Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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12 november 1914
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s.n. 1914, 12 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ww76t0j555/
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i4Î|MNNEE. - Série nouvelle. — N° 1. _ , 'Le numéro : 10 Centimes. Jeudi 12 Novembre 1914. PRIX DE L'ABONNEMENT j| 3 Francs par mois Envoyer les demandes à L'ADMINISTRATEUR du JOURNAL 28 ter, me ds la Bourse •— LE HAVRE ' Directeur : FERNAND NEURAY LE XXe SIÉCLE Oijotïrlie^r» belae na^aissant au Havre « PUBLICITÉ Les 3 lignes O 5© Ligne supplémentaire O 35 Annonces à forfait. Adresser les annonces ît L'ADMINISTRATEUR du JOURNAL 28 ter, rue de la Bourse — LE EAYRB Téléphone A nos Lecteures Après une interruption do deux mois c *> demi, imposée par l'invasion allemande, 1 | « XX8 Siècle )> a décidé do reprendre, a Havre, sa publication régulière. Il a cru de. son devoir de le faire. Pourquoi ? Nos lecteurs le devinent. Le « XX» Siècle » s'est donné pour but d I venir en aide, dans la mesure où le peu un journal, aux milliers de Belges que 1 barbarie allemande a chassés de leur f loyers et dispersés.en France, en Angl. terre, en Suisse et en Hollande. Nous songerons d'abord aux plus malher roux d'entre eux, à ceux que la guerre e l'exil ont privés de ressources et qui chei chent du pain pour eux et pour les leurL Il les aidera à trouver un emploi ou du r( confort. r Nous pi nseiuii,^ ens-iiie a i e autres, qu (t- pour n'être pas soumis aux mêmes nécess tés matérielles, souffrent moralement d'êtr séparés de leurs parents et de leurs amis ignorant ee qu'ils sont devenus dans la toui ment et parfois même ne sachant pas o pouvoir les rechercher. Tant de ces voi > s'appellent l'une l'autre, à travers les flol de la mer, au delà des frontières, et se pei i dent sans écho dans des régions inconnues I Le (( XXe Siècle » s'emploiera, autant qu' le pourra,\i réunir ces époux, ces pères, ce mères et leurs enfants, à leur faire conna tre mutuellement les endroits où ils or trouvé asile. Nous penserons aussi aux soldats belge: ii ces modestes et silencieux héros qui di fendent le sol natal, enfouis dans leurs gli ciales et humides tranchées, sous l'avalai che quotidienne, de nuit et de jour, des obt ret des balles ennemis : notre journal lei portera, avec le témoignage de notre unan me gratitude, un écho des voix de la pair: absente. Pour tous les réfugiés belges, le « XX" Si' de » tâchera d'être, simplement, franchi 1?" ment, sans arrière-pensée, le lien intefe luel qui renoue dans les âmes la continuil ■un instant interrompue de la confraterni . nationale. * Dès le lendemain de l'insolent ultimatui f adressé par Guilaume II au roi et. au gouve nement belges, il n'y eut plus de partis e i Belgique : il avait suffi de la brutalité ail mande pour opérer ce miracle. Jamais, qu " ,Î71 advienne, les hommes de la génératic actuelle ne perdront le souvenir de cette a mosplière salubre et bienfaisante qui envi loppa, dès le 3 août, la patrie menacée, ei ♦ahie, exposée au sort le plus cruel, ma unie dans la même résolution et le mène héroïsme. Nos malheurs ne nous ont poil changé l'âme. Aujourd'hui plus que jamai la concorde est, pour les Belges, le premic d | des besoins et le plus impérieux des d> * voirs. Une môme foi, un unique idéal an ) nie, sur les buiùs de l'Yser, les lléros qi ont défendu, dix jours durant, un conti 1 deux, les derniers cantons de la patri L'union de tous les Belges ne sera pas moir nécessaire pour construire, après la vi toire, et après la paix, la Belgique de d main, la Belgique nouvelle, plus grande d \ vaut l'Europe et plus soucieuse de son rC r international, nous l'espérons fermemen que de querelles médiocres et stériles. ' Lien spirituel entre tous les Belges di persés à l'étranger par l'invasion allemand le « XX» Siècle » a l'ambition de contribui au maintien de cette concorde qui, dès 1< premiers jours do- la guerre, a adouci et « nobli nos malheurs et qui, aujourd'hui, pli que jamais, est pour nos compatriotes plue précieux de tous les liens. JL % guerre LA SITUATION ' Tic; lecteurs trouveront régulièrement cette place un bref commentaire explicai des communiqués officiels