Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1366 0
11 januari 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 11 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 30 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w37kp7vx53/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

QUATRIEME ANNEE. N* 2075 Le Numéro : 10 centimes VENDREDI 11 JANVIER 1918 j ——• = PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-05 . PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N EU RAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28le* Téléphone ■ 64 Beige ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois' — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 à. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre 61 et pil ira liei Il prochaine offensive allemande? Les conversations sur la paix ne doivent pas faire perdre de vue les réalités pressantes de la guerre. C'est ce que rappelle notre chroniqueur militaire dans l'article fort intéressant qu'on va lire : L'offensive annoncée à grand fracas par la presse austro-allemande aura-t-elle lieu ? A notre avis, elle aura lieu ; mais il he faut pas l'attendre avant la fin de février ou le début de mars. Il est certain que les Allemands ont, plus que jamais, besoin de la paix, et que leurs alliés sont plus mal en point encore. La situation intérieure de l'Allemagne est très mauvaise ; le manque de nourriture et de matières premières de toutes sortes s'accentue de jour en jour. Dans maintes villes, des manifestations ont eu Heu, très graves. Et, en dépit de la sévérité de la censure d'outre-Rhin, l'on a pu savoir que des arrestations en grand nombre avaient été opérées et maintenues. Le parti militaire se maintient encore grâce aux victoires remportées à la fin de l'année dernière sur les Italiens, et à la propagande en faveur de la paix que l'attitude des maximalistes facilite, mais ce parti redoute l'avenir. C'est de là qu'est née l'offensive diplomatique de nos ennemis. Or, pendant que les diplomates et les agents austro-boches vont essayer d'obtenir une paix que nos ennemis n'ont pu avoir par les armes, les militaires travaillent en silence. Ils montent la plus grande offensive de la guerre. Rendue inévitable par l'attitude de l'Entente sur laquelle les actes de Londres et de Washington ne laissent aucun doute, cette offensive pourrait bien être la dernière. En effet, de chaque côté on fera le maximum d'efforts. Les Allemands feront l'impossible pour enfoncer le front occidental. Les soldats de l'Entente qui ont affirmé leur supériorité dans toutes les batailles livrées depuis la stabilisation des fronts, soutiendront le choc et vaincront. Nous connaîtrons — à quoi bon le dissimuler ? — un nouveau Verdun et un Verdun étendu. Mais ILS ne passeront Das. Cela est certain. ES ■ L'Etat-Major de Berlin qui a promis urne grande victoire d'où pourrait venir la paix allemande, voudra mettre tous les atouts dans son jeu. Voilà pourquoi la fameuse offensive militaire dont on parle tant ne peut pas se produire maintenant ni même prochainement. Une offensive ne s'improvise pas. Il faut, avant tout, choisir le terrain, disposer d'un matériel supérieur à celui que possède l'adversaire, avoir des troupes nombreuses et bien préparées. Au moment où la défection russe est apparue dans toute son horreur, c'est-à-dire, au moment précis où les Allemands ont pu retirer du front oriental un certain nombre de divisions, leur situation sur le front occidental était précaire. Dans les Flandres, sur l'Aisne et un peu partout, leurs divisions qui étaient en lignes depuis longtemps, n'en pouvaient plus : elles étaient très éprouvées. L'appoint des divisions « orientales » a permis aux Allemands d'empêcher les Anglais de crever leur front, mais cet appoint n'est pas actuellement suffisant pour une opération de grande envergure. D'autre part, le matériel était fatigué et il a fallu amener du front russe des canons de tous calibres. Ce travail ne se fait pas non plus en quelques jours. Actuellement, nos ennemis massent d'un bout à l'autre du front, depuis la mer jusqu'à la Suisse une