Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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23 augustus 1917
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s.n. 1917, 23 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m901z4345d/
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SIÉGLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. . LE HAVRE 28,er, Rue de la Bourse, 28lei Téléphone : 64 Beige ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trinicstr Angleterre .. 2 sb. 6 d. par mois — ..7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Les idées qui tuent DISTINCTIONS NÉCESSAIRES Résumé, à la fois fidèle et libre, de n breuses lettres reçues depuis huit jt au XX' Siècle : — Vous avez écrit un article sur idées qui marchent ; faites-en donc un tre sur les idées qui tuent. L'Europe e civilisation ont été à deux doigts de perte. 11 s'en est fallu de l'épaisseur d cheveu que l'Allemagne ne soumît à joug la Belgique, la France et l'Italie, attendant le tour de l'Angleterre. Les leinands ne sont pourtant pas plus ir ligents ni meilleurs que les autres, . de là. Et il y a longtemps que l'avant du nombre a" passé dans ncwe camp. Pc quoi donc l'Entente a-t-elle fléchi sou premier choc ? Pourquoi, malgré la taille delà Marne, la victoire est-elle lente à venir ? Parce que les nations l'Entente n'étaient pas ou étaient imj faitement .préparées à la guerre. Mai! pourquoi de ce pourquoi, s'il vous pl? Une idée fausse a été à la source cette imprévoyance, qui a coûté des f d'or et des flots de sang versés, sauf l'I neur et la gloire, en pure perte puisqu' préparation suffisante nous aurait per de .battre l'ennemi à moins de frais. N nous sommes trompés non seulement la nature allemande, mais aussi sur nature humaine. Nous avons cru à bonté essentielle de l'homme, à la fra nité universelle, à l'impossibilité de guerre, enfin à la puissance pacificat: du socialisme international capable à tout seul, pensions-nous, d'empêcher nations de s'entredévorer. Une foi, ai aveugle que profonde, dans le parat lierre de l'Internationalisme socialisé agi à la façon du pavot ou du manceni sur les natiorts les plus exposées à l'in eion allemande. Peu importe la bonne ' des prédicateurs; écrivains, tribuns et liticiens qui l'ont répandue dans les rr ees et imposée, dans des mesures di1 ses, au respect des gouvernants. Ce cients ou "non, ce sont eux qui ont dét du, chez les nations de l'Entente, le j sort de la virilité combative et guerric' Si nous ne nou^jguçgeotis de leurs sopl mes, que des centaines de mille homi ont payés de leur vie, nous en mourro Voyez-les opérer en Russie. Nous 1 devons la révolte et la paralysie des i nés, l'insurrection des régiments, tou les calamités qui ont suivi la mainmise le gouvernement d'une minorité au cieuse et folle. Les agents du défaitis n'auraient ni si bien ni si vite réussi les chimères du socialisme internatio ne leur avaient préparé le chemin. 1 milliers d'honnêtes Russes croyaient, c comme le fer, à la bonté des hommes, pr siens compris, à la malfaisance de l'ai; rité, à la possibilité, à la facilité mê d'établir, sans effusion de sang, la p •universelle. Ce n'est pas d'avoir fait i Révolution qu'il faut faire un grief £ hommes de la révolution russe, mais c voir obéi, une fois installés au pouvoir la philosophie enfantine et chimérique < constituait le fond de l'Evangile de le' éducateurs intellectuels. Haine de toute autorité,, mépris et av sion pour toute discipline, adoration l'absolue souveraineté et de l'infaillible populaires : on sait, on voit où ce baga commun à tous les partis socialistes monde entier, a conduit la Russie. C' surtout le peuple qui a payé la casse. Pc «n o'fficier mort, victime de la désmoen sation de l'armée, mille, dix mille sold peut-être sont tombés dans les plaines Galicie, après que le sovietisme eut réd à l'état de troupeau des régiments mag tiques hier encore, grâce à la discipli: de puissance offensive. On nous dit c cette folie touche à sa fin. Nous ne mandons <pi'à le croire. En attendant, socialisation des armées russes aura tardé d'un an la victoire de l'Entente et libération de la Belgique. C'est cher... Et c'est le moment que choisissent qi ) ques « légumes » de l'Internationalis pour inviter le prolétariat français, bel italien, anglais, américain à aller re voir à Stockholm, d'un concile sociali où siégeront, à côté de quelques Pon Pilate de la neutralité, plusieurs compli socialistes de Guillaume II, non seulem la recette qui terminera la guerre, m encore la nouvelle barrière en papier . primé qui préservera désormais j'Eurc j et le monde du retour des présentes ca mités ! Les effets de cet illuminisme sont déjà fait sentir. Tandis que les soc listes allemands, fermes dans leur nal - nalisme, à quelques exceptions près, c tinuent de combattre, chacun à ra man re, au service de leur Kaiser et de ses a hitions, des signes d'impatience se ma festent, çà et là, dans le prolétariat < nations de l'Entente, repris par l'ivre des grands mots pacifistes comme un coolique imparfaitement guéri. Cela fait, si nous comptons -bien, à ch ge de ^internationalisme socialiste, tr calamités d'importance. Ses prophè n'en sont pas plus modestes pour cë - Avant la guerre, le peuple, à les entend c était eux et leurs hommes, eux tout seu . A présent, c'est eux l'Etat. Après que ) nations de l'Entente n'ont pu faire que puerre qu'ils lui ont permis de faire, il ft drait qu'allés fassent la paix qui leur ci vient, au temps fixé par eux, aux con tions arrêtées par leurs Majestés souver ces. Eh bien, nous en avons assez. Si c' cela l'union sacrée, merci bien. Ne voyons venir le moment où les peupl , menacés dans leur intégrité nationale p les fantaisies sublunaires de gens qui vi lent plier le monde et la vie à leurs il sions, crieront d'une seule voix modifit à peine un mémorable cri de guerri u le socialisme, voilà l'ennemi »... 1r * * Bésumé à la fois fidèle et libre, de la * ponse Que nous avons faite, imverturl «blement, à chacun de ces réquisitoires. — Ce cri serait un cri de sotte, de cr minelle guerre civile. Il est bien vrai qu la mystique internationaliste a failli tu? les nations del'Entente. Mais ces billeve sées sont-elLes spécifiquement socialistes Nous ne le croyons pas. Rien de moin international, rien de plus national pa exemple que le radical et farouche socio lisme de Proud'hon. Depuis plus de troi om~ ans, une multitude de Français et de BeJ <urs ges — pour ne parler que de ceux-là — ei combattant pour leur patrie assaillie e jeg violée, démontrent avec éclat la possibilit au_ de l'accord entre le socialisme le plus ar t ja dent et le plus sublime patriotisme. Il eur n'ont pas cessé d'être de leur classe, d -un partager ses aspirations, de souffrir d son ses misères, de souhaiter pour elle, dan "en la nation libérée et "embellie, une placi digne de sa valeur morale et de son hé Lt"ei- roïsme ; et sans doute sont-ils prêts à lut 0;n ter, dès la fin de la guerre, pour la lu a^e obtenir. Qui donc oserait, sous prétext iu°r. qu'ils sacrifièrent jadis à des idoles d'ail , j0 leurs fabriquées en Allemagne en vue di ka_ l'exportation — qui oserait contester leu: droit »t opposer à leurs revendication: un non possumus autocratique ou bour )ar- 8eois ? , le Pour que le mot de Patrie résonne dam 9 la plénitude de son sens dans l'âme de: de f travaille urs, il faut que le travail leu: lots d°une, en bien-être et en joie,, tout c< ion- est susceptible de donner, sans pré une lèvement arbitraire d'aucune sorte, san: mis aU;tre. limite que la prospérité nationale ous s°umise aux lois de la concurrence étrân sur £ère- En toujours été ainsi ? Ce n'es ja pas le moment d'ouvrir un pareil débat la i d'intérêt purement rétrospectif d'ailleurs t6r_ Ncaus n'oserions pas répondre oui. Apre: la la guerre, dans les pays où la politique d< ,jce l'Etat sera vraiment nationale, c'est-à-diri lui Plps attentive à augmenter la richesse pu jes blique et à en favoriser la plus juste ré issi Parti.tion qu'à entretenir les divisions en