Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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19 september 1917
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s.n. 1917, 19 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w0b184/
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TROISIEME ANNEE. - N° îôôfi U© ÎST uméro : lO centimes M-POrmrTVT .trt cri'DrrTl\/Tt>OT7l ÏQi*r PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone i ©4 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Le prochain coup de l'Allemagne Fidèle à une méthode que nous l' yons vue employer à l'approche de ch cune de ses déclarations solennelles, chancellerie allemande multiplie L informations à propos de sa répense la note pontificale. De Bàle et d'Am terdam partent chaque jour de non breuses dépêches consignant des décl rations de l'un ou l'autre personnagô c de quelque journal d'outre-Rhin sur paix que l'Allemagne va offrir a inonde. Et ces déclarations se suivent sai toujours se ressembler. A Vienne, li officieux déclarent que la réponse d( empires centraux contient de ii magn ni mes concessions que la paix ne pouri plus être retardée. Telle -est la nouvel que signalent en même temps le co respondant du Daily Telegraph à Mile et le représentant du' Tijd dans la c pitale autrichiènne. Mais à Berlin, c est plùs réservé et plusieurs journal ayant annoncé que l'Allemagne alla renoncer à la Belgique, on fait savo aussitôt à la Strassburger Post que cet nouvelle est inexacte et que, contrair ment aux assertions du député Erzbe ger, l'Allemagne n'a pas encore arrê sa décision en ce qui concerne la Belg que et la Lithuahie. De leur côté, 1 Munchener Neueste Nachrichten éci vent que l'Allemagne, en répondant a Pape, n'aborde nullement dans leurs d tails la question de la Belgique et 1 autres questions territoriales. • Le Daily Telegraph croit que « 1 bruits de paix qui circulaient à Berl; à la fin de la semaine dernière avaiei leur origine dans les pronostics relati au caractère extrêmement conciliant c la réponse allemande à la note pontil cale, dans les déclarations faites par A Michaelis à quelques amis à la gare c Stuttgart, où le chancelier avait expr iné l'espoir d'une fin prochaine, de guerre, et enfin dans des' articles de ce tains journaux allemands généralemei "bien renseignés ». Depuis lors, la no allemande aurait été remaniée dans u «ens opposé à toute concession. Il est à noter que ce pas en arrièi coïncide avec diverses manœuvres tei tées dans l'espoir de diviser les allii ou d'énerver leurs résistance. Le Fren denblatt de Hambourg et d'autres jou ïiaux allemands ont annoncé ces jour ci que l'Angleterre serait prête à abai donner la Russie à sa destinée et à pe •mettre à l'Allemagne de s'annexer 1< provinces baltiques. Ce plan porte trop visiblement ' marque de fabrique boche. Ne voit-c pas tout ce qu'il permettrait à l'Allem ,gne : pour le présent des concessioi impressionnantes en Belgique et en A sace-Lorraine ; pour l'avenir l'espo solidement fondé, comme le remar.qi le Temps, de « reconquérir sans peii (Strasbourg' et Anvers, d'écraser à jama fia France et de mettre enfin en pratiqt jje Gott straffe England ». L'Allemagne n'aura-t-elle pas, i >1933, suivant les calculs publiés l'aut: jour dans le Petit Parisien par le d puté A. Lefèvre, 8 millions de solda % opposer aux 3 millions de Français ' Il n'est pas possible que les gouvern ments de Londres, de Paris et de W rshington songent à voir dans une soli Ition qui aggraverait encore cette1 énorn ^disproportion les « garanties efficaces A ne M. Painlevé déclarait hier indi petisables à la liberté du monde, f Stylo. >» ——- —«—WWW —— iMiimlmmcEïiEïiB La désignation de M. Paul Hymai ipn qualité de titulaire du portefeuille ( 'la reconstruction nationale