Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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03 februari 1917
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s.n. 1917, 03 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2z724/
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23" ANNEE — Série nouveDe <— ÎT30ïj Le Xnïiîéro ïO CentimestS Centimes au g¥ont> -<r SAMEDI 3 FEVRIER ©;lï, ftfc'DACTION & ADMINISTRATION • 33, rat Jinn-Jacquis-flousseati, 33 PARI S Tètiphone ; Gutenberg I39-6S BUREAUX AU HAVRE: 28"p, ras de la Bonrse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE . 1- LONDON OFFICE : 21, PAXTON STREET Lsicester Square, S. HT. directeur : FERNÀND NEURAY LE XXe SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS France.. .Jj. 2 fr.so par mois » ^ fr.5o par trimastr» Angluterre. 2sh. 6 d. par mois » . 7sh.6d.partrimestra Autres pays 3 fr. — par mois « 9 fr. — par trim63trs PUBLICITÉ S'âtar à l'iliHiaistratioi il Journal ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Société huropécuco do Pubiieicé, 10. rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. L'ESPBIT de la Belgique eplie Le rébus psychologique, dont parlait ?îe sinistre von Bissing, devient de plus [en plus difficile à déchiffrer pour les [Teutons : les Belges restent plus indé-; crottables que jamais ! ! Les nouvelles que nous apportent des icompatriotes parvenus à sortir de la kgeùle en laquelle notre patrie a été muée jj>ar la force brutale et l'ignominie germa-[niques n'ont jamais été plus réconfortantes. Les manœuvres boches, pour diviser les Flamands et les Wallons n'ont abouti qu'à un résultat opposé ; jamais J'unité nationale n'a été plus complète en Belgique. Les Belges du dedans n'ont jplus qu'un cœur et qu'une unie. Retrempé :au creuset de l'adversité, comme aux grandes époques de son hisîoirc, le tempérament belge a acquis la plénitude de résistance de racler le plus pur. Notre peuple a. prouvé une fois de plus son incompressibilité. Les pangermanist es,c'est-à-dire tous les Allemands, qu'ils soient agrariens. centristes, socialistes, nationaux-libéraux, protestants ou catholiques, réclament î'annexion de la Belgique avec d'autant plus de fureur qu'ils voient leurs armées impuissantes à obtenir le 'résultat rêvé : la domination universelle. Outre -le point «l'interrogation qu'ils voient grandir démesurément dans le ciel d'Occident, ils peuvent se convaincre que la petite nation pacifique et pacifiste d'avant la guerre est plus dure à avaler qu'un morceau de granit. La note de M. Zimmermann au président Wilson prouve que le gouvernement fdlem'and n'a pius d'illusion à cet égard. S'il était tout à fait sincère. M. Zimrner-viiann avouerait que la résistance patriotique >^uple belge opprimé est pour î.>«ar^oup dans l'abandon des plans d'an-SMfxion de jadis. L.e jour où nos armées devront s'en *11 er, disent les Boehes étaWis on Belgique, si nous n'avous pas pu partir avant elles, il ne nous restera qu'à nous' suicider...*n Belgique .envahie donc, l'union est <c* «.plète. 11 îi'y ;i plus de parti libéral, ratfioli.que;isocialiste ; il n'y a plus qu'un parti n^ des circonstances et fortifié par *fles : lft . parti national. Ce parti se trace sa ie conduite en prenant le contrepied de ce que disent, de ce qu'annoncent. i.k- ce que préconisent, de ce que désirant les Boches. Ht le sentiment (général est sévère pour les Belges qui enfreignent l'union sacrée tant au dedans qu'au dehors. Oo en a vu qui n'ont pu éviter la réprobation dont ils étaient î'obj'ét, qu'en se réfugiant dans la mort. Les Belges du