Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 22 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b853f4mp7x/
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LE XXe SIECLE rédactionsadministration 3 ut rue fie la Bourse — lî HATRE Téléphone : Le Havre u* 14.05 Sirssteur : FERHAND HISMÎ Tovùs tes communications coneernan i(l r éaction doivent être adressées a$"',nie de la Bourse, Le Havre. london office î 21, Panton Street ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 60 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.... 2 sh. 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Les adversaire: ! $Tl'intervention ont, en réalité, tente con i hl 'e cabinet qui a décidé la guerre un nou ! vîS «s^aut qu'ils espéraient voir réussi: I Irâce ku mécontentement d'un groupe- d m I fmenUonoistes désireux de voir la guern I ( mcUiit-e plus énergiquement. i * campagne germanophile des socialistes officiels îpî socialistes officiels qui sont restés le I 'adversaires les plus résolus de l'interventioi I -alienne ont donné avec ensemble. Leu I principal leader, M. Tm-aiti a combattu I. I iuorre au nom des grands principes et s es I aSelsré convaincu de l'inutilité des guerre I lïârce croc le bien ne résulte jamais de ' I violence. Un autre membre du parti, le dt I mité Lucci do Naples, a eu un accès ri r 1 franchise qui a un peu déroute les collt I mes de son groupe-, car il a découvert 11 I «"hument leur jeu. Au cours de la discu I sion r olitico-économique, il s est mis à fa I re l'élce de l'Allemagne ,1a dressant, e i nleiif Chambre; comme une sorte d'cpoi I vuitail et adjurant le gouvernement et I peuple italiens de ne pas faire la guerre I l'empire allemand. Après avoir parlé, au milieu de munmi I «ï qui allaient croissant sans cesse, a I l'organisation formidable qu'il serait m I prudent d'affronter, il a fini par dire qr ■ ,..-ule l'Angleterre avait compris quelle so H t» de lutte il fallait soutenir contre 1 AU H magne, la lutte sur le terrain économiqu I attendu que sur le terrain militaire el I était invincible. H r;.s h -,!iors inattendues ont été a I cueillies par les huées et les coups- de si I i'Iet de l'assemblée qui acclama au contnai: I je président tandis qu'il rappelait le dépù I napolitain au respect du sentiment nati ' L'incident, en soi, n'est rien, mais i (jtt'il fié vcle est intéressant. (i C'est, tout d'abord, remarque I ,«.Temps ». 1e jeu allemand dont-les soci I listes « officiels », dans un but mesquin I étroit do politique de parti, se sont faits 1 I complices. Ce jeu consiste à essayer de répandre u I Sorte de terreur d'imagination dans les p | pulations, en affirmant il tout propos q I l'Allemagne est invincible et qu'il serait h I rte vouloir la braver militairement. Cel E propagande est particulièrement répand-[ '.ans les c.im;pa.g;nos. Mais jusqu'ici, <■ I restait secrète et honteuse, Elle ne s'affi I maii ni dans les assemblées ni dans la prt | s*. 'i.a maladroite franchise du députe s | cialiste de. Naples vient de découvrir bvt [ (tu^uent le jeu des Allemands et de leu [ amisr'. ji i ii celui qu! parle de la guerf " éparéè be l'italîe ne pel être qu'un partisan de la pa allemande ». M. Bissolati, le leader des socialistes i I foi-rnis tes, a achevé de le mettre en lumiè [ t demandant à là Chambre d'afl'irmt If. ii- son vote de confiance dans le gouvf !:'!fient. la nécessité d'une union de plus plus pariait® entre l'Italie et ses Alliés. . « Il ne s'agit pas d'une grande ou d'u petite guerre, a dit M- Bissolati, la guer -l unique et celui qui parle de la guer séparée <Jo l'Italie ne peut être qu'un p; ti .u. tle la paix allemande. » Ceux qui ont voulu la guerre doive tout faire maintenant pour que. ce parii Accord Si réalise. Ils ne peuvent pas igr rer que s'il- se séparaient en ce moment •Bowerni-ineot, à l'heure où les ministres ' chefs des