Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 28 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8g8ff3n40d/
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23° ANNEE - S^rio nouvel: - N° 978 Le Numéro ; lO centimes (S centimes au liront) JEUDI 28 JUIN 1917 REDACTION ET AIMlMSTMTiOfl 3, Place des Deux-Ecus, î paris Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE : 58"', Rue de la Bourse, 28' le havre Téléphone : 64 Belge directeur Fernand NEDRAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 tr. 50 par mois » 7 fr. 60 par trlm6Str». Angleterre. 2 sh. 6 d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays 3 fr. — par mois d B fr. — par trimestre. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne d» Publicité, 10, rue de la Victoire, paril, Oui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ENCORE la parNn Soldai C'est le soldat qui produit la victoire ; c'est le soldat qui doit en recevoir les premiers profits. !hW- I • «,.j/ j ..»» »• •••• 9 * • » • . ...... (Censuré) ...... >•««... ..... ■ » Il importe donc, les convictions faites et bien faites, d'aviser aux moyens d'obtenir de3 résultats heureux. Un député de Paris, M. Charles Leboucq vient de proposér au gouvernement de son pays d'attribuer aux soldats une indemnité de sortie de campagne. « Ils ont donné pour la patrie sans compter ; la patrie est leur débitrice », lisons-nous parmi les premiers considérants. . • • • tu 4 • • • . (Censuré) ...... ««••••• » ... i Nos ennemis, catholiques, libéraux ou socialistes, ouvriers, junkers et bourgeois méditent de nous exproprier, « en no<is fournissant des moyens légaux et économiques pour émigrer et décliner l'annexion ». Ce sont les termes mêmes des socialdémocrates à la conférence de Stockholm. Nos ennemis comptent augmenter ainsi leur bien-être. On ne trouvera pas mauvais que nous appliquions leurs propres procédés pour dédommager nos héroïques combattants de tout le sang qu'ils ont versé, de toutes les privations qu'ils ont subies, . . . , **» Mais pourquoi différer jusqu'à la fin des hostilités, toute réalisation de ces idées qu'inspirent la justice, la gratitude et la prudence ? On te préoccupa, dî ci de là, d'instituer, san6 plus attendre, des primes pour les actes d'adresse, d'audace, de dévouement de tel ou tel corps d'élite, afin de leur donner leur dû, afin, aussi, de soutenir, d'exciter par des exemples, toutes les sai nés, toutes les légitimes cupidités. Le directeur du Journal, M. Charles Humbert, vient de recueillir, principalement au sein de la grande industrie, une somme de un million de francs à partager entre les héros de la guerre sous-marine.-Et, aussitôt, il procède aux premières répartitions : le 17 juin, 12.000 francs à l'équipage du bateau marchand la Marne et 12.000 francs à l'équipage du bateau marchand Verdun ; le 20 juin, 25,000 francs aux six matelots du bateau marchand Hyacinthe-Yvonne. Mais quelle somme de travail, da privations et de dangers supporte le soldat de terre qui garde des positions incommodes, malsaines et disputées comme celles de l'Yser I • ! • • Quelques hommes dont on vante l'intelligence et le sens pratique proposent de trouver les éléments d'une solution de ces problèmes dans l'industrialisation des services militaires. Le ministre de la guerre français, M. Painlevé, s'est récemment déclaré favorable à des essais. Il préside, en ce moment, à la transformation des vieilles <,Casses mobilisées en équipes de travailleurs civils, recrutés, commandés et payés par des entrepreneurs civils, dans une zone de douze kilomètres à 1 arrière immédiat 3e l'avant. Bref, comme le reconnaît en d'excellents termes