Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 29 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ww76t0j57s/
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I 21e ANNEE. — Série nouvelle. — N" 198 Le numéro ; 10 Centimes (S WHMSS AU FRONT) Samedi 29 Ma! 1915 rédaction a administration îf ter me ie II Bonrse — LE H4Y3E Téléphone: Le Havre n" l'i.05 directeur : FSEMAKS HSBRAT fcv1r> tes communications concert ni la rédaction doivent être adressée 26"', rue de la Bourse, Le Havre. LONDQN OrFiCE: g1,Panton Street (Broadmead House gSg®|Zaj3ESaiSH!i£i: ' - * LE XXe SIÉCLE Quotidien foeâoe paraissant au Havre ABONNEMENTS Franoo 2 Tr. 5D par mot». » 7 fp. 60 par trimsstf* Hors Franoe.. ' 3 fr. » pap mois. » .. 9 fp. » par trimestre Angleterre.... 2 sh. 3 d. par mois. 0 » .... 7 sh. 3 d. par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou a Londres Annonces 4* pages 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4* page: 0fr.30la Signe Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité. 1o, rue de ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. AINSI SOIT-IL... M. Victor Ernest, député suppléant soci liste de. i arrondissement de Cnarieroi, p Mie, dans un journal belge de Maestricl m article qui témoigne h la fois du: grande générosité de cœur, d'un ardent p triotisme et d'une connaissance imparfa de la complicité des socialistes ailcnian dans la guerre criminelle nrén;irép, déclar et dirigée par le gouvernement impérial. Le plaisir que nous avons éprouvé à li le commencement et la fin de l'article de i Ernest nous donnent le droit, nous croyons du moins, de rectifier sur ce d< nier point le jugement porté par le dépi suppléant socialiste. ^ L'article est intitulé : « A propos de 1 mt nationale ». Ï1 débute en ces termes : « Au milieu des misères et des ruines < -oe sont abattues sur notre cher pays, réconfort a surgi immédiatement : tout i I iuréllcment, sans qu'il ait fallu un accc ou un appel quelconque, les adversaires p< tiques de la veille se sont unis, étroitenu I groupés en une seule pensée, derrière seul drapeau : la patrie ! Telle fut la lig de conduite qui, immédiatement, s'imposj tous. Ce ne fut pas une entraxe pour hommes d'œuvres, qui, dans leurs pai respectifs, continuèrent à gérer ici les c pératives, les organisations syndicales Agricoles, là les fabriques d'église, les hô leries ouvrières, etc., etc. Dans main communes wallonnes, les édiles libéraux I socialistes renoncèrent même à leur c turne, — et à leur droit, — de critiquer budgets des fabriques et les votèrent i que, afin de ne pas entraver l'action d' très concitoyens, dont plusieurs se firent 1 arnis par une collaboration constante f œuvres de solidarité humaine, qui, ne breuses, surgirent et s'épanouirent dès premiers jours de désastres. » M. Ernest, qui est resté dans son arr dissement, où il a rempli courageusem tous ses devoirs civiques, confirme dans lignes ce que le « XX0 Siècle » écrivait i a quelques jours, d'après des corresp dances venues du pays, sur la collaborât spontanée, en vue de soulager les infoi nés de nos compatriotes,des citoyens en 1 de tous les partis. Nous sommes heureux constater que nos correspondants n< avaient fait de la concorde politique un bleau véridique et nullement idéalisé. *** ment dos malheurs de la pairie, peut s corder avec l'internationale socialiste, c voit déià renaître au lendemain de la pi et dont*il se nromet la pacification du m de et le désarmement universel. Héla 11011=1 voudrions partager ces illusions gi reuses. Mais outre que la sanglante rén leur a donné le plus cruel des demen nous les considérons comme un danger p les peuples qui seraient enclins à sy at I donner dès la fin de la guerre. Elles les donnent, elles leur font perdre de vue dangers extérieurs.elles les désarment.e les livrent sans défense à toutes les bn lités de la conquête. Pendant que nous vions pacifisme, désarmement, bonheur verseC le peuple allemand s'excitait, se ; parait, s'armait contre 'a Belgique. Si n voulons que cette aventure recommei nous n'avons qu'à recommencer notre ri A parler franc, l'erreur de M. Ernes •de quelques-uns de ses amis est de -dans la guerre une catastrophe accic telle qu'il ne tient qu'aux « têtes coin nées » de déchaîner ou d'empêcher. C tout juste la conception que les anciens faisaient de la foudre, quand ils croya que .