armées des puissances allK étudient un programme d'action commu contre l'ennemi commun, ils ne ferais que réveiller la méfiance parmi les. alliés La réponse du parlement, italien mont fin» cette vérité a été comprise. Les par libérai, Iibii.il démocrate, radical répul eain, calindique et socialiste réformiste c voté l -i. -Ire du jour de confiance dans «mivcrncmént La minorité comprend saciofficiels, quatre nationalist 'deux Républicains, deux-socialiséles réi -'istc-. trois radicaux et trois socialis indépendants. tous unis contre l'ennemi commun Tel a été le verdict du parlement ita! ■aifiTès les déclarations très nettes de Saiandra au sujet du but de Ja guerre « < n'a pas seulement pour objet la réalisait! des revendications nationales, mais au le triomphe du droit et de la civilisation te. ( l-ambre a souligné de ses applaudis fiieiits le sens de ces paroles, qui ont d'; Seursdéià été confirmées par des actes t que 1 Hiésion à la déclaration de Lond >'l que consavre l'arrivée à -Paris du gé ■!' Cadorna, précédant de quelques joi la venu, de 51M. ,Saiandra et Sounino. ' La conférence de Paris, écrit à ce sr le » Temps » (n° du 21 mars), se prop d'unis toutes les forces vives des allies c ire l'ennemi, contre les empires du cen e: leims deux complices, sans réserves strictions, f.es armées du front coin fyH,es de l'industrie des munitions sont c tuiées à .former une niasse qui doit être i P'oyéé dais l'unique but de la \ictoire c; Wune. d'est pour répartir cet effort et ( "OrdoiiSSér dans le temps et dans l'esp 'il'e li»s chefs militaires de tous les allies i > iWtffeontants de leur gouvernement concertent La nrésence à cette réunion une importance particulière. I.e Parlement italien a tiaSui; c|ai renient la volonté de là nation tout entière de no marchander aucun sacrifice pour assurer la victoire unique. r,'Italie est consciente que la défaite de l'Allemagne est la condition essentielle de son unité nationale et d'une paix stable. C'est le double résultat que le.gouvernement italien a reçu mandat d'assumer et dont le voyage de Paris sera le commencement d'exécution. La Chambre italienne a tracé au ministère sa voie et lui a donné pleins pouvoirs pour la suivre jusqu'au bout. » On peut faire confiance à MM. Saiandra et Sonnino. Ils ne. failliront pas à leur mission. les f a lis du" Jour La grande conférence des Allies qui se tiendra à Paris la semaine prochaine iéu-nira autour c]c M. Briand, représentant df. I lu France, M. de BroqvcviUe, ministre de ; la Guerre de BeUjiqiw ; MM .Saiandra e, • Sonnino, premier minisire cl ministre det • Affaires étrangères d'Italie ; un represen tnal du gouvernement britannique, qui serc • sans doute son chef, M. Asquilji, sll çju - remis de sou indisposition M. Isvolskt ambassadeur de Russie ; le prince héritiei de Serbie et M. Pachitch. Il est probable le Portugal, le nouvel Etat belligérant, sert également représente. - tVWYWVWW i I.a réunion des chefs de parti du Reichs i' ta<j que le chancelier vient de convoquer > i Berlin est vn indice des. difficultés crois t sautes que rencontre la politique du chan s eelier. Comme si la situation n'était déi i- pas assez tendue, un conflit vient d'éclaté entre; le Landtag de Prusse et le chiznceliei e Celui-ci ayant écrit à la commission d - tnutget de cette assemblée qu'elle n'avai ■' pas le droit de prendre des résolutions c matière de politique étrangère cl d'opéra 1" îi!?"s .m'litaires, la commission a voté, pa II ~3 voix contre 5,îme motion de protes(atior e nvvwywwi à Les journaux hollandais de lundi mit 'annoncent que le gouvernement néerlar t- dais a envoyé une note très énergique e l'Allemagne au sujet du torpillage du Tt i- ban lia. e lavwv-vvwu Les relations entre la Roumanie et la Bu garie paraissent tendues. On signale dt S préparatifs militaires bulgares à la frontié? roumaine, et le langage des