Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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20 januari 1918
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s.n. 1918, 20 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1n7xk85f9z/
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QUATRIEME ANNE®. N* S054 Le Ntiraépo : 1 O oentimes DIMANCHE 20 JANVIER 1918. PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone ■ Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 40. rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈGLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28"" Téléphone ■ 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand 3STEUR.AY L'irresponsabilité organisée Plusieurs amis m'écrivent : « Gomme vous avez raisotl de dire que l'Etat ne sait ni choisir, ni récompenser, ni punir ; cette incapacité est la source principale de nos maux ; il faudrait être ur héros ou un saint, quand on est fonctionnaire, pour se donner tout entier au afcrvioe d'un patron aux yeux de qu: c'est le même prix, en règle générale, d« travailler et de ne rien faire. Voyez ur tel, et un tel, et tel autre... » Et les exemples de défiler. Ecartons les exemples vivants. Le moment viendra toujours assez vite de mettre les points sur les i. Quand le salut public l'exigera, nous espérons _ ne pas hésiter devant ce devoir nécessaire, Bornons-nous à l'exemple d'un fonctionnaire mort à la tâche. Il aimait ardemment son pays, qu'il a servi pendant plus de vingt ans. Il connaissait à fond son métier. Dans toutes les fonctions qu'il a occupées, il a donné l'exemple du travail, du désintéressement, di courage. Tout jeune homme, et rédui à ses seules forces, il a fait rendre gorgf à un arrogant potentat qui prétendait s( dispenser de payer ses dettes à la Belgi-. que. Distingué par Léopold II ,il s'es voué de tout son cœur au grand Roi qui mourut trop tôt pour le récompenser. Son zèle lui avait fait des ennemis Ses succès avaient déchaîné la jalousie. Les envieux disaient : « Faut-il qu'or le couvre d'or pour qu'il se tue de la sorte dans ces besognes ingrates !... » Or je sais, moi, ce qu'il gagnait. Le Roi mort, sans des amitiés aussi fidèles que puissantes, on lui eût peut-être cassé les reins. Quel "hef, quel grand chef il eût fait ! Exigeant et sévère, le premier et le dernier à la tâche, il savait défendre ses subalternes et, au bfesoin, porter le poids de leurs fautes. Ecarté du service militaire, pendant la guerre, par l'état de sa santé, qu'il avait ruinée au service du pays, il sollicita, un poste difficile avec autant d'empressement que d'autres en mirent à mendier une tranquille embuscad. Avant lui, dans ce poste, il n'y avait rien. Il a créé, développé, maintenu des organismes dont il n'est pas encore permis de dire, à cause de l'ennemi aux aguets, l'aide qu'ils donnèrent à la défense nationale. Quand sa femme, le voyant épuisé, le suppliait dejsrendre un peu de repos, il répondait : « Ma chère, un soldat qui n'a pas pu se battre se doit tout entier au pays. » Il a été combattu, tracassé, diffamé. Il a eu contre lui les pusillanimes, les "profiteurs qu'il bousculait, et aussi les niais qui, inférieurs à de redoutables devoirs, taxaient de zèle indiscret une activité dont i! était peut-être seul à connaître le prix. Finalement, il a succombé. Malheur à ceux qui l'ont tué, car le jour de 1er justice arrivera. Dans une entreprise privée, il aurait été soutenu, encouragé, comblé. L'Etat l'a, hélas ! abandonné à lui-même. En fait d'honneurs et d'argent, tout juste le sort commun. Plus-encore que la (justice, l'intérêt public commande, maintenant que, disparu, il j ne gêne plus personne, d'exalter sa"!iTnémoire, pour l'encouragement des vaillants et peut-être pour améliorer, en leur donnant des remords, les paresseux et les médiocres. Vains espoirs I Ce n'est pas 3'habitude, de n'esj pas la traldition. Sans l'affection de ses proches et la fidélité de quelques amis, le laurier se fanerait sur son tombeau. Il serait plus facile de faire