Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 14 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4q7qn6064m/
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!22e.£NNËE. — Sérienou▼elIe.--3^• 9&L Le numero: 10 Centimes (5 Mardi 14 Mars 19i6 ABONNEMERTS Franes ....... 2 ff. 60 par» mots. » 7 fr. 60 par tri mostra •ngleterre.... 2 sh. e d. par mois. V*a^ ;-*•*«" 7ah. 6 d. par trimastrs Rirtre» pays.. 3 fr. » p&r mots. •. 9 fr. » pap trhneatre REDACTION & ADMINISTRATION 28i« m dB !a Ebbtsb—IE HAYRB Telephone i Le Havre n* 14,05 PUBUCITÉ S'atfresser a /"Administration dajourn&l '^BU Havre ou a Londres Annonoss 4° pagat Ofr. 4a la llgna Petltesttrmonces4'page:Ofi".30laHgn9 towtt* ies communications concernan - Ia redaction dowent étre adressét» ■ %^m ,rae de la Bonrse,Le Havre* Zes petites annonces sont égalenvenï recues d la Sodêtf Européenne de PttBlicité, xo, rue de la Vüstoire, Paris, qui en a le- monopole poar Pans, i LONDON OFFICE^ 21, Fanion Street QuotMien YPRES )K)«- De beaux vers d'Bmtle Verhaeren ■ ~'.irt ,'y, I "MMMUMAMMMMMjtf' Aii cours die la féte de saraedi a la Sor bonne, M. Albert Lambert flls a dit, aux fcp$audissements de l'assisiance, trois beaux poèJBés dvEmile Verhaeren : Ceux de liége, Ypres et A la Belgique. Ce dernier a para dimanche en tête du Figaro. Nous Jevons a raroaböi'té de lilïusfcrepoète dépouvoir donner aujourd'hui a nos lecteurs ie regen, du poème écrit a la gloire d'Ypres : . Le.« Nieuwe Courant » a pub-lié 'dans son "oaJaniéro du 27 février," un interessant artiele d'undfe ses 'coüahorateurs qui a, dit-il, réussi &.se, faufiler en Belgique pour y étuxMer l'etat de l.'opinion publique. Notre confrère lioliandais consacré la plus .grande, portiek dé son article a .mónfc*er qw«i les Be^s .- n'on't; pas perdu,cororage : t*;?v*s espèréii't en la vüctoïi* finale, malgré les efforts des Allemóiids.- pour les dóemv-ager ,É(ju, p^a. fflamand - sülPtout, note-t-fl 3la confiance 'est' restée entière vau ooint qn'on e>5^•efér^• que'"pour' Paqués .les AüeöJaüds a-es'ont «Sté'délogés de Belgique. Cè témoifanage d'ur.journaliste ïxoutrp fe^ ipreciéux et"nóus Ie si^nalohis avec jode. lie rédacteur du « ' 'leUwe Courant » aiouit-j que l'opïnion a regard des Hollandais 'n't?st jtis ra^veillanitef et.qu'il n'a pas renoontré un Beige qui voulüt pour son pays d'un :\i-'crci3sQM- ii \m portrait éi détanr de Liège 'ie Correspondant vient de publier dians ^Ss sjfflionettaa d© gaerre (numero dta 10 mars) n» beau portrait öa general Leman, fcoramage car4 fois mérité au défesnseur de •Oo n'a guène dit .jusqpiïci «ja© eest & Oégc m&me que Georges Lemen est ne. A- wai dlre, sa jeune^e se passa a Bru«ell€8 oü son pere, oapitaine d'artillene, etait KbeaveoMi profeaseur è PSEoole militaire, ei c'est d&ras l'Athénée die la capitate qu'il fit BSn étaiblisseineirt supérieur dte premieir joiiire. La réputation_entdevmt telle que des riföv«B y arrivaient des" pays loin tains • düi aapon, de la Serbiej de la Bulgarie, de- la BRöTKnanie et d'ailleurs. Sous sa vigoureuse impulsion, tous "les *ours reotirent une orieniation nouveüle,claafqn© theorie donna lieu a de nomhreuses ap [du seuil, Dims dNurue pierre,il scelleun peu de son orgueil. Vientót la voute immense éclairera son arche Du v/p^age qaolidien de-- l'asire^en..twirch.e, -Fandis que son compkór a- lui étalera %» btxel têmêbreux '.eï'Ut&sant de ses drops, mt pied du seul piüier dont le chaplteau s'orne Bfané achmUe 'mêlee aux fléurs d'une viorne. Et puis, Ne saü-ü point aussi, Kfu'auje fours de la procnaine année, JÉSafessss les pignons, les toits, les cheminêes Se camera dans Vétè «Tar, Unique, immense et droit, Le beffroiS |amais irester livresqwe, mais servir a. .un pit bien determine: Ia guerre et la defense fen pays. . LE GENERAL, LEMAN AVAIT PRE VU LES 305 ET LES 420 ' On en aura -une preave topique dans oelte jftöacdote' que conté le Correspondant : k Le commandant Pétri, 'adjoint d'état-roajor, tel xte-nos offciersi d'artiltórie ]es p|uj» distingués. 