Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 12 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ns0ks6k831/
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22'ANNÉE. — Série nouvelle.—N* 489 Le numéro ! 10 Centimes (S CENTIMES Âïï FRONT) Dimanche 12 Mars 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION g» rue 48 !s Bsirss — LÎ HATEE Téléphone : Le Havre n* 14,05 Siresiesr : FHR8MB NSïïKâ? Tonte» tes conununications concernant la rédaction doivent être aarensdcB s€*',rue de la Bourse, Le Havre* LONDON OFFICE: 21, Pantcn Street LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franc» a fr. SO par mol». » . 7 fr. 50 par flmestrs ângloterr#.... 2sh.Gd. pap mois. » 7 3h.Sd. pif trimait» Autres p«ys.. 3 fr- » P»r mot». » . 9 fr. d psr trimsstr» PUBLICITÉ S'adresser à VAdminhtration du jourrrt} au Havre ou à Londres Annonoe3 4* pîi*t 0 fr. 40 la ligne Petites annonoosV oago:0fr.30!a!!gn© Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, ro. rue delà Victoire, Paris, qui ai a le'monopole pour Haris. Quolidieri IbeSpe peir«iïssaot au §~ê®$vre Devant Verdun Les Allsiflis Mi mais yaineinenî LA FBISE DE VERDI N AUiîAIT ÉTÉ LE PREMIER ACTE D'UNE GRANDE OFFENSIVE PAR L'EST baroeoi, il mars, unui. Dis-neuvième jour de bataille; dix-neuvième jour de Siinglante ruée allemande; dix-neuvième jour d'éalat&nte bravoure iranç&ise. Nous, Belges, nous ne savons devant quoi il nous îiaut nous incliner le pu us i>as : ou dev^ail j admirai^e v^riu niin-litaire du soldat de France, ou devant la fermeté d'âme, le silence émouvant., la ré-crignauon du peuple de France en preseaxe© de ce grand araime de 6ang et de gloire où 6e jouent son sort et celui de ses fils. Les résultats déjà acquis sont considérables : Les Allemands ont dû perdre une moyenne de 1U.UUU hommes par jour; rien qu'en un seul combat, au bois des Cauxes, où luttaient les deux bataillons de cJias saura du colonel Driant, 2,000 fantassins prussiens mordirent la perussière. Pour peu donc que l'ennemi s'acharne encore dans fcon entreprise; le chiffre formidable de 200,000 hommes .do pertes sera atteint et de-passé : ce sera l'infanterie de huit corps d'aimée qui aura ainsi péri dans la fournaise. Ce seront là des pertes irréparables ci d'importance telle que le déséquilKxre des forces au profit des Alliés en sera la conséquence immédiate ou prochaine.Cette conséquence sera d'autant plus certaine que les Français ne paraissent pas avoir mis en ligne jusqu'ici des forces considérables. Le colonel suisse Feyler,. dans le « Journal de Genève »,dit que, du côté français, deux corps d'armée seulement, ultérieurement renforcés par deux _ atres, ont suffi pour la première résistance sur tout le front de Béthincourt à Fresn-s en Woé-vre, mais que derrière eux des réserves fraîches sont en ncimihre important. Quant au résultat moral d'un échec alle^ miaiid on le pourra mesurer à l'immensité de l'effort et do l'espoir de l'ennemi. Car, aujourd'hui, celui-ci a dû jeter le masque et reconnaître que son objectif 6te.il de s'emparer de lia tète-de-pont de Verdun. Celle-ci prise, il v a gros à parier que l'ennemi aurait tenté de s'emparer de Belfort, devant quoi, en Alsace, il a. massé de grandes forces. Vainqueur à Verdun et à Belfort, il «turait marché concentriquement sur Lan-gres,exécutant ainsi le plan d'attaque qu'il .avait préparé contre la France, pour le cas où' le territoire de la Belgique aurait été -respecté. L'attaque sur Verdun est donc l'aveu que l'attaque" par la Belgique a été manqtiée; c'est, somme-toute, la guerre recommencée par l'Allemagne sur nouveaux frais. Si cette partie est perdue, quel espoir reste-l'a-t-il encore à l'ennemi ? La reDrise du bois des Corbeaux par les Allemands est un épisode du grand choc. Situé dans un vailon entre la Côte de l'Oie et la Mort-Homme, ce bois est assez aisément, accessible et c'est ce qui explique 'a précarité de son sort et son passage de mains en mains. Si les Français retiennent î'ennemi au débouché du bois, l'épisode sera sans conséquence. Au reste, c'est toujours sur l'autre rive de la Meuse, sur le front de Douaumont-Vaux que 6e joue 'e grand jeu et, jusqu'à présent, les Français n'y ont plus cédé un pouce de