Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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04 februari 1917
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s.n. 1917, 04 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3r0pr7np9h/
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—S&feaœmffi!—>■ 5F 886 ±j© ISHmêro ÏO OisirtVtnes (55 Centisses au Front) wÇ. y ■?' DEHANCHE î PETlïïEB iOTT, % I BKDACTION & ADMINISTRATION âi, ru» Jeaa-Jacques-fioasseau, 33 pari s Téléphone : Gutenberg 139-65 BOREAUX AU HAVRE : 28"r, n» de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE 1 LONDON OFFICE l 21, PANTON STREET Lsicester Square, S. W. Directeur : FERNÂND HEURAY LE XX E SIECLE ABONNEMENTS France...3. 2 fr.50 par mois » 7 fr.50 par trimestra Angleterre. 2sh.6d. par mois » . 7sh,6d.partrimest*>e Autrespays 3 fr. — par mois » 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ Adresser à i'iÈinisiratiOD in Jonraas ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne do Putoiielté, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant an Havre et à Paris Notes du Fron*t> — X — l'hiver aux tranctiées L'activité de l'artillerie y croit tous les jours iDê noire envoyé spécial au front) Il est tombé de la neige pendant plusieurs jours. Elle commençait à fondre, quand la gelée est survenue par temps couvert. Un soir, l'une après l'autre, les étoiles ont brillé et le lendemain, très oas sur l'horizon, un soleil sans chaleur, dans un ciel sans nuages éclairait de sa pâle lumière un superbe paysage d'hiver. L'àpre bise du'Nord-Est apportait sans interruption les grondements sinistres du canon. Au champ d'aviation, tous les appareils alignés dans la plaine sont prêts à partir. ; Les pilotes assemblés discourent avec force gestes. De loin, on croirait voir une réunion d'animaux du bon La Fontaine, . tant ils sont couverts de fourrures de tous • poils- Ils vont voler par ce froid-là. Eh bien, ils n'ont froid ni aux yeux, ni ail-' leurs, les bougres ! A proximité du front, des soldats ont Imaginé de jouer sur une immense plaine de glace, une sorte de jeu de foot-ball où j l'on peut se servir des mains. Les culbutes | succèdent aux culbutes, saluées de francs éclats de rire- 11 fait très clair, mais les lignes d'arbres lointaines s'estompent dans la brume. La neige souligne de traits blancs tout ce qui dépasse le niveau du sol : toutes les tranchées par conséquent. En effet, si elle a fondu en tombant sur les prairies ou les champs humides ou inondés, elle est demeurée, sur les terrassements ou les sacs à terre mieux asséchés qui émergent des eaux ou surplombent le sol. Derrière une tranchée, des fantassins s'élancent tour à tour sur une longue glissoire. Deux hommes luttent sur l'eau glacée qui remplit un large entonnoir d'obus-Un caporal intervient pour mettre fin à ce jeu dangereux. Il conclut : — Tantôt vous êtes dedans tous les deux et c'est encore moi qui vais avoir tous les embarras. Sur les passerelles de bois à claire-voie des hommes trottent, à petits pas, une trentaine de mètres, puis reviennent ù la même allure, font demi-tour et recommence nt interminablement ce manège pour se réchauffer. Leurs souliers ferrés claquent sur ces trottoirs comme des sabots sur lesjpavés. Les. artilleries sont fort actives. La nôtre hurle le plus fort. On sent qu'elle veut non seulement riposter à l'adversaire, mais le dominer. Avec le plus merveilleux sang-froid — l'une des plus belles formes du courage — nos hommes se garent des coups. A force d'habitude, ils prévoient presque toujours les endroits où les obus vont tomber. Malgré tout, il y a quelques blessés- Aujourd'hui, les obus allemands éclatent mieux que de coutume. La proportion des non-éclatés ou des fougasses est très faible. Cela tient à la dureté du sol. En temps normal, le terrain boueux et spongieux des Flandres fait office d'amortisseur et le choc à terre n'est pas toujours suffisant pour précipiter le percuteur contre l'amorce. D'autres fois, le projectile s'enfonce trop profondément dans le sol avant d'éclater. Il n'en est pas de même dans la terre durcie par le gel et presque à chaque