est imn pente. , Il est question de M. Van Langenhov secrétaire de l'Institut Solvay, comn chef de cabinet, et de M. Huibert, pr fesseur à l'Université de Liège, comn secrétaire-général du nouveau dépari ment ■■■■ ' ■■>■■■ WVWt"" ■ 1 1 - te Kaiser met à prix la capture du premier soldai américai Le haut commandement américain a é informé par les autorités militaires fra çaises que le kaiser a promis line récoi pense de 300 marks et trois semaines < (permission au premier Allemand qui fe: prisonnier un soldat américain. Cette information lut fournie par d prisonniers allemands récemment ca turés, qui déclarèrent que l'offre lut fai dans un ordre du jour à l'armée tout e tière. ■ I ■ !.. ■ WWW AU FRONT ITALIEN Officiel. Rome, 18 septembre. De nouvelles contre-al la que s ennemi ■ont été promptement repoussées dans zône Sud-Est du plateau de Bainsizza. S le Carso, duel très vif d'artillerie e( ti tré^uçnts de harcellement, ( AU FRONT FRANCO-BRITANNIQUE Actions de détail et canonnade COMMUNIQUES FRANÇAIS a- • 14 heures. 'a Au cours de la nuit, nous avons arrêti 2S deux tentatives ennemies sur nos petit; à postes, l'une au sud-est de Saint-Quentin s- l'autre dans la région des Bovetten. 1- De notre côté, nous avons réussi de. coups de main vers Itancourt et la fermi u de la Royère. Au sud de la Miette, à la suite d'un vio lent bombardement, des détachements en u nemis ont abordé nos lignes vers la routi de Neufchatel. is Un vif combat s'est engagé dans nos élé ments avancés d'où l'ennemi a été entière ig ment rejeté après avoir subi des pertes sen sibles ; nous avons fait des prisonniers. Sur la rive droite de la Meuse, grandi activité des deux artilleries dans la régioi 16 du bois des Fosses. r" Nuit calme sur le reste du front. ^ 23 heures. in Sur le front de l'Aisne, nous avons re poussé un coup de main ennemi sur no< tranchées au Sud d'Aillés. Actions d'artil . lerie assez vives en hampagne dans la ré ir gion des Monts et dans le secteur d'Aube te rive. e- Sur la rive droite de la Meuse, la luth r- d'artillerie a été assez violente au Nord di té la côte 344. j. Rien à signaler sur le reste du front. îS Aviation i- Dans la journée du 17 septembre, tint ,u avions allemands ont été abattus en com é- bat aérien ou par le tir de nos mitraïlleu ÎS ses- COMMUNIQUES BRITANNIQUES n Après-midi. it A part les rencontres de patrouilles dan; fs le secteur d'Ypres, au cours desquelle. >e nous avons fait quelques prisaaniers, riei -, à signaler. 21 heures. ^ Un coup 'de main a ét éexécuté ce rua tir ■ sur les positions allemandes du bois In verness par des troupes de la région di a Nord qui ont fait treize prisonniers maigri r- la vive résistance de l'ennemi. lt Notre position a été légèrement amélio ;e rée à l'Est de Saint-Julien. n Un détachement qui tentait, ce matin d'aborder nos lignes au nord de Méricour a été rejeté avec pertes par nos feux d> mitrailleuses. }' Activité de l'artillerie allemande au cour. JS de la journée vers Lagnicourt- Yimy e i- Nieuport. Les deux artilleries sont tlemcu r- rées très actives dans le secteur d'Ypres. 5- Nos observateurs d'artillerie ont fait hic beaucoup de bon travail, en dépit des i^ua r_ g es à faible hauteur et du très violent ven d'Ouest. Au cours de combats aériens, pet nombreux par suite du petit nombre d ap pareils allemands tenant l'air, trois aéro & planes ennemis ont été contraints d'aller n rir désemparés. Trois des nôtres rie son i- pas rentrés. 