journaux fi Sofia■ devient menaçant. Il est question d r. départ ad ministre ug Bulgarie à Bucarest ■e e' serait compromis dans l'organisation c té troubles récents qui ont eu lieu en Vobivdji [). tww\\\vwi Un oulcase de Vempereur de Russie d -ô clare que PJ. Khvoslof cesse ses fonction de ministre de l'Intérieur. Le même ouka-t le confie le portefeuille de r Intérieur n M. /?i a_ ris Sturmer, président du conseil. et vwvwwv» es La situation intérieure de la Grèce para très agitée. Les finances sSnt dans m,, éti „ déplorable; les négociations avec la Frani pour la conclusion. d'un emprunt ont é il rompues, et il faudra recourir à l'impôt V ™ vil mouvement se manifesu\ surtout dai £ '"s milieux commerçants, en fureur u retour de M. Yèaïzélos au pouvoir. Le roi Constantin vient de signer un d £ crct réunissant à la Grèce l'Eniro du Kor, l £f lirnnl CaÉ?M i pari «Oïl E LES OVATIONS DE L-A FOULE IT EN L'HONNEUR DES GENER aLTSS(Ml x ITALIEN ET FRANÇAIS Parmi les manifestants qui ont accuoi ,, P®1' des hourras et des cris de : Vive l'Ila Je général Cadorna à Paris, on n'a pas é 'e peu surpris de distinguer un groupe de trie r> lins et de trentins résidant., à Paris : le r- groupe était surmonté cl» drapeau italien. }n La réception ménagée au g'-néralissir italien lut d'ailleurs magnifique, il v av. ae aux abords de la gare des milliers de pe re sonnes qui ont escorté l'automobile où' ro trouvaient lés généraux Gidorna. et Joffi r. criant alternativement : a Vive l'Italie ! Yi Gtdorna ! Viv* Jol'fre ! » A l'urrivée à l'hû nt les imnifastanls ont recommencé. Ut La journée du généralissime italien a i l0. prise par une visite à l'ambassade d'Italie lu un déjeûner i& ministère des Affaires Etra et gères. «s A In fin de la semaine, le gênerait Cador. ne s'en ira à I/ondres, puis il reviendra, à Pal nt pour a-ssister-à la cnOuronoe des Alliés. » le roi albert et le GÉNÉRAL cadorna î® Çivers journaux fia- ais .parlant de la i ?.s oejilion du gërtérol Cadui-ua par le Roi Altyi prêtant à notre '.Souverain les -paroles s' vantes : ' a Je voudrais .pouvoir .me rendra »u-< vant. du reps'ésenttuit de .notre illustre altii l'Italie, mais f> ir c -.Ut, je Sevrais quitter terre belge et comme je me suis promis ne pas sortir de Belgique, tant que ro pays ne sera pas entièrement libéré, c'est même, sur ce coin du lorritoire inviolé, q je recevrai mes invités. » On nous prie, de démentir ces propos, q en personne n'a êlé chargé de recueillir, pc vi. l'excellente raison' qu'ils sont de pure invj fui lion, ■ • - - on -• SLR I.A COTE BELGE se- ois Le raid des avions alliés res «s sur ! aérodrome de Houita . )>0« — jet • . >se Le comniimkaié-tra.nçais de lundi 15 |« ?n". res signalait l'importap.t_râid des avio .! alliés sur l'aérodrome 'de Ilouttave. III Voici ce que dit le communiqué belges- 20 mars. — Au cours de la journée dn an- mars, l'activité d'artillerie a <été assez gn >m- de de pai l et d'autre, sur le front de l'a'm le belge. M0 La nuit dernière. <îos avions français, ; > et giais ©t belges ont jeté des bombes sur se champ d'aviation de Ilouttave; iBpriïilii! contre iHlfllI lli! Une lettre grossière el menaçante É gouverneur allenam au primat de Belgique jvwwuwwwvwm'i : Nous signalions hier l'arrestation ds t imprimeurs du mandement de carême d cardinal Mercier. Nous avons aujourd'ln le texte des menaces adressées au cardin; lui-même par le gouverneur allemand " propos de cette lettre pastorale. ! Une dépêche d'Amsterdam à. l'agent ■ lia vas nous apprend que lo général \o - Dissiug a envoyé à l'archevêque de M-alini 1 une longue lettre dont voici la partie csseï r tielle : ' t « t70iii savez'fort bien que je n'empéch I rai jamais Voire Eminence de commun I qv.er aux fidèles ce que Sa Sainteté désh - leur faire savoir par votre inlermédiair r Hais, outre cela, Votre Eminence se yc • met, dans sa lettre pastorale, des