Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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10 november 1918
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s.n. 1918, 10 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r785h7d16t/
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QUATRIEME ANNEE. — N' 2.069 Le Numéro ; 1 O centimes > I dimanche iû novembre i9is LE XXE SIÉCLE journal belge paraissant le dimanche PARIS ■$ 3, place des Deux-Ecus, 3 (ljr arrond') — Téléphone : Central 33-04 il PARIS — ■ » ANNIVERSAIRE La Passion de Dixmude 16 octolbre - lO novembre 1914 C'est exactement le 16 octobre, à troi heures de l'après-midi, que les Allemand commencèrent le bombardement de la vi le, voulant surtout bouleverser les trar I chées extérieures où, comme par une port ouverte, précipiter leur infanterie. Su* pris et épouvantés par la brusquerie u l'attaque, la plupart des habitants se re ■ tirent prudemment dans les sous-sols et le. caves. Seuls les pauvres gens qui n'on rien à garder que leur vie ee mettent ; fuir en désordre par l'avenue des Tilleuls désertant le « Grooten-Dijk » et le « Kle] nen-Dijk » déjà dépouillés de leurs magni fiques platanes centenaires pour les bc soins hâtifs de la défense. A sept heures, l'artillerie cesse; mai toute la nuit, du côté de la station, la fu sii'lade crépite dans un duel véhément. A l'aube, la canonnade reprend. Le: obus tombent plus dru, accroissant ,1'émo ■ tion, provoquant la panique parmi le: nouveaux exodes de femmes et d'enfants de voitures, da camions chargés à tou ■ rompre, qui refluent vers le Haut-Pont afin d'aller chercher protection vers l'au tre rive de l'Yser, à l'écart de la menaci des projectiles qui explosent. On a supplii le vénérable bourgmestre octogénaire, AI Basile Baert, de ne point s'exposer inutile ment au danger et il est parti a-vec ui groupe de notables, laissant l'administra tion communale aux soins du premie: échevin, M. Ghyssaert et de l'archiviste secrétaire, M. Ernest Hosten. Cependant l'après-midi, la nuit et le iou ■ suivarot, nul bruit de mitraille. Il fait, 1 18, une délicieuse journée d'automne. C'es dimanche. Les cœurs sont pleins à'eepoiv Après la messe, on va voir les dégâts : vi très éclatées, tuiles brisées, faîtages affais sés, quelques immeubles troués, pou di morts. L'ennemi, croit-on, se retire. Et voi là que le lundi la tranquillité continue. Dn habitants qui s'étaient contentés de_cam per hors de la portée des canons rentrer (in masse. On croit Dixmude définitivemen ■ sauvée. ■ Accalmie trompeuse, hélas ! Au matin di 20, le bombardement reprend avec une vio lence\ terrible. Aux canons de 77 et de 151 millimètres, l'ennemi à substitué ctes._15< et des 220 de siège amenés de sirs position! d'Anvers- Alors le grand désastre com mence. La collégiale Saint-Nicolas, visible ment repérée par les pièces lourdes, es trouée et mutiléei Des immeubles s'effon drent, d'autres flambent. Les malhejjjeij! H habitants ne savent où courir. Des trou I ipfpux effarés d'hommes, de femmes et d< H bètes traquées se bousculent dans la di rcction de Caeskerke et de Peirvyse ; de: I groupes er.rent, lameiitatolep, par les rues en quête d'abris. Des familles patriarcales des communautés, dés voisins unis par un< I détresse commune, vont se blottir, en sé I curité relative, dans les caves dei l'Hôte I de Ville, dans les vastes celliers des bras I sories, au couvent des Sœurs Noires. Le doyen, M. l'abbé MouAaert, se terre avec une centaine de ses paroissiens c' ■ toutes les religieuses effarées, au pension I nat des dames de Saint-Nicolas. Autour d< I Mlle Verecke, la supérieure, dans les sous I sols du couvent du Béguinage, ira quartiei I entier rassemblé prie avec les béguines. Et H durant toute la nuit et toute la journé: ! ■ du 21, une débauche de projectiles de gros . ■ calibres pleut de Clerken, de Vladsloo pi t I d'Ecssen sur Dixmude, secouée jusqu'en t,e* . ■ fondements. Les « marmites » et les « gros I noirs » descendent avec une rapidité dé ■ concertante. Les détonations se succèdeni , ■ sans répit. Il y eut tel moment de le I journée où les