du Mu-s" sée de la Vie wallonne, où elles s'ali-gnaient, immobiles et sans voix, comme 11 des papillons sur la plaque de liège. A leurs petites scènes menacées par l'inva-s* sion des cinémas, nous rêvions de rendre, !e de garder leur clientèle enfantine... Où en sont, hélas ! les marionnettes de IS chez nous ? Qui parle encore des « poesje-nellen » anversois ? « Toone », de Bru-rs xelles, est mort pendant la guerre. «Tchan-}e tchès » a eu maille à partir avec les Alle-*e rnands; il est sous scellés. Seuls, en cette V Belgique où le drapeau, ne flotte plus que :1" dans les églises, seuls les pieux fantoches s" des « Bethlèems » yerviétois — frères des n" « santons » provençaux — miment encore IJ1 des scènes évangéliques. Après la guerre, Isi Collin, Georges Fa-ve niel, ô mes/amis, nous reprendrons votre lé projet. Car vous vouliez, il m'en convient, è- élever un monument à Tchantchès. C'était ;s justice. Tchantchès — que l'esprit et le -S nez apparentent à Cyrano — Tchantchès, > l'ouvrier qui tutoie Charlemagne ; donne ie aux chevaliers des conseils, et sauve des i ^ soudards d Hérode, l'Enfant-Dieu ; Tchan-,s tchès, c'est l'incarnation du peuple liégeois;; iS de notre peuple, avec sa gaieté frondeuse, le ses généreuses colères, ses élans sans cal-■o cul, sa bonté, sa vaillance et sa mélancolie. Et tout son cœur enfin. Mes amis, combien de Tchantchès sont morts, pour que la Belgique et Liège fussent libres ; com-s_ bien vivent là-bas, scus la botte, armés x d'un sourire de défi. C'est eux. en vérité, r- que nous glorifierons dans ce monument e- à Tchantchès-. Car nous comprenons — le maintenant que nos cœurs tressaillent, a_ quand frémit dans le vent la soie meures trie des drapeaux — nous comprenons que la gaieté héroïque d'un peuple et l'âme s_ d'une cité peuvent avoir pour symbole... " une marionnette ! 3s Julien Flament, Membre honoraire de « Nos Marionnettes. » ir ti- *%: Après une interruption due à Tinter-,u vention de la censure, le XXe Siècle re-ri" tourne aujourd'hui au front. Il prie ses lx nombreux amis qui ont bien voulu ma-n* nifester leur impatience de le revoir (Vagréer ses excuses avec ses remerciments.S POÈME es es La chambre du matin frissonne de lumière, ) Et la fenêtre ouverte est comme un nid de *.u - - [fleurs, De parfums et d'oiseaux, de chants et de u,s [couleurs nj Apariés d'amour dans l'aube printanière. u" Des trames d'ambre fluide, en invisibles u- [liens -e Semblent emprisonner le calme de la salle ™ Où. de grands lévriers, étendus sur les dal- ir- J [(es, es Allongent le sommeil de leurs corps patri-it„ [ctens. >r, :ii- Elle dort la princesse aux yeux de chryso-:s. \pase, l,a" Et sous des lampas lourds et hiéraùsés Dans les ors fastueux de leurs plis empesés, "o- Près d'elle, jet d'albatre emmi le col d'un [vase Où l'aurore s'irise en gemmes de vermeil, :, Un lys impérial fuse vers le soleil ! •es Juin 1918 Marcf.l WyseuR. | L'Avis duo Soldat Ces lignes nous arrivent du front de l'Yser, toutes chaudes de la bataille et de la généreuse colère d'un soldat. Que. ceux qui travaillent d déchirer la Belgique meur-rie, que ceux dont la faiblesse ou le silence encourageraient les traîtres, en prennent, « chacun pour son grade ». Car ces lignes, reflétant l'union patriotique dé nos soldais, s'accordent à toutes lus manifestations de la volonté des provinces envahies, ! L'air est d'une transparence radieuse. ! Accoudé au parapet du petit poste, je dis tingue nettement, ju-mqlles en m ai us. les ■ tours de la grande église et de la gare ■ d'Ostende. A vol d'oiseau, 15 kilomètres à peine. Mais l'Yser, simple fleuve étroit ■ comme une rivière, pose entre nous et i elle, Ostende, « la reine des plages », un obstacle plus redoutable que toute une ceinture (le forts ! Dans quelques semaines, 4 ans seront révolus depuis que nous sommes ici, en expectative ; quatre ans de garde continue dans ces plaines bourbeuses et mornes, quatre ans de quotidien effort, tenace et monotone, dans l'eau et dans la bouc ; i quatre ans de travaux, de veilles, de mar-i ohie'is sua1 les mêmes foutes, de gîtes dans les mêmes fermes et les mêmes tranchées. Un shrapnell se fracasse dans les aies avec une longue résonnants de fcuig frappé d'une baguette ; et par une association d'idéès toute fortuite, je pense sou-id|alin, je ne sais .pouirquoi. aux sieurs Hendriclcset Augusteyns et à leurs trois cents moutons de Panunge, qui clapotèrent, il y a deux £N>s, aivec tant d'élégance, et qui, depuis, n'ont pas cessé leurs •• clapotis » dans les marais de la Komrnan dantur. dans les eaux bourbeuses d'un Jlamingaintisme emboché ; misérable troupeau de sectaires agitant, en guLse d'é.pouvantail, la, menace d'un manifeste retors et maladroit, comme toute mauvaise action. C'était le digne pendant de cette éluqubration fameuse des « !)3 « Boches à dip*iômesy après les crimes de Reims, de Dinant, de Louvain. Mais plus ■un «420 intellectuel » comme l'autre! Oh ! non. Tout au plus un lamentable 77 de pions coléreux, dont les effets d'intimidation' échouèrent, comme l'explosion d'une capsule mouillée ! Nous sommes an front des milliers d'hommes de toutes les contrées, de ton'.-es les villes : Wallonie, I.imbourg, Flandre, Brabant. Intime union du « Coq de Wttl.lo- ■ nie » et du ■« Lion de FLandre ». Depuis 4R mois nous peinons pour un même idéal, pour une même patrie : cet alliage, cette indissoluble fusion de deux races sous le > feu de l'ennemi, devant -le danger, devant la mort-, pour tendre vers un même but; cette réalisation unanime de .notre adaçe 1 national : « l'Union fait la force « n'aura-t-elle donc que des conséquences vaines ' après la guerre J Je no le pense pas. Certes. - il ne sied pas de se gargariser de mots ? creux, de se leurrer de chimères. Notre .pays ■ recèle deux races d'essences et do tendan-• ces différentes. Utopie donc, que d'oscomp-. ter ou prétendre que l'une se laisse dominer par l'autre. Ce qui s'impose et ce qtn . sera, ce sont des concessions réciproques. . un modus Vivendi raisonnable, un lovai accord sur les grands problèmes nationaux. Quant aux sieurs Augustcyus, Hen-dricks et Cie, à cette meute de roqrfiets ridicules qui nous jappent aux jambes, je gage que l'instinct de conservation, inhérent à la nature humain», les incitera à se blottir é à temps (c'est-à-dire -avant notre retour). en quelque coin de Germanie, leur patrie ! é Ici. l'on patrouille, l'on peine, l'on sai-s gne, l'on souffre, l'on meurt, tous pour un idéal commun ! Ces messieurs, obscurs rongeurs de l'u-s niom sacrée, ont "beau, pendant ce temps, s faire de l'alctivisme et de 'la pnliticaille. e Q"e sont-ils, auprès des soldats? 1 Léo Somerhausen. i- l—im——1111 ■■—a—™— LlTiE PAGE 2 L'Expérience, conte, par André Lichtenberger. ». LIRE PAGE 3 n Journées d'août 1914 : Les Français en Alsace, e par ,1. Delabays. '■> Les Œuvres de Guerre : L'accueil aux Rapatriés à Evian, paY le.Dr- de-Blôve. L Amériaue en France : Le Salut au Drapeau. HOOVER « AMI DE LA NATION BELGE » Le Moniteur belge a publié dans son der-» nier numéro un arrêté royal conférant ài M. Herbert Hoover, ministre de l'Alimen-tation des Etats-Unis le titre de citoyen! belge et d'ami de la nation belge. • Ainsi que le dit le rapport qui précédai cet, arrêté, le gouvernement belge a voulu rendre un hommage éclatant de la recon^ naissance de la Belgique à l'homme dei cœur et d'initiative qui a sauvé