artillerie extrêmement puissante ; ils regroupent leurs divisions. La réorganisation de ces dernières demandera un certain temps, ainsi que leur amalgame avec les éléments jeunes ramenés d'Orient. Les mouvements de troupes signalés récemment en Belgique s'expliquent précisément par ce fait que les Allemands ont tenu à relever la majeure partie des troupes qui se trouvaient dans les Flandres et que, pendant des semaines et des semaines ont eu à soutenir des batailles meurtrières. Du côté des Alliés, les états-majors sont fixés. Ils sont prêts à toute éven- < tualité. Des travaux importants sont en cours d'exécution que le mauvais temps 1 retarde malheureusement. Quoi qu'il arrive, nous sommes parés. Et, si contre toute attente l'ennemi attaquait à l'im- j provisfe il trouverait à qui parler. Dans un prochain article, nous exa- ■ minerons la situation des deux adversai- i res sur l'ensemble du front occidental. -Maurice de JUZIERS. j m*— www — — La « Vossische Zeitung » annonce crue le 1 huitième emprunt de guerre allemand sera. ] rMnoé vers le milieu de mars. —amMB—g——awatsa—gwa I3 ensées Sans officiers ou avec des officiers médiocres, une troupe n'existe pas, ne résiste à rien, ne conquiert rien, ne garde aucun terrain ; l'organisation de l'armée transforme l'homme, le cadre fait la solidité de la troupe et la victoire vient de l'officier. Ceci, on le comprend bien, n'est pas pour rabaisser le mérite, égal en dignité morale, des simples soldats, mais ce soldat n'a qu'à être un héros, tandis que l'officier doit être, en sus, une intelligence et un caractère ; et à ce pro-pos, l'auteur fait une remarque d'une psychologie très fine, c'est que l'intelligence ne va pas sans le caractère ; les officiers brillants, spirituels même, mais que la pratique de la guerre montre dépourvus de caractère, ne sont pas vraiment intelligents, à moins qu'ils soient affaiblis -par l'âge ou la maladie ; la véritable intelligence comprend aussi le courage actif, la constance, la résolution froide et nette, l'ordre précis, les vrais dons du commandement en somme. Henri MAZEL. '• L'Armée de 1917 » par le capitaine Z... — Mercure de France du 1er janvier 1918. — www L'amitié américaine pour la Belgique Des manifestations enthousiastes ont accueilli les paroles de ill. Wilson en faveur de notre pays No-us remerciions hier M. le président Wilson de ses revendications énergiques en faveur de la Belgique. C'est à tout le Congrès américain que la gratitude des Belges doit aller ainsi que le prouvent les premiers détails reçus sur la séance tenue mercredi par le Parlement de Washington.Comment un Belge pourrait-il lire sans émotion ces lignes câblées au Petit Parisien par notre confrère Srançais Le ohar-tier : LES APPLAUDISSEMENTS, d'abord relativement discrets, qui accueillirent les six premières clauses, DEVINRENT D'UNE EXTRÊME VIOLENCE QUAND LE PRESIDENT PARLA DE L'EVACUATION ET DE LA RESTAURATION DE LA BELGIQUE.Une dépêche de Washington au Daily Mail note de même que « tout le CongTès se leva quand le président lut le passage relatif à l'évacuation et à la restauration de la Belgique ». 1UU1 —_ COMMIT M» US MIS La fin du capitaine Pecker Nous apprenons la mert héroïque du capitaine Frans Pecker, tombé le 25 décembre, sur la dunette de son navire torpillé entre Le Havre et Nevyport. Le capitaine Pecker n'avait que vingt-huit ans. Il appartenait à cette piéiade de jeunes Belges qui, il y a quelques années, à la suite de l'appel de notre roi, se lancèrent dans la carrière maritime. Il conquit brillamment ses galons de lieutenant, puis de capitaine au long cours ti l'école de navigation d'Anvers et, entré au service de la firme belge A. Deppe et Cie, il s'y distingua par des qualités .de prudence et d'initiative qui lui valurent des promotions singulièrement rapides. Pendant la guerre, il n'avait pas cessé de naviguer un seul instant sous notre pavillon national, dans les circonstances souvent périlleuses. L'Amirauté anglaise n'attendait que son retour sur le sol britannique pour lui offrir une coupe en argent en reconnaissance des services rendus à l'équipage du Commodore lors