Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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24 januari 1915
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s.n. 1915, 24 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9s1kh0fx1t/
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uuuvcuc. — iï ei /o L,e numéro, lu remîmes uimancne et 1 1 S? ¥¥e QIGTII? à JH tilR ^iBéH tàmf M vk. M%A yasl I ■■■flAIM v--4«r AKINliJti. — Seri ^ RÉDACTION & ADMINISTRATION 28 t»r mB de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n° 14.05 OFFICE PÉCIAL » LONDRES : Si, Paillon Street (Broadmead House) Loiulon (S. VV.). Directeur : FOAïîJ SEEm fontes les cnmmunications concernant la rêduc n doivent r.tre adressées aux bureaux lu XX* SIÈCLE, 28"'. rue de ABONNEMENTS : France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par tHmestrd Hors France.. 3 fr. » par mois. •> ..9 fr. » par trimestre Angleterre 2 sn. 6 d. par m Dis. » .... 7oh. 6 d par trimestr® PUBLICITÉ Correspondince da réfugiés ot communications personn jtles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La liyne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. PUBLICITÉ COIMEHCULE : On traite à forfait. Quotidien belge paraissant au Havre ■■ rtoaacuon ". Mmw îîljiii On nous lé.egraphie de Rome que le Vatican est ass,e^u par des catholiques, inspira' leurs de 1 Osservutore liomano ou inspirés par lui, qui île. rougissent pas d'accuser let Beiges n'avoir trompé je Saint Père er lui dénonçant VariestatiQn d-if cardinal Mer o;er. — Le cardinal, disent-ils, n'a pas été arrêté ; les Belges n'ont donc pas du la vérité ; met tons cette altération sur le compte d'un patnoLsine naturellement échauffé mais méfioriis-nous de plaignants aussi en clins à l'exagération... Ainsi tiavaixleat, dans les antichambres de la secrétaiirerie d'Etat cl jusque dans les appartements qiu Saint Père, des homme* qui .espèrent l'aire croire, avec le Momento que « l'incident Mercier » est delinitivemen clos et, avec VOsservatore, que la liberté di Cardinal est entière. Mgr i'archevêque de Mal:nés a dissipé ■d'avance, ces miel'.'euses et méprisable: équivoques: Le monde eri.t-ï• r a appris pai sa lettre au clergé de son diocèse : 1) que h cardinal Mercier a été empêché par la forc< de se rendre à Anvers pour y assiister. à ur service religieux ; 2) que le gouvernemen prussien 'ai. a refusé l'autorisation de (( voya igcr librement pour vis-iter les autres évô ques de Belgique ; 3) que des soldats, a.yan ■pénétré d'e foroe chez plusieurs prêtres, sui sirent ta lettre pastorale', dressèrent contra vention aux eejctlésii as tiques et leur interdi rent, sous menace de peines sévères, eî'ei donner lecture à leurs ou ailles. Le texte de cette lettre, publiée dans l XX0 Siècle le 22 janvier, est rigoureuseinen authentique. C'est la réponse, aussi péremp toire (jue claire, de la victime a-ux menson ges imaginés, après coup, par la police pru.s sienne pour apaiser la légitimé indignatior de l'opinion catholique. 11 est établi d'autre part, sans qu-aucinn contestation soit, possible, que le cardan a •Mercier a été mis a;ux arrêts dans son pa tais, ostensiblement gardé par des soldat.1 prussiens, et que des guerriers allemand i sont restés toute une journée dans la de meure du prélat, plus facile à enlever d'as saut que la rive gauche de l'Yser. Si ce n'est pas là une arrestation en bonne et duc forme, qu'est-ce que c'est V Pour les catholiques du monde entier, qu ne cessent, depuis 1870, de protester contre la captivité du Pape, le Saint Père n est. pas libre éteint Rome. Cependant, il n'y a jamais eu de sentinelles italiennes, sur le seuil deî portes de bronze, pour l'arrêter, s'il avai-voulu aller-\tr'.rcun!i'i' le TILhtj swws lepoir Saint-Ange.. La captivité ne suppose pas nécessairement la prison. Dès qu'il n'e . pas la cort tude de pouvoir remplir libre ment tous les devoirs de sa charge, un évô que est captif : l'exemple du Souverain P<m .' ti.fe le prouve avec éclat. Quand il est Tardé chez Kii, par les soldats d'une puissance en neiniie, il est, au sens strict du mot, prison nier. Quand la force brutale empêche un-soiïle de ses paroles d'atteindre le clergé e «es lidè'ies et 'le retentir libremeiiit dans 1: ■chaire chrétienne, toute l'Egée enseignant' est e.m.pr'sonnée dans son chef. •C'est, un attentat de cette espèce que com .mettent les Allemands contre l'arc lie vêqu die' Malines. Dans la plus étroite, dans h plus noire prison, un évêque peut être libre Il esl 1 il>re, malgré les gcMiers, le pain nor et les chaînes, «'i;' peut enseigner ses fidèle: et U' nvem'T son diocèse selon sa conscien -ce. Tranquille dans son pala:s, mais fore de <■.