terrain. Paul Crokaert. --c— LE FORT DE VAUX N'A PAS ÉTÉ ATTAQUÉ Paris, 10 mars. — Les dépêches allemandes de ce jour déclarent que les Français, à ta suite de violentes contre-attaques, ont repris pied dans le fort de Vaux. En face de ce nouveau mensonge, noua maintenons entièrement notre démenti de hier ; le fort de Vaux n'a pas été repris puisqu'il ne fut jamais perdu, par les Français et que les Allemands ne l'attaquèrent jamais. Le fort de Vaux a reçu des coups de canon, mais n'a jamais été attaqué par l'infanterie: sa garnison n'a pas vu uri seul des fantassins des régiments de Posnanie 6 nt 19. qui étaient censés l'avoir emporté d'assaut. UN ORDRE DU JOUR DU GENERAL PETAIN Ls général Pétain, qui commandait une aimée en Champagne, et qui a été appelé à Verdun, depuis le commencement de la bataille, pour y prendre le eommandemen en chef ae la défense aurait adressé au? troupes l'ordre du jour suivant, qui a 6t< trouvé par les Allemands sur des prison niers : d Depuis le 21 février, l'armée du kron prinz : aque nos positions autour de Ver dun avec la plus grande énergie. Jamai; encore, i 'ennemi n'avait mis autant d'artil lerie en activité, jamais il n'avait dèpensi autant de munitions. » Il a déjà amené sur le champ de ba taille tous ses meilleijrs corps darniée, qu i tenait en réserve depuis plusieurs mois. I renouvelle constamment ses attaques d'in t'anterie, sans se préoccuper de ses lourde: pertes. Tout démontre l'importance qu< l'Allemagne attache à cette offensive, première de grande envergure que l'enne mi entreprend sur notre front depuis plu; d'une année. Il veut se hâter de termine par un succès une guerre dont le peupl souffre de plus en plus. Les songes d'ex pansion en Orient se sont évanouis. L'ac croissememt des armées russes et anglaise provoque de l'inquiétude. L'appel de l'em pereur, que nous a apporté un déserteu est un aveu des vraies causes de cette at taquo désespérée : « Notre patrie, a-Ml dit est forcée d'attaquer, majs votre volont de fer anéantira l'ennemi. C'est pourquo ie donne l'ordre d'assaut ». Leur volonté d fer se brisera à notre résistance, -omrrie ei Lorraine, comme en Picardie, en Artois sur l'Yser et en Champagne. Nous les vain crons finalement et l'échec de cet effor désespéré dans lequel ils auront dépens' en vain les meilleures troupes qui leur res taient sera le signal de leur effondrement La France nous regarde. Elle attend, un fois de plus, que chacun fasse son devoir. : GRANDES DfFFÎGWLTfiS OE L'AT. TAQUË, écrit la « Gazette (ie Francfort Berne, 10 mars. — La « Gazette de Franc fort » écrit au sujet des combats à l'oues de la Meuse S « Notre front s'est approché du Mon Mort-Homme oui est d'unie dizaine de mè très plus haut que notre front actuel. S nous prenions cette position l'ennemi se re tirerait do nouveau sur la position très fa vorable MalancourtEsnes-Chattaucourt D, plus, il faut considérer que tout ce terrait est sous le feu des forts et batteries avan cfe du secteur nord-ouest de Verdun. Dom la continuation de l'attaque dans ce sec teur rencontre de grandes difficultés. L'at taque principale se fera sur la rive droit* de la Meuse. » LE CONCOURS BRITANNIQUE Nous avons annoncé, il y a plusienn jours, qu'un© brigade australienne d'artil lerie de siège est à Verdun. On annonce maintenant que des troupe' canadiennes sont aussi à Verdun. / DES NOUVELLES DU COLONEL DRIANT Le « Figaro » : On a des nouvelles rassurantes du colo nel Driant. Un officiel- revenu de, l'arrière, et qu stait hier, à Paris, a tenu ces nouvelle l'un des chasseurs du colonel. Celui-ci, fait prisonnier comme son chef î pu s'échapper. Il affirme qu'il a vu !