Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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13 november 1914
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s.n. 1914, 13 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2qg18/
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ANNÉE. — Série nouvc — N° k ' . . 4A ri ii « PRIX DE L'ABONNEMENT S Francs par mois Envoyer les demandes à ^ADMINISTRATEUR du JOURNA 28 ter, no de la Bourse — LE HA7RE Directeur : FERNAND NEURAY LE XXe SIÈCLE PUBLICITÉ Le§ 3 lignes O ! Ligue supplémentaire. .. O. Annonce» à forfait* Adresser ies annonces à L'ADMINISTRATEUR ouJOURN. 28 m, m de la Bourse — LE HAVRE nihflnp nnraissnnt au Havre Les réfugiés belges à Paris Interview de M. Adrien IVIithouarc Président du Conseil municipal de Paris De notre correspondant particulier : Paris, le 10 novembre 1914. — M. Adrie Mithouard, président du Conseil municipi de Paris, a consacré sa journée de dimai che à la visite des diverses œuvres créée par l'initiative privée pour venir en aie aux familles belges réfugiées à Paris. O pourrait faire un bel article sur le dévou ment si actif, si intelligent et si modeste d président de notre assemblée communal Les liens d'aimitié qui m'unissent à lui, d puis plus d'un quart de siècle, m'interd sent ce rôle si agréable, car M. Mitliouai mérite de figurer au premier rang de < petit nombre d'hommes qui fuient la réclair avec autant d'acharnement que le pli ■grand nombre la recherche. Est-ce que îoule connaît les œuvres de ce lettré exquis Elle est à peine mieux renseignée sur 1< services qu'il ne cesse de rendre dans 1 circonstances difficiles que traverse Pari Elle ne saura jamais avec quelle admirab générosité il n'a cessé de se prodiguer. — J'emporte de ma tournée, m'a-t-il co fié, cette conviction, cette certitude mêm qu'à l'heure actuelle il n'y a pas un réfug belge à Paris qui souffre de la faim ou i froid. A tous, sans exception, l'initiati' privée, secondée par la Ville, guidée p la légation de Belgique, éclairée par Chambre de commerce belge,. a pu assur le gîte et le couvert. Au plus grand nombi elle a procuré mieux qtfe cela : du t" 'ail. L'œuvre principale d'assistance commi cialc, vous la connaissez. C'est celle du C que de Paris, avenue de la Motte-Picqui que dirige avec tant d'activité mon collèg et ami Delavenne, conseiller municipal Gros-Caillou. On peut dire qu'elle a ja spontanément de la charité de ses èi< teurs. Souvenez-vous de l'effroyable exo qui suivit les batailles de Mons-Charler Dans la même journée, les trains du No déversèrent dans Paris plusieurs millic de malheureux Belges. Ah I la lamentai théorie de malheureux à peine vêtus de les yeux angoissés disaient mieux encc que les paroles l'horreur de la fuite devt la mitraille et l'incendie ! On les logea p: visoirement dans le Cirque de Paris. La ] pulaliori du Gros-Caillou accourut avec c vivres et des vêtements. En quelques h( ces, l'initiative privée avait restauré et 1 bitte les fugitifs. Lorsque la charité pul que voulut intervenir à son tour, elle s'ap cul qu'elle arrivait trop tard. Les premi< 'réfugiés ont été dispersés ii travers la Fr; ce, mais l'œuvre a survécu et rendu d' appréciables services à de nouveaux ai vants. Vous avez visité la cantine de la gare Nord, l'œuvre des réfugiés de la salle V gram, celle de l'ancien séminaire Sulpi Le fonctionnement de cette dernière est suro par l'officier de paix de l'arrondis ment et les gardiens de la paix du sixiè arrondissement. Rien n'est plus touchi que de. voir avec quel zèle ces braves s gots font appel à la charité des restau teurs et des maisons de commerce. Ils c trouvé un collaborateur précieux dans n vénérable ami, le chanoine Fonssagriv aumônier de l'Association générale des é diants catholiques. Dans son cercle Luxembourg, ce prêtre, dont les initiati-généreuses ne se comptent plus, a insta sous le patronage de l'Union des Femn de France, des soupes populaires parti fièrement bien comprises. Elles