Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 13 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/d795718q84/
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9')ANNÉE. — Série nouvelle, - -N* 490 Le numéro ! 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Lundi 13 Mars 1916 BÉDACTION & ADMINISTRATION Jfin ras 48 la Bourse — HAYHE Téléphone. Le Havre n' 14,05 Diresieur : FERNAïîB HEUR4T f0nle$ tes communications concernan la rédaction doivent Ctrc adressât s f de la Bourse,Le Havre• LONDON OFFICE: gl, Panton Street LE XXe SIÈCLE Quotidien beige paraissant au Havre ABONNEMENTS Franoe 2 fr. 50 par mois. » ........ 7 fr. 55 p*r tMrnôStr© Angleterre.... 2 art. 8 d. par mois. » . 7 ih. 3 d. par tri neître Autres pays.. 3 fr. » pir mois. « . 9 fr. f> par trimestre PUBLICITÉ S'adresser â /'4c/ nmistration du Journal au Havre ou à Londres anjnîsi 4" pijô» Ofr. 41 la ligne Patitos anr)3n£03 V.paga: 0fr.30lallg oe Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de La Victoir», Paris, qui en a te monopole pour l'aris. Après a fête de la Sorbonne I;0- A V Siècle a eu ltt bonne fortune de «lavoir publier hier les éloquents aisoours ironwhct'a le jour même, à la fête franco-jclL'o ù l i Sorbonne, par MM. les ministres .'arfon de Wiart, baron Beyens et \ ander-relcle. ijans doute les auditeurs auront., eu jutant do p.aisir à les entendre que nos feoteiu-s à les lire. La plainte et les espoirs rv. ta Belgique onl été traduits dans 'in langage également magnifique par des ora. tours différents de manière et de wmpww-ment, et l'on nn pourrait dire, sans les avoir entendus1, ce qui a le plus l'auditoire. d" Méganoa littéraire du baron Bovcns, de la couleur de M. Canoji de Wkvil ou <Ui la fougue disciplinée do" M. V.aidorvcldc. Pendicl que nos ministres ont encore itoji^ l'oreille lo tonnerre des applaudissements bâtons-nouS do tour faire quelques critiquas épines nécessaires dans tes buissons de wsos qu'ils rapportent Ae«ctto fête cmdoire Si nous attendions seulement hivct-nwalro heures, peut-êtro seraient-ils moins indulgents. vis-à-yis de notre fran- bien, houb n'aimons pas d'entendre fcfire ù un ministre belge, surtout quand il a la valeur — encore uû peu nous allions «ire la célébrité — du baron Bc-yens, k qu'on alunit ton d'attribuer av.c prolétaires allemands les cltîojables sentiments partieu-licrs à in caste îles nobles, officiers, savants », etc Cette distinction nous parait parfait meut arbitraire, et nous prenons ln Eberlé do demander ù notre éminent ministre des Affaires étrangères f,ucJs lôac-i iife ii il. lait agir et sur quelles constata-lions il se fonde pour opérer, dans la mentalité <1 la responsabilité allemandes, une dBôntnîMWiUon owsi grosse de cdnaé-wiieàices. . , . L'ivicsse guerrière, l'ambition et la «kiau/té do la nation allemande ne so sànWîlles pas attestées,..depuis 'le i août 1915 jo>qu'nuk>urd'hui, par une multitude dt> témoignages de toute sorte ? Encore s il no s'agissait que d'établir «ne échelle de iîîMii-.'.i>"rt|iOa 1 Mais malheur à I Europe; et à la Belgique si les diplomates s'avisent «le (Kduire de la prétendue ou do la relative innore.we du prolétariat aUemaiid la. nécessité traiter avec indulgence lu nati ai tloi I MiiaWau disait, quelques, années •avant 1780, qco lu guerre est son industrie r7iathr)irie ! flotte conclusion téméraire et dangereuse, ii semble que M. Emilie Vuruicrvoldo lait d&à fiiili sienne. Oh 1 il faut le louer sons tàmm de n'avoir pas craint de proclamer, •on tertres discrets i] est vrai, le droit de la Frar v- sur l'Alsace-Lorrainc. Mais pourquoi t-d rions-nous le chagrin que nous avons é i'oavô en lisant dans son discours «'•qu'il ûudrffi pour que la paix soit durable, nie notre motlération soit éga'o à noire force «V... , ,. Chimère, illusion ! Do la mdfleration \is-à-vis des noa-combattajrfé t»ns défense : assurément. Mais viSrà-vis de la nation «lc,-.;a::idc ? Oue'He dlupw io ! Le peuple allemand n'est pas un peuple comme un autre : voilà t'cnseignéiinent cauital dp cette guerre. Avant lo -2 août. 1911. nous le fcro.vions. D'où nos erreurs, que le peuple a cxptées, héSafi ! ave,' -n ciiair, avec son sang, car cest tou-■ieuis le | 'iiple oui paiera les erreurs de ses chefs el dé st3 conducteurs. Si lEu-reip ■ victorieuse veut qu» la paix soit dura!':. qu'elle se fonde sur sa force, sur ta faihlesp* de rv.lemnane vaincue, sur ln nombre" et rcxcollence des précautions! ■prises, ll us do Ut, tout est vanité et rien que vanité. Voilà nos critiques, en-ioute franoliise et SB tenté amitié. • F. N. Patriotes belges à l'œuvre v T'/é sera un des spectacles les plus- beaux «ttnnl tous ceux que nous a donnés la ft'uiérro que l'empressement de milliers do Belges dispersés parla vie aux quatre coins du meule à voler au secours de la patrie attaquée. Ceux qui n'ont pu comme tant de leurs frère.