dehors ne connaissent pas assez l'état d'esprit patriotique qui règne dam-, notre pays. Rentré dans la patrie, chacun devra rendre compte de ses actions qui seront passées au crible de l'union sacrée, -du patriotisme et de l'intérêt général; 11 est bon qu'il en soit ainsi. La Belgique du dedans nous a sauvé comme notre armée. On ne. le dira jamais assez. A quoi servirait, en effet, l'héroïsme de nos soldats si. quand ils rentreront dans tu patrie, ils trouvaient une Belgique sur laquelle la Kialtur serait parvenue à exercer son influence délétère ? Il importe que non seulement les Belges a ici le sachent, mais que nos Alliés ne i ignorent pas davantage, non plus que Jos neutres, les États-Unis en tète, qui veulent que le principe des nationalités, «i petites soient-elles, soit respecté dans ïe monde de demain, car on ne peut avoir, d'après les Belges du dehors une iclee complète de l'entité belge. Les Belges du dehors n'ont pas toujours observé la meiue discipline nationale que les Belges du dedaos. C'est fort compréhensible, l.e grand Balzac, dans une de ses nouvelles, nous en avait déjà donné la raison. | « fj y a deux sortes de Polonais, écrivait-il, qui sont l'eau et le [eu: mais Ipour([uoi leur en vouloir ? Ces divisions uie se sont-elles pas toujours remarquées chez les réfugies, à quelque nation qu'ils qjpartienncnt, n'importe en quelle con-Wree ils aillent ? On porte son pays et %ses^ haines avec soi. .1 Bruxelles, deux prêtres français émigrés manifestaient une profonde horreur l'un contre l'autre, ■et quand on demandait pourquoi à l'un deux, il répondait en montrant son compagnon de misère : « C'est un Janséniste. » Dante eût ifolontiers poignardé cians son exil un adversaire des Blancs. ,> Beaucoup de nos compatriotes n'écbap-:pent pas à cette remarque. Il v en a plus «un qui continue à dire cle l'autre : C'est un Janséniste »,tandis que dans la Belgique envahie toutes les facultés de •came sont réservées au seul envahisseur, '-a Belgique du dehors ressemble encore 7op. a l'ancienne Belgique des partis, tandis que la Belgique envahie représente véritablement la Belgique de de-îinam, la seule, avec laquelle il faudra compter, celle qui aura montré aux Boches, à l'Europe, au monde entier, qu'il «est pas de nationalité à la fois plus nettement accusée, plus forte et plus respectable, que la nationalité belge. C'est par elle comme par notre armée que l'on peut proclamer, ainsi que le faisait récemment dans le Gaulois M. Albert de fouvourville :• a II n'y a qu'une Belqique en Europe ! » * C est pourquoi aussi la conception . «une Belgique plus forte, apte à tenir «a place en Europe et à remplir le rôle que lui assignent son courage et le sentiment élevé qu'elle eut de l'honneur, apparaît de plus en plus comme ce que 1 011 appellerait en stvle boche une nêces-; site métaphysique. MAURICE DES QMBIAUX, Il faut une victoire décisive Un discours vigoureux i de M. Âsquith Londres, 2 février. — M. Asquith a prononcé, un grand discours politique à Lady-bank. Il déchira, d'abord qu'il se refusait à dire un seul mot sur !les raisons pour lesquelles il avait cessé d'être chef du gouvernement.Les ressources navales; militaires et éco-rendent notre victoire certaine., La supposition ' que la lutte peut avoir pour résultat une fin misérable, un retour au « statu quo », n'est qu'un rêve. Les fortunes du combat peuvent changer et fluctuer, mais si les diverses influences sont .estimées .