donnés la veîl par les quartiers-généraux des armées. | Ce commentaire les aidera à suivre I L opérations militaires et navales et à en cor 1 prendre le développement. A ce commentaire feront naturellemei R. suite les communiqués ofRCiels du jour r eus l'après-midi immédiatement avant not heure d'impression (5 heures du soir). Les lecteurs du XX° Siècle seront ainsi même de se rendre compte jour par joi du progrès des opérations, tant par l'e semble que par les détails. Le Havre, 11 novembre 1914 ■ La journée du 9 novembre a -été caract risée par le choc très violent des offensiv réciproques et simultanées des deux fo ces armées opposées l'une à l'autre, à l'e ti'ême gauche des Alliés, entre la mer c Nord et Armentières. Ce choc gigantesque n'a pas encore abo ti à une décision spéciale : de part et d'aut on est resté sur ses positions. Toutefois, au sud d'Ypres, l'attaque ; lemande a abouti à un échec, ainsi qu'a L tour de Bixschoote et entre Ypres et A Ljl mentières, où les forces françaises ont U lîf^ i des proerrès sensibles. I» 11 parait certain qu'Ypres, bombardï K a affreusement souffert. R Les troupes anglaises ont aussi refor ~ offensive allemande sur tout le reste ( ront. les Alliés ont réussi à. consolider 1 positions antérieurement conquises. } _ En Africtue les Français ont av l'aide des Belges, réussi à reconquérir partie du Congo qu'ils avaient cédée p traité à l'Allemagne. — Sur le front est, les Russes continua leur offensive, paraissent avoir atteint nouveau le territoire allemand à la i( sur la frontière nord de la Pologne, pr de Soldau, et sur la frontière ouest, près de Kalisch. On doit s'attendre à une résistance allemande sur la ligne de la Warta, et plus au sud, dans la Pologne méridionale. En Galicie, les forces russes cherchent à acculer les Autrichiens aux Kar-pathes.t — Sur mer, la journée a été marquée par „ un important succès des Anglais qui oni " réussi à anéantir les deux croiseurs aile 1 mands « Emiden » et « Konigsberg « qui leur avaient fait tant de mal et semblaient être insaisissables. X. X. LA SAINT-ALBERT t i LE TE DEUM DU 15 NOVEMBRE s Dimanche prochain, 15 novembre, à onze heures, un « Te Deum » solennel sera célébré en l'église paroissiale de Sainte-Adresse, par le chanoine van Battel, professeur ù - l'Université de Louvain. [ L'église sera, pour la circonstance, décorée aux couleurs tricolores. La maîtrise df l'Institut Saint-Joseph chantera le « Tt Deum » et, à l'issue de ** cérémonie, le - fanfare du patronage de Ham exécutera le <( Brabançonne » et la « Marseillaise ». CE QUE VAUT LE SOLDAT BELGE Les prouesses âii Petit Caporal Sapin Du « Matin » de Paris, (10 novembre) : L1 « On ne /saurait trop insister sur les mer x veilleuses prouesses du caporal Emile Sa s pin, héros parmi les héros, surgi de cetti *- glorieuse armée belge qui montra aux Prus j siens qu'elle n'était en rien méprisable. L> j nom d'Emile Sapin est digne d'entrer dan: l'Histoire et dêtre cité à jamais comme lia s admirable exemple de bravoure. 1- « Les glorieux faits d'armes de ce vailan it petit soldat parurent d'abord invraisembla bles. Ils étaient vrais. Mieux encore, de renseignements complémentaires que nou '' télégraphie le correspondant du « Matin » j Bruxelles, actuellement au Havre, aug i- mentent encore, si cej.a ef;t) possible, la i- grandeur de ces exploits. » 3 Le Havre, 9 novembre. — Sapin, a-t-o] rapporté, tua à coups de fusil les quarante deux servants et le commandant d'une bat terie d'artillerie lourde allemande, e C'était à Liège, près du fort de Loncin au lendemain de l'ultimatum du kaiser ai roi des Belges. Des chrapnells pleuvaien [ sur le régiment de Sapin et la position de rnnons ennemis qui lançaient les obu c" n'avaient pu être repérée. Le colonel envoi é Sapin et quatre hommes en reconnaissance é Ils parviennent sous la rafale de fer jus qu'aux ruines d'une maison bombardée. Ui pan de mur est encore debout et près de c 11 mur s'élève un arbre. r- Sapin abrite ses hommes derrière le mui n grimpe à l'arbre et découvre la batteri e_ allemande embusquée h cinquante mètres ." En un instant, les officiers et vingt servant 51 tombent sous les balles du bon tireur. De n servants restent encore. Ils l'aperçoivent e [_ envoient un obus dans l'arbre. Indemne