déclar lions politiques contre lesquelles je proies délibérément. ' » Il est tout d fait inexcusable que Vol Eminence fasse naître des espoirs injus à fiés en ce qui concerne l'issue de la gueri L" Ainsi, par exemple. Voire Eminence me lionne des remarques erronées émises p> des personnes ignorant les événements l. qu'on ne pourrait certainement pas qui s fier d'experts. e » Il est particulièrement inadmissible <7 c voire mandement parte d'une menace po II xibte aux libertés religieuses des popul TTons du territoire occupé. Voire Emincn e sait fort bien qu'une Iclle suspicion est c i. ticiement dénuée de fondement. En cous g lien ce, je poursuivrai dorénavant des pl sévèrement toute activité politique, ton tentative de créer un sentiment hostile co s ire l'autorité el le pouvoir de t'occupai e légitimés par les conventions internai, '- nàles. u Je me retiendrai de soumettre à 1 °J. Eminence, ainsi que je l'ai fait jusqu i • les offenses commises par le clergé so " ses ordres. Votre Eminence donnant Vexe.: pic de l'insubordination. ■ \e. » \'olrc Eminence repondra cerlainemc c -une fois de plus qu'elle n'a pas saisi le se n de certains passages. La lutte de conti ,s verse à ce sujet est entièrement inutile. 11 ne lu rouvrirai pus, n Je suis fermement résolu èi ne plus m mettre à Votre Eminence d'abuser de s '■ haut "ministère pour créer une agitalii - politique ù laquelle de simples ciloye peuvent avoir à répondre. J'avertis \ 01 JEminençerd'avoir à renoncer à toute activ politique/ n Voilà, n'est-il pas vrai, un beau docume à verser au dossier de l'inconscience gi manique. Il faut au général von Bissmg toi l!i l'outreouidance boche pour oser parler aii io au prélat illustre qui l'a mis à plusicu té .reprises au défi d'accepter une enquête c s- tradictoire sur la conduite du clergé bel ar et. les: crimes de la soldatesque allemani Il lui faut toute 1a. lourde et inintelligei ae grossièreté de sa race ]ion,r s'adresser t i-it ce ton au prince de l'Eglise qjui, par dignité de son attitude, a forcé l'admirati se de tout le monde civilisé et a conquis t ■e, les esprits les plus prévenus une autor ré morale incomparable. el Qu'on n'espère des catholiques allemar aucune protestation. N'ont-iis puas au ci té traire réclamé de leur gouvernement t et mesures énergiques contre le primat n- Belgique V 'lu cardia© Mercier ou du 1 nérat von liissin^, 011 sait à qui vont Ici in. vœux. Oue ce choix les juge et soit le •is honte : ils ont dans le meurtrier de 111 Cavell le Barrabas qu'ils méritent. i Hos listes | de prisonniers au ici L'accueil fait par le public à la liste 1 ne prisonniers que nous avons publiée nagu ur a montré qu'elle répondait à un beso n' Pour satisfaire au désir qui nous a été _ primé, nous nous sommes vus obligés procéder à un tirage supplémentaire, tirage est naturellement réduit et nous gageons tous ceux qui désirent se procu cette brochure £ nous envoyer sans relt leur souscription. 1/0 Rappelons qu'elle contient, en VINC QVA'1'RE PAGES DE GRAND FORM.' lés noms de quelques milliers de militai iu- belges dont les noms' sont compris en ns la lettre A cl DET inclus. Celle-brochure, d'un si grand intérêt pi les Belges, sera expédiée.franco contre F if';' voi de 0 fr. SO, en un bon postal, au buri iée du journal, rue de la Bourse, 28 ter, Havre lé Pour l'Angleterre, les demandes doiv être adressées ù noire London Office, /i f-jf.p.Qîfir Square Lont Les socialistes allemands et la guerre en quoi consistent au juste i leurs divergences de vues i Toale illusion il propos de l'élat d'esprit d'une parlie do l'opinion allemande est dangereuse. Aussi faut-il s'efforcer de voir clair dans les discussions qui mettent aux prises différentes fractions de la Sozial-1 .'eniolcra-lie. Le « Journal des Débats » a publié dans son numéro du 20 mars l'article suivant qui met très bien an point ce débat 'd'appuronce parfois un peu confuse : « D'après les- comptes-rendus nécessairement écourtés des dernières séances à la Idiote de Prusse, Karl Liebkneclit a provoqué un violent tumulte et s'est fait retirer la parole par sa protestation véhémente contre la guerre; Il no faut pas oublier que la. so-ciat-ilémocratie' est de plus en iplus. divisée d'opinion. La .