l'Opinion du 23 juin, « d'accord avec le nouveau généralissime le nouveau ministre traitera la guerre comme une grande affaire. Il ya substituer au problème du nomkre celui de l'emploi, au problème de3 effectifs celui du rendement ». Et, ajouterons-nous, à la solde médiocre un salaire rémunérateur. Il n'est sans doute pa3 inutile de rappeler que les Italiens usent de ce svstème depuis les débuts de leurs opérations. Ils en ont tiré une merveilleuse réorganisa tion de leurs chemins fer, la construction de six mille kilomètres de routes en pleines montagnes — et quelkis monta pnes I — la restauration des villages abîmés ou rasés par les combats no$ pas hous la forme d'abris provisoires et que les habitants s'empresseront de mettre \fcas, mais avec de vraies maisons, en matériaux durables, crépies et peintes, comme elles étaient avant la catastrophe. Il semble que ces méthodes, utilisées (tvec le talent requis, donneraient partout de bons effets. N. WALLEZ. *' 11 ' I •VVWVV II II ■ U [AIME nj.TC is u 't'S'î limita" CONTRE LE CARDINAL MERCIER UN « PERSONNAGE NUISIBLE # ? Genève, 27 juin. — La « Gazette de l'AJ lemagne du Sud » ose Imprimer ces lignes 6. propos de la dernière allocution du car dinal Mercier : « Nous ne pouvons que regretter qui l'on ne trouve pas chez nous le couragi nécessaire pour rendre inoffensif ce per ionnage nuisible. » MitjyiiirtJiiiiùuMi.tiiyi] Convi' nous l'u^ors t'éjà dit, il nous arrive tant de demandes de livres, que nous 'sommes obligés, pour satisfaire, d'organiser méthodiquement l'œuvre de la Lecture du Soldat belge. Nos hommes réclament des livres d'études et des livres d'agrément tant flamands que français 11 va sans dire que nous ne pourrons leur donner satisfaction que dans la mesure de nos ressources, mais nous travaillerons de toutes nos forces d accroître celles-ci et nous espérons qu'on nous y «i-dera puissamment. Le succès de la file oue nous organisons demain au profit de cpttc œuvre est de bon augure. C'est tout ci l'honneur dé nos poilus de chercher ci compléter leur instruction pendant leurs moments de loisir et c'est le devoir de chacun de les y aider. Nous prions nos correspondants de nous indiquer aussi exactement que possible, pour nous faciliter les recherches, les titres des ouvrages qu'ils désirent. Nous les leur enverrons, au fur et d mesure des demandes, tant que nos moyens nous le permettront. En ce qui concerne les livres d'agrf.-me(it : romans, contes, etc... nous prions ceux qui les recevront cl? bien vouloir nous les renvoyer après lecture, afin que nous puissions en faire profiter d'autres sans grever noire budget ■ >. î.. www—•— ' CEUX QUI PRÉPARENT L APRÈS-CUERRE Cent militas is mil s pour acheter fles ]n:maax.., Notts lisons dans la Métropole : Nous avons déjà dit, d'après des sources dont nous ne pouvons suspecter la véracité, que l'Allemagne préparait dès à présent un immense effort de propagande par la presse dont une partie importante s'appliquera d la Belgique. Nous avons révélé notamment dans notre campagne contre les « sirènes » proibocii.es que l'on s'occupait dès à présent, dans des milieux que nous connaissons, à acheter un certain nombre de journaux belges pour essayer d'imposer à l'opinion belge la re prise des relations cuiamerciales d'avant-guerre avec l'Allemagne. Certains sceptiques du genre u objectif » ont cru devoir sourire à ces révélations qu'ils taxent die « sensationnelles ». Ces sceptiques ont tort de ne pas lire le Times. On y trouvait (22 juin) ceci qui confirme en tous points nos informations : PIAN DE CORRUPTION POUR LA PRESSE liiNNEMIE Des conférences remarquables ont été données à Munich la semaine