<> tac-ré m d<e soumettre S'a. parole A 1; t censure du P -uv-Mir. il est captif. Imaginez dans le monde '-athotioue, le scandale et Fin d'Mîn.a-i;.:-ofn si le gouvernement italien avai empêché jadï's l'En • y clique de Pie IX d'àr river jusqu'au peuple polonais ! * * * Mais l'analogie entre La situation du Pap à Home et celle du cardinal Mercier à Ma liants, s'arrête-'à. Il suffit de lire les nouvelle absolument certaines venues de Belgique c les protestations eltu cardinal Mercier lu " même, mieux renseigné que personne su sa propre S'itmaticn, pour se rendre compt que sa captivité est bien plus caractérisé encore que celle dm Pape à Rome. La. violence matérielle faite par le goi . vernenient allemand au cardinal Merck a duré 'trois jours". Pendant trois jour; le palais épiscopal a été occupé < i gardé militairement. Pendant trois jour; le cardinal y a été consigné par ordre d gouverneur allemand. Devant la protest) lion de l'uni vers catholique, et crai-gnar p "ut-être une insuffisante domestication ci* catholiques aflen and s, Guillaume II a é obligé d'abréger les arrêts, de l'archevêqu-Nous inscrivons joyeusement cette défai; morale an passif de ror.juei:,L'"ux souv&rai qui se flat.ta.it, le 2 août 191 !, de réduire i Belgique riien qu'en agitant son glaive. Ma la violence morale, plus insupportable qi •l'autre, et plus crue lté pour une consciene «d'évêqufe, diu.re èaieore." La lettre, du Cardin: a été saisie. Les prêtres qui l'ont lue en ei tier son-' sous le coup de poursuites juel ciatres. Las autres sont menacés d'a-mem ou de prison. De Bruxelles à M aimes, le v et-vient des tentât ors, chargés par le go veme^r ail'emând de m:°siurcr, d'accomm der le haillon, de 'maqnign"nnei' avec i arch véque les ratures et les corrections qui pc mHtra.ient au clergé de lire la lettre et Berlin de chairuter victoire, ce varet:viei in'a pas ces^é. Actuellement encore le Pi mat de Belgique ne peut sortir de son di 1 cèse. Nous avons donc le droit de dire que M« Mercier est toujours captif. Sa plaônte d>'a ' leurs, malgré lie gouverneur et les soldat -i retenti dans 1 ''mirvers entier, témoin ( [ sa passrlon et admirateur de son courag I Sous une forme renouvelée, avec l^s chaînt <?t les lxwrrea.ux en moins, avec l'hypoerisi en plus, c'ivt le vieux confl'it er>,tro pieri et César q-iii «e déroule aujourd'hui- dans R^lgiqnie. ceïiqurise mais indomotée. I^a vi tojre rie fait nàs de do-nteil nos yeux. Not: foi et l'histoipp de 1 'Relise, à défaut de si^re I senis:()ies, s"i ffir-i.i-en4 A nous rassurer. Ma Tnalheur asix catihol'Vfues <le Tur;n et .c Rome nui auront pri's le rvarti fV César... Fern'AND NEURAY. — Un récit circonstancié j <ie i'arreskvl.ion du Cardinal, de la vi tence qui lu.i a été faite, des perquisit'or opérées, la nuit et souvent avec frâcàs, dai | «eus les presbytères du diocèse, par la p "«oe allemande, nous est parvenu, dans niîil 11e \i Mi journée de samedli, mais trop tard pour qui mous puissions le publier dans le présen ; numéro. L'auteur de ce récit n'est pas le premie: 1 venu. Il a toute notre confiance. Il est hiei * connu du cardinal Mercier. Nous avons do! : raisons de croire que sa relation a été sou ■ niLse au Cardinal avant de nous être en ! voyée. Elle paraîtra lundi soir dans le XX ; Siècle. Disons dès à présent qu'elle confirme ei tout, point les informations que nous avon: | publiées, au jour je jour, sur ces incident! 