du sauvetage de ce navire. Le sort n'a pas voulu qu'il connût même que cet honneur lui était réservé. ■ WWW •—— Lire en deuxième page : LA VIE MILITAIRE www Les obsèques du général Grossetti Elles auront lieu aujourd'hui vendredi i midi à l'hôpital militaire du Val de-jrâce. Elles auront une grande solennité it le général Dubail, gouverneur militaire le Paris, y prendra la parole. Le convoi, dont feront partie de 'nom->reuses troupes de la garnison, partira à .1 heures de la maison mortuaire, 29, rue les Volontaires, et se rendra à la chapelle lu Val-de-Grâce — où une messe sera lite - par la rue de Vaugirard, le boulevard lu Montparnasse, le boulevard de Port-*oyal et la rue Saint-Jacques. Du Val-de-Jrâce Je convoi se dirigera, par la rue Saint-Jacques, la rue Gay-Lussac, le bou-evard Saint-Michel, le boulevard du Pa-ais, le boulevard de Sébastopol, la rue rurbigo, la place de la République, l'ave-me de la République et le boulevard de Iénilmontant vers le cimetière du Pèrc-La-ihaise. A l'entrée du cimetière aura lieu e défilé des troupes devant le corps. On sait que la Belgique sera officielle-nent représentée à cette cérémonie où on endra justement hommage à un des vain-[ueurs de l'Yse.r. ; LES CONDITIONS DE PA6X DES ÉfAïS-UMS L'opinion américaine appuie le président Wilson " C'EST LA GUERRE JUSQU'À LA VICTOIRE L." dit M. Rooseveit Washington, 9 janvier. Les leaders du Congrès américain ouf. spontanément exprimé leur approbation enthousiaste pour les conditions de paix exposées par jvi. Wilson. Avant même la lecture du message présidentiel il existait une opinion suivant laquelle les propositions de M. Wilson étaient de nature à influencer favorablement la situation en Russie et, en même temps, à appuyer les conditions de paix présentées par M. Lloyd George. M Stone, président de la commission sénatoriale des affaires étrangères, a déclaré qu'il était en accord complet avec M. Wilson et a qualifié le message présenté au Congrès comme le plus important docu-n.enit d'Etat élaboré par le président de la République. M. Flood, président de' la commission des affaires étrangères de la Chambre,croit que le message du président encouragera les Alliés et donnera du cœur à la Russie. — (Information.) UNE !NTERPRETAT!ON DE M. BOOSEVELT Washington, 10 janvier. M. Rooseveit interprète le message com-me signifiant que la guerre doit continuer jusqu'au bout, jusqu'à la victoire complète. — (Information. ) LA PRESSE AMERICAINE APPROUVE M. WILSON iNew-York, 10 janvier. Les journaux du soir sont unanimes à approuver M. Wilson et les buts des Alliés. L'« Evening World » écrit : L'adresse de M. Wilson montre au peuplé allemand, avec un désintéressement persuasif, le moyen de rejoindre la fraternité des nations civilisées. L'« Evening ,Sun » : M. Wilson et M. Lloyd George offrent à l'Allemagne une paix digne ; nous espérons que lie peuple allemand, cessant bientôt d'être égaré par ceux qui ne nourrissent que des ambitions égoïstes, écoutera la voix do la civilisation qui lu à offre l'égalité dans la famille de l'humanité. Le « Globe » : M. Wilson garantit que nous n'aurons pas □ne paix bâclée et prématurée qui serait îe prélude d'une autre guerre. L'« Evening Post » : Il est évident qu'une entente parfaite existe maintenant entre l'Angleterre, la France et ' Les Etats-Unis ; il ne serait pas surprenant lue M. Clemenceau joignît bientôt sa voix à selle de M. Lloyd George ; il accentuerait encore par là le parfait accord d'opinion et ie sympathie. [N.D.L.R. — Nos lecteurs trouveront en ( revue dz presse, au même sujet, d'abondants extraits de journaux britanniques, allemands, américains et français.] 1 LE DISCOURS SERA REPANDU EN ALLEMAGNE ET EN AUTRICHE i Londres, 10 janvier. 