coup de départ correspond un éclatement brutal à l'arrivée. * * * La première ligne dépassée, on arrive aux avant-postes- Nous voici à l'un des plus intéressants d'entre eux. D'ici, grâce au liseré blanc que la neige a mis à tous , les ouvrages on discerne mieux les positions ennemies que par les temps les plus clairs. Les fermes ruinées qu'occupent les Boches se distinguent jusque dans leurs moindres détails. Le château Vicogne « encaisse » pour le moment. Du bosquet squelettique qui le masque montent des gerbes élancées de terre noire. Le tir fort précis de nos obu-siers est suivi avec satisfaction par les fantassins. Mais ce n'est pas tout d'admirer. L'ennemi riposte en prenant pour cible l'ouvrage où nous nous trouvons. 11 tire par salves de deux coups, se succédant très vite. Les éclats d'obus et les blocs de terre gelée font en retombant sur la glace le bruit de gros grêlons frappant les vitres d'une serre. Cette fois ncore, la chance favorise nos soldats. Personne n'est atteint. Des projectiles qui éclatent très haut en Pair, en laissant des volutes de fumée noirâtres, nous avertissent qu'un de nos avions survole les tranchées. On le découvre bientôt, déjà encadré de quatre « gros noirs L'appareil survole Dixmude : il va en ligne droite. On s'attend à voir les quatre coups de la batterie qui cherche à l'atteindre, pointiller le chemin qu'il suit. Mais l'aviateur qui sait ce qui le guette oblique brusquement, et dans une gracieuse spirale se rapproche du sol. Les quatre coups attendus éclatent à peu près sur le prolongement de la ligne qu'il suivait. Une autre batterie entre en action, niais son tir n'a aucune précision. Le soleil à son déclin caresse le biplan de ses rayons flamboyants : l'avion paraît en feu. Le spectacle est splendide, mais ne dure que quelques secondes. Le pilote, comme s'il cherchait à atterrir à proximité des tranchées descend presque en vrille. Il ar- i rive à moins de quarante mètres du sol. Serait-il en panne ? Non... le moteur ronfle régulièrement. Voici qu'il survole maintenant les tranchées à une trentaine de mètres d'altitude- Il remonte vers Nieu-port, puis revient « sur ses pas ». Il est tellement bas, que les canons anti-aéronefs ne peuvent plus l'atteindre, car ils sont braqués pour tirer en l'air. Quant aux canons de campagne, ils ne peuvent espérer atteindre une cible aussi mobile. Alors, quelques mitrailleuses et des fusils se mettent de la partie. Le biplan ne s'en soucié pas et continue tranquillement sa ballade. 4, -MATAGXE. ! k cardinal SI wr tfito te Mm Comme nous l'avons dit hier, nous publierons très prochainement un recueil des lettres, discours et allocutions de S. E- le cardinal Mercier. Cette édition populaire entreprise sous les plus hautis patronages a pour but de répandre largement les enseignements'si élevés du vénéré Primat de Belgique." Nous ne doutons pas qu'elle trouve auprès du «public belge et allié l'aceueil le plus sympathique. les iriiieiioissoDt JrréaustjHes Encore un témoignage d'un journaliste de Munich Les Mumchener Neueste Nachricluten publient une longue lettre d'un- de leurs correspondants qui vient de passer plusieurs jours à Bruxelles. On y -trouve ce passage -très flatteur pour /l'état d'esprit de nos compatriotes, mais dont le correspondant du journal muni-'chois est, on le comprend, fort «marri : Il est préférable, écrit-il, de ne pas fréquenter les établis*ennemis piùblics purement bel-gles, bien que leur fréqusniation soit autorisée même pour les soldats en. uniforme; niais cette visite, lorsque les visiteurs ne parient pas parfailemnet le français ou le wallon, n'-a rien d'agréable ; on le remarque tout d-e suite et Vintorus est reçu comme un corps étromper dans une fourmilière. Par suite de la réduction de Vheure de la clôture (10 heures du soir), dès sept heures du soir il y a, une teûe presse dans les restaurants et les cafés qu'il est fort malaisé d'y trouver u/ne place. Tous ces gens qui discutent sont agités et nerveux. Celte agitation provient en premier lieu du tempérament des ha-bitamits, el ensuite de la marée de bruits sensationnels qui prospèr-enl ici plus que partout ailleurs. Sagas mesures éesnomiques le rationnement en angleterre Londres. 