1 émouvants et tragiques. Nous n'en rece ; vons, sur aucun détail, aucune espèce d démenti. Nous y relevons des détails encor iincoanus du public et propres à ag^aver en même temps que La violence, rhypocrisi' du gouvernement prussien. On y verra par exemple : 1) que le Cardi ' nal a été GARDE MILITAIREMENT, PEN DANT TROIS JOURS, dans son palais épis : copal ; 2) qu'iil est, aujourd'hui encore, CON ' SIGNE DANS SON DIOCESE PAR LA PO ; LICE ALLEMANDE. Le Pape, prononçant, ai Consistoire, une allocu tion sur la guerre, dit qut (( sa pensée se tourni \ plus souvent vers le bien- aimé peuple belge —0— 1 1XTE DU DISCOURS DE BENOIT XI Rome, 22 janvier ' Vendredi, le Pape a. prononcé, au. C on sis ' toirc, l'allocution suivante : ; et Vénérables frères, ' Afin de pourvoir, avec la solennité re . quise, les diocèses vacants, il nous a pli de vous convoquer aujourd'hui en notn . présence lies n:e sont pas peu nombreuses le églises qui, dans eus 1. ..o ^ips, son , l'estées privées de leurs pasteurs ei, pai*m ; elles, il en est d'assez importantes par 1î dignité de leurs desservants, pour qu< ; nous nous en occupions dans cette assem hlée. Mais tout d'abord, en vous vovan lien très spécial tpi vous unit à nous, pre L nez une part étroite à nos pensées ei. à.noî sollicitudes, nous ne pouvons nous empê . cher de verser de nouveau dans vos cœur: . un peu de l'angoisse dont, vous le savez notre âme est oppressée. ' Les mois, hélas ! succèdent aux mot! . sans laisser luire l'espérance, même loin > taine. de voir cesser bientôt cette guerri t Bd. funeste ou, pour mieux dire, ces nias 1 sacrés î S'il ne nous est pas donné de hâter h fin d'un fléau aussi grave, puissions-nou. - au moins en atténuer les douloureuse * conséquences ! No'us nous y sommes em 1 ployé iusqu'ici autant qu'il 'était en notr pouvoir, vous le savez, et nous ne man ' querons pas de continuer à nous y em ' ployer dans l'avenir, aussi longtemps qu - la nécessité l'exigera. ' Notre mission aipostolique ne nous por 1 met pas de faire davantage aujourd'hui . Quant à proclamer qu'il n'est permis ; - personne, pour quelque motif que ce soil t de léser la justice, c'est sans aucun dout - le plus haut devoir qui incombe au Souve ra'n Pontife, constitué par Dieu commi son infcemrète suprême. Il est inutile pour cela d'engager I'autori ^ te pontificale dans le litige même des belli . gérants. A coup sûr, pour tout "sprit pon * déré, il est manifeste que, dons cet effrova t ble conflit, le Saint-Siè^e sans cesser d - s'en préoccuper avec une e otrême aiienilon r est tenu de fjarder une complète impartialiu c Le Pontife romain, en tant d'une pari c qu'il est vicaire de Jésus-Christ mort pou tous les hommes et pour chacun, en ta.r 1- d autre part qu'il est le père commun de r catholiques, doit embrasser dans un mêm ^ sentiment de charité tous les combattants ){ ( Il a, de chaque côté des belligérants, u 5, j grand nombre de fils dont le salut doit h u - causer une égale sollicitude. Il est par suit {_ j nécessaire nu'il considère en eux non k t, i intérêts spéciaux qui les divisent, mais 1 ,s ! lien commun de foi qui les rend frères, é S'il se comportait autrement, non sculi ï. ment il ne contribuerait pas à la cause c ,e la paix, mais' ce qui est pire, il attirera n f'i la religion des aversions et des haines 1 a exposerait à des troubles'fort graves i s tranquillité intérieure de l'Eglise, e Toutefois, tout en n'adhérant à aucun d< 0 deux partis, nous nous occupons égale m ei il de l'un et de l'autre, comme nous l'avoi: 1- dit, tandis qu'avec anxiété et avec angoi ; i- nous suivons les terribles phases de cet le guerre, et cela d'autant "plus ou'il st i- craindre que la violence dans l'attaque r 1- dépasse parfois toute mesure. v- Notre pensée cependant, comme il e e_ naturel, se tourne plus souvent du -,./.ié c r; se manifeste, avec le plus de vivacité, l'a taehement respectueux à l'éga.;d du pèi commun des fidèles et cela CONCRRN PAR EXEMPLE NOTRE BIEN^ÏMf. PEI 0- PT.E BFI.GE, Tf'MOTN T A 1 ETri'.il NOUS AVONS ADRESSEE R^C^MMÊN rr AU CARDINAL-ARCHEVEQUE DE M 1- LINES. Et nous faisons ici appel au .sentiime: " dl'hûmianité' d e ceux qui ont franchi les fro t.ières des nations adverses pour les ootnj is 1er que les régions envahies ne soient pi ie dévastées plus qu'il n'est strictement exu par les nécessités de l'occupation militair la et, ce qui iïnporte da.vant.aac encore,. qu'i ne blesse, pus sans une réelle nécessité l >e habitants en ce qu'ils ont de r>lus cher% coî mie lies temples sacres, les ministres c s Dieu, les-droits de la reliqion el de la fc 0 car pour ceux qui voient leur patrie occufh par r ennemi, nous comprenons. fort bu com.bien il doit être dur de se trouver so mis an jou-q de Vétranger, mais nous 1 voudrions pas que le désir ardent de r couvrer. leur indépendance les amenât sn oialemcnt à entraver le maintien de l'ord i- public et !