explosions étaient de vingi I à trente par minute. ! H Partout des incendies s'allument. L'églisf - H Sai'nt-Nicolàs, sa touir décapitée, domint ^ sa masse imposante l'embrasement gé • I léral. Pa> pour longtemps ! Un obus in 1 ■ cendiaire traverse la nef principale et fai el flamber la paille sur laquelle ont là dorm 2 | ,8S soldats. Le feu s'alimente aussitôt dei âl chaises entassées et des belles broderies : H un nuage de fumée plane sur l'édifice qu I le forme bientôt plus qu'un énorme bû H ch?r. Les lourdes charpentes de chêne s< I consument, disjoignent les maçonneries e I Berre à pierre, la tour massive 'se met i s crouler. Le gros bourdon s'écrase sur le s sol. L'admirable Jubé de Jean Bertet, déjà - en partie éclaté, git sous l'effondrement. - Puis, c'est le tour de l'ïîôteli de Ville où e s'est imprudemment installé un état-ma-. jor. L'artillerie allemande fait rage alen-3 tour. La maison communale ne tarde pas _ à avoir sa façade balafrée ; soin beffroi est 3 découronné de ses quxrîe échanguettes. A t quatre heures, un «gros noir » éclate près i de l'escalier, détruit la salle des Pas-Perclus où il fait treize victimes. L'incendie se propage de proche en pro- - che. Ses pelouses ravinées, ses blanches - maisonnettes béantes, sa petite chapelle endommage#, le vieux Béguinage paraît . un îîot préservé au milieu de la fournaise, ) car successivement l'antique cabaret du Papegaey, la maison de Saint-TlKXmas, le i presbytère, la Cour Saint-Georges, les au- _ berges, des demeures anciennes, des cha- . pelles, la rue d'Eessen en entier et le 1 quartier du « Keyser » sont la proie des I flammes. Dès le 22, la ville fumante, où plus une maison n'est intacte, véritable ; giéhenne, évoque, au dire des témoins, la , tourmente de Sodome et de Gomorrhe. ' Du fond de leurs retraites souterraines, . les Dixtpudois, dans l'horreur d'une pro- - miscuité atroce, dans l'épouvante de la i mort aux aguets, en risque d'asphyxie ou - d'ensevelissement, tandis que les langues de feu les encerclent, écoutent les craque- ■ ments sinistres, les écoulements et les décharges qui font, à chaque instant, tan- . iguer ille somme un vaisseau en dé- , tresse. t Des nuits et des jours, ils demeurent • ainsi tassés, mourant de faim, de soif, de - froid, angoissés. Puis, sur un ordre du - grand quartier général on remonte ces en-: sevelis à la lumière rouge des brasiers. Les - impotents et les podagres en véhicules mi-> litair.es, les plus valides à pied, par les - places où l'on heurte des cadavres, entre t les murailles ardentes, cortèges de misère t et d'effroi, s'évadent de la fournaise. i ~J&*. j Passé le 25 octobre, les derniers civils ( pourchassés des caves où ils s'obstinaient, . il ne reste plus à Dixmude que (ies fusiliers nnkrine et des soldats belges gardiens sublimes des .ruines, des aumôniers et des ! infirmiers avec les blessés 'dans les h.ôpi-' taux et les postes do secours. Pourtant les . batteries allemandes continuent à e'achar-; ner sur ce qui est encore vivant ou de-[ bout dans la ville martyre. Lorsqu'il n'y ; eut plus chapelle, clocheton, ni campanile | à fracasser, la 'fureur de l'artillerie germanique prit pour objectifs les ambulan-1 ces, les asiles de la pitié et les refuges des J misères humaines après ceux dédiés au ' rêve et à la prière. [ L'un de ces hôpitaux brûla et ce fut in- • dicifcle : les blessés hurlant parmi les flammes. Et il fallut, à l'ambulance Baert, rue d'Ouest, et au poste de secours installé au pont du Nord, dans l'antique hôtel des | gouverneurs espagnols, enlever les banuiè-, res de la Croix-Rouge et, le soir tombé, . assuirer dans l'obscurité' les services, ori-. flammes et lueur d'une simple bougie désignant trop sûrement ces endroits aux , pointages de l'adversaire. Le 26 octobre, ' après le coup d'audace d'un groupe d'infanterie allemand dans la ville, quand les tanks à pétiole cha.virés eurent répandu ! leurs nappes incandescentes sur nos bles-' sés, les services médicaux eux-mêmes dé-! ménagent A la même date, un bataillon de Sénégalais relève les Belges, épuisés de luttes héroïques autour de la Cité sainte Ce