< ;olonel blessé légèrement au bras, et em nené par les Allemands. Ceux-ci, dit-il, semblaient traiter leur prisonnier « trè' :ourtoi=ement » (sic). D'autre part,à la suite d'une enquête faiti ï Ohâlons-sur-Mame, par le capitaine La «es, député de la Seine, auprès de certains rfficiers et soldats allemands capturés dan< e bois des Gaures, il résulte qu'un officiel supérieur,portant l'uniforme des chasseur; i pied. _a été vu parmi les blessés français •amasses sur le champ de bataille. Cet officier supérieur, blessé à la iambf >ar un éclat d'obus est do petite taille ■nui de cheveux, brun do peau ei ïorte une moustache assez épaisse coupée in brosse. Ce signalement correspond exac-ement à celui du glorieux disparu. (On trouvera, dans notre 3" pa.je le com nuniqûê officiel français de vendiedi 23 heu- Des casques s. v. p, La tegup ailesaade à Bruselli )<V( . Tout le inonde est d'accord pour reconnaître la nécessité et 1 efficacité du casque qui a déjà sauvé la vie à tant de soldats des , armées alliées., Les soldats belges au front en. sont maintenant tous pourvus, tous... sauf ceux d'entre eux qui sont détachés comme interprètes, à la suite de l'armée ' française. Ils sont cependant aussi exposés '' que leurs camarades,puisque leurs fonctions d'agents de liaison les armellent. constamment à remplir des missions qui peuvent compter parmi les plus périlleuses. Aussi, s'etonne-t-on de ne pas les voir coiffés d'un couvre-chef qui les proètge contre d'autres 1 choses que les rhumes de cerveau. On ré- f pond, naralt-il, que le colonel, commandant £ le corps des interprètes aurait refusé le cas- 1 que pour ses hommes en déclarant que ' c'était une chose inutile. Nous ne pouvons I évidemment nas croire que cette explication r soit fondée et nous ne doutons jias que le r colonel comte de Jonghe s'associe aux vœux i liant nous nous faisons... les interprètes, r Cha*pie jour perdu met en péril inutilement 1 des vies précieuses. Personne ne peut vouloir assumer par négligence ou par caprice •me aussi terrible responsabilité. t >«« Bruxelles ;Ugge3tif d,une Ieltre reSue de Nous devons tous être d'une. prudence :ùreî et e.1 n°u? n'utilisons que les voies 5U.e.s et le? intermédiaires au sujet des- îom? riC"îS avons lous 110:3 apaisements. Le d,fs,Pers°nnes arrêtées, et condam-îvff»ir.n ?e.sav®nt habilement se tirer '?st «imaginable.. Les prisons re-,orgent et nous vivons sous un véritable ■rt?nt"" f ■ Recevoir une lettre du ront, cela équivaut h six mois de prison Ion ne dénonce pas la personne qui vous a ar-nortée : être en correspondance avec c gouvernement constitue un crime îauie trahison et il faut louvoyer adroite-nent pour ne nas *Mre rol'é au mur ou .in lofeau. On est. parfois fouillé en pleine nie [ans les trams, dnns les établissements ►ublics. Pour une futilité, pour un rien, 'on est conduit à la Kommandantur... » c Heureusement, cela ne durera plus longtemps I r L'appel de la classe 1917; LE « MONITEUR n VIENT DE PUBLIER L'ARRETE-LOI Le Moniteur vient de publier le texte de l'arrêté-ioi du lar mars appelant sous les armes en 1916 les Belges nés en 1897. Voici œt arrêté : Article lwt — Le contingent dfe l'armée est formé, pour ia durée de la guerro, du contingent fixé par l'article 1er de 1 arrêté-loi du lw mars 1915 ainsi que du contingent spécial pour 1916, tel qu il est fixé ci-après : Le contingent de la levée de milice po,Ji" 1916, est formé, pour la durée de la guerre, de tous les Belles appartenant par leur âge à la levée de 1917, c'est-à-dire nés en 18'JÏ et qui, à la date du présent arrêté, se trouvent, ou, à partir de cette date, se trouveront dans la partie de la Belgique actuellement non occupée par l'ennemi ou à l'étranger. Art. 2. — En conséquence,.tous les Belges nés entre le 1er janvier et le 31 décembre 1897 devront, à moins qu'ils ne soient déjà sous les armes à ia date du présent arrêté, se faire inscrire dans les conditions qui seront déterminées, pour les différents pays, pair Nos ministres de la Guerre et de 1 Intérieur.Art. 3. — Ils seront invilés ensuite à com-1 paraître, afin qu'il soit statué sur leur apti-' Uxlo physique, devant des commissions de : recrutement crui seront désignées ultérieu- • renient par Nos ministres de la Guerre et i <ie l'Intérieur. Art i. — Les jeunes gens déclarés abso-i luTient inaptes au service par les commis- • sions seront définitivement exemptés du sor- ■ vice. Ceux qui seront jugés provisoirement i inaptes seront simplement ajournés. Ges ajournés ne pourront changer de rési- ■ dence sans en aviser préalablement le mi- • nistre de l'Intérieur, L'époque à laquelle les ajournés seront i soumis à un nouvel examen sera fixée par i arrêté ministériel.