à-leur valeur adéquate, on voit que le conflit devient chaque mois plus inégal et que la balance du succès penche cle plus on plus 'du côté du plateau des alliés. Après avoir déclaré que l'Angleterre n'a-| vaft jamais songé détruire le peuple allemand ou -les Etats allemands, AI. Asquith | conclut ainsi : En estimant le minimum nécessaire qui j nous justifierait de déposer le glaive et sa-; tisferait le devoir que nous avons vis-à-vis I de la mémoire et de l'honneur de ceux qui moururent pour la grande cause, nous ne pouvons pas ignorer ce que la guerre nous a enseigné du caractère et des méthodes de l'ennemi. Nous ne devrions pas nous estimer satisfaits jusqu'à, ce que nous ayons obtenu les garanties solides contre la nouvelle rupture de paix avec les carnages et les cruautés qui' suivent de telles ruptures. C'est ce que nous voulons dire par paix victorieiy? : une paix qui contfpnne la pro-: habilité de durer et qui soit dans les plus I j niauts intérêts de notre bien-ôtre social et i moral de l'humanité. Des déclarations énergiques de M. Sazonoff Milan, 2 février. — On mande de Péiro-grade au Corriere délia Sera, que l'ancien ministre Sazonoff, a déclaré à quelques journalistes que la France et l'Angleterre, pays très avancés au point da vue industriel, peuvent rendre à la. Russie d'énormes services, pendant qu'-efile-cnême trouvera sans nuï doute de grands débouchés chez ses deux alliés de même qu'en Italie et en Belgique. D'autre part, il s'est élevé avec force Contre la crainte que l'on manifeste dans certains milieux die voir l'Angleterre ac-ca-parer le marché, russe à la place- de l'Allemagne.AI. Sazonoff a ensuite développé une> fois de plus les idées qu'il a défendues au pouvoir de, libération des peuples -opprimée, puis marqué la place qui doit revenir après la guerre à l'Italie dans l'ensemble des puissances. Elle ne doit pas se borner à la satisfaction d'intérêts purement nationaux. L'ancien romistre a dit enfin que tour montre que la situation des allliés est meilleure que ceBl'e de l'ennemi et qu'il ne faut à aucun prix accepter le retour- au statu quo ancien, mais travailler à la victoire définitive. — En France, au ministère de la Guerre, djt*s femmes vont remplacer les plantons et les secrétaires. * L'empereur Charles d'Autriche a nommé l'impératrice Zita, sa femme colonel honoraire du 16e régiment de hussards. i1 = Se que doit être la Belgique de demain Notre' distingué confrère Maurice Muret soulignant- en tête de la Gazette de Lausanne (numéro du .10 janvier 1917), l'importance du problème belge, a signalé une fois de plus à ses lecteurs les thèses défendues par le XXe Siècle touchant la nécessité de garantir siyiidemé&t la Belgique contre une agression nouvelle. M. Maurice Muret a signalé à ce propos 1 l'ouvrage de M. \V aillez sur La. Belgique de I Demain (1), et reproduit le.passage de ce j volume # . . . . . ... . , écrit. M. Muret, . . . Censuré. . ... . . Entre le respect d'un légitime idéal et la nécèssité de tenir l'Allemagne en échec, les négociateiurs du futur congrès hésiteront maintes fois. Puissent leurs décisions respecter le plus possible ces deux principes essentiels. » Voiilù une excellente réponse à la note de M.' Ziimmermann. Aucun neutre ne peut. ! contester que si quelqu'un a le droit de | souhaiter des « précautions » c'est bien la j Beflgique ! - V «» — j L'armée russe necessede se développer Rome, 2 février. — Des renseignements parvenus de Rétrograde dé source autorisée, indiquent que l'armée russe a tpris un énoi-me développement. "Si-le nombre des canons' n'est pas enco-re en rapport avec la masse incroyable d'hommes qui restent, à lever, on peut, dire que ni les munitions, ni les approvisionnements ne manquent aux formations