Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 26 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6p38p/
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23e ANNEE. - Série nouvelle. ■ 973 HjO IVunt'ér'O ; lO centimes (S conumes au Front) MARDI 26 JUIN 1917. REDACTION ET ADillMSTRATlOS S, Place des Deux-Ecus, £ PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVUE : 28'", Rue de la Bourse, 28tc LE HAVRE Téléoliono : 64 Belga DIRECTEUR Fernand NEURAY LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. G d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre. Autres pays 3 fr. — par mois d 3 fr. — par trimestre. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire paris, qui en a le monopole pour Paris. quotidien belge parasssant au navre et a Fans Pour P i mmtm pas.. La Fédération des Ligues antigerman ques des pays aiiiés Tandis que de funestes gens d'esprit < do non moins funestes philosophes répi tent, dans die démoralisantes petites g< zettes ou dans des salons où règne ! snobisme du découragement, que la pr. . paration de la guerre commerciale poi "Je lendemain do la guerre est une f< lie et un danger, le bon sens populain ■teon sens de ceux qui ont souffert pi sTOvement de l'envahisseur allemand continue de réagir vigoureusement-, i ces petits commerçants, ces petits indu-trieds français, anglais et belges qu dans les dernières annéos qui précédi rent la catastrophe, ont été les ténioir impuissants d'une emprise économiqu dont_ le monde entier était victime, s montrent plus résolus que jamais à s défendre contre un retour offensif d commis voyageur boche. De doctes économistes, cantonnés dar leurs doctrines et leurs livres, peuver dire, avec un soupir : « Jamais nous n nous passerons de l'Allemagne », ils si vent bien, eux, qu'il est indispensabJ d'apprendre à s'en passer. Ils savent qu si les armées allemandes ont ruiné sy: tématiquement l'industrie de tous le pays qu'elles ont envahis, et spécial! nient de la Belgique et du nord de 1 France, c'est parce que le gouvememer impérial compte bien obtenir, de la la: situde des Alliés, un régime comme) cial qui lui permettra, quelle que so Ta paix, d'inonder le monde de tous le produits d'une industrie, qui, elle, n' pas souffert. Ils ont vu le danger, et il ont compris que le meilleur moyen d' parer, est de s'unir entre particuliers entre commerçants, entre industriels, c de s'engager mutuellement à poursuivr celle lutte nécessaire, quelles que soien les conditions oui leur sont faites. o * * Dès les premiers temps de la guerre des ligues se sont formées en France en Angleterre, en Italie, pour prépare cette lutte commerciale de l'avenir. C mouvement, comme toujours dans no pays de liberté, a d'abord été quelqu peu désordonné : chacun a travaillé d son côté. Mais heureusement, comme 1 but commun était clair et simple, il s'es trouvé que ces efforts dispersés ont ét des efforts convergents. Aussi, quam l'idée élémentaire s'est fait jour de grou per toutes les ligues économiques a.nti allemandes en une fédération nationale n'a-t-on rencontré aucune difficulté sé re-'se. L'initiative est venue des Belges C'est la Ligue des Patriotes beiges, don le siège ost à Londres, qui a eu la pre mière idée du groupement qui est au jourd'hui réalisé et qui réunit en un fédération, présidée par M. l'abbé Wet terlé, ancien député d'Alsace-Lorrain au Reichstag, toutes les ligues anti germaniques qui se sont créées dan le monde. Cette fédération compreni des délégués de la France, de l'An gleterre, de l'Italie, de la Belgique e du Japon et, bien que la Fédéra tion n'existe pas depuis plus d'un