Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 24 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9c6rx94g6x/
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53° ANNEE. — Série nouvelle. — N° 973 ILi© Numéro ; lO centimes (5 centimes au Fron REDACTION ET ADMI8ISTRATI0ÎI 3, Place des Deux-Eeu: PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AD HAVRE: 28"', Rue de la Bourse, i LE HAVRE Téléphone : G4 Belge DIRECTEUR pcrnand NEDRA LE XXe SIÈCLE unitj JLJJL/X t*sX UVJ1.I1 Xi/X I • I ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. G ci. par mcie. » ... 7 sh. 6 d. par trimestro. Autres paye 3 tr. — par mois d 9 fr. — par trimestre. PUBLICITÉ S'adresser à l'Administratio du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne da Publicité, 10, rue de la Victoire paris, nui An a le monovoie nour Paris. :.w-4 ZLilL,-:. i V ci.. >- - - J '• -J? e Onnfiiiipfi hpîo-R nflrnîcrcnnt no Havre et à Paris Le scâsdâie ftffiai cl il Inique Le rôle de M. Hoffmann en août 191 Une personnalité belge nous écrit : La Belgique a le droit de se plaindi tout particulièrement des démarchi tentées à Pétrogrado par M. le consei 1er fédéral suisse Hoffmann. La Russ est, en effet, garante de notre neutrali au même titre que les autres sig.natairi du traité de 1831 et elle a donc le devo d'obliger l'Allemagne ot l'Autriche respecter le « chiffon de papier » qi ces deux puissances ont déchiré. En ii vitant la Russie à déserter ce devoi M. Hoffmann a donc commis à l'égal de notre pays un acte inamical que noi avions le droit de ne pas attendre de ! part du ministre des Affaires étrangèri d'un petit état neutre. Aujourd'hui que le rôle de M. Hof niann est désavoué par le peuple qu' •représentait jusqu'ici devant l'étrange il doit nous être permis de parler d'u incident qui date des premiers jours c la guerre et qui prouve que dès le débi des hostilités M. Hoffmann a interpré les devoirs de la neutralité suisse dar un sens avantageux à l'Allemagne. Tandis que le 4 août 1914, la Belgiqi neutre était envahie par les troupes ail mandes — « Nécessité ne connaît pas c loi ! », proclamait le chancelier — l'en pereur Guillaume, en personne, faisa parvenir à M. Motta, alors président c la Confédération helvétique, une no! exprimant l'espoir que la Suisse, en ci d'attaque, saurait défendre sa neutr; lilé. M. Motta, originaire de la Suiss romande, est un ami sincère de noti pays, où il a des parents et de nombreu çmis. Il réunit le Conseil fédéral, h communiqua la note du Kaiser et pr< posa au Conseil de protester contre ] violation de la neutralité belge. M. Hoffmann se dressa aussitôt, pot combattre avec, âproté.cette propositioi déclarant que la Suisse était d'autai moins qualifiée pour prendre cette in tiative, que ni le Pape, ni les Etats-Un n'élevaient de protestation. Finalemen le Conseil, à la suite surtout de l'inte vention passionnée de M. Hoffmann, r jeta par 4 voix contre 3, la propositio de M. Motta. On vodt que ce n'est pas d'hier qt M. Hoffmann a pris parti... ». .i ■ www ' ' ■ » u smmi aiiiisœ DANS LE DOMAINE JUDICIAIRE La séparation administrative, imaginée par les Allemands pour diviser la Belgique, sera appliquée comme suit dans le domaine judiciaire : Les deux Flandres continueront à dépendre de la Cour d'appel de Gand : les provinces d'Anvers, du Limbourg et le Brabant — moins l'arrondissement de Nivelles — sont soumis à la juridiction de la Cour d'appel de Bruxelles ; les provinces du Hainaut, de Liège, de Narnur, du Luxembourg et Varrondissement de Nivelles à la Cour d'appel de I.iége, la