ne sont ] exclusivement réservées aux Belges ; pau\ res du quartier peuvent y prendre p; ..Ceux-ci emportent leur repas, et ceux-là ' consomment dans des salles confortai installées en réfectoires. Il y a même i salle spéciale pour les réfugiés honteux, regard perspicace de l'abbé sait découi dans la foule des malheureux ceux qui trouvent particulièrement gênés de faire pel à la charité. Une note communiquée aux journau: dû vous apprendre que la Ville a déci avec l'approbation du gouvernement, d' corder une allocation quotidienne de 1 fr. par chef de famille et de 0 fr. 50 par enf à tous les réfugiés, belges ou français, secours municipal est. distinct de celui ( l'Etat, verse aux familles des militaires 1 ges, qui sont traitées comme les famii des mobilisés français. Il sera réparti par soins des comités représentant les régii envahies. Enfin, pour atteindre, pour pourchasse] si j'ose m'exprimer ainsi — les malheuri Belges jusque dans les derniers recoins. Ville de Paris a mis à la disposition de légation de Belgique une somme de 100. francs, destinée à venir en aide' aux Bel qui sont de passage à Paris ou qui n'os frapper aux portes des œuvres existan Ajouterai-je que ce résumé substan de ce qui a été fait par la charité publia ou l'initiative privée en faveur des réfug est loin d'être complet ? Dimanche proch: la foule se presse/a sous les voûtes Notre-Dame pour entendre la grande -s du père Janvier qui, sous la présidence cardinal archevêque de Paris, nous parle lui aussi, des réfugiés. Jamais, j'en ; convaincu, l'illustre prédicateur n'aura ti _ ' j . -1 u nnnnnlo a vlrl'\ La défaite Austro=allemand€ j en Pologne et en Galicie LES ROSSES SOXTTRRIVÉSA 3fl kli n\lftiit<itt Util (llUllftVii il - t- s DEUX GENERAUX ALLEMANDS PRI- 0 SONNIERS n >- PERTES AUSTRO-ALLEMANDES u ENORMES Un communiqué de l'état-major généré 3" russe, daté de Pétrograd, 11 novembre, dor i- ne les renseignements ci-après sur les pre d gr- ^ de l'armée n s s. o. sur les effets de so >(I offensive : En Prusse orientale, l'aile droite de l'er lC nemi, qui opposait une résistance opiniâtr is dans la région de Lyck, a été repoussé [a vers les lacs de Mazourie. 2 A 1 est de Heidenburg, près de la gare d Muschaken, la cavalerie russe a infligé un ÎS défaite à un détachement allemand qui pre îs tégeait la ligne de chemin de fer. Elle lui s. capturé un train et fait sauter deux pont le de chemin de fer. Le 8 novembre, la cavalerie russe, rei contrant une division de cavalerie ennemi «ii et t appu* <V d'jt b *. sillon de cha: e, seurs, l'a forcée à se retirer vers Kalisz. 16 Sur la route conduisant à Cracovie, nor . avons atteint Miechow. u En Galicie, nos troupes ont traversé 1 Wisloka. Elles occupent Rzeszow, Dyno-ir et Lisko. [a Les villes de Neidenburb et de Muschake so t à l'Est de So] t], n les Russes oi er fait irruption avant-hier, entrant sur te e, ritoire prussien. Soldau est tête de ligne si la voie Vàrsovie-Elbing-Dantzig. T. Miechow n'est qu'à trente kilomètres s Nord de Cracovie. 1 Jamais les Russes n'ont été aussi pr< îi, de cette importante place forte. ne D'autre part, les Russes sont arrivés si ju la Warta, affluent de l'Oder, situé dans ... partie occidentale de la Pologne. 111 Au cours d'un combat près d'Aeradz, si la Warta, deux généraux ont été faits pi [le sonniers : le général von Maekensen, ait de camp du kaiser, commandant du 1 ' corps d'armée* pris avec sonj cîal-majo rti et le général von Liebert. gouverneur < rs Lodz pendant l'occupation allemande. >le Le correspondant du « New-York Herald n£ considère que la ligne fortifiée de la War a certainement été évacuée en aval de Kol re II ajoute : nt « Entre la V "rta, daf s la direction e 'o- sud, vers Cracovie, les Allemands batte rapidement en retraite. Ils poursuivent le" marche au nord de la Warta par la rou cs la plus courte vers l'Allemagne, dans ui :u- région où il n'y a pas de cours d'eau, d ta- laissant ainsi les positions qu'ils avaient (li_ solidement fortifiées. » Les