ïimiter la lançait ou la retenait a gré. Rien de moins conforme, malheu sement. à la réalité. Entre deux peu inégaux en civilisation et en richesse contrariété des intérêts risquera touji de provoquer, tant que le monde monde des conflits dont la guerre ser règlement naturel et inévitable. C'est • loi' do la nature. Malheur aux peuples les chimères de n'importe quel interni nalismé empêcheraient de s'en rei compte. Rien de plus ennuyeux qui pluie. Quand 13 temps se mr.int.ient jours au beau fixe, il ne manque pa; gens disposés à nier l'utilité du parap. auitto à courir emprunter au voisin, t'i^ennpês par l'averse, cet instrument a fastidieux qu'indispensable. c Le nailionalisme germanique a pr, masque de l'internationalisme pour m tromper le prolétariat de France » 6 naguère M. Protot, ancien ministre d CommuriiEî de Paris, dans le Petit Par du 12 niai. Quel patriote né voudrait voir gr £0s paroles, nom pas en lettres d'or — sera Loft rare la guerre ! — mai lettres do fer au fronton de toutes les sons du Peuple de Belgique, où elles e: gneraient à la fois le bon sens et le pa tisme ! De même nous nous permettons de v r>oser aux méditations de M. Victor El l'article puiblié, d'après le « Journal des bats », dans le « XX" Siècle » du 28 L'auteur, socialiste notoire, ne craint do se séparer, touchant la possibilit réunir désormais, dans les congrès de ternationale, le peuple socialiste belge les s >cia.listes allemands, les martyrs leurs bourreaux,de l'opinion de M. Val V&Jde. Les socialistes allemands ont voté ~Vbb cnw.ablç la formidable aug tation de l'armée allemande. Leur enl siasme à partir en guerre a égalé la f sic du reste de rRmpire.Leur cruauté, les villôJ et les campagnes de notre heureux pays, n'a rien respecté, rien i gné. Quelques kamarades il est vrai parlé d'une paix possible et même de 1 cuation de la Belgique. Mais ils ont att pour exhibor ce rameau d'olivier qi ! balance eût commencé de pencher du des Alliés. Si bien que tout le mon suîet do croire que ce pacifisme de fr; dato est commandé et manœuvré p; gouvernement de Guillaume II. La fin :'o l'article de M. Victor lïrnei digne du début. Nous la trouvons par. On peut tout espérer,même s'il est imn; tonienl guéri de ces maladies du tem] paix qui nou.i ont fait tant dfe mal. homme -animé do pareils sentiments : <i .Mais en ces heures douloureuses, < nuOas.v.ms les catholiques, avec M. de quevillo. le cardinal Mercier, etc.,etc., vous les libéraux, avec MM. P. Hymans, Max. etc., etc., ot nous les socialistes avec E. Vaiiidgrvelde.J. Destrée, E. Royer, etc., etc.. i nous grouper tous autour du gouverne-a- ment, autour du Roi. autour de tout ce qui u- représente lia Patrie Belge en ces heures it, éprouvées, pour rendre au pays le plus de ie services que nous pourrons, en songeant à a- nos enfants, à nos frères qui, au front, mate gnifient par dos actos, la Belgique héroî-is que 1 Victor ERNEST, êe Député supp. de Charleroi. >• re Ce sermon patriotique — car c'en est un, il. nous le disons sans la moindre idée de raille lerie — appelle et mérite un enthousiaste :r- Ainsi soit-il... [té F. N. Il LES FAITS DU JOUR un îa- ird I,a colère austro-allemande contre l'ita >1'- lie continve à se manifester par des injurei mt qui attestent combien l'intervention de no: un nouveaux alliés inquiète nos ennemis. A U ne Chambre hongroise, le premier ministre i à comte Tisza, qui a maintenant sur la ;,olili les que de la double monarchie une influenci tis prépondérante, a reproché violemment t oo- l'Italie d'avoir trahi l'Autriche et s'est elfe ou cé de réfuter l'argumentation de M. Satan el- dra. tes Dans le Berliner Tageblatt, un député ba t dois. M. Lurtwig Haas, déclare que l'Ilali. nu- ne gagnera rien à la guerre et reproche à I< les /ois au roi de s'être trouvé d'accord avec le els manifestations patriotiques et aux citoyen nu- raisonnables [ce qui veut sans doute dir les aux Allemands établis en Italie) de n'avoi iux pas su organiser des manifestations anii m- patriotiques. les On n'avoue pas plus ingénument