1S 1 ■ -www- ■1 ■ « - ^ UN TEMOIGNAGE EDIFIANT je L'avis d'un Allemand * sur la paix blanche n -g New-York, 17 septembre, é- « Rien ne me stupéfie plus que le fai ts qu'il se trouve en Angleterre des gens pou 9 croire qu'une paix durable peut être basé e_ sur line Allemagne incomplètèment vain eue. » 1- j. Tel est le message, dirigé contre les pa ie cifistes et les avocats d'une paix blanch. dans les pays de l'Entente, qu'envoie ai " New-York Times, un réfugié allemand, 1 S" docteur Hermann Rosemaïer, ancien cbe des services politiques du Morgenpost d> Berlin. * Rosemaïer, dans une dépêche qui ne tien pas moins de trois colonnes, expose en dé W tail les faits concrets contre lesquels s-iï lancent, tête baissée, les idéalistes et le; avocats d'une paix blanche. Il déclare que les idéalistes font autan de mal aux nations, considérées dans leu le ensemble, que les extrémistes russes, et i ■i- démontre à l'évidence que le parti des Jun kers est enoore le maître en Allemagne. Or e, la paix que s'efforce de faire signes l'Ai le lemrjtgne officielle, c'efet une paix qui lu 0. livrerait la Belgique pieds et poings liés ie qui mutilerait sans pitié la -Serbie et 1; Roumanie, qui annexerait des territoire e" français et russes, qui rendrait à l'Aile magne ses colonies et ses navires, qui lu — assurerait des indemnités de guerre. « C'est seulement par une victoire mili taire sur l'Allemagne, conclut Rosemaïer nque les Alliés pourront échapper à l'hor reur de subir la brutale domination d'un caste militaire abominable et sanguinaire,. té ■ vvvw ... ■ il ... - ï; line leçsa significative "* à quelques pacifistes anglais es Londres, 18 septembre. n- Dans la région de Merthyr l'attitude de pacifistes a .:oulevé une grande indigna — tion parmi les anciens militaires, indigna tion qui s'est encore accentuée par le fai qu'un groupe de pacifistes a essayé à plu sieurs reprises d'interrompre le discour de M. J. A. Seddon, à la réunion patrioti que qu'il avait c-rganiséé. es Les vétérans sont décidés à proteste lu avec la plus grande énergie et à faire un ur démonstration contre Ms Philip Snowder rs qui a annoncé une réunion pacifiste à Mei thyr pour dimanche prochain, I LA POLITIQUE EN FRANCE ■ m ■ Le cabinet PainîeVé devant le Parlement ; Mardi après-midi ont eu lieu les téa ' de rentrée de la Chambre des dépuU ' du Sénat français. Elles étaient atten , avec intérêt parce que le cabinet Paii ^ se présentait devant le Parlement. ; Dans la matinée, deux groupes se réunis à la Chambre : le groupe de la chf radicale, qui s'est montré dispe j soutenir le cabinet, et les socialistes fiés, qui ont vivement discuté l'atti qu'ils auraient. MM. Compère-More Varenne ont défendu le vote pour le nistère ; tous les autres orateurs, r.c ment MM. Benaudel, Thomas. Bedc , Laffont, Loinguet et Vallières, se tont . noncés pour l'abstention. A 3 heures de l'après-midi, c'est de un hémicvcle et des tribunex combles M. Deschanel a ouvert les débats don lira plus loin le compte-rendu. Voici le texte de la déclaration mir i vielle qui a été lu à la Chambre pa\ . Painlevé et au Sénat par M. Raoul P - oarde des Sceaux : —♦ ; LA DÉCLARATION Messieurs, [ L'heure n'est ni aux longs discour aux longs programmes. Rassembler t< les forces matérielles et morales de la tion pour la phase suprême de la 1 c'est le devoir auquel le gouvernement et veut se consacrer tout entier. La guerre, à mesure qu'elle se proie 1 exige de tous une abnégation pius ; piète et un plus grand esprit de sacri 1 plus nous nous rapprochons du terme, la résistance morale de la nation de dra l'élément essentiel de la victoire. i contre cette résistance morale que ro: • nemis, n'ayant pu nous vaincre i champs de bataille, annoncent qu'ils i redoubler d'efforts. Au .g011vern.ur.2n redoubler de vigilance contre ces entr • ses insidieuses, et d'énergie contre qui s'y prêteraient. \ L'ŒUVRE DE LA JUSTICE Dans les instructions ouvertes, co ; dans celles qui pourraient s'ouvrir, la t tice suivra son cours sans hésitation, . faiblesse, sans qu'il soit tenu compte ( cune considération do personnes. Qu r que se fait le