seule ou la procédure se fera en français r THEATRE DES VARIETES r c F VENDREDI 29 JUIN 191/ ,i à 2 heures de relevée n GRAND GALA } organisé sous les auspices du journal E quotidien belge v Le XXe Siècle Au profit des Œuvres militaires belges suivantes : Ç Avec le gracieux concours de : LE FOYER DU SOLDAT BELGE LA LECTURE DU SOLDAT BELGE LE THEATRE BELGE AU FRONT Œuvres reconnues officiellement par les Autorités Belges Jean Bastia, Berthe Bovy, de la Comédie-Française ; Lucien Boyer, Albert Chevalier Henry Dui-beyn, Marguerite Dkval, L Janine du Plessy des grands Concerts du Conservatoire Royal de Liruxelles ; Charles Fontaine, de l'Opéra-Comique ; Guyon ■fils, Maud 'Loiy, Mistincjett, Musidoiu, Mariette Suli.y, Roselli do lOpéra ; Madeleine Rocu, de la Comédie-Française , Abel Tarride, Saint Granier «et Gustave Libeau, entouré de ses artistes du Théâtre Belge au Front (T. B. F.). Mmes D. Valence Libeau, Adriana Mor-hisson, Japy, Lisette Bertin, LejeOne. MM." René Bernard, Hubert Dolez, Gaston Valbray. Au programme : Sketchs par Marguerite Deval et Guvon fils, Abel Tarride, Mariette Sully et Libeau, Mistinguett, et Chevalier, Maud Loty et son chien Biribi. NOUVEL AN, pièce d'observation bruxelloise, jouée par la troupe belge. t y . \wvw ■ c — De nombreuses ouvrières de la poudrerie f Baimt-M'édard, près de Bordeaux, se sont mises en grève et réclament de plus gros salai-1 r ras. I TOUS UNIS contre ie sgq] onsgmi de la patrl lue manifestation significative des Flamands réfugiés en Uûilandc 14 On n'en finirait pas si on voulait sign 1er tous les faits où se manifesta la v lont» formelle des Flamands do no che re cher la satisfaction de leurs aspiratioi es légitimes que dans le cadre de 1 unité n j). tjonale et dans une union parfaite avi ie les autres fiis de la patrie commune, té H faudrait relever presque chaque joi l'affirmation de cette volonté d'union d&i les journaux où nos compatriotes II; "'f mands expriment leur opinion. En Hc a lande par exemple, pour nous borner a Je jourd'hui à ce pays où se sont réfugii n- tant de Flamands, il est incontestàb :i\ que leurs sentiments se reflètent le miet rd dans les articles si intelligemment et ils ardemment patriotiques de notre eonfrè: ja Auguste Monet au Telegraaf et dans „ très vivant Belgisch Dagblad de noti confrère Léonce Du Casti'llon. Le journ „ flamand de La Haye vient précistmei H' de publier un manifeste extrêmement i: n téressant du Vaderlandsche Vlaamscl :i\ Bond, fcYidé en Hollande, il y a quelqui m mois, par des Flamands de toutes les cla ie ses et de tous les partis. ut Les signataires de ce manifeste souJ ,té gnont à nouveau le devoir d'union frate as nelle et de trêve patriotique imposé à toi les Belges par la guerre. Ils réprouve] une fois de plus toutes les querelles po] tiques et linguistiques dont l'ennemi se e" aurait lieu de se réjouir et ils conseille] Je nvoc joie que leur opinion à cet égard : n- rencontre parfaitement avec les sentimen lit exprimés par les Flamands du pays o ie cu.pé dans leur protestation du 10' ma te 1917 contre la politique de division <1 as gouverneur généra! von Bissirçr, et. avec a_ i-éiprobation imposée à la même nolitiqi se par les mandataires du pays wallon. ie La question flamande, de même qi lx toute, question politique, écrivent les s qnataires de ce nouveau manifeste, r veut étretrésolue aussi longtemps que du; l 'a guerre. Toutes nos forces sont consi la crées d la patrie, aussi longtemps qu'el n'est pas libérée. jr D'ici là, ajoute le manifeste, les interê n, de la Belgique .et des Flamands