-. leg.igncr le pays natal nour s'enrô-.ler dans les ranês de l'arinée ont tenu du •moins à mettre au service de la cause na-ijmiale leur influence et leur travail. Et c'est ainsi qu'on a vu se lever un peu partout pour détendre l'honneur de la Belgique con. ire ies calomnies allemandes et aussi pour exalter riiéroïsmç de nos vaillants soldats ces prêtres, ces religieux, ces savants, ces iiittiistiiéls, ces commerçants qui avaient en ii grandi uoirtbro conquis par leur travail et, 'la digniÉé de leur vie droit de cité dants les •pays étrangers. Nous avons sous les yeux quelques témoignage; <v l'oeuvre accom',t>jie ainsi en Angleterre el en Italie pour le plus erarln honneur du nom liêlse par un religieux 6m in en I, Bam Laurent Jarsse^s oui affirme avec éloquence au sein de l'ordre bénédictin ce pa-frinlismo clairvoyant et courageux que lui a légué son père, lo regretté député de Saint-NtcolflS.En Angleterre. Dnm Laurent Janssens a pris la parole à nlusieurs reprises, pendant l'été el l'automne de 1915, à la ca.l.liédrale 'le Sa!fe-i'd, à l'Ôrstore dn Londres à. l'Eglise rie Corpus Ch.risti de Maflçhester (tour célébrer nos araiids anniversaires nationaux ou rendre hommage à la mémoire de nos oMata mortâ pour la natrie. î.'émincnt wélat a aussi plaidé ln cause bel«e avôc chaleur (lovant des auditoire? italiens et il <i. de nlus. rappelé dans des conférences ou des études particulièrement awréciécs sur cette terre d'artistes les ri-ehesses d'arl dont les siècles passés ont couvert notre paya. On lie saura jamais à quel point des travaux comme ccux'-lft ont conlribué à créer cette atmosphère de sympathie éniue que rencontrent maintenant dans tout l'univers ciyi'isé, malgré les efforts surhumains de ter? ennemis, la Belgique et la cause belge. — I-e président du conseil, ministre des aliàire- étrangères a signé avec l'ambassadeur d'Italie à Paris une déclaration aux terrées de laquelle le gouvernement italien 7VVnr\,r.,, ,1,^. nonitllIoliAnc flonc NOTES OU FRONT Les deux derniers médecins belges prisonniers en Allemagne viennent dét^e mis en liberté Les médecins militaires Destréo, de Na-muir, et Bolanil, de Liège, iaiib prisohni rs le 2:i août 1914 à Narnur, viennent d'être libérés après plus de dix-sept mois de t.'''." tivité. Ils sont arrivés ii la frontièiXî suisse le 27 janvier 191G. Le doctcju' Deêtrée a bien voulu donner* quelques renseignements gur son séjour en A.lemag".. c ' ins d'entre eux presenteni un intérêt spécial. Le cuuv ., îttcîibei'g, où il fut d'abord interné pendant environ une année, renfermait. des prisonniers russes, français, anglais, qui étaient traités ave la plus granire rigueur. eDtrôe et Roland y; étaient les seuls Belges, Une épidémie .do typhus &'étant déclarée, lo camp fut mis en quarantaine peu dnint dix mois. Pendant tout ce temps, les prisonniers restèrent- conq .élément isolés, sans aucune relation avec l'extérieur. Le» quatre médecins allemands qui étaient attachés ù ce caniip laissèrent aux médecins prisonniers, qui étaient .au nombre, d'un trentaine, le soin de s'occuper dos prisonniers, ijiii étaient environ 10,000. rjrâc» à -.n 'o vouement admirtible, ces médecins réussirent ii enrayer complètement l'épidémie, mais uare vingtaine d'entre eux payèrent de leur vie le dévouement dont ils firent pre«ve. Le docteur Destrée semblait avoir gardé le plus mauavis sou venu de son séjour ii Wittenberg. Au bout d'un air ehvironi eDs-'T-éc fut transféré au pamp dn Zcrbst, 'ondir que son compatriote était envoyé Jans mo autre localité. A Kerbst, le régime était beaucoup moins rigoureux qu'à Wittenberg. Et cependant les prisonniers de Zcrbst qui avaient séjourné antérieurement dans d'autres endroits, se plaignaient tous d'£tre tombé,; dans un des plus mauvais camps do l'Allemagne L'un de médecins à.'lemands du camp de Zcrbst avait cependant quelque •esprit de justice et d'humanité. Quand il eut. jugé que les services médicaux du docteur Oesii'ée n« lui étaient plus utiles, il ne s'opposa pas -.