dernière par la nouvelle Ligue pour la promotion des intérêts économiques allemands à 1'étrainger. Harr Peter, de Cologne, secrétaire général de la nouvelle ligue, avoua positivement qu'un de ses principaux objets est d'obtenir < une influence puissante sur la presse ennemie. » Il déclara q>u« tous les arrangements avaient été pris pour commencer le travail immédiatement a,près la guenre, q.ue onze millions de marks avaient déjà été garantis et que, si cette somme peut être portée à cent milions de marks « il sera en tous cas passible d'assurer la publication de réponses allemandes dans les mêmes endroits où des attaques contra les intérêts commerciaux allp mands sont publiés dans la presse ennemie. » La Bavière est représentée dans <wt établie sement entrepreneur de corrumtion pair un avocat muaichois du nom de Theilhabar. wiwv ■'! te Gala belge de deipii) C'est demain, rappelons-Je à nos lecteurs, qu'aura lieu au Théâtre des Variétés à Paris le gala que nous avons'annoncé. Voici quelques-unes des attractions du programme : L'IMPOT DE TOUTOU sketch joué par Maud Loti et son chien Biribi Chansons et duos, scène humoristique par Marguerite Deval et GuyoN fils LES NOUVEAUX RICHES grande scène de la revue de Fémina jouée^ par Mistingueït et Chevalier, et jes Girls du Théâtre Fémina, avec leurs costumes gracieusement prêtés par Mme RasimL L'ACCENT BELGE grande scène bruxelloise jouée par Mariette Sully et Libeau LA CAMBRIOLE création, sketch inédit de Léonce Paco, joué par MusidoRa et Maurice Lamy LES COTEAUX DU MEDOC sketch de Tristan Bernard, joué par son créateur : AJbel Tarrids et L. De Mor-nand.Enfin : NOUVEL AN pièce d'observation bruxelloise jouée pai G. Libeau, son auteur et toute la troupe officielle du Théâtre Belge au Front. Le Speaker sera M. Armand Du Plessy, secrta\re général du Théâtre Belge au Front (T. B. F.) En outre, les intermèdes seront donnés par tous les célèbres artistes qui ont déjà été cités et appartiennent à la Comédie. Française, au Coliséum de Londres et aui principaux théâtres de Paris. Si l'on songe que pour le prix habituel d'une place on pourra faire une bonne i action et passer une après-midi merveil i leuse. il est certain que le Théâtre des ■ Variétés sera trop petit pour contenir la foule des spectateurs. La pression britannique DANS LA RÉGION DE LENS forcerait les Allemands à se retire! De M. W. Beach Thomas, quartier général britannique, 27 juin : uaua ie voisinuge de Lens, les Allemands nattent en retraite, lis mettent le leu et provoquent des éruptions. Jusquoù s'en vont-ils et pourquoi s en vont-us ? Je ne ^aurais le due, mais leur retraite a quelque ressemblance avec le départ d'un troupeau de moutons sous la conduite du etnen de garde aboyant à leurs trousses et leur mordant les jarrets s'ils ne prennent pas la bonne direction. Les etiiens dont il s'agit ici sont de race anglaise pure et de race canadienne, et ils ont travaillé en une collaboration exemplaire. Au cours de ces derniers jours, nos canons avaient aboyà également... Ce matin, nous sammes entré» dans La Couiotte, 4 un mille au sud de Lens, et la plupart de nos patrouilles ne se heurtèrent yu'à peu de dnlicuites quoiqu elles aient dû faire face encore à quelques combats et que les mitrailleuses crépitassent conti nuellement. Plus en arrière, sur la droite, quelques prisonniers lurent capturés à chaque phase de la lutte. Plus importante que celle de La Couiotte tut l'occupation préalable de la.cote 65, la colline qui coupe complètement la vue de Lens. C'est un point critique et l'ennemi avait la volonté de le garder ; mais, après deux jours de pilonnage par notre artillerie, il ne put s'y