exiseï nt de tous une attitude exempte de toute équ il- voque. C'est pourquoi, le Vaderlandscl Vlaamsche Bond s'estime obligé de me tre les Flamands en garde contre Vlaamsche Belpische Bond, fondé r lia" comment en Hollande pour combattre : "" po>litigue nationale dont la première ass> >n ciation a fait son programme. Quelques membres du Vlaamsche Be Je gische Bond — poursuit le manifeste -notamment le député gantois Arthi Buysse, l'écrivain connu Cyriel Buyss ~ l'industriel Danneels et le professeur Li . van Pui/veldc se sont retirés publiquemei p et in protestant de cette assoeiatitn. I s nnt pris cette décision sévère, parce qi l'association présidée par M. Van Cauw laert était opposée à ce programme simple et si clair de suspendre tout mm veinent politique en matière de langue V- alors que cette trêve aurait assuré l'unio'i la aurait réservé tous les droits pour le le; lit demain d cla guerre et aurait écarté toi soupçon d'activisme du Vlaamsche Belgl ,, o.he Bond. e' C'est pourquoi nous voulons mettre i > narde tous les Belges et les convaincre qi et re P,oid ne peut pis tervir la cause i ni la Belgique. '■c- Ce manifeste porte les noms de très non ; breux Flamands bien connus de toutes ii ie parties du pays actuellement réfugiés t :e- Hollande. Citons, par exemple, MM. Gu ie tave Laeren, banquier à P.oulers, Marc rn Bieelde, avocat à Anvers, Paul de Ruy kere, avocat à Gand, Léon Beckaert, indu triel à Sweveghem, Karel Haeck, directei _ des contributions à Anvers, Laurent Fi rens, avocat à Anvers, Léonce de Castillo: rédacteur en chef du « Belgische Dagblad chanoine Heynssens, ancien curé de Sain Pierre, à Gand, Ferd. Dijckmans, référé daire au tribunal de commerce, A. Fr mault, Tégent d'école moyenne à Booi: Vnet, avocat à Anvers, Jean Laenen, artis peintre, Emile Florin, industriel à Cou trai, René Dapoortere, fabricant à Gan E Do Bock, fonctionnaire à Anvers, Albe van Stappen, à Termonde, Ph. van Hoor beke à Eccloo, et d'autres, et d'autres. I liste ' en est si longue qu'après avoir p l>lié une longue colonne de noms, le « lîc ' gische Dagblad » s'excuse de ne pas po' voir publier les autres. >• -\/WW*— - Ilémissldn DU CABINÈT AUTRlCHIE'v .e- l, Le comte ClanvMartinic ne peut aboutir iu à élargir son cabinet. oîj Bftle, 22 juin. — On mande de Vienne : 'A, Le président du Conseil le comte Clam-a- Mariïnic, en présence de l'impossibilité où i il se trouve d'élargir le cabinet, étant ve donné l'accueil qui lui est fait par les re-«= présentants des diverses nationalités, apné l empereur d'accepter la démission du ca-n- binet tout entier et de confier à une autre personnalité la mission de constituer un S- nouveau cabinet. 1AA/WV ■ 1 " ' 1 * LA CRISE DU COTON Par décret présidentiel qui paraîtra aujour-i'hui au « Journal officièl » : « a partir du 23 juin 1917 et jusqu'à nouvel Drdre, la Bourse dé commerce du Havre sera fermée à toutes opeâtions sur les cotons bruts. « Sera interdite pendant la période de fermeture. la publication do toute cote concernant les opérations s ftpii iftips liisiaiies il iÊiiisp il sir IU Une série de raids au front britannique Activité de l'artillerie au front belge na- vec "N )ur COMMUNIQUES FRANÇAIS lIls ,, i. ;ia„ 14 heures. [oï- Au sud de la Fèrej nou9 avons elfectt au- une incursion dans les lignes allemand! ;iés dans la région de Beautor et ratnene d< .blc prisonniers. iUx La lutte d'artillerie s'est poursuivie pi l'est de Vauxaillon et s'est étendue, au coui ère de la nuit, dans la région au sud de Filai le eî au nord de Braye-en-Laonnois, où e! tre a pris un