on- tre citoyens, nous avons l'idée qu'on vem , a l'élite des ouvriers, même socialistes, su jier bordonner, comme il convient, l'intérêt d( va_ leur classe à l'intérêt général et faire pro foi gresser, d'un même effort conscient, leua p0_ classe et leur Patrie. as. En voilà assez, nous paraît-il, pour faire re r- comprendre aux amateurs de réaction que ns_ s'ils comptent sur nous, ils s'illusionnent en. Nationalistes des pieds à la tête, oui, ei ■es- «n,tout. La nation, la Patrie, c'est la <réa-,re lité. Toute doctrine qui la méconnaît esl ijç- folle> chimérique et mortelle. Mais cc ùes 'garde-fou bien posé, il n'y aura rien de ns. trop chaud, comme on dit vulgairement, îur dans la nation restaurée, pour les ouvriers isi- h** ont donné, au premier appel, leurs tes bras, leur sang, leur vie. Plus ils étaient vur cmP°iaonné.3 par l'internationalisme, plus ia. ils ont eu de mérite à cette offrande totale, me Sans compter que nous sommes aussi si fiers, nous autres Belges, de nos socialis-nal tes de nos soldats et de notre clergé, jes et ce n'est pas peu dire. Malgré les gaz lur i asphyxiants du Soviet et la marmite °de us. Stockholm, leur clairvoyance a été à la ;t0_ I hauteur de leur patriotisme. Ils souffrent, mg ils se rongent, ils sont forcés de cacher aix leur colère iet leur haine, et ils ne savent ine quant' finira leur dture captivité. On en ux cite deux, sans plus., qui ont opiné pour i'a- l'expédition de Suède, et encore est-ce, di-à sent-ils, pour aller cracher leur mépris à mi la face des Allemands. Oui, nous sommes Irs aussi fiers d'eux que de nos prêtres martyrs et de nos soldats de l'Ysor. Comme er- i^ati°n même, notre classe ouvrière, sodé ' cia''ste ou non. est unanime dans la ré lté s;stance et dans la haine. Oui croira que „e^ les enfants de l^Patrie commune cesseront du ! tout d'un coupjïlbprès la guerre, de s'ac-gst1 corder entre eux ? Qui croira qu'un ouvrier >ur puisse jamais préférer un genossen lti_ allemand à un patron, â un bourgeois, à ats. un curé même de sa race et de son pays?... ^ FERNAND NEURAY. nl" 1 VVWVl . ie, 1 ITALIE « BELGIQUE la .gj. Le bâtonnier Théodor me est nommé commandeur ?e, ce- de l'ordre des SS. Maurice et Lazare s te Rome. 22 août. ;nt (De notre correspondant particulier) Le roi Victor-Emmanuel vient d'affir-ipe mer la "sympathie croissante que le peu-la- pie italien a vouée à la Belgique en con-ia- Gérant de sa propre initiative à M. le io- bâtonnier Théodor une des distinctions m- les plus élevées du royaume, n, M. Théodor est nommé commandeur ni- de l'ordre dos S. S. Maurice et Lazare. Les insignes et le décret royal ont été al- expédiés aujourd'hui de Rome à la légation d'Italie au Havre. ar- □is —— vwi\-v - t6S la. UN ZEPPELIN DÉTRUIT re, 1s. les Un communiqué de l'amirauté britanni- la que, en date du 21 août; dit : m- « Nos forces légères en croisière ce ma- mi- tin, au large de ia côte du Jutland, ont di- détruit un Zeppelin. Il n'y a pas de sur- ai- vivant. » ■ WVWV — I ■ t eus^ Le Générai P rshing ar RENTRE DE VERDUN *11" [u. Le général Pershing est rentré à Paru nt mercredi, après avoir été témoin des ré-: . cents combats qui se sont livrés autour de Verdun Le général Pershing a pu voir de prè--une assez grande partie des opérations en cours, en compagnie du général Pétain, et ré- s'est déclaré profondément impressionné >a- par la bravoure de.s trounos francisa» nouveaux progrès britanniques dans Se secteur d'Ypres ,o 13 heures. t t Nous avons maintenu, au Sud et £ l'Ouest de Lefts, les positions conquise . hier matin, aux abords de la ville et e s fectuè, en certains points, une nouvel e progression, au nord-ouest' et au nord i e Lens, à la suite d'un violent combat, c s cours duquel des puissantes contre-att ques ont été brisées par nos feux d'infa, ^ terie, de mitrailleuses et d'artillerie. . Nous avons également réalisé une avœ, i ce au delà des positions enlevées le 15 coi e rant. _ Grande activité des deux artilleries, cet e nuit, à l'est et au nord-est d'Ypres. r 22 heures. s i Des opérations imnreusement conduit ' ont été entreprises ce matin par nos tro< pes à l'Est et au Nord-Est d'Ypres en vi s de prendre possession d'une série c s points d'appui et de fermes organisées s r tués à quelques centaines de mètres e 3 avant de nos positions de part et d'autrt ' de la route d'Ypres cl Menin et entre i 3 voie ferrée d'Ypres d Rouler s et Lang • mark. De violents combats se sont déroulés si tous ces points. L'ennemi a de nouvea 1 lancé à différentes reprises des contre-a ■ taques aucours desquelles il a été fort 3 ment éprouvé par nos feux d'artillerie < 2 de mitrailleuses. 