actuelles ;v cavalerie, inl'antene, artillerie, intendance, service de santé et autres disposent aujourd'hui de tout ce que demandent le6 besoins d une anrnée moderne. Les Allemands eux-mêmes doivent- recon- : naître par 1 examen des prisonniers que ; ceux-ci sont bien armés, bien équipés et i bien nourrie. On peut donc compter que | l'armée russe tiendra une bonne place dans j LÊ GENERAL GÔURKO CHEZ LE TZAR Londres, 2 février. — Le correspondant du Tim.es à Petrograde télégraphie que le général Gourko, chef dïétawma.jor et. commandant. en chef des aimées russes en campagne est allé mercredi -à Tsarkoïé-Selo faire son rapport sur, les opérations militaires en cours. LE RO! DE ROUMANIE COLONEL RUSSE Le Tsar a nommé , le roi Ferdinand de Roumanie chef du 18e régiment d'infanterie de Vologda 'lotit le dernier chef honoraire lut- le feu roi Charles. ,LE MAJOR MORAHT RECONNAIT LA FORCE DE L'ARMEE RUSSE Dan.s le Beriiner Tageblatt, le .rna.jor Mora'ht constate aivec méO'ancolie que l'armée russe s'est abondamment renforcée, qu'elle a des .sources inépuisables dans les troupes asiatiques et du Caucase et que les unités roumaines ont été rétablies sur le pied de guerre, grâce aux jeunes gens mo-brisablés que les Roumains avaient, emmenés avec, eux en Vadachie. • (1) Editeur Van Oesf; Paris — Un volume in-12, 2 francs. — En' vente au bureau du journal. Des compliments fort peu enviables "Autant les'feuidlcfi boches ;<et embochées se déchaînent en attiiqxies et en injures' contre tous les Biêlges, à quelque paiii qu'ils appartiennent, décLd«és à sacrifier leurs anciennes querelles à L'intérêt* de leur pays, autant elles entourent de prévenan." ces et accablent de compliments les cjuet-cjues Belges assez aveugles pour vouloir ressusciter les dissensions dont nous avojas failli mourir. Elle fondent, en çe moment, beaucoup d'espoirs sur M. Camille Huysmans,, s'il faut en juger par le^ ileurs qu'ctkles prwli-guent au secrétaire du Buneau socialiste intiérnational. Lé 7 janvier, c'était le Briwellois qui prenait la défense de M. Huysmans contre notre confrère Wappers de la, jBelgique de Leyde. Le 11 janvier, la. Frankfurter Zeitung revenait a.vec sympathie sur les colloques de M. Huysmans avec Scheideinaim et Ebert. Le 14 janvier, C'est le Vonuaerts qui prenait avec fougue le parti «du ■secrétaire du Bureau socialiste international contre le Dr Ferwagne, Louis Piérard et d'autres soeja. lis i es belges ^accusés de. nationalisme. L'article du Vorwaerts était écrit d'Amsterdam par un socialiste austro-boche nommé Pchl,. ancien correspondant du Vor-waerl.s à Pajjis. Notre confrère Piérard a .répondu, en tèie-. de VEcho belge du 23 janvier par un -article énergique 'dont volei la conoïusion : < Le lacheux isst que cet article d e Passas insultes et de .calomnies est. écrit pour .pren- ' •cire la. défense jde Camille' Iîuysmans -et de nôtre mère l.îl Sa-im'e Internationale. Le correspondant du \ oncaerts éprouve le besoin cl'égratigner au passsage Emile Van-denelde, Louis de Brouckère et le brave Henri de Max, chef du mouvement des jeunes gardes socialistes en Belgique, actuellement sous-lieiuienanr d'infanterie au front •de l'Y-ser. Le sieur Pohili parle avec une pitié méprisante ci es socialist es de la Belgique envahie « dont les conceptions politiques sont troublées par aès passions », csignale la fondation d'un groupe socialiste activiste '?n Flandre et donne son approbation8 aux écrits dont' M A'an Cauwelaen. a salué la note Wilson. A la place de Camille Huysmans, nous-ne serions pas contents de PohJ. » Nous non plus... Le oom