troupes allemandes font évidei 2r" ment, des efforts désespérés pour se mett >rs en sécurité derrière la ligne de forteress m- Gràudenz-Thorn-Posen-Breslau. Les Aï. mands ont employé dans leur retraite i ." grand nombre d'automobiles, dont ils poss ri* dent 70.000 sur le seul front oriental. Enron 10.000 automobiles étaient à la dispo du tion de l'arrière-garde, ce qui lui a pern ,-a. de rejoindre le gros de l'armée sans dil culté. Les forces autrichiennes, qui avaie ce- envahi la Pologne, se sont retirés sur Ci is- covie. se- » Avec l'abandon du San par le gros d . e forces autrichiennes, la forteresse de Pr: mvsl a perdu toute sa valeur. » int Dès à présent, on a pu dresser un pi er- mier bilan des résultats de l'offensive rusi ra- En Prusse orientale, dans les derniers co )nt bats, les Allemands ont perdu 70 pour ce de leurs officiers, et le total c on trophées russes, pour la période du es, octobre au 5 novembre, est de 4 obusie tu- 52 canons, 50 mitrailleuses, d'énormes qu£ ^(1 tités de munitions de guerre et de pro sions de bouche. Les trounes russes ont f£ /es en outre, 323 officiers et 21.750 soldats p Lié, sonniers. ies Ajoutons que, d'après les officiers aut cu_ chiens faits prisonniers, les commandai allemands se conduisent arbitrairement ( )as vers les officiers autrichiens, qu'ils maltr les font d'une façon insupportable. Ces prise irt. niers racontent notamment que, dans les combat de Kazimirz, un capitaine aut , ,• chien hors de lui, tira sur un colonel al mand6; une bagarre sanglante éclata en in- mand : une bagarre sanglante éclata en Le eetfe bagarre ne prit fin qu'à l'arrivée rjr général allemand. se m *p- £ A JB €2.10ITJS . a ot l'opinion étranger» dé, 1 ac- 25 Les Suisses et les Belges mt M. Victor Tissot publie dans le Figi Ce la niote que voici sur l'accueil que les1 Rel4 p reçoifven/t en Suisse : ' dil s'ouvre tout entier aux malheuire )el" réfugiés belges et à nos -prisonniers le.-: çrucinne. Levs journaux y lisses nous appries ueaït qu'à Genève, à Lairsannie, à Fr.i'.bou en Valais, dans toute la Suisse frantçai on accueille avec un admira-ble élan de lidarité huunaine ceux dont les Alternai ' — omt détruit, le foyer. :ux « Plusieurs fois par semaine, arrivent la Suisse des trains de fugitifs. La populat: eon;rt au, dievaTit d'eux, les accompagne, ' éconforte. Toutes Les familles qui dispos 00U d'une cham-bre l'offrent à un réfugié, çes o>i/t d'es paysans en venir chercher avec 1< pn« '■•har. On s'occupe surtout des enfants ; le.s habille, ot l'on continue leur instr es- tion. -iel „ Ce magnifique mouvement a fini j juc gagn-er la 'Suisse allemande, où les sym th.ies françaises s'éUnienl un peu refroid ■jrûce à la propagande prussienne. Mais un< jou«r<l'hui, on compre.iKl le danger auq de v-1 a échappé, et voici, Râle, Zurich, 'Sai oi x G ail qui publient des manifestes en allemf dy en faveur des réfugiés belges, et l«es bour se délient et les listes de souscription s 1 longeât dans 'les jourruriux. ;UIS t( Ces nouveaux senl'i^ ^fts de la Sud ou- n'vpi-n/ir. Rr>nt un symptôme qu'il impe cji£Tnalei\ »> I Communiaués Officiels I ' 1t- COMMVNIQUÊS FRA.NÇA.1S La situation reste bonne : en général i aucun changement J.a Garde nrnssienne renoussée nar les Anglais M. Paris, 12 novembre, 15 heures. A Vaile gauche, Vaction se continue to jours aussi violente et se poursuit avec (b alternatives d'avance et de recul sans if 1 portance caractérisée. De façon générale, le front du combat n " pas sensiblement varié depuis le 10 n vembre soir. Il passe par la ligne Lombae zyde Niewport à Y près et par les avancé g d'Ypres dans la région de Zonnebcke et e Vest cVArmentières. Aucune modificaiù c sur les positions tenues par Vannée brita e nique, qui repousse toutes les attaques »- Vennemi et, notamment, une offensive te a tée par des éléments de la garde prussienr s Depuis le canal de la Bassée jusqu'à l ( se, des actions de détail. g Dans la région de VAisne, autour Vailly, nous avons maintenu vis-à-i s d'une