Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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15 januari 1916
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s.n. 1916, 15 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h70906t/
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LE XX' SIECLE RÉDACTION & ADMINISTRATION fîiir rue it la Bourse — LE EAYRS Téléphone: Le Havre n' 14,05 Directeur : FEBNAHD BSBRA? Tontes tes communications concernant la rédaction doivent être adressé* sSx",rue de la Bourse,Le Havre% LONOON OFFICE: 21,Pantori Street (Leicester Squares.w). ABONNEMENTS Franc® 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestr# Angleterre.... 2 sh. S d. par mois. • .... 7 3h.6 d. par trimettra Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 fior. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. • .. 9 fr. » par trlmastf* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonoes 4* paget Ofr. 40 la ligne Petitesannonces4* pags:Of>.301aligna Les petites annonces sont igalemen reçues à la Société Européenne de publi oité, 1o, rueda la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien beige paraissant au Havre Ces socialistes allemands et la guerre VES DISSENTIMENTS S'ACCENTUENT. LIEBKNEOHr AURAIT ETE EXPULSE DU PARTI. UNE QUESTION A PROPOS DE LA BELGIQUE Les dissentiments entre socialistes allemands prennent un tour plus aigu et uno dépèChe d'Amsterdam annonce même que le groupe socialiste du Reichstag aurai t prononcé l'expulsion du député Liebknecht. Nous avons dit que Liebknecht avait adressé au gouvernement .dans la séance de rentrée du Reichstag, des questions gênantes. Voici notamment, d'après le « Tag-çacht » de Berne, le texte d'une de ces questions intéressant particulièrement la Belgique : « Lo Gouvernement est-il prêt à présenter au plus tôt au Reichstag les renseignements sur In situation des populations des pays occupés par les armées alleman des, sur leur approvisionnement, sur leurs conditions d'hygiène, leur situation de droit, le nombre, le mode et les motilf 1 des condamnations prononcées dans o •} pays h titre de représailles par les autorités allemandes, l'importance des réquisitions militaires effectuées, sur les biens des particuliers avec leur justification, Et SURTOUT SUR LE MONTANT DE LA CONTRIBUTION DE GUERRE APPLIQUE^ A LA BELGIQUE ? » Le gouvernement impérial n. refusé de répondre, mais les socialistes du Reichstag répondent à sa place... en expulsant Liebknecht. LES SOCIALISTES ANNEXIONNISTES CONTINUENT Nous disions l'autre jour qu'il est inexact nU'on ne trouve plus en Allemagne de socialistes partisans d'annexions territorial Tes. Le député Ledebour, un des membres de la minorité, vient de prouver combien nous avions raison dans un réquisitoire dirigé contre Lenisch, ancien, transigeant converti, et contre le docteur Landsberg, l'orateur adjoint à Scheidemann, pour l'interpellation récente du parti au Reichstag. Lede-bour accuse nettement certains socialistes de la majorité d'être annexionnistes, comme de simples conservateurs, nationnaux ligéraux ou autres bourgeois nationalistes par l'odeur alléchés. Pour motiver son accusation, Ledebour soulève le voile des discussions secrètes du groupe parlementaire. Et il marque la position de la question d'une manière singulièrement nette et de nature à. mettre, en somme, le socialisme allemand en posture embaras9ante non seulement devant le. socialisme français, mais devant l'ensemble du socialisme international.