3 La lutte a revêtu un caractère d'extrêrr - violence vers la route d'Ypres à Meni * où les Allemands ont fait des efforts aoha " nés pour conserver la position des haï 1 teurs. Sur ce point nous avons avancé ni ' tre ligne d'environ cinq cents mètres e - profondeur sur un front de plus de quin; ■ cents mètres. Une position qui' nous pr: -M cure d'excellents observatoires du côté di l'est, est tombée entre nos mains et no; ,.ç troupes se sont établies dans la partii ,V ouest du bois d'Dnverness. Plus au nord notre ligne a été port^ sur un front de quatre kilomètres à uni ,,, profondeur qui atteint à son maximun a_ plus de huit cents mètres. Les occupant! des fermes et points d'appui enlevés pai nos troupes ont opposé la plus vigoureus* n_ résistance. Plusieurs réduits de la défenst u_ n'ont pu être emportés qu'après une lutte qui a rempli la majeure partie de ia jour /,, née. Le total des prisonniers faits par nou; au cours de ces différentes opérations dé passe deux cents cinquante, mais pai suite de I acharnement particulier montre u- par l'ennemi il est notablement inférieui te à la proportion ordinaire par rapport i le l'ensemble des pertes allemandes de U i- journée. n Les combats d'hier aux environs de Lem ?s nous ont velu cent quatre-vingt-qualorzt la prisonniers, ce qui porte à mille trois cem c- soixant-dix-huit le nombre des lwmmei tombés entre nos mains dans cette régior ir depuis le 15 au matin. Nous y avons en .u outre capturé dans le même espace dt t- temps trente-quatre mitrailleuses et vingt e- et-un mortiers de tranchées dénombrés ci et l'heure actuelle. Hier les deux aviations ont continué ci le montrer une grande activité. Au cours dei n violents combats de la journée douze appa-r- reils allemands ont été abattus et cinq au-u- très contraints d'atterrir désemparés. o- Douze des nôtres ne sont pas rentrés. Deua :n (Eentre eux se sont abordés dans les li■ le anes ennemies au cours d'une expédition a- de bombardement. LES VICTORIES FRANCO-ITALIENNES — - . - PRÈS DE 7,000 PRISONNIERS A VERDUN 14 heures. Au cours de la nuit, l'artillerie ennemie a violemment bombardé nos premières li- ■ anes en différents points du front de l'Aisne. T es Allemands ont à plusieurs reprises lancé de fortes attaques dans la région de la ferme Mcnnejean, à l'Est de Braye, au Sud de la Bocelle, entre Ailles et le monument d'Hurtebise, et sur le plateau de Ca- • lifornie. Partout, nos troupes ont maintenu inté- ; oralement leurs positions et fait des pri■ ' sonniers. i Sur la rive gauche de la Meuse, nous \ avons repoussé hier, en fin de journée, uni violente contre-attaque allemande dirigée ■ entre la côte 304 et le Mort-Homme. : Quelques éléments ennemis qui avaient : réusis à prendre pied dans notre nouvelle i tranchée de première ligne, en ont été re- \ jetés par un brillant retour offensif de nos , troupes qui nous a donné 80 prisonniers. NOS RECONNAISSANCES ONT POUS , SE JUSQU'AUX ABOBDS DU YILLAGL DE FOBGES. " , Sur la rive droite, l'ennemi a également j tenté, à plusieurs reprises, de nous refoule: i des positions que nous avons conquises, i notamment au nord de la ferme Mormon, et à la côte 344. i Nos feux ont infligé des pertes élevées aur assaillants et ont brisé les vague: i d'assaut qui n'ont réussi en aucun point ■. à aborder nos lignes. i Au nord du bois des Caurières, des attaques accompagnées de jets de liquider , enflammés n'ont pas eu plus de succès. L'ennemi n'a réussi qu'A accroître se pertes. i LE CHIFFBE DES PBISONVIERS VALIDES QUE NOUS AVONS FAITS DEPUIS LE 20 AOUT ATTEINT, .4 L'HEURE . ACTUELLE, 6.116, DONT 174 OFFTCIEBS. 