caractère d'extrême intensité, nal En Champagne, Lier vers 2i heure ent après une sérieuse préparation d artiileri in- les Allemands ont attaqué nos tranchéf :he sur la crête du Téton et à l'est de ce moi ues sur un front de quatre cents mètres. L'ei as- nerni, qui avait réussi d'abord à pénétr; dans nos éléments avancés, en a été reje: ili- après un vif combat. ■er- nous avons rétabli Intégralement noti >us ligne. ent En Lorraine, un coup de main ennen oli- vers le bois de Remières n'a donné aucu eut résultat. ent 23 heures, se nts Sur le chemin des Dames, le bomba oc- dement de nos positions au sud de Filai ars et dans la région de Braye-en-Laonno s'est prolongé jusqu'au matin et a é la suivi d'une série d attaques très violente juc -eue }uojj np 3;jjEd ajnafBui B| jns -xn gou sasSujui juo jnoi onb soviet sapjn lue s3| ÇjSlBlU JU31U8UJB110B PUEiS un 03^ si_ 3ni3B»E juo inb saiEioeds satinojj ap sa-ne -oduios sajuBtJcduii sooao} sap sauui ji ,ire epuBiuaiiv soi 'AuSaJAstio 8P auide.i E.r ~sa_ -snf sjaXoa et aiu.13} bi op jsano,j sintfc S3.i}Suio[iM xnop ap sn[d ap iuojj un jn que. les efforts de l'ennemi ont été brisés les vagues d'assaut rejetées dans las ira: „nt chôBB dt? départ. Nous p.vors malvenu ri ,,i. positions, sauf au centre, où l'ennemi pu, aprè9 plusieurs tentatives, pénét dans un sailiant de notre ligne, es. Canonnade intermittente sur le reste ictué ndes COMMUNIQUE BELGE des Grande activité de l'artillerie ennep ie à pendant la nuit. Aujourd'hui, tirs de l'i ours versaire sur nos batteries avancées et i ilain communications. Nous avons violemmi ejie pris à partie les batteries adverses. °Ves COMMUNIQUES BRITANNIQUES er'Ci 13 heures :hées t,ont Nous avons executé, avec succès, pi L'en- dant la nuit, au sud-est de Quéant et a jîrar abords de Neuve-Chapelle et d'Armeni ëjété res des coups de main qui nous ont perr d'infliger des pertes à l ennemi et de i0tre mener quelques prisonniers. 20 h. «0 :ie"'! Un coup de main allemand a été repo sé, cette nuit, à l'est d'Epehy. L'enne a laissé plusieurs cadavres sur nos es. seaux et un certain nombre de blessés i ibar- oni été ramenés de l avant de notre p< ilain t'0!1 et faits prisonniers. Une tentât mois analogue sur un de nos postes vers été ferme Villemont dans le même secteui ntes. légalement échoué- .K!1:,5 Nos pilotes ont continué, hier, en dé unci du mauvais temps, à exécuter d'excel! 09AB travail en liaison avec l'artillerie. Un ; sais Pareil allemand a été aisattu on coml jùo aérien et six contraints d'atterrir a B[t1b dee avaries. Trois des nôtres ne sont i n'ticp rentrés. j.ng iés et Nous renvoyons nos lecteurs à notre tran. page pour des détails intéressants, nos source allemande, sur lès fétus «oses tuIî ni a britanniques-au sailiant de Messines. î L'UNION 30- ^ des partis politiques ~ AV PAYS OPPRIMÉ se, ,éo 'fil Un éclievin catholique à Bruxelles - «« La bonne entente û Ostende 'je si Les différents groupes politiques du m" Conseil communal de Bruxelles, conli-nmant l'union sacorée inaugurée dès le ,v'_ début de la guiorre, se sont encore mis d'aocord sur les noms des échevins nom-•:s- més à titre provisoire en remplacement do ceux qui ont été condamnés et dé-en portés en Allemagne : MM. Max, Le-ue monnier et Jacqm&in. de Les nouveaux échevins sont : MM. Brabandt. du groupe catholique ; Bos-P- quet du groupa libéra! modéré, et Bau-ies wens, de la fraction radicale. e;n En même temps, la répartition des Jgj différentes attributions a été modifiée de yC. commun accord. Le nouveau collège as- échevinal de la capitale est donc