'Alors, , &?$&& Gréce è la. grande (Hoche aux potitres suspendwe, Vpres imposera son Ame a Vétendue. Ghacim sera d% accord avec ce battement Pour en rythmer sa (oie ou son ressentiment. Le cceur de la cilé pacifique ou guerrière Vivra et 'boridiTa dans cc iorse de pierre; Comme s'aüache au sol son beffroi indampte, Elle enfacinèra dans tous sa voUmtê;- ^W:* Plulót que SainUMartin dont est prqche le temple, Son beffroi lui sera, le co'nseil ét l'èxemple: Il dira le passé, il criera Vavenir, Si bien qu'aux iofyrs lointains, les races d, venir Ne"." pourroht croire brau - ■ Öwe ee térrww. de tont de gloirë N'dit autheniiquemeni étê, Vans' un rhorëeau d'étètnUé, Sculptê. ' En vain les temps de -decadence . el de nine, Planferontils leurs couleaux noirs dans sa poï» [trine, En vain, müle ouvriers, avec leurs métiers clairs, jS'era irontrils ensemble, au delA de la mer, IiSstaller leur travail sous quelqtéautre controle. Jamais la liaut beffroi ne quittera son róle D'etre la majesté, la force et Vornement D'un beau del bleu.rempli de nuages flamands. Uélds) pöur qu'il croüldt, hélas! il'a fallu Qu'un people descendit iusqu'au crime absolu, Et niant'ta fiertê et Vorgueil de la guerre. Se fit traitreusèment et bdssement incénd&aire. Les Halles, et . Saint-Martin et le beffroi . S'aUumèrent' tous ó. la /oisj Et mélèrent leurs flammes ■En un, immense brasier d'dmes. Ce que la ville avail conquis oVstinêment Au cours des temps, ■ En■ sa- croisSance triomphale,' Et ses chartes, et ses déerets et ses annates, Et sa tenace ardJeur.et son courage altier, El le renom europeen de ses métiers, Et surtout l'admïrable et gothique visage Que Vege lm avait fait et parfait d'Age en 'dge, Tout fut brulé et lentement. anéanti Jusqu'au ras de ia terre, EUfes ,quA ëcla-ir:fou^de'ffiEte et de colère Ooit auiourd'Rui lllumvper le cceur de ceux Qui out cru voir avec leurs yeux Et dans les feux Et dans les eendjes j Se' lordre de douleur et crier ^isqu'aux deux 'La Flandre, i Aoüt 1915. ïectóonne les moyens d'attamie, on augmenté le caitbre des canons ». Les auditeurs suivent avec •im intérêt palpitant ce debat fort eride pour les profanes. La demonstration de Petri était d'une logique Jimpeccaöle : étant données la force d'attaque de 1'artillerie de siège et la puissance de resistance des outrages bétonnés, des ■forts analogues a ceux d'AsMirfeiople devaient résister tengtemps. Mais le igénésral toumait dans son cabinet de travail comme un ours era cage. Enfin, au milieu d'un profond silence, tl laissa tomber ces paroles wraiment propliéüques : « Sans doute, ' sams douie, les eanons aetuels ne détrui-ront pas ces •forte, mais pourquoi ne créerait-on pas un mortier de 300 maiimèftes qui en aurait facflement rateon V II faudrait travailler a cola. » D'aucuns -puirenit eroirc a une simple boutade d'un hoimme qui ne voulait. pas se rendre, même a residence; il n'en est pas moins vrai que lë general Leman venait do prévoir le 305 aufcricüiteai et Je 420 allemand qui firent tomber les •forts de Liége, de Naaiiur. du Camp des Remains, de Xvaefhem, de Wavre-Saiïïte-Catherine, de Lierre et d'autres encore de i'enoeinte d'Anvers et modiflèrent toute tes theories de la fortification moderne. Il ne croyait plus a l'efficacité ainfaillMe du ïnéton et c'est ce qui l'avait ■"èxoité a poueser sa pensee jusqu'au bout. jusqu'au point oü il semiblait, a Ce moment-la, pénétrer dans le domaine iilimilé du paradoxe.» C'est a ce solüat que M. de Broquevüte «onfia le commandemfint de la position de Liége pour completer son oeuvre, de reorganisation militaire. Ainsi que le.rappelle le Correspondant., * :up formidable toïie accueillit la nouvelle dans la presse qui,a ce moment-la, acouey. E mile Verhaeren, jeunes officieirs prétentieu-x