1 DE NOUVEAUX PRISONNIERS CAPTURES DANS DES ABRIS AU COURS-DE LA JOURNÉE D'HIER N'ONT PU ETRE ENCORE RECENSES. EN OUTRE, GOO PRISONNIERS BLESSES SONT SOIGNES DANS NOS AMBULANCES.D'APRES DES BENSEIGNEMENTS NOUVEAUX, NOUS AVONS RAMASSÉ UN RUTIN IMPORTANT, EN PARTICULIER DANS LES TROIS TUNNELS DU MORT-HOMME OU SE TROUVAIENT AMENAGES DES POSTES DE SECOURS ET DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES INTACTES. sur ce Point, nous avons fait PRISONNIERS UN ETAT-MAJOR COM ' PLET DF, REGIMENT AVEC LE CHEF DE CORPS ET UN OFFICIER INGENIEUR.23 heures. Lutte d'artillerie assez violente dans les régions de Braye et de Cerny. En Champagne, nos batteries ont exécuté des tirs efficaces et détruit de nouveaux réservoirs ci gaz. Sur le front de Verdun, l'ennemi a réaqi au cours de la journée par son artillerie notamment sur la rive gauche de la Meuse. Il n'a fait aucune tentative d'attaque sur nos positions nouvelles. Une de nos pièces lourdes a abattu le pylône observatoire de Bomagne-sons-les-Côtes. Dans la journée du 22 août, six avions allemands ont été détruits en combats aériens et cinq autres sont tombés dans leurs lignes avec des avaries. U est confirmé que de nouveaux avions allemands ont été abattus dans la journée du 91) anAt nar Ip. tir de nos mitrailleuses. PLUS DE 13,000 CAPTIFS SUR L'ISONZO Officiel Borne, ?2 août. e La bataille continue vigoureusement e - sans arrêt sur tout le front. f AU NORD DE GORIZIA, LES OPERA TIONS SE DEROULENT D'UNE FAÇOI s REGULIERE, ABATTANT LA RES1S e TANCE ENNEMIE ET LES D1FFICUL , TES DU TERRAIN. Au Sud. la lutte s'est plutôt localisé - hier sur le Carso. Sur toute la ligne de bataille, nos trou - pes ont réalisé de nouveaux progrès, sur ■ montant des difficultés qui donnent la va leur d'une forteresse conquise à chaqu ç parcelle de terrain enlevé et maintenu. Maîtres du ciel de la bataille, nos avion o. nnt bombardé des troupes et des baraque ments ennemis dans la vallée de Chiapo t vano et le long des pentes Est de l'Herma da. infligeant des pertes à l'ennemi et allu - mant de nombreux incendies à l'arrière d s ses lignes. LE TOTAL DES PRISONNIERS VALJ DES CAPTURES ATTEINT LE CHIFFR1 . DE 311 OFFICIERS ET PLUS DE 13.0U HOMMES DE TROUPES. F.N OUTRE ! NOUS AVONS PRIS JUSQU'A PRESENT UNE TRENTAINE DE CANONS. PRES . QUE TOUS DE MOYEN CALIBRE. Le restant du butin est assez considéra ble et augmente continuellement. Sur les fronts du Trentin et de la Car - nie. pendant la journée d'hier, l'ennemi i £ répété ses petites tentatives d'attaque qu ont été partout repoussées. thaïs la vallée de Ledro. une poussé plus forte a fini, après une vive lutte, pa un échec complet pour l'adversaire qui pourchassé, a laissé du matériel et de prisonniers entre, nos mains. xtwvv LIRE EN 4e PACE : Mu3sy-la-Vil!e sous l'occupation alla mande ; La Vie militaire. - www- : POUR NOS COLONIAUX [ Ceux de nos coloniaux qui sont venus dé * fendre la Belgique en « Belgique », ont d-j donner leur démission de l'emploi qu'il - occupaient au Congo. On nous demand s'il ne serait pas possible de rapporter cett mesure et cle réintégrer d'office, dans l'ad miaistration coloniale et à leur rang d'an ? cienneté, des braves qui ont préféré à 1 - guerre en Afrique, la .guerre d'Europe. D'autre pari, quelques jeûnas gens s trouvant en Afrique au moment de la mobi lisation, se sont engagés sur place et on s été oommissionnôs au grade de sous-lieutc nant de 'a force publique. Lors de leur rer: - trae à l'armée belge, les uns ont été admi . comme sous-lieutenant auxiliaje, les ai très à leur ancien grade belge pour ôtr i commissionnés officier dans la suite; ils or » obtenu plus tard leur passage à l'active o . à la réserve, à une ancienneté basée sur 1 r date de leur rentrée de leur commission s l'armée belge. i Nous l'avons dit déjà : la Melglque est éga lement servie, en Europe 