an pius de 200,000 adhérents y sont repré sentés. Samedi dernier, elle tenait soi assemblée générale à la suite d'un dé jeûner qu'elle avait offert au professeu Lorini, maire de Pavie, organisateur de li ues antigermaniques italiennes. Ou tre M. Lorini et M. l'abbé Wetterlé. plu sieurs personnes ont pris la parole, ai nom des ligues anglaises, des ligues bel £es, portugaises et brésiliennes. Ces dis cours, assurément, ne furent epie de discours où chacun des orateurs décrivi l'envahissement économique de leur pay par l'Allemagne, et affirmèrent leur vc lonté de s'organiser pour y résister dan l'avenir. L'heure des mesures pratique n'est pas encore venue, elles doiven être étudié°<s avec soin, car l'économi est uns science encore pleine de mvs tère, et, dans ce domaine, la bonne vo lonté ne suffit .point. Mais ce mouve ment doit être suivi avec attention e sympathie dans les milieux belges, qu'i intéresse antre tous. S'il est an pays qui a souffert de l'en vahissement allemand, c'est bien le nû tre. L'invasion militaire avait été prépa réo depuis longtemps par l'invasioi commerciale. Nulle part, la haine d; l'Allemagne n'est plus profonde qu chez nous. Et nous n'aurons certes pa de propagande à faire après la guerre pour provoquer le boycottage des pro du.its allemands 1 Mais la Belgique ne peut vivre qui <5n son commerce et de son industrie, e si elle est plus disposée qu'aucun pay du monde à poursuivre la guerre écono inique contre l'ennemi commun, il fau qu'on l'y assiste. Les alliés d'aujourd'hu qui. seront, nous y comptons tous, se alliés de demain, doivent lui facilite une tâche qui sera incclntest'iblement trè dure. Nous aurons toute me industri i refaire, toute une clier-ièle à retrou ver. Quels que soient notr j labeur, notr Inergie, nous ne pourrions y parveni but seuls. Il est urgent d'en avertir l'o tlinkm dans las mvs alliés. Les diri géants de la fédération antigermaniqus qui ont très bien compris dès l'aborc notre -.situation spéciale, et le droit pai ticulier que nous avons à l'assistance d tous ceux qui veulent échapper à la de mination économique de l'AUemagn u sont prêts à nous y aider : 0 faut tn vaaller avec eux. t. DUMONT-WILDEN. i- — —"■■■■ i. - Lt MISE AU POINT i- ,e Dans notre numéro des 24-25 avril 191( nous avons signalé.une déposition de A: r Henri Mayer dans un procès — d'intéri y belge par certains côtés — plaidé à Loi >, cires peu auparavant. Il ressortait du d< ). cument que nous avons reproduit alot i que M. Henri Mayer était « Belge de ni tionalité ». ; Dans notre numéro du 10 mai s-u i van ■ ' un lapsus nous a fait qualifier M. Hem • Mayer d' <t allemand naturalisé anglais : On nous demande i'» faSre '/marque S à nos lecteurs que cette seconde désigni e tion est erronée et lue M. Henri Mave e est non seulement belge de nationalil e mais belffe de naissance. ij Nous réparons volontiers uns inexact tude qui n'est le fait cpie d'une inadve; tance. 1 ■ ■ ■ . VU.VAA - e t- LES ? MacœiivrBs pifist:s tocfcs 3 a Au tour des catholiques La galère de Stockholm faisant ea de toutes parti, les Allemands dépenser . beaucoup d'efforts pour mettre sur pie l'intrigue par laquelle ils espèrent g; gner les catholiques alliés à l'œuvre ri paix boiteuse qui est le dernier espo der. empires centraux. Les prêtres membres du Reichrat ai j trichien ont envoyé au Pape un proji g d'une ligue pour'la paix que la Koc j nische Volkszeilung recommande à 1 sympathie des catholicpies des pays nei lies et qui, assure le Journal des I)* bals, a obtenu le concours de quelque ëvêqùes suisses. L'organe des catholiqin de Cologne reproduit avec joie des art ' des enthousiastes de journaux catlioi ' ques suisses comme le Vatcrland de Li 3 rame ou les 7, ut cher Nachrichlen qi ^ parlant à peu près sur le même ton qi 0 M. Hoffmann du devoir de hâter ! 