2 février. — Le contrôleur de l'alîmentaion adresse un appel à la nation, l'invitant à réduire volontairement la consommation des denrées ajimentaâres, notamment le pain, la viande et le sucre. Le contrôleur déclare que les trois principaux éléments de l'alimentation de la population sont le pain, la viande et le sucre, et il conseille comme maximum hebdomadaire 4 livres de pain 2 livres et demie de viande et trois quarts de livre de sucre. BOUCHERIES MUNICIPALES A BORDEAUX Bordeaux, 3 février. — Aujourd'hui ont commencé à fonctionner, dans différents quartiers de la ville, vingt-quatre boucheries municipales, dont les tenanciers s'approvisionneront chez le fournisseur muni-, cipal et se conformeront aux tarifs et aux règlements de l'organisation municipale. « LE XXe SIECLE ». " est en vente à Paris aux kiosques des boulevards chaque matin, dès 7 h. 1/2, dans les bibliothèques des stations du Métro à partir de 10 heures. A Rome, le « XXe SIECLE » est en vente tous les matins au kiosque de la place Saint-Sylvestre, en face de la Poste centrale.m ■ . ■ a gr~.ga ■ — Une violente explosion à Àrkangel Petrograûe, 3 février. — L'état-major général de la Marine communiqué la note suivante : « Lors du déchargement du brise-glace «Tcheliouskine », près d'un des débarcadères d'Arghangel, le 26 janvier, une explosion se produisit suivie d'un incencfie qui s'étendit ensuite à diverses parties de ce débarcadère. u L'incendie causa des dégâts à des bâtiments voisins de la gare du chemin de fer et à plusieurs dépôts, hangars et baraquements.« Le corps mort n° 8 fut endommagé. Outre le brise-glace « Tcheliouskine », un remorqueur fut détruit. En outre, cinq va.-peurs ont éprouvé des avaries; trois d'entre eux n'eurent que'des dommages légers. « Sur 344 blessés, on compte trois officiers et. 99 soldats. 69 personnes furent blessées grièvement. Le nombre des tués n'est pas encore établi d'une façon définitive; if se monte, semble-t-il, à une trentaine.« Le 31 janvier,on a pu déjà amarrer de nouveau des vapeurs sur le lieu du sinistre. Les travaux habituels de chargement se poursuivent à l'heure actuel sans entrave LE « BLOCUS » SOUS-MARIN Si, en Angleterre la confiance est entière il n'en va ie même en Allemagne Aux Etats-Vvis, ep s'attend ù des « événements sérieux » La confiance continue à prévailotr en An- . gleterre en dépit des menaces de guer/e i sous-marine à outrance. Les journaux connme le Daily News, 3e Times, le Daily Telegraph, rappe/Ment que lorsque en février 1915, d'Ail!emagne annonça sa première campagne sous-marine, une 1 consternation assez \we régna pétulant- 1 quelique temps parmi :les anrnateuns neutres, mais quand ceux-ci. virent que Ja puissance. navale des alliés demeurait plus forte ■ que les attaques des sous-marins, ,le6 mi- i lieux maritimes furent plleinement rarsu- : | rés. D'arllleu-rs, fait remarquer la presse bri- | tan-nique, l'Allemagne a déjà -donné toute 1 S -la mesure de sa témérité, et il est à. peu : près impossible que la nouvelle campagne : sous-marine soit pilus efficace que ceQie j qu'elle a menée depuis septembre (Dernier. De môme que les experis navads britaum- ; ! ques, :les exrperts navals de New-York pré- I i disent que -la tentative de l'ATilemagne d'iso-'ler îa 'Grande-iBretaigne est appelée à | échouer complètement. Le Daily Telegm<ph annonce que lord i Camavon, président du Conseil municipal j de la vi-Ule de Criecieth, a reçu M. Uoyd 1 Geoi^e à qui iil souhaita une cordiaile bien- j venue. : Le premier ministre répondit par un j speech, dans lequdl il dit : « Le fardeau qui pèse sur mes épauler est écrasantf mais j'ai la ferme confiance que grâce aux efforts de tous, nous ferons triompher la justice de notre cause. Nous confondrons les mauvais desseins de nos ermemis et nous déjouewns toutes les ruses qu'ils mettdni en jeu. » les precautions des allies 'Rome, 3 février. — L'amiral Corsi,/jui rient d'aefeister à Londres à lia corne-rence des Allliés, a repris la direction du ministère de la Marine. Il a déclaré que des mesures efficaces avaient