désor-:ur mais composé comme suit : MM. Steens, ie- ft". de bourgmestre, police, pompiers, >n, secrétariat, archives, musée communal, ». instruction publique et beaux arts ; nt_ Max Hallet, finances, propriétés com-n" munales, contrôle des recettes et dépen-ses, contentieux ; Piadet, assistance pu-blique, cultes, inhumations ; Brabandt, ir- hygiène, salubrité publicrue ; Bosquet, îd, état civil, population, milice, garde ci-ert vique, listes électorales ; Bauwens, tra-re- vaux publics, eau, gaz, électricité. La L'union affirmée par ces décisions du m- Conseil communal de Bruxelles — au c1' grand dépit des feuilles emboohées — >u" réjouira tous les Belges du dehors comme elle réconforte les Belges' du — pays opprimé. Ce n'est d'ailleurs qu'un trait des sentiments qui animent nos compatriotes de là-bas. Aujourd'hui même, la Métropole nous arrive avec , une interview d'une personne venue ré-\ comment d'Ostende et nous y lisons que calholiques et libéraux ostendais conti-,. nuent h. fraterniser patriotiquement. Cette union fraternelle, malgré les sollicitations de l'ennemi, quelle conso-e : lation pour les Belges opprimés ; quel m- réconfort pour ceux qui se sont faits, où ici, les apôtres de cette union, quand int même ; quel avertissement pour ceuù re" qui rêveraient de revenir, malgré tout. rié aux querelles qui nous ont coûté si cher ! i- e _ www ■ " Lepaqusîiot • H-.lii » net-an faite UN SOUS-MARIN D'après le rapport du commandant du « Haïti », que vient de transmettre au mi-r' nistre le commandant de la marine à la Martinique; ce paquebot de la 0" Généra) 51 Transatlantique a été attaqué, le 4 mai a lendemain de son appareillage, -par u] ^ sous-marin qui disparut après que le « Haï [•i ti » >*t tiré une douzaine de coups di canofa Uns démarche fia losipi >BHEi EE a, WilSOJ LA REPUBLIQUE MEXICAINE SERAH PRETE A SE JOINBRE AUX ALLIES New-York, 22 juin. — « El Universal », li principal journal de la ville de Mexico, i commencé une campagne pour convain cre le Mexique o,ue ses intérêts les mieu: compris nécessitent qu'il se joigne au: Alliés et déclare la guerre à l'Allemagne « El Universal » débuté par les opinion; favorables à cette idée émise par un granc nombre de chefs des partis militaires e politiques. Le journal dit : « Les vagues promesses faites par le: Allemands du retour du Texas et de tous tes autres territoires mexicains au Mexi que ne doivent pas aveugler les Mexicain; qui doivent comprendre qu'au cas où i ' contracterait uno alliance avec 1 AUema ghe. les Etats-Unis envahiraient immédia tement le Mexique qui a besoin du soutiei financier, moral et commercial de l'Aîné ' rique. » ; M. Urgate, secrétaire du général Car ranza, est en route paur Washington, per ' teur d'une lettre particulière du généra ) Carranza au président Wsison. ûn dît qui , la lettre contient une axa>.ication de l'at . titude du Mexique devant le conflit mon ; dial et définit les conditions dans lest>;uel - les le Mexique serait prêt à se joindre au: . Alliés. L'ARGENTINE VA-T-ELLE SUIVRE LI MEXIQUE , Une dépêche de Buenos-Ayres dit qui ■ l'El Diario, qui soutient fermement le pré - sident Irigoyen, publie un article décla rant : d Si les Etats-Unis, le pays le plus richi du monde, trouve impossible de demeure: neutre, les autres pays seront encore moin: capables de le rester » ; Les journaux prédisent que la neutra i lité de l'Espagne la conduit à l'isolement e i à l'inactivité." L'article est interprété com i me signifiant qu'un effort décisif est er bonne voie, en Argentine, pour amener uni . rupture avec l'Allemagne. (Daily Mail.) CONTRE LES ESPIONS ALLEMANDS ; Mexico, 22 juin. — Les opinions de plu ' sjeurs chefs militaires et politiques que li Mexique ne saurait endurer plus long i temps la violation de sa neutralité du fai ■ de la présence de milliers d'espions aile mands sur son territoire sont publiées pa: El Universal. i Quelques-uns d'entre eux vont jusqu'i . demander que, pour poursuivre l'idéal ri- ' justice du Mexique, il déclare la gu*ern ■ immédiatement a l'Allemagne.