1 On mande de Washington, 10 janvier, au < « Times » : Le président Wilson a pris des mesures ] pour assurer la plus grande publicité pos-l sible à son adresse dans les pays ennemis i et en Russie. Le consul américain à Vladi-: vcstock fut l'un des premiers à en recevoir le texte. Plus d'un million d'exemplaires ■ imprimés en allemand seront lancés au-• dessus des lignes ennemies. L'adresse sera : affichée dans tous les villages et villes de la Russie. Elle sera imprimée dans tous les , journaux par les soins du comité officiel ; des informations maintenant créé en Russie et sera répandue à profusion dans tous les pays neutres. Le discours sera traduit en idiomes austro-slaves et circulera en Autriche-Hongrie. Un effort considérable sera tenté pour que l'humanité entière ait connaissance du pro-, gramme de paix du preésident Wilson." LE « TIMES » FAIT QUELQUES RESERVES Voici quelques réserves faites par notre confrère londonien, après une chaleureuse approbation pour le reste du message : La principale critique quie des penseurs réfléchis seraient disposés à faire à l'exposé de M. Wilson. ce serait que, dans son élan sublime vers l'idéal, le président ne tienne pas assez compte de certaines dures rcalités de la situation. Nous nous réjouirions touis de voir quelque chose de semblable à la splendide vision que M. Wilson oontemple réellement, comme si elle était de ebair et do sang ; nous travaillons tous à la réaliser suivant nos tanières respectives, mais il faut dire quie quel-ques-unes des propositions avancées par M. Wilson paraissent impliquer que le règne du droit sur la terre est presque à portée de notre atteinte. Ces propositions s'adaptent admirablement à un système de droit international, tel qu'elles le présupposent ; malheureusement elles présupposent ce oui est très loin d'être encore accompli, et il y a des chances pour que cette condition limitative ne ^puisse pas être comprise par quelques enthousiastes.La réalisation du désir de M. Wilson relatif à l'absolue liberté de la mer serait le corollaire naturel à la création envisagée par lui de la Société universelle des Nations. En attendant, les Alliés constituont le noyau de cette future ligue et il n'existe rien dans la doctrine du président qui empêche des Etats navals comme l'Amerique et comme nous-mêmes de résister à des violations aussi graves du droit international, que celle à laquelle nous nous opposons actuellement en Belgique. La proposition d'interdire des pourparlers privés quelconques entre nations, a. été particulièrement approuvée par nos syndicats travaillistes. Pourtant, jusqu'à ce que la Société des Nations soit fondée, ces pourparlers peuvent être nécessaires, comme l'ont, prouvé et la guerre aotuelle et presque toutes les autres grandes guerres, à bien indiquer non seulement les buts de défense mais aussi ceux d'agression... Les paroles si nettes du président Wilson touchant, l'Alsace-Lorraine mettront à leur comble la colère et, la déception des Allemands, autant qu'elles exciteront la joie et la reconnaissance de nos alliés français. Les souhaits de M. Wilson pour la Russie démocratique, ses espoirs en son avenir, sont tout par lieu liè'/f^ment les souhaits et l'espoir du peuple britannique. Toutefois, nous d,oi> tons que M. Wilson apprécie d'une façon enitiène.ment exacte la situation réelle de la Russie. Die llflie "Paix etlilÈratioD' a CoBstaitiBnple Elle veutassurerla liberté delaTurqul et accorder l'autonomie aux diverses races et religions Rome, 10 janvier. On annonce de source diplomatiqu qu'Une nouvelle ligue vient de se constitue eu Turquie, sous la dénomination Pai et Libération ». La ligue définit ainsi soi programme : ll encourager le gouverne ment à conclure une paix qui sauve la Tui quie des malheurs de la guerre ; 2° con tribuer à la réconciliation des population de l'empire ; 3° promouvoir la réforme ra diicale de la vieille Turquie pour lui assu rer la liberté et accorder l'autonomie au: diverses races eft religions. Le secrétaire de la nouvelle ligue es Kemal Midhat bey. De la même source on apprend qu'il s< développe actuellement en Suisse an mou vement ayant pour but de démontr?,r qu la Turquie pourrait entrer dans l'orbit des grandes démocraties européennes ei gardant les• provîntes où ne prédominen pas les éléments turcs. (Radio.) .