la faii lite des combinaisons malhonnêtes sur les on- quelles les Allemands comptaient pour pa ?nt ralyser l'Italie. ses ] y WUW W ?n" t Une note officielle de Londres annonce qu ion l'amiral sir Henry Jackson remplace lor tu- Fischer comme premier lord de l'AmiraïUi ■ue L amiral sir Arthur Wilson reste associé a de département de VAmirauté comme conseille! >us Le rimes publie une lettre de lorcl Milne ta- demandant au nouveau ministère de déert ter la conscription et déclarant qu\< u grand nombre de ceux que l'on blâme en le traitant de. lâches attendent tout simplemen ^ la voix de l'autorité nnnr sa rlàrisiw •> ac_ *WVW*V1 u'il „ . iix, Siuvant une dépêche d'Athènes au Sta on- d? Londres, D\avid pacha a quitté Constar s ? linople pour se rendre à Berlin. né- Le bruit court-, mais nous ne le signalon Ijt.é que sous réserves, que sa mission a pou tjs objet, de prévenir le gouvernement alteman our Turquie est incap\able de tenir vlu an. longtemps et qu'elle se trouvera dans i pn. nécessité de conclure une paix séparée ave ,^3 les Alliés. Ile;; En Roumanie, Vopinion réclame de vIk 2ta- en Plus la participa-lion à la guerre et ur< rô ligue nationale organise pour dimanche, Jnj. Bucarest, une manifestation destinée à obi nir du cabinet Bratiano qu'il se décide enfi 0Uç à intervenir. \ce Même note dans la presse d'op<positic . « bulgare qui mène une violente campagr : t contre le cabinet Radoslavoff. Le Mir d . clare que la neutralité où le gouvernemei . s'obs'tine est une véritable trahison conti " les intérêts essentiels du pays. Une dévêche de Dedeagatch dit que U «L cycles militaires ne cachent vas leur méco 1 ^ lentement de. l'attitude douteuse et passù ienT observée par le cabinet et que des discou S0T1 violents ont été prononcés aux cercles mi laires de Sofia et de Prilippopolî. , la ,vwwyv* iurs sera Le gouvernement norvégien a char: a le son représentant à Berlin de faire des rem une sentations auprès du gouvernement ah que marul au sujet du torpillage du M llerv itio- L'opinion norvégienne est très méconlen îdre du ministre d'Allemagne à Christiania, qi > la à propos de lettres anonymes dans le huit quelles les Allemands étaient, traites d'e j i de rates cl d'assassins et l'empereur de bo uie, cher, a cru pouvoir morigéner sévèremei tout par une circulaire à la presse, les Non ussi <liens et les menacer de perdre irrémédiab, ment les symi.ulh.ies allemandes, s le La plupart des journaux de Christiar, ieux ont protesté énergiquement contre ce q isa t l'un d'eux appelle « un manque de tact rit :e la cule et niais. » sien tVlTWl/Vt aver l'0r Au Portugal, la situation continue à êl s en de plus en plus normale... M. d'Arriaga Mai- l"11 connaître officiellement au président i- Congrès qu'il renonce à ses fonctions trio- président de la République. Le Congrès se réunira aujourd'hui sâmt pr0_ pour slaluer sur la démission du préside jJggj et «rendre les mesures qu'elle comporte. i Dé- mai. t™™,™ Le correspondant du Morning Post Vin Washington télégraphie que l'incident avec N:&b,raska a encore augmenté la tension c rairports entre l'Allemagne et les Eta ^vec Unis. îrc 0n assl/rs si le torpillage du I a<"' braska est confirmé, le gouvernement ag ^en" rapidement et vigoureusement auprès hou- l'Allemagne. "éné- une dépêche de New-York au Daily te dans graph dit que la majorité >les banquù mal- croit que les Etats-Unis soutiendront fini >Par cièremenl les Alliés, jusqu'à concurrence ont i milliard de dollars, si cela est nécessai 'éva- a Nous nous rendons compte, a déch sndu une personnalité financière, que les AU e la se battent pour nous et doivent, coûte < côté coûte, être victorieux. » de a tîche ~ " * il* le — Smith-Falls, 26 mai. — Hier soir, oi arrêté dix Autrichiens soupçonnés de v loir faire sauter un viaduc sur lequel p t est aon'' t®cs 'ra'ns militaires. On a trouvé '■îite "dépôt de dynamite dans la cabane où ils f cachaient, à peu de distance do la ligne is de Canadien Northern Rftitway. d'un — j°urnnI " Maasbodè » apprend son correspondant il la frontière allem de, qu'étant donné la nécessité en Aller •onti- gne d'épargner l'huile, il a été interdit d; Bru- tout l'empire de huiler les planchers. Une division belge