pousser le blé au milieu des ronces que d'obtenir le zèle et le dévouement sous un pareil régime.... FERNAND NEURAY t ■ WWW ■ ... , ■■ DOS Missions DE RÉFORME M. Henry Urban est nommé président 8e la commission de licenciement par réforme cke Paris-Port-Villez en remplacement de M. Dejaoe dont la démission est •cceptéa. M. Ganshof, avocat, memibre suppléant, lest nomimé membre et M. Pirmez, secrétaire de l'Œuvre d'Assistance temporaire à Paris est nommé membre suppléant de la même commission. ——— vwvw ■ LES ALLEMANDS coulent les navires hollandais ET C'EST L'ANGLETERRE QU! DOIT PAYER, DIT LA HOLLANDE Londres, 19 janvier. Le Livre blanc publié ce soir contient la correspondance échang-ée avec la Hollande au sujet de l'indemnité réclamée, par celle-ci pour la perte des navires « Eylve » et « Beirnisse », torpillés par les Allemands. Selon le gouvernement hollandais, l'Angleterre n'avait pas le droit de conduire ces navires à Kirkwall pour examen et par conséquent elle est responsable^ des dommages subis. Le gouvernement britannique exprime R.a surprise d'une telle demande et estime que c'est à l'Allemagne qu'elle doit être adressée. (Radio.) VIENNE CONTRE BERLIN? Li semelle litirnptloi les pourparlers ï Pétrograde, les mitrailleuses bolcheviks dispersent les manifestants Le désaccord que nous signalons deipuis quelques jours entre Vienne et Berlin s'af firme davantage. L'Autriche se déclart nettement et,officiellement hostile à la politique suivie à Brest-Litovsk par l'Aile magne. Le plénipotientiaire autrichien comte Czernin s'est fait interviewer : « S: les négociations échouent, ce ne sera pa.-de ma faute, a déclaré le ministre autri chien, car je maintiens mon noint de vus en ce qui conoerue la paix sans annexion ni indemnité, n Le « Zedt » de Vieii-e attaque le généra] Hoffmann et la « Fremdenblatt », l'officieux viennois, exhale toute la rancune &u-trichienne contre le prince von Bulow qui, en 1915, voulut acheter la neutralité de l'Italie, au moyen de concessions territoriales dont l'Autriche eût fait les frais. Il y a dans cette attitude de l'Autriche trop d'audace pour qu'elle ne soit pas sus-pec#ç. Mal informés, nous sommes réduits à des çpnjectuires, imais nous inclinons à croire à une manœuwc entre les deux complices. L'Autriche ne cherche aucun agrandissement à l'Est; dans la comédie jouée elle tient le rôle de modérateur, destiné à ilusionner l'Entente, ï- vant laquelle les Puissances Centrales ont intérêt à paraître désunies. Lorsqu'il sera question du règlement balkanique, les rôles seront renvoyés et l'Allemagne se posera en récalcitrante.La crise berlinoise reste d'ailleurs et au même titre, tout aussi suspecte. L'empire allemand n'est nullement divisé au poi ll où on voudrait nous le faire croire. Il y a bien le courant pacifique apposé au courant pangermaniste, mais l'étaVmajor et les politiciens manoeuvrent d'abord pour concilier toutes les opinions. Le remplacement du cihef du cabinet civil du Kaiser, von VaJentini, par le pangermaniste von Bery ne prouve qu'une chose : le Kaiser lui-même est prisonnier de i'étaUnia.jor -i doit lui sacrifier ses collaborateurs les plus aimés. On savait cela depuis beaux jou.-s. Comédie encore, sans doute, que cette rupture ou plutôt cette interruption clés négociations à Brest-Litovsk. Von Kutil-mann s'est rallié à l'avis du général Hoffmann et se refuse à évacuer quoi que ce soit. Comme transaction, il offre, de la port de l'Allemagne, un engagement solennel de procéder dans les douze mois qui suivront la paix générale, à une large consultation <Jps populations en cause. Nous arrivons ainsi à un nouveau « chiffon de papier ». Au reste il y a un précédent, pour nous renseigne! sur la valeur d'un tel engagement prussien : En 1864, après la, guerre des Duchés, la Prusse annexa ii provisoiremient * le (Jïlesvigi, le Kolstein et le Lauenbourg. Le traité de Londres de 1852 mettaitW'intégrité du Danemark sous la garantie des puissances — dont la Prusse était, bien entendu — ce qui ne l'a pas empêché de violer