complice de l'ennemi doi . foir la rigueur des lois. [ Le Gouvernement compte sur le p< . tisme de tous, et sur la discipline _n . saire de l'opinion, pour que la ji accomplisse son oeuvre dans le tfalme t dignité, et qu'elle soit soustraite aux j ralisations imprudente?, aux rumeurs dancieuses, aux polémiques violente; ' partis. Quelle qu'en soit l'issue, ces ti affaires ne sauraient atteindre aucun ti. Mais il n'est point de manœuvres de nemi, il n'est point de défaillances ir duelles qui puissent détourner la Fi » de son inébranlable resolution. Cette ' lution, elle s'inspire des plus pures t bons de notre race, de ces principes ; reux de liberté que la Résolution a ser travers les peuples et qui rassemblen 1 jourd'hui, contre l'impérialisme alleu [ l'univers civilisé. LES BUTS DE GUERRE Si la France poursuit cette guerre ; n'est ni pour conquérir, ni pour se 1 ger, c'est peur défendre sa liberté el 3 indépendance, en même temps que ; f berté et l'indépendance du monde. Se 3 vendications sont celles du droit m elles sont indépendantes du sort de; t tailles. Elle les proclamait solennelle - en 1871, alors qu'elle était vaincue ; 3 les proclame aujourd'hui qu'elle a fait 5 tir a ses agresseurs le poids de ses ai t Désannexion de l'Alsace-Lorraine, r ration des préjudices et des ruines c: 1 par l'ennemi, conclusion d'une paix qi - soit pas une paix de contrainte et d£ , lence renfermant en elle-même le g - de guerres prochaines, mais une paix i où aucun peuple, puissant ou faible , soit opprimé, une paix oii des gara i efficaces protègent la société des na 3 contre toute agression d une d'entre e - tels sont les nobles buts de guerre 1 i France, si on peut parler rie buts de gi quand il s'agit d'une nation tsui per «4. ans, malgré ses blessures ouvert! tout fait pour éviter à l'humanité les I reurs de la guerre. ' Tant que ces buts ne seront pas atte ' la France continuera de combattre. Ce prolonger la guerre un jour de troj serait commettre le plus grand crin: l'histoire, mais l'interrompre un jour tôt Serait livrer la France au plus d< dant des servages, à une misère maté et morale dont rien ne la délivrerait Voilà ce que sait chaque soldat nos tranchées, chaque ouvrier, chaque san, dans son atelier ou sur son s: 3 C'est là ce qui fait l'union indisso . du pays à travers toutes les épreu1 . c'est le secret de cette discipline dai t liberté qui s'oppose victorieusement . féroce brutalité du militarisme allerr s Cette discipline, faite de raiso.n et de . fiance mutuelle, les gouvernements rieurs l'ont maintenue durant trois r nées. Le gouvernement actuel n'en co e pas d'autre. , Mais ce ne sont pas seulement le; ■- lontés, ce sont toutes les forces matér du Bâ'vs au'Ui faut tendre vers ce but ' ncj-s que : la guerre. La défense nationale fe! '.s ?l un bloc qui ne se laisse pas fragmenter dues effectifs, armements, munitions, ravitaÙli ilevé -ment, transports, autant de problèmes au: quels on ne saurait apporter de solutio seikt isolée, car ils dépendent étroitement 1< gau- uns des autres. sé à On n'en peut venir à bout que par u uni- vaste effort de coordination et de synthè; luile qui, comparant les besoins et les poss l et bilités, sache accroître les production; mi- imposer les restrictions indispensables, a tarn- rêter la spéculation et la hausse des pri nice, en mettant à la disposition de la natic pro- elle-même toutes les ressources qu'elle rei &3 îu.ite. vaut Difficile programme que le Gouverm que ment s'efforcera de remplir, en faisar .t on plier les intérêts particuliers devant l'inti rêt général. Mais il n'ignore pas que i'e .ist'fort le plus efficace c'est la nation ell< • M même, dans son patriotisme conscient qi érel, peut le donner. Lorsqu'il s'agit du sali du pays, qui donc hésiterait à s'impose des