fiioi contre Hl. iioya ssorge 1 Londres, 2 février. — .Mme Whëeklon. et les autres personnes inculpées d'avoir conspiré contre ia vie de M. Llloyd George, sont. • l'objet d'une enquête très sérieuse qui se poursuit avec le secret qu'obeenve «oujoura dans ses recherches le « Spécial Service Brancli ». On sait, pourtant que ]:i police est actuellement sur une piste qui pourrait amener l'arrestation d'autres personnes impiiitruées dans cetfe affaire. William Marshall."Wheeldon, a été arrêté Jeudi à Souihampton comme déserteur. ♦ ' ' • Le suffrage féminin est préconisé en Angleterre Londres, 1" février.— La conférence des Chambres du Parlement vient de dépeser son rapport préconisant en Grande-Bretagne le droit au vate aux femmea -i-gtes de plus de trente ans. L'épiseopat belge contre les Barbares Un recueil des « actes » du cardinal Mercier Nous publierons très prochainement un recueil complet des lettres, discours et allocutions où S. E. le cardinal Mercier a exprimé avec" tant de courage et d'éloquenec depuis deux ans de guerre la fidélité patriotique du peuple belge-Nous répondons à un vœu dont on nous a souvent l'ait part en réunissant un petit volume populaire ces pages émouvantes crue tous les Belges reliront avec fierté et où tous puiseront réconfort et confiance. ECHOS Dans le corps diplomatique Nous apprenons que noire ministre à Washington, M. Havenit-h, a. demandé au Roi de vouiloir accepter sa démission. M. Havenith aura pour- successeur M. de Gartier de Marchienne, actueULe&ieut mialis-tre.de Belgique ù Pékin. . - Nos aviateurs Lès "aviateurs belges, commandant De Huoger, lieutenants Co-llignon et- Orta, sonù rentrés lu Congo. Le lieutenant Cas-tiaiues: attendu prochainement. L'iiéroïque lieutenant Behae^li^ est mort' pendant le voyage de retour. Ces officiels ont été décorés.'de l'Etoile de Service africaine. La générosité des « Congolais » (La Société des. Militaires et anciens. Miili-i taires à Borna, vient d'envoyer à la reine une somme de 5..000 franc-, destinée aux I militaires belges en campagne. La reine a remercié 'chaleureusement ces braves de leur bel acte de solidarité. L'étade des langues Nos compatriotes ne sauraient assez se persuader de la nécessité d'étudier les langues étrangères, si nous voulons que, par de nouvelles relations industrielles et commerciales dans les pays d'Europe et d'ou-tre-mer, le pays trouve le moyen dé se restaurer rapidement. Et ce n'est point seulement l'anglais qu'il importe d'étudier, c.'est aussi le russe, l'espagnol, l'italien^ voire l'arabe, le japonais, le chitrtoisL. Las Angolais nous donnent, à cet égand, ; l'exemple. C^est ainsi qu'à Londres vient 1 de s'ouvrir une école de langues orient ailes ; qui sera procliainement inaugurée par lé ioi. Presque toutes les langues d'Asie, y compris le thiibéfain, y seront enseignées, et des inscriptions ont d&jù été prises paur chacune d'elles : c'est Te cours de japonais qui a déjà recueilli le plus grand nombre d'inscriptions. Le ministère de la Guerre a pris des dispositions qui permettent à certains officiers d'étatmajor de suivre .l'enseignement du japonais et du chinois. Le nombre des élèves de la nouvelle école augmentera. vraisemblablement beaucoup | après 5a guerre. Le gilet do laine >M. Benjamin Vadlotton, l'auteur si justement goûté de Ce qu'en pense Potterat, a ; donné, il y a quelques jours, à la Sorbon-ric, urie conférence fort, intéressante sur l'Alsace et sa fidélité à.la France. ■Le sympathique écrivain suisse sut éclairer d'un sourire des somveniis touchants ou tragiques. Il fit notamment entendre l'accent cle