été décidées entre 'la France, l'AngHeterre et l'Italie contre les sous-marins ennemis et que la menace des empires centraux ne prendrait par les trois puissances au dépourvu. En Allemagne l'approbation des socialistes et des partis bourgeois La commission idu bu-d-get du Reiclietag a décidé de se réunir à nouveau la. veille du jour fixé pour la convocation du Reichstag, c'est-à-dire le 2 février. Si des événements nouveaux se produisent d'ici là, son président, d'accord avec le chancelier de l'empire, provoquera immédiatement une réunion nouvelle. Les Dernières Nouvelles de Munich rapportent qu'à la commission du bu<%et du Reichstaig, tous 'les chefs de partis qui ont pris la parole, y compris ceux du parti sozialdemokrate, approuvèrent à l'unanimité la guerre sous^marime à outrance. A la fin. dé la séance, après un discours du secrétaire d'Etat de la Marine, le représentant de l'union socialiste du travail a pris la parolle. Après son discours, la séance a été levée. preoccupation des milieux politiques Londres, 3 février. — Une information de Berlin parvenue à Amsterdam représente les milieux politiques allemands comme très préoccupés par les nouvelles qui leur parviennent de Washington et qui dépeignent l'indignation do toute l'Amérique. Dans les milieux politiques allemands on espérai-t que les Etats-Unis, comprenant la situation désespérée de l'ABlemagne, entreprendraient de nouvelles démarches auprès de l'Entente pour amener à bref délai la réunion d'une Conférence. la presse allemande trahit des inquietudes diverses En AMemagne, si nul ne blâme la piraterie odieuse qui se prépare, certains organes de l'opinion laissent percer queSque inquiétude au sujet de ses résultats. Les journaux très répandus de la bourgeoisie libérale, tels la Crazelte de Francfort et la Berlimer Tageblœlt, qui donnent ie ton à une bonne partie de l'opinion font des réserves : La Gazette de Francfort 'parte de l'effroyable responsabilité dont les dirigeants de l'Empire sont aujourd'hui ohargés, elle a un mot amer pour les pangeranamstes. .Et elle ajoute : Seuls les patriotes exaltés clameront leur certitude qu'en quelques mois l'ennemi pourra par ce moyen, être, jeté à genoux, mais personne ni peut nous garantir les conséquences politiques qu'aura le développement de cette guerre, relativement, aux Etats-Unis ; de ces conséquences aussi, le chancelier et le conseiller Helfferich ainsi que Zim-mermann portent le. -poids de la responsabilité.Le Berlirier Tageblatt s'exprime ainsi : Aujourd'hui, même pour ceux qui avaient une conception différente, .on nous met. devant un fait accompli : nous ne pouvons au'exprimer le vœu que les craintes que ce fait éveille ne se Téalise nas et qu'il aon-ne les résultats qu'on en attend. D'autre part, les journaux pangermanis-tes mettent 'le public en gaide contre les espoirs excessifs. C'est le thème adopté par le Gazette vomrtaire de Crtogire et par la <itt ïiiiva et de W-esfrphaiie. Celle-ci ' corrtra 'j,eycns mettre nos lecteurs en garde , ™ Perspectwes exagérées. . Beau-n2nL?U''al?nt f2n s'imaginer que l'on constatai, les elïets de la campagne sous-manne avant plusieurs semaineiT^ Sous le titre : « Décision pleine de d'an-gere », la Vmx du Peuple de Manniheflin d auront à supporter le poids (te M cfa'lL'5 <lie pren- rera t-êiip ^nfe abrégée ou dit rera-t-elle plus> longtemps ? Que, .feront les sUDWhnon<iSUf0ltt les Etats-Unis à qui nous suppinnons, les garanties <jue nous jeur stento ^°'îmées aP''ès le torpillage <lu « Lu- rioîie%aa« £?S nûus. faiT,e d'tftastafc L'Amé-SgàY? I1n„?5?er du ,co,é nos ennemis. manH ^e^i.1* ^Vernement aJle- Aux Etals-Unis m. wilsgn confere avec les senateurs Washington, 3 février. — 4 l'issue d'un Sieie*' quia duré déu?heu^ ™ Si Wilsan s est. empressé d'aller au Capitole pour s entretenir de la situa- mîft-ian60! ?i°.nc' I^Ment de la com-a' étrangères, lequel a ' °fSUi'ajlce <lue la commission serait une décfsionag^r 16 CaWnet ne p,'em^ esfd'avk t Sén6ra.lement que le cabinet ner le= ^ -î ^ lmPossible de sanction-nei les empiétements sur les droits des Américains que prévoit la note allemande, M SlèLT dar»s le