(Dcniu Mail. a m i —VWVVV Un amiral américain " CHEF D'UNE ESCADRE ANGLAISE Londres, 22 juin. — Selon le correspon-u dant du Daily Neu-s à Washington la dé-i- cifion 'de l'Amirauté britannique par ia-,i luelle l'amiral américain Sims a été cliar-! . >i du commandement des opérations nou-i Elles dans les eaux irlandaises pendant i absence du commandant en chef britan-i lique dans cette zone a causé la plus vive h atisfaction au département de la marine américaine. LE «JASSE'D ET LA RÉPUBLIQUE j "Ce n'est pas tuivaccit ® contre la atterre!" Notre ami le « Jasse » nous écrit-, — et not ne changeons pas un iota à sa lettre ; Monsieur le Directeur, J'ai été tout surpris, l'autre jour, de \o. que vous publiiez la lettre où je vous ri contais mu discussion sur les lois. Je i: strer vous l'avais pas écrit pour ceia ; si j ava su, je l'aurais fait faire par un eamaraC i du qui était étudiant avant la guerre. Tout d même, je ne vous dirai pas que ça n-e rn' pas faii plaisir de voir cette lettre dar votre honorable journal — et en premièi smia page, encore ! l'ad- Alors. Monsieur le Directeur, je suis n nos venu au front et je ne vois plus mon Frai nent gais qui n'aime pas les rois. C'est bien don mage, j'aurais voulu lui demander ce qu' pense sur les affaires de Suisse. Et j'ai rais eu bon de rue payer sa tête 1 lg Figurez-vous qu'il m'a raconté — et pa ' " uine fois ! — que nous nous battions contr pen- ies rois ; que c'étaient les rois, la cause '1 aux ja o-uerre et de tous les malheurs d'aï itiè- jourd'hui ; si l'Allemagne,par exemple,ava rmis eté en république, le peuple aurait voul ra- savoir ce qui se passait ; les diplomate: les ambassadeurs et tout le tremblenier 10. auraient dû raconter à tout le monde lf affaires du pays. Bref, tout le monde ai j rait vu clair dans la politique, tout 1 ri monde aurait voulu la paix et, puisqu ayj n'y aurait plus eu de rois, il n'y aura jpoj. Dlus eu de guerre itivë Je voudrais bien savoir ce que lui — qi ia lit les gazettes — pense des aifaires Grimn Jr g Hoffmann et cœtera. Comment donc ! voilà des gens qui sor ■éoit en république, autant dire depuis toujour ilènt car j'ai vu jouer « Guillaume Tell » et c a;>- se passait du temps du vieux bcrn Diei Ils sont, à ce qu'ils disent, les plus iibr-E 3vec du monde. Ils parient français, allemanc pas italien comme il leur plaît ; ils ont tell ment peur des députés et ministres, qu les électeurs votent eux-mêmes sur les noi ,, velles lois. Avec tout ça, les Grimin, le A Hoffmann et compagnie se sont jolimer ■ moqués ,'ïe-jT. pendant que les Suisses :• disputaient à qui avait tort ou raison -des Alliés ou des Boches ; pendant qu'i! regardaient brûler la Belgique, en disant '***' « Pourvu que ça ne vienne pas chez nous — deux ou trois boches... « grimmés » leu [110 jouaient des tours et faisaient — chez ou 1»° et même chez les aigres — l'ouvrage cl; Boches. Et les pauvres Suisses n'y voyaier que du feu. Que voulez-vous qu'ils fassent, mainti nant ? A qui s'en prendre ? A qui coup1 AIT la tête ? A Grimm ? A Hoffmann ? Le ;s traîtres, Monsieur le Directeur,c'est