repousse l'eranem Le grand ifuartier général belge comm nique la note suivante : Situation le 27 mai : Une altcu/ue d'injanterig dirigée, hier so1 contre la léle de-pont d'une de nos division a été repoussée. Pendant la nuit et aujourd'hui, l'artillei ennemie a canonné particulièrement le U rain en arrière de l'Yser vers Oudsluyi kenskerke et Caeskerke, ainsi que l abords. Le cuirassé anglais ■"yÂJEiTlG" coulé aux Dardanelles i Londres, 28 mai (2 h. 38 matin). — Offici — Dans la matinée du 27, le cuirassé c glais Majest.c. coopérant aux opéruiions » la péninsule de Gallipoli, a été torpillé t coulé i.iar un sous marin. Le M aies tic avait été lancé en 1895 ; - avait donc vingt ans d'âge, ce qui com[ pour un cuirassé. La perte n'en est p - mo"ns sensible. ? Le Majeslic jaugeait H,900 tonnes et i vitesse aux e6<&ais était de 17 nœuids, — ? tessse bien faible, qui devait être bien dir ? nuée aujoiïïrd'h'ii. et qui doit être sans doi » lia cause die sa perle. Son armemeot cons r t.a:t en 4 canons de 305 md.lli ni êtres ; 12 < - non# de 152 millimètres ; 24 canons moindre calibre et 5 tubes lance-torpilies. Son équipage réglementaire était . 760 hommes. Londres, 28 mai. — On annonce offici Lenneint que presque tout l'équipage du A iestic a été sauvé. i ' EXPLOITS r d'un. B&uS'-m&Tiss t hjrîtébMzs.iqm s »Of t IL ENTRE DANS LE PORT Londres, 28 mai (officiel).— Le sous-mai britannique « E-ll » a coulé, dans la n r de Marmara^ un vaisseau de munitions e ■- torpillé le long de la ietée de Rodosko, navire d'approvisionnements. Il a obligé s autre vaisseau plus petit à s'échouer. r D est entré ensuite dans le port de Co ® tantinople et a lancé une torpille contre s transport qui était amarré le lnn£? du i a de l'Arsenal. On entendit l'explosion de c torpille. s ' * —— l Sîfon bâfc donc ; l'ippd m e ,,0« 6j- Sans vouloir constituer ici et mainten lJ- qui que ce soit en responsabilité, il nous °e cependant permis de dépJorer les lente de 1 appel sous les armes des jeunes g 's de 18 à 25 ans qui n'ont pas encore rej( nos drapeaux. [e Tous les bons patriotes le déplorent a nous. Non oomtonts d'exprimer des regret* cet égard, nombre d'entre eux vont be coup plus loin et qui se refuserait à approuver ? lé C'est ainsi que nous lisons dans la « é- tropole », qui paraît à Londres, en con e- sion d'un article où notre armée est ju a. ment exaltée, ces paroles énergiques : te » Dès lors, qu'attendez-vous pour pi "i dre le fusil, si vous n'êtes ni des trait s7 ni des lâches, pour emnloyer les ten n" de la proclamation de Marsala. Qu'aitf u~ on au HAvre pour lancer les arrêtés- d'a.T cation de la récente loi de milice relalil e~ l'Angleterre ? Qu'attend-on pour trans mp.r pn héros et en vendeurs tons les • ges célibataires de 25 à 35 ans? On ne s ^ mes-nous pas encore tout à fait purges /.•_ funestes pacifistes à lunettes fumées voulaient remplacer nos deux cent n fusils par autant de traités en forme rrmio,f,u ? Dans ce cas, qu'on les envoie front. re » L'heure est aux actes ! » a ^ , lu M de Les avisas alliés m Osteisc air Amsterdam, 27 mai. — Le Telegraaf nonce q>ue tes aviateurs alliés siirvo fréqiuemment Osf^-nde, laissant tombe! nombreuses bombes. <1 La gare du port a été endommagée pai ,]n projectiles el 50 soldats ont été tués, m .es dernier, près du bureau die poste. tS- —n— , LE RAID DES ZEPPELINS EN ANG "<v THRRE. — UN DES DIRIGEABLES r.a RAIT ETE ATTEINT PAR LE FEU 041 L'ARTILLERIE. .te- On annonce de bonne source qu'un ts zeppelins qui attaquèrent Southend j in- credi dernier, fut atteint par le feu de de tillerie. TV» — S Sur le front rus ~ UN CORPS EXPEDITIONNAIRE RI j a EN TURQUIE D'EUROPE ou- Sofia, 27 mai. — Selon des rensei as- ments reçus de Petrograd, le général un gare Radlco Dimitrieff, qui commande se le sait, la troisième armée russe opi du en GaliciC, aurait été désigné pour reci le commandement du corps expédltii -i do re russe, dont l'envoi en Turquie est il an- nent. Le général Dimitrieff quitterait n.'i- commandement. aeluel immédiate ms après la fin do la grande bataille enj en ce moment en Galicio. LA SITUATION a —)k>«-— Vendredi midi. Quatff© grands théâtres d'opérations se n- disputent si bien l'attention qu'il