Sapin se laisse tomber sur le sol, grimip lentement sur le mm* p+ abat le3 dernier î- survivants de la batterie prussienne, s Puis, avec ses h< ,i s'avance. ra1 telle les chevaux et les avant-trains aux es nons, et triomphalement rejoint son rég: ment, une heure après, avec tout le mate >, riel. Sa bravoure lui valut, avec la citatio ,r à l'ordre du jour, de l'armée, la croix d 5 Léopold. f Depuis, Sapin a continué. Il fut à H-aeler i- à Louvain. à Ma Unes, sur l'Yser enfin. E ii partout il abattit un nombre incalculabl >e d'ennemis avec une précision splendide. O: sait que^ près de Louvain, il réussit en oi: -• tre à capturer, avec six compagnons, qus is rante Prussiens, dont un officier, et qu': > s'empara du drapeau d'un régiment de hus sards dont il avait tué le colonel. L'armée est petite par le nombre, Mais comme" le disait récemment à Nieuport Ai le bert 1er, le roi soldat, le soldat belge est ai: t dessus de tout éloge et ses ha.uts faits l'or grandie. Les Sapin s'y comptent par mi: liers. r La Guerre en Afrique "i- La situation est bonne au Kivu s On sait que les Allemands, ayant essay o de passer la frontière du Congo belge ai Kivu, ont trouvé à qui parler et qu'aprè avoir reçu une bonne leçon ils ont été e sont encore poursuivis par des troupes bel ges placées sous les ordres de l'inspecteu d'Etat Henry. Un télégramme du vice-gouverneur Torr beuve au département des Colonies annonc . que ce la situation est bonne au Kivu ». .j Pour qui connaît la concision de nos Afrj " cains et le laconisme des télégrammes chii frés, ceci veut dîfc que la situation continu à être excellente. )s Au Kivu, comme en Flandre, le solda belge montre aux Allemands comment de hommes libres savent défendre leur patri it et l'honneur national. e- Un communiqué officiel annonce qu'à I 'e suite des brillantes opérations poursuivie depuis un mois dans !a région de Sangha à les forces françaises, commandées par 1 ir général Aymi.-i'ich, ont réussi à chasser le n- Allemands de la majeure partie du terr toire enlevé par la convention du 4 noven bre 1914. Le poste allemand de Nzimou notammenl e" occupé par l'ennemi, lui fut enlevé les 26 ( 3,s 29 octobre, après un combat acharné d r" deux jours. f" Le Congo belge avait mis à la disposilio lu des forces françaises le bateau ù vajieu « Luxembourg » et 150 hommes. u- Le 22 octobre, une colonne commandé L'e par le colonel Hutin s'emparait de NoIe Plusieurs officiers et sous-officiers, ainsi qu Ll- de nombreux tirailleurs allemands, furer n- faits prisonniers. Nous primes Ci l'ennen r- quatre mitrailleuses, un canon et de. non it bl ouses munitions. Les Allemands subirer de grandes pertes au cours de cette affaire e, Cette opération nous assure définitive ment la couverture de la Basse-Sangha (Cor lé go Uubanghi). lu Le communiqué signale la brillante att es tude du lieutenant-général Fourneau, qi accompagnait la colonne Aymeric'n et qi ee reçut deux blessures, heureusement san la gravité. t r Comme on le voit en cette circonstance -le même qu'en Rhodéne anglaise, les f!r n* ges, nous sommes heureux de le constate V ont. pu apporter aux alliés l'aide efficace n ,io leur a permis de vaincre la résistance t ès l'ennemi. Communiqués Officiels. 11 Novembre, 15 heures. d-inent occupé, la lutte lut 1res chaude sui ci > points. Anotre aile gauche, la bataille reprit hier />s troupes britanniques attaquees_ sur avec une intensité to-ute particulière entre p .sieurs points, ont partout arrêté l'ennc- Nieuport et la Lys. De façon générale, notre m'. .... [ront s'est maintenu malgré la violence et la Sur le reste du iront la stfuai" ® ' . force tes attaques allemandes dirigées con- « wrd de Soissons et'dans la tre certains de nos points d'appui. n ' à Vouest de Vailly, sur la rive droite Au nord de Nieuport nous avons même {'Atsnc. réoccupé Lombaertziide et nous avons pro- dehors de ces deux points, l'état atmos- gressé au-delà de cette localité, mais-vers la pl:, nque ne permit que des actions de détail [in de la journée les Allemands réussissaient h tireuses pour nous ; nôus bousculâmesj no- à s'emptLrer dfi Dixmude. Nous nous tenons temment un détachement ennemi à Coin- toujours au xabords même de ce village, sur c-firt (à trois kilomètres au nord de la jortt le canal