« Au cours ds discussions, très longues, du groupe du Reichstag, écrit Ledebourg, nous avons uniquement demandé qu'aucun changement territorial ne puisse s'accomplir sans le consentement des habitants de ces pays. » Et Ledebour accuse Lensch, ancien directeur de la « Leipziger Volkszeitung, » «d'être pour l'annexion, de Belfort », et Lsndsberg d'avoir défendu au groupe « l'annexion à Test de la ligne de la Naref-pour des raisons stratégiques ». Et il ajoute : « Et voilà où nou6 sommes arrivés : les porte-parole de la majorité trouvent le courage de sortir avec des plans d'annexions des plus funestes, pendant qtue devant l'opinion publique les représentants de la miajo; rité affirment qu'eux aussi sont contre les annexions. » L'oppos!tion à cette duplicité d'e la politique de la majorité est le devoir die chaque sozialdemoerate qui garde encore les-principes du parti. C'est ce que la minorité du groupe a fait au Reichstag. Et maintenant les camarades ont à dire le mot décisif dans les organisations.» Ledebour en appelle aux comités socialistes régionaux, ërà" attendant que le comité ■général du parti pour l'Allemagne se saisisse du dé'bat. Le vote de la minorité (les vingt et vingt-quatre abstentionnistes) contre les mouveaiux crédits de guerre de douze milliards est successivement porté à l'ardre du jour des organisations locales. Il est intéressant de suivre ce mouvement où les opposants nie paraissent pas jusqu'ici avoir le dessus. C'EST LE DECOURAGEMENT DES MASSES QUI EXPLIQUE LES DISSENSIONS SOCIALISTES Le Temps (numéro du 13 janvier) a fait à propcs du découragement qui se manifeste en Allemagne {tes réflexions très judicieuses : Ce découragement croissant et l'état d'esprit qui en est la conséquence expliquent l'attitude des dissidents de la Sozialdemo-kratie. Les Haase, les Kautsky, les Liebknecht sont, il est vrai, resités plus pénétrés de la doctrine du parti que les opportunistes des puissantes et riches organisations syndicales. Mais M. Haase, qui est aujourd'hui un des apposants les plus en vue, n'en a. pas moins lu les déclarations <lu parti à la séance du 4 août 1914, et ce ax'est qu'il y a un mois qu'il refusa de voter le troisième emprunt guerre. T.,e grand théoricien de la Soziadiemoferatie, ST. Kautsky, prophète de la minorité, s'égare dans die spécieux raisonnements pour démontrer comment, en 1914, alors que les Allemands venaient de violer la neutralité belge, il ne pouvait assumer la responsabilité de recommander le rejet des crédits pour la guerre. Et aujourd'hui même, il continua à parler comme si les Allemands n'étaient pas les agresseurs. La minorité socialiste reflète le courant d'opinion populaire qui réclame le plus vigoureusement la paix, elle s'accroît à mesure que ce courant s'élargit. Elle n'entend nullement provoquer une scission du parti où la majorité représente les éléments plus patients de la masse. Des deux côtés, on s'invective et on s'injurie dans le ton fiabi-. tgei des polémiques teutonnes, mais chaque grou^ eu amendant Me intérêts élf* toraux, concourt au maintien de cet orga-P nisme très complexe qui s'appelle le parti ' socialiste allemand. Un journal de cette majorité, la Voix du. peuple, de Chemlnitz, écrit : « Les socialistes allemands sont unanimement décidés à. lutter pour empêcher l'anéantissement militaire et économique de l'Allemagne, pour empêcher que l'Alsa-ce-Lorraine ne soit livrée aux armes enne-r. mies ou au vote d'un plébiscite. » Les Haase et consorts demandent la paix immédiate et sacrifieraient volontiers non pas l'Aïs ace-Lorraine, mais l'impérialisme allemand à la reprise sans délai de la lutte des e- classes ou des rapports de l'Internationale îo ouvrière. C'est toute la dispute actuelle ie diorït l'intérêt pour nous consiste surtout it d'ans la clarté qu'elle fournit sur les senli-t. ments des masses allemandes. it La fatigue qui gagne l'Allemagne, et dont -,e ces polémiques sont le reflet, aussi bien que ê- certaines hésitation^ que l'on remarque pr. dans l'attitude du gouvernement,se traduit s- clairement dans le conflit entre ces deux ;i- courants populaires.Et les progrès de la minorité socialiste de même que la baisse générale du moral teuton laissent prévoir la-n- quelle de ces deux tendances l'emportera. ,i- Les séances publiques du Reichstag sau-iS verant aussi longtemps que possible la n face à l'orgueil teuton. 