ce vieil' Alsacien auquel on citait le mot de Bismark : « La. Prusse est comme ces gilets, de Urine qui grattent tout, d'abord... puis on s'y habitue, et on s'y trou/vc admirablement. » — « Moi, répondit le bonheinme, che borte ce chilet. depuis garante ans, et foild garante ans que ça me crotte, et ça me cratte chaque année un peu plus. » LES ipoilatiens fomms fieiges ■filles sont interrompues Bruxelles mais elles ont commencés » Vervlers D'après les « Nouvelles » cle Maastricht, les déportations sont suspendues à Bruxelles depuis le samedi 27 janvier, l.e nombre des déportés s'élève à. environ .j.000- Les déportations ont commencé le 29 janvier, dans la région de Verriers, Pep'inster -DoHta in-Limbourg, Eusivail, etc. Province de Liège;. Pour parer ù toute éventilailité des patrouilles de ulilans parcourent la ville de Yerviers. I>es Alemânds ont anoncé que l'arrondissement de ^'erviers doit fournir 5-000 hommes. De nqnibreux trains de déportés sont passés par cette dernière ville au cours de la semaine précédente, ils venaient de Bruxelles. Le «c Telegraaf » d'Amsterdam dit que des déportés, malades, sont renvoyés à Anvers Gond, Terrnonde. Diest, Tirlem-opt, Cliarie-roi et les environs c'est-à-dire • clans loutes les parties du territoire occupé Certains d'entre eux étaient tellement affaiblis qu'on dut les soutenir pendant tour le trajet de la gare d'arrivée à leur domicile. • — i . — /Le Journal officiel français publie, ce matin, un décret aux termes duquel M. Sarrut, .procureur général près la cour de ^cassation, es; nommé premier ^président de , la cour su-prême, en remplacement Ce M. .J3 audou'j n,.- iqo rt réc emm en t. La menace allemande provoque chez les neutres une vive émotion ♦ Sans les pays alliés la résoluiioa de lutter est plus ferme que jamais L'amirauté britannique travaille jour et nuit DECLARATIONS DE SIR ED.WAP.D CARSON Londres, 2 février. — Sir Edward Carson, premier lord de l'Amirauté, écrit au sujet de la guerre sous-marine : «. Nous sommes menacés d'une recrudescence de barbarie par un ennemi qui ( a depuis longtemps, substitué au droit des | gens des pratiques de pirate. « Il ne faut pas se faire d'illusions \ sur les dangers de la campagne sous-j marine. Les attaques inhumaines contre ! le trafic maritime pacifique dans le I monde créent pour les Alliés un problême aussi difficile que. grave. Je puis affirmer que jour et nuit, avec une énergie inlassable, l'Amirauté est aux prises avec le problème et que l'anxiété cons-| tante ne sert qu'à nous pousser à faire i des efforts toujours plus grands. On a à Londres l'impression que, pour ce qui concerne les sous-marins, des mesures ont été prises qui étonneront l'Allemagne. On estime que 1e blocus d'Héligoland a engagé l'Allemagne à jouer son va-tout et que la chose a été ; décidée lors de la rencontre des deux • kaisers pour l'anniversaire de Ouil-j laume II. QUELLE SERAIT L IMPORTAIS DE LA FLOTTE SOUS'MARîNE ENNEMIE ? Londres, 2 février. — On télégraphie ! de New-York au Daily Chronicle : « L'Allemagne possède de 300 à 500 : sous-marins pour remplir la nouvelle i tâche qu'elle s'est assignée Cette flotte de submersibles sera divisée" eu -'sections dont chacune assurera le service du blocus pour une certaine période et sera relevée par intervalles déterminés. D'autres journaux réduisent le nombre j des submersibles allemands à 200. IL" Y A UN MAIS... Cenève, '2 février. — A propos du blocus anglais, la Deutsche Times Zeitung écrit : u Ce nouveau blocus britannique créera des difficultés d'entrée et de sortie pour nos sous-marins. » COMMENTAIRES