\ aggraver, par suite, de bea is coup leur position. is Du reste, mes frères, vénérables, si «> > angoisses aussi gjraâidfâs et aussi! lourd* la nous troublent, nous ne devons pas tout 1^1 1 frjfi fois pea^dre courage ; plus l'avenir nous a] parait obscur, plus graaidle doit être la coi fiance avec laquelle nous nous approchor: du trône die grûce' pour obtenir mi'sencord ' et y trouver la grâce avec ie secours oppo: tun (Hôbr. : 4. 16). 11 est, par conséquent, nécessaire, eon me nous l'avons diéjà prescrit, d'adresse ï d':notantes et hunib'es prières au Seignei t qui est le maître et. l'arbitre souverain de événements humains, et qui peut seul, jk ' les \ oies qui lui pKairont davantage, dir 1 ger les volontés humaines. Nous ne croyor » pas que la paix ait quitté le monde sar - l'assentiment divin. Dieu permet que 1-e - nations qui avaient placé toutes leurs pei J sées dans les choses de cette~terre se pi n.issent les unes les autres-, par d'es ca \ nages mutuels, du mépris et de la nûgl 3 gènee avec lesquels elles l'ont traité ; d'aï j très événements viennent encore s'y ajoi ter pour conilraindre les hommes <\ s'hi ' milier sous la puissante main de Dieu ( ï Petr. 5, 6). ^ Telle est la catastrophe de ces dernier ? jours, dont nous savons tous combien ell fut horrible et meurtrière. C'est pourquoi, puisque la prière en coir mun est la plus agréable à Dieu et 1 plus fructueuse, nous exhortons tous le srens ele bien rend ie propice la divin clemence par leurs prières personnelle-mais surtout en prenant paît cans le temples sacrés aux prières publiques. Et pour qu'un immense choeur de voi f suppliantes monte vers le cieï, nous avon prescrit, vous ne l'ignorez pas, eleux si lenneltes cérémonies expiatoires, l'une qi 1 aura lieu pour les catholiques de tout l'Europe, le 7 février prochain, et l'autri ? dans le reste du monde catholique, le S mars. Que Ta Vierore, très saint secours d»£ chrétiens, écoute et qu'elle seconde ïe vœux de l'Eglise ! Puisse son intercessio obtenir die son divin fils que les esprits r< viennent au culte de la vérité, les âmes celui de Ka justice, et que la paix di Cli rist reparaisse dans le monde, et fixe di sonnais son séjour parmi les homme se » Auciiiii ca/tiholiqne ne lira sans émotao cet hommage pu-bliffuement rendu par . Saint Père au peuple belge, que les Ail t mandis se va,nient d'avoir rayé de la lis! î des peuples indépendants. Ef quelle leçon, cruelle d:a.ns sa discréti'O î â l'Allemand qui A LESE L\ 7Uf ; 11 CE et qui" N"A PAS RESPECTE TF I TEMPLES ET LES MINISTRES DE DIEU ! k Qui a Lésé la Justice en violant la neutr; , Jue dune puissance amie ? La France, l'Angle terre, la Russie ? 1 Non. Cest l'Alliemagne. v.ils u, . sentie église,-assassiné-un seul prêtre ? ! Non. Les Prussiens seuls ont brûlé te temples de Dieu et martyrisé ses ministre; , C'cst sur les Prussiens seuls que tonit 1 anathème du Souverain Pontife. 1 ■ Lin commentaire de J'tzcno de Paris Ce commentaire nous semble parfaite | ment juste. Le « XX0 Siècle » fait volontier siennes les observations ele son confrèr ' parisien : * « Benoît XV a tenu notamment à répor dre à 1 accusation de partialité que, de d vers côtés, on lance contre le Saint-Siè<>< ' et il a proclamé une fois de plus sa paria J te neutralité dans le conflit actuel, écrit n< tre confrère parisien. Personne assurément 11e saurait rév< quer en doute l'entière sincérité des sent » ments exprimés par le Souverain Pont if, I lout le monde sait que ni le Pape, ni i 3" cardinal secrétaire d'Etat ne pactisent e aucune façon avec les Austro-Allemands î mais peut-être le Vatican ferait-il bien e surveiller certaines manifestations oui s'a complissent dans son entourage et" qui r sont pas toujours des plus favorables à ' cause des alliés. Quoi qu'il en soit, le discours pronom aujourd hui par Benoît XV prouve de façc évidente que le Saint-Siège ne saurait êti regardé comme, responsable de ces manife talions et que même il les