— ■ ■ .www * Us si o c § s d'arpet das souverains roumains Une dépêche de Jassy annonce que li roi Ferdinand et la reine Marie de Rou manie ont célébré jeudi leurs noces d'ar gent. C'est avec toute l'<irdeur d'une sym pathie faite de 1 ejir communauté di souffrances et d'espoirs, que les Belge; adressent leurs tous aux souverains ^ui résistent avec une si belle vaillanct à. des malheurs si immérités- ' Dus cuifeims socialiste interalliée a Angleterre ; Les Trade-Unions et le Labour Party la convoquent pour le 20 février à Londres Londres, 10 janvier, î Le projet d'une conférence socialiste in-r teralliée a été examiné hier pur le Comité c parlementaire du Congrès de la Trade-1 Union et le comité exécutif du La-boun-- - Party. Cette conférence interalliée aura - pour but, conformément â la résolution vo- - tée au Congrès de la Trade-Union à Black-3 poel en septembre dernier, d'arrêter les - termes d'un programme de buts de guerre - communs pour tous les partis socialistes t alliés. La conférence se réunira à Londres le t 20 février. Les organisations qui seront invitées à > y assister sont les suivantes : la Fédéra- - tion américaine du travail; le parti socia-; liste français, ainsi que la Confédération > générale du travail; le parti-socialiste bel-1 go; le parti socialiste italien; la Trade-t Union du Canada et, si possible, les représentants de la Russie, de l'Afrique du Sud du Portugal, de la Grèce, de la Roumanie, de l'Australie et de la Nouvelle Zélande. — (Radio.) WWW AU FRONT FR&NÇâlS j , 14 heures. Nous avons aisément repoussé un coup de main ennemi sur nos pelits postes à la lisière ouest de la haute forêt de Coucy. Activité assez marquée de Vartillerie b do.ns la région de Yauxaillon. > 23 heures. Activité réciproque d'artillerie en Cham- ' pcujne dans la région des monts et sur. le front Bezonvaux-Bois des Caurièrçg. Un aviateur belge tué à l'ennem Nous apprenons la mort à l'ennemi d( l'aviateur Carlo Verbessem, fils de notn confrère Albert Verbessem, de Gand. Après avoir vaillamment combattu pen dant la première partie de la campagne ai: 2° de ligne, Carlo Verbessem avait pris sor brevet d'aviateur à Etampes, puis il étai entré dans une rie nos escadrilles où il st distinguait par de folles prouesses. Le 19 décembre, il fut grièvement blessé au cours d'un combat aérien. Malgré ses souffrances, il avait réussi à ramener 9or appareil dans nos lignes, mais, à 100 mè très du sol, affaibli par la perte de sang: il dut abandonner la direction de son ap pareil qui vint s'écraser à terre. On le ramena mourant. Le roi chargea le commandant de l'aviation de placer la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold sur la poitrine de ce brave. Il fut enterré en terre belge, au rçilieu de nombreux officiers ses amis. Son cousin, le capitaine aérostier Delforge, conduisait le deuil. Nous présentons à notre confrère Ver bessem, si cruellement éprouvé, au général Delforge et à Mme Delforge l'expression de nos. plus vives et sympathiques condoléances.www La querelle euiourda lapain en Elimine Elle ne s'apaise pas, mais llindenliurg arrive p»ur imposer ia solution On continue à se quereller ferme en Allemagne autour de la paix russe. La Jigue de la Patrie allemande, du « Vateriand », dit-on à Berlin, se remue activement. Au cours d'une réunion tenue dans la banlieue de Berlin, le député Furhmann a attaqué avec violence M. von Kuhlmanri. Il réclama une paix allemande et critiqua sévèrement la motion récente des socialistes, «c Cette motion, au dire de Iierr Furhmann, n'est qu'une menace de ne plus voter les crédits de guerre. S'il en est ainsi, les camarades des tranchées reconnaîtront de quel côté se trouve la trahison. »' Ces paroles provoquèrent la colère d'une partie de l'auditoire et une bagarre éclata qui obligea à lever la séance. Pour comprendre le langage de M. Fulir-mann, il faut se rappel er que le grand état-major a décidé, il y a quelques jours, que la Ûgue du « Vateriand » n'est pas un parti politique. I.ibre a elle donc de faire dans l'armée la propagande interdite aux autres partis, y distribuer journaux et tracts, organiser des meetings, -etc. Cependant la presse, dite .modérée, s'en prend aux pan germanistes, mais sur la question de tactique, somme toute. Le « Berliner Tageblatt » veut une « vraie paix