« C.hemnilzer Volksstiinme », citée par lin journal du matin, 11e compte pas moins de siv groupes dans la seule minorité socialiste au Reichstag : le groupe •Sparlacus, qui réclame une lutle implacable do classe; le groupe Ledebour Adnlph-IIoff-s manu, qui réserve les droits do la défense n nationale; 1e groupe de la « NSèue Zeit », par. II tison de l'ancicnnc internationale, contre la d nouvelle (Zimmerwald);le groupe Dernstein, a qui remet à l'Alsace-Loi raine le soin do dé' eitlcr de son sort: enfin, un dernier groupe, e le plus important die la minorité, qui pro n tesle seulemerit contre les projets d'aune -s xion. l" ..Sans se perdre dans ces divisions et sub divisions, si l'on s'en tient à l'ensemble dt parti, on peut distinguer quatre traction:-'- distinctes : i* colle des internationaliîteî ■J cosmopolites et du radicalisme extrême, st 'c borne à quatre adhérents, dont deux font ; mes, Karl Liebbnecht, Ruehle, Clara Zct r- kin, Rosa Luxembourg; S» la fraction Bern '- stein, lfaase, Kautslcv, forte d'une vingtaim '« de membres, parmi lesquels les militants le; plus écoutés, à laquelle se rattachent plus •e de mille fonctionnaires du parli et qui l'tis i- pose du « Vonvaerls » : elle combat l'étroit, c. participation des socialistes au gouverne a- inent, proteste contre la politique annexion ir niste et se prononse on faveur d'unie ca.m et pagne pour la paix; 3° le bloc du i août, qu fi- a adhéré à la politique du gouvernement . comprend la majorité des ùépù'tés au Réich-s te tag.des momlu es du Comité directeur et de, s- journaux socialistes. Les leaders de ce goou a- pc sont Soheidernann, I,egien, ii.résidcnt d, e îa coruniission ccnttalc des grands s\-iuTi n- rats, les docteurs David, Sïtdekum et Qùark é- Heine, député de Berlin,'etc... Notons toute is fois qu'entre ces deux derniers groupes équi te va lents, dits majoritaires et'minoritaires, i n- n'y a que des différences «lo tactique, su d, l'opportunité du vote des crédits do gnerr 0- el d upe campagne.do paix; i" une exlrôm droite très restreinte, qui fait en quelqu re sorle pendant à l'extrêm'e gauctie, à î'autr :i, Pi"'le> et réduite de même à quelques merr 11s bres, comprend les impérialistes annexion n- msies, pariisans-exaltés do la politique d conquêle et tendant la main aux i-angorint nt pistes : Hœnisch, Cohen, Kloth, l'eus." 11s Liebkneclit, on le voit, ne représente dont -o- naïfs le parti, outre ses électeurs de Pot-je dam, qu'une infime minorité, très comba tue. Par la majorité, séparé de ki fractid: •r- socialdomocrato du Reichstag, traité lui r in .ses amis par les représentants des Synd >n ^ai? " de cosmopolites sans racines, d'àvei: as turiers j)oiitiquea.. qui croient que les ma» re ses n attendent que leur signal pour =e me Hé trie on branle ». . Ces réserves faites, on ne saurait asse louer Karl Liebknecht d'avoir courageusi nt dénoncé du haut de la. tribune, le .... intrigues et l'agression allemandes, la bfn bane allemande. Mais nous ne pouvon nous empêcher de constater quoique al senco de cohérence, quelque illogisme dan ' ses propos. S'adressant aux Junkers de i droite,, il leur lançait cette apostrophe «à l1 sang de la guerre retombe sur vous, p Quoi de plus .vrai : la iustice parlait par 1 te J50.110'10 d0 Karl Liebknecht. Mais il ajoi tait qu' .1 il faut enseigner aux enfants qu , la guerre est la conséquence du capitale 011 îPe "• ?l !il ffuerre est l'oeuvre, du ca,piti ™ îls!lle. 10 résultat fatal de la société cap ... taJiste, la responsabilité