DE LA PRESSE ANGLAISE L'expert naval Archibald Hurd, écrivant dans le Daily Telegraph dit : « L'Allemagne arrive dans cette lutte au point atteint en 1812 par X:ipoléou. Mais la situation économique de l'Allemagne est pire que tout ce qu'on a vu au siècle dernier. Seulement, la décision prise rabaisse l'Allemagne au niveau de la barbarie la plus abjecte. ■< La lutte contre les sous-marins, a-t-il ajouté, est pour nous un problème qui prime tous les autres. » Du Morning Post : « Le kaiser essaie de sauver son trône e-t sa dynastie; aussi, virtuellement, le chancelier de Bethman-Hollweg déclare la guerre a toutes les nalions maritimes neutres'. Cela n'effraie paâ les marins britanniques, car jamais la guerre faite à notre commerce ne s'est montrée décisive. 1 < Le seul résultat de la nouvelle déclaration allemande sera d'obliger les neutres à prendre pour leur propre défense des mesures qu'ils auraient dû prendre depuis longtemps. » JUSQU'ICI. LES SOUS-MARINS N'AVAIENT PU ENTRAVER LE TRAFIC DES PORTS FRANÇAIS D'après les déclarations faites à la Chambre française par l'amiral Lu aze, ministre de la Marine, pour les onz< rniers mois de l'année qui vient de iinjr, le mouvement de marchandises des < ' français s'était élevé à 51.700-000 tonnes, sur lesquelles 273.000 tonnes seulement avaient été perdues, soit, moins d'un demi pour cent- « Les Allemands se flattent de faire beaucoup mieux. Soit, a dit le ministre, On voit en tout* cas qu'ils sont loin du blocus annoncé, capable de nous paralyser ou de nous terrifier. Et si des heures d'épreuves plus graves viennent à sonner, les pays alliés les subiront avec le stoïcisme dont ils ont fait preuve jusqu'ici, i Quand on lutte pour la vie, la question de ! « la vie » facile passe au second plan. » \\ En Italie L'OPINION UNANIME EST QU'IL FAUT ABATTRE LE MONSTRE Home, 2 février. — L'opinion publique italienne a accueilli avec le plus grand calme la notification du blocus de la part cle l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie. On s'attendait à l'intensification de la guerre sous-marine et on savait très bien que l'Allemagne et l'Autriche avaient construit dans leurs chantiers un nombre considérable de sous-marins de haute mer pour jouer, au moment donné, leur dernière carte. Ce moment est arrivé. Les Alliés ne doivent pas s'en montrer surpris et doivent foncer tous ensemble sur le ^fauye La décision de l'Allemagne à été prise à la suite d'une crise intérieure longue et violente Londres, 2 février... ^ Londres, 2 février. — D'après une dé« pèche de Rotterdam au Daily Telegravlu la nouvelle décision de l'amirauté aile* mande a été prise à la suite d'une, crisef intérieure longue el violente. Le. correspondant rappelle qu'en novemW bre 1916. à la fameuse séance du Reichs* tag, les'annexionnistes, les pangermariiste^ et les membres de la Ligue navale atta? quèrent le chancelier de l'empire et demari* dèrent au gouvernement de poursuivre? sans merci la guerre sous-marine. Cette* demande fut appuyée par le centre, par* les conservateurs, par le s nationaux-Iibéi raux et réunit la. majorité du Reichstag. Quelques jours plus tard, plusieurs conférences secrètes eurent lieu entre l'amiral von Cappelle, secrétaire de l'amirauté, et les chefs de l'opposition, qui réclamaient ie renvoi de M. de Belhmann-Holiweg et son remplacement par l'amiral von Tir-* pitz. Personne ne sait exactement ce qui st( passa au cours de ces conférences. Toute-* foisx lorsque le Reichstag se réunit à nom veau, 1e chancelier déclara, , au milieu de£ applaudissements de l'assemblée, quoi l'homme d'Etat