11 suffit toutefois de rs se reporter aux grandes séances de 1914 et je de 1915 pour mesurer le chemin parcouru i ^ dans la voie du désenchantement. L'empire , f tentera-t-iil de remonter, la pente par un suis prême effort militaire ? Il suffira aux alliés is de tenir tête à l'attaque et de continuer à r. presser I'ennem'i partout pour gagner dé-teirtivement la partie. \7- E. —— i LA SITUATION MILITAIRE ■ S y. on et Vendredi 14 janvier. o- a- Si l'on n'en est point encore à dire que les Alliés n'ont plus guère de fautes à com-ie mettre, encore qu'ils les aient accumulées as en Orient, cependant on est en droit de se *é demander qui donc commande à l'ensem-ir- ble de leurs opérations. Des publicistes ne ai- font plus mystère de ce Sait que si, au dé-a- but de la guerre. — en automne 1914, — e- ki magnifique escadre de l'amiral français es Loué de Lapeyrère, en liaison avec les n- forces monténégrines, ne s'empara point jx du Gibraltar autrichien des Bouches-du-®s Cattaro, c'est que, directement ou indirecte- tement, des objections seraient venues de is" lo. Consulta. Or, voici que .les Italiens,char^ 'e- gés aujourd'hui, suivant le vœu de leurs 11 aspirations nationales, des opérations dans de l'Adriatique, laissent les Autrichiens con-ne quérir le mont Lovcen et marcher sur Cet-•u_ tigné et sur Antivari, sans tirer un coup de lis fusil ! C'est à n'y rien comprendre et nous a" ne nous chargeons point de l'expliquer. Et cependant notre lermeté et notre cor. fiance n'en doivent point être ébranlées. Il '8' est lamentable que la Montaigne Noire soit Jn violée ; il est profondément triste que Gal-?" lipoli, —■ ce 'Charnier, — ait dû être évacué après tant d'efforts héroïques ; il est regret-,. table que Bagdad n'ait point capitulé. 11 est surtout et par-dessus tout démoralisant que les Alliés n'ont pu sauver aucun des petits peuples dont ils se sont faits les champions et que le Monténégro, après la Serbie et après la Belgique, sort maintenant la chose d'un implacable ennemi. Et, malgré tout, il faut se persuader de la victoire. Le vote des Communes nous u' en apporte l'éclatant présage.Ce vote, c'est. n? en effet, la promesse, gravée dans l'airain. """ que l'Angleterre, que tout l'Empire britan-|0: nique, avec ses incalculables richesses et es tous ses hommes, veut mener la lutte jus-qu'au bout. Que nous voilà loin des débuts de la guerre, où, péniblement, l'Angleterre ''û débarquait sur le continent sept petites^ di-î1' visions d'infanterie, dont la dernière n ap-ill parut à Ostende que deux mois apresi le „ commencement des hostilités: Ce nest pius désormais l'année britannique, mais In nation britannique qui fait la guerre et, si «1 l'Histoire connut des années britanniques ÎT qui furent vaincues, elle ne connut point g, de défaites de la nation britannique. A part ce t'ait immense, les événements h sont aujourd'hui ce qu'ils étaient hier. En : .J Russie, c'est toujours le recueillement : pré-lude de la guerre de tranchées ou prélude K)I do nouvelles actions ? Nul ne le saurait j0 dire. Au Monténégro, le mont Lovcen est perdu et, dès lors, Cettigné est abandonné et les troupes monténégrines, qui luttent sur la frontière de l'Herzégovine et à la lisière du Sandjak sont virtuellement couplées de la mer, sinon entourées. La situation est d'autant plus critique qu'il parait foi't malaisé, sinon impossible, d'amener . encore des renforts sérieux : la voie de ter-!,e re est détestable et le port monténégrin s : d'Antivurri est non seulement médiocre, îs- mais entouré de sous-marins ennemis st ;nt de mines dérivantes. Les débris de l'armée io- serbe doivent être encore incapables d'une 'b- action sérieuse puisque les Puissances al-'é- liées les transportent à Corfou. Quant aux 31'- troupes italiennes, jusqu'ici débarquées h ;a" Valona et à Durazzo, elles y sont bien loin îSt d'Antivari et, malgré l'appui des bandes en albanaises d'Essad, elles ont à se prcoecu-ns- ppp jjg l'action bulgare et autrichienne en ,ce Albanie. Au nord de Salonique, on escar , mouche ; cependant, jusqu'à plus ampis informé, notre impression se confirme que ,ts- l'ennemi songe à pousser à fond son actron ns vers l'Adriatique avant que de s en prendre "?r sérieusement à Salonique. Mais, vraiment, les Alliés, là-bas, ne déjoueront-ils pas, en ,ne ce cas, son dessein, en prenant une vigou-reuse offensive, maintenant surtout qu'une bonne partie des troupes de Gallipoli leur " ont été envoyées en renforts ? A mi-chemin de la longue" route de Bassorah à Bagdad. „i o.i continue à se battre à Kut-el-Arnara et ii; plus en aval. Les Turcs prétendent inves-tir les 10.000 soldats hirido-britanniques re-IL; tranchés à Kut-el-Amara ; mais, d'autre Pt part, le général Aylmer marche au se-u~ cours de ces troupes assiégées ; et, aux der-nières nouvelles, il a enlevé Sheik-Saad. bi- Puisse-t-il arriver avant que Ivut-el-Amara ia. ne soit un nouveau Karthoum ! ' ■' PasU GRQKAEBT. ; Trois nouveaux ministres dans le Cabinet belge r 1,0'J 1 L'union parfaite de notre nation contre - ses ennemis vient de s'affirmer solennelle-s ment. Lo Roi, sur la proposition du conseil des ' ministres, vient de faire appel au concours s de trois des membres les plus marquants e de l'opposition : MM. le comte Goblet d Al- 2 viella, chef de la gauche libérale au Sénat •• 1 Paul Hymans, leader de .la gauche libérale à la Chambre et Emile Vandervelde, leader it de la gauche socialiste. e Ces messieurs qui étaient ministres d'Etat ? feront désormais partie du cabinet et par- x ticiperont ainsi plus directement au gou- i- vernement du pays. [: Lg voyage k Cardinal Mercier a hoio q Le cardinal Mercier venant de Clùasso u et se dirigeant vers Rome est arrivé à Mi-'e lan jeudi ; il a été salué par les repré-'s" sentants du cardinal Ferrari et il s'est ren-à du à l'archevêché. - LESFA1TSDUJOUR M. de Bethnwnn-Hollweri a présidé \eudi ; la séance de rentrée de la Diète prussienne : on ne trouve dans son discours d ouverture que les variations obligées sur les victoires des armévt allemandes et la solidité économique de l'Empire. Pendant ce temps-là, MM. Erzberger et Heine taisaient, au Reichstag, le procès de la censure militaire. La censure allemande [0 est d'ailleurs l'objet de 1res vives critiques ; i- à la commission du biulget, un député libéral !S a déclaré : « C'est une jaute de la censure ;e d'avoir interdit de parler des émeutes, car la r- presse ennemie a eu, malgré tout, eonnais-ie sanec de ces renseignements et de façon 6- exagérée. » r* vwwwwvw ts 's La. discussion en troisième lecture du pro-it jet de service obligatoire commencera iundl. I Au cours de ces nouveaux débats, certaines c" modifications, esquissées par M. Asquitli cl le destinées à rassurer complètement la classe r" ouvrière, seront apportées vu texte du bill •s qui ne pourra servir dans l'avenir ni à l'cla-1S bassement définitif du service obligatoire -1" pour tous, ni à ta proclamation de la mobili- salion industrielle. le Néanmoins, la Fédération des mineurs a ls décidé à l'unanimité de s'opposer au projet relatif à la conscription. Mais elle attendra t que le proiet soit devenu toi avant d'arrêter II les mesure^"à prendre. it 1- -r — î A PROPOS D'UNE INTERVIEW It »0« ; ÎS :3 Une précision nécessaire à propos de l'in-la terview de M. Vandervelde i-eproduite et e" commentée dans le « XX8 sièvle » des 8 et janvier. Un confrère s'étant mépris sur le l'origine de cette interview, disons qu elle 13 a été publié dans le « Nieuwe Rotterdams-•- che Courant » par le correspondant de ce 1- journal a.u Havre, qu'elle a été reproduite i" par le « Belgisch Dagtolad » et que la tra-et duction française en a paru dans 1' « Hu-s' manité » du 7 janvier. lîi ' Encore un transfuge j® «0« 13 ^ Sous ce titre, nous lisons dans le « BeJ-fg gisch Dagblad » du 4 janvier : it « Le bruit s'était répandu en Belgiaue depuis plusieurs mois que le démocrate-ts chrétien Hector Planquaert, qui a toujoirrs n été germanophile, inclinait vers l'ennemi, é. L'homme vient de se démasquer dans la mole ribonde « Vlaamsche Stem ». II y écrit un it article « La Belgique et l'avenir » qui naît turellement a pu être envoyé en Hollande -ê avec approbation et félicitations du cen-seur.Son article est une honte. A noter que l'auteur était déjà compro-, mis lors de la fondation de la « Vlaams-•j che Post. » jr — : LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE Washington, l'4 janvier. — Le département ^ d'Etat a appris officiellement qu'un autre Américain a été tué par les bandits rnexi-'I cains près de Guenro. 1 Un numéro de plas par semaine , Le XXe Siècle paraîtra désormais le lundi 3 —O— 3 3 Pour répondre au désir qui nous a été ex- - primé par de nombreux lecteurs du front et : d'ailleurs, nous avons décidé de publier 3 désormais un numéro du lundi. r Malgré cette amélioration notable, le prix de l'abonnement ne sera pas augmenté. t Nous prions nos nombreux lecteurs et . abonnés d'Angleterre de bien vouloir excuser ■ le retard avec lequel ce numéro du lundi paraîtra. Ce retard est dû à l'interruption du _ service du Havre-Southampton la nuit du dimanche au lundi et il nous est impossible de l'éviter, - La lettre des évèqiies belges éditée en brochure Le <! XX' siècle » a décidé de publier en brochure le texte de l'admirable lettre de i i l'épiscopat belge à l'épiscopat allemand. | Cette brochure contenant lettre et annexes 1 ne coûtera que 10 centimes l'exemplaire. ' (0 fr. 20 franco), ce qui en permettra une ^ trè3 large diffusion. s Nous publierons en même temps, dans - les mêmes conditions et au même prix une traduction flamande de ces documents sen- e sationnels. s On peut dès maintenant adresser les de-. mandes au bureau du journal. •5BT mm " ■ ■■ »£K l• t Communiqué officiel français a Paris, 14 janvier, 15 heures. Faible activité de l'artillerie au cours de a la.nuit. r ÂV SUD DE LA SOMME, dans le secteur de Lihons, une de nos patrouilles a attaqué une patrouille ennemie qui s'est enfuie, lais-• sant sur le terrain deux morts et un blessé. EN CHAMPAGNE, nous avons pris srji.s 7 notre feu et dispersé des troupes allemandes ' en mouvement dans les boyaux et les tranchées de la butte du Mesnil. CRISE MINISTERIELLE AU GRAND-DUCHE DE LUXEMBOURG e Luxembourg il janvier. — Le ministère est démissionnair e. e (On lira en 3e page des détails sur les inci-e dents qui ont précédé oette crise.) L" LE MESSAGE DE NOUVEL AN DU TSAR A SES TROUPES Petrograd, 14 janvier. — A l'occasion de la nouvelle année, le tsar a adressé aux armées de terre et de mer um ordre du jour les exhortant à consentir aux sacrifices indispensables pour assurer la victoire, sans la-1" quelle la Russie ne peut pas assureï* soîî indépendance, ses droits, faire valoir son e travail et développer ses richesses. j3 LA DEFENSE DES PAQUEBOTS CONTRE LES PIRATES n i- Washington, 14 janvier. — Le d'épartenwot e d'Et;at a autorisé le départ d'un paquebot i- italien ave/- deux canons, sur l'assurance que ces pièces ne seraient employées qu'en cas die. défense. INCENDIE CRIMINEL A LISBONNE ~ Lisbonne, 14 janvier. — Un incendie dû à la malveillance a éclaté, dlans la soirée, dans un dépôt de la manufacture d'uniformes militaires.it Outre les dégâts matériels signalés, il y e a eu trois morts et de nomihrteux blessés', i- On croit que d'autres cadavres sont sous les décombres. m Vient de paraître : :n | Une nouvelle liste l ■ de prisonniers belges ie m îr in Le premier fascicule de notre nouvelle liste de militaires belges prisonniers en pj Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. Il contient, en 24 PAGES GRAND FOR- S- MAT, les noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENTRE e- LA LETTRE A ET D E T inclus. "e° Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contre r- l'envoi de 0 fr. 60 EN UN BON POSTAL au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter, Le Havre. a Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Office, tPantan Stiert (teiMster Sfiuar») MnSwi 9. W. Joindre 6 PENCES. ( LA PROTESTATION DES EVEQUES BELGES La fin du réquisitoire êpiscopal contre les crimes allemands WVVWWVAWWVWVWWW AWWVW^W Nous donnons ci-dessous la fin de la lettre des éveques belges aux évêques allemands ainsi que les importants documents publié; en annexes : l'allemagne viole encore constamment en belgique LE dholt international Or, tout ce que nous savons, nous, pau vre-' Belges qui subissons passagèreinen la domination de l'Empire, c'est que le Pou v qui s'est engage d'honneur à nous go :veitner d'après ie droit international co ùdiie d ais la G invention de La Haye mécon mait oes engagements. Nous ne parions pas des abus individuels connais contre des particuliers uu des e>>m mimes et dont le carac'.ere ne pourra êlrt établi que par une inel-rilétian contradic toire après la guerre; nous ni visons, er ce monii'iit, que les actes du Gouvernement tels qu'ils résultent de pièces orficiel'es éma nant de lui. affichées par lui aux murs d( nos villes, et engageant,# en conséquence sans discussion possible.' directement sa res ponsabilité. Or. :cs infractions à la Convention de la Haye, depuis la date de l'occupation de nos province^ sont nombreuses et ilagrantes Nous les rangeons ici sous quelques têtee de chapitres, et nous fournirons en An,nex< les preuves de nos allégations. Voici ce; principaux chef d'infraction : Punitions collectives édictées à raison _ oi faits individuels, contrairement à 1 articlt 50 de la Convention de La Haye ; Travail forcé pour l'ennemi, contraire ment à l'article 52 ; Impôts nouveaux, en violation des arti ctes 48, 49 et 52 ; ■ Abus des réquisitions en nature en vio lai'on do l'article 52 ; Méconnaissance des lois en. vigueur dani la pavs, contrairement à l'article 43. CES VIOLATIONS DU BH01T INTEB NATIONAL, qui aggravent notre rnalheu reux sort et accumulent, dans des cœur: habituellement pacifiques et charitables des ferments dô révolte et de haine, NI SE POURSUIVRAIENT PAS, SI CEU> OUI LES COMMETTENT NE SE SEN T AIENT SOUTENUS, SINON PAR L'AP PRORATION POSITIVE AU MOINS PA1 LE SILENCE COMPLAISANT DE TOI). CEUX OUI FORMENT L'OPINION DAN! LEUR PROPRE PAYS. Avec confiance, donc, nous reprenon; ■ ™tm appel à vôtre* charité *, nCvus somme iés faibles, vous êtes les fortsj venez e jugez "s'il vous est encore loisîblcTe ne. poin nous secourir. CE QUE demande l'interet religieux Il 'y à d'ailleurs, à "la" constitution d'un Commission d'enquête par des membre de l'épiscopat catholique, des raisons d oi dre général: Nous y avons appuyé déjîi, le «peetael que donnent au monde nos divisions es déconcertant ; il lui est une occasion d scandale, et éveille chez lui des pensées d blasphème. NOS populations ne comprennent pa que vous puissiez ignorer la double iniquit flagrante qui s'est abattue sur la Belgiqu — la violation de notre neutralité ; la con duite inhumaine de vos soldats — et qiK la connaissant, vous n'éleviez-pas la voi pour la condamner et vous en désolidari ser. En revanche, ce qui <4oit scandaliser O: populations, protestantes et catholiques c'est 1e rôle prêté par votre presse au clei gé belge et à une nation à, laquelle, depui trente ans, préside un Gouvernement ne toirement catholique ». Prenez garde, di sait Mgr. l'évéque de Hildesheim à soi » clergé, dès la date du 21 Septembre 1911 » ces griefs que la presse répand sur 1 » compte des prêtres, des moines, des reli » gieuses des nations catholiques, creusen » un fossé entre les catholiques et les pre ii testants du sol allemand, et l'avenir reli ii gieux de l'Empire est mis en péril, ((i) La campagne de calomnies contre notr clergé et notre peuple ne s'est point ralen tie. Le député du centre Ezlrerger sembl s'être donné le rôle de la fomenter. Jus qu'en Belgique, dans la cathédrale d'An vers, le lis» Dimanche après la. Pentecôte j un de vos prêtres, Heinrich Mohr, osai ! dire, du haut de la chaire de vérité au: soldats catholiques de votre armée : « De documents officiels nous ont appris cou: n ent les Belges ont pendu à des arbres de soldats allemands, les ont. arrosés de liqai des bouillants, les ont brûlés vifs. (7) » Il n'v a qu'un moyen de faire cesser ce scandales, c'est la mise au jour de la vérit pléniere, et la condamnation publique, pa l'autorité religieuse, des vrais coupables. Il y a pour les gens honnêtes, croyant ou incroyants, un autre sujet de scandai c'est la manie de mettre au premier plar la supputation des a.vantages et des désa vantages qu'auraient les intérêts catholi ques au succès, soit de la Triple Alliance soit de la Quadruple Entente. Le professeu Sohrors, de l'Université de Bonn, (2) a, 1 premier, à notre connaissance, voué se: loisirs à ces calculs agaçants. Les résultats religieux de la guerre son le secret de Dieu, et aucun de nous n'es dans les confidences divines. Mais il v a une question qui domina celle-là t'est une question de morale, d droit, d'honneur. Cherchez avant tout, dit Notre' Seignleu: (SI Der Krieg und der Katholizismus, von Dr Heinrich Sehrors, prof. d. Katholis chen Thelogie an der Univërsitat in Bonn l'ais (m ijun doit, advienne nue .pourra i dans son saint Evangile, le royaume de Dieu et sa justice : le reste vous sera donné par surcroît. LE DEVOIR SUPREME DES EVEQUES Aussi avons-nous, à l'heure présente, nous évêques, un devoir moral et, par conséquent, religieux, qui prime tous les autres, c est de recnerclrer et de proclamer la vérité. Le Christ, dont nous avons l'insigne honneur d être à la fois les disciples eï les ministres, na-tiil pas dit : « MA MISSION SOCIALE EST DE RENDRE TEMOIGNA- i i- A LA VÉRITÉ ? „ a Ego ad hoc veni iri : n undum, ut testimonium perhibeam veri- tatii ». Au jour solennel de notre consécration ' episcopale, nous avons promis II Dieu et à 1 hgilise catholique de n'être jamais des dé serieurs de la vérité, de ne céder ni à l'ambition ni a la crainte, lorsqu'il s'agira da ' Pf?uver lue nous l'aimons : n Veritaten> diligat, neque eam unquam deserat, sut laudibus aut timoré superatus. » Nous avons donc, de par notre vocation : un rôle commun et un terrain d'entente. La : eonfusrorr règne dans les esprits : ce que ' lUS, «nsaPRoHent lumière, les autres l'ap. i re.lent tenebres ; ce qui est bien pour les i uns, est mal pour les autres. Le tribunal i d enquête contradictoire,auquel nous avons honneur de convier vos délégués, contri- ■ ruera, nous en nourrissons l'espoir à dis» 1 Siper plus dupe étpiivoque : « Non pon.U ii cem tenebras, nec tenebras lucenr ; non . <icat ma lii m bon uni, nec bonurn malnm. t De toute l'ardeur de .ses vœux, Notr? . ;--iint Père le Pape appelle la paix ; dana ta lettre quil a daigné vous adresser à Kul-da, lors de votre dernière réunion. 11 vous pressait. Il nous presse tous de là désirer i avec lut. Mais il ne la veut qu'appuyée suï ^iJeS!>Mldu droit ^ de.la dignité des peu-pJes . <( Dum votis oit ni bus pocérti exp"t;-. n us; otque earn quidém pacém, quae el ' di"nitati 6I, °'>US e' P0?11'01™1 congruai ' Di^OUS r^P°nclroris donc au vœu de notre : travaillant de concert à " WmwES'4T?LET TRIOMPHER LA " si?n 7F't?,o5,^AQLELLE doit REPO- 1 Svo rHICE' L'HONNEUR DES NA- ; TIONS, ET FINALEMENT LA P-\IX 5 Agréez, Eminences et Vénérés Collègues, I expression de nos sentiments respectueux ; et de fraternel dévouement. î D .1. Card. Mercier, Arch. dô 1 Malmes: Antoine, ëvëgûë "de Garid. Gustave J., évôque de Bruges. Thomas Louis, évêque de Namuh Martin Hubert, évêque de Liège. Amédée Crooy, évêque nommd de Tournai. ANNEXE. I. t Lettre adressée par Sa GrandeUx Mon&eî-3 (pieur l'évéque de Liège à-Monsieur le com- 2 mandant Bayer. gouverneur de Liège. à Ici date du 18 août 1014'. 3 . Monsieur le Commandant, I Je m'adresse à voTre' cœur d'homme et de chrétien et je vous supplit? de faire mettre urn • terme aux exécutions et aux représailles. On m'a appris, coup suir coup, quo -plusieurs vllla- - ges or.t été détruits, que des personnes notables, parmi lesquelles des curés, ont été fusillées que 5 d'autres ont été arrêtées, et tous ont protesta de leur innocence. Tels que sont les prêtres de ' mon diocèse je ne puis croire qu'un seul se soit , rendu coupable d'actes d'hostilité envers les sol-5 dais aHèmawls. J'ai visité plusieurs ambutlances - et j'ai vu que les blessés Allemands y sont soi- - gnés avec ie -môme zèle que les Belges. Eux-i mêmes le reconnaissent. Si les soldats de l'armée , belge, placés aux avant-postes onl tiré sua- les j Allemands à leur entrée en Belgimi^ n eu t-on 1 en> faire un crime à la population civile ? Et si . même quelques .civils avaient aidé les soldats à L repousser les eclaireurs allemands, peut-on on ■ rendre responsable la population entière, les - femmes, les enfants, les prêtres ? — Mais je no > veux pas discuter les actes du passé, je vous de-3 maede seulement, au nom de l'humanité et de . Dieu, d'eftnipêoher les réprésailles sur des f/t>pu- > lations inoXfensives. Ces i-eprésailles ne peuvent ' pins avoir de but utile, mais «pousseront les populations au désespoir. Je serai heureux de pouvoir vous entretenir i sur ce sujet, car j'ai_j&. confiance que vous vouiez t comme moi adoucir les maux de la guerre aui c Jaeu de les aggraver. 5 Au dernier moment j'apprends que le cure de . R.... est arrêté et conduiii à la Chartreuse, j'igra-, re ce dont il est accusé, mais je sais qu'il est incapable de commettre un acte d'hostilité en-" vers vos soldats : il est bon prêtre, doux et charitable. Je réponds de lui et je vous supplie do le 3 rendre à sa paroisse. $ Veuillez agréer, etc.. :■ (Signé : ) M. H. RUTTEN, év. de Lièvre. Cette lettre resta sans réponse, mais les mêmes 5 protestations furent renouvelées, le 21 août, a i M. le général KOLOWE. devenu entretemps i gouverneur militaire de Liège. Les mêmes protestations, fortement développées et énergiquement accentuées, furent, renouvelées dons un entretien avec le Gouverneur-» Général de la Belgique occupée Monsieur VOM r DEB GOLZ-pacha, alors logé au palais épisco-î pal avec son Etat-Major, le 20 août. ; (Signé : ) M. H. RUTTEN, év. de Liège. ANNEXE II j Cette Annexe contient : 1° Une lettre de Son Eminence le Cardi-. nal MERCIER, Archevêque de Malines à Monsieur le Kreischeî de la circonscription de Malines, en date du S4 Janvier 1915. 2° Une communication de S. E. le Cardinal de Malines, transmise au Gouvernement Général, par l'intermédiaire de it Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT Samedi 15 Janvier 1916 2 2e ANNEE.— Série nouvelle -N* 432

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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