exclusive des .J111 kei's et des pangermanistes disparaît dt vant. cette fatalité. m- 1 M1 8««rre est cil réalité l'œuvre uniqu de la fohe cl orgueil et de domination qu ■ partageaient au début les socialdémocrale "t eux-mêmes, on grande majorité Mais I lormuie de la guerre capitaliste sert ii ad ,®er 'ï '"tle de classes : dans un article cl ai 1 Humanité », Voilant, quelques moi iss ayant sa mort, démontrait la fausseté et i I Podantismè de. co mol d'ordre allemand ai j (iliqué fl la guerre actuelle. Mais a.vee qu. — i ctedam la mémoire de \aiitant. n'est-ei pas traitée aujourd'hui chez les sOcialdémt orales! Un récent article de la « N'eue Zeit peint le vétéran de la Commune sous le i rails d'un jacobin retardataire et incons. quent, intimement .associé pour ia défen; I de la .République bourgeoise, h Briand. Ca tcilnau, Denys Codiin, et lui opiiose le pv mlernationatisme cosmopolite, l'orthodox marxiste du vieux Liebknecht en 1870, doi son fils est le digne héritier. » les LA GUERRE SOUS-MARINS t —— Ce IL Y A EU DU TIRAILLEMEÎ-ÎT à BERLI 'L. , L ofUeieuse n Gazelle de Cologne » dit qi rei le conflit qui s est élevé au sujet, de la.suCirj ird sous-marine entre les militaires et. les polit oiens' a été résolu dons le sons du démit mémorandum alleimttnd qui annonçait v •i - renforcement dé la guerre sous-marine. T, C'est tout l'aveu du .conflit qui met aux pi ses les partisans de la politique du clianc • 'ier et les tenants de von Tirpilz. La démi Ire sion du grand-aaniral est sans doùte un éj sodé retentissant de cc conflit ; on so rajppt •" le qu'elle fut sur-le-ohamip suii'ie d'une no iOftioieuse disant qu'on .poursuivrait lu gue en- je sous-inarine dans toute sa \ igueur. fU TROIS SOUS-MARINS ALLEMANDS Le POUR LA COTE BELGE I.a « n.ùly Gltronicle » apprend que 1. Altemauds ont terminé la semaine demièr 21» à Anvers, la construction de trois sous-m Ion line de 120 tonnes chacun. Ils seraient des! il iiâiîrts! l'offensive ennemis est brisée r— )>0« les lli ni piiii jjfflai ai La presse parisienne, faisant écho à l'optimisme des milieux dirigeants et à la satisfaction de l'opinion, prend acte aujourd'hui du grand fait accompli à Verdun où l'offensne allemande paraît définitivement brisée et attiré l'attention sur les solennelles délibérations qui vont incessamment s'ouvrir entre les chefs de la politique et dès années des Puissances alliées. « La semaine qui commence et qui marquera, au cours do cette guerre qui connut tant de dates héroïques, une date historique, s'ouvre, — dit le « Figaro », — sous les auspices les plus favorables. Les représentants des puissances alliées vont, en effet, se réunir dimanche prochain pour arrêter de concert, le vaste plan d'action militaire et diplomatique, qui doit assurer la victoire de la. Sextuple Entente... a Mais cette action de demain est dominée, à l'heure présente, par un des faits les plus remarquables de la guerre : » Notre armée splendido o maintenant rompu le formidable effort de l'armée,allemande.» Aux heures angoissantes que nous yé-' eûmes il y a un mois se sont substituées tes journées heureuses de la résistance mé- ■ tliodique, organisée, et qui est maintenant sûre d'elle-même, 1 » Ils n'ont pas passé ; ils ne passeront ; pas ! ■ » Et à la minute même où le peuple dt France oeut se dire ces choses et être fiei ■ do son armée invincible, voici qu'à Salo nique une armée considérable se prépare ê - l'action, que les chefs milita,ires et. les re ; présentants des gouvernements alliés von' i fixer le destin de l'Allemagne par la concen . tration et la cohésion de toute leur puis - sance économique et militaire. » ; la îipi ates ' ELLE A TEXTE. MAIS EX VAIN, î U'OBTEXIR LA PAIX 3 » Intéressante note du correspondant ro 5 main de ia « Gazette de Lausanne » di - 19 mars i j « De la source la plus autorisée, je sui - en mesure dé vous confirmer que le gou vernement tu.rc, par l'intermédiaire d'a- i, gents officieux, fait en co moment auprè - .des gouvernements de Ha Quadruple En - lente des tentatives de paix séparée; mai 1 toat porte'à croire que ces sondages diplc t matiques n'auront pas le ..résultat qu'on ei .