notre peuple de la faim. Cette manifestation de sympathie à', l'égard d'un étranger est sans precede it, mais il est certain que personne n'a jamais rendu à la Belgique des services aussi éminents que ceux qu'elle a reçus de M.i Hoover. La Commission for Relief in Bel-çjiiun qu'il a fondée dès l'hiver de 1014 ai été organisée et dirigée par lui avec tant d'intelligence et de dévouement que notre ; peuple continue à jouir de ses bienfaits maintenant que les Etats-Unis étant belli-_ gérants ne peuvent plus diriger le ravi*:: , laillement belge. ! j i Le but que se propose la Commission, - paraîtrait important et difficile à. attcân-1, - dre, même si le^ conditions du lemps dej paix existaient aujourd'hui; même si l'on! • pouvait trouver toutes les denrées allmea-; taires voulues, les embarquer à vol-onté, . les payer en une monnaie déterminée. ! Or, le travail de la Commission a été rendu cent fois plus difficile par le fait que depuis quatre ans — règne par le monde entier une insuffisance de denrées . alimentaires; que les besoins énormes dc$ ; armées, d'une part, la guerre sous-marine, 4 de l'autre, ont rendu le tonnage extrême» I ment difficile à obtenir: qu'enfin Je change j international a été bouleversé à tel point , que pendant plusieurs mois, par exemple,-. les Alliés ont été dans l'impossibilité de se I procurer des florins et qu'en conséquence j les achats du Relief en Hollande ont été . interrompus. j i Voulez-vous une idée de ces achats? Le budget mensuel1 prévu jusqu'en 1917 — au-? jourd'hui dépassé — était de 20 millions ■ de dollars. Il représentait un envoi men-, suel de 120,000 tonnes de marchandises, - qui constituaient elles-mêmes le minimum' 5 iruLispensable aux habitants des pa.ys oc-. cupés-. Cette quantité totale correspondait! ï pour chacun d'eux à une ration de deux} - mille calories, suffisante bien qu'inférieure t à la ration normale. j • Héilas ! ces quantités n'ont pas toujours' pu être atteintes, notamment à raison des ; difficultés indiquées ci-dessus. Si le mois ^ de novembre 11)15 a vu un tonniage d'arrir • vées record (150,000 tonnes) combien d'au»! ^ trçs mois sont, demeurés de beaucoup au- 3 dessous des 120,000 tonnes espérées. En • trois ans, deux millions et demi de tonnes' " de denrées alimentaires avaient ésté dédiar- ; gées <i Rotterdam pour le compte de la' " ' Commission for Relief. Ce chiffîre Tiontre' • à la fois l'intensité de l'effort accompli et ' les obstacles rencontrés dans la réalisa-*-' ■ tion des projets initiaux. Les livraisons portent surtout sur desr " denrées alimentaires telles que la farine et . les céréales, la levure, le lard, le saindoux, j les fèves et les pois, le lait condensé, — des effets d'habillement, et des denrées introu-1 j vables en Belgique, telles que le savon. j Tout cela, en ce qui concerne la Belgique, I ^ est acheté sur les crédits que nous ont oxt-j" vert nos alliés, — la très grosse partie de . ces crédits étant fournie par les Etats-Unis* J »J5T. Ceci n'est même pas une esquisse dé l'œuvre. Il faudrait des pages rien (pie ■ pour en montrer les grandes lignes, — à plus forte raison pour dire le travail, l'ingéniosité, le dévouement déployés par , Hoover et ses assistants dans l'accomplis-a sement de leur admirable tâche. On s'en rend compte en visitant les bureaux du Relief à Londres. Les diagrammes apposés aux murs, les multiples pho-tograpihies, les messages envoyés- d'Amérique, tout concourt à montrer à, la fois combien toutes les pensées des promoteurs QUATRIEME ANNEE. — 2.037 Lie Numéro lO eentimes -rj .^DIMANCHE Ï8WVOUT lôl».

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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