sacrifices même pénibles, mais si L gers auprès des souffrances de nos soldat; p Cette coordination nécessaire des fore* du pays, elle ne s'impose pas moins in périeusement entre les alliés. Combattan d'hier ou d'aujourd'hui rassemblés par ] même cause sacrée il faut qu'ils agisseï comme s'ils constituaient une seule natioi . une seule armée, un seul front. Puisque 1 3> défaite de l'un serait la défaite de tou mtes puisque la victoire sjra 1a victoire de tou ■ ils doivent mettre en. commun leurs hon mes, leurs armes, leur argent. aolt A ce prix seulement, la supériorité c. leurs ressources, trop diffuse encore, d inge, viendra écrasante. Une telle politique pe com- mettra à la France de faire face, à la foi t'ice ; sans s'épuiser, à ses besoins économiqui plus et à la garde de ses frontières. Depuis vien- mois d'août 1914, l'armée française a é' C'est, ''invincible boucher de la civilisation, se 3 en- sang a coulé à flots, il importe pour l'hei • les -"eusa issue de la guerre qu'elle garde ju ,ont qu'au bout la plénitude de sa vigueur, t. do LA TACHE DE DEMAIN ctux Les problèmes de la guerre, si abso bants qu'ils soient, ne doivent pas noi dissimuler ceux de l'après-guerre qui, ai trement, risqueraient de nous surprends mme La période qui suivra la fin des hostihî< jus- doit être préparée longtemps à l'avant sans aussi minutieusement que la mobilisatic J'au- elle-même. icon- Reconstruire les régions reconquise j su- établir-un programme de grands travau qui multiplie nos forces industrielles 1 régularise le retour à la vie normale e itrio- évitant aux démobilisés le» crises de chi éces- mage ; développer puissamment la pr. istice duction et le crédit de la France ; assi et la cier la nation à l'exploitation des indu ^éné- tries nouvelles, prévoir la transformatic ten- en vue du temps de paix, des usines c ! des guerre ; asseoir notre système fiscal si •istes des impôts justes, hardis, bien coordoi par- nés ; appliquer loyalement les réforme récentes introduites dans les relations ei l'en- tre ouvriers et patrons, pour les adapte LdiVi- à la réalité et les faire entrer dans 1; •ance mœurs. réso- Telles sont quelques-unes des idées d radi- rectrices qui doivent guider le développ >éné- ment de notre ardente démocratie. aés à Lorsque après les ludes années de sou t au- frances, nos soldats rentreront dans leu land, foyers, à ces vainqueurs qui auront fa triompher le droit entre les nations, pe sonne ne marchandera ni la reconnaissa ce ni la justice. ce LA RUSSIE NOUVELLE ven- son Messieurs, avant de clore cette déclar a jj_ tion, jetons les yeux sur l'immense ligr s r,„_ de bataille. Si le front russe nous a eau; 5me~" de pénibles désillusions, nous devons t ; j,a' pérer que la République nouvelle puiseï m nij; dans l'excès même du péril la force de r ,^ije faire l'union et la discipline. sen- Sur tous les autres champs de bataille ,mes" sur le Carso, sur le Sereth, sur la Cern comme en Artois, depuis des mois, c réoa- grandes choses se sont accomplies dont 1 susés résultats plus profonds qu'apparents e ii °ne co,re se manifesl;eront par leurs conséque: . vio- ces. eriT,6 Dans nos plaines de l'Est, les premie: iuste contingents américains s'entraînent frate , !îe riellemént avec nos troupes d'élite. nties lions HOMMAGE A L'ARMÉE Iles : ie 8a Quant à ndtre armée, sous lfimpulsic \erre d'un chef dont la maîtrise impeccable s'a ;Ciant firme chaque jour, elle a ajouté un no' ÎS "a veau lustre au nom symbolique de Verdu: Sior- Jamais son moral n'a été plus élevé, jama elle ne s'est sentie plus sûre d'elle-mêm Pour que soit préservé de toute attein lints, son merveilleux héroïsme, il faut qu'el ■ rtes, sc-nte penchée sur elle la vigilance des po j ~eé voirs publics : sans empiéter sur les atti é de butions du haut commandement, contrô trop parlementaire et contrôle gouvernement iara- sauront remplir leur tâche. Dans ce d rielle mairie comme dans tous les autres, le Go Dlus vernement compte su • la collaboratic dans étroite du Parlement dont les initiatives nav_ l'effort continu ont rendu à la défense n lion tionale de si efficaces services que l'avefl 1 biê mettra en pleine lumière ; notre dessein e . de gouverner en étroite union avec le Pa . 