rengagement. Pour endormir l'opposition internationale, Bismark invoqua, lui aussi, le principe des nationalités et s'engagea formellement à consulter dans les douze mois les populations des trois duchés sur la question de l'annexion a la Prusse. XI y a de cela donc, non douze mois, mais cinquante-quatre ans, et la consultation promise reste toujours à faire. Trotsky ne peut ignorer ce précédent, pas plus que ses mandants bolcheviks. Aussi est-il parti pour Petrograde, moins sans doute pour y prendre langue, que pour convertir les opposants. Au reste, il y est rappelé par les événements. La Constituante s'est bien réunie le 18 janvier -et les troubles attendus se sont produits avec la régularité prévue : Les maximalistes ont attaqués à coups de mitrailleuses les manifestants plus ou moins paisibles. Lénine a mis Petrograde en état de siège; Kerensky et Savinkof seraient à Petrograde, dit Lénine, et il annonce des représailles terribles contre ces <i adversaires de l'ordre révolutionnaire. » Ordre révolutionnaire ! Voilà des mots qu'on ne s'attendait guère à voir ensemble ! Trotsky, d'ailleurs, s'est servi de la même expression ou à peu près, pour qualifier l'acte de l'Ukraine qui négocierait secrètement et hors de lui avec les Centraux. Trotsky écume et menace à propos dé cette « trahison ». Se garder du traître, c'est une trahison, en langage bolchevik 1 PERCY. « PAS D'ANNEXIONS », demandent les socialistes autrichiens. « PAS D'ANNEXIONS PAR L'AUTRICHE », rènond le ministre Zurich, 19 janvier. Un télégramme de Vienne annonce qu'à la commission du budget de ta Chambre des députés autrichienne, le député socia.-liste Zeitz a demandé de nouveau de fournir l'assurance définitive que la paix avec la Russie ne sera pas empêchée par des demandes annexionnistes présentées par les puissances centrales. , Le ministre de l'intérieur, comte Zag-genboirg, répondit : « 11 y a beaucoup de ressemblance entra le comte Czernin et Trotsky (Rires). Cette circonstance garantit que les négociations de Brest-Litovsk poursuivront un cours favorable. Le comte Czernin ne cédera, pas un seul pas de sâ conviction; il ne vise à rien autre qu'un© paix acceptable pour l'Autriche-Hongrie. Le comte Czernin ne permettra pas que les négociations échouent si des demandes tout-à-fait inacceptables ne sont pas présentées par les Russes. Etant donné que les deux parti; veulent sincèrement la paix, de telles de mandies ne seront pas faites. » — (Radio. ON NEGOCIE A BREST-LITOVSK L'UNION DOUANIERE ENTRE L'ALLE MAONE, L'AUTRICHE ET LA RUSSIE Zurich, 19 janvier. Un télégramme de Budapest apprenc qu'à la séance dé la Chambre des députés hongroise, qui eut lieu vendredi, le déput< Zandor posa a«i président du conseil bon grois une question concernant les négo dations qui visent à l'union douanière en tre l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne M, Weckerlé répondit : ci Jusqu'à présent, rien n'a été décidé jusqu'à présent, nous n'avons fait quie né ■goc-ier. Il serait important, au point oc vue étoonomiquie, d'établir des rapports plus, étroits entre notre pays et l'Allé magRe. » Si la Hongrie veut prendre part at grand trafic économique, qui s'étendra de puis la mer du Nord jusqu'à la mer Noire et jusqu'à l'Asie Mineure, il faut t[ue, dan; ce but, elle s'organise économiquement. » A Brest-Litovsk, on vient de discute] un traité de commerce établissant, poui uen période de vingt ans, le principe de Is nation la plus favorisée. » La Russie et l'Autriche-Hongrie oni déclaré que, dans ie cas où un tel trait* serait conclu, elles se réserveraient le droil d'entrer dans une union douanière, m bien avec l'Allemagne ou bien avec d'au très pays. » — (Radio.) LES MAXIMALISTES FERAIENT PAS SER EN JUGEMENT LA FAMILLE IMPERIALE Petrograde, 18 Janvier. D'après le journal que publie M. Maxime -Gorki à Petrograde, la famille impériale russe, qui se trouve actuellement à Tobolsk, en Sibérie, serait prochainement jugée. Cette décision, dit le journal, a été prise à la suite d'une demande de l'Allemagne de permettre à l'ex-tsarine, cousine du kaiser, de retourner en Allemagne. (Radio.) TGHERNOFF EST ELU PRESIDENT DE LA CONSTITUANTE Petrograde, 18 janvier.