'et en Afrique s pourquoi ne pas dater l'ancienneté de ce - officieirs, du jour de leur commission e s Afrique ? Ceux d'entre eux qui ont dû, pou passer à l'armée métropolitaine, quitte s le poste qu'ils occupaient au Congo, a z verraient légèrement dédommagés par cett . facilité d'avancement' \% De Belgique i( par f Allemagne... > de Desméiecinselpbarmacienîbefger,arrivant ^ de Bruxelles, disenl aa XX* SIÈCLE les ' iO jjraacês de nos prLonni.ts sl de nos compatriotes, mais aussi co >um Lur moral indomptable la mts to par Trente-cina officiers belges — médecins su iuse et pharmaciens — viennent d'être ran- ta inse voyés de Belgique, par l'Allemagne. Plu- gr utte sieurs d'entre eux nous ont fait, dès leur ju >ur. arrivée, l'honneur d'une visite; nous les de avons salué, iiier matin, à la gare du qu ous Nord, et ce n'est pas sans émotion nue nous m' dé- avons r evu, groupés sur le quai de départ, éc par les uniformes noirs, les képis galonnés du ra Uré temps de paix et des premiers jours de ,:a <^e eur guerre .jours de gloire .et de douleur... ca t à of) |a BONNE FOI ALLEMANDE es L-^in d'eux nous conte sa pfhible odyssée ou ens et celle de ses compagnons : « L'invasion 411 trze nous a trouvés dans les hôpitaux militai- 1 :ent res, saignant, avec le même dévouement. tles nos blessés et les blessés allemands. Les Al- •ion lemands nous interdirent d'abord de porter ri( en l'uniforme; ils nous congédièrent lorsqu'ils de n'eurent plus besoin de nos services. De-iQt- puis plus de deux ans, nous multiplions s « les démarches et les requêtes; seule, la J-V , Suisse a fini par s'intéresser à nous, et j ( é a c'est à l'infatigable persévérance de M. _/ aes Ador, président de la Croix-Rouge de Ge- co <pa- néve, que nous devons notre libération. a,u" La Convention de Genève imposait à l'oc- .;a ,es• cupant notre rapatriement immédiat; il L, eu,f s'en soucie peu, à telle enseigne que de ,U| ■ ' nombreux médecins et pharmaciens mili- & 1 taires sont encore retenus en Belgique. pr LA GEOLE DE CUTERSLQH ap On nous, avait imposé, au camp de Gu- di: I tersloh, une « quarantaine » de quelques la jours, disaient-ils; nous y avons passé pu k trente-cinq jours ! Le camp, sanatorium pa | presque achevé, dans un site très pittores- El " que, est bien aménagé; il se compose île ur IjÉH a.vi'Ifpis>. i'.aau. est et l'â l'hygiène ne laisse rien à désirer. Mais les ne lits sont de simples matelas, bourrés de pa- l'a piers et de chiffons, posés sur des plan- ra ches; les couvertures sont de coton mince; ve l'hiver, les prisonniers meurent de froid. do littéralement. l£t t. Pour l'instant, c'est de la faim qu'on y lei et souffre et atrocement. su Nous n'avons passé là que quelques sa RA- 30urs : si les Français, qui sont bien ravi- m. ON taillés, ne nous avaient fourni chaque jour S1 ;jS- 1111 P'a* de résistance : riz au gras, lentil- Y? UL„ les, etc., nous n'aurions pu résister à ce w régime. Je le répète, nos prisonniers ont m! Isée faim; nos officiers vont en haillons. De , Belgique, on ne peut rien leur envoyer; l'ef-•ou- fort des comités de secours est insuffisant. mr- « Il faut que le gouvernement intervienne î~a va- sans retard », soit en aidant nos prison- \e' que niers largement, soit en forçant les Aile- mands à améliorer leur sort. Ces bravos ,, ons gens le méritent, car ils ont malgré toutes ! lue- leurs souffrances un moral et un patriotis- bij ipo me admirables. 4rc "llu. L'ALLEMAGNE A FAIM... to j on ae Le retour fut long et pénible; on noue ch ,, fit traverser l'Allemagne dans un train de su • np banlieue; l'Allemagne souffre de la faim, 0|1() mais elle se défend; le moindre lopin de on terre est mis en valeur; les talus des che- de ■ yj. mins de fer sont plantés de tournesols qui ils fourniront de 1 huile. Tous les hommes sont cri; mobilisés; le train qui nous ramenait était ve 'jra_ conduit par une femme; le service dans les qi gares — S"auf la garde des portes — est fait' ne -ar_ par des femmes. L'accrochage des wagons ré ; n est assuré par des enfants de moins de qua-forze ans ET EN BELGIQUE ? 