maintenir plus longtemps. A la minute où j'écris, nos patrouilles qu n'ont jamais cessé de se tenir sur les ta ions de I ennemi fraient leur route parmi les faubourgs d'Avion, un grand village au sud de Lens et sont presque sur le point d'atteindre le hamer-u de Méricourt. La retraite qui s'opère à Lens n'est pas la seule qui se soit effectuée, ce moii-ci. des collines et des crêtes que nous avons enlevées au nord d'Armentièces. Nous sommes, à l'heure actuelle, un peuple qui, tenant les hauteurs, menace de descendre sur les Allemands daiis la plaine et l'en tiemi a déjà déserté ses lignes de tranchées devant Warneton. En ce lieu, encore, 11 semble que l'Aile-njand marche à reculons à la recherche de cette utopie qui, plus au sud, s'Uppelle la ligne Hindenburg ; .c'est-à-dire un endroit quelconque pourvu de tunnels, suffi samment hors d'atteinte de nos howitzers de douze pouces. (Daily Mail.) LE CENERALISSIME DE L'ARMÉE CA- NADIENNE E8T UN ANCIEN INSTI-TUTEURM. B»ach Thomas exalta la valeur de l'armée canadienne, et celle-ci n'en est plus à son coup d'essai. Elle est presque entièrement formée da volontaires et compte peu d'officiers de carrière. Par contre, on cite des généraux de quarante ans, des colonels de trente ans, des capitaines de vingt ans à peine. Sir Arthur Currie qt\i vient d'ètr» nommé généralissime des forces canadiennes était, il y a trois ans à peine, un petit agent (ie propriétés rurales à Victoria, petite ville oerdue au fond de la Colombie britanni- NOS AVIATEURS JEAN OLIESLACERS ABAT 2 AVIONS EN 2 JOURS Ont été cités à l'Ordre du Jour de l'Armé» : « Olieslagers Jean, sous-lieutenant, av. mil. Pilota de chasse exceptionnel ; volant depuis les débuts de l'aviation ; est pour ses jeunes camarades un exemple constant de dévouement, de courage et de discipline. A abattu un avion ennemi le 14 juin 1917 et un second, le 15 juin. Est déjà Chevalier de l'Ordre de Léopold et décoré de la Croix de guerre. » « Thieffry Edmond, adjudant av. mil. Pilote de chasse de la plus haute valeur, très courageux, très dévoué et en même temps très calme. A abattu son second avion ennemi ; a été légèrement blessé à l'atterissage. A déjà la Croix de guerre. « Demeulemeester André, premier ser-gent-major, av. mil. Pilote de chasse exceptionnel, très allant, très brave, très discipliné. A abattu son second avion ennemi. » A été cité à l'Ordre de l'Alinéa et décorâ de la Croix de guerre : « Kervyn de Lettenhove Georges. Jeune pilote de chasse, plein d'ailant et de bravoure. A abattu un avion ennemi. » 1 ■ ■ «•» Précautions allema des en Belgique Amsterdam, 27 juin. — On travaille fébrilement sur tous les points situés a l'arrière des lignes allemandes de la Belgique et d'une façon plus particulière en arrière de l'Yser à Slvpe, à Leffingiie, à Ghistelles. A l'heure actuelle, on peut dire que la Flandre tout entière est transformée en une véritable forteresse. MAISONS BELGES CONFISQUÉES Amsterdam, 27 juin. — Suivant des nouvelles que le « Telegraaf » vient de recevoir de la frontière hollandaise, de nombreuses maisons de Courtrai ont été confisquées nar les autorités militaires. que, qui est, elle-même située au fond dt Canada, à *.000 kilomètres de l'Atlantique Avant d'acheter et de vendre des ferme: et des terrains, M. Cuirie avait été inst»' tuteur et agent d'assurances. Lorsqu'on iyi4, 11 annonça de sa vois calma a tous sas amis qu'ii allait s enga £er, on prit cette déclaration pour uni aimable plaisauterie qui n'aurait pas a■ SUltM Elle en eut, et de fort intéressantes. De sré par degré, M. Currio fit sa propri instruction militaire en même temps qui celle de ses hommes. Parti au front, il