et sans exp rience ! C'était la désorganisation de la defense-nationale, 1'abomination de la desolation. » Qu'ón demandé au monde la répoiise qu'a faite a ces censeurs la,defense de Liége ! La réponse du Correspondant est cSjre : «Ije véritaWe vainqueur, dit-il en terminat, son artiele srsympaihique a la Belgique cl a gon amiéc, fut le general Lemau. » Une jpénibl© ncuvelte eföt arrivéB Iundi matin an Havre. M. Julien Davigno», rep*éseatani de Verviers, ancien mimstre des Affaires étran-, @ères, thlembre du Gonseü des aranistres, est décéd'é djmanche soir a Nice. Il y a trois semaines è peine rfeonorabiê ministre avait quitte Le Havre pour aller prendie sonsae'ciel de la Cote d'azur le repos esi^é par l'état de sa santé. Frappe de* congestion, vendredi après-midi, il a èté emporté en qaelques neures. - (MS(.-DavLgnon était né a Bmxeltes le 3 déeemhre 1;854. Sénateair-de Verviers jdepuis 2896 jnsqu'en 1898, il était devenn depute, pour Ie mêmle asmndissen-Jent, le 27 mai 1900, «t il avait éüé.réélu sans interruption jusqu'a ce jaar. On peut dire sans auöune êxagóration qu'il ne comptait que des amis dans son arrond-isseineat. Il était simple, bon, généreux, d'un ciommerce. sür. Sa fortune et ses relations lui avaient .dènné, dans la soQiété' hauxèllojse, une haute situation. Chretien, .profomdém'ent convaincu, il faisait de sa richeésé, avec la plus pard'aite discretion, .un nobleusage. 'A rceuvre des cercles cathqït ques en .pai'ticulier, il s'est dévoué avec mutant de gènérosité que flHntelIigence. Il n'orabliait pas, en exil, ses dhers Verviétois. Soldlats et réfugiés de son pays continuaient de s'adresser a lui, et ce n'était jamais en vain. M. Davighon était devenn ministre des Jamais- peut^ètre ministre n'a travaillé a écarter de- lui le poi-tefeuille avec autant d énergie. Jamais non plus ministre des Affaireé étrangèresn'a èté mêlë, en' Belgique, a autant d'affaires ctifficiles. Sans doute, une secrete intuitioni await averti M. Julien Davignon, leal 1907 %que le fardeau serait, s'il se oendait aux instances de M. de Trooz, exceptionmellement Tourd. ;A peine était-il rue de la Loi que surgissaient; dans" le -domaine international, les plus graves incidents. Jamais mmistre des Affaires étrangères ne vécut période plus agitée, plus grave pour, la Belgique.' que" M Davïgnon .au cours, de ses-huit années de aninistèrfe. ' Ca furent tout d'a.Iwrd les grands sou-cis -dé la question oon^ölaise; puls, éö'190», I'aiffaire de la Bosme-Herzégfovme et l'insurréétibh ©n'Turquié; eh 1909, les incidents de Kivn avec rAagletérre et rAllemagne; la jlioït de Leopold II, ravècömeut du Roi' Albert; en 1910, l'exjposition de Bruxelles; la reception de. souweraüis, dopt le Kaiser; en'l&ll, AgadirT..; puis la crise d'Orient, les deux' guerres balkaniques;.la; iréfonne militaire, enfin la guerre déchalnée par l'Allemagne. - Au piihtemps de 191-4, sa santé devenant «Ie plus en .plus-précaire,'M. Davignon avait vqulu offrir sa demission, tan Roi Si la guierre nj'avait pas éclaté, "if aurait certaineinient pris sa retraite. Mais il se fit iu-n point d'ihomoeur'dte rester a son poste. On peut dire que la catastrophe déchalnée par FAllemagnea abrégé ses jours. Aimsi que' le disait _ dans . cette' ville, au maïs de juin 1915,' M.' Louis Barthou, la réponse faite"a l'insolent ultimatum allemand, dans la nuit tragique du 2 am 3 aoüt 1914. au no-Hi de la Belgique, par M. DavigJion,"a été IJtionneur de cette vie laborieuse, loyale «et tout enitière dévouée au bien pubhe. Mêlé aux plus .graves éyénements de l'hisioire de la Belgique et de ITiistoire earnpéenne, acteur d'un des plus grands, Les fünérailles de M. Davignon auront lieu è Nice dans la plus grande sSmplicité.MM. Berryer et Hubert y représenteront le .gouverneinlent.' LES ANGLABJl VERDUN L'attaque de Verdun par les Allemapds, . au moment oü les Francais spbt les allies des