à n mise en liberté. ❖ * éi Le moral do prisonniers, lajit à Wittenberg qu'à Jerbst", est én'géhéral 'fort" bon. Leiira' gardien^, par contré, trouvent la guerre interminubie. Et naturellement les prisonniers ne es font pas faute do répéter aux Prussiens qui les gardent que la situation militaire sur lo théâtre dea opérations forme un contraste frappant avec leur situation à eux prisonniers, puisque los Alliés «fiprisennent à peu-près complètement 1 Allemagne. Et les Boches d'opiner du bonnet. Leurs sous-officiers et autres feld-webels sont ù l'affût dn tous les cadeaux que les prisonniers peuvent leur donner. OirnmO un assez grand nombre de prisonniers reçoivent. des colis renfermant des biscuits ou du pain biscuité, ils no consomment parfais pas leur ration de pain KE- I.enrs gardiena viennent alors la leur mendier en cfte» chant à les apitoyer, parlant do 1 :ur nombruuse famille, de leur femme, de leurs enfants... Le personnel aîtemond des camps a été petit à petit envoyé sur lo front et remplacé par des prisonniers. Sauf la garde et la direction, la plupart d«3 cainps sont donc pour ainsi dire administres par des sujets alliés. Lo prisonniers confiante dams le succès final et témoins "de l'abaissement continu du moral des Allemands, ne manquent jamais une occasion do se moquer de leurs gardiens, qui ne comprennent généralement pas. C'est ainsi qu'un sotis-nfflei';r <illom<and, à qui le docteur Destrée répondait, un jour où q se plaignait de la mauvaise opinion d'es neutres vis-à-vis de l'Allemagne • «.Vous devriez mettre , sur vos ceiivturm.is, à '•'> nlace de « Gott mit. uns », la 'devise !.« Nous ne sommes pas des barbares », ne put s'empêcher de trouver en toute sincérité l'idée '-tellement excellente. Pendant leur séjour à Witto.nbcra, les docteurs Destrée et Roland, ainsi que leurs eom.puiinons de captivité, eurent 1 occasion d'entendre sauter la poudrière (le la ville, la plus grande de l'Europe d'après les Allô nianids. Six à huit cents personnes y perdirent la vie Des débris de pierres lancés par l'explosion retombèrent jusque dans le camp, situé cependant à plus do quatre ki'o-mètres. et plusieurs prisonniers furent projetés par terre par suite de l'énorme déplacement d'àir. Les docteurs Destrée et Boland ont immédiatement repris leur sc-rvice. A. M. 6e joars&i ne peut êfre ^ea«2«i fjHS 10 ëEMTIMSS 031 I en Aîsgleterrs, 5 ssiats ea Uollmûe le numévsi, Lashasseaus sous-rârâi —.—110(( une prime de 10.000 francs Lo torpillage de la. a Louisiane » et du u Silius », a provoqué au Havre plus de colère que d'émotion. Notre confrère le.c Havre-Eclair » se tait l'interprète des sentiments de la. population havraise en offrant une prime de 10 000 francs pour le premier sous-ma.rin coulé ou capturé autour du Havre. Voici en queils termes il annonce Sa décision : <i Havre-Eclair » tient à la disposition des autorités compétentes, pour être ver. sée aux ayants droit qui seront spécifiés ci-après une prime tic dix mille (10,000) francs. Gette somme deviendra propriété de l'équipage de tout Siâtimeni français armé in guerre et monté par des marins de l'Etat qui aura capturé ou coulé, dans un ' rayon do dix trille marins autour du Havre, un sous-marin ennemi. — Pour donner l'exemple de l'éùonomie à ses compatriotes, M. Mac Kenna, chancelier de l'Echiquier, a décidé do renoncer h e "Pacte fli Havre" et l'opinion Mie Excellent article de M. Pierre Nothomb, (Uns le Correspondant du 10 mars, sur « le Pacte du Havre et l'opinion belge » M. Nothomb en expose ù grand traits l'origine, l'intérêt, les heureuses conséquences. D'aucuns ont voulu y voir « marquée la volonté de la Belgique de rester neutre après lu guerre » I Illusion. La Beh/ique n'est plus neutre. Loin d'annoncer qu'elle lo redeviendra, lu Déclaration semble annoncer le contraire. Elle se survit certes dans certains de sçs effets, comme dans le droit à la réparait >n qu'elle a fait naître dans lo chef de la Belgique contre un adversaire injuste. Et le devoir de nous rétablir subsiste encore dans le chef de nos cautions, appelées par nous lo jour où l'obligation indivisible a été violée par deux des garants. Mais, en fait, la neutralité belge a vécu. Nul doute d'ailleurs qu'elle nous à dans le passé, endormis el désarmés. On'dit que le Parlement doit soi prononcer au préalable ? « Spectacle 'pittoresque, dit M. Nothomb, d'une • asscmîbléo ayant seule compétence pour décider qu'une vitre est