de Nieuport à, Ypres, lequel est soli- d Parroij). La Gm sur terre Sur le jrcrft Occidental La destruction d'Ypres ' Un nouveau crime allemand ; contre la civilisation ' Dans son numéro du 10 novembre, le « Daily Chronicle » publie des nouvelles que . lui télégraphie son envoyé spécial qui suit l'armée belge : 5 Ypres est en flammes, et la plus grande 5 partie de cette ancienne et jolie cité fla-t mande est en ruines. De bonne heure, lundi, les Allemands parvinrent ù. régler le tir de leur grosse artillerie et, depuis l'aurore jusqu'au soir, leurs obus de 11 et 13 pouces tombèrent sur la ville. Celle-ci est complètement abandonnée, et aucune perte de vie humaine n'a été causée par le bombardement...Bientôt toute la partie ouest- fut transfor-' mée en une véritable fournaise. Des obus J éminemment explosifs et,occasionnellement, des obus incendiaires tombaient dans Ypres, s à une moyenne de dix à vingt par minute. 3 Le tir allemand s'acharne 1 sur les monuments 1 Le but spécialement visé par les Alle-3 mands tait les Halles, le plus important édifice gothique de ce genre qui existe en '» Belgique. La plus grande nartie de ce mo- - nument date du treizième siècle, et sa des-• truction est un crime contre la civilisation, 3 au môme titre que ceux de Louvain et de 5 Reims. t La tour de la cathédrale Saint-Martin, da-*' tant de 1221, est également en partie en rui-9 nés. De nombreuses toiles, dues au pinceau s des élèves de Rubens ont, dit-ont, pu être mises en lieu sûr. Dans le quartier nord de la ville, où se " trouvent nombre de magniliaues édiOfes anciens. les dégâts oni été également considé-rables.JLes obus allemands continuent ainsi l'œuvre générale de la « kultur ». Les Halles d'Ypres et la cathédrale g Ypres date de la fin du dixième siècle. „ Elle fut. longtemps la métropole des Flan-_ dres. Pendant ses années de prospérité. Ypres fit construire ses Halles, achevées 1 avant 1304, vaste entrepôt, surpassant en _ importance architecturale tous les monuments civils du moyen âge. La façade prin-; cipale mesure 140' )nôtres de longueur ; â 1 chaque extrémité s'élève une tourelle, et, . au centre, un colossal beffroi construit de t 1200 1230 et haut de 70 mètres. A Tinté-. rieur, les murs sont illustrés de belles fresques peintes par F. Pauwels et Delbeck el reproduisent des scènes de l'histoire d'Ypres. Aux Halles est accolé un ravissant édifice Renaissance, le Nieuwerk, dont les belles salles ont une décoration line et ancienne du meilleur goût. La boucherie, construite douzième et au quatorzième siècle, vis'à-vis des Halles, contient le musée. 3 Ypres possédait une foule d'habitations 1 privées très intéressantes qui entouraienl J les monuments anciens d'un cadre archaï- que et contribuaient grandement à les met-" tre en valeur. l' Quant à la cathédrale Saint-Martin, le chœur, les nefs et le transept dataient du " treizième siècle. La tour, haute de 57 mè- 2 très avait été construite au quinzième siè cle. L'abside était très belle. L'église conte- " nait d'admirables tableaux et des sculptu-' res,notamment un polvptique de P. Pourhis. 3 et des monuments funéraires de toute beauté édifiés à la mémoire d'anciens évéques ' d'Ypres. 5 Et voilà Ypres entièrement en ruines.., - Quel nouveau triomphe pour la « kultur > allemande ! ^ En Flandre : des mitrailleuses allemande; e sur nos églises - Rotterdam, 8 novembre. — Le correspon î- dant brugeois du » Nieuwe RotterdamsclK Courant n annonce que les hangars d'aéro planes à Knesselaerê ont élé enlevés par lei i Allemands et expédiés vers une destina e tiori inconnue ; des mitrailleuses ont éti montées sur toutes les tours d'églises de 1; n région. (Daily Telegraph.) Des soldats allemands de 17 et de 62 ani 0 Dans le bateau-hôpital arrivé le 8 novem e bre au Havre se trouvaient deux soldats al t lemands blessés, âgés respectivement di li 17 et de 62 ans. i- On peut, par ce seul petit fait, se forme t une idée du gigantesque et suprême effor déployé par l'Allemagne pour résister à h poussée des alliés. NAVIRES MYSTERIEUX DANS L'ESCAU jï Rotterdam, 8 novembre. — Etant donn<! ,i l'aipparition de navires inconnus dons 1 E/ 0 cauit pendant la nuit, lie bourgmestre c FLessingne a publié une proclama taon drsfu qme tous les navires, à l'exception des