désavoue cor r plètement. t Le passage du discours pontifical relui s à la Belgique est très commenté. Les gr e ves paroles par Jesquelles- le Souvera Pontife fait appel aux sentiments d'hum ^ nité des envahisseurs étrangers et les invi II à respecter le patriotisme, la foi religieu. e des pays occupés, sont considérées comn 3 un blâme discret des violences de toute se e të commises par les troupes allemandes. Quelques-uns peut-être auraient dési une protestation plus explicite ou plus a ® ccntuée du Souverain Pontife ; mais il fa i tenir compte de la situation extraordinaii ment délicate et difficile où se trouve r a tuellement placé le Saint-Siège et aussi d menaces de la diplomatie ausfro-allemnnc ^ Si le pape n'élève pas la voix aussi for: g ment que quelques-uns 1e souhaiteraiei c'est qu'il craint peut-être de compromet! ip les suprêmes intérêts dont il a la gare x Mais, pour tout homme de bonne foi, [0 Pape a. parlé un langage suffisamment cl< et a demandé aux envahisseurs de fa. preuve d'humanité, de ne pas blesser g; tuitement les sentiments de ce que les ha p tant s des pays occupés ont de plus cher, , églises, les ministres du culte, les droits ® la religion et de la foi. k N'est-ce pas infliger un blâme public a j; Allemands, qui ont pris partout exacteme ^ le contrepied des recommandations T Pape ? Telle est du moins l'impression qu'a pi dnite ici, dans les milieux impartiaux, it parole pontificale. On la considère conu un sévère rappel à l'ordre adressé â IV ll_ lemagne et qui aura certainement le pl ls grand retentissement dans tout le mon té civilisé. » e, m S £a M'rmaionhilis h <s 1' "Dsssrvatorc Romane " 'h sévèrement jugée à Rer n C'« - I égalemient Y Echo de Paris qui a re e_ de son correspondant romain Fm-téressc télégramme ci-dçssous : ^e Rome, 22 janvier. — Je puis affirmer q 1- dans les sphères du Vatican on est très i pressiionné par l'article publié dans le.-joi îs nal caihollique belge le XXe Siècle. L'arti< ?s de YOsservatore romand; l'organe officiel c- J Saint Siège, y est vivement et justement p: • H ■ ■ %■ Cfl <4^1 ■ )- à partie pour ses tendances germanophile l- On commi'cnte beaucoup également s fait que ce matin, au moment même où e i>ape tenait le Consistoire, au Vatican, on c > lébrait, dans l'église nationale belge, un se vice funèbre jxmr les nombreux prêtres be 1- ges fusillés par les autorités allemandes, r ce service, assistaient le représentant de ■r Belgique près le Saint SiègVi'et toute la c s lonié belge de Rome. — C. r i- ~ " ^ s Le télégramme du Pape au roi des Belge s 1- 1- Nous sommes autorisés à .publier le tex' *- du télégramme adressé par S.S. Benoît X i- à S. M. Al'bert Itr, en réponse au télégran 1- me du roi des Belges annonçant au Sain 1- Père l'arrestation du cardinal Mercier. A Sa Majesté le roi des Belges. Je remercie Votre Majesté de son tel s gramme et de la pénible nouvelle qu'El e me communique. Notre douleur n'est pj moins vh?e que celle de Votre Majesté 1 Nous tenons à L'assurer que nous n'avoi ^ pas mannué de faire à ce propos ce qi s était de> notre devoir. e (S) BENEDICTUS XV, ^ Pape Voilà qui coupe court aux inventions , x aux perfidies de la <( Gazette de Cologne 5 qui assurait au public allemand, il y quel^iie^ ciurs, sur la foi d'une erreur e ,i transmission d'un télégramme adressé d e Havre au « Daily Telegraph », que la r >, ponse élu Pape au Roi des Belges signifia i ffue, dans l'esprit du Souverain Pon-tif 1 incident était clos, s * 1 ® Nouveaux incïdents à . . ' 1 LA « LIBERTE > DE LA PAROLE EPISCOPALE EN BELGIQU L' u Echo Belge u apprend de source n torisee que quatre Belge®, mettant en ven la Lettre pastorale du cardinal Mercier f «cerpelt, dans la province de I.imbour, > ont été arrêtés.Un millier d'exemolaires oi •e été saisis. I.es vendeurs ont'été transport) ^ ù Hasselt et y ont élé éeroués. i- UNE INTERVIEW DU CARDINAL MERCIE Amsterdam, 23 janvier. — Le « Tvd confirme qu'il est interdit au cardinal Me cier de quitter le diocèse et de commun quer avec les Evêques. " le cardinal Mère!».