faut sf borner à ne dire de chacun d'eux que l'es--e.1, d'autant que, sur nui d'entre eux, l'heure n^est décisive. r» Voici quatre semaines que dure l'ardente si Douseée de l'armée française vers la « cita-'i^lle n Angres-Liévin-Lens, — car c'esi uiw ^ viraiie citaée>Ue que cette énorme aggloméra-r_ lion charbonnière, — el nos alliés ne sonl e- pas, — il s'en faut un peu, — au bout d< zs ieums efforts valeureux. Ils se rappT^^cheni cepen-rlaint olmque jour de la cr>6. _ ^ 1er-— rain derrière quoi s'ouvre la vaste plaim de Lens dont le nom est évocateur de 1e dJus belle gloire française, puisque c'est li <iue le grand Condé, battant les Imipérlaux mit tin aux hécatumibes et aux ravages d» la Guerre de Trente-Ans. Attaquant le tri ans 4e d!e Souchez par les deux faces* le>? , Kraneas ont pour eux la supériorité de 1# ► concentration des feux, mais la défense en uenlie est obstinée et les contre-attaques s< •moltipjient. Suir les points secondaires de ?l- . la liutle, au sud et au nord, la progresser n- française s'accentue. En concordance avex de ce-tte offensive contre le saillant de Lens et l'armée bribann sepue s'acharne contre le saillant de La Bassiée et, là aussi, les no» il vel'ies sont favorables. ,t.e Sur le front russe, nos alliés prétendent as «qu'ils liquident l'offensive àustro-alle mand'e ». Il ùsi certain que celle-ci est trèî sa affaiblie, et on le comiprendra aisément er vj„ (Jonstatanit qtje la « masse de choc », er -à- arr«\"ant devant Przemysd, a dû se divisej en deux tronçons, l'un poussant du nord is- oiimgit au sud-est vers Raiaymno, l'autre. eî< ;a. sudrowest au nord-est vers Hussakow-Lut '(je kow et Kaukienice. L'objectif sti-atégiqu* de ces deux tronçons d'armée est l'ensem de ble des voies de communication qui rel-en pi zemys-l à Lemlberg et à la Galicie orien taie, mais il s'en faut qu'il soit atteint. Nor oontents de dresser contre ces tronçons d< la d masse de choc >» la muraille de Leur: a~ (poitrines, les soldats russes se sont formi clairement fortifiés dans tout ce secteur di _ San. Le commuiniqué autrichien dit notam ment que les tranchées russes sont renfor cées par eies mas-si-fs bétonnés. De plus l'armée du grand-duc Nicolas prononce deu: vigoureuses contre-offensives d'ailes, l'uni au nord, sur la rive gauche de la Vistul< 0 supérieure, dans la région d'O-patov, où no: al'V.és paraissent avoir remiporté de réels succès ; l'autre à l'est, dans la région de; marais du Dniester, où les austro-allemand; frwiide. 'in D'Italie, parviennent des diôpôches qu Ler c-onlirment et précisent les premiers succès L a Les avant-gardes stratégiques de nos non un veaux alliés sont maîtresses de toutes le: un routes alpestres, de la frontière suisse < l'Adriatique ; on outre, la poussée dans !■ is- Frioul a pu. cl'une haleine, atteindre le un passages de l'Isonzo ; dès lors, l'armée it/i , Benne, dont nous ignorons jusqu'ici l'ordr , . die baitaille, est maîtresse dfe sa destinée e pourra imiposer sa loi à l'ennemi, soit qu'ell dif'-c'-dc de porter ses coups vers le han """* Aclige, soit que, se bornant à barrer celui-c el"e marche à l'est vers Laibach en ma? quant ou en investissant les places fortes d l'Tort**; a | Paul Crokaert. • _ . s Contre l'intoxication urs 3 allsinanda vec là » au- Un avocat très distingué du barreau a les Bruxelles, qui appartient à une grande î> mille libérale, nous a communiqué, au im Wé- ment où, malgré son âge, il est parti pot -lu front comme interprète, les bonnt :t " feuilles d'une série d'études sur Içs cond tions de la paix future et sur la restaUfàlto de la Belgique. Elles font honneur à i >en" science de juriste et à sa clairvoyance t es' Vitriole. l'heure n'est pas encore venue c nes publier et de commenter la majeure part n(!" de cet important travail, mais, avec l'as se-, 'Pli- liment de notre estimé correspondant, noi s & en extrayons une page, que voici : for- Fiel- La Belgique a failli mourir, non p; ">m- égorgée, mais empoisonnée. Partout, dai des le commerce par les commis et les voy. nui geurs, dans l'.nd<ustrie par les ingénieur lille les comptables et les contremaîtres, d-ai de tes banques par les administrateurs, 1< au directeurs et les employés, dans la