allemand qui hésiterait ùt employer contre l'Angleterre des arma* permettant d'abréger la guerre mériterai! d'être pendu. L'opposition écouta ces dé? clarations dans le plus grand silence. Orï crut qu'elle, se soumettait, Les attaque* contre'Je chancelier cessèrent. L'opinion se désintéressa de la question et suivit avec attention l'échange des notes paci-f listes. Certaines informations permettent atw jo'urd'hlii' d'affirmer qu'au cours des con< l'érences qui eurent lieu entre l'amiral von Cappelle et les chefs des partis au Reichstag, le représentant de l'amirauté a déclaré à l'opposition que la* flotte allemande n'était pas encore en état de poursuivra avec efficacité une campagne sous-marin<? et que, dans ces conditions, l'opposilioq; devait renoncer jusqu'à nouvel ordre à se$ attaques contre le gouvernement. D'autre part, le correspondant du Daily Telegraph rappelle que les milieux commerciaux allemands n'ont plus aucune rai son de s'opposer à une guerre sous-rna-^ rine à outrance. M. Ballin, directeur dô la Ilambnrg Amerika, Linie, déclara récemment, dans un discours, que l'Allema-* gne ne devait tenir aucun compte, dans ses calculs politiques vis-à-vis de l'Amé-t rique, des navires allemands internés dans les ports des Etats-Unis. « La. marin© marchande allemande, ajouta-t-il, se trouve placée en face de l'alternative suivante : « Si l'Allemagne est victorieuse, la flotte commerciale allemande sera puissante dans le monde, même si elle a étei diminuée des navires internés dans IeS ports américains. Si l'Allemagne est vain-* eue, notre flotte commerciale sera ruinée* même si nous recouvrons les navires internés dans les ports américains. » Les déclarations cle M. Ballin, qui. tendent à considérer l'attitude de l'Amérique comme un facteur négligeable, furent faites à un déjeuner auquel assistaient plusieurs représentants cle l'amirauté alle-i mande et des amis intimes de M. de Beth-i mann-Molhveg. LA PRESSE ALLEMANDE SE REJOUIT « ADVIENNE QUE POURRA », DIT.ELLE.,, Amsterdam, 1" février. — Au sujet df nouvelle campagne sous-marine, H Gazette de la Croix dit ; Celle décision sera approuvée par le peu* pie allemand. i ■ . la ï âges Zeilung : Arrive que pourra, c'est nécessaire pou© «bleuir un plein succès. L'Allemagne remercie l'Empereur et le haut eommandexnent da cette décision inflexible, dont la mise « exécution ne sera arrêtée par aucune cousidérao tion. De la Taeglische Rundschau : Xous avons assez longtemps combattu le je bras ligotés. Peu^ importe l'accueil que les neutres fé-v ronf a cette mesure, la décision est irrévtx» cable. La Post dit : Le cœur haut, l'Allemagne unie et' résoltrC se dresse derrière les équipages des sous-ma-* rins qui seront les héros de la lutte final* contre l'Angleterre. L'Allemagne a confiance que leur héroïsn^ assurera son triomphe. De la Gazette de Voss : Xous espérons maintenant pouvoir blesSRS a mort le peuple britannique. Notre décision prouve au monde entier que l'Allemagne veirt§ vaincre. La victoire allemande peut seide a*" surer la paix universelle. / Le Lokal Anzeiger écrit : C'est seulement la conscience et la bouter allemandes qui nous out toujours fait hésH 1er a employer une arme aussi terrible qu<!, celle jjde nos sous-marins. Mais maintenant^ ajoute le journal, nos ennemis vont counaî-* tre ce que c'est que la guerre sous-marine. LE « VORWAERTS „ ESPERE QUE LA PIRATERIE ABREGERA LA GUERRE Le socialiste Vorwaerts n'a pas ut mot; .de blâme pour, l'odie^e, ;pirateriv

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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