1 ' lement. à i„ Revendiquant toute l'autorité de not: °;n.j fonction, nous ne chercherons pas à di ' simuler derrière une façade d'optimisn ~ té" nos responsabilités, nous les livrerons to' tes à votre jugement. n„n-I Si vous nous croyez dignes d'une 5 lourde tâche, nous justifierons votre co fiance par notre énergie et notre sincérit i vo- ielles (Lire en 2" pa//e le compte-rendu de uni- séance de rentrée du Parlement). POÊTESJOLDATS Nos poètes du front viennent de publie un florilège de guerre. MM. Boumal, Lu cien Christophe, Armand Colard, G. d « Coppens, Emile de Bongnie, Maurice Gau r chez, Edouard Gérard, Léon Hélène, Gas * ton Hulbin, Francy Lacroix, Victor de La veleye, A. Marcel, Vinicius Martial, Pierr Notfiomb, Marcel Paquot, Joseph de Ra maix, René Schovaers. Georges van Mell >t et Marcel Wyseur y ont collaboré. : Cest M. Carton de Wiart qui présent ï- au public cette gerbe de fleurs des tran f- chées. « Ceux qui nous l'apportent, dit-il n sont des jeunes hommes pour qui l'action .s si rude et brutale qu'elle soit, n'a pas ces sé d'être la sœur du rêve. Touis connais n sent aujourd'hui le métier de la guerre i_e non pas ce roman d'aventures, en élan e i- en panache, qu'entrevoyaient sans dout 3, leurs imaginations d'écoliers, mais le âor r- austère et accablant du soldat belge ave s tout ce qu'il comporte de privations phy n siques et de souffrances morales. 1- A lire ce petit livre, on devine que 1; plupart des poèmes qui le composent son -- nés pendant les longues médiations di [t peste ou de la tranchée. i- Aussi envisage-t-il pour la poésie de de f- main plus de vérité et de simplicité, plu !• de discrétion et plus d'intimité. La sourc u' nouvelle où puise la poésie de nos soldat it est à la fois plus profonde et plus pur r que les fontaines d'ambroisie chères au i- muses de l'avant-guerre. >. Poètes et soldats, toute cette jeuwess !S belge de l'honneur et du sacrifice se ser, 1- instruite du même coup à l'école de l'Idéa ^ lisme le plus pur «tau Réalisjne le plu a rude. Qiuels vûsagea transfigurés ils rap 't porteront du cher pays qui les attend. Com "■> me le bel adolescent que Victor Rousseai a a taillé dans le marbre, les épaules rejc 3> tées en arrière .et le front hait* et résoli 3> elle regardera désormais la vie en face sans timidité, sans emphase, sans forfan terie, mais aussi sans peur, avec la ne f ble conscience du devoir accompli et un 2" indéfectible espérance. » Moins de littérature peut-être, mais plu d'accent, voilà ce que la guerre aura aj: jc porté à nos écrivains, je le crois comm . M. Carton de Wiart. Leurs œuvres seron R plus riches en matière vivante, les sujet qu'ils traiteront les mettront en commi g_ nion plus directe avec le public, tandi que jusqu'ici, d'une, .façon générale, la rs reté des sensations et la préciosité de l'e> pression les condamnaient à ne pas d<: passer un cercle très restreint de lecteurs r. Dans le recueil des -Poètes-Soldats tou ls n'est pas égal. Il y a de bonnes pièces j. de moins bonnes, il y en a même qui fri 2. sent la médiocrité, niais aucune ne laiss indifférent, à cause des circonstances qu ;s les ont inspirées. Qu'elles se rapiporten n ou non à la guerre, elles ont été écrite au front et elles en gardent quelque chos g de sacré à nos yeux, x MAURICE DES OMBIAUX. Le martyre fle la Belgique ! Hommages portugais au cardinal Mercier : et au peuple belge ~ Le journal catholique anglais !