bureau de dent ^ P''és.,dent Wilson et le président de la commission des affaires étran- fen3 ?M0w-!'en<i'iS dans ,e bureau ré" ?» pÎJt- ^ tWlls<m dans 'e Capitale, et où Piésident a reçu d'autz-es séanteurs. des « evenements serieux » seraient Attendus Washington, 3 février. — Avant de se séparer, les membres du Cabinet ont dé-cWé que, dans la note qui serait envoyée en Allemagne, il serait nettement indiqué A^ique îîe 'Gérerait aucune atteinte portee au droit des Américains Un des ministres a déclaré que des évé-nements très sérieux se produiraient avant dans la presse, on envisage comme possible une ruptuae féTier' - ^ « New-York World « croit que la rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne ne semble P t êtl£ question d'heures Le « New-Yor Herald » dit qu'à* Washington on craint quela rupture ne soit inévitable. Le » New-York Sun » écrit de son cûté que la rupture avec l'Alemagne est aUyri* due d ici a 48 heures. La New-York Tribune dit que M. Wilson est prêt pour l'action finale. Le New-York American écrit que l'avertissement de Wilson précédera des mesures énergiques. On télégraphie au « Daily Telegraph » qu en Amérique on considère une rupture avec l'Allemagne comme probable, mois nullement comme certaine. On croit que ce ne sera pas avant un ou deux jours que ! 1 on saura si, oui ou non, le comte Berne- i torff recevra ses passeports. on crant des attentats germaniquesLondres 3 février. - Tous les ports importants de la côte atlantique sont maintenant surveillés par des bateaux de r<Etat et par les so-ins de la police spéciale. Aucun navire à vapeur ne peut quitter le port sans une permission spéciale dee autorités.Les plus grandes précautions ont été prises pour la défense du canal de Panama. I) n'est pas douteux que les autorités redoutent des attentats à la dynamite Des bruits ont couru avec persistance que, en prévision d'une déclaration de guerre des Etats-Unis à l'Allemagne, les agents allemands, dispersés sur le territoire de l'Union, tenteraient de détruire les édifices publics par des incendies ou des explosions.Aussi, n'a-t-on pas été surpris de voir des forces militaires apparaître à Washington hier, et prendre position autour du Palais du Congrès de l'Office des Postes et d'autres édifices particulièrement importants. De semblables, mesures viennent d'être prises dans toutes les grandes villes. depart D'UN transatlantique retardé Washington, 3 février. — M. Lansing a conseillé de remettre jusqu'à l'obtention dune solution le départ du transatlantique Saint-Louis qui était fixé à demain. :>-•••-< — A la Cour de Cassation de France, M. Sarrut est nommé premier président et est remplacé au poste de procureur général par M Bu lot. — Le rationnement de pain sera appliqué, à, partir de lundi, à la population hollandaise. Chaque personne recevra une carte de distribution analogue à celle des cartes | allemandes. POUR J10S permissioMaifes Une plainte navrante nous parvient du front. Il y a quelques mois, nous avions obtenu que les soldats beilges permissionnaires jouissent dams les mêmes conditions que levas camarades français de la gratuité dtui transport sur , les chemins de fer dte France. Depuis J quelçfues jours, cette faveur est, nous , •écrit-on, sus,pendue- De inombreux sol- ] djats, partis du1 fronit avec l'espoir de j rejoindra à Paris ou ailleurs des pa- J rents ou dies amis, ont appris à leur arrivée à Calais qu'ils dtevaieni, pour pouvoir continuer leur voyage, en. ac- ' quitter le prix. On voit d'ici quel dié-sastre cette « tuile » infligeait au budget de ces biaives geins. Plusieurs ont dû renoncer au plaisir qu/ils s'étaient promis depuis si longtemps et .retourner — avec quel crève-cœur ! — au cantonnement. D'autres quli avaient fait pen-j dont ces jouirs d'hiver de beaiux rêves, se voient cruelleiment diéçue ©t déses-| pèrent de pouvoir .prendre ces congés auxquels ils tiennent tant. i Cette situation est d'autant plus pénible que beaucoup sont ainsi empêchés d'aller voir leur famille réfugiée en France- Sans doute, otu leu-r accorde une réduction importante,mais les frais du voyage restent trop élevés pour une