fin-an-par les courtiers et les agents, dans les car pannes par les vendeurs, dans les adimini trateons publiques et dtans la politique pi — les naturalisés, dans les familles par 1 i gouvernantes, les bonnes'et les servante tg — partout, en Belgique, se glissait et s'in talLait l'Allemand, pacifiquement envahi seur avant de l'être par le feu et par le fe an Esipion de carrière ou espion par natur iAnf~ na;rtout on le rencontrait et il vivat pari i die ses gsiU'S. partie de subsides secrets. ' On l'a dit âvôC raison ; La plus gran . ]ftQ nialadresse de la politique allemande ti > ird'i d'avoir recoure à la violence. "V nfft ans ■ patience au plus, et la BeL vique était vainc par les Allemands aussi sûrement cime urt j\ la longue, intoxiqué, qui se m< Lf- phinise chaque jour. AU Allons-nous recommencer. DE Le da>nger sera demain aussi grand, pl ■2,-rand peut-être que dans le passé. L'AI . m and va réaipparaître avec les qualités ■jlr aussi les défauts qui le font réussir : ir truit techniauement, laborieux, patient ^.uitout souple, servilo, obséquieiix et soi noi s. Il aura même une qualité de plus : Von de son oays épuisé et ruiné, la main-d'Œ vre aJlemandê, ouvrière^ et intellectuol sera abondante et peu exigeante. Or, cl: nous, à ce moment, l'industrie et le co merce auront beaucoup à faire et peu d'; 'SSE gent dépenser. Cependant, qui ne voit que l'infiltrati gne- de l'Allemand en Belgique après la guet bul- serait La perte progressive de notre nat , on nalité et l'appauvrissement de toutes r rant classes laborieuses et surtout de la clac ;voir ouvrière. mai- Mais cette infiltration personnello n' nrni- pas la seule à redouter. Les hommes d' son f aires allemands se sont constitués des n lient nr/ooles et se sont emparés d'entrer.ri: âgée j qui touchent même à des services d'util ' puùliqu-' On se rappelle la^'puissance qu avaient acquise notamment dans l'indu^ me eiocUique. i-es U'aïu^i de demain fixeront la faculté peui-ètre même l ooiiigation pour les Allie u eiajjdir enoz eux, en droit privé, un re g nue spexnai {X)ur les Allemands. Ce regim pouriv a componer le retrait du droit pou i Aiiemaiwl de posséder, par soi-inème o par personne iUuerpot>ee. des droits îumii Luners. son exclusion de touies entreprise d inierèt puulic (cliemins de ter, banque d litat,institutions ue crédit, labriques u a.i ines, de munitions et de poudres, usines d produits alimentaires ei piiarmaceuliqut^ eu;.); i intercucuon pour 1 Allemand d iian, ter près des travaux d'art et de lortihua lions,- de voies lerrees, etc.; 1 interdiciio ou la limitation de la faculté pour 1 Aile mand de resider dajis Le pays ou dans cei taines régio-ns du pays; l'obligation du pai seport et le visa périodique du permis d séjour etc. EstrC3 du protectionnisme économiqu que nous recherchons ? Que non pas. Ce n sont là que des mesures de poiiee interne tionaie. Ces mesures fussent-elles même, e quelque manière, défavorables à la prospe ri té financière de la Belgique, peu importe 11 n'v a pas lieu de discuter ces question! qui sont, d'ailleurs, complexes et dont le conséquences sont inconnues surtout dan leur répercussion sur les différentes classe sociales : Mieux vaut être Belges et pai vres que de devenir Allemands en s'enr. chissant. Ces mesures sont-elles contraires à cei taines croyances humani^ires et interne tionales ? L'internationalisme est mort : c | sont les Allemands qui l'ont tué. Entre Lr dividus, nul ne conteste le droit de se de . fendre, do fermer sa maison aux « indés rables ». de faire interner les fous, d'empr i sonner les voleurs et d'exécutez les assaî . sins. Pourquoi les Nations n'auraient-elle ; point les mêmes droits ? Loinel. f i Pour m prisonniers de guerre Nous avons reçu du Comité bernois d ^ secours aux prisonniers de guerre la lettr l suivante que nous sommes heureux de cou J muniquer a nos lecteurs, les remerciemenl . qu'elle contient leur étant dus plus qu' Berne, le 14 mai 1915. i Monsieur l'Administrateur du quotidier « Le XXe Siècle », Le Havre. i Monsieur, - Le Comité bernois de Secours aux prisoi * niers de guerre a l'honneur de vous acci " ser réception de la jolie somme de fr. 382.51 J comme nouveau versement de la souscrij