com m la mauvaise herbe : on n'arrache jamai "• Ie tout. Vont-ils crier : A bas la République °». a La belle avance ! Ils n'ont qu'à mieux faii ain" leurs affaires et surveiller les députés iem des histoires pareilles, on en attrape da.i aux tous les pays, et la République n'est pa , 11 vi /yyi'wiy-— "■ et les Us dépuié fmpis mort au champ d'honneur ins il !a" Les journaux français annoncent que le :'a" baron René lloille, député conservateur du '-n Tarn, a été tué le 20 juin, au cours d'un "é- bombardement dans la région de Saint-Quentin.ar- Fils et petit-fils , de députés, le baron or- Reille portait le titre de duc de Dalmatie, ral donné par Napoléon à son aïeul, le maré-jue chai Soult. at- M1_ . . —■ " . vwvvx . .. • T. iiix Lire en 1° page : Les Belges dans l'Amérique du Nord. I C La Roumanie en guerre. I1E . LES PROBLEMES D'APRES-GUERR QUE LES PROBLEMES D'APRES-£UERR! sein L'État | 9» ET lf»? iransnnrts finvian ous Au moment de la rentrée en Belgique, le problème des transports se posera avec une particulire gravité. Nos lignes de che-ûir de fer seront, sinon détruites ou fort ra- endommagées, au moins encombrées par ne le transport des troupes, de l'artillerie, des ais munitions, etc. C'est donc aux « chemins ide qui marchent », aux fleuves, aux canaux, <le qu'il faudra demander un maximum da n a services. ins Mais il faudra du matériel et la ques-ère tion n'est pas de celles qui se résolvent sur l'heure, et sans préparation. Aussi, re- publions-nous volontiers cette lettre dont an.- l'auteur connaît tout spécialement les ma->m- tières qu'il traite : u L'opinion française commence à s'inté-au" resser des transports fluviaux. Il serait fâcheux que l'opinion belge ne lui donnât jas pas toute l'attention qu'elle mérite.La cause i principale des perturbations économiques e que traverse, en ce moment, la France, na auT réside-t-elle pas dans l'organisation des ai' transports ? ulu Dès que le problème se pose, immédiate--es, ment deux formules se dressent en faca e,1t l'une de l'autre et se combattent. Elles paies vent se résumer en ceci : au- j») ou bien l'Etat sera le constructeur -'e de la flotte intérieure et l'exploitera lut.» u il memê ; ■ait 2° ou bien cette industrie si spéciale et si complexe dans ses détails, ne peut être qui bien gérée que par 1 initiative privée, c'est-im. à-dire par les spécialistes, les compétences éprouvées, qui savent faire jouer tous les ont. ressorts de l'initiative privée pour en reti-irs, r.er un rendement maximum. ea C'est cette dernière formule qu'a épousé® eu. la Chambre de Commerce de Paris, et nouo res n'hésitons pas à nous rallier à son opinion, nd. En Belgique, avant la guerre, il n'y avait Ue- plus qu'une minorité — et elle diminuait jue tous les jours — pour défendre l'Etat con-ou- tre son incapacité notoire à faire rendra jes à notre réseau ferré ce qu'il était suscepti» ent ble de produire. .r, Cela cqnfvit : la machine administra-L five est trop lourde et n'a pas la souplesss 'ils nécessaire'pour se plier à toutes les néces-,. sités des affaires. [s „ Nous pourrions reproduira toute la séria ;"ur des arguments qu.e tout le monde connaît ïux pour combattre une intervention trop db recte de l'Etat dans le domine des affai-t res ; nous n'en retiendrons qu'un seul, à savoir que le dieu Etat administrant toute , chose tue l'effort individuel, supprime l'é-' , mulation qui, en poussant chaque individu j1 r vers l'amélioration de son sort, est en soiu- ® me le secret de la prospérité du pajrs m," Est-ce à dire que 1 Etat doit »e désinté-a ® resser de