- • Art. 5. — Il pourra être interjeté appel des i décisions des commissions de recrutement, , tant par le président de la Commission que - par ïes intéressés,' devant la Commission ; d'appel instituée au Havre par l'arrêté roval i du 16 août 1915. Art. 6. — Seront réfractaires ou défaillants au sens des articles 10 et 27 de la loi sur la > niilice, ceux qui auront négligé d8 se faire i inscrire ou de comparaître devant l'autorité contentieuse. geron' en outre réputés, déserteurs uar application de l'arrété-loi du 15 janvier'1916, ceux qui changeront de résidence pour se ■ soustraire aux opérations de recrutement ou qui. dans le m'éme but, emploieront des manœuvres frauduleuses, et spécialement te-s miliciens ajournés visés plus haut «fui changeront de résidence sans en aviser préalablement le ministre de l'Intérieur. Les réfractaires et les défaillants pourront toutefois, s'ils ne tombent pas sous 1 application de l'arrêté-loi du 5 janvier 1916, cite ci-dessus, être excusés par les commissions de recrutement ou par la Commission d appel et assimilés par elles aux miliciens ordinaires. Art, 7. — Le présent arrêté aura force ffe loi le jour de sa publication au Moniteur Selge. Il sera soumis à la ratification des Cham-ores législatives dès- quo colles-ci pourront se réunir. Le patriotisme des demoiselles d'Eoaussiîies Notre confrère Roland de Mares signale dans te « Temps » du 12 mars le patrio&mc des « demoiselles d'Ecaussines j. : « Nous avons, dit-il, raconté aux lecteurs £!,n W y a 'rc:s ans' comment les jeunes filles d boaussmes, un gros bourg du Hamaut, organisent chaque année, le lundi de la t entecoue, un « goûter matrimonial ». ou sont mvités tousies célibataires du pays! Cela a permis dans oet heureux village d'atténuer dans une certaine mesure les effets ■ i cî1,?? f'u n?ariaSe- Le « goûter matrimo-, niai d id Ecaussmes, c'était de verni une institution iioprailaire faisant la joie des Belges quelque chose comme une grande kermess» senttmenale. L'année dernière, les demoisel-ïes d Bcaussines se décidèrent bravement, au risque de laisser échapper l'occasion de se 'iimnor^a supprimer leur te goûter matrimonial Llles déclarèrent qu'en principe tous les hommes à marier, tous les » fiancés » possibles devraient ôfcre à la guerre et qu'aucune réjouissance ne pouvait avoir lieu pen-damrt qu-0 nos soldats -se battent, Cette année, il n y aura pas davantage de « go 0 ter m al.ri-mondai », mais les demoiselles d'Écaussinec ont cru de leur devoir d'affirmer pratiquement leur patriotisme. Elles se sont réunie? en assemblée; elles ont prononcé des discours et voté des n motions », comme si, au lier d'être de gentilles candidates au ma.rie^e elles étaient de fougueuses suffragettes.Elles ont mis les « embusqués » au ban de la société, déclarant h indignes » celles d'entre elles qui ccrasentiraiom à épouser un Iionim» n'ayant pas fait son devoir. Dans un bol élan d'éloquence, la présidente de l'assemblée a affirmé : « Nous épouserons un manchot ou un cul-ele-jatts, mais un traître à la patrie, jamais ! « » S'il y a là-bas des jeunes gens qui n'ont pas encore répondu à l'appel du roi Albert, ils se le tiendront pour dit',' et la vie ne sera pas rose pour les « embusqués », quand les Allemands auront été chassés du royaume. Par contre, les manchots et les culs-de-jatte 1 ne seront pas à plaindre, du moins à Ecans- ' sines. Dans toute sa naiVeté, cette manifes- I tation des demoiselles à marier est d'un joli sentiment. Ges braves filles offrent à la patrie ce qu'il y a à leurs yeux de plus précieux: leur espoir des heureuses épousailles. Elles ne veulent d'un mari qu'à la condition qu'il soit un héros, un homme ayant servi dignement la pairie Elles sont, elles aussi, de la bonne race de l'honneur et du devoir. » < — On annonce la prochaine . mise en < vente, à Paris, de beurres sibériens légère- ! mCTit salés, en vue de parer aux réductions •] actuelles d'envois par lesquelles les produe- 1 leurs nationaux obtiendraient de nouvelles ] toussas. ^ f DERNIERS HEURE Communiqué officiel français M Mîffiï 1! piSUN Parti, 11 mars, 15 heures. AU NORD DE L'AISNE, après avoir bombardé, hier, pendant plusieurs heures, nos positions entre Troyon et Berru-au-Bac, les Allemands ont débouché de Ville-au-Bnis et ont attaqué la saillant