- espère à Gonslautinoplo. I.a Turquie nt - pourrait obtenir la paix qu'il une seule con - dit ion : se rendre à discrétion aux Alliés, c vraiscmWaJjleiïient, plutôt que de capitule ainsi honteusement, la Porte préférera con z tinuer la guerre : ce qui vaut beaucou; 1- mieux pour les Alliés, car après l'écrase s nient du bloc austro-allemand, ils pourron '- se partager ù leur aise les dépouilles d s 1' « homme malade », devenu 1 u homm mort n. s » On m'assure également de bonne sourc a que le gouvernement turc a fait aussi de : ouvertures à Athènes pour une entent. » gréco-turque destinée ii parer au daiige: a d'une grande Bulgarie. Tout ceci prouv que l'échec de l'offensive allemande à Vei B dun commence ù faire sentir ses effets su le terrain oriental et que la première de !" alliées de l'Allemagne il branler au inanch '- est la Turquie. Si, comme tout permet d l'espérer, l'échec des Allemands se trans forme en défaite définitive, il faut s'atter dre ii d'autres répercussions do cet impoi c tant événement dans les Balkans et ni: e leurs. Comme l'a déclaré l'autre jour M s Bissolati ft la Chambre italienne, ce sera 1 a commencement de la fin. Nous entreron i- dans la (phase résolutive de la guerre mor e diaie. s » J'ai vu dernièrement 1111 officier étrar c fier qui arrivait de Sa.loniquo. Il m'a dnnn sur la situation militaire là-bas les délai] - ^ la fois les plus complets et les plus ras 0 sùranls. Non seulement Salonique est e mesure de résister fi toute? les allumiez " mais le sénéral Rarra.il affiche la plus er ,s tiére confiance dans les offensives nui s -'" nré.naren-1. Les Balkans.' il 11e faut na:s l'or s htler. restent touiours l'un des théâtres le ni us imnnrlants de la mierre. et. nnr r ri 1 rim.i-nol.ilisat.ion des divers fronts en Kv 6 i-nne. il n'est rvns îmnnssiKle nue ce so '1 dan,s la néninsnle ballcaninue nue se nrr .dnisen» événements d-'ci^-fs. La tlîseri t.ion ne me nerniet pas d'insister, mais i ~ eows nm"-nir affirmer nue lea Miiés dis™-sent h S-i.lnni.nue el en Albanie de forée | an ci td éraibl e s et vërilaible.ment imnoSfl.n'ei J Ce n'est pas nour rien. . snvez-on sili* nu,'on s'en nréneeune sé.rien sèment à ,Sn.o et à Conslanlinnnlo. les victoires cb".s An; H 'ivilRulfrarës ouront été de courte durée. '» un deserteur belge arrêté j! en france 'r —0— La .police de Pau vient do mettre, la mai i- sur un déserteur belge nommé. Edmon e- Platncke, figé de 26 ans. Cet individu, vêtu e s- officier et la poitrine couverte de décoration! 1- so livrait à de nombreuses dépenses et mi ■1- nait fort joyeuse vie. A la suite do lu plainl te d'un bôtffliér, une enquête discrète fut 1111 r- née par la police, qui fit découvrir l'idontii et la situation du déserteur. les ephemerides de la guerre r 22 mars 1015. — En Prusse Orientale, le j.' Russes, après s'être emparés de Même i- poussent leurs colonnes dans la direction ci IllIÉll BSOSS Communiqué officiel français Paris, 21 mars, 15 i eure;. EN BELGIQUE, une rcconna!s.wic« ennemie qui avait fait irruption dans nos lignes au nord du pont da Boesinghe a ét< chassée aussitôt par une c. mire-attaque EN AitGONNE, notre artillci ie .s'est mon. trée très active aux lisières sud du lois ôî Cheppv. A L'OUEST DE LA MEUSE, les Allemands ont, ii plusieurs reprises- au cours de la rapt, renouvelé leurs tônla'.!•/» sui notre front d'Avocourt ii Malanuiurt, ou 15 bombardement par obus de gros calibre a continué sans interruption. Leurs attaques ont été accompagnées da jets de liquides enflammés lancés par des détachements de soldats porteurs d'appareils spéciaux. Malgré de lourdes pertes im fligées par nos feux, l'ennemi a p.