1 paix. a II est touchant de voir l'anticlérical i Frankfurter Zeititng louer avec con . ponction cette entreprise catholique e J morigéner les catholiques des pays cl l'Entente, coupables de rester sourds l'appel de leurs frères ! il en est d'ailleurs de même dans le ; pays neutres où on voit des journau très germanophiles, mais nullement c< ; tholiques travailler au succès de cetl manœuvre, comme ils ont servi l'intr gue de Stockholm. Il y a quelques jour: l le Handelsblad a essayé d'utiliser e faveur de cette nouvelle machination 1 prestige d'un évêque belge. Dans un correspondance datée de Bruxelles, e' journal, qui est vendu dans nos provir ces occupées sous le patronage des ai: torités allemandes, a essayé d'opposer a cardinal Mercier l'évêque de Nam ut prétendant qiue Mgr Heyien aurait fa; prévoir une fin prochaine des hostilité et insinuant que cette opinion serait du à des relations conservées par le prés: elent des congr ès eucharistiques avec de prélats autrichiens. La malice est tro grosse vraiment et elle ne peut réussi qu'auprès des gens qui auraient oubli b courage et le patriotisme dont Mg Heyien a fait preuve depuis le début d la guerre contre les autorités allemande les plus hautes. Si nous relevons cette insinuation c'est uniquement pour montrer à que en sont réduits les agents de l'Allems gne pour donner à leur nouvelle m; nœuvre un semblant de succès. — Styh, vtwv»— L'affaire de Fre'Ie de la Nicppe ET CONSOPvTS t 1 DEUX DECISIONS DE LA COUR MILITAIRE On nous écrit : On se souvient que le Conseil de guéri de Calais par jugement en date du 26 mi avait ordonné la mise au régime ooœmu d'un des détenus, de Prelle,et l'arrestatio de l'un de ses co-accusés. La Cour mil taire, saisie d'une demande du prévenu d Prelle tendant à obtenir à nouveau la 1 berté émitigée dont il jouissait avant le ji gement du Conseil de guerre a ordonr qu'il fût fait droit à sa demande. Exa-m 1 tiant en même temps /tes motifs qui dr donné lieu à l'arresta'tion de C..., elle ordonné sa mise en liberté. Ces décisions ont été prises après pla doiries de M0" Warnant père et fils et coi tràirament à l'avis de l'auditeur génér; baron Durutte. La Cour militaire éta présidée par M. Wellens, assisté du gén rai Collyns, du lieutenant-colonel de C: lathay et des majors Clerens et Wiliam Ce n'est que fin juillet que la Cour st: tuera sur les appels interjetés par les pr venus du jugement rendu le 2G mal par Conseil de guerre de Calais- A. M. Un grave incident entre l'Angleterre et la Hollande La Haye, 25 juin. — La populace de Rotterdam s'est emparée d'allège s pleines de pommes de terre destinées au gouvernement britannique, et se les est partagées. Cela crée une situation grave, le gouvernement hollandais ayant été souvent prévenu que cela se produirait et que le gouvernement britannique n admettrait pas la chose. L accord agricole Vaccord, agricole passé entre la Hollande et la Grande-Bretagne prévoit que des pommes de terre hollandaises, 50 pour cent, peuvent être exportées, dont 25 pour cent peuvent aller en Allemagne et 25 pour cent en Grande-Bretagne. Sur la concession de l'an dernier, 12.000 tonnes revenaient encore à la Grande-Bretagne, sur lesquelles cette dernière avait accepté récemment qu'il en fût envoyé 1.000 tonnes pour secourir les Belges. Il restait donc 11.000 tonnes qui devaient être fournies à l'Angleterre avant qu'aucune réculte de cette année ne fût expor