j ilinquit rapidement le grade de général di la première division canadienne, en sep tembre 1915, et depuis a brillamment com battu avec elle devant Ypres et à Vim.y Aujourd'hui la réputation militaire ai Currie est faite. Son talent est, paraît-il d'avoir su établir entre les quatre armej une coordination parfaite. C'est là le f-e cret de ses succès, que le gouvernemeo anglais vier.t de reconnaître en l'élevan au poste do généralissime de l'armés c» nadienne. Au nom du gouvernement canadien, si Robert Borden, premier ministre du Ca nada, a envoyé au général Currie une de pêche de félicitations qui se termiiii comme suit : « Nous voua souhaitons bon succè9 dan: la grande tâche qui s'offre à vous ; et nou /bus donnons la ferme assurance que ! Canada ne manquera pas de vous donne — à vous, aux officiers et a/tx soldats qui vous commandez — toute 1 aide nécessai re pour continuer et maintenir votre tf fort, et pour qu'il soit couronné de su cès. » COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. Une nouvelle contre-attaque allemande tentée au ciéfcut de la matinée, sur no nouvelles fjositione, au nord-ouest de rofl taine-les-Crolsilles, a été prise aous no feux d'artillerie et n'a pu se développer. Nous avons exécuté avec succès, la nu dernière, à l'ouest d'Oppy, un coup de mai qui nous a valu un certain nombre de pr sonniera. Une tentative de raid ennemi, au sut ouest de La Bassée, a été arrêtée par notr tau. 20 h. 50. Un coup de main ennemi a été repouss au début do la matinée au nord da Nœu à la suite d'un vif engagement qui a coûl des pertes importantes aux assaillants. Nos pilotes ont de nouveau exécuté hic beaucoup d'excellent travail- Cinq app. reils allemands ont été abattus en comba aériens et deux contraints d atterrir av< des avaries. Un huitième a été abattu p£ no6 canons spéciaux. Tous les nôtres soi rentrés Indemnes. (Voir en 2" page les communiqués frai çais et belge.) La politique français* ET LA GUERRE M. Viviani, garde des sceaux, a dépo une proposition de loi, dont l'article ur que modifie de la façon suivante l'article de la loi du 29 juillet 1881 sur la presse Sera p.uni d'une peine de quinze jours <".oui ans do prison et dvune amende delOO 10.0U0 francs quiconque aura imprimé oui: imprimer, distribué ou tait distrùbit&r, a écrit, de quoique natuire qu'il soit, sans q' mention y soit portée du nom et du domici de l'imprimeur ou si le nom apposé est faii Lo tribunal aura 1rs droit d'ordonner la i( metui'e da l'imprimerie et la saisi9 du mai riftl. , , La présente loi sera applicable peradan. durée do la guierr» et les six mois qui suiviro la décret qui prescrira la démoibiiisatiian. Los dispositions de l'article 'iti'i diu Co pénal sont applicables à la présente loi. Cette proposition vise la proipagan pacifiste par tracts. Le Petit Parisien a publié mercredi m tin la note suivante : Il n'itait bruit, hier, dans lea couloirs la Chambre, qrne do la constitution d'^un ne vsau groupement qui prendrait pour titre < lui die « Ligue népuMicaine » plusieurs déf tés montraient le programme qu'.ls en avai€ reçu, avec l'invitation à en fai.se partie A programme était jointe la liste <ies homrn politiques ayant d'ores et déjà donné le sdihésioi). Parmi eux figuraient Mil. Acoa: bray, Laval, Caillaux, Ooocaldi, Almereyc ote... Un» réunion aura lieu c,9 soir, au cours laquelle les fondateurs et premiers aditérer se proposeraient d'arrêter le protiramme d': tiou de la nouvells ligue. L'Allemagne remplacera les vaisseaux hollandais torpillé: On ie rappelle le torpillage des sept va seaux hollandais voyageant de conserve 23 février dernier. Lin accord vient dintes" nir à ce sujet entre le gouvernement de Haye et celui de Berlin. L'ailetnagne remp cera les sept navires perdus. Ils feront le s \ i<e des Indes néerlandaises. Les équipa; sinistrés seront indemnisés pour les domn ges matériels et moraux qu'ils' ont subis. EXCELLENTE RIPOSTE le leçon fie tolérance d'un prêtre belge à un doyen hollandais Un prêtre hollandais ayant dans une lettre au Tijd et à l'Amstelbode, fait l'éloge :1e la reine Elisabeth, un autre prêtre hollandais, M. 