ù s'emparer, après une lutte pied-à-pitd, de la partie sud-est du bois de Malancourt que noiJB occupions qui porte le nom du bois d'Avo. court. Tous les efforts de l'ennemi poux dé. boucher du bois ont échoué. Nuit calme dans les autres secteurs dl la région de Verdun. I.E GENERAI. CADORNA AI GP. WU QUARTIER GENERAL Paris, 21 mars. — Le général Cadorna accompagné de ses officiers d'ordonnance a qmlté l'hôtel Meurice, ù 9 heures 30, c: matin, se rendant au grand quartier g-.1 nérat. : Les personnes assistant' au départ ont sa. lué respectueusement le généralissime itj lien. M. POINCARE AL M (ONT —o— Paris, 21 mars. — M. Poincaré a visilff dimanclie et lundi, le signal de Non, a nord-est. de Pont-ii-Mousson ot les promis 1-.-. li-giiea do -liéfen.s ■ -U- \ dû ItuoS l'Etape, de Badonvilliér et de Baccarat. Lo Président de la République a pris 11 train dans celte dernière localité, rentrait à Paris dans la matinée. ■ ^ ■" — ■ »■< NOUVELLES BRÈVES 1 ——ï.on — L'état-major suisse a fait placer de} 3 drapeaux rouges le long de la ligne frdniieK . afin de la rendre plus visible. — La police de Luguaio vient d'arrêter deuj 3 accapareurs do laine et de cuivre qui en ' voyaient à Zurich des marchandises poui' 3 être expédiées ensuite en Allemagne. 1 — I.e u Vonvcèrls » rapporte que 80.ÛK 1 prisonniers sont employés* en AHetmgni - aux travaux -publics, 3DB.000 aux travau; t agricoles et 211000 dans l'industrie. r : DEVANT VERDUN ! ISSliEMlI t, iwivnvmwivmvi e Mardi, 21 mars, midi. La bataille de Verdun se meurt; elle si " meurt dans le sang de l'hécatombe alto - mande et dans les ruines de l'immense es> poir qu'avait conçu un audacieux ennemi. e Malgré les épais bataillons de choc amc- * nés. par lui devant. Verdun, ceux-ci ont étd - ci, nombre insuffisant. Là où il eût fallu 800,000 hommes pour réussir, les Allemand? ; n'en ont pû amener que 300,000 et leurs '' 2,000 ù 3,000 canons n'ont pii ouvrir la brè- s <-lie car une brèche ne s'ouvre vraiment, - l'expérience cri est mieux faiio que jamais, 1 - qu'à coups de baïonnettes. Un combattant de Verdun nous écrit qui; - tout ce qui fut dit sur l'horreur du eombal e est pûlo en face de la fragitjue réalité. « De. - vant nous, il y avait un bois, sabré, ravagé, s hâché par les obus, mais 0(1 les troncs res-" t oient encore debout. Aujourd'hui, dans le - bois, il y a plus tic cadavres allemands qu'il ' n'y a de troncs d'arbres. Sous la foudre tle '- notre milraille, l'ennemi s:est disloqué, di-;- lué, évanoui. Ses débris se. terrent au loin * dans la boue sanglante des tranchées et des boyaux. Beaucoup d'Allemands sont comme « frappés de démence. Je vous affirme^ que ' nous ramassons chaque jour des déserteurs ! er. nombre déconcertant. Le nom de Ver-f dun a pour eux maintenant toute l'horrible signification du nom de l'Yser. » » L'Yser, c'a été la consommation de l'échoc du grand plan d'attaque de l'ennemi par h Belgique, le plan tel "que Clau'séwitz ou Moltke l'eussent conçu; Verdun, c'est la consommation de l'échec du médiocre plat; d'attaque par la frontière de £Est._ « Con; summatum est 1 »... Aux Alliés matutenan. n de répondre .par leiu' fanfare il la chamads' d d.j l'ennemi. , „ , n Paul Crokaert. - I V FRATERNITÉ D'ARMES é FRANCO-lflUTANNTQL'E Le général J offre a reçu du commandant - en chef des forces britanniques en France, le message suivant : k L'armiée- britannitpie déplore les pertes sutbies par les nobles troupes fianç.uses, s dans les grandes.batailles qui font rage. 1, Mais elle lient il vouis .exprimer toute 1 atlrni, e ration qu'elle a ressentie pour les exploita « .1., fpnn/inlsA /jn.troir (ifi Le numéro 10 Ceatîtaes (5 SEMI'ÎMSS ^.U IfMSNT) 90 liï 22e ANNÉE. — Série nouvelle -N' 494

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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