tée en aucun lieu. Le gouvernement hollandais fit alors la proposition d'envoyer 7.000 tonnes de pommes de terre et 4.000 tonnes de pommes de terre séchées ou en miettes. L'on accepta provisoirement bien que ce fût, de la part de la Hollande, une atteinte au contrat. La pression germanique Mais un nouveau changement survint dans la situation. Il devir.i clair que l'Allemagne était rétive et se montrait nerveusement anxieuse d'obtenir les premiers secours nouveaux de la Hollande. Cependant, d'après les conventions, la Grande-Bretagne devait être pourvue d'abord et, tout naturellement, plus I Allei^r.gne augmentait sa pression polir avoir des pom mes de terre, plus la Grande-Bretagne renouvelait ses efforts pour obtenir la quantité qui lui était due. Quand on en fut arrivé à ce poir.t, la Grande-Bretagne déclara que l'accord provisoire au sujet des 11.000 tonnes manquant de l'année précédente ne pouvait être maintenu et que le gouvernement tiol landais devait fournir la quantité totale en pommes de terre et non en déchets. Lt (gouvernement hollandais pria la Grande-Bretagne d'examiner la question et de lui permettre de commencer l'exportation pai des pommes de terre nouvelles. La Grande-Bretagne s'y refusa. Un avertissement anglais A la suite des changements survenus, les autorités britanniques à La Haye furent avisées que des arrangem"nls étaient pas ses your l'exportation immédiate de pommes de terre en Allemagne, par crainte de l'accord consenti. Le gouvernement hollandais Iut aussitôt averti que cette tentative serait tenue pour une rupture sérieuse de l accord et que les conséquences pour raient en être graves. En particulier, le gouvernement hollandais fui prévenu que le sort des navires hollandais, dans les ports alliés, en dépendait. Le point de vue politique En différentes occasions, le ministre plénipotentiaire britannique à La Haye, sir Walter Townley avait prévenu le gouvernement hollandais que sa politique d'exportation serait cause de soulèvements parmi sa population et que, s'il devenait nécessaire de restreindre les rations de pommes de terre en Hollande, le peuple voudrait ou pourrait se charger lui-même de l'affaire. Ce soir, c'ess ce qui advint. La populace, dont les rations furent réduites récemment, fut prévenue que les allèges étaient pleines de pommes de terre consignées par le gouvernement britannique et s'en empara. Il est très fâcheux que le gouvernement hollandais, malgré des avertissements fréquents, ait permis de s'élever le soupçon qu'il n'était pas désireux de prendre des mesures pour empêcher des troubles de cette nature. Comme les choses se présentent, il semble nécessairement que la Hollande ne veuille pas permettre aux choses de déterminer une crise, juste au moment de l'exportation en Grande-Bretagne, de telle sorte que tout l'odieux de l'affaire retombe sur nous. J'apprends que la Grande-Bretagne insistera sur le remplacement, par le gouvernement, des pommes de terre saisies et sur l'exécution scupuleuse de l'accord^ Le gouvernement hollandais prétend, qu'en tout cas. les quantités- actuellement exportables en Allemagne seraient minces et les qualités pauvres. 