con\re-allaque et avons consolidé terrain reconquis précédemment. a Dans la région de Craonne, à Ferme-Hci N tebise notre artillerie a réduit au silence l < tillerie ennemie et démoli môme quelqi pièces. On signale également quelques pi r- grès dans la région de Berry-au-Bac. Da l'Argonnc, en Woëvre, en Lorraine et da les Vosges, les positions respectives ne se pas modifiées. Voor de Vlaamsche lezers it. Officieel Fransch Bericht -s Parys, 12 iiovember, 15 ure. 0,-> de linkerzyde woril dr: <■ tryd wo 'rga/c nfet het.zelfde geweld en begeleid door' voc 'a ri.itgang en echteruitgang op zekere punte o- zonder echter doorslaende gevolgen. In het algemeen heeft het gevechts fror free,n werkelyke verandeningen* ondertaa: s sedért den avond van 10 november. 1 Jet fror " loopt. over de lyn Lombaertzyde-Nieupoo: m naart Yperen,- het voorgeborchte van Y'pi n- ren in de streek van Zonnebeke en in lu ric otfsterr van Armentières. Geene verandering in de stellingen doc hrt. engelsch leger bezet bat al de aanvalle e' van den vyand weerslaat, onder anderc ec )i- aanval door troepen der Pruissische Gard Van het La Bassée Kanaal tôt de Ois, çnkel maar scherniuntselingen. _ «n de streek der Aisne, in den omtrek va ris Vailly, hebben wy aan eenen tegenaanv; le we ^rstean en ons goed behouden. Len gron dobr ons vroeger herwonnen hebben w versterkt. In de streek van Craonne, by de hoe\ ir- van H^jrtebise heeft ons geschiit het vyai es delvtk geschut tôt zwvgen gebracht en ze o- eenvée stukken verbryzeld. ns Er wordt ook vooriiitgang gemeld in c streek va« Berry-au-Bac. ns In Argonne, in Woevre. in Lotharing.V! nt in de Vogeezen, is er geen verandering > de wederzyd-sche stellingen. s LA GUERRE ir le 76 LA SITUATION MILITAIRE ET NAVALS le Le Havre, 12 novembre, midi. " Sur l'immense front de bataille qui s éten la ,de la mer d'u Nord à Beiforl, le point actue o. iamenit le plus sensible de l'activité aile mandle est la région Dixmoide-Ypres-Armer I" lier es. Les attaaues allemandes, extrômj nt ment furieuses', "lie 10 novembire, y ont el ir partout repoussées, sauf à Dixmude, ou le te alliés ont dû reculer en fin de journee et et ie <j)ea- la ville. Toutefois, ce succès local est d é- ipeu de portée, vu que les alliés ont g&rd si tous les abords et ont fortifié très vigourei semenit le cânal de Dixmude à ^ près qu n- iiQg Allemands n'ont pas pu franchir. Le re alliés doivent, être en mesure, d'ailleurs,., d es boniibajider Dixmude et, d'y rendre la pos e- tien intenable aux assaillants. Il n y a aor m pas plus à s'alarmer du progrès momentar è- dles Allemands sur ce seul point que naguei 7i- dn fait de leur éiphéanère occupation d u si- point de la .rive gauche de l'Yser. ils Au reste, le commuini'C}VJÔ françans du 10 ni fi- vembre, 23 heures, dirait : nt d L'ennemi a continué toute la journée so a- effort d'hier sans obtenir de résultat no i veau. es n il a dirigé contre Lombartzyde une coi :e- tre-attafjue qui a été repoussée et a faiti vaines tentatives pour déboucheir de Di: 'e- mude sur la rive gauche de l'Yser. se. (( Sua- le reste du front, rien de nouveau, n- — Sur le front Est de la lutte, les : nt continme-nt leurs progrès. Leurs pointes d . es vant-garde sont à moins d une journee c 23 marche -die Cracovie, dit-on. On espero qi 's, î>jne des ailes de l'armée autrichienne pou n- ,ra être acculée aux Cairpalhes. Quant h v\- Prusse Orientale, elle est envahie de toi it, les côtés, depuis Gumbimnen jusque Sold^ ri- et au delà. • . — Le recrutement des volontaires angia ri- a atteint 1.086.000 hommes^ a annoncé M. A its qui Ih au Parlement. Il se manifeste de no :n- veau un afflux de recrues. a\_ _ sur mer, les sous'-maruns allemand in- font preuve d'activité : un petit torpillei le anglais a été coulé au large de Douvres ri- équr.paige sauvé. le- Note de la Rédaction. — Nous regrettoT re de ne'iKiuvoi'r rien putblier sur les opérakoi re de l'armée belge : par une décision do: du il est difficile de pénétrer les motifs, quartier général