- g tre l^aftor-ïuT:''lî îvirisc <lc 'palier t . son arrestation. e Désireux d'éviter des complications t moment do l'enquête qui se poursuit, il n pas fourni d'autres détails, mais il a ajou que l'heure viendra où il pourra faire d'à 1res déclarations que "celles qu'il fit déjà. I NOS MINISTRES EN MÏSSIO s e M. Jules Renkin, ministre des colonie est parti, samedi, pour Londres, où il m sielera une réunion des administrateurs d , principales sociétés congolaises en -ce m ment fixées à Londres. Le ministre restera une quinzaine jours dans la cité, où il se rencontrera av les chefs du Colonial Office M. Poincaré, président de la Répubïiqt c visite samedi après-midi au Grand Pa.lt n# les divers Pabricats et objets d'art frajiça ' et, belges destinés à l'Exnosition de Sa f Francisco. e Le Président y rencontrera les Ministr a Belges de l'Industrie et du Travail et d Sciences et des Arts, MM. Hubert el Poi ,£ let., partis samedi matin pour Paris. N 'ri ministres ont été reçus par leur colle>g •e français, M. Thompson, eiui les a reténus 3_ déjeuner. i- — Lundi prochain, M. Poullet, ministre d if Sciences et Arts, se rendra a,u front, pi a- à Furnes, où le ministre se rendra comy n des dégâts commis par l'artillerie ennen a- parmi les trésors d'art et d'architecture te notre vieille cité. îe ie Le Cointe Goblet d'Alviella, minisl ,r_ d'Etat., est parti ce soir samedi pour Le dies.où il présidera les réunions de nos ré verses œuvres de ravitaillement et de p: c_ tection des réfugiés dont il s'occupe a\ L1t une rare activité, e- " ■*" "" Bc- Intrigues allemandes e. LIBERATION D'UN' SOUS - OFFICH rè SOCIALISTE POUR SUSCITER I fe. MOUVEMENT REVOLUTIONNAI! le BANS LE MIDI. lir Pontarlier, le 22 janvier. — Un sous-o re cier français vient d'arriver à Pontarlier n~ raconte ce qui suit : Fait prisonnier le 31 décembre, prés es Saint-Mihiel, il a été conduit par l'autor «g militaire à ta frontière suisse pour se ri dre en France avec de faux-papiers bal< et y faire dans les milieux socialistes do nt propagande en faveur d'une paix séparé Ju Emprisonné d'abord à Metz, on lui rué] gea une entrevue avec le socialiste a: '°" mand Siidekum qui lui démontra nue la France avait tort de servir les intérêts ne l'Angleterre, qu'elle devait s'entendre ai vl~ l'Allemagne, que ce rapprochement no 2® rS.it se faire grâce au contact des socialis uc des deux pays qui se mettraient d'accor _ sur une déclaration commune â ad'resi aux prolétaires des deux pays. Le sous-officier accepta de se rendre France. On lui dit que si le premier vo1 ge réussissait, il serait renvoyé pour or; niser une propagandè en faveur, de la pi 16 au moyen de brochures et de placards. 1 fin, on envisageait la possibilité de fomi ter un mouvement révolutionnaire dans nî Midi. D'après certaines indications que le .so-■officier !i : p u recueillir, il croit que d'aut: lie .personnes ont été dirigées sur la Frai :n- dans le même but, On lui a d'ailleurs ofl ir- de lui adjoindre un autre sous-officier fn ;le çais avec une mission analogue. On du muni dé faux papiers, de vêtements civ *is et d'une somme d'argent assez importan ■ «j v II ^ PUBLICITE COMMSRCIALE : On traite à forfait. mi■ i— -.-g .-j .i i i m—a l line ès belges o LombnertzyJe > flaques allemands repoossées en ^njonne s NOUVEAUX PROGRES DES FRANÇAIS EN ALSACE -vwwwvwwww\ « COMMUNIQUE OFFICIEL FRANÇAIS V , Paris, 23 février, 15 heures. t- L'activité de notre infantemie a été, sur presque tout te front, consacrée ù la réparation des dégâts causés dans nos travaux par le très mauvais temps des journées pré-5- cédentes. '® Nous avons progressé d'une centaine de mètres dans la région de LQ-M'BAEUTZYDE. is DANS LES SECTEURS D'YPRBS-ARRAS-îi ALBERT-ROYE ET SOISSONS, combats d'airtdillerie au. cours desquels en plusieurs points nous avons pris l'avantage. BERRY-AU-BAC. a été violemment bombardé par les Allemands. 5t AU NORD'-OUEST DE BEAUSEJOUR, l'ennemi a prononcé une attaque qui a été i repoussée. é- LE ROI DES BELGES ET LE CATACLYSME ITALIEN UNE REPONSE DU ROI VICTOR-EMMANUEL S. M. le Roi des Belges a reçu cfle S. M. E le Roi d'Italie, à qui il avait adressé un télégramme de condoléances au lendemain du tremblement de terre qui a ravagé une pro-f vince de la péninsule, la dépêche ci-dessous : ,a Rome, 19 janvier 1915. — La Reine et jî moi sommes très touchés de la part cor-•g eliale que Votre Majesté.veut bien prendre au deuil oa-u'sé par l'affreux cataclysme. En remerciant de tout cœur \7ot-re ' Majesté, j'aime à l'assurer elle la sincère reconnai-s-r son ce du peuple italien pour le témoignage de sympathie que la nation belge lui a elon-ç lï-é en cette douloureuse occasion. i~ Victor Emmanuel. j L AllonîuyinjL'uiiLi'y i _a m i u .11^. }l Bâle, 22 janvier. — La » Zukunft » de ,£f- Berlin publie un violent article antiautri-& chien dont l'auteur n'est autre que M.Maxi-1_ milien f-Iarden. 