11 est nécessaire cependant de faire remarquer que si le -r»jvcrnement hollandais crut devoir faire ressortir la menacé des arrêts de ravitaillement en charbon à moins qu'il ne reçut des pommes de terre, la réception de ces denrées en Allemagne est considérée comme dîme importance considérable. (Daily Mail.) OH TRAIT TYPIQUE de la mauvaise foi allemands Il remonte au début de la guerre, mais i vient seulement de nous être révélé par le Corriere délia Sera, d'après un mémoire exposant au gouvernement italien l'odys sée navrante des italiens qui séjournaien en août 1914 dans l'Afrique Orientale allé mande. Une fois la guerre déclarée et 1« blocu; anglais déetété, l'Afrique orientale se trou vait coupée complètement de ses relation: avec l'Europe. Dans ces conditions, les étrangers et notamment les Italiens, qu se trouvaient en Afrique Orientale duren se fier exclusivement aux nouvelles allé mandes et les journaux allemands comnn la Deutsche Ost-Afrika Zeitung du 8 août la Usambara Post du 15 août 1914, annon cèrent officiellement que l'Italie s'était unii à l'Allemagne vet à l'Autriche contre France et l'Angleterre, et, du 8 août 191-au mois de mars 1915, le drapeau italier tlotta à cOté du drapeau allemand sur li fort die Miranza (Lac Victoria). Cet état de choses, a eu pour consé quence que quelques Italiens s'enrolèren dans le conps de troupes constitué pou la défense de la colonie allemande. On si figure l'étonnement de ces Italiens lorsque plus tard, ils apprirent enfin la vérité su: l'attitude de l'Italie I Les autorités aile mandes, de leur côté, ne s'occuipèrent ja mais de déimentir la nouvelle de l'interven tion ele l'Italie à leurs côtés ; mais cela m les empêcha pas d'anreter et d'interner le Italiens lorsque, le 23 mai 1915, l'Itali: déclara la guerre à l'Autriche. Les socialistes stios ET les socialistes fla laiseï Un cri d'alarme énergique Rapprochons d.e ce que nous disions lue: de la campagne antipatriotique des socia listes suisses, des déclarations fort intéres 1 santés de M. Oscar Raipin, conseiller na ' cional socialiste, dans uni réunion tenu ' le là juin à Lausanne. C'est la « Gazette de Lausanne » qui i : recueilli dans son numéro du 1G juin c ' cri d'alarme de M. Rapin à ses coreligion | naires égarés à la suite de Grimm : Je dois dire ce que j» pet. des socia ■ listes allemands dans celte guerre. Dan i les congrès internationaux, les socialiste . allemands nous ont endormis et trompés i Ils répétaient : « Unissez-vous, prolétai i res du monde entier, et il n'y aura plu : de guerre. » FA les latins l'ont cru et on travaillé au désarmement de leurs patrie ■ tandis que les socialistes allemands four l bissaient leurs armes et préparaient dan • l'ombre le crime de trahison qu'ils ont per i pétré le 4 août 1914. Tous les matins, le , démocrates du monde entier devraient s ■ répéter : « Souviens-toi des socialistes al - lemands ! » — ■ ' j Lire en deuxième page : ; Progrès britanniques au sud-ouest d i Len9. — L'artillerie allemande est très ac [tive sue l'Yser. Dissolution de la Douma PAR LE GOUVERNEMENT & LE SOVIET Petrograd, 22 Juin (retardée en transmis sion). - Aujourd'hui, le Congrès de tou les Soviets a discuté la question de la Bou ma et du Conseil d'empire. Après des détoats prolongés, le Congrès i i/oté le texte de la résolution proposée pa les minireiallstcs et portant que la Doum 2t le Conseil d'empire sont dissous. Le « Novoya J:zn » annonee que le gou uernement a décidé de confirmer par ui décret spécial la dissolution de la Dounv demandée avant-hier par (e Congrès de Soviets. D'un autre côté, le prince Lvov a advess à M P.odzianlso une lettre l'Invitant à lair évacue? le plus tôt possible le p^.