cassée, alors que le oou;p do poing | date do deux ans n !... La Déclaration n'est pas un point, d'arrivée .mais un point do départ. « Sans l'engagement du M février 191G, la base juridique do nos négociations à venir serait encore, le jcir venu de ces négociations, lo traité même de 1830, pulvérisé dans ses parties essentielles d, ;iuis dix-neuf mois. Nous avons désormais pour la préparation de notre avenir, en communauté avec n03 alliés, un ter-raln bien déblayé et résistant, n , , ; lîtj.e-garantit l'indépendance totale de la ; Colgimie et son intégrité matérielle; elle lui ni'ôniét indemnité et aide financière; elle associé enfin dos à présent le gouvernement belge aux négociations de paix. Quant aux désirs des Belges concernant les réparations territoriales qu'ils attendent n le gouvernement belge, —■ écrit M. Nothomb, — semble n'en avoir jamais parlé, prisonnier do sa délicatesse initiale, si conscient de représenter un peuole chevalier qu'il craint peut-être do paraître intéressé tiens une guerre qu'il na pas voulue ni cher, o'uée cl ofi il n'est entré que r.our la défense, du Dr.lit. Ici encore, les Puissances alliées ont compris notre sentiment'et ont parlé 'es premières. En confirmant publiquement notre droit de négocier, elles nous onl invité à faire oumaîtro des i eve' die-ations qu'elles rïfviricnt et dont ln réalisation ne pourra leur détvlaire, puisqu'elles auront nomme effet de nous renforcer en même temps qu'eHes-mê-mos. n fil ins enooro ces lignes intéressantes : « Etat faible et sa."s frontières dépourvu do loule, défense à l'Est ? Etat neutre entre des puissances hostiles l'une à l'antre — et vis-à-vis de l'Allemagne, je lo répète pouvons-nous mftfne concevoir une neutralité? — «minent pourrions-nous jouer efficacement notre rèle ? Nous savons que si elle se place à un point do vue égoïste, la France ne peut êtro en sécurité qu'on annexant la Belgique ou on renforçant la Bolaiqne et que pas un Français ne peut envisager la première partie du dilemme: Nous savons nue l'Angleterre ne peut supporter que l'Allema. gne le.'iehe è l'Escaut ou à la mer flamande ou britannique et qu'elle doit, î> -^eine d'Aire nemél'itllemént menerée, rejeter à l'Est, derrière nno nalion libre, grandie et bien aimée, la leilion de proie oui n'nbdiquera point tout d'un coup. Les Puissances le savent commo . nous et agiront en conséquence. » En somme, article clair, substantiel et juste-. Félicitons M. Nothomb de l'avoir écrit et le Correspondant de l'avoir publié. L'admirable s^oral de nos soldats LNI , LETTRE EMOUVANTE D'EN JEUNE IH.ESSÉ CONVALESCENT Un do nos lecteurs d'Angleterre nous communiqué une lettre vraiment émouvante. S'intéressant à un de nos jeunes soldais blessés soigné dans un hôpital anglais, ii lui avait au cours' d'une visite proposé une-place dans une maison do commerce, place que l'état do sa santé lui eût donné le droit d'accepter. lit voici la lettre qu'il reçut le lendemain d • ce ié'unc homme. On verra nuelle élévation de sentiments elle révèle une fois (le pins-chez nos braves soldats : . « il Ion. cher Monsieur, Vous »£ pouvez vous figurer combien voire chmïnante visite d'hier m'a [ail plaisir -le suis (oui confus des dérangements il ne v'ovs vous êtes causé à vous-vv'-me, et je ne suis comment vous en remercier. Je nous' dois aussi une grande reconnaissance Ile raine (lue vous m'avez laite. Cela m'a nrflvvé combien généreux et bon était votre co'iir, el combien voire dévouement vous massait toujours à faire du bien A ceux qui mus entourent et gui vous ennuient si souvent. ... .Ic.ni bien réfléchi depuis, et Monsieur, loyalement, honnêtement, \e na puis pas accepter. .le suis feune et fort: ie puis supporter sans fatigue un grand nombre d'épreuves physiques ; je me dois, moi., jeune gosse-, .ou' salut, à la délivrance de mes cher s va-rcnls. Je ne pourrais pas. sans honte, mettre ma vie é î'abri du péril alors que'tant de jeunes gens plus âgés et de pères de familles souffrent et s0"t en danger. De plus, j'ai un chef épatant qui a tout fait pour nous garder, mon compagnon et moi. II. a vingt fois risqué sa vie pour nous, s'erposant sent de peur de nous voir blesses ou lues. Il nous a donné son amitié cl nous traite en amis cl c'esl cela surtout. qui me ferait Invt souffrir plutôt que de le militer de mon plein gré. PermeUez-mol, si un jour il nous arrivait malheur, de pouvoir alors recourir â vous, mon cher Monsieur. J'espère