jour-là, un tir en rafale affaisse sur l'état-major des arrivants une des rares maisons dont les quatre murs et le toit ■avaient jusqu'alors résisté et jalonne de tirailleurs noirs tués et mutilés la zone de mort qui s'étend de Gaeekerke aux tranchées de l'Est. Ensuite, quotidiennement, iinéthiodiqueiment, l'entreprise de démolition systématique se poursuit. A partir du 2 novembre, l'ennemi par intermittence ravage de projectiles, chaussées, rues et venelles et débris calcinés, si bien qu'il n'existe bientôt plus autour de la Grand'-Pilace qu'un tas de cailloux et de cendres. JOURS DE VICTOIRE Gloire à toi, Patrie... En ces jours de victoire, nous croyons ne pouvoir offrir à la patrie de meilleur hommage que celui que nous trouvons dans le dernier numéro de ia « Libre Belgique » : « GLOI11E A TOI ! disent les morts bien aimés qui de Liège à l'Yser ont soutenu, ton nom et l'on fait resplendir daim les deux hémisphères... » GLOIRE A TOI ! (lisent les mères en deuil, les pères stoïques, les frères, les sœurs, lès enfants de ceux qui towjièrent pour la liberté... » GLOIRE .1 TOI ! disent les pierres calcinées des beffrois écrasés, des églises dé. vastées, des palais, des chaumières, des cités en ruines... » GLOIRE A TOI ! disent en mêlant leur< voix sonores, ceux de la Flandre fidèle, et ceux de la Wallonie loyale... » GLOIRE A TOI ! disent les populations hâves, anémiées, tremblantes, ruinées... » GLOIRE A TOI ! disent les petits enfants, la belle jeunesse dont l'dme a fleuri d'un patriotisme inconnu jusqu'ici... » GLOIRE A TOI ! disent ceux qui sont tombés sous les dalles, ceux qui moururent en exil, ceux qui languissent dans les prisons infectes... » GLOIRE A TOI ! disent ceux qui s'en, tredéchiraient jadis dans la fièvre des mêlées politiques et qui, les mains tendues, jureront l'union sacrée, cet autre compromis des nobles cœurs, vour restaurer ton territoire ravagé, ô Patrie ! » GLOIRE A TOI ET OVÙ'LiS- » Oublie cette poignée de Sudus qui, hier encore, donnaient la mesure de leur folie sacrilège en essayant de déchirer en des gestes de rage kl robe sans coMure de ton unité. » L'ouragan qui emportera les hordes de loups dont les dents et les.ongles ont saccagé ton patrimoine sacré, balaiera comme une paille cette ordure... » & N GLOIRE A TOI, douce, vaillante magnifique Patrie ; nous te chérissons comme une mère, nous te vénérons comme un martyre, nous ïious enorgueillissons de ta gloire ! » Laudamus te. » Et vive TOI à jamais. Belai.aue adorée ! » Vive l'armée, qui est TON bras invincible ! « Vive le Roi, qui est TON dme claire comme la lumière, ferme comme le roc, grande comme l'honneur ! » Et Dixmude prolonge son agonie pathétique dans les crépuscules douloureux. JV* Alors, à défaut des vivants, la sauvagerie germanique tourne sa haine contre les défunts. Le cimetière sur la route de Wouimen, n'est plus qu'un vaste champ labouré d'obus. Des tertres éventrés, des caveaux défoncés, les cadavres en putréfaction et les ossements blanchis jaillissent dans une vision dantesque. Puis, maîtres de la nécropole, les Allemands y creusent une tranchée, dépossédant pour s'installer, les morts de leurs tombeaux. Do. là s'élance, le 10 novembre à midi, le suprême assaut, tandis qu'un .effroyable bombardement réussit à rallumer des foyers éteints au milieu des décombres 'et parachève la ruine des ruines elles-mêmes. Fusiliers marins et Sénégalais sont refoulés dans la ville où l'ennemi s'est, infiltré. Et c'est la mêlée hurlante. Ou se massacre de rue en rue, de barricade en barricade, à la baïonnette, à coups de crosse, à coups de tête. Tuerie d'enfer sur le corps supplicié de la douce martyre. Enfin, la nuit venue, l'Yser franchi par les survivants du grand drame, les .ponts coupés, un bruit formidable émeut l'air : la minoterie saute et, torche immense, éclaire la lugubre veillée.Dixmude a fini de mourir. ■Mais dans l'amoncellement noir de ses monuments émiettés, dans la pourpre du beau sang versé, aux reflets d'or de l'incendie, le cadavre glorieux, lacéré, convulsé, semblait s'ensevelir aux plis d'un drapeau national planté, image d'espoir, à l'avant