îais Tau ride, qu! est nécessaire à ! Awiitîee cons iiiii^nto m. nndïianlto a consesiti. Le résultat oes eiecuons uereirugra 3 Petrograd, 24 juin. — Voici les résulta définitifs des élections des conseils munie a paux de quartier : r Le bloc socialiste a réuni 276:213 vo j avec 299 sièges , les cadets 172.315 vo avec 185 sièges , les maximalistes 159.91 voix avec 150 sièges. Les journaux annoncent que le gouve 1 nement a décidé de dissoudre le conse 3 municipal actuel de Petrograd qui cédei 5 la place à un conseil élu par les conseï municipaux de quartier dont les électioi é vienent de se terminer. Dès l'élection < s ce conseil, le gouvernement lui accorde: ■ un emprunt de 30 millions de roubles n > rossaire au règlement dè la crise financiè da la capitale. Le ménage de nos soldats Il faut parler de nos soldats. Il faut leur •ayer le tribut d'éloges qu'ils méritent lar-:ement. C'est entendu ; ils ne sont pas ns-ensibjes aux hommages, et les fumées l'encens caressent doucement leurs nari-tes plus habituées à celles de la poudre, lais il faut aussi tenir compte qu'ils sont les hommes ; que les conditions matériel-es de la vie agissent sur le moral et le ou rage ; qu'un homme fatigué, mal nour-i, déprimé, fait un mauvais soldat ; que es lauriers ne se « bouffent » pas en aLade ; et que, comme Chrysale, le « jas-e » vit de bonne soupe et non de beau angage. Or, nos soldats ne sont pas tous les ours contents. C'est, me direz-vous, le ca-actéristique du soldat belge. Peut-être ; ■ussi ne dirons-nous pas que tout est justi-ié, dans les nombreuses lettres qui nous -rrivent, et dont la confiance — nous allons écrire : La candeur — nous touche trofondément. Nous sentir ainsi d'accord .vec nos soldats ; nous en savoir compris, lous paye largement de l'intérêt que nous âcJions de leur témoigner. Mais le soldat ne voit guère que son letit coin, que son entourage. 11 ne se rend tas compte, par exemple, des difficultés [ue la guerre sous-marine, l'arrêt des ex-lortiations, le renchérissement constant tes denrées, oppose au ravitaillement des Limées ; il ne sait pas les tours de force lu prix desquels l'Intendance assure au oldat la « popote » quotidienne. Cependant., le soleil même a des tâches ; 'armée la mieux conduite n'est pas exemp-e d'abus ou de défauts. Les chefs de îotre armée ne demandent — nous le sa-ons — qu'à connaître les premiers, pour es réprimer ; les seconds, pour les corriger. C'est pourquoi, en toute confiance, lous choisissons quelques desiderata — es plus justes, les plus modérés — p;armi eux qu'expriment nos correspondants. Le u jasse » est au fond raisonnable, et acile à contenter. Il nous écrit r (t Le pain 'st excellent, sous ce rapport-là, on nous $te ; la viande est bonne^ quoique insui-isante en quantité — pour beaucoup — » nais il ajoute : « Il n'y a que deux menus >our toute l'armée belge : à midi, soupe ; e soir, riz. A midi, soupe ; le soir, feves îoires. Autrefois, il y avait du sucre, main-enant, on le met dans le riz ; il faut boire on café tel quel. Pour beurrer le pain, le temps en temps du saindoux ; parfois, in bout de fromage. Lôgu/mes, absents ; ïinard. absent. Patates ! hélas, on n'en 'oit plus depuis deuii mois. » Nous dirons bien, au jasse, oii© les pa-ates se font rares à Paris, que l'on v nange aussi du riz, des fèves, des hari-:ots. Nous savons que le beurre est cher, ït que le pinard ne figure pas à l'ordinaire lu soldat belge. P^it-être cependant pour-•ait-on l'été, grâce aux légumes, varier ie nenu de la troupes. D'autant qu'une circulaire du ministre de la guerre — publiée ït commentée, voilà pas ma] d,e temps, par e « XX0 Siècle » — prescrit d'utiliser, au 'eu des fourneaux, les compétences culi-laires.» Des soldats se plaignent de ne pouvoir snvoyer aux buanderies militaires que ie mge de corps : caleçons, chemises, chaussettes, gilets de flanelle. Ils doivent laver iux-mêmes essuie-mains et mouchoirs de poche. Or, l'eaiu est rare et mauvaise ; nauvais, rare et .cher, le savon. Pourquoi ;et ostracisme — ô Beulemans ! — frappant le mouchoir de poche et l'essuie-naina ? D'autres nous disent que les cantines nilitaires sont mal approvisionnées ; que les « Bastos » — dédites du soldat belge — font défaut depuis longtemps ou se payent trop cher. Ce n'est pas que la modeste somme du « jasse » lui permette de faire des folies. 