que /orme notre ligne au Bois des Buttes. Après un combat très vif, .mus avons rejeté l'ennemi de la corne ! A'-.O. de la partie "ouest du bois qu'il avait réussi à occuper. A l'ouest de la Meuse, les Allemands ont lancé, au cours de la nuit, une forte attaque au sud-est de Béthincourt contre nos tranchées longeant la route de Béthincourt à Chattancourt. Une contre-attaque immédiate not&s a rendu entièrement l'important' bouav où ils avaient vu vénétrer. A L'EST DE LA MEUSE, l'ennemi a redoublé d'efforts entre le. village et la croupe du fort de Vaux. Le bombardement n con-' tinué toute la nuit avec une grande violence. Les assauts d'infanterie se sont multivliés contre le village ruiné nrtr les obus. L'ennemi s'est emparé de qunlgues maisons h l'est de. l'église Tous ses efforts ont échoué contre la partie ouest du village que nous tenons toujours. A la suite de plusieurs nttaanrs menées sur la croupe du fort, les Allemands ont fait quelques progrès sur tes pentes, mais leurs tentatives pour arriver aux ré-seau.t de fils dr ter oui s'étendent en avant du fort ont été brisées nar nos feux. EN WOP.VBE, le bombardement s'est maintenu intense dans la région Eix-Mou-lalnville.EN LORRAINE, nos tirs d'artillerie ont causé dp araves déadt.s aux ouvrages allemands nrès d'Embermenïl. DANS l.F.S VOSGES, nos batteries ont été très nef/net dans la vallée de la Thur, à l'est de Tliann. •——»o«—— LE PORTUGAL ET L'ALi. <,iAGN£ L'Anne. 11 mars. — Au congrès auquel assistait le président de la République et le représentant des diplomates alliés, le ministre des affaires étrangères a déclaré que l'utilisation des navires allemands répond aux nécessités intérieures et à l'alliance avec l'Angleterre. H a lu ftïuite la note allemande parlant de l'infraction à la neutralité portugaise LA NAVIGATION ENTRE LA HOLLANDE ET L'ANGLETERRE Amsterdam, 11 mars. - La n Compagnie zélandaise des paquebots n reprendra, le ;8 courant, le service entre la Hollande et l'Angleterre, lequel avait été interrompu à oauso des mines dans la mer du NorJ. L'ATTENTAT DE COLGMBSUS Washington, 11 mais. — Le général Car-ranz»a a eeeprimé ses regrets au gouvernement des Etats-Unis, au sujet de l'attentat de Columbius. LES FAITS DÛ JODR L'Allemagne a déclaré ta guerre au Portugal.vi,vvvww\vy te journaux parisiens annoncent que le général Galliéni est souffrant. t^'VWVWvvv La malaise que nous avons signalé dans les sphères gouvernementales italiennes parait persister. On répand même des bruits de crise ministérielle, et on fait remarquer que le candidat des amis de M. Sa-landra à la vice-présidence de la Chambre. M. Irlotta, n'a été élu qu'à quatre voix de majorité. Il faut cependant se garder de tirer de ces faits des conclusions exagérées. iWWVWWV Le budget ordinaire de l'empire allemand pour 191G s'équilibre par un lolal de recette■> et de dépenses de 3,652,261.983 mark, soi: 336,180,508 mark de plus que l'année précé dente, y compris le rendement de l'impôt de guerre de dityneuf mois. Le budget extraordinaire indique un découvert de 11 milliards 700 millions rf. mark, qui doit être comblé par le 4» cm prunt. IXVWV1A*V La commission centrale d'exportation des ecrcales roumaines vient de conclure avci le consortium ' austro-allemand un accon définitif pour des livraisons de céréales. Le contrat sera exéculé suivant les règles éta blies avec les acheteurs britanniques. NOUVELLES BRÈVES Nous apprenons que 1' « Heure » a élf suspendue pour une nouvelle période de huit jours à raison d'une affiche qu'elle adressée à ses lecteurs pour annoncer prem i'.re suspension. — Les industriels et commerçants son! aVisés officiellement do se méfier des de mandes de renseignements qui leur sont adressées do pays neutres par certaines agences, qui favorisent l'espionnage aile mand. — l.cs élections législatives en Espagne sont fixées au 5 avril prochain. — De violentes explosions ■ se sont pro duites dans les entrepôts de la gare (le Mdnchen-Gladbach, qui auraient été coir plètement démolis. Cette gare, située enfre Dusseldorfr et Aix-la-Chapelle, a une im portance stratégique très grande; tout trafic a cessé sur la liffnc.. ; ni_ iw.r 11 IMMII 11 , | jg Uns manifestation solennelle en l'honneur