1S66 j par — En Belgique ? nous dit le major God- d' jui. frind — et ceux de ses compagnons qui sont des venus nous voir confirment son témoignage — i on souffre et l'on tient bon. Les denrées de première nécessité atteignent, dans les j — grandes villes, des prix fantastiques : on a vu la beurre coûter 18 francs la livre; le porc, 33 fr. le kilo; un porc gras se vendre .Ho- quatre mille francs. L'huile est introuvable; le charbon sera raie cet hiver — ,'ar les Allemands vendent en Hollande le meilleur de nos charbons —. Il n'importe, la _ —■. tristesse est profonde, la confiance demeure 1) inébranlable. Les classes .moyennes souf-[ V frent beaucoup; la haute bourgeoisie, la no-l/V blesse, le clergé, rivalisent de dévouement. Les œuvres se multiplient; les prêtres, épiés, traqués, continuent à soutenir le pa- v dé- triotisme; l'union est parfaite. Et les Bo-i~ dû ches sont méprisés à un point que vous -,:e ' , l'iis pouvez vous figurer. Eux, par exemple, , nde a crèvent de faim »; on voit leurs soldats ette offrir aux enfants des sous et des cigaret- m 'ad- tps en échange d'une tartine de notre mau- 9^ an- -vais pain. Car le pain que l'on mange ici — . la et dont certains seplaignent — c'est du (j, e. gâteau, comparé à notre pct\in de Belgique ! pf se Les déportations ont fait plus que tout c-u obi- pour enraciner le patriotisme dans l'âme rn ont du peuple : à l'amour du Pays, du Pioi, de ute- l'Armée, .se joint, pour l'Allemagne, une [■en- haine froide, concentrée, implacable. fft mis L'entretien se termine, sur ces mots; le se au- train emporte, avec les uniformes ternis, js0 être cette émouvante évocation de la Belgique j\£ ont captive. Et nous saluons ces braves, rete- u 1 ou nus prisonniers au mépris de tous les r la droits, de toute les conventions, et qui, se n à libres après mille ddmarchess viennent met- d< tre aussitôt, au service de nos soldats, ce ét iga- que la captivité leur a laissé de forces, m ]ue: Croirait-on, à ce piopos, que le patriotisme sa ces exalté des opprimés, reprochait, à ces com- m en p a gnons de misère, leur éloignement forcé cc our de notre armée '? m tter Qu'ils nous permettent de le leur affir- to ■se mer : ils ne trouveront ici, pour les accueil- ré ette lir, que le respefct ému qui est dû à leur de J C . .. i. i • 1 - . . . ! f 1 1 Pourquoi les grèves espagnoles devaient échouer , Le mouvement insurrectionnel n'avait )ot 1 appui ni de la nation ni de 1 armée Oui donc, après avoir lu ces temps derniers, la plupart des journaux, n'a été convaincu qu une l'évolution politique allait sortir des grèves déclenchées dans toute 1 Espagne ? Un peu de réflexion eût .ns suffi pour voir l'invraisemblance de ce fait m- tant prédit. Remarquons d abord que les lu- grèves générales ou locales aux mois de .ur juillet, août et(?»ptembre, n'ont en ce pays, les depuis fort longtemps, rien d'anormal "et du qui doive surprendre. Tous les ans, à la ,us même époque, on peut être sûr qu'elles ,rt, éclateront plus ou moins violentes. La du raison en est bien simple. Les « patrons » ,:a de toute catégorie, durant ces mois d€ canicule, abandonnent Madrid ou leurs officines, pour la mer ou la montagne. I< est bien plus facile alors de les « embêter*» ;/e ou de faire pression sur eux. On n'y man-on que pas. ai_ Cette année, l'occasion était encore plus ^ propice. Le malaise économique est plus grand en Espagne dans les classes labo-rieuses, que dans les pays belligérants, Il surtout de l'Entente. La vie qui y est d'or-j' dinaire beaucoup plus chère qu'ailleurs en " raison des impôts et du déficit de produits V industriels ou agricoles comme le blé, s'est élevée dans des proportions considérables. Les moyens de transports sont aussi très ; • réduits et les sous-marins allemands ont ,e" contribué à les diminuer. Un organe con-)n- servateur très modéré, a pu écrire que son ■*?' pays souffrait plus que les autres de la 11 guerre ; il en souffre surtout dans ses élé-r TMn^ ouvriers dont les salaires n'ont pas lIi* iSftjmenté