tout, et s'abstenir complètement ? ' d'intervenir pour orienter l'activité de ses lrf' nationaux dans telle ou telle voie ? Evi* s ; dnnjment, fnon. ins C'est précisément en raison de rint»nsits Pas de la tourmente actuelle que le rôle d« l'Etat doit se transformer et se mettre à la hauteur des événements en s'adaptant ™ aux nécessités nouvelles. Qu'il fasse appel aux bonnes volontés, aux compétences reconnues et indiscutables, qu'il soutienne ces individualités par ses comm-aj,dites financières, car il est le if* seul eu ce moment qui puisse se procurer des capitaux dans des conditions qui permettent aux affaires de renaître. ! le Et tout en acceptant ce rôle de comman-du ditaire, qu'il se garde de constituer des 'un monopoles, de façon que le libre jeu des int- concurrences puisse continuer à exercer ses effets salutaires. ron Enfin si les deniers publics entrent d» / tie, cette mamiè.re dans le domaine industriel iré- et commercial, que l'Etat suive cm affaires et les surveille par l'intermédiaire d# mandataires qu'il n'aura aucune difficulté ■— à recruter dans le monde commercial et Industriel. A notre humble avis, voilà le programma NOTES & SOUVENIRS D'AFRIQUE il m Udjidji, février 1917. qi De Kigoma à Udjidji, il y a un peu plus J® d'une heure de marche ou de navigation. J'ai fait le trajet par le lac, à bord du :< Vengeur », ce qui, au départ, m'a donné le Kigoma une jolie vue d'ensemble : sur les bâtiments blancs, à toits rouges au flanc 3es coteaux qui protègent le port de tous :ôtés, sur les camps de soldats à gauche 'a st au fond de la baie, sur la gare, les han- gars et les chantiers. ^ Une remarque. Sur le toit de la gare " sont peintes d'énormes croix rouges. Pour- rjuoi '? C'est l'Hôtel du Kaiserkof qui ser- m vait d'hôpital. La gare était, un bâtiment P1 militaire. Les Allemands pour le protéger si contre les bombes de nos avions, le met- "j taient sous la protection de ta Convention S£ do Genève,dont ils faisaient aicsi un nouvel abus... Ils en ont tant commis. Encore Ce n'est-il pas inutile de noter chacun de ceux c: aue l'on constate. . " , i.i x A Cl Lo j Vengeur » suit la. côte couronnée de d' redi/iites ; sur le pied des falaises rouges, le une ligne blanche marque l'endroit jus- d ci (1.) Voir le XX' Siècle du li) tuin 1917 la uana u ■ ïjïvsj» qu'où le lac jadis élevait ses eaux. BreS le lac baisse. Je vous en parlerai «n« *.u> tre fois. Là-bas bientôt apparaît L'djidji, son u borna » (fort) à la crête d'une colline, ses maisons blanches et brunes qui s'Ata-gent nu milieu de la verdure. Udjidji est situé entre les marécages d« la côte et le delta de la rivière Luitsche. La rade n'est pas protégée. Une plage do sable descend doucement dans le Tanga-nika. Les navires doivent ancrer assez loin de la côte. Le transbordement se fait au moyen de boutres (bateaux à voiles) ou -le pirogues. Quand ceux-ci se sont échoués sur la plage, c'est à dos de nègre que l'on franchit les quelques mètres d'eau qui vous séparent encore de la terre ferme. Sur la plage, en un fouillis pittoresque campent les pêcheurs parmi leurs embarcations mises au plain et les épaves de ba« teaux qui pourrissent sur place. De ci du là, à l'abri d'un paravent de nattes, des chaudrons posés sur trois pierres au-dessun d'un feu de bois. La graisse chauffe ou les femmes des pêcheurs, accroupies près du foyer, font frire des poissons grands comme des sardines, des « n'daUala », dont la population est très friando.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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