cou' 1 riers, courront le risque d'être bombarde r >aa- les forts hollandais. i Cette précaution semble viser les sou marins, les torpilleurs et les mouilleurs mines. (Dailij Mail.) mente et parfois même ne sadiant pas où u.i instant interrompue de la confraternité NOUVELLES DIVERSES Le roi d'Angleterre a envoyé au maréchal Fi -nch un message félicitant les troupes bri-■ t frmrques. Le gouvernement anglais vient de publier un livre blanc sut la rupture de la p -,ix entre l'Angleterre et la Turquie. Dans les bois près d'Ypres, on a trou- -< ' die» cadavres de soldats allemands attachés aux arbées ; ils avaient été fusillés par o dire de leurs exfficiers pour avoir refusé de marcher au feu. Les Aldemands massent, paralt-il, en- c rne de nouvelles troupes entre Arras et c )u(rtrai. D'autre part, on a vu passer dans k Linïbouirg, dies convois et cle^troupes en marche vers l'Allemagne^ Le second rafd des aviateurs anglais à Dussellidiorf en oebobrë elernier, a abouti à lu destruction complète d'un Zeppeliin neuf; •i >ffieiers allemands ont été tués et plusieurs biossés. Avant trente jours d'ici... Dans son numéro du lundi 9 novembre, le « Times » attire l'attention sur une cor-r spondance de Varsovie, datée du 6 novembre, qui émane de son envoyé spécial, d nt le grand journal de la cité dit que («c'est i? • écrivain circonspect dans ses jugements, d une grande expérience et pas ènelin à se livrer à un enthousiasme non justifié. ( Il fut peut-être le seul correspondant qui assista Ci toute la campagne russo-japonaise, du côté japonais, sans une interruption. Or, il exprime la croyance, après avoir parcouru tout le front russe, qu'au noint de vue moral, au point de vue de l'organisation et à celui de la détermination, les armées russes d'aujourd'hui sont tout à fait différentes des armées russes des batailles de Mand-chourie.» De plus, il affirme sa conviction, avec la réserve convenable, qu'avant trente jours l'Allemagne se trouvera dans l'alternative de se soumettre à l'invasion de vastes armées ou à la nécessité de rappeler de sa frontière occidentale des corps importants de ses meilleures troupes. « Nous apprenons d'autres sources, ajoute le « Times », que cette conviction de notre envoyé spécial est partagée dans la riche province allemande de Silésie, où la population de la frontière écoute déjà avec terreur le tonnerre éloigné des canons russes. <( L'avance des légions russes est maintenant irrésistible et devient rapidement de plus en plus importante. k Les troupes russes sont entrées, une fois de plus, dans In Prusse orientale, et, en même temps, Berlin commence à devenir inquiet au sujet du sort de Breslau. « Le signal pour une marche en avant esl donné en même temps dans l'est et dans l'ouest. )> Le Pape Benoit XV et le boabardemes de la cathédrale de Reims Une lettre du Pape au cardinal Lucon On mande de Rome, 9 novembre, à l'E cho de Paris : Je vous ai annoncé que le cardinal Lu con avait adressé au Souverain Pontife ur dossier su-r le bomtardiement de la cathédra le de Reims. Le pape vient de répondre ù. la commu nication de l'archevêque de Reims par uni lettre conçue dans les termes les plus bien veillants et les plus affectueux. Le pape di entre autres choses qu'il n'a pas majujui de suivre avec attention les graves évène ments qui se sont passés à Reims, et i remercie le cardinal Luçon de lui en avoii donné une relation détaillée et de les avoii ; exposés dans leur exactitude. ti Soyez bien, persuadé, ajoute le Souve rain Pontife, de la part très vive que nous prenons à la profonde douleur que vous eau sent la vue de tant de maux et la pensée die conséquences funestes de la guerre, ai ! point de vue religieux et artistique, ains qu'au point de vue matériel de votre che) diocèse si éfprouvé. n Qoique rédigée en termes très mesurés : "cette lettre de Benoit XV n'en est pas moin. unie protestation inidiirecte contre les acte i odieux de vandalisme oorremis à Reims p<a tes arnmSes allemandes, et oeitte protestatiioi ■ a d'autant plus de prix quie l'es raprésen ' tante die l'Allemagne ont mis tout en œuvr pour tromiper te Vatican et lui faire oroir que la cathédrale de Reims n'avait sub ' que des dégâts insignifiants et que ce sotn les Français qui a\iaiiientt provoqué le bon bamtement. Le paipe reconnaît lui-même 1 parfaite exa^.ti tuid'c dies détails fournis à c ; sujet par le vénéré cardinal de Reims e ne oraint pas d'opposeir ainsi un démenti pr j blic aux assertions aJtemandies. — C. t » r La Guerre sur mer e p LA FIN DU '• KŒNIGSBERG » ET DE |t L'.