11 déclare que l'Autriche a ruiné l'Allemagne et que celle-ci ne doit — plus sacrifier ses soldats pour sauver un Etat qui n'est pas en mesure de se défendre JJ lui-même. le régime des permissions fs pur les iiiaiy bi us ui^ irsiiçsis [>- ^ On s'est étonné de ce que les malades ie ou blessés soignés, les uns dans la zone de oc l'intérieur, les autres dans la zone eles armées, aient paru soumis à un régime différent au point de vue de l'octroi des per-e, missions en fin de- traitement. -.'s Cette différence provient, de la diversité is des catégories de malades ou blessés qui se n" trouvent dans l'une ou l'autre zone. Sur la zone de l'intérieur sont évacués es les malades ou blessés . graves, quoique es transportables " dont les maladies ou bles-il- sures exigent des soins prolongés. Une per. os mission est accordée aux malades et blesse sés de cette catégrie lorsqu'ils sont complè. à temeait guéris. Dans la zone des années au contraire se trouvent trois catégories ele malades el es blessés : ''s 1° Des blessés très légers, hommes fati 'te gués, indisponibles des corps de troupes lie qui ont besoin d'un repos ne dépassant pas en général quelques jours. Ils sont soignés dans les dépôts d'éclo rG pés. JV 2° Des blessés ou malades légers, qui on' ;l" cependant besoin ele quelques jours de trai tement dans une foi-mation sanitaire dt l'avant. — Ces deux catégories n'ont droit à aucurn permission. 3° Des blessés ou malades graves, don-un long transport risquerait de compro mettre la guérison et qui sont traités sui 5R pin.-e dans les hôpitaux de la zone des ar W niées. ^ Dès qu'ils peuvent sortir de ces hôpitaux ils sont évacués, en vertu d'une décisioi *fi- récente, sur les dépôts de convalescents d et la zone de l'intérieur. Ils se trouvent alor dans les mêmes conditions que les blessé de évacués directement sur les formations sa i Lé ndtaires de cette zone ; ils ont droit pa ;n- conséquent à une permission à l'achève [es ment de leur convalescence. la Cette répartition des blessés et malade 3. en différentes catégories a dicté les près ia- cript«ions suivantes : ^ a) Zone de l'intérieur. (]0 Les ma'a<des et blessés soignés dans le reo formations sanitaires de la zone de Tinté ir_ rieur (hôpitaux ou dépôts de convales ■os cents) obtiennent, au moment de leur soi (]' tie et avant de rejoindre les dépôts de leur ;er régiments, une permission de 8 jours ai maximum. en b) Zone des armées : ^a- 1° Les militaires sortant des dépôts d'e -'a- clopés n'ont droit à aucune permission. C iix sont, des indisponibles qui, aussitôt remis In- doivent reprendre leur place dans le rang m- 2°' Tout militaire sortant d'un hôpital el le -la zone des armées après blessure grave oi maladie prolongée, sera évacué sur un dé is- pôt de convalescents de la zone de l'intt 'es rieiir (situé dans la zone d'hospitalisation icè affectée à l'armée), où une .permission el ert huit jours au maximum lui sera accordée m- D'autre part et pour des raisons d'ordr l'a militaire, aucune permission n'est accoi ils dée pour les légalités situées à l'intérieu te. ele la zone des années. wvwwwvwvwww EN ARGONNE, échec complet eles Allemands à Fontaine-Madame ainsi qu'il a été dit hier soir. Une attaque ennemie PiRES DE SAINT-HUBERT a donné lieu à un combat d'iinfanterie qui n'est pas terminé. Aux dernières nouvelles, nous maintenons partout nos positions. SUR LA MEUSE, le tir de notre artillerie a obligé l'ennemi à évacuer un dépôt de munitions et gravement endommagé ses passerelles en avant de Saint-Mihiel. EN ALSACE, le combat d'infanterie continue dans la région Hartmannweilerkopf ; le contact sous bois est très étroit et l'action ininterrompue. PRES DE CERNAY, la cote 425 a été attaquée sans succès par l'ennemi. Plus au Sud, nous avons progressé dans la direction de Petit-Kahlberg, au nord de Pont-d'Aspach.