que je ne devrai jamais avoir d envisager cette triste éventualité cl. en vous remerciant encore du plus profond et du plus sincère de mon cœur, je vous prie, Monsieur, d'agréer mes plus respectueuses salutations. » Cette lettre qui est bien d'un héros ne fait-elle pas è la fois honneur à nos soldats i i ,.K/vfc 9 DERNIERS HEURE Communiqué officiel français la nnm de vsm Paris, dimanche, 15 heures. AU NOBO DE L'AISNE, la lutte d'artillerie a été très active dans la légion du Bois des Buttes, au sud de Villo-aux-BiJî3. SUR LA RIVE GAUCHE DE LA MEUSE, bombardement assez intenso dans la région de Béthincourt. SUIS LA RIVE DROITE, UM petite attaque allemande à coups de grenades, -près du Bois Carré (Cûto du Poivre), a été facilement repouH=én. Le bombardement reste violent à l'est Un fort, de Itouaumomt et dans la région du fort de Vaux, où l'ennemi n.. fait depuis avant-hier aucune tentative nouvelle pour aborder le plateau que surmonte le fort. EN WOEVRE, hier en fin do journée, après une préparation d'artillerie, les lemands nous ont enlevé, au cours d'une attaque une. petits tranchée avoiisinant la r ' nord d'Eix. EN I/)RRAINE, quelques rencontres de patrouil.es à l'oue-'t d'Arracourt Aucun événement importent à signaler sur lo reste du front , On LES TROUBLES AU MEXIQUE Washington, 12 mars". — Le général Car-ranza a demandé l'autorisation pour les troupes mexicaines de poursuivre les bandes de Villa jusque sur le territoire des Etats-Unis. La rentrée du cardinalMercier à Matines a été accompagnée d'incidents ? Nous trouvons dans' lo « Journal des Dé bats » du 12 mars, cette dépêche énigmut -quo : . 'i Lo correspondant du « Tyd n en Belgique mande à son journal qu'à l'arrivée du ourdi nol Mercier des incidents se sont produits, sur lesquels on ne pourra se prononcer qu'après la guerre. Dès son arrivée, lo cardinal Mercier ia publié une lettre pastœnalo invitant les fidèle; à prier ardemment pour la jusio cause di leur pays » LESFAITSDUJOUR Les journaux italiens continuant à se livrer d tonles sortes d'hypothèses au sujet de la situation parlementaire, le correspondant de l'Echo de* Paris fait remarquer qu'elle tenil uniquement d resserrer plus étroitement le faisceau de toutes les force.-nationales, et d imprimer d fa guerre vw impulsion plus vigoureuse. S » - -"ivvvwvwi D'après la Morgen Post., il y a eu au conseil municipal de Berlin une séance (ré-agitée, en raison de la très grande pénurie des pommes de terre. Le socialiste Wurw reûd en a attribué la responsabilité au gnu vernement, dont les mesures onl été inefficaces. Le bourgmestre a reconnu que le ir censément du 24 février a fourni des résul ta-ls inférieurs à ceux de l'année dernière Les arrivages ont également diminué, ci certains jours même II n'y Cn a eu aucun wwvvmi Un incident entre la Roumanie et VAu triche : bateau italien Hedviga naviguai sur le Danube, de Bender à Giurgevo; pour suivi par un monitor autrichient il se réfu gia sur la rive roumaine: le monitor fu contraint, par les gantes-frontière rov mains, de s éloigner. Il y aurait eu éehangi de coups de fcik S'il faut en croire une dépéclie de Buca rest-, le ministère Braliano est maintenan complètement d'accord avec les chefs de l'op position interventionniste cl sa sjtuatio■ est vtus solide que jamais II semble nue sauf le groupe Marghiloman. lui-même Un ébranlé, la nation entière soit maintenan unanime à vouloir sg rapprocher des Alliés vwwwwwV Une dépêche de Washington dit que le fonctionnaires du département d'Etat cons dèrent comme grave 1'allaque du Silius. Il en attendent les détails complets ; si /' Silius a été torpillé dans les circonstance décrites, ce torpillage est contraire au. assurances données aux Hlals-Unis pu l'Allemagne et VAutriclic-IIongrie. La déclaration du comte Bernslorff ri mise, à M. Leasing, et dans laquelle Herlii rejette sur l'Angleterre les responsabilité, de la guerre, fait remarquer l'empressemen de l'Allemagne a accepter l'usage des sovs marins suivant les anciens moyens de l< guerre navale. Ce document accuse encore t'Angletern d'avoir rendu impossible la pratique de h guer-re commerciale conforme au droit de gens, en armant les navires marchands. twvwwwm ■ La première conséquence de l'état tt< guerre, au Portugal a été l'union nationale La séance du Congrès où le gouvernemen u exposé la situation a eu lieu du milin d'un grand enthousiasme. Les chefs des dif fircnls partis politiques