0 fr.33 par jour ne font la fortune de personne, sinon du mercanti, qui sévit au front belge comme ailleurs, et qui, sur un billet « belge » de cent francs prélève 2 ou 3 francs pour le change et ne consent à cette usure que si l'on fait, chez lui, quelque achat. S'il n'est pas possible d'augmenter la solde de nos poilus, au moins la faut-il défendre contre certaines rapacités. * * Une troisième lettre nous parle du bonnet d'e police. Eh ! oui, il a un caractère national ; il est coquet ; il prend, sur de jeunes fronts, des allures conquérantes. Mais il ne préserve ni de la pluie, ni du soleil ; et notre correspondant de demander, à grands cris, l'adoption d'une coiffure à visière. Oui... sans doute... majs al-lone-nous revoir l'inélégante casquette ? Un autre, mieux inspiré', demande la création, aux cantonnements, de « Cercles du Soldat ». La chose est faite en certains endroits, grâce auix « Récréation Tcnts », dues à la générosité de nos amis les Anglais. On pourrait, ailleurs à peu de frais, aménager une salle d'école, un local uc patronage oui de société ; meubler ce local de tables et de bancs i le fournir de journaux, de quelques livres, de quoi écrire, ne doit pas coûter bien cher. N'os soldats seraient ainsi soustraits à l'incommodité, :> l'ennui sans bornes du cantonnement, Vs jours de pluie, les soirs d'hiver ; à la tentation du cabaret, à l'exploitation du mercanti. Petites choses ! diront certains. La vie en est faite, comme un collier de perles, — une chaîne d'anneaux. L'héroïsme de nos soldats est fait, depuis trois ans, d'une lonnie patience. Mais nous savons 'jue les chefs, mêlés à leur vie, partageant leur? dangers, ne demandent qu'à améliorer le sort"matériel des soldats, certains de soutenir ainsi, d'élever encore le moral d< notre armée. vvwv\ — — — - - Le cardinal Bou.rne, archevêque de West, minster, est alité depuis samedi. Son état d( santà donne quelque inquiétude. 1-4 JE2 CÉolsij âitriÉien L évêque de Trente, les Habsbourg et ie Vatican (D'un correspondant particulier.) Rome, 23 juin. Ces jours derniers quelques journaux de la péninsule ont annoncé que l'Autriche avait demandé au Vatican la démission do Monseigneur Endrici, évéque prince da Treute et que le Vatican avait répondu par un refus net et catégorique. La nouvelle est exacte, et elle nous montre bien en quoi consiste le catholicisme des Habsbourg. Monseigneur Endrici n'était pas persona grata à la Hofburg. Longtemps avant la guerre, l'archiduc François-Ferdinand, la victime de Serajevo, le détestait cordialement. Pourquoi ? Pour des raisons politiques ? Non, pour des raisons éminement religieuses. Les pang-ermanistes parcouraient Tren-tin et agitaient le drapeaji du Los von Rom. Leur propagande allemande était essentiellement protestante. Monseigneur Endrici était trop bon pasteur pour fermier les y eus devant ce danger. Il comprit que « Italianisme » était synonime de catholicisme, de même que pangermanisme signifiait : Los von Home, c'est-à-dire, Séparons-nous de Rome. Il fut bien vite accusé d'irrédentisme. Lors de la guerre lybique, la « Neue Freie Presse l'accusa d'avoir envoyé à la Croix Rouge d'Italie dix mille couronnes. Et ce n'était pas vrai, mais l'organe des juifs viennois avait besoin d'accentuiT les soupçons contre l'évêque de