belge a fait interrompi le service de ses communiqués à la press Souhaits de bienvenue ,m Le XX* Siècle, dès l'annonce de sa pufo dation, a été accueilli au Havre par <b ' sympathies précieuses, non seulement b< ;Uv ges, roaiis haivraises. de Nos confrères de la presse locale, ta ,n_ pairticulièrement, no'us ont reçu parmi ot ru avec la plus chaleureuse cordialité. Le H gS" vre-Eclair el. le Petit Havre ont même i sol l'amabilité de consacrer à notre reiparutH nds des articles de bienvenue qui nous ont pr fond'ément toxicliés. en Nous prions la Presse haivrafee et toi on nos amis français et belges qui se so les joints à elle de trouver ici l'expression < ■nt noire vive reconnaissance. On __ ;ur «n A. nos A-bonnéi >a.r paies AVIS IMPORTANT ïll- uel Ceux de nos lecteurs qui desirent pre nt- dre un abonnement doivent ' — ,nrl (3 francs par mois) par mari ses poste, à l'administration du 'al- 28 ter, rue de la Bourse, a adressant leur demande. sso Cette mesure s'impose, d: rte pour épargner les frais d< assez considérable. I fUîciands sonpt i kîiy retrait 5 A BRUXELLES. — LA FUREUR OE VO *-ti i > %Vi i Z. — LES oGFvïiviMTiûNii AUX GARDES CIVIQUES il Que les Allemands s'ongent depuis Ion, .- temps à assurer leur retraite à Bruxelle - il ne peut v avoir de doute à cet égard poi l- personne. Mais rien peut-être ne le mont ■- mieux que les récentes précautions pris é par le commandant militaire de Bruxell s en ce qui concerne la possession d'arm :- à feu par les Bruxellois. Voici en effet e texte de la. circulaire que, le 27 octobre de é nier, le général von Luttwitz faisait plaça i- der sur les murs de Bruxelles et des fa c bourgs : s Tous les membres de la garde civique i P Vagglomération bruxelloise qui ont pris po l" à la guerre, sont sommés à se présenter, 9 jeudi 29 octobre, entre dix heures du mal e et deux heures de relevée, dans la cour e la nouvelle école militaire, rue Léonard-o a Vinci. Les gardes civiques auxquels il sert )_ prouvé par les listes se trouvant en possc sion de l'autorité allemande qu'ils ne se so n pas présentés seront pïinis d'après le drt L~ de la guerre. Les habitants d\e l'agglomération brux l~ loise sont sommés, encore une fois, par e présente, à remettre jusqu'au 1er novemb, toutes les armes qu'ils possèdent, à Vhô de ville de leur commune respective. Les i mes doivent être munies d'une étiquette pt tant le nom du propriétaire. Ceux qui, cc l~ trairement aux instructions antérieurt L° avaient gardé jusqu'à présent leurs arm ie et qui les remettent maintenant ne serc r_ pus punis. a Quiconque sera attrapé en possessi ls d'une arme après le 1er novembre, sera ju II d'après les lois de la guerre. js Gouvernement militaire alternant Von Ludwittz. i- Mais là ne se sont pas bornées les pi cautions prises par les Allemands. Les gj L-s des qui se sont présentés à l'école ont été i ir vités à signer un papier en vertu duqi ; ils s'engagent à ne plus reprendre 1 armes et à ne combattre d'une façon qu is conque pendant le cours de la présen ,s guerre. it II est superflu d'ajouter qu'une signatu e extorquée par une menace de violence n'e •e gage en rien celui qui l'a donnée. C'est j. que se sont dit nos amis Bruxellois qui c signé le susdit engagement. A propos du susdit général von Luttwi voici une histoire bien amusante et qui réjoui tous les Bruxellois, qui ne perde: faut-il le dire, pas une occasion de sigi fier aux Prussiens qu'ils ne sont pas cli eux dans notre capitale, et que tous les B ges sont les sujets du roi Albert et non j Guillaume II. Vers la. fin du mois dernier, il n'y a p J quinze iours, la légation de Roumanie ' " Bruxelles, faisait célébrer en l'église Saii , Jacques sur Coudenberg, un service sole nel pour le roi Carol. La belle église rov? IX était comble. Toutes les personnalités bi xeiloises étaient présentes. 