ont proclamé leu, solidarité patriotique et promis leur con cours pour la formation d'un ministère na lional. iwwvwmi La légation iu.rque d Berne publie w< communiqué démentant les bruits gui on couru dans la presse sur un atlenlat dtngi contre E river pacha et des troubles qui au in,ie.nl ou lieu A. ConsLaalinûplc et à Smyrne FRANCE «Se BELGIQUE LA FÊTE FRANCO BELGE DE LA SORBONNE Les discours de (VIM. Deschanel, Barthou et Steeg • La fête organisée samedi après-midi à ta Sarbonue par l'Alliance fravco-belge, sous •a présidence de M. Paul Deschanel el avec le concours de la « Revue hebdomadaire », a obtenu le plus grand succès. Sur l'estrade, autour do M. Paul Deschanel, avaient pris place : S. Ex.. le baron Guillaume, ministre plénipotentiaire de S. M. le roi des Belges a Paris; M. Painlevé, ministre"<io l'instruction publique, représentant lo gouvernement; M 'e baron Bnyens, ministre des affaires étrangères de Belgique; M. Carton de Wiart, ministre de la justice ; M. Véiuférvolde, membre du Conseil des ministres ; M. Bar-iiou, ancien président du Conseil des ministres; M. Dalimier, sous-seciétaire d'Etat •ux beaux-arts; M. Steeg, sénateur, ancien ministre, président <lc l'Alliance fra.nco-bol.ge; M. Bniuet, ancien bâtonnier du barreau le Bruxol'es- député de C'h irleroi; M. Ramoisv. secrétaire général de l'Alliance franco-belge; M. Fernnnd Laudet, directeur do la « Revue hebdomadaire », etc. M. Ravmond Poincaré et Mme Raymond Poinciué étaient entoarés des membres de 'u légat'ou do Belgique, des membres du •orps diplomatique et des représentants des *runds coups de l'Etat Nous publions ci-dessous les discoiu's prononcés à cette occasion par MM. Deschanel, Steeg et Barthou Discours de M. Paul Deschanel président de la Chambre des Députés Monsieur lo président de la République, Mesdames et messieurs, Les organisateurs de cette émouvante réunion ont voulu en donner la prôsidenoe ù un lionimo qui, né à Bruxelles d'une mère Liégeoise et d'un Français proscrit, est comme un lien vivant en* tre la Re'gique et la France. Pormelitez-lui d'évoquer un souvenir qui est en môme temps un symbole. Lorsque, il y a soixante-cinq ans, la libre D;-l-«ique offrit à nos pères son hospitalité .génô-nèuso, ils oonçuront l'idée de fonder ù Bruxelles <- le Gollùgo de France ù l'étranger ». Victor Hugo devait y enseigner la poésie; Edgar Qui-nel. y rouvrir sa cJiaire du Collège de Franco; Emile Deschanel, sa chaire de TEcolo normale; Lamoriciore, Bedeau, Gharras devaient y ensei-cmer les sciences et l'art militaire, comme h ''Rrolo v>nlvtcrhnique: ChaHemel-Lacour et Barri i, la philosophie; Marc Dufraisse, le droit: Ras-oail. la r-liimie: David d'Angers, la statuaire, etc. Aujourd'hui, voici que, à travers des circonstances plus tragiques encoro, le noble dessein des pires est repris, sous d'autres formes, par les fils, en des associations comme celle crue vous présidez, mon cher Sloop, avec l'autorité d ; volro caractère et de vos services et avec l'é-minnnto colKivirat.ion de Louis Barthou, et qui •vnnfïrfo aux Bflg^s reliés on P^lffiaue u^c aide frMi^'nclle, comme celle que (logent MM. Coo-•vxmon cl T.nuîq Marin, et rorn,m,->. celle que ie nréside. mnî-m&mc, où nous éludions les rola-*fnns intellectuelles et économiaues, — assocta.-'*nns qui toujours, j'en suis sflr. travailleront en-^m^lo. ouisati'eiVes ont. m£mc programme et •nftmc but : rendre plus forU nue jamais les upns qui unissent les deux peuples. Je salue donc comme mes compatriotes les belges illustres présents ù nos côh'ç • M. r^rfnn d ' Wiart. ministre de îa hislico et vice-président fin r.nmfteii, aussi fin lettré qu'habile homme d'Fjlal. que nous avons été heureux d'accueillir ^ f'Tnst.ituf do Franco: le baron Be^ens. ministre des affaires éfroncères, qui poursuit avec '«ni d'éclat la tradition de son père st reerretté, don* nous avons m les r>a,<res saisissantes sur les or icônes de cotte guerre: M. Vandorveide, •n\a,nd condïK'Teur d'hommes par sa puissante '•lomience et rwr ses admirables dons d'organisateur: le b«non Guillaume, oui représente avec •,r»e haute distinction la Belgique ù Paris, et le •'•i*bre poète Emile Vertmeren, si pénétrant, si •>riô. vu surplus, est-ce nue Belges et Français ne sont pas tous maintenant comna.triotos? Oui. le -nalheur nous a fait une se'de Ame. un seul ^iir. Vous sr^nim^s vicUmes de la piAme folie 'l'orgueil et du mi'me cuot-a.pens. Nous luxons •^onr la même cause, pour la justice indigne-•viAnfc outragée. T.'Mlfvmnrrnp a violé a ver nr»>-nôd.italion le territoire d'un Etat drv.nl elle-même n'ait, rroran^î solennellement, ù nlnsieurs rprvri-•rs, rinvio'abMUé : voilà la forfaiture rrue rien. <om*ns; no nourra laver; voilà la ladie de sang *£ Macbeth t Tes deux éléments dont est formée la n^tio-belge se sont fonilus. sous les coups d<> la douleur, en un métal Indissoluble. Mais ta Bel-Hane. nuy vony du monde, n'es^ Plus seuVmenf j un peuple hére.