< EMDEN » r- Londres, 10 novembre. — (Officiel). ■ s Après l'attaque diu Pagasus, le 19 octobr» par le Koenisberg, une expédition de cre 5- seurs avait été organisée dans les eaux su« le africaines. Les croiseurs ont effectué de irecherches minutieuses et prolongées. Le 3 octobre, le Chatham découvrit 1 e Koënislierr, caché dans des bas fonds, à six milles d( l'embouchure du Rufigi, face à l'Ile Mafia. En raison d)e son grand tirant d'eau, 1< Chatham ne put approchai' du Koenisberg qu'il bombarda. En attendant sa capture e sa, destruction, le Koenisberg fut bloqué ai moyen de chalands charbonniers coulés dan< le seul canal utilisable pour s'échapper. Une autre expédition de croiseurs rapide-anglais, françaus, russes, japonais et aus tratiens fut organisée contre YEmden. Hier, on a annoncé que YEmden, arrivan de nie dies Cocos, dans l'océan Indien, aval débarqué un détachement pour détruire- li radiotélégraphie et le câble. Le Sydney sur prit YEmden, qu'il força à combattre ; l'en gagement a été rapide. A bord du Sydney, il y a eu trois tués e quinze blessés ; YEmden, jeté à la côte, a éti incendié, son équipage a subi des pertes trè: considérables. Tous tes secours possibles ont été donné: aux survivants. A l'exception des côtes du Chili, l'océai Pacifique et l'océan Indien sont débarrassé: des navires ennemis. LES EXPLOITS DE L'« EMDEN » VEmden, commandé par te capitaine voi MuMer, était un croiseur de 3.G00 tonnes d'une vitesse die 24 nœuds et dont l'arme ment principal, était constitué par 12 ca nons de 4 pouces. Jusqu'au jour die la déclaration de guerre YEmden, qui faisait partie de l'escadre all« mande en Chine, avait été stationné à Kiac Tohéou. C'est de là qu'il était parti au déibu du mois d'août. On n'entendît point parle die lui avant le 10 septembre lorsque, fa sanit brusquement son apparition dans 1 baie dra Bengale, il captura six navires d commerce et les coula. La valeur de ces m vires, qui jauiga,iient entre 3.500 et 8.000 tor nies, était d'environ 23 millions de franci cargaisons comprises. Un septième navir était aussi arrêté par YEmden qui plaçait son, bord, avant de le relâcher, les équipî ges des vaisseaux qu'il avait coulés. Puis le croisera1 allemand dSisparaissa pour réapparaître le 22 septembre au la ge de Madras. Là, il tirait quelques obu contre les navires qui se trouvaient dar le port, tuant trois personnes, et bombarda les réservoirs à pétrole, dont deux pr» naient feu. Le 30 septembre, on annonçait que l'Eu den venait encore de détruire quatre ai Ires steamers et d'en capturer un cinxruièim> 1e charbonnier Bureslf, avec la cargaisc duquel il s'était ravitaillé en combustiW des nouvelles partes infligées îi la marir de commerce britannique furent évaluées environ 41 millions. Le dernier exploit connu de VEmden fi la destruction du croiseur russe Zemstchoh et d!u eontre-tonpilleur français Mousque le mercredi 28 octobre à Pénang. On se so' vient que le croiseur allemand s'était appr ché des deux navires alliés, battant pav: Ion japonais, et après s'être « maquillé n pi l'adjonction d'une quatrième cheminée, ~< manière à ne pas être reconnu. Le croiseur Syd.net, de la marine austr Benne, qui vient de mettre fin à la carriè: de corsaire de VEmden, a un déplaceme de 5.400 tonnos. Au cours de ses essais, il atteint une vitesse de près de 25 nœudls, son principal armement est constitué p; 8 canons de 6 pouces. £a Belgique et l'opinion étranger; Une lettre de S. G. Mgr Irland Mgr Irelanid, Féloquent et actif évêgue Saint-Paml-de-Miinnesota, a adressé, il y quelques jours, à M. Cardon d'e Wiard, n nistre de la Justice, la lettre que voici, i se reflètent les sympathies profondes d Américains du Nord pour la Belgique : « Saint-Paul, le 24 octobre 1914. ' n Cher Monsieur, « ... Je suis heureux de pouvoir vous di qu'autant que dans votre mission aux Etal Unis, vous visiez à éclairer l'opinion pub que sur les affaires de la Belgique, vous av fouit à fait réussi. « A part ceux qui, pour des raisons