'u Au premier rang, on remarquait le Co >n te Jean de Mérode. grand maréehal du p lais de S. M. le Roi Albert et le Baron Woelmont. °T'ind maître de la maison K<? S. M. la Reine. Puis, derrière, le général von Luttwi le Cette préséance accordée quand même, m gré l'insolence des Prussiens qui se croie les.maîtres chez nous, au représentant notre Roi, fut, vous le pensez, un réconf< pour tous les assistants. Mais ils éproir 3> rent tous une ioie très vive lorsque, le h demain, ils anprirent que le général pri sien était allé faire une 9cène au char d'affaires de Roumanie à Rrnxelles (S. M. Dinvara. ministre plénipotentiaire Roi Ferdinand de Roumanie se trouvait c i- r>rès du Gouvernement Relge à Sain ix Adresse), lui déclarant qu'il ne pourrait î , j , 1 que les représentants du Roi ei ns une cérémonie publique le r «s i > . Gouverneur militaire de Rruxel !. présentant de l'Empereur d'Allema<n s ne savons pas ce que lui a répon fitiline, mais nous jurerions qu'il fôiî s'amusôr* I lia Parlp.ment suintais f £ fcl I m IVIIIVBI m wmDjmiv L'ouverture de la session. — Discours di roi George. — Déclarations de MM. As quith et Bonar Law, Londres, 11 novembre. — Aujourd'hui î eu lieu l'ouverture de la session du Parle ment. Devant les deux Chambres réunies le roi George a prononcé un discours où il i annoncé aux lords et aux membres de L Chambre des Communes que les seules me sures parlementaires qui leur seront sounii ses par le gouvernement seront celles qu paraissent nécessaires" « pour atteindre 1 grand but vers lequel les efforts de l'cmpir sont dirigés ». ii a dit aussi : [ « Ma marine et mon armée continueni sur tous les points du conflit, à mainleni q leurs glorieuses traditions.Nous voyons leu énergie et leur valeur avec reconnaissanc Lt et orgueil, et. il existe dans tout mon empir 1 la détermination définitive d'assurer,à n'in porte quels sacrifices, le triomphe de no 1 armes et la revendication de notre cause. Puis M. George a quitté Te Parlement c 1a. Chambre de Communes est entrée e séance. „ M. Asquith, premier ministre, tout en ai tl nonçanfc» que le vote de nouveaux crédit sera nécessaire, a déclaré que la situatio est excellente tant au point de vue financie »' qu'au point de vue militaire. Au point d vue économique, il convient de remarque que les ressources des alliés augmenter , alors que celles de l'Allemagne diminuen 4 « Quant à nos forces en campagne, a dit N J Asquith, l'Angleterre a déjà recruté 1.806.0( ' hommes et l'on peut prévoir, en mêrr temps qu'une victoire certaine, que la lutl e ne durera pas aussi longtemps que d'aï jf cuns le disaient. » • Après M. Asquith, le chef de l'oppositio conservatrice et unioniste, M. Bonar Law, c pris la parole pour approuver les parole prononcées par le premier ministre et poi ^ constater l'union dès partis dans la poursu La Ousppe sur mer ^ LA DESTRUCTION CE DEUX >i VAISSEAUX-FANTOMES M L'équipage du croiseur allemand détru Londres, 12 novembre. Officiel. — Le c pitaine de 1' « Émden » et le prince Frant S" Josef de Hohenzollern sont prisonniers, ma s> i.e sont pas blessés. "' Les pertes approximatives de 1' «"Er e den n sont de deux cents tués et trente ble 3S sés. 2S Tous les honneurs de la guerre ont é -s accordés aux survivants; le commandant 'e les officiers garderont leur épée. r- r- Les anglais sont beaux joueurs L1- Londres, 11 novembre. — Le « Times 7/i écrit . k Nous nous réjouissons de la destructif y de i' u Emden », mais nous saluons en se commandant,- le capitaine von Muller, i ! bravo et chevaleresque ennemi. ° » Si le capitaine "Muller a été sauvé s'il vient à Londres, il y recevra un accui • ■ généreux, car notre race maritime sait coi ment on doit admirer les marins audaciei et pleins de ressources. La carrière du pe « Emden » restera un célèbre épisode i l'histoire navale moderne. » Saisie de navires hollandais à Smyrne ■e Athènes, 10 novembre. — On télégrapl: Ici de Mitylène que les autorités du port rr- Smyrne ont saisi et placé sous séquesti i r- hier, deux vapeurs hollandais mouillés da n- ce port. En dépit de l'énergique protest ts tion du consul des Pays-Bas, cette sais es a été maintenue, et le drapeau ottoman