'labbé Van Haagen, curé-ioyen de Groenlo lui a répondu dans- les mêmes journaux par une lettre d'un^ rare mesquinerie, sommant notre souveraine de prouver son catholicisme par des faits. La réponse ne s'est pas fait attendre. Elle a paru le dimanche 10 juin en tête du Courrier de la Meuse et sous la signature d'un prêtre belge. Nous la reproduisons avec joie, car elle témoigne d'autant de largeur de vues que de patriotisme et elle constitue, à cet égard, un nouveau témoignage des sentiments de tolérance et de respect mutuel dans lesquels les Belges veulent vivre désormais : Ne savei-vous donc pas, Monsieur le Doyen, que depvis trois ans, la reine des Belges pratique à un degré héroïque, et sous toutes ses formes lo. vertu évanyelique par excellence: la charité? Peut-cire seriez-vous davantage convaincu, par le port de quelque médaille bénite à Kevelaar. Beaucoup de soldats allemands en portaient ti leur entrée en Belgique et y pressaient dévotement leurs lèvres avant de piller une maison, de souiller une fiïnme ou d'éven-trer un enfant. Il est possible que Sa Majesté soit plus souvent au chevet des malades qu'à l'église Il ne lui déplait point pourtant qu'on assiste à la messe et Elle donne l'exemple: u N'a-t-elle point imaginé de meubler la chgpellf Sainte-Elisabeth, créée par elle... avec tous les objets du culte retrouvés dans les ruina des églises du bord de l'Yser ? Et pour montrer aux blessés le chemin de ce sanc tuaire de piété, elle assista à la première messe qui y fut célébrée. « (Maria Biermé: Albert et Elisabeth de Belgique, p. 2SS, Pa ris, librairie Payot, 1917). Il parait que la reine aurait dit aux instituteurs des enfants royaux : « surtout pas trop de reliqion ». le suppose que cela signifie pas TROP de leoçns de catéchisme. Avant d'être envoyée en Italie, la princesse Marie-José avait été confiée à des Ursu-Unes anglaises, et l'on sait que dans cei-tains couvents, les élèves sont gavées de catéchisme et d'histoire sainte au détriment des autres branches du savoir. Cela ne veut pas dire que nos princes dussent être privés d'une solide formation religieuse. le ne serais pas surpris, du reste, qu'Elisabeth de Belgique éprouvât peu d'attrait pour la conception du catholicisme qu'on a dû lui inculquer, là-bas, en Bavière, dans ses jeunes années. Beaucoup de mes compatriotes ont perdu de leur ferveur au spectacle de cette religion purement formaliste en honneur chez certains peuples, et qui subordonne l'observation des commande ments aux pratiques du Cuite. Vous n'attachez aucune importance au fait que le Souverain Pontife vient d'envoyer la Iiose d'Or à notre Reine, Il se peut, dites-vous, que le Pave octroie cette faveur, non d une personne qui ie mérite, mais à une pécheresse que le Saint-Père voudrail convertir. A preuve, le prince Frédéric de Saxe, partisan de Luther, qui reçut la Rose d'Or en 1519, Monsiur le Doeyn, je croirai que le Pape Benoit XV a de telles intentions le jour ou il décernera une Rose d'Oi pour acte de haute courtoisie, et songera C u)us l'envoyer. Une dernière remarque. Quelle maladres se, Monsieur le Doyen, d'opposer la reint Wilhelmine à la reine Elisabeth, que U monde civilisé a placée, ainsi