îcpjc et martvr, elle est plus que | •pK, file est 'a perconm'HoaHon d'un principe ! ï^erg. Vi-dcssus de toutes les forces polit-'oues • militaires, elle est dovenue une force unb'er- | •Hle-cont/re lanuePe toutes 1rs arméos du m^nde ^ peuvent rien. D^ns l'échelle m^rale.elle s'e^f v'evée an snmmet de l'humanité, car elle a fai? j m, droit l'offrande de sa vie. ' Ln Belgique dit à l'Aillemagne : « Tu tiens ma 'orre, mes routes, mes chemins de fer.mes afe- ' •iers, mes ports: tu tiens les saints autels, nue ' i as snuiltés; tu tiens les fAmr>e<aux dos v'eil-•ards, des prêtres." des enfants ot des femmes. :-"e tu a=: éventrés ef é^org^s: sur le<ï rir^of rfo mos temples, sur les débris de mes trésors .a«|is-•'ques, sur la cendre de mes villes assassinées, ■i as dressé un monument d'infamie, n'v •ommissîon d'enquête a fixé à jamais pour l'TTfs-oire vengeresse — car ces Allemands, qui soient parler de la décadence française, ont ag-mavé leurs forfaits d'un sa-disme abjectI — mMs lu n'as p?ts les Ames; comme aux temps duc d'Mbe, l'être moral t'échappe; il "éehanpe et il le méprise! n Chère et noble Belgique, notre sang coule nour la liberté comme ton sang a coulé pour •otre salut. Ta chair est notre chair. Ta sublime •ésistanec a sauvé notre civilisation. Ofi nue tu -ois. en tes fils dispersés, en tes fils opprimés, -«n les fils morts, en tes laboureurs, tes artisans, ♦os ouvriers, en tes travailleurs de la pensée et 'ie la plume, en tep soldats opiniâtres, en tes v-hevins et tes bourgmestres sans peur, en tes ■ï'-élats pour qui la foi ne fait nu'un avec la vmne foi. en tes gouvernants, en ton roi. mii : rait penser au mot de Kant : " Deux choses me •rmolissent d'une admiration toujours grandissante : le Ciel étoilé sur ma tête et la loi moraJe clans mon coeur »; en ta reine charmante, tout courage, elle aussi, tout intelligence et tout dévouement; A Belgique, ô .ma secondo patrie, je l'énôro en loi la pure cime de l'idéal : l'honneurl Et çious, Français, en cette heure de danger 3l de gloire suprêmes, renouvelons ici le ser* ment sacré do no pas déposer les armes avant [1 avoir rétabli cette loyale ot fière nation dan£ 5a pleine existence f Vive la Belgique libro et glorieuse I Discours de M. Louis Barthou ancien présKtent du Conseil Monsieur lo président de la République. Mesdames, Messieurs, Pi lente et si incertaine qu'elle soit dans sa murehn. il ne faut pus reffiser do faire crédit ft la véritw. Quand elle vient, à son heure, elle os. d autant plus inflexible qu'elle s'appuie sur 1j témoignage réfléchi et impartial du t^mps4 co juge incorruptible qui fait justice h fous ». La tragédie dans laquelle la neutralité de la Belgique a sombré apparaît d,. plus en plus r,u mmwle étonné, ému ot indigné de tout co au'iî sait, comme le plus od'oux des crimes collectif qui aient ensanglanté et souillé l'histoire Iiu-rnaino. Aucune circonstance aggravante soit dans la préparation, soit dans l'xécution, n'a ma noyé h l'horrible attentat. Mais il no suffis pas d'en rattacher la préméditation aux événe» monts qui l'ont immédiatement précédé. 11 fauf! remonter plus haut, jusqu'aux origines même d'une race nue les siècles, ù \ri nrendre dans son fond, n'ont réellement pas changée. Les Aile-mands. rués sur l'Eurono ne diffèrent pas do ces Germains dont César dénonçait avec nno précision accablante la barbarie, la perfidie, la 'rabison, et qui s'honoraient des ^'r»Is commis au fV'l/i rlf>ç; fro^nfriAre»; fie la oi'è CoMe raee de proie est restée elle-même. File s'est abattue sur *a Belgique avec des raffieemenfs de cruauté, ot rhvpavrîsle dont la doctrine, froidement exposée ot evniauemerii «o^lUée. r.