—La Constituante a élu président M. Tchernoft par 244 voi> contre 151 à Mme Spiridonova jusqu'à le formation du bureau. LES MAXIMALISTES MITRAILLENT LES MANIFESTANTS Petrograde, 18 janvier.— Le commissaire du palais de T-auride, avant l'ouivertun de la Gwnstituante. a invité les membres élus à venir retirer à son bureau leui laissez-passer, sans lequel, a-t-il dit, aucur député ne sera admis au Palais de Tau ride. Le commissaire a chargé le comman dant militaire du palais de Tajuride de prendire des mesures, pour empêcher tout attroupement dans la cour du palais et les rues avoisinantes. La garde du palais a éW considérablement renforcée. Le Soviet de Petrograde, dans un appel aux ouvriers et aux soldats, a dénoncé ce la propagande faite parmi certains corps el usines pour engager les soldats et ouvriers à envoyer les démonstrations organisées aujourd'hui » et déclare être convaincu qu'aucun ouivrier ou soldat conscient ne marohera contre le pouvoir des Soviets. Petrograde, 18 janvier. — A quatre heures, avant l'ouverture de la Constituante, un groupe de maximalistes a attaqué le cortège fonmé par l'association pour la défense de la Constituante, aarachant et lacérant les bannières. Après un premier OTdre 6de tirer en l'air, un feu de mitrailleuses fut commandé : il y eut plusieurs tués, dont M. Logvinoff, membre du comité exécutif des délégués paysans et de nombreux blessés, dont plusieurs femmes. PROCLAMATION DU ROI DE ROUMANIE Jassy, 15 janvier. A l'occasion du 1er janvier (orthodoxe), le roi Ferdinand a adressé à ses troupes une proclamation, où il dit : L'an nouveau trouve encore l'ennemi à l'intérieur des frontières du pays. L'iSfortunée population du territoire envàfoi euâwlt encore la. dure oppressten de renvahisseiUir,. Il tente, loup revêtu d'une peau de mouton, de nous -flatter par des douces paroles pour mettre la main d'autant plus sûrement sui- la proie convoitée... Vous, mes braves combattants de Parashii die Maraishosnli et de l'Oïtuzu, demeurez inébranlables à votre posté pour garder fidèlement nos ïrontières, a<tn que l'ennemi ne puisse rompre l'anneau d'acier quie vous avez forgé pair votre bravoure. UN ULTIMATUM DE DEUX HEURES DES REVOLUTIONNAIRES A LA ROUMANIE Londres, 19 janvier. On mande de Petrograde, le 18 janvier : On peut se rendre compte de la crise dangereuse qui exfete dans les relations de la Roumanie et des bolcheviks par l'ultimatum de deux heures envoyé aux autorités militaires roumaines par le comité révolutionnaire de la 9« armée russe, exigeant que les troupes russes puissent librement traverser Jassy, „— HWVWW- LIRE EN 2» PAGE : La Terre d'Occident, par Maurice des Ombiaux. I. LLOYD GEORGE • flevait le,s Traie-Minus « QUE SCHEÎDEMANN IMPOSE SES CONDITIONS A SON GOUVERNEMENT ET NOUS POURRONS ALORS DISCUTER... » déclare le premier ministre anglais Londres, 19 janvier. Après avoir prononcé son discours de vant les représentants des Trade-Unions la parole lut donnée à tous ceux qui dési raient poser des questions au premier mi nistre. Dans sa réponse à une de ces questions Al. LLoyd George dit que les Allemand, ont toujours été prêts à conclure la pai: au prix qu'ils ont fixé eux-mêmes, mai: que ce -prix ne nous convient pas. « Nom sommes prêts à reconnaître Les représen tants de tout gouvernement, quel qu'i soit, qui sera véritablement établi par 1 peuple allemand. Les négociations doiven être conduites entre les représentants de gouvernements de chaque pays et non pa. entre des portions de chaque peuple. C'es un problème difficile pour chaque gouver nement que de décider du moment le plu favorable pour entrer dans une confèrent de la paix. Mon point de vue personne est qu'il n'est pas désirable d'entrer er négociations avant d'apercevoir une chan ce réelle d'arriver à un arrangement satis faisait. Je suis fermement convainci d'a-près l'attitude des chefs du gouverne