de la plaine captive. ^S,écn Bocquet. A PROPOS le soire liftératere <3 psrra PAR FÉRNAND SEVERIN 0 Je me suis souvenu, en lisant certains livres inspires par la guerre à des auteurs belges, d'un jugement ironique que porta, il y a quelques années, sur l'elfort littéraire de nos dernières générations, le poète Albert Giraud. « Le progrès réalisé chea nous, disait-il, est très considérable. Naguère nous n'avions pas de littérature; nous en avons maintenant une mauvaise.» Ce jugement parut crue! et injuste; aujourd'hui je le trouverais seulement trop absolu. Nous avons certainement une « bonne », c'est-à-dire une admirante littérature; mais nous en avons aussi une « mauvaise », qui, de plus en plus, sa mêle à la bonne et menace de l'étouffer. On-éprouve, à lire tels ouvrages belges parus depuis quelques années, un sentiment pénible et d'autant plus voisin de la honte que ces ouvrages ont pour la plupart été pu, liliés en tt France ». Ce sentiment s'accentue quand on considère le succès qu'obtiennent parmi nos com,patriotes oes pauvres productions. D'informes rhapsodies y sont accueillies comme des chefs-d'œuvre. Des compilations sans style et dont laj •syntaxe même est parfois douteuse, y trou--vent un public favorable. /Voilà trente ans, les auteurs belges n'a< valent pas de public. Ils écrivaient par, amour de l'art, pour le plaisir d'écrire, ou peut-être dans l'ambitieux dessein -.1© donner à la Belgique, malgré elle, une-littérature. Ils avaient acceipté une discipline. Les uns suivaient la poétique parnassienne, qui est étroite peut-être, mais qui impose à sea fidèles une probité littéraire. D'autres, séduits par les promesses du symbolisme, avaient du moins un idéal, chimérique, si l'on veut, mais à, coiuip sûr élevé. Le naturalisme, tout grossier qu'il était, exigeait, des autres un salutaire souci des réalités. Et il faut rendre justice à la doctrine de l'art pouf, l'art, professé par les Jeune Belgique, qui, parfois funeste, se trouve être éminemment bienfaisante dans un milieu où la sens esthétique fait défaut. Peut-être les Jeune Belgique étaient-ils> dénués, comme leurs successeurs, de ce goût des idées qui nous a presque toujours manqué. Les écrivains" beilges sont moins des penseurs que des peintres dévoyés. Mais je crois" qu'ils avaient plus de lecture, une éducation artistique plus complète et surtout un plus sincère amour de la beauté recherchée pour elle-même.: Et, faute d'un public, la littérature ne risquait pas de devenir entre leurs mains cette chose horrible, un « moyen de par. venir ». Le rôle d'un laudator temporis acti n'est pas pour me plaire. Je sais bien que nos œuvres maîtresses, celles qui ont enrichi non seulement la littérature française mais même la littérature universelle, ne datent pas précisément de ces temps lointains. La vraie grandeur de Verhaeren et de Maeterlink ne s'est révélée qu'un peu plus tard ; et Vandenberghe, l'admirable poète, n'est pas non plus, à proprement parler, un Jeune Belgique. Mais la comparaison s'impose entre cette époque et lai .présente, parce que la première' offrait à l'écrivain un milieu plus favorable, sans contredit, à son développement esthétique,: usr, Vers 1900, la bonne semence jetâe pa* les Jeune Belgique fructifia merveilleusement. Les écrivains belges, d'abord, une poignée, étaient peu à peu devenus légion. En même temps, on avait vu naître un public abondant, composé d'ailleurs, pour une très large part, des écrivains eux-mêmes, renforcés d'un nombre notable 'de gens du monde. La littérature fut bien portée. Il y eut, dans les salons du bel air, des <c récitals » de poésie où des dames élégantes écoutaient patiemment un éphè-toe aux cheveux plats psalmodier, d'une voix monotone, des vers nébuleux et tristes. Le poète belge, figure falote et ridicule vers 1880, était devenu une maniè*%. de personnage!. Bientôt, la bourgeoisie em-. iboîta le pas au « monde ». Le « 'bas •daj' la ville » suivit l'exemple de 1'a.venue Loui-: se. Il fut très comme U faut de pajolt^e;

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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