alors que le prix de la vie a presque doublé. Le champ était -donc on ne peut plus apte à recevoir l'ivraie de la révolte. Les lu- dirigeants socialistes n'ont pas manqué de les la semer. La grève était en gestation de-;sé puis au moins deux mois et on l'avait pré-îm pai*ée jusque dans les derniers détails, as- Elle ne pouvait cependant pas aboutir à de une révolution politique pour plusieurs ni raisons. Le première, sst que le. plus, grand !es homhnf des grévistes ne poursuivaient'que )a. l'amélioration de leur sort matériel et au-un. raient été fâchés de collaborer à un mou-;e; vement qui eut favorisé l'entrée en guerre [j de l'Espagne. De cette entrée tous les pro-létaires espagnols sans distinction, ne veu-Y lent à aucun prix. Pas d'illusions là-des-J sus'! Que certains anarchistes aient es-L?q sayé dç greffer sur ce mouvement écono-vj_ mique des visées politiques, c est fort pos-ul. sible et même probable. Mais leur inter-ij, vention ne pouvait rien obtenir et a plu-r " tôt nui aux justes réclamations de la , masse. -, Le gros de la nation, bien que très ' » éprouvé par la guerre, n'était pas favo-rable à la grève, craignant, à tort ou à ' ' raison, que ceux qui la menaient ne pré-tendissent la jeter dans la mêlée mon-, diale. N'oublions pas que tous les partis de gauche, démocrates, libéraux et réDU-" blicains, ont appuyé le gouvernement dans L.?s sa répression. L'armée dont quelques pu-1S" blicistes ignorants exemptaient l'Intervention en faveur des grévistes, a prêté, et de tout cœur, main forte aux autorités qui ont eu dans le ministre de l'Intérieur, San-u« chez Guerra, une volonté de fer, à la me-de sure des difficultés à vaincre. m, Sans doute, ' les embarras économiques de ont toujours été le signe avant-coureur te- des grandes révolutions politioues. Mais }ui ils n'aboutissaient à ce résultat que si ceux >nt oui les exploitaient étaient soutenus ou-ait vertement ou non par les forces diverses les qui intègrent un peuple. Les révolutions ait' ne réussissent que si les éléments modems rés sont de connivence tacite ou expresse, ia- avec les meneurs. . *1 Ce jour arrivera-t-il pour l'Espagne?... Pas pendant la guerre. Après il dépendra beaucoup de la sagesse des gouvernants 3ij. d'en éviter l'échéance redoutable. )nt A. LUCAN. lV5e VWVX— ■ ' ' » •es I LE SIC suomiï ïil- la ne Deux nouveaux réquisitoires documentés S; contre la barbarie allemande Ï1 y aura samedi trois ans- Trois ans, que le martyre de Louvain marque, d'un ïa" stigmate d'ignominie, le militarisme alle-< inand, la science allemande, la justice al-;;e lemande et la religion allemande. Toute ' ?» la Kultur. De ce stigmate, nous ne permettrons ja-'p " mais que les Barbares se débarrassent. Le lu" ?5 août 1914 restera pour eux la date de ~~ _ ; depuis ce jour, l'exécration <iLJ du genre humain pèse lourdement sur eux; ic • parce que le forfait d'une soldatesque en )Ut 1 délire fut commandé par les doctrines san-n'p guinaires de leur état-moior ; parce que tout ce que la Germanie pensait compter Lne d'illustres , — ses ^3 intellectuels —, a défendu le crime ; parce que toutes les égli-!e ses allemandes l'ont approuvé ; parce que us'ison clergé catholique, cardinaux en tête, l"p l'a couvert de son autorité, prostituée aux !te- HohenzoUern. ','.s Le « Times », le répétait encore dans ui. eon numéro du l(i août : « Si les crimes iet- de l'invasion allemande en Belgique <■2 étaient mieux connus, ii y aurait par le es. monde, moins de conversations engagées me sans vergogne, sur les suggestions aJlt-m- mandes de paix, de conciliation ». A lire rcé certains neutres, on peut et on doit se demander si tout le monde est éclairé, si fir- tout le monde veut être éclairé. C'est en jil- répétant nos preuves, en accumulant la ïur documentation, en vulgarisant la notoriété des atrocités nllpm.i"iW. niip nous force- TRÔISÎEME ANNEE. - N° 1034 )ug uméro : 1U centimes JEUDI 23 AOUT 1017.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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