que son au guste époux, au sommet de l'échelle mo raie ! Autant que vous, j'admire la belh parole de votre souveraine : « Le Chris avant tout ! » Une reine même protestante peut parler de. al sorte, lorsque — c'est h cas pour la reine Wilhelmine — elle offri l'exemple dus plus nobles vertus, et attcite par le fait même, sa parfaite bonne foi. Le actes de la reine Elisabeth nous autorisen d dire qu'Elle aussi est de bonne foi ; et fut-elle protestante, berudhiste, ou affiliée i la Loge, elle aurait encore droit A voir. respect. ' Le Christ n'a-t-il pas admiré l centurion païen ? N'a-t-il pas fait un mira cle en sa faveur ? et n'a-t-il pas dit d soi sujet : Beaucoup viendront de l'Orient e de l'Occident, qui seront assis avec A lira ham, Isaac et Jacob au banquet du royau me des deux, tandis que des fils du roya.u me seront jetés dans les ténèbres exti rieur es » ? Puissions-nous, Monsieur le Doyen, n ou asseoir un jour à ce céleste banquet, dan la compagnie d'Abraham, du centurion, d la reine Wilhelmine et de la reine Eliso beth 1 UN PRETRE BELGE. ■ 'vwwfr 1 ■■■" ' " LE TRAQUENARD DE STOiEHOLS LE8 ANCLAIS N'Y TOMBERONT PA Londres, 27 juin*. Invité par le Soviet à assister à la cor férence socialiste internationale de Sto< kholm, le Comité exécutif du parti socu liste hational britannique a décliné i'offr car « la conférence à laquelle ont part cipé les sozialdemokrates austro-allemand qui ont approuvé l'agression contre 1( alliés et les atrocités commises par leui gouvernements, ne peut pas servir à 1 cause de la paix et du socialisme aus; longtemps que l'armée germanique ser en possession des territoires qu'elle a ai vahis et dévastés ». Le parti socialiste ni tionàl, comme le Soviet, désire une pa: rapide, juste et durable, mais estime qt les efforts prématurés pour l'obtenir i peuvent qu'échouer et accentuer 1 hostili existante.. LES DIFFICULTÉS tin puvsriiemeet russe mfs ifs,dédar.ati,0"s Je M. Albert Tho-ïfnn™, général Broussiloff ont de quoi russe erymanSe-duns rissue "ise perdre dp v,?p VelU cePendûnt 'aire lésil usinn i ~ S0"S peine de cruelle désillusion — des conditions rendant fatalement très difficile ia solution de cftîe La vérité est que le cabinet Lvof est doute r,^tmaîtr6,de la ^uation Sauf doute, il est .nexact qu'il ait — comme on l a annoncé il y a quelques jours - cédé aux injonctions du Congrès des Soviets en prononçant la dissolution de la Douma J.np,.Sei IîlelU dejllall(lé " la Douma d'évaluer les locaux nécessaires à la Consti-tuante et M. Iiodzianko a, en acquies-çant à cette demande, prié qu'on l'adr's-sât aussi aux organisations révolutionnai-' les installées a la Douma. Cependant la gouvernement provisoire continue à devoir compter beaucoup avec les éléments extrémistes du Soviet. La « Mortaiag Post » vient de révéler que quatorze des membres du comité exécutif du Soviet cachent sous leuis noms russes les patronymes éloquents de Heimer, Zederbaum, Rosenfeldt, Kraeh-mann, Bronstein, Katz, Soffor, Golfond, Apfelbaum, Goldmann, Zederneluhm Lu-rier, Hallander et Nakhamkes. On devine au profit de qui ces gens-là manœuvrent les Russes illuminés du ^enre de Gorki lequel, battu sur la question de paix séparée, demande maintenant que la Russie fasse une a guerre séparée » pour son propre compte et pour son propre idéal. Au lieu de pouvoir concentrer tous se» etforts pour l'offensive qui est cependant la seule chance de salut de .la révolution russe, le cabinet Lvof doit chaque matin repousser quelque assaut nouveau, des agents de l'Allemagne. Samedi dernier, il a réussi 'à empêcher les ouvriers et les soldats de répondre à l'appel des maxima-listes qui les invitaient