bourse de militaire. Nous ne savons qui est responsable de la mesure nouvelle qui vient de donner 'tant de tristesse à nos soldais de 1 Yser, mais nous prions instamment les autorités bedg-es et françaises qui avaient bien voulu répondre l'an dernier au voeu de nos braves de vouloir accorder a leur plainte l'attention qu'elle mérite. Nous espérons que la mesure dont ils pâtissent en ce moment n'est que le résultat d uin- malentendu ou d'une méprise et qu'elle sera rapportée sans retard. ECHOS M. le cantre-amiral Varney commandant de la place du Havre est nommé au aommandement d'une division de la première aimée navale. M. le oontre-amiral Vannev, qui compte des états de> service particulièrement brillants et dont on n.'a pas oublié l'héroïque conduite aux combats de Dixmude fut nommé gouvameur du Havre par décret en date du 15 mai 1916, en remplacement de M. le contre-amiral Biard, appelé à d'autres fonctions. Pendant son séjour au Havre l'amiral Varney s'était créé de très vives sympathies et ce n'est pas sans regret qu'on le verra-s'éloigner. On reparle du timbre interallié Dès avant la guerre, du moins en ce qui concerne la Grande-Bretagne, des échanges de vues s'étaient établis entre les gouvernements de Paris et de Londres pour l'établissement du timbre à 10 centimes entre là France et l'Angleterre. Les pourparlers s'étaient engagés à nouveau, mais en raison de l'élévation de 10 à 15 centimètres du tarif des lettres pour le service intérieur, en France, il ne peut naturellement pas être question de l'abaisser à 10 centimes pour la Grande-Bretagne. C'est donc sur une terrain mixte, celui de la lettre à 15 centimes entre toutes les nations alliées, que les tractations vont se développer. Ce sera une nouvelle manifestation de l'Entente. Souhaitons-lui bonne chance. Une évasion originale Deux prisonniers français internés dans la, région de la Ruhr se ' sont évadés d'une façon ingénieuse et originale. Des ouvriers étaient occupés mercredi à décharger en gare de. Berne un vagon de charbon destiné à tm commerçant de la ville lorsqu'on reçut du service des mar chandises do Bâle, l'avis d'examiner la voiture, à fond. Deux fugitifs français s'étaient présentés le jour même à la police bâloise, annonçant qu'ils s'étaient échappés d'Allemagne cachés dans un vagon de charbon. Une visite du wagon permit de constater que les fugitifs avaient dit vrai. Occupés à charger le charbon, ils avaient réussi à construire dans un angle du vagon une petite cahute de planches, munie d'un banc et dans laquelle ils pouvaient se cacher commodément. Dans la paroi du vagon, ils avaient percé des trous adroitement dissimulés. C'est dans cette cachette, entièrement recouverte par le charbon que les deux prisonniers réussirent à passer la frontière suisse. Arrivés à Bâle, ils sortirent de leur trou pendant la nuit et remirent soigneusement le charbon en place. Les deux hommes ont vécu une quinzaine 9e jours dans leur vagon et sont enchantés de la réussite de leur stratagème, raconte 1' « Intelligenzblatt » à qui nous empruntons ce récit. Quelqu'un d'un peu moins enchanté, c'e-st. le destinataire du charbon. Comme les deux hommes ont été pesés et enregis-rés conjme charbon, il n'y a pas tout à fait compte et, par ce. temps de crise,,..; COMRF, LES IMPORTATIONS SUE VOOVfiLLE UTTBE du cardinal Erasparri au cardinal Mercier On, se souvient que, le 29 novembre Î91G, le Cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, avait adressé au Cardinal Mercier une lettre lui exprimant toute lia sympathie de^ Benoît XV pour.le peuple belge en ces jours si douloureux.Le cardinal Gasparri vient de faire4 parvenir un nouveau message au Primat cte Belgique. Dans ime lettre adressée ie jour de^ rEpiphanie 1917 aux doyens de son ar-chidiocèse, le cardinal Mercier leur communique l'allocution consistorialei du Pape, prononcée le 4 décembre 191(5.. Apres avoir résumé la première partie de ce document qui proclame les malheurs dérivant du mépçis du Wroit, Parchevêque cite in-extenso le passage de l'allocution où le Pape protesté contre iîa barbare et arbitraire » mesure allemande des déportations ; puis, il continue en donnant l'extrait suivant d'une lettre de S. E. le cardinal Gasparri, secrétaire cPEtat, datée du 12 décembre 1916, et qui accompagnait le texte de l'allocution papale : « Il n'est pas nécessaire qae je renoa* velle ù Votre Eminence l'assurance du très vif intérêt que porte Sa Sainteté aux Beiges déportés en Allemagne. Voire Eminence, qui connaît si bien la prédilection de Sa Sainteté pour le noble et généreux peuple belge, doit être persuadée que l'Auguste Pontife a fait déjà tout ce qui était en son pouvoir afin que les déportés fussent rendus à leurs familles affligées. Je me borne à ajouter que le Saint-Père se propose de poursuivre, avec une paternelle sollicitude (« Con paterna pre-mura »), les démarches qui tendent à cette fin et qae, en attendant,elle a voulu, dans sa solennelle allocution du Consistoire — dont j'envoie sous pli un exemplaire à Votre ^ Eminence — exprimer d'une façon générale, ses sentiments sur, |les déportations. >> Le'cardinal Mercier termine ainsi : « Vous voudrez bien, messieurs les doyens, porter ces faits à la connaissance du clergé et des fidèles. Il ne faut pas laisser s'accréditer des propos tendancieux qui voudraient faire croire au public que notre Pape bien aimé n'est pas avec nous. » Un nouvel appel da f. f. de bourgmestre de Bruxelles en faveur des déportés M. Maurice Lemonnier qui remplit avec beaucoup de dévouement et d'énergie, pendant la captivité de M. Max, les fonctions de bourgmestre de Bruxelles, a adressé aux ministres d'Espagne et des Etats-Unis un nouvel appel dont voici le texte : Bruxelles, le 1er décembre 1916. Excellence, A notre protestation du 17 novem bre 1916, relative à la déportation de.v Belges en Allemagne, que j'ai eu l'honneur de communiquer à Votre Excel lence, M. le gouverneur général allemand nous a répondu qu'il ne pouvait être donné satisfaction à notre demande et qu'en conséquence la déportation des Belges en Allemagne continuerait. Tout espoir de voir l'Autorité allemande revenir sur sa décision semble perdu et revendant nous ne pouvons croire que les protestations des pays neutres et les protestations indignées de la conscience universelle contre les mesures qui, comme le disent les magistrats de la Cour de cassation, nous reportent au temps où le vainqueur emmenait en servitude des populations vaincues et les réduisa:# en esclavage, doivent demeurer sans résultat. Si les Nations signataires de la Convention de La Haye admettent que l'envahisseur peut déporter les habitants paisibles des pays occupés pour les astreindre au travail forcé à son profit, c'est, en fait, la mise à néant de la grande œuvre internationale, basée sur le droit et la justice, dont les Nations signataires pouvaient être fières et c'est en réalité, pour tous les peuples sans exception, la suppression de toutes les garanties du droit contre la Force. L'occupant a fait valoir à diverses reprises que ces mesures ont été inspirées par le désir de soustraire les travailleurs belges aux inconvénients et aux dangers de l'oisiveté ; en fait, il est constant que les réquisitions portent à la fois sur des ouvriers occupés et suides chômeurs, et même sur des personnes n'appartenant pas à la classe oui vrière. L'occupant parle d'engagements volontaires des Belges acceptant de travailler à son profit. 11 suffit de lire les avis de l'Autorité allemande pour voir ce ' que valent ces engagements. Dans l'ordre du maior-commandant d'étape à Antoing (N° 1691 en date du 20-10-1916) placardé . sur les murs de cette commune le 31 octobre, invitant les ouvriers et ouvrières de 17 à 45 ans à accepter du travail, nous lisons : Mesures coercilives' « En cas de refus de travail, il sera pro^ noncé contre chaque personne qui refusera! le travail, des peines d'amende et de prison, de placement dans un bataillon d'ouvriers civils, d'arrêt avec nourriture réduite... » « Avec nourriture réduite >» : c'est donc sous le coup de la menace de la faim que les consentements seront obtenus. En outre, nous pouvons lire dans le}

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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