ë s Tâblet »' " publie le texte d'une adresse de l'Episcopat ■ portugais au Cardinal Mercier e.t aux évêques 2 de Belgique. 2 C'est sous l'empire d'une émotion bien 1 vive que nous avons contemplé, disent les signataires, l'admirable spectacle offert au monde par votre paijs,'lorsque renouvelant 1 le noble exemple de la Pologne, toujours . fidèle à sa foi et dévoué à la cause de la liberté légitime, il n'hésita pas à prendre t les armes pour la défense de sa neutralité a et de ses droits. t Si déjà, la Belgique avait acquis le droit 2 à l'estime et au respect universels par son . carectère pacifique, laborieux, et si éloigné de tout esprit de conquête, et par sa i gestion des affaires publiques, elle a au- 1 jourd'hui forcé l'admiration et la recon-x naissance de tout qui place les grands principes de la justice et le sublime sentiment . du patriotisme, au dessus des simples inté- 3 rêts matériels. 2 Nous éprouvons la pitic la plus sincère g quand nous pensons aux ruines qui s'accu- □ mulent sur la surface entière, de votre pa-t trie et quand nous nous rappelons que toutes les richesses de l'intelligence de □ l'histoire et de l'art, réunies par des siè-"L clés de .travail, sont anéanties ; et surtout quand nous songeons à la perte de dizaines s de milliers de vies de vos braves soldats et aux rangs éclaircis de vetre clergé si estimable, lequel a ajouté tant de noms à ce . cruel martyrologe. Nous apportons notre hommage à votre zèle pastoral, à votre inébranlable fermeté, ' et avec une cordiale sympathie nous fai-' sons nôtres, les paroles de protestations venues de tous les pays condamner le e traitement inhumain qui est infligé à fa population civile de la Belgique. Contre ce traitement il y a les droits des ' peuples, le droit international et la loi p morale ; contre lui aussi il y a les plus t nobles traditions de l'Eglise et toutes les conquêtes qu'elle a faites sur la barbarie Z par de longs et patients efforts ; de telles " violences ne peuvent que recevoir de nous; 5 une réprobation immédiate et formelle. - « > _ .i, vy\vi.\ — • LIRE EN 4« PAGE : La Vie militaire ; Notre feuileton « Le Filleul inconnu » ; e Liste des rapatriés belges de passage i à Lyon. 1 EN 2° PAGE : s 0 Les Echos ; L'affaire Turmel ; Nouvelles de la Patrie belge. Le Sionisme et la Palestine [r ï UNE QUESTION QU'IL FAUT SE GARDER DE TRANCHER A LA LÉGÈRE 1 _ 1 ' V La question du sionisme 1 i- .dans la presse des pays belligi 2_ est complexe et exige pour êt. approfondie des ç, ' let des cl f. belge, qui. a passé Id plus grai rs voulu écrire à l'intention des h if ce grave problème sur son vér y. t étude avec grand intérêt,. p-armi les détails de la liquidation, qui suivra la guerre mondiale, « le statut organique » de la Palestine continue c- exciter le plus vif et le plus légitime intérêt. 1- La Palestine compte parmi les trois ré-te gions œcuméniques ; les deux autres étant sé Rome et la. Grèce. Le passé, l'art, la litté-s- ratulte de ces trois centres universels font ■a partie de l'héritage intellectuel ; ces con-e- trées forment la patrie spirituelle, idéals de tout homme cultivé, quelles que soient : par ailleurs ses convictions philosophique i, et religieuses. Les aventures de Constante tin nous ont payé pour savoir combien les îs Grecs modernes" ont abusé de la situation n- privilégiée de leur patrie historique et de la confusion qu'elle a créée dans les intelligences. Raison de plus pour ne pas re-fs commencer l'expérience sur un autre theà-r- tre de cette Méditerranée orientale qu'on perd trop facilement de vue. Or, parmi les solution proposées en vue d'une réorganisation de la Palestine, nous trouvons celle patronnée par le Sionis-n me », à savoir la reconstitution d'un Etat f- juif et d'une nationalité israélite avec Jé-i- rusalem pour capitale. A notre, avis, cette d. solution est sans contredit la dernière à is mériter considération et l'on commence e- heureusement à s'en rendre compte, juste que dans les milieux israélites éclairés. ?e Mais il ne sera pas inutile de verser au ^ dossier de la question, certains considé-rants trop peu envisagés jusqu'ici. "Ils 1 achèveront de montrer combien la soi a-tion sioniste demeure inaceptable. 