ment allemand qu'en ce moment une con férence ne pourrait aboutir à aucun àr rangement équitable. » « Herr Liebknecht, continue M. Lloyc George, a essayé d'escompter des traite: sur la paix : aussi l'Allemagne l'a-t-elli mis en prison. M. Scheidiemann ira auss en prison s'il tente une opération analo gue. Les socialistes allemands ont encori à imposer leurs conditions à leur gouver nement. Mon interlocuteur pense qu'il i imposé ses conditions à ce gouvernement Et bien que Scheidëmann en fasse autan en Allemagne : alors nous pourrons dis cuter. « Quarnt à moi toute ma sympathie es acquise à la proposition qui a pour obje de nationaliser la production dies arme ments. » En ce qui concerne la réunion d'un* 'Conférence internationale du travail, uni discussion générale des représentants d< simples portions des communautés nàtio nailes est-elle vraiment dans l'intérêt de k paix générale et doiit-elle être autorisée ' Une telle réunion aboutirait indubitable ment à une confusion générale. » — (Ra dio.) vwvvv ECHOS Vavs le corps diplomatique \ M. Guislain, ministre résident à Lima, est promu ministre plénipotentiaire. www Datjs le corps consulaire M. Despierres est nommé consul de Belgique à Compiègne avec juridiction sur le département de l'Oise, à l'exception die l'arrondissement de Senlis. www • L'ïïcadcmie des beaux-arts à Paris a éhi en qualité de membres ooir-respondants, en même temps que la reine de Roumanie (section de peinture), notre compatriote le baron Kervyn de Letten-hove.www Equipements Tous les officiers belges stiabillent et s'équipent, à des prix raisonnables chez Lévy, 6, boulevard Sai»t-Martin, à Pans, fournisseur du Ministère des Colonies (iô Belgique. (Visiter ou écrire). vwv-vt Distinction Le roi d'Italie vient de nommer officier de l'ordre souverain des Saints Maurice et Lazare, M. Victor Scheyven, avocat à la Cour d'appel de Bruxelles et secrétaire rapporteur du tribunal belge des sursis à Paris, engagé volontaire et décoré de la croix de guerre belge. Par cette haute distinction, le gouvernement royal a voulu témoigner à notre coin-patriote sa reconnaissante satisfaction pour la solution donnée aux déférentes questions en matière des sursis qui intéressaient les deux gouvernements. En effet, plusieurs Beipes travaillent en Italie pour l'administration militaire italienne et plusieurs Italiens sont employés dans l'administration congolaise. www Les socialistes belges seront représentés par MM. Vandervelde et Louis de Brouckèce à la conférence convoquée à Notting'heun par les Trade-Unions anglaises pour examiner le projet de conférence des socialistes inter-alliés. WWW "Anecdote suspecte Dans Paris-Midi du 17 janvier, notre confrère Maurice de Waleffe, Français par la naturalisation, mais Belge d'origine, a raconté une histoire assez bizarre dont les héros seraient un officier belge et sa femme, allemande et veuve d'un général «aJjle-mand.Bien que notre confrère reconnaisse que .l'officàer belge a bravement fait son devoir, l'anecdote n'en est pas moins de celles qui ne se doivent pas propager à la légère. M. Maurice de Waleffe est-il bien certain de son authenticité et croit-il qu'il y ait intérêt pour la France ou la Belgique à faire croàre au public parisien que le colonel d'un régiment bruxellois ornait son salon d'un grand portrait de Guillau-' me II en pied ?„. Comment les Allemands préparent leur prochaine offensive Tandis que l'artillerie tonne aux fronts belge et français, les aviateurs britanniques font une chasse fructueuse On écrit du front français : Jusqu'à présent, toujours, les préparatifs des grandes offensives, aussi bien de notre part que du côté ennemi, avaient décidé de façon précise le point ou la région sur lequel l'effort allait être porté, en raison de l'accumulation du matériel et de la densité des effectifs progressivement amenés à pied d'oeuvre- Le seul facteur qui restait incertain et constituait le principal avantage de l'assaillant était le moment même où l'attaque devait se déclencher.C'est sur la ligne