nt été hissé sur les deux vapeurs. Plusieurs navires de commerce angla on qui se trouvaient dans le port, ont été ég gé lement saisis. Les transports turcs coulés à Sangulda ' ' Londres, 11 novembre. — On mande . Pétrograd au « Times » : 'e~ ii Le a Journal de l'armée » annonce qv ir" se trouvait à bord des trois transports tur "i coulés à Sanguldak des troupes d'artiller des aéroplanes, des automobiles et des ui formes pour soixante mille hommes j1" troupe. » Cotte perte aura une répercussion s rieuse sur les opérations de l'armée turq re dans la région d'Erzeroum.car cette carg n" son état, croit-on, destinée aux armées o] rant sur le théâtre de la guerre-arménien Les effets des mines sous-marines ;z, Londres, 11 novembre. — Une dépêc a dé Tokio annonce qu'àprès la chute de Tsir it, Tao trois navires de guerre ont été cou: ii- dans la baie. La marine allemande per ez ainsi en Extrême-Orient deux croiseu el- quatre torpilleurs et trois contre-torpilteu: de Mais, tandis que les Japonais repêchait les mines mouillées par les Allemands da 33 la baie de Kiao-Tcheou, un de leurs torj à leurs toucha une de ces marmites et cou lt_ La plupart des hommes de l'équipage fure: î1" d'ailleurs, sauvés. D'autre part, les joi *!o naux publient un télégramme de Washii u" ton disant, que le bruit court avec pers tance que le croiseur américain « Noi 1V Oarc|ina » aurait touché une mine da cje tes eaux turques. de Exécution à Londres d'un espion a/lemand Les sous-marins Londres, 11 novembre. — On a procéi J:," hier, à l'exécution de l'ancien lieutenant , réserve de 'la marine allemande Lody, ce ,Jf damné mort la semaine dernière par ,• conseil de guerre pour espionnage. ;n" L'Angleterre est décidée à prendre t ls mesures de rigueur contre les espions < 'g rendent possibles, sur ses côtes, des ra: p comme celui de Yarmouth et comme ce qui, aujourd'hui encore, a permis à un so A1_ marin allemand de couler un petit bate! le k Niger n, à la hauteur de Douvres. id- Arrestation d'agitateurs turcs ^ Malte, 11 novembre. — A bord du paqi 1 bot « Torino », le croiseur français « W; 1P deck-Rousseau » a capturé deux agitat-ei [j-u turcs, Evonb Sabri et Fuab Dibra, i a voyageaient en se faisant passer pour i marchands albanais. ^ li la Mémoire des Soldats DES ARMEES ALL3EES I ' " ' Use impressionnante cérémonie i à Noire-Dams du Havre » 1 1 Un service pour le repos de l'àmc des sol-1 dats des armées alliées tombés au champ d'honneur a été célébré, jeudi matin, à l'é-7 glise Notre-Dame, sous les auspices et par \ les soins du comité h a vrais élu Souvenir 3 Français. Ce fut une frei-ie et impression-ïiânie cérémonie. L'église avait reçu une décoration de circonstance : sur un grand voile noir, garni ' de faisceaux de drapeaux aux couleurs eles r alliés, se profilait l'autel, encadré des sou-r pies bannières de soie des sociétés patrioti-e que.s françaises. Une vaste baneierolle aux 0 couileurs Iiricolores grançaises ornait le pourt.our de l'église, de colonne en colonne, s tandis que chacune de Celles-ci' portait u-n " cartouche aux couleurs des alliés anglo- 1 beligo-franco-russes. 11 Les vastes nefs du temple étaient archi-bariidées et, dans le chœur, réservé aux per-sonnalités of fi celles, on notait : s L'amiral Chàrlier, gouverneur du Havre; n le général Gripois, président du comité d>u r Souvenir Français ; le sénateur Brindeau : e le elépulié G. Ancel ; le sous-préfet et le T maire du Havre ; les ministres belges Car-'t ton de Wiar!, Davignon, Segers, Helleputte et Renkin : SolioUaert, ministre d'Etat et '• président de la Chambre ; MM. de" Paeuw, o chef de cabinet civil, et le commandant ô Biaise, attaché au cabinet militaire, repré-^ sentant spécialement le baron de Broque-l" ville, ministre de la guerre et chef du cabinet.n Pufl's encore : Sir Francis Villiers, miniis-a tre d'Angleterre ; le conseiller d.e la légation s de Franco représentant M. Klobukowsfci, mi-.r nie Ire de France, parti pour Furnes : i' MM. Hennion, préfet de police ; l'amiral Shortland, les colonels Williams et Money; _ MM. Serrurier et le docteur Pegné, adjoints au maire du Havre ; le Président du Tribunal civil ; le Procureur de la République ; M. lvoefkens, consul de Belgique ; 'e consul de Russie ; les receveurs des Postes et Télégraphes ; les membres du Conseil général, du Comité du Souvenir français, etc., etc. „ Nous voudrions les citer tous, mais la place nous fait, hélas ! défaut. Notons ce-it pendant^ encore que de nombreuses dame? j_ de la colùrne uelge assistaient aU service, en particulier : Mmes Cooreman, Paul Ily-^ m an s et Liebaert. A l'issue de la messe de «Requiem », peu-. dant laquelle des artistes amateurs exécu-tèrent remarquablement au jubé un a Pa-3" ter» un « Ave » et un « Pie Jesu » ; le ré-- vérend curé de Notre-Dame monta er p. chaire. Après avoir remercié les nombreuses per sonnalités présentes et notamment les mi nistres du gouvernement belge, « hôtes il lustres devant le monde entier », il célé » bra en une langue impeccable et avec ur sentiment de vive émotion, la noblesse d( m ceux qui, dans cette guerre effrayante, son •n allés mourir pour la France, pour la Pa m trie ! L'éloquent prédicateur eut, au cours d< et sa belle harangue, un passage qui alla par iil ticulièrement au cœur des Belges présents n- Parlant de « la sublime immolation de h ix Belgique à la plus noble des causes », i it dit notamment : <c Non! la Belgique n'est pa; le morte ! Elle ne mourra pas ! Mesurée ai cordeau, la Belgique occuperait peu de place, mais elle est grande de toute la gran deur de son héroïsme ! je « Belges ! soyez fiers du sang versé pou: la droiture, pour la loyauté, pour la Patrie e « Soyez fiers surtout de votre Roi qui, i ' la tète de sa petite armée, dépasse d»1 loul< a_ sa taille à cette heure l'impérial et triste ma jg chinâteur de cette guerre. a d Soldats Belges ! vous êtes morts pou: nous. Les nôtres, à leur tour, tomberon g pour vous. ' « A vous, martyrs de rind.éjjendance d> peuples, gloire immortelle devant la na tion ! )> k Et dans une émouvante péroraison, le ré , vérend curé salua l'image de la victoire qu consacrera bientôt les efforts vaillants de • j soldats des armées alliées. ^ Puis, devant le catafalque dressé devan le chœur et que recouvrait un vaste dra • ' peau aux couleurs françaises, le curé d V" Notre-Dame récita les prièresvdes morts. A l'issue élu service, les membres du Co , mité du Souvenir Français saluèrent les pei ' " sonnages qui y avaient assisté et au non . du gouvernement belge, M. Carton de Wiar leuciia vivement tus nieasieux» uc iuur nu tiative. ¥ riapii M Mes és ht "S, L'ITALIE HATE SA MOBILISATION 'S. PARTIELLE Nous pouvons donner pour certain,.- i il l'Italie a actuellement au moins cinq clj / Isous les drapeaux. Un de nos rédaJ / ', a voyagé, ces jours-ci, en compagnie ' t ■ r réserviste venant d'Angleterre et ap,. „ nant. à la troisième classe rappelée! i ■" classes de réservistes et deux clasè' ( conscrits, cela donne environ à l'Ita | n. demi million de soldats. Mais n'oublton pas que si le Tripoli, en ce moment, n'y que faiblement, occupé, les îles de l'Egéç — sont ou vont. -L'être davantage, ce qui di* nue d'autant l'effectif métropolitain. lé, UN DIPLOMATE BULGARE •le PROTESTE DE L'AMITIE DE SON B m- POUR LA RUSSIE '° M. Madjerof, ancien ministre de f rie ii Londres, qui vient d'être envoyé ^ trograd par le gouvernement bulgare, y" pliqué aux journalistes russes dans quel e; ■ . prit il se préparait à remplir sa mission. se propose, avant tout, « d'améliorer ]s" rapports entre la Russie et la Bulgarie, v LU' de dissiper l'atmosphère pénible qu formée, ces temps derniers, entre le^ pays. » A cet effet, il voudrait, avec gl : ]C- raison, qu'on distinguât le peuple bu, I tes hommes politiques qui l'ont dirif' 1. irP .i J'ai déjà dit, poursuit M. Maj? pi n'applaudis pas du tout à cer 1 le: ui laisseraient croire à l'existon' \ ' sphères officielles da la Bulgarie

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