à se rassembler dans les rues de Petrograd, avec ce mot d'ordre significatif : « A bas la Douma ! A lias les di.x ministres bourgeois ! A bas l'anarchie ! A bas la guerre ! Nous voulons du pain, la paix et la libertol » Mais depuis huit jours, 70 anarchistes défient .'o gouvernement dans la maison du général Dournovo où ils ont arboré le drapeau noir avec l'inscription : « Mort aux capitalistes ! » Le gouvernement les ayant sommés de se rendre, "3^000 ouvriers armé» de fusils sont arrivés à la rescousse d» ces anarchistes qui sont pour la plupart des nihilistes revenus des Etats-Unis depuis la révolution et se déclarent décidés à u faire quelque chose ». Les. incidents de Petrograd ne sont qu'un, détail d'une situation dont l'ensemble est loin d'être idyllique. Dans les campagnes, les paysans, en présence de la dépréciation de l'argent, refusent de vendre leur blé et mettent le gouvernement dans l'impossibilité da ravitailler les grand.es villes. L'Ukraine qui compte environ '"35 millions d'habitants exige son autonomie, se constitue un parlement et s'efforce de gagner à son mouvement séparatiste una partie de l'armée. A Tomsk, on a découvert un complot ayant pour but le pillaga des banques et des magasins. Le gouvernement a décrété l'état de siège et fait arrêter 1.500 prisonniers de droit commun qui avaient été amnistiés. Mais il y a eu des échauffourées et il a fallu ouvrir le feu contre les rebelles. Vingt de cc-ux-ci ■ ont été tué6, plusieurs autres blessés Comme le disait hier le correspondant de la Daily Chronicle, la Russie est en train d'éprouver qu'une révolution n'est . pas une chose facile. Lie -malheur, c'est , aue nous l'éprouvons aussi. — Stylo. _____ www ■ « ; Le scandale Hoffmann jugé par un Suisse t ~ ; c Le nettoyage était nécessaire... » : écrit au XX* SIÈCLE M. Albert FuglIosUi1 Nos lecteurs • connaissent les services i rendus d la cause belge par M. Albert Fu-l glister, ce Suisse victime et témoin du . sac de Louvain, dont il a conté à ses com-. patriotes les horreurs monstrueuses. On . lira certainement avec intérêt l'article où . M. Fuglistcr apprécie, à l'intention des lecteurs du XX« Siècle, les événements qui s viennent d'aboutir d la démission de M. , Hoffmann : '■ Les ténèbres Sans lesquelles M. Hoffmann, chef du Département des Affaires étrangères à Berne, cherchait à maintenir notre ipoliitique ex.térieure viennent , -d'être soudainement illuminées d'un éclair fulgurant. La lueur aveuglante des fait» p permet enfin au peuple suisse de mesurer l la profondeur du gouifre qu'un homme d un machiavélisme achevé lui faisant côtoyer depuis bientût trois ans. 5 Les faits reprochés à. M. Hoffmann sont d'ime importance internationale telle qu'il n'est certes pas déplacé de la part d'un - patriote suisse d'en parler dans les co-lonnes du u X.\* Siècle », d'autant plus .- que l'attitude de l'ex-conseiller fédéral à e l'égard de la Belgique fut, le 4 août 1914. i- édœusrante au-delà ije toute expression, s C'est cet homme, descendant d'une famille s allemande naturalisée suisse, qui se fit s dans la suite, le plat valet des assassins a de la Belgique,. des incendiaires de Lou->i vain, d'Ae'rschoot, des massacreurs de Di-o nant et d'Ardenne ; c'est lui qui prête la i- main aux manœuvres boches,pour étouffer t- l'immense cri de protestation qui gron-:« dait au sein du peuple suisse, lorsque de» ip Belges voulurent parler au peuple suisse ,i> des épouvantables traitements infligés pu à peupJe frère de Belgique. C'est Hoffmann, grand ami de l'équivoque et effronté Raa*.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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