Liége-Metz que l'ennemi se concentre Cette fois l'ennemi, employant des procédés nouveaux, a innové une stratégie sans précédent au cours de cette guerre. Au lieu de masser ses troupes et son matériel dans le secteur même de l'attaque, il a concentré ses effectifs très à l'arriére, sur une ligne allant de Liège à Metz. Avec des séries de voies transversales parallèles, il peut, comme on l'a déjà expliqué, porter subitement son effort sur un point quelconque choisi par lui en secret. Nancy, la grande capitale française de l'Est, est incontestablement un objectif (fui peut tenter les Allemands. Les troupes qui se trouvent accumulées entre Strasbourg et Metz peuvent, par -quatre grandes doubles voies de chemin de fer et de nombreuses routes automobiles, être brusquement jetées sur le front lorrain, en ayant comme base, à l'arrière, la puissante citadelle de Metz. Une attaque sur Nancy ? — L'ennemi sera bien reçu Tout ce qu'il nous est permis de dire est que si l'ennemi arrivait à essayer de nous surprendre, il ne nous trouverait pas au dépourvu. Le général qui commande avec autorité l'armée chargée de la défense de Nancy, a envisagé avec soin toutes les éventualités auxquelles il aurait à faire l'ace, avec les effectifs dont il peut actuellement disposer et qui devraient être renforcés au moment voulu, si l'ennemi tentait de renouveler sur Nancy son effort antérijeur de Verdun. La défense de Nancy, dans les conditions actuelles, nlti-urait plus aucune analogie avec celle qu'illustra, en 1914, le général de Castelnau. A cette époque, la bataille de Nancy fut une bataille classique, une bataille de mouvement, une Da-taille de positions, où la sunériorité tactique française sut s'affirmer. Les Allemands ayant perdu cette bataille, Nancy fut sauvée. Mais si, sur un point quelconque nous avions alors cédé, c'en était fait de la ville. Il n'en est plus de même aujourd'hui où la guerre de siège a succédé à la guerre en campagne. L'exemple de Verdun est là pour le prouver. Nous avons pu, à un moment, perdre Douaumont, la cote 304, le Mort-Homime et le Talou sans que tombe Verdun. Si, par le fait de la surprise relative provoqué par la brusquerie d'une attaquie en force, nous arrivions à céder sur nos lignes avancées et à perdre même quelques positions, cela ne signifierait absolument rien, Nancy ne serait plus menacée pour cela. La démonstration est faite,depuis plus de deux années,que toute offensive soigneusement préparée et éner-giquememt poussée — aussi bien pour nous que pour l'ennemi — peut, presque infailliblement, (remporter quelques succès de débat. Mais ce moment de surprise passé, le point de l'offensive étant alors dévoilé, la résistance s'organise, l'avant est aussitôt enrayée, et le Boche s'arrêW et recule, quelque effort qu'il fasse. La canonnade au front français (Officiel français.) 14 heures. Pendant la nuit, actions d'artillerie assez vives en Champagne, dans la région d'Auberive et sur la rive droite de la Meuse, au nord de Bezonvaux. 23 heures. Bien à signaler en dehors d'une activité d'artillerie au nord du Chemin des Dames et sur la rive gauche de la Meuse. L'activité des aviateurs britanniques (Officiel brit.) Après-midi.< Aucun événement important à signaler sur V ensemble du front. Soir. Aucun événement important à signaler, en dehors d^ quelques tentatives infructueuses et coups de main effectués par Vennemi la nuit dernière et ce matin sur nos tranchées vers Neuve-Chapelle et au sud de Lens. Quoique le ciel soit resté couvert pendant toute la journée d'hier et qu'il ait plu par intervalles, l'aviation a pu montrer quelque activité notamment dans les fonctions d'opérations de réglage. Nos aviateurs ont jeté des bombes et tiré de faible hauteur un grand nombre de cartouches de mitrailleuses sur divers objectifs à terre, y compris un long convoi qui a subi de nombreuses pertes vérifiées. Trois appareils ennemis ont été abattus en combats aériens et un quatrième par nos feux d'infanterie. Un cinquièm'e aéroplane allemand a été abattu désemparé