de la Belgique à paris DES ORATEURS FRtXCilS i BELGES AFFIRMENT. EN PRÉSENCE DU PRÉSIDENT DE LS RÉPUBLIQUE, LA FRATERNITE FMNCO-BEiGE C'est samedi après-midi qu'a eu en Sarbonœ, à Paris, la graDde fête •a'ga.nisée en l'honneur de la Belgique. Assemblée solennelle à laquelle assistaient, aux côtés du président de la République, un grand nombre de personnages. Trois de nos ministres et le poète Verhae-ren avaient •'•té fort aimablement invités à y prendre la parole, tandis que MM. Steeg, Louis Ito-tliou et Paul Deschanel s'y faisaient tes interprètes des sentiments do la Francs. L'heure à laquelle a eu lieu cette imposante manifestation de la fraternité franco-belge ne nous permet pas d'en publier dans ce numéro un compte rendu complet, mais nous sommes heureux de pouvoir placer dès aujourd'hui SOus les yeux de nos lecteurs le !,fixte rîrs discours prononcés par cfes ministres belges. Discom-s Se $f. le barsn $eygns ministre des afiaires étrangères Ce n'est pas sans émotion que je me retrouve aujourd'hui dans la grande salle de la Sorbonne, ayant l'inï.gne honneur, ainsi que mee collègues, do prendre la parole dans la réunion de r Alliance franco-belge. Ma mémoire me reporte a quarante-sept ans en arrière. J'étais alor.s aussi dans la grande sa! de la Sorbonn< d'une autre Sorbonne qui a fait place au palais de M. Nénot, et je me voit gravissant pour la première fois, avec la joie irg'uei lieu se d'un gamin de quatorze ans,' l'est rade fieieile où le (.Ministre de l'Instruction publique me remettait on m'embrassant un prix remporté au Concours général. Quand je songe aux belles années studieuses de ima jeu- -y- Roiii.i", Haaria' jo pense ^ c. ïï* :.-s x i tà de cette paternelle maison qui ont formé mon esprit^ aux amitiés que j'y ai nouées et qui m'ont accompagné fidèlement tout le long de ma. vie, quand je fouille au plus lointain de mes souvenirs, j'y trouve toujours vivante au fond de mon cœur une affection reconnaissante pour la France et mes amis français. Cette affection de mon enfance ,il n'est pas besoin d'une guerre atroce, pour que je ia sente plus forte que jamais au seuil de la vieillesse. Elle m'est venue aussi par lîéritage; elle m'a été léguée par mon père qui eut l'honneur de représenter la Belgique à Paris pendant trente ans. Il était donc tout naturel que j'acceptasse avec empressement de vous dire quel-qiies mots dans cette réunion consacrée, à la ReL gique ei^ h l'amitié franco-belge, bien que n'étant qu'un diplomate et non un orafeur comme mes deux collègues qui sont des maîtres de la parole. Permettez-moi, au lieu de vous fai/re un discours, qe vous entretenir de choses que j'ai vues et d'événements dont j'ai été témoin. Avant la guerre, je remplissais, comme vous îe savez peut-être, les fonctions de Minisire de Belgique a Berlin. Je les aveis sollicitées après l'incident d'Agadir, parce que j'entrevoyais clairement alors remportante* <?.t le danger de ce poste diplomatique et que j'espérais y servir utilement les intérêts de mon pays, indissolublement liés à la conservation de la paix. Il me ; semblait que la paix européenne, fortement ébranlée par des secousses successives, pouvait encore être consolidée sur des bases durables. Peut-être n'y avait-il entre,, cette France qui m'était chère et que je savais pacifique et cette Allemagne menaçante, dont' l'essor économique avait été favorisé par quarante années de tranquillité, peut-être n'y avait-Il qu'une méconnaissance réciproque. Quelle joie c'eût été pour moi le contribuer a dissiper ces méfiances, ae devenir dans ma sphère limitée un modeste artisan de la paix. J'arrivai donc à Berlin rempli d'illusions généreuses, bie'n décidé à travailler à un apaisement qui me paraissait encore réalisable, en m'efforçant, d'autre part, de maintenir suivant le style de mes instruetiofls diplomatiques, le bonnes relations entre l'Allemagne et la Belgique.Au commencement, mon rêve ne s'évanouit pas 'out d'un coup; il sembla môme un instant pren-tre. corps et se transformer en réalité. L'Empereur sous des apparences de brusquerie et de ranchise restait toujours calculé et énigmatique. Vlàis pourquoi aurait-on douté de son pacifisme, ittesté par un long règne et qui