d'i finités <10 race, veulent se fermer les yei • sur l'injustice de l'envahissement alleman touit 1e monde aux Etats-Unis se met i - côté de la Belgique, lui prête la sympatt la plus cordiale clans lies effroyables m: - heurs qui toi sont échus et exprime liai: : ment l'espoir que, dans un avenir prochai - un meilleur sort lui scuiit réservé. t n C'est horrible — on n'ose y penser — i poids des malheurs qui se sont abattus s • la Belgique, uniquement paroe que ce be 1 pays voulait la justice et l'honneur. Rien • semblable, il me semble, ne s'est vu da • le cours de l'histoire des nations'. «Mais lia Belgique — son peuple et son gic . vernement — n'est pas sans sa récompenï i « C'est aujourd'hui, aux yieux du mon . entier, le plus noble des pays. Jusqu'à pi , sent admiré et aimé de ceux qui le conna î saient, il est aujourd'hui connu de tous, £ i miré et aimé de tous. « Rien de pliiis vaillant et de plus héroïq que sa résistaance à l'envahisseur. Une i mée de 250.000 soldats en a terni en échec 3 million, a sauvé lia France, a appris à l'U 3 vers la siupr<êime leçon qiuie, quelque sote r tes défaites temporaires', tout est sau quand l'honneur est sianvé. La Belgiiq s'est acquis la plus glorieuse des immor , lités. « Et le roi Albert ! Quelle grandeur d'ân j quel héroïsme de cœur 1 Son nom déjà < •I un des plus beaus, des plus aimés des tem modernes. ^ « Si l'occasion s'en offre, veuillez lui d! p combien je l'estime et je l'aime. ^ « Votre dévoué serviteur. « John Ireland, « Archevêque de Saint-Pau! Tous les Belges seront émus et fiers lisant ces lignes tombées <le la plume l'éloquent évéque. Ils s'uniront à nous p< le remercier, et avec lui tous tes Américai. a.u nom desquels il parle, des sentiments touchante qu'il exprime à l'égard de la £ gique et de la cause qu'elle défend. Quant la guerre n'aurait valu à notre - trie que l'occasion de se révéler ainsi, d< i, toute sa beauté morale, au, monde enti i- nous devrions encore bénir les mal lie 1- que nous n'avons pu écarter d'elle en acct s plissant notre devoir national et îiitier: 0 tionaL Une grande manilestatio11 à Londres ' Les Alliés rendent hommage à la Belgique et expriment leur confiance dans la victoire finale. Chaque année, l'installation du nouveau ' lord-mairo de la cité de Londires est l'occasion d'une manifestation politique. Celte du , lundi, 9 novembre, a emprunté aux évène-t mierats un caractère particulièrement impressionnant. La population die Londres a aixplaudi vigoureusement tes soldats canadiens, australiens, néo-zélandais et terre-ncuvifcnis qui, pour la première fois, figu-, raient dans 1e cortège, et elle a noté avec ; enthousiasme les paroles du lord chief jus-: ti'Oe souhaitant au nouveau lord-maire « d'avoir l'honneur d'annoncer avant l'expira-. tioiii de sa ehargie annuelle, le triomphe des alliés et une paix glorieuse ». C'est dans j 1e même ordre d'idées qu'au banquet du-; GuiklliaH s'inspiraient les « sipeeches » des membres du gouvernement et dies hommes politiques qui, conformément à la tradition, y ont pris la parole. Etes milliers de convives, comprenant les, j hantes notabilités politiques, diplomaliques" et financières, les ambassadeurs et les mi-' . mistres dies puissances alliées M. \ ;tli, . lord Kitcheneir, M. Winston Churchill, M. Lloyd George, M. Baifour y assistaient. A l'entrée de l'ambassadeur du Japon, tout. te la salle, debout, a chaleureusement ap-plauidii.j MM. Benckendort et Cambon, entrant en-r semble, ont été l'objet d'ovations. Le ministre de Belgique a été l'objet d'une: a ovation pariieulière. e Plusieurs discours ont été prononcés. Discours de M. Baifour M. Baifour, en proposant un toast auxi g alliés, s'est exprimé ainsi : h h Un pareil toast est sans précéden t ; mai® nous vivons un temps de guerre également sans précédent dans l'histoire, â une épo-que où 1e monde entier est, soiit sous les ._ armes, soit dans l'anxiété de l'attente. C'est s 1e toast le plus important qu'on puisse por-6 ter ù. l'heure présente, n il L'ancien chef du parti conservateur a rem* du siuccessivemen t hommage aux Japonais, aux Russes, aux Français, aux Serbes. Par-j. lant des Belges et de la Belgique, il a ilit : ii L'histoire die la Belgique a été encore! » plus tragique (que celte de la