allemande ». u L'em\pire géant, ajoute le journal, offrira un vaste champ d'action à l'industrie et à l'esprit d'expansion allemande ». Pour les modérés, la paix d'entente signifie donc l'exploitation de la Russie.Les « Neue Munchener Nachrichten » déclarent que l'Allemagne doit « s'assurer des garanties pour l'existence des minorités allemandes en Russie. » Enfin la « Frankfurter Zeitung » déplore qu\< au moment où l'union parfaite de l'Allemagne serait nécessaire, les cercles pangermanistes provoquent des attaques stupides et excitent l'opinion publique » : « Ces menées prouvent (pour l'organe de la haute finance allemande) qu'il y a quelque chose de pourri dans l'Etat ». En présence de ce gâchis, llindenburg annonce sa prochaine venue à Berlin pour résoudre la crise. Va-t-il, comme en juillet dernier alors, imposer au Kaiser un chancelier du genre do ce piétiste et malencontreux M. Michaelis ? Il est visible que les social-démocrates majoritaires et minoritaires sont convaincus que l'Allemagne <.st plus éloignée que jamais de la paix. Schei-demaim, dans une déclaration publique, et le (( Vorwaerts » dans un leading déclarent les conditions de M. Lloyd George fatalement inacceptables, parce qu'il n'existe pas pour les Allemands, à quelque parti qu'ils appartiennent, de question d'Alsace-Lorraine, ces provinces devant rester allemandes.On voit que le discours de M. Lloyd George et l'appui donné à sa politique par le Labour Party ont profondément impressionné l'opinion publique allemande. Nous l'avions prévu. One sera-ce quand on connaîtra à Berlin les catégoriques déclarations du président Wilson ? En Angleterre, une froide colère et une volonté inébranlable die punir étreint tous les cœurs. La cause en est cette nouvelle infamie, le torpillage du navire-hôpital « Rewa ». L'Allemagne a de ces maladresses criminelles. Au moment où elle a le plus besoin d'oubli et de pardon, elle réussit toujours à se Tmontrer telle qu'elle est : hideuse et déloyale. Ceci ne remontera » as le moral allemand. PERCY. i —www AU FRONTJTALIEN {Officiel.) Rome, 10 janvier. Dans la jo-urnée d'hier, la lutte d'artillerie, généralement peu intense, s'est faite par intervalles plus violente à l'orient du Brcnta. Nos qrouprs hardis d'exploration ont ccpturc quelques prisonniers à l'ouest de Canove di Sotto, sur la gauche. Dans les graves de Papadopoli, des travailleurs et des soldats ennemis ont été dispersés. Des bombardes adverses posées dans les environs de Dona ont été réduites au silence par nos batterieI "La France ne cédera pas H. Paul Deschancl affirme, aux applaudissements de la Chambre, la décision inflexible des Alliés En prenant possession du fauteuil présidentiel de la Chambre française, M. Paul Deschanel a prononcé un très beau discours qui fait un écho énergique aux paroles de M. Lloyd George et du président Wilson. Je ne puis mieux vous remercier de votre persévérante confiance, je ne p^is mieux répondre à l'émouvant appel de l'Alsace criant sa douleur et son espoir par les lèvres de M. Jules Siegfried, quen proclamant une fois de pliuis votre volonté de réparer le crime commis il y a quarante-sept ans contre la France et contre le Droit. Point de repos pour l'Europe, tant que les armées allemandes tiendront l'accès des routes par où, plus de vingt fois, elles nous ont envahis. Point d'organisation internationale stable, tant que l'Allemagne, aux mains d'une caste' conquérante, e€ra un instrument d'agression.Si nous n'assurions pas aux peuples une paix sincère, tnut le sang répandu ne serait que semence d'iniquilé. Aussi, ce qiufils re-gar^nt, c'est moins la date que le but. Gloire à ceux qui, en luttant pouir leur existence, s'efforcent de préparer une humanité plus haute : LA BELGIQUE, DONT LE SALUT EST, POUR TOUTE CONSâENCE, UNE QUESTION D'HONNEUR, l'Angleterre, qui, ayant fondé la liberté politique, défend avec nous la liberté du monde ; ceux des Russes quà, fidèles à la foi jurée, n'oublient pas quie la France pour eux a loyalement risqué sa vie et refusent d'asservir la démocratie slave au militarisme prussien ; la Serbie, la Roumanie, la Grèce, qui, après