Trente. Eclate le conflit européen : L'Italie entra en guerre contre l'Autriche. On éloigne tout de suite le Pasteur de son diocèse. On l'oblige à vivre dans un couvent tout près de Vienne. On a trouvé contre lui et d'autres prélats, comme Mgr Gentili, député au Reichsrath, un prétexte. Ils ont refusé de signer la protestation de dévoilement absolu à FraniçoisJosepli. C'est assez pour attirer roslracismSKiu vaillant évéque qui a pris pour devise : « opportet obedire ma-gis Deo quant hominibus ». En vain le Vatican ré.ciama-t-il la liberté du digne pasteur : Vienne feignit de ne pas entendre. Pour Vienne, les pasteiirs doivent être des gendarmes en soutane. Et après un silence de plusieurs mois, voilà le gouvernement autrichien qui ,o$e. demander la démission de Mgr Endrici. La révolution russe a mis en liberté l'archevêque de Lemberg, Mgr Sceptinsiy, 6ur lequel toutes les galettes de Berlin et de Vienne pleuraient à chaudes larmes pour rendre hommage à la liberté religieuse opprimée ; mais le gouvernement de Vienne n'a jamais pensé à restituer à Trente son évêque bien-aimé. Il est allé plus loin. 11 a demandé au Vatican de le faire démissionner. Il a essuyé. un refus catégorique, mais vous pouvez être sûr qu'il reviendra à l<a change. Pour les Hasbourgs, le catholique ?st un instrument de règne. » Je suis catholique « même » au point de vue religieux » disait la victime de Serajevo au nonce de Vienne, Mgr Scapinelli. Il croyait ainsi faire une grande concession. Ce qui est sûr c'est que la politique a toujours la première place à Vienne. A cet éigarel, les souffrances de 1 evtiejua de Trente sont caractéristicjues et, pour les catholiques de langue italienne, bien méritoires.VWWV— 1 THEATRE DES VARIETES VENDREDI 29 JUIN 1917 à 2 heures de rclevéa grand gala organisé sous les auspicc3 du journal quotidien belge Le XXe Siècle Au profit des Œuvres militaire» belge» suivantes : Avec le gracieux concours de : LE FOYER DU S0L3AT BELCE LA LECTURE DU SOLDAT BELGE LE THEATRE BELGE AU FRONT Œuvres reconnues officiellement par 1?» Autorités Belges Jean Bastia, Berthe Bovï, de la Comedia-Française ; Lucien Boyer, Albert Chsva, lira Henry Dufbeyn, Marguerite Deval Janine du Plkssy des grands Conceits d« conservatoire Royal de BruxeUes rCuMR-co, de l'Opéra ; GuyoK f^, .M(anad^Y Mistinguett, MUS1DORA, Mari % te Stu-v, RuSelli de l'Opéra ; Madeleine Roui, de là Pomédie-Française ; AJ>el Tamude, m» GnANtER et Gustave LiBEAU, entouré de se» artistes du Théâtre Belge au Front (f. B Mmes D. Valence Ubeaij; Adriana Moiv nissoN, J'APY, Lisette Beiitin, Leiïukî, L Ul Ruyter, Païzy, d'EfîslvAL. . r MM René Bernard, Hubert D0LK2, Las J ValbRay, Albert Bealval, Fer-nand JOACHIM, WlLLEMS, DELMONDK, G. UE RUÏ TtKn nrosrramme : Sketchs par Marguerite nival It Guvon fils, Abel Tarride, Mariette iïïtf et S, Mistinguett et Chovaher \Tind Lotv et son chien Biribu L^eauon de La Cambriole par Musidora 1 des Vampires et de Judex -avec Adne ^NOUVEL AN, pièce d'observation bruxelloise, jouée par son auteur Libeau ej laspreal?er : ISnand Du Plessy, secrétair, vénérai du T. B. 1. , ., Pianistes : MM. Edi Toulmoitclie et AI bert Laurent. Le prix des places est fixé comme suit Fauteuils d'orchestre, 11 francs ; Balcon 9 francs ; Avant-scène foyer, 5 fr. 50 ; Fan teuils fover 1" rang, 5 fr. 50 ;. Fauteuils foyer 2* 'et 3' rang. S fr. 40 ; Avant-scèn< 1™ galerie, Il l'r. 30 ; Secondes loges, ; francs 30 ; Stalles, 2 fr. 20 ; Amphithéâtre. 2 fr. 10. . „ . t n<r»B 6} avant-scène en souscription.

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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