Anglais, appelle 1'attentionjjsur les rapports assez étroits qui existèrent entre Verdun et rAngleterre, il y a une centaine d'années, daiis des circonstances bien différentes. Lore de la rupture de la paix d'Amieris, en 1803, Napoléon lerordonna, comme représailles de la saisie des navires francais en Angletérre, rarrestation et rihternement de tous les Anglais agés de pliis de seize ans et de moins de soixante, qui se trouvaient en France et en Belgique. Il y en avait de 5.000 a 7.000. La plupart fürent condnits a Verdun oü üs résiderent jusqu'en 1814. Beaucoup d'entre eux jouirent d'une assez grande liberté,puisqu'on leur permettait de chasser. autour de la ville. Quelquês-uns achetèrent ou louèrent des maisons- et y donnèrent des fêtes auxquelles ils invitèrsri't des gens du pays et des officiers de la garnison., .Et.pendant leur séour forcé, ia ville avait pris' une physiönomie un peu anglais©, car nos voisins y avaient organise des écoles pour leurs enfants, des clubs, das courses 4e ciwvaw, et jnqu'a des maisoais de jejj,- U& bommage de la France £ l'bMa» ;''1 du clergé beige DEUX PRETRI3S FLAMANDS CITiBS A L'ORDBE DE L'ARMEB FRANgAISE ET DECORES DE LA CROIX DEGÜERRE L.'ai)bé .Delbaer,. principal du College de Fumes, et Taböé Bérlemont, vicaire a l'école SMNüeoJas de Fumes dont nous avoiss déja eu 1'occasion de signaler le dévouenient, viennent d'etre portés a l'ordre du jour de la Mission Militaire Francaise auprès du grand quartier general beige.-Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre. Pour : te Se Irouvant prés da l'éylise Saint-Nicolas de Fumes, pendant le bombardement du 28 'février, et apprenant que deux soldats francais vmaisnt 'd'êlre blesses ptix rune fles premières bombes, n'ont pas hésüè a se porter a, leur secours et a leur prodiguer leurs soms, sous le bombardement qui continuait. )>' Le chef de la Mission Militaire Francaise i'auprès de l'armée beige a voulu, a-t-ü dé- claié, hoüorer en eux' le elergé beige qui a ecrij une page inóubliable, avec le sang de ises martyrs. iraternité panco-lafa Ö' —»0 ' ïous les Beiges se -réjoniront de cette nou. veile affirmation de la fraternitó franco-beige et s'assoeieronÈ aux sentiments si juslement expriniés ipar le « Temps. ». .——■*»... .. i — En vue de diminuer la contrebande pratiqiuée par lo laè de Constance avec rAllemagne, le gouvernement helvétique a decide de faire placer sur la rive suisse du lae des réseaus die id de f er ^Jöctrisés, mm mm Communiqué officiel francais la BAMLsli mm ÜN DOCUMENT CAPITAL IinWe rüBse h ommv ïoiBisiiiriïipsteis . .Parts, 13 mars, 15 neures. Aüeunêi action ^infanterie DAflS LA REt GION NORD DE VERDUN. Le bombardement a continue au cours de la nuit, sur Béthincouvt et dans la region de Douaumont, ainsi qu'en 'tVoëvre. dans lès secteurs de Moulainvüle et de Ronvaux. Notre artillerie S^e^MOföïrëe tres active sur tout le front. AU-BOIS LE PRETRE, une fraction de nos troupes a pénétré dims la tranches adverse, prés de Croix-des-Ca.rm,es, sur un ftant. de deux cent metres environ, a nettoyi les sapes et, après aoair^eausé quelques pertes d l'ennemi, est rentree dans nos lignes, avec une vingtdine de prisonmges. Nuit calme SUR LE RESTEBV- FRONT. Un de nos gjoupes de bombardement, ait cours d'un vol de nuit, a lancé trènte obus de gros calibre SUR LA GARE DE CONFLAiNS, oü cinq foyers d'incendie ont été. constatés. Malgré une violente canonnade, tous nos appareils sont rentné3 indemnes. Nous recevons de Belgique et d'une sourc6 süre un document dont il est inutflê de souligner' Kititérêti II s'agit d'une lettre'Sdressée aux évêques helges.en 1'absence du cardihal Mercier, par le gouvemeur-général von Bissing. L'impudence des reproches que le génS'al .allemand adresse alépiseopat beige sans essayer de réfuter une seule de ses accusations se passé d

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