paraissait aussi •fel que son poirvoir était absolu ? Les gens que 'interrogeais fréquemment, et j'en ai questionnés aans toutes les classes, n'étaient pas animés dors de la soif des conquêtes, mais préoccupés :iHout de gagner de l'argent et d'étendre le cer-•te de leurs affaires. On aurait tort, à .mon avis, ie trop généraliser, comme on est tenté de le 'nire aujourd'hui au spectacle'd'une Allemagne nssédée tout entière du démon dr» la guerre; on aurait tor- d'attribuer par exemple aux prolét •'ires allemands les effroyables sentiments particuliers à la caste des noblês et des officiers ainsi m'-fit la secte des professeurs et des savants, qui '• talent hantés d'un insolent idéal de domination, lécoré du nom de culture. Certes les miiitaires Vêtaient rien moins que rassurants, une flamme -naisvaise luisait dans leurs yeux ou un silence ■vlus significatif encore figeait les paroles sur 'ours lèvres, quand on leur parlait de la France. Mais ni les junkers, ni les officiers ne passaient nour populaires en Allemagne et l'empire allemand e-st le seul pays où la majorité du Parlement fût avant la guerre foncièrement hostile au corps des officiers. Nous l'avons bien vu par '-P.S débais de l'affaire de Saveme. Pendant le premier conflit balkanique, ie Gouvernement impérial ne jugea pas le moment venu d'une conflagration européenne. Mois aus- ! sitôt après, le voile qui cachait ses véritables m-1 'entions se déchira brusquement Vote, d'une loi augmentant considérablement l'armée de pre-•niûre ligne et imposant à la nation en pleine «ix une énorme contribution de guerre, discours >nflammés prononcés dans tous les coins d'e l'em-.ire ?» l'ocoasion du cérifenaire rjo Jn mmpapn^ te 1813 qui /•oTncidait avec !e 25* anniveivsafre de '«vènement d p l'Empemir. toi» ces signés pré- i •ursèurs ne pouvaient échapper à un observateur j 1 attentif, même s'il s'accrochait désespérément à I « la diûnère du ^«intieo ^ la paix. ■ L'Empereur i < , a cessé d'être pacifiste « écrîvali à son gouverne-i ment mon ami, M. Cambon, au lendemain d'une I conversation révélatrice de Guillaume 11 avec ' le Roi Albert. Dès lors, l'Empereur ayant faifc ; un choix redoutable entre les conseils jadis écoutés dans sa jeunesse et ceux qu'on prod.guait à son âge mûr,-la paix européenne îiotta à la mera du moindre coup de vent. L'anxiété avec laquelle ïes ministres d'es petits Etats ont assisté à Berlin aux péripéties de la semaine fiévreuse qui a suivi l'ultimatum à la Serbie ne fut rien à côté de celle que j'éprouvai moi-même. Le danger grossissant à vue d'oeil et prêt à fondre sur la France oppressâ t mon cœur profondément attaché au pays où j'avais graaidf, où j'avais trouvé plus tard mon bonheur dômes. i tiqire. Toutefois, vous le devinez, une pensé© déchirante primait toutes les autres, c'était la crainte de voir la guerre prochaine iravager ma patrie, cette heureuse et innocente Belgique, ignorante encore et comme inconspiente du malheur qui s'approchait. L'événement a dépassé de loin mes prévisions les plus sinistres. Mais le l^utal uHtimatuan qu'on méditait d'adresser ti. mon gouvernement m'a été tenu soigneusement caché. J'allais en vain scruter les physionomies dea fonctionnaires de la Wblheflmstrasse; l'acauei! était toujours aussi courtois, la poignée de main aussi cordiale. On s'imaginait peut-être, en me témoignant la même confiance apparente* que fo télégraphierais à Bruxelles, quand l'heure fatale aurait sonné, des conseils de prudence, autrement dit de lâcheté, puisque je connaissais mieux que mes compatriotes, la formidable organisation de l'armée allemande. En quoi on. se. trompait» étrangement. Quand s'agit de l'honneur de son pays, un diplomate ne pense pas au(/remen| qu'un soldat. | La fidélité de la Belgique aux engagements rft. .u-.u -o. c./aiÊAt lait je}'*ûser son exîstewôs- de j tion indépendante et neutre, ne' s'est jamais dé» : mentie au cours d'e son long martyre, qut constL tuera plus tard (pour nos descendants la plus glorieuse des épopées. Liège, Anvers, lTser. en sefront les chants pathétiques. C'est sur i'Ysa? que s'est scellée dans le sang répandu a flots en commun notre belle amitié franco-belge, §up l'Yser. où l'armée roj'ale, reduiie à 48^000 