tion que vous avez généreusement ouver "J parmi vos lecteurs. Veuillez agréer, Monsieur, et si possib ' les communiquer à vos lecteurs, les pli ' vifs remerciements du Comité bernois, qi en partie, grâce au « XX® Siècle », voit s section belge prendre une importance ina tendue. Nombreux sont les prisonniers que noi avons déjà eu le bonheur de soulager, ma plus nombreux encore sont ceux qui noi supplient de leur envoyer des vivres, ci pain... Aussi sommes-nous heureux de po voir compter, pour vos compatriotes, si la charité de vos lecteurs, dont nous iavo] ciéjà tant de preuves, sur l'appui bienve lant de M. le baron de Groote. ministre t Belgique en Suisse, et surtout sur le zè inlassable de Mlle la comtesse de Dudzeel qui a bien voulu se mettre à la tête de not section belge. ~ Veuillez croire. Monsieur, en notre enti ~T dévouement. Pour le Comité : s La Directrice, Louise JAGG £ HUITIEME LISTE a M. Henri Charriaut, Nice, 5; X.,, 1; An c nyme, 5: V. Philippart, de Bruxelles, hu: \e sier à la Cour militaire de Belgique, 5; 'e Dupont, mar.-fourrier de gendarm., I l" Panne - ; L. Radelet, Brionne (Lure), 3; 15 BaUly, Montfort par Roncbaux (Doubs), P. V. .5; J. Rcberty. Château-Thierry, Vente de trois exemplaires de « France ' Belgique ». de M. 0. Boulanger, 6; De 'b Belges au Havre, 2; Mgr Dewachter, v J" gén. de S. Em. le cardinal Mercier,50; Pa ,ç Bertin, corps des autos-canons belges, ï /s MM. Van Brabandt, ingénieur princip ;e chef du cabinet du ministre des chem. fer, marine, postes et télégraphes, 15; I ' naut. chef de di-v., secrétaire du cab., ir Van Parys, secrétaire partie, du ministi 15; Dehaas. commis, attaché au cabinet, s' Ville Moutarde, attachée au cabinet, s'. MM Colens, ing. en chef, direct, de srr s. chef du cabinet du ministre des chem. u fer, m; rine,postes et télégr.. 15; Noël, gr e, r.er, attaché au cabinet, 10; Scheuer, cc ,iè trôleur. id., 10; Closet, chef-expéd., id., De Walque F., 15; Donné J., 10; Moens ' tO; Scheuer F., 10; Van Gysei J.-B., |/> Vinck-e 10; Bal L., 10; Lanneau, 20; G Te Iftiu. Nevgn, 20; Lambotte, 20; Van* le kerckhove, 15] Pinsart, 10; Stappaerts, ie Pourvoyeur, 5; Jabot, 5: Antoine, 5; r- Pr-ins, 5- Van Hàmme, 5; Diacre, 5; Pilet "j; Leblus, 5; Becquet, 5; Stiénon, 5; Bi neau, 5; Vluggen, 5; Vcrvack, 5: Decelle, us Evrard, 5; Bastaits, 5; Lempere-ur, 5; \ e dar E.. 5; Van Acker, 5; Abricht, 5; Huvel et Sorée 5; Hullens, 5; Gielens, 5; Deflc ts- Th.. 5; Defloor, H., 5; Verhelst, 5; Deke e( oeneer 5: Peeters J., 5; Durieux R., ir- Meurrens, 5: Helsen, 5; Gilson Eug., 5; Bi langer. 5; Joossens, 5; Herssens, 5; V uo lot. 5; Ernaut M., 5; Spruyt J., 5; Begon, u- C.ools G., 5; Asselberghs, 5; Puffet, 5; E !o, have Ph. 5; Defloor R., 5; Nolf .T., 3; S' cz ùcrvorst L., 3; Mollet, 3; Vanhoucke, n- Campons 1)., 5; Charlier N., 3; Desutter. ir- Vandeweghen, 1; La force A., 1; Van Be ghem, 5; Kute L., 5; Boonen J.-.T., 3; Nae on Ch.. 2; Van Belleghem A., 5; Do Soete, re Hoste -T.. 3; Smits E., 1; Ghvs G , 1; Fré io- rickx 1; Nogaret.. 1; Motmans, 1; os riave, 1; Duord C., Vanden Bosselle J. ;se Bonto Alph.,1: Vioi R^enidonck/l; Van ÎS feî F., t: Godart. 5; Broux, 5; Debussch îst A., 5; Corteil R., 10; Van Bogaert, if- Mic-sso 15; Ley-lan;^, 15; Molle 5; Lebou io- r>: Xhifïrcsse. 5; Servais. 5; Lismondo, ip-s fîvnsembi^ Total t 812 fr. — Total lté "s or ' .'>3onte-s : 1,733 fr. 75. — Total ils néral : 2,515 fr. 75. DERNIERS HEURE ° Communiqué officiel français ^ Paris, 28 mai, 14 h. 45. ( Les contre-attaques de l'ennemi contre les .. positions conquises par nous près D'AN-^ GfijElS ont continué cette nuit. Nous les a avons repoussées. A ABLAIN-9ÀINT-NAZAIRE, nos trou- ■ B pes ont poursuivi leur offensive avec plein a succès. Maîtresses du cimetière, elles se r sonl emparées au début de la nuit de tout q vn Ilot de maisons, voisin notamment du i. presbytère que l'ennemi avait fortement or-I ganisé. Elles ont ensuite pris d'assaut les t tranchées allemandes sur le chemin creux ' qui va d'ABLAIN AU MOULIN MALON AU l SUD-EST D'ABLAIN. s Violemment centre-attaquées dans la nuit, i, elles ont gardé tout le terrain conquis, en in~ . fligeant à l'ennemi de fortes pertes. Au lever du jour, elles se sont portées vers l'est .. el ont enlevé DANS LA DIRECTION DU SOUCIIEZ, un gros oumaqc allemand dit ' FORTIN DES QU AT RE-BO QUETE AUX. j. La lui te y a été très vive et l'ennemi a subi h un sérieux échec. i- jb6 nnmbre de prisonniers faits hier soir l_ dépasse sensiblement 400. parmi lesquels 7 officiers. Nous avons pris en outre une douzaine de mitrailleuses. Ce matin, après la prise de ce fortin, nous avons fait de nouveaux prisonniers dont on ne connaît pas encore le chiffre exact et capturé du matériel. Le bombardement signalé hier à ECURIE et ROCLINCOURT par les Allemands a continué toute la nuit, mais il n'y a pas eu d attaque d'infanterie. AUX LISIERES DE BOIS-LE-PRfiTRÏl nous avons, hier soir, j.rononcé vne attaque qui nous a fait gagner du terrain, en faisant une soixantaine de prisonniers dont, plusieurs officiers. Rien de nouveau sur le*reste du front. LES TROUPES ITALIENNES i- REMPORTENT DE NOUVEAUX SUCCES s ^ — A la frontière sur ie plateau a As.ago. Nous avons étendu vers le nord notre occupation des territoires de la frontière en amont de l'embouchure de la Chiese dan* le lac Idro. Les combats continuent heureusement pour nous à la frontière de Carnie. i- A la frontière du F ri oui, nous avons oc- j ouipé Gnado. )1 Dans la nuit du 26 au 27, nos avions ont ^ accompli un raid. Ils ont lancé des bombes soir la ligne de Trieste h Mabasina, causant e dles dégAts à La ligne. Les aviateurs sont [S rentrés indemnes. ii »c ta DANS LE CAUCASE Petrograd, 28 mai (officiel). — Au sud de Méliazgherd, nous avons infligé une défaite 13 aux Kurdes. 13 Nous avons occupé Ourmia. "Clf 11- ir LA « CHAMPAGNE » ECHOUÉE îs 1- Nantes. 28 mai.— Le transatlantique « Lai le Champagne » s'est échoué devant Saint- le Nazaire. Les 900 passagers seraient sauvés. e> mais le navire est fort endommagé, re ))0i er LES ESCAPES DU « TRIUMPH » Londres, 28 miai. — On apprend que 4-00 hommes de l'équipage du cuirassé anglais Triumph ont été sauvés. > o«—— °~ UN BATIMENT AUXILIAIRE ANGLAIS ^ SAUTE .a Sherness, 28 mai. — Le bâtiment auxt-. 2'. liaire u Princess Irène » a sauté dans lo 1! port accidentellement, dans la matinée. eî Un seul survivant a été recueilli, îx 200 victimes c: Londres, 28. — On craint que 200 hom> mes n'aient péri dans l'explosion, du « Prin-'.' :ess Irenee ". Outre l'équipage, 73 ouvriers •i1' des chantiers navals étaient à bord. S f La catastrophe s'est produite vers 11 heu-; res du matin. La ville de Sherness ressentit une violente commotion. Une colonne do 1' flammes et de fumée s'éleva aussitôt du na-"• vire. Lorsqu'elle se fut dissipée, celui-ci • avait disparu. f LEURS LETTRES 10; )>ni< |n Les « Nouvelles de Maestricht i> publient une lettre écrite par un officier belge, dont nous extrayons ce très intéressant pas-sage : Qg (i ...Vous avez raison d'applaudir au cou- te' rage surhumain de nos « petits Belges ». ,u. On ne dit pas assez ce qu'ils font. Car on 5. a actuellement une 'singulière façon d'écri- yj. re l'histoire... Nous esnrrnn« nu» n'ns l 10 beouteoup d'erreurs seront redressées ; nos i0r petits pioupous méritent une plus grande m- part dans la page do gloire que les Allite 5; écrivent en ce moment, mais certains ont m' un peu difficile à le reconnaître. Ceux qui. 'il- resteront sauront défendre ces vaillants et 5; dire combien d'entre eux ont versé leur el- sang pour faire pencher la balance dans la jn- bataille de la Marne. Mais ce n'est pas lo moment de faire un cours d'histoire. Enco- 5; re quelques semaines de p.niience et noua lie- serons chez nous, au milieu des ruines, kle c'est vrai, mais notre énergie aura vite fait 5: disparaître les traces de la « Knltar ». ,lé- « Ici. il fait un temns magnifique, les Si- campagnes sont, bien cultivées, car malgré 1; le canon, le navsan cultive son champ. Il uf- y a parfois des accidents, très graves, mais ero cela nVn'ève pas le coitrage nnv anlî -s. 15; d ... De t/randes choses se préparent, je lie pense. Nous avançons. Nos alliés avancent 10 plus encore. :lcs i< Sentez-vous ma.înt^iont foute la grnn- gé- denr 'le cc mot nouveau pour nous : avancer ! n

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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