par nos canons spéciaux. Un des nôtres n'est pas rentré. Une semaine agitée au front belge Le communiqué hebdomadaire du G.Q.G., belge s'exprime ainsi : Le temps n'a guère été favorable ces derniers jours aux actions d'artillerie dans le secteur belge, la neige .ou la pluie diminuant la visibilité et entravhnt l'activité aérienne. A signaler toutefois des tirs d'interdiction assez nombreux exécutés par Vartillerie allemande dans la région de Ramscapelle et de Dixmude- Nos batteries ont contre-battu les batteries adverses et ont exécuté de nombreux tirs de représailles sur les organisations défensives de l'ennemi.Aucune action d'infanterie. Tovtefois, quelques patrouilles ennemies ont été repoussées par le feu de nos avant-postes. En dépit des circonstances atmosphériques très défavorables, notre aviation a exécuté assez bien des patrouilles de reconnaissance, de réglage, de contrôle ou de chasse. La lutte d'artillerie continue Communiqué offic. belge de samedi soir : Pendant l'après-midi du 18 janvier, la lutte d'artillerie a été assez intense entre Nieuport et Dixmude. Aujourd'hui, notre artillerie a effectué des tirs de destructions sur des organisations défensives ennemies situées au sud de Dixmude. Les tirs d'artillerie ont été, de part et d'autre, assez intenses entre Nieuport et Pervyse, vers Dixmude et Bixchoote. Une de nos batteries antiaériennes a abattu un avion allemand au nord de Kyppe. LA GUERRE VUE DIC LONDRES La situation militaire de la Grande='Bretagne «» (Correspondance -particulière du XX" Siècle) Londres, le 14 janvier îai». Du 9 avril au 10 novembre 1917, les armées britannixyueis sur le front de France et de Belgique ont capturé 57,696 prisonniers, 100 canons de gros" calibre, 293 canons de campagne, 561 mortiers de tranchée et près de 2,000 mitrailleuses. L'armée de Palestine a pris Gaza, Hé-bron et Jérusalem. L'armée de Mésopotamie a repris Kut-Bl-Amara, a pris Bagdad, Samarra et Ro-madiè.Les troupes d'Afrique ont, appuyees par tes {.trompes belges, chassé les Boches de l'ancien Est-Africain allemand. Voilà pour l'effort actif, tangible. Ajoutez-y le maintien des troupes nécessaires en Angleterre et en Irlande, d'une armée d'occupation en Egypte, d'une armée dans l'Inde. Terminez l'énumération par l'envoi de divisions à Salonique et en Italie. Quand vous aurez tous ces éléments de vant les yeux, rappelez-vous la situation intérieure" de la Grande-Bretagne, telle :jue j'ai essayé de la résumer en quelques précédents articles. Et vous songerez moins, alors, à mesurer l'effort accompli au mètre carre de terrain conquis ou, au kilomètre de front tenu r.V Que l'on ait une tendance à l'apprécier de cette dernière façon, cela n'est pa» douteux. Et c'est d'ailleurs en partie justifié.En février 1916, pendant lés jours les plus dramatiques de la poussée contre Verdun, le Grand Quartier Général anglais sentit son devoir : et il étendit la ligne d'occupation britannique. Il l'étendit encore, depuis lors, à plur sieurs reprises. Cela n'empêche pas que cette ligne représente à peu près la cinquième partie du front d'Ouest, et qu'en tenant compte du secteur belge — très important par rapport à la force numérique de notre armée — la charge laissée aus armées françaises paraît écrasante. Il n'y a pas l'ombre d'un inconvénient à émettre cette appréciation, puisqu'elle a été développée plusieurs fois, notamment dans les séances de la Chambre française où fut discuté l'appel éventuel de deux vieilles classes. Il y en a d'autant moins qpe — sans prétendre au don de prophétie ni pouvoir être accusé de dévoiler des secrets mlitaires — il nous est permis de dire que l'Angleterre, dont la puissance guerrière s'accroît encore chaque jour, est décidée à tenir sa part dans l'immense choc qui se prépare pour cette année. La France compte sur cet appui, l'Angleteriv le sait, et il ne peut pas n'y avoir poini accord complet entre les deux grands pays

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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