teïon-iwttes, avait la dure mission de barrer à l'envahis-seur la route de Calais. Le haut commandement français lui avait demandé de résister pendant 48 ^ heures. Epuisée par six semaines de luttes [ autour d'Anvers et par une pénible retraite, elle rêisisté .pendant douze jours, cramponnée' aux têtes de pont de celte rivière, désormais célèbre, douze, jours de combate incessants où 1-î^OOO Belges sont tomT&s dans la boue da morne chaatip bataille âprement disputé. L'armée avait, il esô vrai, pour soutenir son courage, la présence ea l'exemple de son Roi qui lui avait dit dans une proclamation où se peint son âme do soldat : «Considérez comme traître h la Patrie celui qui prononcera Ie#mot de retraite, sans que l'ordre formel en soit donné, n. Véritable Roi Chevu.îier, il a trouvé son Bavard, Messieurs, dans votrô générad Foch, dont la volonté indomptable réparait sans cesse les brèches faites à notre front par les assauts furieux des Allemands. Et de même nos troupiers ont rencontré d'admirables frères alarmes dans cette brigade d'élite de fu-silliei's marins, conduits par un chef incomparable, avec lesquels ris ont fraternisé sous la pluie d'obus de Dixmude. C'est bien là l'alliance d« deuK héroïsmes, consacrée au. prix de sanglants sacrifices par une. résistance victorieuse. Il n'a pas suffi que la Belgique vît son sol envahi, au mépris d'un traité solennel, ges villes détruites, ses citoyens les plus paisibles fiisiliés, «a population soumise a un régime de terreur, fl a fallu encore qu'ello fût l'objet des calomnies' officielles de ses ennemis qui cherchaient une excuse à leurs attentais. Vous comprenez. Messieurs, qu'un homme initié, comme je l'état depuis longtemps, à la politique impeccable dti Gouvernement de son pays, ait ressenti plus profondément que tout autre l'injure des accusations portées contre l'honneur de la Belgique Vous me permettrez de repousser hautement à mon tour ces accusations. Notre neutralité, pour la défense de la^allo nous n'avions pas hésité à prendre les aimes centre un adversaire vingt fols supérieur, on prétendit à Berlin que noua l'avions prostituée depuis quelque temps, en I» vendant a l'Angleterre et à la France. Ei sur quoi so basait-on pour adresser «'i la Belgique, vaincue mais non soumise, oet invraisemblable reproche? Sur un papier, sur un chiffon de papier, cortfme disent les Allemands, découvert dans tiroirs de notre état-major. Il s'agit, vous l<3 savez, d'un rapport rédigé en 1306 par le che? de ce corps, le général Ducaroe, à la s-jrite ot plusieurs entretiens avec l'attaché nrrtitatre britannique, le colonel Barnardiston. Conversations sans aucun caractère officiel, ayant eu lîôu, ncm au Ministère de ia Guerre, mais au domicile privé du général. Discussions purement militaires, en. gagées à l'insu du ministre responsable, lequel rt'en fut informe que Ioj*squ'clles eurent pris fin. Echangé d'idées, où chacun des interlocuteurs avait eu soin de déclarer en commençant qu'il n'avait aucun mandat -pour parler au' nom de «on gouvernement. Combien d'attachés militaires dans d'autres capitales n'ont-ils pas eu de ces entretiens sans conséquence, dont les comptes rendus sdnt restés enfouis dans la poussière des cartons administratifs. Il m'arriva l'année suivante d'être appelé h faire partie de la direction politique du Ministère des Affaires Etrangères. On m'y parla des Donversatîons du général Duoarne avec le colonel Barnardiston. Dans oc sanctuaire, où se pratiquait le culte sévère de la neutralité belge, on n'avait pas approuvé qu'un attaché militaire étranger eût abordé de pareilles questions, même 3n des conciliabules privés, avec un de nos géné. [■aux en fonctions. On avait^signalé immédiate' ment au Gouvernement 'e danger de cette excur. »ion de deux militaires dans le voisinage de la politique, dont l'accès devait leur rester interdil et on avait obtenu qu'elie ne se renouvellerait ">lus. Si bien que, six ans plus tard, un autra >fficiec* "britannique, ayant voulu entamer une îonversation cïu "même genre, sur l'intervention le l'armée anglaise en cas de viol^ion & w>tn

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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