-lî- . ivo (V-os les écrivains nulita'res qui' lui ont dicté les lois d'une guerre implacable. C.'i^L Clau^'«.;iz A1w-écarte la medérafîon comme une absurdité, cfr qui oppose au droit (tes gens l'emploi illimUn d^ le force brutaJe. C'est von Hartmann nui affirme la néces^Uô du -réalisme militaire nue le droit internat ton al ne doit pas parabsér. C'est von Bernha.rdi qui laisse à la diplomatie le soin d'nr. ranger los auéstions éninouses nù la morale semblo menacée. C'est von Hirudanburg. r»T.o-tro. par humanité, de la guerre inhumaine « C'est von Tlaeseler. l'évlucateur du leromnrinz, qui veuf, édifier les temples de ln rivilisation sur des montagnes de cadavres et nui voit dans lo pouvoir do conquête la plus haute expression de la loi morale. F.t ces maîtres qui commandent trouvent, des diseipjes. je veux lire des bourreaux, qui exécutent. En Belgfoue. von de.r ot \'nn noiow. pour ne nommer crue les chefs responsables écrivent en lc"res de sang ^ de feu la lam^7itablp histoire d'une persécution svstémalimle. confiinue çt odîeu=c. où la rage s'exasnère contre la fierté héroïque d'un neunte nrandi iusou au marlvre par son Immortelle défenso de ses fovers envahis, dé son droit fonlé aux pieds, de son honneur meurtri ot trahi. Se souvient-il encore, après tous ces crimes, tous oes deuils, foutes ces ruines, que la falto de son orgueil insatiable a aecuniulés. se souvient-if encore, le kaiser d'AIlema.gne. du toasî qu'en 1910 il portait. & Bruxelles même, .au roi \U>ert Ter pour l'assurer de son amicale sympathie? % souVleni-il. après la chute, ou'il a or» donnée, de tant do monuments incomparables où palpitait un glorieux passé, d'avoir, d«ns ca même di.scours, affirmé sor^ culte pour l'idéal e| son a*'îmiration pour le l>eau? Je ne crois nag qu'il puisse entrer du remords dans une telle âme, faite d'hypocrisie et d'audace, de bassetse et de cruauté. Comme un nouveau IViéron. il a longtemps joué un rôle ot trompé le monde. Puis, l'heure venue, il s'esl dAvn-^rjué et il s'est révélé lo digne héritier de Frédéric II, qui disait : « L'article de droit est IMfairo des ministres : il est temps d'v travailler en secret, car le« ordres aux troupes sopf donoés. •» Les ministres de Guillaume II ont travaillé. Ils ont fait de l'article de droit leur affaire. D'abord. ils ont proclamé la loi de nécessité, de la nécessité nui ne connaît noint de" loi ! Tls onl avoué la violation du droit, auquel ils ont promis de fa«re nlus tard rénniMiV.n. Puis, ils ont cherché des excusés rétrospectives dans des do cuments dont ils ont dénaturé le sens avec le cvnisme. traditionnel dans le rovaume de Prusso. oui inspirait à Bismarck la finisse dépêche d'Ems. Selon la forte parole de Chateau* briand. ils onl déshonoré Vur 'rime. Mais la nivvV.a,-. rip in Belrrffjue rosle inlaeie.Avant commo pendant la guerre, ce noble peuple n'a rien faiÊ rontr^ son de^'oir. il a fait fout son devoir, il a fait plus que son devoir. i> oe sol envahi et opprimé. des héros se sont levés, cilovnns ou sol» dats, auxmiels lo roi Albert lor a denné l'exemple de toutes Tes vertus — ln fermeté d'âone. le con^arre tra.nouiPe. la dimilé (1ère et confiante —* oui font les grands soldais et les grands ci'oyens. Ftnfre les deux souverains rrue la tragédie a m if? aux nrises. dont l'un détend à 1a pointe d'une énée lovale les derniers lambeaux d'un navs où llionneur n'est pas p*rdu. et dont l'autre nro* jYir>np pptre les deux fronts où il a remporta d'énhéTnArec victoires; une nme mrf»:<Me a"i nfPS» sont rinévif.obié ch A liment.le monde a pronG7rfîé et il a devancé le iugemént d-» l'Histoire. f^eaM' ment, cette Histoire, il no suffit pas de l'a»'en• drr. il faut la f^îre. Autour de Verdun, nos sol. dats la font. Comment dire re nu-', nmiQ de,, «nns? Onels mnfs trouver pour élever notre rc-ennn°issance iusmi'^ leurs s^eriqpos nolrp n'éf| iusou'ô leur abnén-alion sublime? Nous leur de vons. h ces soldats de Froncé, de fonte i- T^n-op.. unis pour le m^me devoir, sans distinction iVnnïnlons. (le eendilions ou île emvanees. et. an'flncnn blesnième ne poiùm diviser, nnns leur devons tenl do c'eîre. tarit de fierté, te ni d'ewnér^nee. nue les vo'x enrruplrlces (le ln n°ix -Ucmnede. Inel.M mennoenle.5 et tanlêt eares-fifinles; ne p.nr^'îepd"nnl î>"S însai. ?l nnns FMMea fi la Rwlsiniie et & la PerBie. ces deux ernvs d'exil nul. avnnt s"1-! Ivi*. ont rlroil à ln ni."-me rérinrnlinn; - (ldMea ^ nnlre M«aee et 6 noire t.erreine. mie ne.13 voulons, nnree nu'elles sont ft nous et au elles ont pende"! nitnrmie-e^n ens. =o"ffert nour nous- - fidèles A nos slllés auxquels nous !io

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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