des siècles de soufrances, sont les ennemies prédestinées du despotisme militaire ; le Japon, qui, par sa victoire de Kiao-Tchéoui, a mérité la oolère de Berlin ; le Portugal, qui, à travers les troubles fomentés par l'Allemagne, continue d'écouter la voix de ses ancêtres ; l'Italie, avec laquelle, d'âge en âge, nous sauvons notre commun génie et qui, sous les coups de l'Allemand, sent mieux encore son unité ; les Etats-Unis qui de Washington à Lincoln et à Wilson, ajoutent à leur drapeau de nouvelles étoiles ; 'la Chine, dont l'immense marché est désormais fermé aux convoitises germaniques : le Brésil, dont les nobles fils avaient a/usitôt protesté contre laviolation de la neu>-tralité belige : à tous ceux qui, excédés par l'orgueil de l'Allemagne, lui ont déclaré la. cuierre ou ont .rompu avec elle ; vingt-cinq * Etats dressés ensemble. Société des Nations alliées à défaut de celle que l'Allemagne empêche, qui doit s'organiser, non pour anéantir un peuple, — mot dépourvu de sens, qu'il faut laisser à la triste fureur d'aveugles ennemis. — mais pour affranchir les nationalités opprimées et pour vivre elle-même à Va.bri des menaces et des insultes, dans lin-dépendance et dans la dignité ! Gloire à nos' morts, debout au. milieu, de nous et qui nous mènent aux combats, vrais maîtres d'e notre vie spirituelle, à ceuix qu/i • meurent/ comme ils ont vécu, simplement, offrant, leur jeunesse, immolant leur sort et leurs foyers à l'idéal sublime dont la France est Fimâge ! Nous voici, par la défaillance russe, à l'année la plus dure de la guerre. La France, victorieuse sur la. Marne, suir l'Yser, à Ver-dnin, la France,. victorieuse en Lorraine, en Alsace sur la Somme sur l'Aisne, ne veut pas d'une paix de vaincue : elle ne cédera pas. Après ces paroles unanimement applaudies ,M. Deschanel a loué le travail accompli par le Parlement en 1917 et a conclu par ces mots à l'adresse de l'envahisseur : Nous opposerons à ses outrages un cœur inflexible, frappant les traîtres, enflammés d'une seuile passion, celle de la France, pour sauver les biens suprêmes, la Patrie et lai Justice. « Il n'y a plus de paix possible que par le déshonneur ou la victoire... » dit, au Sénat, M. Antonin Dubost Au Sénat, M. Antonin Dubost a tenu uni langage aussi énergiquement patriotique : L'année 1917, a-t-ii dit notamment, n'a fait qu'ajouter à toutes les souffrances déjà accumulées une nouvelle et lourde part de misères et de deuils, sans rien apporter de décisif. EÏle a piétiné dans le sang, elle a opposé ai» puissant secours américain la défection russe et, maintenant, elle transme à la France de 191S des devoirs aussi sgraves que ceux de 1914 ; elle lui demande, après plus de trois années de sacrifices, de renouveler l'épopée de la Marne et de Vea*dun ! avec les autres nations les bienfaits de la craties elle compensera la plus grande défaillance de l'histoire par un apport, plus grand encore de courage et de loyauté. Car il n'y a plus. — et puisse la Russie le comprendre, sPi.l en est temps encore. — il n'y a plus de paix possible que par le déshonneur ou la victoire ! Ces paroles ont été vivement applaudies. —www LES CATHOLIQUES ITALIENS ET LE PATRIOTISME LE COMITE DE L'ACTION CATHOLIQUE. EN PLEIN ACCORD AVEC LE COMTE OELLA TORRE, SE DEFEND D'ETRE DEFAITISTE Rome, 9 janvier. L'Osservatore Romano publie une déclaration du Comité directeur de l'Action catholique affirmant sa solidarité avec son président te comte Délia. Le Comité déclare repousser éne-rg^cpiement les accusations d'après lesquelles le parti catholique serait coupable de défection envers les nations en guerre. Il exprime sa volonté de coopérer à la résistance pour le triomphe de la cause nationale commune. Le Comité a voté en outre un ordre du jour invitant les organisations catholiques à employer les moyens les plus efficaces pour encourager les catholiques à souscrire à l'emprunt national. (Radio.) WWW — - — On annonce la mort du comte Henri de I-Iercé, député libéral de la première circonscription de Mayenne, décédé dap& son château- Monst^ujôra:^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes