Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 16 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j38kd1rs9n/
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23" ANftEE. — Série nouvelle. : N° 900 i ° Naméro ; 1Q centimes (5 centimes au Front) SAMEDI 16 JUIN 1017. REDACTION IT ADMINISTRATION 3, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE: 28'", Rue de la Bourse, 28'°' LE HAVRE Téléphone ; 64 Belge DIRECTEUR Fernand NEDRAY LE XXe SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris —11 «IT1M lin, 11, ,11 ■ . «M .,,111.1 ffllilMgM ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois )> 7 fr. 50 par trimestra. Angleterre. 2 sh. 6 d. par moi3. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre. Autres pays 3 t(. — par mois d 9 fr. — par trimestre. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Jojjrnal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne do Publicité, 10, rue de la Victoire, paris, Qui en a le monopole poiLr Paris. Sisies et milllm de l'Miii iiifgjf Nos lecteurs partagent les sentiment que nous exprimions en publiant la bell iéttrs. de M. Hubin à 1 Humanité et ej enregistrant l'adhésion de MM. Vandei belde' et de Brouckère au principe de no revendications territoriales. Dans toutes les lettres qui nous ont éb adressées depuis lors à ce propos éclate 1j plus viive, la plus fière allégresse. Si nou: étions reste des hommes de parti, peut être serions-nous enclin à nous alarme: de voir des socialistes aussi notoires s< rallier à une politique; aussi nationale aussi populaire, aussi conforme jwii aspi rations de La Belgique captive." Cette ten tation ne noue a pa"s seulement effle'uré Ein mai 1915, quand le XX* Siècle a com mencé de proposer à la méditation des Baigee les conditions que la géographie l'histoire., sa position en Europe et la forcc agressive de l'Aliletnajgne imposent à la Belgique si la Belgique veut vivre au sens du mot, ce ne sont pas des intérêts de parti que nous voulions servir. Noms n'y pensons pas davantage aujourd'hui. • Les anciens partis politiques renaîtront-ils dans La BeJgique délivrée ? Garderont-ils tous leur physionomie d'avant la guerre ? Questions insolubles aujourd'hui. Question p>us oiseuses encore. Ils se sont tous accordés dans le péril. Tant que le danger ne sera pas conjuré, tant que la Belgique ressuscitée ne sera pas assez forte pouf s'offrir impunément le luxe coûteux de disputes intérieures, l'opinion publique les forcera de s'accorder, aru moins sur l'essentiel, et de tourner toute leur activité vers la restauration de la patrie. En envisageant sous l'angle national uniquement toutes les questions posées par La guerre, nous nous flattons d avoir exaucé, d'avoir devancé même le vœu de nos compatriotes, Que ne pouvons-nous publier, avec les noms des signataires, . l£6 lettres qui nous _ont été adressées par des catholiques, voire par des prêtres, encouragés, ainsi qu'ils disent eux-mêmes, par la ténacité du XXe Siècle, à maintenir entre les Belges de tous les partis, sous la botte de l'oppresseur, l'union la plus étroite, et à persévérer dans l'hahitude de se demander premièrement, à, propos de telle idée, de telle, dUoSaS on a dit à ces braives gens, à aw » n«r r« 8 Wr f rin crue le XX" Siècle masquait 2msun programme de revendications rendre le nationalisme suspect aux bom me, d'ordre ils seraient reçus, non don-Si/Js cie M. Hubin lui-même na jamais traité le contradicteur le plus au-dsteieux...*** On peut parfaitement imaginer une M pique ou les catholiques ||teront catno «que», les incroyants incroyante, te hM J... libéraux, les socialistes socialistes chacun réglant son horloge au cadran na *,I noint ciu'eiles ne pourraient dépasse. SmiTmenacer la paix intérieure, lu pra, nArité et la force du pays. Nous connai. sons de» catholiques plus convaincu ou'avant la guerre de la nécessité christianisme pour l'hygiène moraJeJ l'hiirmnité et qui se sont jure neaninou d!^ refuéer t personne, 4 raison de m provinces cette capacité de sacrifice 3ÏÏ?Sraue caractéristique des ta. dienes de ce' nom. Nous connaissons d< libres-penseurs qui se feraient scrupule blesser, fût-ce par un sounr Sfe toi qui nT rouvé ni l'audience < w raison 'ni le chemin ie leur cœu mais dont ils respectent infiniment la bie Swrfe morale, désormais évidente wrT veux. De même maints socialist dans les larmes et dajis deuil qu'il y a autre chose dans la i V salafre et le bien-être, et que véritable ennemi de leur classe, ce n ni le prêtre, ni le patron, ni Ionien ni même le bourgeois de eux ïVllemnnd de toute classe, 1 Alterna tout court., le boc.he ivre d'orgueil et rapidité qui a rêvé d'asservir toute I I W lai. La guerre leur a révélé réalité foncière de la Patrie, la s.olida' de tous les fils d'une même nation, 1 terdé-pendance d'intérêts qu ils etar habitués à regarder comme contrat tniri»* et comme inconciliables. C'est comme une clef qui leur a oun maints problêmes qu'ils s'acharnaient vain à résoudre à rebours. Même en tei de paix, l'ouvrier allemand est un soJ ide fEmpire. Même dans les congrès in nationaux où il applaudissait a t(du, r pre les couplets sur la fraternité uni selle il songeait à supplanter ou a mettra le voisin, à lui Prendre ses tei ses charbonnages, son argent, pour , menter d'autant, avec l'actif de sa nat ^patrimoine à lui. Et nos o-uvine nous feraient le jeu de ces concurre de ces rivaux, de ces ennemis en g SnwTt, au nom d'un dogme a.bst aSrisque de diminuer la production Me5 contre leurs chefs leurs ■ liaires naturels, contre le= patron. les financiers, indispensable état-m nour cette lutte sans merci ! Il est te qu'un écrivain de chez nous r„dige notre classe ouvrière un petit catéchi fait de questions et de réponses, en de rendre sensible au moins jnstruil (Belges la nécessité de 1 accord nati nnéluctabilité de la lutte qui nous I reposée par l'avidité de l'Allcmagn que du succès de nos revendications, qui ne procèdent ni de l'impérialisme ni du seul sentiment, dépendent comme l'effet de la cause la liberté et la dignité de l'ouvrier belge. 5 *V Mais ce que les socialistes dématérialisés et désinternationalisés se promettent de dire aux travailleurs, il faudra qu'il s y ait des bourgeois pour le dire aux in-3 duatriels, aux banquiers, aux commer-i çants, qui n'étaient pas tous habitués à - mettre le patriotisme au-dessus du profit. 3 De quel droit interdirions-nous aux tra-^ vailleurs de notre pays de discuter, même ; avec un Scheidemann, les moyens d'aug-i menter leurs salaires si nous demeu- î rions impassibles devant le spectacle de i - financiers (indigènes attachés, par une t ceinture dorée, à quelque banque de Dres- ' de <îu de Buda-Pest, et asservis au point , 'ta livrer à des Allemands et à des Autri- £ Miens, en même temps que le gouverne- 1 ment de leurs affaires, l'épargne de leur c clientèle et l'or de la nation ? Du plomb i été fondu, en Allemagne, avec cet or, 1 qui a tué nos frères. C'est surtout d'un tel crime qu'il est permis de dire que, sans contrition, pénitence et ferme propos, il n'y aura point de pardon. De même, il faudra qu'à la discipline acceptée en vue , de là production nationale par la classe ouvrière, corresponde partout, quoi qu'il s en doive coûter, une bonne volonté iden- \ tl'flue.. Ce n'est pas seulement dans le t pauple qu'il faudra faire la guerre à l'é- <-goïsme de classe. Ce n'est pas unijyemenî de l'autre côté. de la barricade q»ie de ^ grands mots et de nobles devises ont par- P fois servi d'étiquette à de moins r.obles appétits. 0 Quand le moment sera venu, nous nous e promettons pour notre part d'étudier en elles-mêmes et pour elles-mêmes toutes sj les questions relatives à l'organisation. ,, à la productivité du travail et à la ré-partition de l'impôt, par, exemple, sans ^ TiowJ laisser hypnotiser par de soi-di- „ sants principes où d'aucuns voudraient enfermer pour toujours la variété et la A complexité de la vie. Dans l'industrie F comme dans la politique et dans la guerre, t c'est l'utilité, c'est le service ' rendu qui doit être Te fondement des prérogatives de l'autorité. Plus d'un capitaine d'indus-terie, nous le savons, est venu à cet état sl d'esprit, non par la pente d'une vaine et ^ dangereuse sentimentalité, mais grâce à tlJ une claire vision des réalités sociales. r< L'habitude .de mettre le coefficient natin- fonnations nécessaires. *** Dans sa lettre à l'Humanité, le député f( snri" liste de Huy a parlé de la conciliation indispensable entre les « intérêts de ia démocratie » et les « légitimes aspirations nationales ». Il est possible que, ni sur l'étendue de oelles-ci, ni sur la î£Mi dp ceux-là, nous ne soyons tout a fait a d accord avec .lui. Peu importe. Le prm- n cine de la hiérarchisation des valeurs est posé dlns sa lettre, et c'est un grand pas r de fait On entrevoit le terrain de la tran- p «action et la possibilité, pour des hommes c séparés par des fossés jadis mfranctossa- s bles de parler une même langue. C est r Pidé'e de la nation, c'est l'amour de la I Patrie commune qui a opéré ce prodige, e estime, hier encore, ohiménque par un I gS nombre de Belges. Nous traite d 1-luminé qui veut : nous marquons dun I . caillou blanc le jour ou de tels mots sont i sortis d'une telle plume... FERNAND NEURAY. * VVVVVV " | La fin d'un pirate 3 € t rrvrmpVm « L-43 » qui a sombré dans ® la^rX Nord a été attaqué et détruit li tiar des navires de guerre ^ritanimques. >s Ce dreadnought aérien éta,it lun- des ir nin<% récemment construits. : P II a reçu à l'avant un obus qui Ta m-/-.Andip II a ' fait explosion, s est brisé en lé deux et s'est. englouti. L'aéronef et léqui-r, page ont disparu. :1; - - - - A.^AAA/V ■ à l LA. GRÈVE 41 AU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURC :r, ^ Lausanne, 15. juin, de Tn o-rève signalée. depuis quelques jours :u" dans le bassin minier du Grand-Duché de ,a T nxembourg est devenue générale i,té. ' rette grève, provoquée par la rarete et in- y,, cherté des vivres, ?.ura des consequen-;nt ces funestes pour, l'industrie, minière lie- luxembourgeoise qui se trouve en grande partie ent?e les mains du capital aile ert mand. On ne signala jusquici aucun In en cident. nps dat . ——«vttv •— ter- rf: la nm oes neutres K)U- — res iug- LA CRISE ALIMENTAIRE ion, en HOLLANDE -s à :nts, Amsterdam, 15 juin. - c.rte-énérale'dlTivref qu" permettra aî ajor vernement n'a pas encore réglemente mut réDesUmesures', seront prises pour cohs in or rleç stocks de certaines denrées qi ^îé actuellement, font totalement défont sur vue acuieueu >_ stocks seiront reun ma? les ""consômmaxeurs seront informés: «r ■ est gouvernement de la quantité ê, mise à la disposition de chacun {Ra<fo * LES AVIATEURS BELGES abattent trois appareiis ennemis il ai nfiE( ffi.nmngiB nr îsés niesa ; COMMUNIQUE BELGE Lutte d'artillerie assez intense vers icliildes-brug et Steenstraete-Hetsas. Hier ios aviateurs ont abattu deux appareiis nnemis qui sont tombés dans les lignes idverses. Ce matin un troisième avion al-smand attaqué par les nôtres a été des-endu en flammes vers Keyem. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. NOUS AVONS ATTAQUE HIER SOIR ,U SUD ET A L'EST DE MESSINES ET UR LES DEUX RIVES DU CANAL PRES-COM1NES. LA RESISTANCE CE 'ENNEMI A ETE RAPIDEMENT BRI-EEE ET NOUS AVONS ATTEINT TOUS OS OBJECTIFS SUR CES DEUX OINTS. v Plus ds oent cinquante prisonniers, un Ijusior et sept mitrailleuses sont restés itre nos mains. Des cîîérations faisant suite à ia près-on continue exercée par nos troupes re-Liis le 7 juin nous assurent la possession ?s tranchées de première ligne alienan-îs entre la Lys et la Warnave, ET AVAN. ENT NOTRE LIGNE DE CINQ CENTS MILLE METRES SUR TOUT LE RONT D'ENVIRON ONZE KILOMË-RES QU! S'ETEND DE LA WARNAVE KLEIN-ZILLEBEXE. Un coup de main a été exécuté avec icoès la nuit dernière au nord de Lens. n grand nom&ro d'Aliemar.ti3 ont été és dans un corps à corps et nous avons imené des prisonniers. le mm i a* i m la ote se L'ŒïéiGorap JEN BELGIQUE Dans deux articles précédents, nous vous recommandé cet intéressant oiga-ismie à l'attention de nos lecteurs-Nombreux sont, les Belges qui ont ciéja 5pondu à l'&ppel qui leur a ete adressa ar les promoteurs ; les souscriptions re-ueillies se montent! en effet dès à pre-! ptn-t nour la France seule, a plus de oDU, e présentant près de 2000 parts souscrites 1 semble ciu'on peut espérer en recueillir îu SSSs autant en Angleterre et en Hol- ^Les promoteurs n'ont pas voulu s arrê-er en si beau chemin. Ils viennent da-Irosser un appel aUx retardataires; qui ne eur ont pei encore fait parvenir leur ST nouvelle circ^aire, Ss Tffir poSits que la première avait laissés dan, l'ombre : Monsieur et Cher Compatriote, K l'activité économique en Belgi WlîÈÊSÊÊm ^•Lcï^o^m^édier à cette situation,, dot "ss-& -t Sr^'p,ntfres% ™eHe que foit ma onte des mtogs», ^artiieI/nent. consTitu-er un oi'ganisme ay^ un^caracU vraiment national • participent a ' économique ^si ^ P^rne^ ^nUls^oum met ies 'Pa-its de ^ ■ . leur montant à 100 _ x ZI ,a lions, déjà reo.iemies avant tout_ M , Ie rpnvaliK^ur, devra s'accroître au fu ieJLpsuto df l'évacnaiiaii du pays, de le coiix qui auront, intérêt à la reprisa de que ■ nous nous ( LL h. 3Q. ( NOUS AVONS ATTAQUE ET ENLEVE c AU DEBUT DE LA MATINEE UNE NOU- f VELLE PORTION DU SECTEUR DE LA ! LIGNE HINDENBURG ENCORE OCCU- t PEE PAR LES ALLEMANDS AU NORD- c OUEST DE BULLECOURT. L'ENNEMI, i QUI A OPPOSE UNE RESISTANCE ' ACHARNEE, A SUBI DE LOURDES PER- C TES : QUARANTE-TROIS PRISONNIERS s SONT RESTES ENTRE NOS MAINS. v Des co,ups de main exécutés avec succès a I ost , Loas et dans la région de la 1 Lys nous ont également valu un certain ? nombre de prisonniers. Activité des deux , artilleries au cours de la journée au nord de la Scarpo et en divers points d'Ypres à f Armentieres. P Quatre appareils allemands ont été abat- t, tus hier en combats aériens, trois ai'*'^s ont été contraints d'atterrir désempIrS"- 81 deux des nôtres ne sont pas rentrés. ' [' COMMUNIQUES FRANÇAIS „ . . 14 heures, nJ La lutte d'artillerie a continué pendant 11 une partie de la nuit avec assez de vio- S lence dans la région Hurtebise-Craonne m Action courte et violente des batteries en- D nemies au sud de Juvincourt. ]a Des reconnaissances ennemies, nrises fli sous nos feux, n'ont pu aborder nos lignes sa Jha3„t rioC0M 3°4,' a" bois des Chevaliers a raine) se) et vers Bioncourt (Lor- in Nuit calme partout ailleurs. pl pr 23 heures. le; Journée calme sauf dans le secteur Kur- tei Laaise-Craonne, où les den* orvu.—=- LE T T R E DE BOIE S il — -m, Le Saint-Sicge, la Belgique et l'Allemagne S ne CDe notre correspondant particulier) ta Rome, 11 juin. ni Les Dernières Nouvelles de .Munich se .Je demandent combien de temps encore le ji| cardinal Mercier pourra, librement, in- n sulter l'Allemagne. La Tribuna demande à la feuille muni-ehoise combien de temps les catholiepies «, allemands — le Centre et Herr Erzberaer e,n tête — se moqueront, à la fois, de i l'humanité et du Pape, soit en 'trompant 1b Saint-Siège au sujet des déportations belges, soit en prolongeant jusqu'au pied d.u trône pontifical des menées louches propres à compromettre la neutralité que le Vatican veut garder J^.ns l'immense conflit.. Voilà ce que disent les catholiques impartiaux. . La Tribuna fait allusion aux intrigues de Mgr von Gerlach, l'espiorf bavarois que la police italienne a laissé échapper et que le tribunal va juger par exmtu-maco.- « "• * « Là nouvelle que les déportations belges ■ ont recommencé sur un plan nouveau, a 1 produit au Vatican la plus défavorable impression. Lorsque fut publiée la lettre ' du cardinal Gasparri à M. Van den Heu-, -vel _ que le XX« Siècle a repiroduite — , la presse libérale qualifie de et tromperies » e les promesses allemandes. La presse ca-e tholique proteste, croyant voir, dans ces ° commentaires, une méconnaissance de 6 l'intérêt porté par le Saint-Siège aux dé-e portés belges. ■s Mais l'Allemagne garde chez elle tous | les déportés valides ; elle innove un sys-»t t.ème de déportations qui permet à Berlin l- de louer sur les mots : on voit combien il peu il faut se fier à la parole de 1 Aile- u ™Heureusement le jeu allemand ne réus-; sit plus guère dans les milieux cathoh- i <^és- " r.i U * i: ie M"r Pottier a pris là parole à la « Se- !a m aine sociale » des catholiques italiens. .. Son discours fut l'occasion de chaleureu- Îp ses manifestations en l'honneur de. la. BeJ- de gique. Don Sturzo, qui présidait invita un le prélat belge à s'asseoir a ses cotés, \ou- d'u lant honorer ainsi réminent sociologue e. hro son pays glorieux. F r * i tes 4 * ia M Alphonse Gaspar, secrétaire de le oit „ Fédération des syndicats socialistes de .Belgique », fait une série de conférence: 105 snr"« la Belgique sous le joug allemand » S'/ Ces conférences obtiennent, en ce moment en le plus vif succès dans le sud de 1 Italie .or- Bruzio ROMANO- 3lir —-!■■■■ wiwi»wi «m HT! 'es- ^ sa mettons de revenir à la charge, certains qu • t i^n/irA? h'upn na.r votre souscription pr< Sri- vi^oire, nous encourager dans la voie qu lin- nous nous sommes traeee. Le Connité, d'Enquête économique, l'est r„ président : L" Vice-Président lbvc Baron Ancien. Georges peltzer. 'P0 le Secrétaire : rou^ Gaston Barbanson. t°"' Pour tous renseignements s'adresser 8 £on Secrétariat du Comité d'Encpiete Ecoïi per-!Sr 70 bis, rue d'Amsterdam, Pans. ■U-l, 11T ..|T ■ [ ■ , u wi il a: tu Il y a deux ou trois jours, dans le secteur des Eparges, le commandant de Lé-pmiere, du 108e régiment territorial, qui est un régiment de Savoie, pour me 'montrer la solidarité qui lie ses vieux soldats, la plupart venus des champs, me racon-taLt la mort de l'un d'entre eux, écrit M. Henry Bordeaux dans la Revue des deux Mondes du 15 juin. Ils étaient deux du même patelin, de la même année, au = delà de la quarantaine, qui travaillaient à - i a dist^I1£:e l'un de l'autre à creuser le même boyau. Une de ces mauvaises toi-pilles qui mènent un grand vacarme et - tournent en l'air avant de choir, éclata . dans lour voisinage. L'un est blessé' et l'au- tre indemne. Le blessé appelle à l'aide. . L autre accouirt, prêt à remporter. Il eu • a emporté tant d'autres à l'ambulance i - C esi un homme fort et noueux qui ne me-> suî]p pas ses services. Mais cette fois il voit bien que ce n'est plus la peine. Déjà x la moro a mis son ombre sur le visage ter-' roux. Il s est penché : — Mon pauvre vieux dis tes prières. Le moribond rouvre les , yeux et murmuire : — Je ne Jes sais plus. ■ Mais toi, dis-les. L'autre hésite. Il cher-che, il fouille et il répond : — Je n'en sais pas plus long que toi. — Dis-les quand même, insiste le mourant. Alors l'homme tend ses muscles. Ainsi qu'on hisse un seau d un puits, il tâohe à retirer du passé des syllabes oubliées. Mais le seau remonte presque vide : — Notre père qui êtes aux cieux, finit-il par dire. Puis il de-meure coi, n'ayant pu trouver la suite. Et déjà, le mourant a répété d'une voix qui Jamblit : — Notre père qui êtes aux cieux... Il reste la bouche ouverte, attendant ce : qui doit venir et qui ne vjent pas. Ali ! ' mais, patience, on travaille, on aboutira. " De nouveau l'homme lance le seau et t'rc ■ la corde, les veines de son front se gon-fient, et cette fois il ramène : — Je vous 1 salue,. Marie,... — Je vous salue, Marie... a redit le blessé docilement Et son regard interroge encore. Mais qu'y a-t-il donc 1 après ces paroles ? Quand l'homme était ; petit, sa .mère le savait et le lui avait ap- ' pris. Oui, mais tant d'eau a coulé sous les ponts depuis cette époque ! Il est un '• territorial des dernières classes r> r.^ci l'S\m oeil suppliant, ya-t-il.« 1 l'embarras ? Alors, d'un effort a Sécher, avec la corde, toute la margelle.du puite, | il parvient à amarrer de, troisième com-mancement : - Je crois en Di»..U mourant l'a déjà ba-ppe. Il n.y en a pas long. Et puisqu'il en réclame encore et puisqu eni ne peut décidément hu cal donner da^. an-ta«c voici que l'homme enchaîne ses trois prises et les fait alterner comme une lita-- Notre père qui êtes aux ciéux. Je vous salue, Marie. Je orois en Dieu, iusqu'à ce que les lèvres de son camarade . n'aient plus soif et s'arrêtent de remuer... HENRY BORDEAUX. qui en a Le monopole pour Paris. "Le sang de nos marlyrs rougira vos robes noires" écrit la "Libre Belgique" aux évêpes allemands I Le XXe Siècle a parlé de la protestation de Mgr Charo'st, évéque de Lille, contre les déportations et dte la prétendue enquête que vint faire en Belgique le cardinal Hartmann, à la demande expresse du Pape. Nous avons dit aussi que ie cardinal se borna à interroger le prince Ruprecht elo Bavière et les autorités militaires allemandes.Nous ne savons si, à l'instar de feu von Bissing, le cardinal de Cologne est abonné à la « Libre Belgique ». Si oui, il y aura lu ces lignes vengeresses que le vaillant journal dédiait naguère à l'épiscopat cie Germanie : cc Allons, un bon mouvement. Eminen. ces I ■t Venez vous-mêmes, venez en Belgique, vouis êtes chez vous. Les autos de là! « Kommandantur » vous condniiro&t. Notre grand cardinal ira à pied. Vous daignerez bien l'attendre n'est-il pas vrai, ce sage, ce saint, ce savant, ce patriote'ardent qu'un gratte-papier prussien, installé au ministère de la Justice, a osé appeler un gamin 1 « Il vous mènera,pas à pas, là où il y eut des crimes sans nom, des stupres sans précédents ; il vous dira des noms, des dates ; il vous en dira tant et tant, et devant tant de témoins — lapides claou-:>unt ! — qu'il vous faudra finir par bais-ïer le front et que vous vous surprendrez i murmurer, les lèvres tremblantes, la irière que vous dites chaque matin au. pied de l'autel : <t Judica me, Deus, et discerna càusàm neam de gente non sancta : ab homine iiiquo et doloso erue me ! « Jugez-moi, Seigneur, et ne confonde?! ias ma cause a.vec celle, des impies : délivrez-moi de l'homme astucieux et injus, e. )> « Hélas ! vérité avant tout se traduit eo iillemand par « De«tschland ùber Ailes ! » •eïssii£'"mo.nyrs „ « ' Au fait, vous viendrez peut-être en n-and uniforme casque en tête, le revolver la ceinture, comme vos aumôniers.....» ' «llaiTalorsi Mgr Mercier ne .voudra nas n,archer à vos côtés,... On ne fait, pas les inquêtés comme cela, eihez nous. » _ <vwvw — ■ Lire en 2° page i La Chambre française et les Etats-Unis. Nos éohos. En Dernière Heure : Le recul allemand dans les Flandres. UN DISCOURS DU PRÉSIDENT WILSOM Les Etats-Unis comtouieni pour leur honneur | et pour la liberté des Peuples Ils ne permettront pas que l'Allemagne fasse une paix avantageuse Washington, 15 juin, "jpro A l'occasion du Flag Day, M. mison but nent de prononcer un discours ou après ivoir salué le drapeau étoile des Ltats- cn( ] ni s, il s'est exprimé ainsi : fai Voici l'heure venue de le conduire à la i jataiille, de l'élever bien haut la ou il atu- je ~«ra le'feu de nos ennemis. dn Nous sommes prêts à appeler sous ses ne Olis des milliers, des centaines de milliers, ] neui-ètre même des militons de nos hom 0S( nues, de nos hommes les plus jeunes et les jls plus forts, prêts à affronter la mort a se* pi, nAfpc . pi ' Ils se disposent à aller au loin verser, de leur sang pour quelque chose d maccoutu-mé, à quoi l'on n'avait jamais songe au- vj, P£Les armées américaines n'avaient jamais so encore été envoyées outre mer. tr Pourooioi y vont-elles maintenant . Est ce pour un but nouveau auquel notre r, grand drapeau n'a encore jamais parti- c£ C1£?u'bien est-ce pour un de ces buts fa- le fniliars pour lesquels il a deja vu nos 1nom- tl mes mourir sur les champs de batoille ou les Américains ont combattu depuis la Re- g. V°Ce'sont des questions auxquelles U faut répondre. i' Les insultes et les agressions de l'Allema. ti ène ont forcé les Etats-Unis a lu. d faire la guerre ^ Nous sommes des Américains ; à notre n tour nous servons l'Amérique et pouvons 1 a servir pour elle-même. Nous devons por- a ter son drapeau comme il a toujours été c ^°Novts en assumons la responsabilité de- c vant ie tribunal de l'Histoire et devons r- clamer, en .'toute franchise, quel est , -ciue nous nous proposons d'atteindre. ;e sont les insultes et les adressions du i vernement germanique qui nous on< ,rainés dans cette guerre. Ceci ne peut re aueun doute, vîous n'avions pas d'-autre alternati\e (p.ie recours-aux armes pour la défense oes Dits d'un peuple libre et de notre hou- les maîtres militaires de 1 Allemagne ont *. nous dénier lé droit ele rester neutres, f nous ont inondés d'espions et de cons-rateurs et ont cherché à corrompre lo-nion de notre peuple pour servir tours ÛUutd ils se sont aperçus qu'ils n'y par-endraient pas, ils cherchèrent alors a iscitcir des troubles: dans notre pays et ngèrent même à induire certains des/iio. es°à trahir leurs devoirs. , , Plusieurs de leurs agents dépendaient ele imbassade allemande dans notre propre tpitale. , , . Ils tentèrent aussi,.de recourir a la ^10* nce pour détruire, nos industries et en-•av.er notre commerce. vi.\ Ils essayèrent d'amener le Mexique a armer et à attirer le Japon dans une -al-ance dirigée contre nous. Ils employèrent pour cela tous les movries îdirccts, mais agirent .d-a-pres. les ins-cuotions reçues directement du, ni-msteie es affaires étraiigèrrs a Berlin. Avec une impuelence sans pareille, ils S t» -5^ m ds :es agressions inqualifiables. , . ^ ta suspicion se glissa partout ,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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