Serbie). L'Al-J temagne a avoué qu'elle n'avait aucun motif de guerre avec elle, sauf des raisons de "a convenances particulières. Les Allemands, ^ pour des raisons d'ordre militaire, ont en .ahi jm pays ami Li"ff"rsif, ;\iy ' ,( qu'ils s'étaient engagés à protéger. Leur cy-f. nisme politique ne pourrait pas aller plus t" loin. » jl M. Baifour flétrit les excèis dont a été" victime la population civile et continue : j_ ii Cela ne sera jamais oublié par la Bel-lr gique, rétablie dans son ancienne prospérité et dans une prospérité plus grande encore., (Applaudissements. ) n La poursuite d'un grand objet unit les ,e alliés les uns aux autres. Comme aucun lt d'eux ne s'inspire de motifs mesquins, il n'y _ a aucun danger de désaccord enitre eux. Cinq, j nations combattent, non pas seulement pour elles, mais pour la civilisation et pour les petits Etats cherchant à vivre en conformité de leur propre idéal, sans redouter l'inter.' -, vention d'um insolent agresseur, n Discours de M. Cambon ! M. Caimbon, ambassadeur de France, ré-pondiant au toast porté aux alliés par M. Baifour, dit notamment : u L'Europe subit jadis des invasions do barbares ; mais ce qu'elfe n'avait jamais vu, , c'est la barbarie érigée en dogme, enseignée ® par les docteurs, préconisée par une élite l intiellectuiette, unie barbarie multipliée par la science, en un mot, une barbarie pédante. ' Ces professeurs de brutalité avaient cru tout prévoir; mais i/ls n'avaient pas prévu qu'ils se heurteraient à la science du monde civilisé ; ils n'avaient pas soupçonné que l'Angtetierre, la Russip, la France se rangeraient résolument à côté des faibles ; que re le Japon serait fidèle à son alliance ; que la s- Serbie, quoique déjà épuisée par deux guer-li- res, repousserait victorieusement l'attaquo ez de sa puissante voisine ; qu'enfin, la noble Belgique ne se laisserait pas intimider par ,f_ son formidable agresseur. Aussi, quelle eo-lx 1ère contre ce peuple héroïque, qui a l'auda-tj ce de tout sacrifier à la défense de son in-lù dépendance et de son honneur ! L'oiseau de ;e proie qui s'est abattu sur lui ne peut que te vl- torturer et 1» déchiqueter. Mais la victime e. domine son bourreau de toute la hauteur ) ji de sa valeur morale. ' d Dans cette guerre meurtrière, la plus { le terrible que le moradie ait jamais vue, nous ar restons fidèles à noire idéal d'humanité et iu de liberté, nous puisons dans œt idéal ur.j de énergie morale qui nous permettra (Je matas Iriser Des forces matérielles accumulées contre nous. Nous n'avons pas, comme d'au-u- tues, la prétention de disposer de la previ-;e. dence ; mais nous croyons en l'éternelle jus-de ticie et nous attendons ses arrêts avec umiq ■é- inébranlable confiance. » j" Discours de M. Winston Churchill Le premier lord de l'amirauté répond par ne un toast exaltant la. marine anglaise : ir- .i C'est grâce à notre marine que nous jn pouvons nous asseoir, ce soir, comme à ii- l'habitude dans ce hall, alors que la plus nt grande bataille de l'histoire se livre à une vé distance de quatre-vingts milles. a: ue „ Grâce à elle, nous échappons à la plu-, 1 la_ part des rigueurs de la guerre. 1) L'heure viendra où notre marine frappe-lei s'efforce de protéger les grandes routes -st ra un coup direct. Pour te moment, olte P3 des mers wmtre une multitude die dangers et contre des procédés de guerre qui n'a-ire vaient jamais élé employés jusqu'ici. Elle protège le transport des Irouipes, maintient 1e blocus qui amènera sûrement la ruine du l'Allemagne et, en dépit des pertes sans im-» portainoe en vaisseaux, mais irréparables en hommes, la m'arine britannique est plus for-en te aujourd'hui quie le jour de la déclarat.op de cte la guerre. » *ur Discours de Lord Ktlchener 1si Lord Kitchener adressa son discours S ,el_ l'armée : ... u J'aimerais, à oette occasion, me faire 3a- l'interprète du pays et offrir à nos vaillants [ns alliés notre haute appréciation et notre gra. er titude. Nous combattons depuis bientôt tro«s 1rs mois aux côtés de nos camarades français ,m- et l'admiration de nos troupes pour la gloi t, m- rieuse armée française augmente chaqoj jour. Sous la direction du générai J offre, qwl

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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