| yfalonr de la perre LA CENSURE ALLEMANDE SUPPRIME LES JOURNAUX SOCIALISTES En dehors du journal socialiste de Gotha, qui a été définiti/vement suspendu cl les journaux de Weirnar et de Halle, qui ont été mis sous censure préventive, voici erue les iournaux socialistes de Reuss et de Dortmund viennent d'être frappés par la même mesure ! L'« Arbeiterzeitung, da Dortmund, avait reproduit en partie un ar. ticle ele la « Westdeutsche Lehrerzeitung « (journal des instituteurs de l'AUemagaïf occidentale) — article qui critiquait de fa. eon très prudente la militarisalion dans l'éducation de la jeunesse. ' Des dissensions se manifestent certaine» ment dans le parti socialiste allemand. D'uoe part, on annonce que le « Partie-ausschuss », composé des délégués ^e tout l'empire et qui correspond à peu près au gggS»L sifêra®*' rf'u ..nafttiniw.-'tffiTftr -0 ULl illCi L SCclilUCj VCnv iiiuiivil . « Le Parteiaussc-huss estime que chaque occasion doit être saisie de préparer, avec le concours de I'Int,erna.tioiiale tout entière, et spécialement avec les partis frères des pays belligérants, une action commune en. faveur de la paix. » D autre part, le « Vorwaerts », organe officiel du parti, dans un tout récent numéro, exprimait le regret, au point de vue de l'union, que des opinions socialistes diissi-deinites se fissent jour dans les iournaux, au sujet d® la paix. ECHEC ALLEMAND A FESTUBERT Saint-Omer, 23 janvier. — Le 19 janvier, les Allemands,- opérant on masses compactes, ont tenté vainement d'enfoncer les lignes anglaises à Festubcrt. Ils ont élé repoussés avec des perles considérables.UN MINISTRE SERBE AU VATICAN Rome, 23 janvier. On mande de Nisch, que la Serbie a nommé ministre auprès du Vatican, Michel Gabrilivitch, actuellement ministre de Serbie à Cettigné. POUR EVITER LE KRACH MARITIME ALLEMAND Londres, 22 janvier. — Le « Daily Mail » reçoit de New-York : « L'information me parvient que le gouvernement allemand a repris le Norddeut-sciher Lloyd et la Hambourg-Amerika Li-nie, évitant ainsi le krach de ces Sociétés maritimes. « Cela, dit le « Daily Mail », évitera toute discussion sur la légalité d'une vente de bateaux allemands à des sujets américains. » La mission du prince de Wedel EN AUTRICHE ' Genève, 21 janvier. — Le « Secolo », do Milan, annonce que le prince Charles de ( Wedel, ancien statthalter. d'Alsace-Lorraino et ami intimé de M de Bulow, ambassa-i deur d'Allemagne Rome, a été reçu hier ' en audience par l'empereur François-Jo-. seph, à. Schœnbrunn. . Pour les réfugiés î Un de nos confrères a récemment signalé s qu'une bande die toile portant l'inscription 3 suivante : « Témoignage de profonde sym-. patine et bons souhaits à nos frères beiges r et français de la part d'amis américains » _ lui avait , été remise. Cette bande provient d'une balle de 3 colon offerte comme don au Comité Havrais des réfugiés français et belges par la maison Hubball Stock et Cie rte Houston Texas. Elle a été apportée au Havre, à titre gracieux par le Pealmore, venu de Galveston' 3 Texas. La même maison américaine a adressé - un don semblable au Comité Anglais des - réfugiés à Liverpool et la balle mise aux en-3 chères à la Bourse du grand marché an-î glatis a été vendue soixante-et-onze livres sterling, soil environ 1.800 francs. Le Comité Havrais se propose de mettre en loterie la susdite balle et il sera reconnaissant aux maisons de commerce de notre 3 place de s'y intéresser el d'y faire inléres-. ser leurs clients industriels. Les billets, d'une valeur de 20 francs, se ° trouveront à l'Hôtel-de-Ville, au Comité des 1 Réfugiés et chez Monsieur G. Iiauser, 5, rue - de la Bourse. Nul doute que grâce îi la générosité bien i connue die nos concitoyens, on obtienne au s Havre un résultat aussi beau que celui qui ■ a été atteint à Liverpool. e Ajoutons que plusieurs autres maisons - américaines, travaillant avec notre place, r ont fait .parvenir au Comité des dons en argent, parfois très importants. Dimanche 24 et Lundi 25 Janvier 1915 Wmm ABONNEMENTS s I Wiœl&ÊB&ktzm France 2 fr. 50 oar mois. Le numéro! 10 Centimes )§k]^ ,,/:-r jO? ANNEH. — Série nouvelle. — - Nos 74 et 75

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