0- ^ La solution sioniste soulèverait l'hostilité ^ des Musuimans ?•" Ello commencerait par blesser griftvc-^ vement, par nous aliéner l'opinion musui-mane. Les islamites — ne l'oublions ap= — forment les trois quarts de la population palestinienne. Or, nulle part les préven-e tions antijuives ne sont aussi profonde-s~ ment ancrées qu'au sein des masses mu-1 sulmanes. Cette répugnance instinctive plonge ses racines dans des motifs d'ordre ■ religieux et, à ce titre, mérite d'être prise en sérieuse considération. Préjugés tanl a qu'on voudra, mais tenaces, comme tout ce les sociétés orientales, informées par si la qui tient à la religion, spécialement dam facteur religieux. Aux yeux des musul- 1 été fréquemment agitée ces derniers temps, îrants et des pays neutres. Cette question 'e traitée sérieusement une connaissance 1 oses de l'Orient. Un savant orientaliste ide partie de sa vie en Asie Mineure, a bien icteurs du XX0 Siècle un article où il pose itable terrain. On lira certainement son mans, chrétiens et juifs sont des infidèle», rien de plus vrai' ! Mais entre les deux confessions, le Coran établit une démarcation vigoureusement soulignés. Témoin lo verset 85 de la 5" sourate : « Tu reconnaîtras, dit Allah au Prophète, que ceux qui nourrissent la haine la plus violente contre les fidèles (les musulmans) sont les juifs ; que les plus disposés à aimer les fidèles sont les hommes qui se proclament chrétiens. C'est qu'ils ont des prêtres et des moines et qu'il sont exempts d'orgueil ». Ailleurs Je Coran (II, Cl : VII, 116) affirme gravement qu'en punition de leurs crimes, les ancêtres des juifs furent métamorphosés en singes et en pourceaux. Et l'on sait quelle répulsion provoquent chez les musulmans ces animaux considérés comme impurs. Leur seul contact suffit pour annuler la prière et les exercices religieux. Cette répulsion se déverse jusqu'à nos jours suc les juifs contemporains. Une notable portion du Coran se compose on. réalité de virulentes invectives contre les Mosaïstes. Ces diatribes passionnées se trouvèrent provoquées par l'opposition acharnée faite par les Juifs au Prophète, quand, après l'hégire ,il vint s'établir à Médine, à cette lutte sont consacrée les plus longs chapitres, composant la « Vie Officielle » de Mahomet Cette compilation, très vénérée par les croyants, accuse les Israélites d'avoir à maintes reprises tenté d'empoisonner on d'ensorceler le Prophète. Humilier cette race « maudite par Allah » (Coran II, Cl ; VII, 11G et passim) esl donc considéré comme une œuvre pure. « Maudire un juif> aurait dit Mahomet .équivaut à l'élargition d'abondantes aumônes. » Les recueils canoniques de l'islam abondent en traits onilogus où éclate la haine dédaigneuse du mosâïsmc. Entre chrétiens et musulmans ne subsiste aucun de ces ?nuvenir pénibles, aucun de ces serments d'inimitié Depuis ..les siècles ,une portion de plus en plus notable de l'islam mondial vit sous des régimes chrétiens. Cette situation subordonnée sans être considérée comme l'idéal. ,';rî paraît pourtant acceptable. « Des Fetl-vas » ou décisions doctrinales l'ont même consacrée, « à titra provisoire », il est vrai. Aux yeux des musulmans, le chris«

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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